| | Invité
| Dim 11 Fév - 11:48 | | | - « Mh,mh » Elle n’avait rien répondu de plus, ou de moins, se concentrant simplement sur son inquiétude pour le Gharyn dont elle n’avait pas la moindre idée d’où il se trouvait. Ce n’était vraiment pas une bonne solution de se séparer ainsi, cela parasitait l’esprit de la protectrice. La jeune femme avançait, laissant l’homme la suivre, elle ne cherchait aucunement à faire la conversation et ne se concentrait qu’uniquement lorsqu’il lui demandait la direction. Léonie n’était pas une véritable connaisseuse de ce coin-là, elle laissait donc plus son instinct la diriger qu’autre chose. La jeune femme l’avait avisé faire son affaire avec son fusil, plaçant une main à ses lèvres, une légère nausée la prenant. Léonie détourna le regard, sans pour autant faire la moindre réflexion désagréable. Hex avait finalement de nouveau dégainé son objet technologique, provoquant une nouvelle vague de malaise chez la protectrice, il semblait viser quelqu’un sans qu’elle ne puisse déterminer à cette distance de qui il s’agissait. - « Si vous pouviez éviter de tirer sur des personnes de notre peuple » souffla-t-elle amère En réalité Léonie ignorait tous des armes à feu, elle ne savait pas ce qu’il pouvait voir dans la petite lunette et était loin d’imaginer que celle-ci pouvait offrir la possibilité d’un zoom. Quand il annonça qu’il s’agissait du représentant de Busad, les prunelles de Léonie semblèrent s’animer avec intensité. Alors que les deux groupes se croisèrent la jeune femme se précipita presque trop vite jusqu’à son Gharyn, lui offrant un large sourire, elle s’autorisa un petit reproche, très léger, plus de l’ordre de la taquinerie. - « Je vois que vous en avez profité pour voyager un peu. » Souffla-t-elle doucement avant de reprendre plus fortement « Avez-vous découvert des informations ? De notre côté nous cherchons une petite crique qui devrait être non loin d’ici, les hommes auraient été, semble-t-il aperçu là-bas. Et vous alors ? » La jeune femme avait évidemment écouté la réponse, avait attendu que le commun accord soit pris avant de prendre la direction de la petite crique visiblement plus à l’ouest. Léonie était restée silencieuse, ne voyait-elle pas l’intérêt de communiquer outre mesure, d’autant plus qu’avec les multitudes actions du daënar elle n’était plus de très bonne humeur. Préférait-elle se concentrer exclusivement sur la mission. Le groupe approchait lentement de la zone, ou il y avait semble-t-il une légère agitation, ne restait-il plus qu’à espérer que ce soit une bonne nouvelle. - Du côté des dés : a écrit:
Lancé des dés : Si dés supérieurs ou égale à 14/20 le bateau est là : Résultat des dés : 19 : Réussite
Le groupe était finalement parvenu à se rapprocher suffisant de la crique, des rires gras se faisaient entendre, des cris aussi, sans que personne ne puisse réellement définir la provenance. Un bateau était parfaitement visiblement sur le lointain, alors qu’un petit canot semblait attendre d’être utilisé pour rentrer jusqu’au plus gros. Les voiles étaient basses, positionnées de façon à être camouflées par les légères montagnes présentes. Difficile sans connaître le coin de venir ici, difficile de trouver le lieu. Pourtant, les pirates semblaient être là et d’un geste de la main, Léonie avait indiqué qu’il fallait se stopper. Instinctivement elle se baissa pour ne pas se faire remarquer, invitant les autres à faire de même. - « Je crois que nous avons trouvé les hommes que l’on cherche, comment est-ce qu’on s’organise ? » Questionna-t-elle tout en murmurant. Elle réfléchissait au même moment sur l’organisation qu’elle pensait être la meilleure, sans pour autant être convaincu, faudrait-il certainement encadrer petit à petit le groupe présent sur la plage, puis les enfermer ? Difficile de savoir à cette distance s’il y avait des civils.
- « Je ne vois pas grand-chose… » poursuivit-elle « Peut-être ne devrions-nous pas perdre trop de temps ? » |
| | | Zaël
| Mer 14 Fév - 10:46 | | Irys : 962209 Profession : Gharyn de Busad
| « Primo-Gharyn, il y a un petit groupe à l’est qui semble suivre le même chemin que nous. »
Ses mots le tirèrent de sa torpeur dans laquelle ses réflexions l’avaient plongé. Il regarda en arrière et constata en effet trois silhouettes qui allaient en grossissant. Il immobilisa sa monture puis lorsqu’il reconnu Léonie dans le groupe, il fit signe à son guide de le suivre. Autant les rejoindre et procéder aux vérifications ensemble.
Tour à tour le daënar et sa protectrice lui posèrent des questions sur ses recherches. Cette dernière émit même quelque chose qui ressemblait à un reproche en préambule ? Il ne savait trop quoi en penser et de toute façon il y avait des choses plus urgentes à traiter. Ce fut aussi pour cela qu’il se contenta de saluer d’un signe de tête à son arrivée le protecteur de Butsakh
« Nous sommes arrivés au même conclusion par des chemins différents alors. Des membres du clan Grim’ord ont également aperçu un navire suspect dans les environs. Ce jeune homme allait me montrer l’endroit en question. »
Il n’y avait pas grand-chose à rajouter et le malaise que provoquait le soldat coupait toute idée de dialogue long. Il se plaça à l’arrière du groupe avec son guide qui décida malgré tout de rester avec eux. Zaël instaurait ainsi une certaine distance avec la source de son mal-être tout en gardant un œil sur cette énigme ambulante. Ça permettait aussi d’avoir les cavaliers plus repérables en dernière ligne.
Sans embûche, ils arrivèrent à destination. La confiance des pirates en leur « cachette » était palpable, ils ne faisaient aucun effort pour être silencieux. Zaël, ainsi que son guide, avaient laissé les chevaux en arrière pour rejoindre le post d’observation de Léonie. Eux aux contraires des bandits faisaient attention à ne pas trahir leur présence. Tous accroupis, ils commencèrent un conciliabule en chuchotant. La situation pouvait paraître bien dérisoire mais pas quand on prenait en compte le nombres de vie en jeu.
« Il faudrait arriver à capturer les pirates sur la plage sans alerter le navire, profiter de leur insouciance pour s’approcher d’eux avec la barque ensuite. Il ne faut pas leur laisser le temps de faire du mal aux captifs. »
Il s’arrêta, leur cœur au bord des lèvres, la proximité avec Hex ne lui faisait décidément aucun bien. Mais ce n’était pas une raison de bousculer les événements de façon inconsidéré. Après avoir pris une bonne inspiration, il finit ce qu’il avait à dire, essuyant une goutte de sueur froide de son front de sa main marquée.
« Lieutenant vous êtes le mieux à même de décider où vous placer, nous ne connaissons pas vos capacités aussi bien que vous. Léonie je vous laisse gérer les autres membres du groupe. Ne vous occupez pas de moi. »
Il serait forcé de partir dans une direction opposé au daënar s’il voulait faire quoi que ce soit. Dans l’immédiat il ne pouvait rien entreprendre et encore moins élaborer un vrai plan. Il était bien plus proche de Hex qu’il ne l’avait été jusqu’à présent, lors du voyage il avait pu au moins garder une bonne distance sans problème. |
| | | Hex Hekmatyar
| Mer 14 Fév - 21:46 | | Irys : 376547 Profession : Soldat de fer
| Je hochais la tête en guise d’assentiment, oui mieux valait qu’ils me laissent faire selon mes habitudes pour le moment. Je pris le temps de refermer la visière de mon heaume, chuchotant doucement.
-Je peux en capturer quelques un mais pour les autres je ne vois pas d’autres solutions que de les tuer.
Même si Zaël, de ce que j’avais remarqué semblait vouloir éviter les pertes autant que possible, je n’étais pas magicien, et réussir à neutraliser une dizaine de pirate sans les tuer était quelque chose de bien compliqué. Je baissais encore la voix pour exposer le plan.
-Je vais me charger de faire disparaitre quelques pirates pour vous permettre de vous faufiler près de la barque il y aura sans doute plusieurs pirate sur votre chemin. L’erreur n’est pas permise ici, et je doute qu’ils soient très amicaux avec nous si nous nous ratons. Lorsque suffisamment de bandit seront hors d’état, je vous enverrais un signal clair et ce sera à vous de jouer pour sécuriser la barque.
Je me figeais un instant considérant l’état du roi qui semblait se dégrader de plus en plus. Me revint alors le malaise des Mytrans envers la technologie. Cette dernière semblait vraiment handicapante, et je demandais.
-Si je m’éloigne suffisamment, ne pouvez-vous pas utilisez vos pouvoirs pour stopper le navire ? Voir former un pont pour que certaines personnes montent à bord ? Il serait dommage de ne pas profiter de vos avantages.
Je remarquais d’ailleurs que pour le moment personne ne c’était servis de ses pouvoirs, alors que d’un claquement de doigts, le roi aurait sans doute pu immobiliser aussi bien le navire que les pirates. Je finis par laisser le groupe de mage, me reculant dans la végétation pour faire ce que je savais faire de mieux. Le fusil fermement serré contre moi, je me mis à ramper, progressant lentement vers la plage ou les bandits s’amusaient. La végétation était assez dense pour me prémunir contre le soleil et je faisais exprès de suivre les ombres les plus profondes, attendant que les bruits des marins couvrent les rares branches qui craquaient sous mon passage. J’entendais les cris des pirates qui se mettaient simplement à crier d’une joie que je ne comprenais pas. L’orée de la forêt finit par se faire voir, ainsi que les jambes d’un bandit qui semblaient être très occupé à regarder ses camarades boire du rhum. Je me relevais doucement, sortant la lame de combat que j’utilisais par habitude. Mes pas se firent plus assurés encore alors que la lame noire s’élevait devant mon visage. Attentif aux moindres regards j’arrivais jusqu’au niveau de l’homme avant de soudainement lui plaquer ma main sur la bouche et de l’attirer dans les broussailles pour l’égorger en silence. Le pirate eu quelques spasmes avant d’expirer. Et sans attendre je le laissais dans les buissons repérant déjà ma prochaine cible en essuyant le sang sur le revers des vêtements. Je répétais l’opération plusieurs fois, cherchant à chaque fois les pirates isolés pour ne pas attirer l’attention et surtout mettant le plus de distances possibles entre Zaël et moi. Il aurait été stupide de ne pas se servir de ses pouvoirs qui devaient être phénoménaux. Puis quand suffisamment de sentinelles furent tués je leurs fis signe d’avancer. Je ne comptais pas être l’acteur principal ici, la gloire reviendrait à ceux qui libéreraient les esclaves et le couple était sans doute bien mieux placé que moi pour ça. Il n’était pas difficile pour autant de deviner un certain intérêt de la protectrice pour son souverain, un intérêt qui dépassait du simple devoir. Je m’en étais aperçu quand elle avait cessé d’employer son titre quand elle parlait de lui. C’était une intuition qui révèlerait sans doute plus tard, peut être une fois que cette histoire serait réglée
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| | | Invité
| Jeu 15 Fév - 10:34 | | | Léonie avisa un instant son représentant, consciente que la pâleur de son visage n’avait pour d’autres sources que l’armement et la tenue ou plutôt l’espèce d’armure du lieutenant. Se pinçant les lèvres, Léonie ne savait guère comment faire pour réajuster la chose. Le travail d’équipe était primordial dans ce genre de situation, d’autant plus quand on avait la chance ou la malchance de se coordonner avec un lieutenant de l’autre continent. Soucieuse et légèrement inquiète pour son Gharyn, la jeune femme n’avait pas saisi ou suffisamment pris en considération la suite de la conversation, ne comprenant qu’au dernier moment que le plan venait d’être mis au point. Un léger haut-le-cœur flouta un instant sa vision, elle aussi atteinte bien que plus moindrement de malaise à cause de la tenue de l’étranger. Prenant une légère inspiration, elle n’effleura qu’une seconde la silhouette rampante du daënar sur le sable chaud, se faufilant doucement, mais sûrement jusqu’à sa première cible. Toujours un genou dans le sable, Léonie coula un regard à son dirigeant, soucieuse.
- « Ca va aller ? » murmura-t-elle sincère « Vous n’avez cas rester en arrière, nous nous chargeons de la situation. C’est notre travail. »
Même si Zaël avait souligné le fait qu’il ne fallait pas s’inquiéter de lui, de son comportement ou de sa présence, ce n’était tout simplement pas envisageable pour Léonie. Il était son Gharyn, son dirigeant, son rôle premier était de le protéger, et ça, bien avant de s’inquiéter de capture une troupe de pirates. Aussi cruel soit le crime commis. Plus ou moins rassurée par une parole, un comportement ou peu importe la source, elle se reconcentra par la suite par les deux autres hommes présents. Le guide et le protecteur. Une légère inspiration et voilà qu’elle tentait d’éclaircir son esprit pour émettre à son tour un plan. La crique était creuse, actuellement le groupe se trouvait légèrement en hauteur, autour de la petite plage non répertoriée se trouvaient quelques arbres pouvant offrir de l’ombre, ou simplement une cachette. D’autres pirates semblaient se trouver dans les environs, seuls, afin de surveiller la zone. Le lieutenant avait décrété s’occuper d’eux et d’ailleurs venait déjà d’en abattre un sans le moindre sentiment ni regret.
- « Bien. » Reprit-elle plus fermement « Notre lieutenant s’occuper des extérieurs, il ne nous reste que les trois au centre proche de l’embarcation. Évitez de tuer, cette solution doit être faite qu’en cas de solution extrême, s’il n’y a vraiment aucun autre moyen. Plus il y a de personnes à interroger, mieux c’est. » Elle prend une légère inspiration « On reste en visu des uns et des autres, on rampe jusqu’à la plage. On évite de s’approcher du lieutenant, je n’ai pas envie que son armement déclenche un malaise chez l’un d’entre nous » son regard s’appuya un instant sur le Gharyn, puis se reconcentra sur les deux autres « Pas de geste irréfléchi, l’objectif, c’est de pouvoir obtenir la barque. Idéalement, si nous pouvions transformer le sol en un sable mouvant et coincer les hommes dans un sol dur, il ne resterait plus qu’à bander les bouches. Il faut agir vite et ensemble. Vous avez toute ma confiance. »
Le guide resta un long moment sans réaction, questionnant du regard la protectrice. Cherchant à savoir si elle avait conscience que lui n’était pas un homme d’arme ou de combat, c’était un guide rien de plus rien de moins. Léonie lui offrit un sourire rassurant, déposa une main sur son épaule.
- « Ne vous inquiétez pas, nous sommes là et nous avons bien besoin d’un petit coup de main. Faites-vous confiance et Delkhii vous le rendra. » Puis pivotant vers le roi de Busad « Vous êtes notre coordinateur, vous serez le seul à avoir une vision d’ensemble de notre action. C’est vous notre protecteur en cas d’imprévu, c’est à vous d’intervenir ou de nous prévenir. Bien tout le monde sait ce qu’il doit faire ? »
Chacun opina et les trois petites mains qui allaient réaliser un plan fait presque sur mesure attendirent sagement que le Gharyn valide le tout. Ceci étant fait, le groupe réajusta ou au contraire réalisa l’action sans la moindre hésitation. Léonie s’était mise ventre contre sable, comme l’autre protecteur et le guide. Tous trois avancèrent lentement, mais sûrement jusqu’en bas de la pente. Une fois cette étape accomplie, le trio se sépara, chacun se dirigeant vers l’homme qui devait être sa victime. A distance, Léonie était parvenue à rentre le sable si mou, que l’homme s’enfonça, gémissant quelque peu de surprise, pensant certainement qu’il s’agissait d’une illusion à cause de la quantité de rhum absorbé. Il s’était mis à rire, à chanter une chanson incompréhensible, attirant inévitablement l’attention des deux autres qui pivotèrent pour écarquiller les yeux, en montrant du doigt la my’tränne qui se trouvait à présent au pied de sa victime. Le sol s’était soudainement durci, emprisonnant l’homme comme elle l’espérait, alors qu’elle roulait d’un côté pour éviter le coup d’épée qui resta elle aussi coincé dans le sol. Se relevant, la my’tränne frappa suffisamment fort derrière la nuque de son agresseur, l’homme s’écroulant sur le sol inconscient. Il ne lui restait plus qu’à bâillonner et ligoter l’homme avec les cordes non loin de la barque et sa mission propre serait terminée.
Un bref coup d’œil lui permit de comprendre que le guide était en difficulté, plus que l’autre protecteur avait dû lui prêter main-forte. L’obligeant elle-même à prendre en charge le troisième qui fonçait tout droit sur le duo, prêt à en découdre. La protectrice avait tout juste eu le temps de dégainer son épée, contrant l’attaque du pirate et ce fût dans un regard froid et une mâchoire contractée que le combat s’était poursuivi. Ne pouvant pas s’inquiéter du guide et du protecteur, la my’tränne n’avait d’autres choix que de faire confiance à son architecte, pour que tout ceci se termine de la meilleure des façons. Après plusieurs coups d’épée contrés, elle sentit tout de la même la lame de son adversaire effleurer ses côtés, provoquant une ouverture dans le tissu de sa tenue vestimentaire, laissant percevoir un léger filet de sang s’écouler de sa peau claire. Grognant légèrement, l’homme qui était un peu plus petit qu’elle semblait satisfait et ne s’attendait certainement pas à s’enfoncer dans le sable jusqu’à être entièrement englouti, ne restant que visible sa tête. L’homme semblait paniquer, sans pour autant hurler, il proliférait une multitude d’insultes sur la protectrice, qui l’ignorait déjà. Passant une main sur ses côtes ensanglantées, elle tâcha de camoufler comme elle le pouvait sa blessure, refusant catégoriquement d’être mise sur la touche pour la suite de l’opération. Avisant sa paume rougeâtre, elle grimaça quelque peu.
Inquiète, elle pivota sur elle-même pour constater que les deux autres étaient finalement parvenus à s’occuper du dernier pirate. Le guide étant assis sur le dos de sa victime fièrement, alors que le second protecteur finissait de le ligoter.
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| | | Zaël
| Sam 17 Fév - 17:53 | | Irys : 962209 Profession : Gharyn de Busad
| La réponse du lieutenant n’était pas à son goût mais il ne pouvait décemment pas lui demander de se sacrifier pour le satisfaire lui. Au moins éviterait-il de tuer inutilement…
Il hocha la tête à la question. Oui, il pourrait mais il ne ferait pas de pont pour atteindre le navire. Ça gâcherait tout effet de surprise. Ce dernier ne serait pas si important si il n’y avait la présence de captifs mais là il était indispensable de laisser la plus petite marge de manœuvre possible aux pirates. Et un pont de sable soudainement sortie de la mer était loin d’être discret même avec le soleil couchant.
« Ca va aller ?
-Ça ira mieux.
-Vous n’avez qu’à rester en arrière, nous nous chargeons de la situation. C’est notre travail. »
Il ne l’entendait pas tout à fait de la même manière mais ce n’était pas le moment de débattre. Ses yeux suivaient la progression du daënar déjà en mouvement. Le stress sur son corps s’amoindrit alors que la distance qui les séparait augmentait. Ce n’était pas la panacée pour autant, ça n’effaçait pas le stress passé ni la fatigue. Il écouta d’une oreille distraite les ordres que donnaient Léonie à l’ensemble du groupe ne se concentrant vraiment que lorsqu’elle lui parla de nouveau.
« Vous êtes notre coordinateur, vous serez le seul à avoir une vision d’ensemble de notre action. C’est vous notre protecteur en cas d’imprévu, c’est à vous d’intervenir ou de nous prévenir. Bien tout le monde sait ce qu’il doit faire ? »
Protecteur. Oui, c’était comme ça qu’il avait toujours vu son rôle. Assurer à tous ses concitoyens une vie paisible. Même si habituellement ce n’était pas lui qui allait en première ligne. Assurer ce rôle ici aussi lui plaisait, il veillerait attentivement sur la vie du petit groupe. Un léger sourire flotta sur ses lèvres, il avait bien fait d’embarquer Léonie ! Il valida bien sûr son plan d’action, il ne lui avait pas donné les rennes juste pour la forme. La troupe ne tarda donc pas à se mettre en mouvement. Lui même s’avança pour avoir une meilleure vision pour pouvoir intervenir efficacement. Il aurait pu ensabler les pirates bien avant que le trio ne parviennent à leur niveau mais il y aurait eu le risque qu’ils donnent l’alarme à ce moment là. Les plus aptes à agir de la sorte étaient ceux qui pourraient les ligoter et les bâillonner, ceux qui étaient au corps à corps. Il pouvait encore s’approcher un peu, là il était trop loin à son goût. Il prenait bien soin de passer par le versant opposé au lieutenant, le même chemin qu’avait pris le trio en somme.
Zaël n’intervint donc dans l’opération que quand ils furent à proximité de leur cible. La protectrice à la tête du petit groupe semblant se débrouiller à merveille, il se concentra pour aider le guide du clan Gim’ord directement repéré avant d’avoir agi, obligeant le protecteur de Butsakh à lui venir en aide. Le primo-Gharyn facilita sa capture en le faisant avaler par le sable. Les deux n’eurent qu’à le prendre en charge après. Encore une fois, Léonie s’occupa à merveille du troisième larron, du moins c’est ce qu’il vit de sa position au moment où il regarda. Il profita que tout le monde soit neutralisé pour se redresser et s’assurer que le navire ne puisse bouger en créant une gangue de sable vers le large. Simple prudence. Puis, il rejoignit les autres.
« Pas de blessé ? Ont-ils parlé ? »
Il n’y avait pas vraiment le temps de les interroger longuement. Mais peut-être que l’un d’eux avait lâché leur nombre ou celui des captifs ? Leur position n’était après tout pas très avantageuse et un espoir d’être jugé différemment pouvait faire beaucoup.
« Nous pouvons y aller ? »
La question était qui désignait ce « nous» : Hex n’était compatible avec personne, le guide risquait plus de se mettre en danger et les autres par la même occasion, Léonie était blessée, même si elle le cachait aux autres, restait Zaël et Tarik. |
| | | Hex Hekmatyar
| Lun 19 Fév - 17:52 | | Irys : 376547 Profession : Soldat de fer
| J’avais observé mes compagnons s’occuper des pirates, avec je l’avoue un peu d’incompréhension quant aux méthodes qu’ils employaient. Ils ne tuaient personne… En soit ce n’était pas une mauvaise chose, au contraire, ces sauvages se montraient étrangement civilisés. Mais ils perdaient un temps précieux, ou alors peut-être était-ce moi qui étais trop pressé… Mais le fait le plus important était qu’ils avaient le champ libre jusqu’au bateau. Avisant le petit groupe, je pris le guide par la main l’emmenant en sécurité, ponctuant la manœuvre par :
-Inutile de s’encombrer d’un nom combattant, je vais m’assurer que votre guide s’en sorte sans soucis, faites-moi confiance sur ce point.
Je l’emmenais donc loin de la zone à risque avisant un petit chemin de terre qui menait sans doute à une route plus large, il faudrait sans doute emmener les prisonnier ici, prendre un peu d’avance ne ferait donc pas de mal surtout si l’on considérait le degré d’utilité du guide. Comme tout bon mage il tenta de résister au début, mal à l’aise à cause de la ferraille que j’avais sur moi, mais l’exosquelette ne lui laissa pas le choix et le poussa vers la sortie. Je ne pouvais que regarder les autres travailler car je n’aurai pas été adapté au travail qui allait suivre. Mes yeux se posèrent sur la main rougie de la protectrice, n’osant pas vraiment lui proposer des soins vu la détermination dans son regard, cela devrait sans doute attendre plus tard. J’emmenais donc le guide inutile vers la zone de sortie remarquant par la même les nombreuses traces de pas. Un des faits inquiétant était qu’il y en avait bien plus en direction de la sortie plutôt que l’inverse et j’eus instinctivement un mauvais pressentiment. Je tournais la tête pour voir le petit groupe de sauvetage, progresser vers le navire, remarquant par la même une étrange formation de sable près de ce dernier. J’écarquillais les yeux pour découvrir une des manifestations des pouvoir de Zaël. Ce n’était strictement rien d’impressionnant, à peine un peu de sable déplacé, mais la masse et le volume était tel que cela me donnait un petit frisson dans le dos. Imaginer ce pouvoir utilisé contre l’UNE… Évacuant ce souci de ma tête je finis par me concentrer sur ma découverte, avançant prudemment sans remarquer que le guide c’était mis à me suivre malgré la révulsion. Et au bout de quelques minutes je finis par tomber sur le groupe disparut. Ils revenaient en braillant, un groupe de cinq pirates armés de coutelas et de pistolet à poudre noire primitif, même par rapport aux armes à poudres noires. Ils possédaient donc des tubes en métal dotés d’un rouet, la rotation de ce dernier enflammant de la poudre de mauvaise qualité contenue dans le canon. Primitive mais bruyante… Je vis du coin de l’œil, le guide commencer à paniquer et sans attendre je lui plaquais ma main contre la bouche pour lui éviter de nous mettre dans une situation embarrassante. Je ne pouvais pas les engager, la végétation étant trop dispersée autour d’eux pour s’approcher discrètement et le bateau trop proche pour ouvrir le feu. Pour faire simple, le moindre coup de feu aurait attiré l’attention de ceux restés sur le bateau et aurait mis le groupe en désavantage… Et eux continuaient à avancer en braillant. L’opération pris donc une tournure bien plus désespérée que prévu car le groupe de sauvetage allait devoir faire vite pour récupérer les prisonniers avant que les renforts n’arrivent. Je sortais déjà mon pistolet en prévision, changeant la crosse et le canon pour le transformer en fusil automatique sous les yeux révulsés du guide. Il fallait également espéré qu’il ne me vomisse pas dessus car notre couverture aurait vite été grillée. J’étais désolé pour lui mais je ne pouvais pas faire autrement, une arme adaptée étant primordiale pour la situation. Un des pirates lança une bouteille dans les buissons, et le guide émis en gémissement en voyant le récipient en verre s’écraser près de lui. Ils ne nous avaient pas vu, c’était simplement un hasard. Je me mis à le fixer dans les yeux pour lui dire de se tenir tranquille le temps qu’il faudrait lui murmurant doucement.
-Tache de rester silencieux, je n’aimerai pas que le groupe qui arrive nous découvre, sinon même avec tout le talent du monde je ne pourrais rien faire. Et tu ne tiens pas à mourir non ?
Il hocha doucement la tête en signe de compréhension. J’eus un soupire en enlevant doucement ma main de sa bouche espérant simplement que Léonie et Zaël puissent s’occuper des otages à temps
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| | | Invité
| Lun 19 Fév - 22:25 | | | Avisant sa main ensanglantée la my’tränne ne put retenir une légère grimace, l’adrénaline aidant, elle ne ressentait pas encore les effets de la douleur, cependant, elle était bien consciente que malgré l’aspect léger, la blessure nécessitait des soins plus approfondis. Sentant le regard du lieutenant sur sa silhouette, elle fronça les sourcils. Comme un chat se sentant attaquer, elle était prête à sortir les griffes pour le supplier de ne rien dire, elle tenait trop à cette mission, trop à son titre pour être mise de côté. Elle ne pourrait d’ailleurs, pas le supporter. Prenant une légère inspiration, elle prit sur elle pour faire ce dont elle n’était pas une adepte. Mentir. - « Pas de blessé » affirma-t-elle tout en se positionnant de façon à ce que sa blessure ne soit pas visible « Aucune information supplémentaire retenue, il faut aller sur le bateau. » Essuyant sa main sur l’arrière de cuisse, la jeune femme semblait déterminer à ne pas laisser cette mésaventure prendre le dessus. La mission n’allait pas tarder à se corser et le moment le plus intéressant à se déclarer. Hex proposa de prendre le guide avec lui, elle n’eut rien à redire à ce choix, opinant simplement. Rester entre combattants n’était pas une mauvaise chose, au contraire, éloignez la source de mal-être du groupe d’autant plus. Le daënar avait donc, jusqu’à preuve du contraire pris des décisions dans l’intérêt du plus grand nombre. La protectrice ne put que le remercier mentalement, offrant un semblant de sourire, chose plutôt rare pour être souligné. Coulant un regard à son Gharyn, elle fit un signe de la tête en direction de la barque. - « Ne perdons pas davantage de temps, montez dans l’embarcation. » Une fois le groupe à l’intérieur, la jeune femme poussa la barque jusqu’à l’eau, puis la rejoignit en prenant le risque de mouiller le bas de sa tenue. Lors du mouvement, l’adrénaline redescendant un peu lui permit de ressentir pleinement la douleur de la plaie ouverte se situant au niveau de ses côtes, affichant une grimace furtive sur ses lèvres. Une fois à l’intérieur, elle prit connaissance des différents avis concernant le plan d’action, impossible de prévoir le nombre, impossible d’anticiper la façon la plus adéquate de réaliser la mission et la formation à employé, aussi préféra-t-elle mettre directement les choses au clair vis-à-vis de son dirigeant. - « Notre priorité, c’est votre protection, si vous vous retrouvez en position délicate, il est hors de question de privilégier le dialogue, on éliminera les cibles et vous devrez en faire de même. » Son regard s’appuya sur le Gharyn, comme elle aurait pu le faire pour un enfant « Si cette situation ne se présente pas, alors notre priorité sera bien la survie des otages et l’évacuation de ceux-ci, le reste des cibles doit être idéalement vif, en cas de surnombre, la mort sera notre unique option pour eux. Compris ? » - « Je suis d’accord, d’autant plus qu’on ignore le nombre présent sur le bateau, on ignore même si les otages sont encore vivants. La priorité, c’est ça. La vie ou la mort des pirates n’est pas obligatoire, hormis pour le responsable de tout ça afin qu’il puisse avoir un jugement dans les règles. » Elle opina une nouvelle fois, se plaçant légèrement sur le côté toujours dans l’optique de camoufler sa plaie, dont le sang commençait à imbiber légèrement sa tunique. Léonie se sentait un peu coupable de mentir à son dirigeant tout en lui imposant de se comporter prudemment. Se jugeait-elle un dommage bien moindre en cas de perte. Une fois les différents points évoqués, une fois que chacun eut formulé ce qu’il souhaitait, les rames avaient poursuivi la manœuvre sous la contraction des muscles de la protectrice et de son collègue. Le trio approchait rapidement du bateau et ce fut sans grande surprise que Léonie avisa du coin de l’œil l’action de Zaël, celui-ci sembla accumuler suffisamment de sable sous le bateau pour l’empêcher de fuir. Comment pouvait-elle s’inquiéter du dénouement de la situation lorsqu’il était avec elle ? Sa force dépassait de loin bon nombre de protecteurs et pourtant, Léonie n’avait de cesse de se soucier de la vie et du bien-être du Gharyn. Se pinçant la lèvre inférieure, elle posa pied-à-terre sur la petite dune de sable, alors que sur la bateau, un vent de panique commençait à régner. Les pirates s’inquiétaient sur la source de ce mirage, sur le comment cela pouvait être possible et s’agiter en tous sens pour trouver une solution. Cet instant de surprise permit au groupe de s’infiltrer à l’intérieur du navire sans forcément se faire remarquer immédiatement. La chance ne perdurera cependant pas, puisque rapidement un pirate ce mit à hurler à l’invasion ou à la mutinerie, Léonie ne saisit pas entièrement les propos et ne prit pas le temps de les analyser. La protectrice ne lui laissa d’ailleurs guère le temps de hurler trop fort, puisque son poing s’était retrouvé dans sa mâchoire, dans un craquement impressionnant –même si peu perceptible au vu du brouhaha-. Le geste lui rappela inévitablement sa blessure, qui sous la pression de la manœuvre s’ouvrit davantage, ravivant un nouveau filet rougeâtre qui la fit gémir sans qu’elle ne puisse réellement retenir le tout. Par chance ou malchance, elle n’eut pas le temps de se préoccuper de sa blessure. Les deux hommes semblaient eux aussi occuper avec un adversaire et si un œil attentif s’assurait que le Gharyn n’était pas en difficulté, elle poursuivit dans le petit couloir prenant la direction des deux cabines au-dessus. Ouvrant la première porte, elle y trouva un homme endormi et récupérant la petite clé, elle tacha de verrouiller le tout sans le réveiller. Un de moins. Du moins dans l’esprit de la jeune femme, ça faisait toujours une personne de moins à tuer, chose plutôt satisfaisante du point de vue de la protectrice. De son côté le protecteur semblait être enfin venu à bout des deux assaillants qui venaient de lui faire front, attrapant une chaise qu’il éclata sur le dos du dernier adversaire qui s’écroula sur le sol. Léonie sursauta au bruit, sans pour autant que l’agitation se passant sur l’instant n’alerte qui que ce soit d’autre, après tout, à l’étage au-dessus, c’était une véritable agitation beaucoup plus impressionnante. - Illustration:
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| | | Zaël
| Sam 3 Mar - 12:46 | | Irys : 962209 Profession : Gharyn de Busad
| Les choses semblaient se dérouler naturellement et tout allait pour le mieux, en apparence. Leur petit groupe, mis à part le guide et Hex, était déjà sur la barque en direction du navire. Et Léonie n’oubliait pas son rôle de chef de mission. Zaël n’était pas vraiment ravi de ses propos, mais il ne pouvait décemment la destituer pour des paroles cohérentes. Il ferait tout son possible pour que la situation ne se présenta pas comme elle l’eut dit pour éviter d’avoir à blesser mortellement les pirates. C’était d’autant plus important que Tarik supportait l’idée de la Busadienne. Il hocha simplement la tête ni convaincu ni résigné.
Ce n’était pas le temps des discussions de toute façon, il se concentra pour finir l’ensablement de plus tôt et permettre un abordage aisé de leur part. Encore une fois, tout sembla se dérouler facilement. L’homme qui essaya de donner l’alerte fut mis hors d’état de nuire par la protectrice. Ses deux compagnons étaient trop occupés pour remarquer son râle ou même ses actions. Leurs adversaires ne représentaient pas une grosse menace, ils avaient des couteaux à manger dans la main mais ils ne se laissaient pas faire pour autant. En plus, Tarik faisait son devoir de combattre les deux sans laisser à Zaël la possibilité de l’aider, l’affrontement prit ainsi inévitablement plus de temps que de nécessaire. Même si le résultat fut le même que pour le premier : les pirates finirent assommés. Le bruit de la chaise brisée utilisée pour le dernier debout se perdit dans le raffut du pont supérieur.
« Une bonne chose de faite. »
Le protecteur jeta la demi-chaise pour se tourner vers ses compagnons, leur laissant prendre la décision quant à la marche à suivre. Ça se battait toujours au-dessus et ils pouvaient même entendre des coups de feu. L’un vint même traverser le plafond au-dessus d’eux pour continuer sa route plus bas, sans toucher personne heureusement.
« On vérifie cet étage avant de regarder dans les soutes. Inutile d’aller sur le pont supérieur maintenant. »
Même si cela lui déplaisait fortement de laisser des hommes s’entre-tuer sans rien faire, aussi mauvais furent-ils. Au plus tôt auraient-ils fait sortir les otages, au plus tôt pourrait-il mettre fin à ce conflit, quel qu’en fut la raison. Il se dirigea dans la direction opposé à celle de Léonie, supposant qu’elle avait vérifié les autres pièces et essaya d’ouvrir la porte. Fermée, évidemment.
« Laissez moi faire. »
Il ne manquait aucune occasion de se monter utile. Après plusieurs coup sur la porte, cette dernière peu solide, céda, laissant place à un espace obscur. Au contraire de la salle à vivre où ils se tenaient, rien n’éclairait cette pièce. Il fallut un moment à leurs yeux pour distinguer l’intérieur mais l’odeur elle fut tout de suite prégnante : un mélange d’excrément, de sueur et de renfermé. Écœurante et malsaine. Leurs yeux, quand ils se furent adaptés à la différence de luminosité, purent observer la source de ces émanations : une vingtaine de personnes de tous âges et sexes étaient présentes recroquevillées seules ou en groupe. Certaines inconscientes au vu du bruit au-dessus. Il y avait bien des pièces sur le côté gauche mais leurs portes étaient fermées.
« Nous sommes venus vous sortir de là, vous pouvez marcher ? Y-a-t-il d’autres prisonniers sur le navire ? »
Zaël s’était avancé dans la pièce sans attendre. Une voix faible lui répondit après un moment de flottement. C’était une femme relativement âgée, ou du moins qui le semblait, tenant dans ses bras un petit garçon.
« Pas tous, mais on se débrouillera. Je crois que nous sommes tous là. »
Cela enclencha le mouvement. Sans grande effusion ou débandade, les gens étaient trop sonnés pour ça. Le primo-Gharyn alla aidé la doyenne prenant l’enfant dans ses bras et lui tendant la main pour l’aider à se mettre debout. Puis il les guida vers la fenêtre.
« Nous serons obligés de faire deux voyages. Je reste ici avec Léonie, ramenez les inconscients et les enfants sur la place Tarik. »
Ce n’était pas négociable, cette fois il ne laisserait personne d’autre décider. La priorité venait aux victimes, à leur sécurité. Il fallait qu’ils soient deux au cas où des pirates s’aventureraient en bas. Il passa l’enfant au protecteur lorsqu’il fut passé dehors sur la petite dune. |
| | | Hex Hekmatyar
| Mar 6 Mar - 23:23 | | Irys : 376547 Profession : Soldat de fer
| Si je détestais les pirates c'était pour plusieurs raisons, la première était leur manque évident d'hygiène, la seconde pour leur mœurs plus que douteuses et leurs vocabulaires pitoyable et enfin car ils étaient tout simplement le genre de personne qu'il valait mieux fusiller plutôt que de laisser respirer quelques secondes de plus sur cette terre. Et ceux qui arrivaient ne faisait pas exception à la règle, moi qui avait crains de ne pas pouvoir rester discret, je fus rapidement encouragé à passer à l'action par les premiers esclaves qui descendaient du bateau. Un des pirate s'en aperçu et commença à crier quelque chose. Il ne finit jamais sa phrase, une balle traversant son crâne avant même que le moindre son ne sorte de sa bouche. Le cadavre agité de spasme s'écroula dans le sable sous la stupeur des autres qui ne tardèrent pas à régir en beuglant alors qu'une autre balle venait frapper le cœur d'un nouveau pirate.
Saisissant le guide par la nuque je le fis se coucher au sol le plus bas possible, levant mon avant bras devant ma visière pour ce qui allait suivre. Des balles fusèrent dans notre direction, et je sentis l'une d'elle rebondir contre mon plastron avant d'aller se ficher dans un arbre plus loin. Le combat fut étonnamment bref, bien que plus nombreux, les pirates c'étaient mal équipés et à peine leurs pistolets déchargés ils devaient se contenter de charger au coutelas. Malheureusement je ne leur laissa jamais l'occasion de lever une arme sur moi les tuant tous méthodiquement. Il me fallut un moment pour relever le guide qui ne manqua pas de régurgiter la totalité de son précédent repas à mes pieds. Je lui laissais le temps de respirer esquissant un geste de réconfort
-Tu m'excusera mais les pirates ne sont pas du genre à parlementer, et comme tu m'avais l'air trop mal en point....
Les premiers esclaves commençait à se faire proche et je le secouais doucement avant de lui demander.
-Pourrais-tu les accueillir et les rassurer ? Je doute qu'un Daenastre en tenue complète leur inflige autre chose qu'un rejet aussi momentané que regrétable
Il faut dire que les Mytrans n'étaient pas le peuple le plus tolérant que je connaisse, considérant toute forme de technologie comme abominable, allant jusqu'à refuser d’accueillir un possesseur de cette dernière. A part le roi qui faisait d'admirables efforts, les autres étaient souvent bien trop bas du front pour comprendre que se réfugier derrière sa culture pour ostraciser les autres n'était pas vraiment la meilleur méthode pour convaincre un Daenastre de laisser ses gadgets, parfois vitaux, au placard.
Pendant que notre cher amis accueillait, les prisonniers, je pris le temps de rassembler les cadavres, les empilant avant de leurs retirer leurs équipements, soustrayant bien évidement leurs économies. Ces dernières se présentaient sous la forme de bourses remplies d'or. Je les observais un moment avant de les placer dans mon sac, attendant que les derniers sortent du navire. Ce n'est que la que je sortis , sans casque et les armes rangés pour faire comprendre aux gens terrifiés que je n'étais pas une menace. Mais ces derniers étaient tellement hébétés que j'aurai pu débarquer à dos de chotgor, ils n'auraient pas pour autant broncher. Ils étaient en état de léthargie, le choc les rendant presque incapable de s’apercevoir de ce qu'il se passait. Je trouvais rapidement mon guide, lui jetant l'argent avant de préciser.
-Autant qu'il serve à reconstruire ce que ces idiots ont détruit, il n'y a pas de quoi faire un palais, mais peut être qu'en fouillant bien le bateau....
Les derniers touchèrent le sable, et je les vis passer avec des regards perdus, ne comprenant pas ce qui leur arrivait. Au moins étaient ils libres, la vision rassurante des gens les ayant sauvés... c'était une chose que les Daenastres n'avaient pas vu malheureusement. Toujours est-il que la mission en soit était accomplie, il ne restait plus qu'à savoir ce que le Roi comptais faire du capitaine s'il ne l'avait pas déjà tué J'observais les protecteurs descendre du bateau, esquissant un sourire avant de m'éloigner de Zael
-Il semblerait qu'on soit arrivé à temps, y a t-il des blessés ? |
| | | Invité
| Mer 7 Mar - 14:13 | | |
La porte verrouillée et la vérification de l’état du Gharyn, Léonie ouvrit la seconde porte, se retrouvant face à face à un homme armé d’un couteau. Si normalement elle était réactive et adepte du corps à corps, elle laissa s’écouler une bonne seconde avant de réagir. L’affrontement avait été sanglant, d’un côté comme de l’autre, et c’est fini une protectrice, assise au-dessus d’un cadavre, la lame de l’ennemi enfoncé dans le corps sans vie de son ancien adversaire que tout ceci c’était terminé. Un filet rougeâtre s’écoulait d’une plaie au niveau de son front, alors que ses mouvements brusques avaient aggravé sa plaie au niveau de ses côtés, celle-ci avait imbibé sa tenue vestimentaire d’un rouge vif, et ce vu une vision beaucoup plus trouble qui la déstabilisa. Autour d’elle le bruit des combats faisait rage, des coups de feu, des cris, le bruit du bois qui se fait malmener, du vent à l’extérieur. La protectrice eut ce moment d’absence flagrant, dérangeant et ce fut une douleur vive qui la ramena à la réalité. Abandonnant le corps en se relevant, une grimace sur les traits de son visage, elle glissa une main à ses côtés rougeâtres, avisant ses doigts d’une couleur pourpre elle serra sa mâchoire. Tout ceci était bientôt fini, elle devait tenir encore un peu avant de se préoccuper de ses soins.
À l’autre bout, Tarik et Zaël semblaient avoir trouvé les otages et d’un commun accord étaient en train de permettre à un premier nombre d’évacuer. La my’tränne rejoignit le duo en enjambant les corps assommés sans réellement se soucier de quoi que ce soit d’autre, son visage était pâle, sa blessure douloureuse et pourtant elle était toujours debout sans émettre la moindre plainte. Avisant son Gharyn elle s’assura de son bon état et attendit sagement de se retrouver « seule » avec les quelques personnes restantes à évacuer, prête à agir en cas d’attaque. Elle serra les dents avec plus de force, évita de toucher sa plaie devant qui que ce soit.
- « Vous partirez avec les derniers, une fois que ceux-là atteignent le sable. Je m’occupe de notre cible et je vous le ramène. »
C’était naturel chez elle, sauver les otages, protéger son Gharyn, rien ne semblait avoir plus d’importance, même pas sa propre vie. D’autant plus depuis le tragique événement du bal qui avait laissé bien des marques sur son corps. Elle se souviendrait toute sa vie des paroles qu’elle avait cru entendre et être prononcé par son représentant, même si elle n’en avait jamais parlé, même si elle n’était pas certaine de la réalité de ce qu’elle avait vu, cela l’avait profondément touché. Impossible pour elle d’imaginer le décevoir un jour. Elle lâcha un soupir, alors qu’un rire gras, improbable ce fit entendre. Un homme qui ressemblait trait pour trait à la description du lieutenant descendait les marches en bois, une bouteille de rhum à la main, une arme à feu dans l’autre. Une nausée légèrement s’empara de Léonie qui n’osait imaginer ce que devait procurer la sensation à son représentant. Instinctivement, elle se plaça devant lui, comme un mur. Évidemment sa silhouette était plus menue que celle de son dirigeant, mais sa taille imposante et sa musculature certainement suffisante pour prendre une balle à sa place. La jeune femme ne put s’empêcher de murmurer à l’intention de son dirigeant, qui devait bien se rendre compte à présent de la plaie large et ensanglantée qui se trouvait sur les côtes de sa protectrice.
- « Vous faites ce que je vous ai dis, Gharyn. S’il vous plaît. D’autant plus maintenant. »
Un choix drastique, protéger les otages en les évacuant et laisser Léonie s’attaquer à l’homme dans son état, donc prendre le risque qu’elle y reste pour les autres vies. Intervenir en prenant le risque d’avoir des otages de blessés. C’était son choix, en tout cas le choix qu’elle lui imposait. En attendant, le pirate ne semblait guère lui l’entendre de cette oreille :
« Vous osez v’nir chez moi, ‘vec vos p’tits culs de sauvages hip, descendre mes gars hip… Comme ça, sous l’nez du capitaine » il fit les gros yeux jouant avec son arme « Et vous m’offrez pas une p’tite comp’en’tion ? » il s’arrêta à une distance courte du groupe « Alors j’vais tirer au pif, dans l’tas, puis on ‘va compter les points ! Vous savez bien compter, sauvage ? » demanda-t-il froidement.
Lâchant sa bouteille qui explosa sur le sol dans un fracas important. Il s’attela à armer doucement son arme, c’est le moment uniquement ou la my’tränne comprit qu’elle devait agir. C’était maintenant ou jamais. Ici pas de pierre, pas de roche pour s’aider, elle n’avait que l’environnement et puis ses compétences. Fronçant les sourcils, elle hurla un « bougez maintenant » alors qu’elle se jetait au niveau de la table pour la faire tomber, afin de former un semblant de protection, agrippant une chaise qu’elle balança en directement de l’assaillant, elle ne pouvait guère faire mieux. Malgré les événements et la très légère perte de temps, l’homme avait réussi à armer une première fois son arme et commençait à tirer –sans pour autant qu’il ne soit très bon-. Léonie se précipitait vers lui, une douleur importante au niveau des côtes, le combat ne faisait que commencer et il était difficile d’être certain qu’elle ne prendrait aucune balle perdue aussi proche. Après une bonne minute de coups de feu et une fois Léonie à son contact. Le véritable combat au corps à corps débutait, mais il était complexe de déterminer une victoire ou un échec, d’autant plus dans l’état de la protectrice.
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| | | Zaël
| Dim 11 Mar - 13:21 | | Irys : 962209 Profession : Gharyn de Busad
| Un peu plus de la moitié avait été transférée sur la barque, il était difficile de faire monter plus de monde malgré le fait que nombre d’entre eux étaient des enfants. Il y avait aussi des adultes inconscients qui prenaient beaucoup de place. Le reste des kidnappés se tenaient proche de la sortie, attendant apathiquement plutôt que patiemment leur tour pour partir.
« Vous partirez avec les derniers, une fois que ceux-là atteindront le sable. Je m’occupe de notre cible et je vous le ramène.
-Nous allons d’abord les évacuer. »
Laisser la protectrice seule face à un nombre indéfini d’adversaire était hors de question pour lui. Tout comme il était inenvisageable pour elle de le garder dans ses pattes. Il n’y eut pas le temps d’une discussion plus poussée, puisque comme cela devait inévitablement se produire, un des pirates était descendu. Il était seul mais armé d’un flingue, de la technologie donc.
« Vous faites ce que je vous ai dis, Gharyn. S’il vous plaît. D’autant plus maintenant. »
Ce ne fut qu’à ce moment qu’il remarqua sa plaie. Il s’en voulu de ne pas l’avoir noté plus tôt, il aurait pu la renvoyer sur terre à la place de Tarik au lieu de la mettre dans cette position délicate. Mais ce n’était pas le moment de se confondre en remords, il devait s’occuper des citoyens derrière lui et de trouver un moyen de l’aider malgré son mal-être. Il aurait voulu l’empêcher de se lancer tête la première contre le criminel.
« Sortez vite ! »
En faire passer un ou deux dehors, serait déjà ça de mis en sécurité. Bien sûr pour agir ainsi, il était lui-même obligé de rester exposé. Il n’avait pas eu l’impression que c’était aussi long avant pour sortir. Seulement deux dehors sur la petite bute. Et l’autre qui parlait en fond. Plusieurs des secourus s’étaient réfugiés auprès de Léonie.
« Vous osez v’nir chez moi, ‘vec vos p’tits culs de sauvages hip, descendre mes gars hip… Comme ça, sous l’nez du capitain. Et vous m’offrez pas une p’tite comp’en’tion ? Alors j’vais tirer au pif, dans l’tas, puis on ‘va compter les points ! Vous savez bien compter, sauvage ? »
Il commença ensuite à tirer sur le groupe de gauche comme de droite se moquant bien de la table qui bloquait à peine ses balles. Du côté de Zaël, il y avait deux hommes et une femme, la doyenne avec deux autres membres se trouvaient prostrées contre la table, abri bien relatif. Il n’était plus temps de sortir. Zaël resta juste pour finir de faire traverser la femme, les deux hommes ne pourraient pas passer. D’ailleurs, ils étaient allés se réfugier derrière la table quand la protectrice avait crié.
Sur six balles tirés seule une fit mouche, du côté de la table, un des hommes n’avaient pas été assez preste à se cacher. Les autres balles n’avaient que troué le plancher ou la table. Le primo-Gharyn avait réussi à ne pas se faire blesser tout en mettant en sécurité la jeune femme. Maintenant, il pouvait sortir à son tour et laisser gérer la situation à la protectrice. Surtout qu’il ne pourrait l’aider dans un corps à corps, ses coups au vu de son état n’auraient pas fait mal à une mouche. Enfin, si il sortait ce n’était pas dans l’idée d’abandonner qui que ce soit, juste de mettre de la distance pour pouvoir attaquer. Laborieusement, avec l’aide des trois personnes de l’autre côté de la paroi il parvint sur le petit îlot de sable. Bien sûr ce n’est pas un pan en bois, qu’il soit verticale ou horizontal qui suffisait à annihiler les effets négatifs de la technologie. Mais ainsi il était assez opérationnel, la paroi et des mains secourables le maintenant debout, pour manipuler le sable. Le visage collé à l’ouverture il lança sa corde de sable, qui se muait au fur et à mesure en roche, pour agripper les deux pieds du forban et le faire chuter pour ensuite l’entortiller en son entier. Une action anodine qui lui donna le vertige. Il ferma les yeux espérant que ça suffise à ne pas perdre conscience. S’ils avaient trouvé leur cible, le navire était encore plein de pirate. Le travail n’était pas fini. Il ne pouvait qu’adresser des suppliques à Delkhii pour l’aider à tenir afin de sauver les vies de ces êtres égarés. |
| | | Invité
| Dim 11 Mar - 13:53 | | |
Deux groupes. Tout ça avait tourné en deux groupes. D’un côté Zaël, deux hommes et une femme, de l’autre Léonie, un enfant une femme et un homme. La jeune femme grimaça, difficile pour elle de gérer à la fois le Gharyn, sa propre blessure qui commençait à sérieusement la faire déguster, plus le capitaine qui n’avait rien d’autre de mieux à faire que de tirer au hasard. Son ventre se nouait, se tortillait comme un petit asticot cherchant à s’échapper de son ventre. Elle eut une nausée, difficile à gérer, puis après un ravalement de salive forcée, elle put retrouver plus ou moins la force de réagir. Les bruits des balles la fit sursauter à chaque fois, tout comme le silence qui régnait par la suite, du côté du Gharyn un homme tomba et la jeune femme sentit son cœur s’arrêter sous l’inquiétude de voir son dirigeant. Un bref soulagement avait fui ses lèvres avant de finalement réagir véritablement. Elle ordonna à ceux proches d’elle de sortir, d’aller sur le sable dehors et d’attendre le retour de Tarik avec la barque pour être évacuée, hors de question d’avoir plus de victimes. Un regard froid se déposa sur son Gharyn, lui aussi, il avait plutôt intérêt à ne pas rester dans ses pattes, hors de questions de prendre le moindre risque.
La plaie ensanglantée, déversant un flot rougeâtre le long de ses côtés, imbibant sa tenue de protectrice petit à petit la faisait de plus en plus souffrir, tout comme très légèrement pâlir. La situation ne faisait cependant pas prendre conscience à la jeune femme à quel point elle se mettait en danger sur l’instant. La table était renversée, parcourue de quelques trous, tout comme le plancher. Elle c’était précipité sur le pirate, avait fini par le faire perdre son arme. Elle avait pris bon nombre de coups et finalement ce fut une aide non prévue qui lui avait permis d’obtenir enfin le dessus. Zaël avait entravé l’homme qui continuait à hurler des noms d’oiseaux. Attrapant des cordes, elle ligota l’homme avant de rejoindre finalement la sortie, tirant l’homme par les pieds, le jetant sur le sable chaud. Une main sur les côtés. Essoufflée, le teint presque livide, la my’tränne ne semblait vraiment pas en très grande forme, sa vision se troubla davantage alors qu’elle détaillait du regard son Gharyn s’assurant qu’il n’était pas blessé. Elle fronça les sourcils en le voyant poursuivre son « attaque », déposant une main sur son épaule et avisant la barque vide de Tarik revenant vers elle, elle murmura :
- « Zaël… merci… Il faut partir maintenant, laisse ceux-là… »
Pas de « vous », pas de marque de respect, simplement une voix douce, faiblarde presque éteinte qui lui signifie qu’il est grand temps de partir, quitte à laisser quelques hommes partir. Chargeant l’homme parfaitement ligoté dans l’embarcation, la jeune femme avisa Tarik qui proposa de profiter de l’action du Gharyn pour ligoter les autres. Léonie finit par accepter sans être certaine que le tout soit convenable. Après une légère hésitation, et peu importe l’accord ou non de son dirigeant, elle avait fini par retourner elle aussi sur le bateau pour travailler en binôme avec Tarik. Il ne s’agissait que de ligoter les quelques pirates restant, soit une petite dizaine, le duo enferma par la suite la troupe dans une cabine et verrouilla le tout à clef. Davantage blanche, ce fut finalement dans les bras du second protecteurs que Léonie ressortie, tous deux rejoignant Zaël. Tarik redeposa Léonie sur le sol, elle laissa Zaël monter en premier sur l’embarcation avant de faire de même. Tout semblait tourner autour d’elle, absolument tout, même le son des voix était déformé. Difficile de participer activement à une conversation. Une fois avec les autres elle répondit en première à Hex :
- « Ça va, je peux rentrer…Les protecteurs de la ville me soigneront »
Il était tout simplement improbable pour elle de se faire soigner par lui, elle avait bien trop peur de se retrouver avec quoi que ce soit de technologique sur le corps. Cependant, tout son corps semblait quémander le contraire. La pâleur de son visage, les tremblements de ses mains, les traces de sangs importants et la plaie qui commençait à devenir purulente. Le capitaine des pirates ricanait calmement, face contre le sable. Tarik se permit donc d’intervenir.
- « Soigne-la. Si elle discute, je me chargerai de l’assommer. Il faut aussi savoir accepter l’aide des autres Léonie, tu ne peux pas sauver tout le monde toute seule si tu meurs stupidement. » il laissa l’homme se charger de la jeune femme et n’hésiterait sans aucun doute à mettre en application ses menaces « On fait quoi de lui ? » demanda-t-il ensuite à Zaël « Je propose qu’on rentre. Vous prononcerez votre jugement une fois en sécurité, il faudra envoyer une équipe récupérer les autres pirates. »
Léonie avait fini par se laisser faire, Hex pouvait donc la soigner sans risquer de se prendre un coup, non pas sans se prendre quelques petites réflexions amères –ou toute menace de lui vomir dessus s’il sortait quoi que ce soit de cette technologie-.
- Spoiler:
Du coup c'est fini pour moi ici pour ce RP je pense =). Hex je te laisse faire un p'tit post j'pense avec le soin le retour vers la ville et les éventuels autres actions de ton personnage. Puis Zaël pourra cloturer tout ça o/ Enfin si ça vous convient o/ Merci pour ce RP
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| | | Hex Hekmatyar
| Dim 11 Mar - 22:14 | | Irys : 376547 Profession : Soldat de fer
| Ignorant tout ce qu'il c'était passé dans le bateau, je vis simplement des gens s'écarter pour laisser passer le protecteur Tarik passer, soutenant Léonie qui, la main posée sur le flanc était devenue bien plus pale que d'habitude. Instantanément, je passais de la décontraction habituelle au plus grand sérieux. La main ensanglantée de la jeune femme parvenait à peine à cacher l'importante hémorragie aggravée par les combats. J'écoutais un temps l'homme qui la soutenais, hochant la tête quand l'ordre me fus donné de la soigner. Lentement je fis dégager un petit espace, demandant si possible un endroit pour l'allonger. J'obtins une table en sable solide de la part d'un des mages que je remerciais brièvement. Les blessures dans le genre étaient courantes dans l'armée, et faire les premiers soins avait été une bonne partie de ma formation, si je n'étais pas médecin, au moins pourrais-je l'aider à tenir plus longtemps en attendant que quelqu'un de plus compétent se charge d'elle.
-Laissez moi de l'espace, et que quelqu'un aille me chercher de l'eau claire !
Conscient que la simple présence de technologie ferait plus de bien que de mal, j'enlevais intégralement mon armure, laissant l'exosquelette tenir les plaques de blindage de lui même à quelques mètres. Ma main plongea dans mon sac pour en tirer une sacoche contenant du matériel médical... enfin plutôt le kit basique du soldat: des bandages et du désinfectant, rien de très poussé. Un sceau d'eau me fut tendu à bout de doigts alors que la jeune était allongée sur la table de fortune. M'approchant doucement du flanc bléssé, j'eu le droit à un regard noir et je dus montrer ce que j'avais dans les mains pour pouvoir avoir l'aval non pas du roi ou du protecteur mais bien de Léonie.
-Doucement, regarde.... tu vois rien de technologique, des bandages, et de quoi nettoyer ta plaie, rien qui ne te rendra malade... enfin si on peut faire pire...
Suite à quoi j'eu le droit à un regard insistant de Tarik qui m'enjoignis à me mettre au travail. Il fallut pour cela saisir la main de la jeune femme pour laisser voir la coupure dans son flanc. Cette dernière était plutôt profonde mais par chance n'avait rien touché de vital, si bien que la principale raison de son malaise devait être la perte de sang. Je sortis un linge que je trempais dans l'eau, passant le tissus pour commencer à nettoyer la plaie de tout le sang. J'eus le droit à un chapelet d'insulte colorée qui eu le don de me tirer un sourire... les mages et les non mages étaient décidément égaux face à la douleur. Le travail du être minutieux et finalement il révéla une plaie qui commençait déjà à s'infecter. Un ricanement venu du pirate m’agressa soudainement me faisant brièvement me retourner pour constater son état. Il eut la chance qu'aucune arme ne soit à portée , et il s'en tira simplement pour un violent coup dans le nez en guise d'invitation à rester calme. Devinant rapidement ce qui allait suivre si il restait là, Tarik traîna le pirate loin de moi pour me laisser me concentrer. Allait venir la partie la plus délicate... Prenant le désinfectant, je levais lentement la bouteille au dessus de la plaie, un lingue prêt avant de dire doucement.
-Ok, c'est le moment de s'accrocher.... Si je m'y prend mal, ça va faire mal.... si je m'y prend bien ça va faire très mal...
N'attendant pas une énième insulte, je versais le contenus de la fiole sur la blessure avant de la nettoyer une nouvelle fois avec le produit. Et là ou je m'attendis à prendre quelques violent coups, rien ne se passa car sous la douleur et l'épuisement, la jeune femme s'évanouit, me laissant donc l'opportunité de passer les bandages autour de son ventre avec attention. L'opération terminée, je remis mon armure, me dirigeant vers la jeune femme évanouit pour la prendre dans mes bras.
-Évanouit elle ne risque pas d'être malade et vous en avez trop bavé pour aujourd'hui, je me charge de la porter sur le chemin du retour.
Inutile de mentir, la jeune femme ne pesait rien grâce aux renforts mécaniques de la combinaisons et le trajet du retour fut plutôt calme. Léonie fut déposée aux bon soins des médecins de Busad pendant que je regagnais la salle ou le roi faisait ses jugements, attendant calmement le verdict. Après avoir vu tout cela je me demandais quel serait le jugement final du roi |
| | | Zaël
| Jeu 15 Mar - 10:44 | | Irys : 962209 Profession : Gharyn de Busad
| D’autres hommes et femmes arrivaient par le même escalier que le capitaine ligoté, des survivants de leur bataille intestine sur le pont supérieur. Zaël s’en chargea de la même façon que pour le chef des esclavagistes, avec le sable changé en pierre. Il les assomma au fur et à mesure qu’ils se montraient. Il aurait voulu monter et s’assurer que personne ne reste à l’étage, qu’un survivant ne vienne pas tuer les personnes inconsciente. Mais il ne pouvait faire la sourde oreille à la supplique de sa protectrice, blessée par sa faute. Il fut tout de même soulagé que le protecteur les ligota, ils seraient toujours là et espérait-il, toujours vivants, lorsque les protecteurs de Butsakh viendraient les arrêter. Le bateau n’irait nul part non plus.
Arrivé sur la plage, il ne put rien faire d’autre qu’aider les victimes à descendre, laissant Tarik amener la blessée à Hex, mieux valait qu’il ne s’en chargea pas lui même. Ce serait déjà bien assez compliqué d’entrer avec les hommes et les femmes dans ces conditions en plus du prisonnier à tenir à l’œil.
« Oui, bien sûr, et il faut mettre toutes ses personnes à l’abri dans un lieu sain. Quand à ce « Borne » ne le quittez pas des yeux tant que nous sommes pas arrivé à Butsakh. »
Simon se chargea d’aider Hex, allant récupérer de l’eau dans les gourdes accrochés sur les chevaux laissés plus loin quelques dizaines de minutes auparavant. Puis il se servit d’un récipient laissé à l’abandon près du pseudo campement des pirates. Il vida son contenu pour donner l’eau demandé par le soldat. Bien que Hex avait pris soin d’enlever son armure, Zaël préféra ne pas s’approcher de lui, mieux valait ne pas le distraire. Il alla parler avec les anciens prisonniers les assurant qu’ils seraient bientôt en sécurité et qu’ils auraient le droit à tous le repos dont ils auraient besoin.
« Je vous laisse passer devant, on vous suit. »
Il aida la petit troupe à se mettre en marche avec l’aide de Simon et Tarik, laissant Hex s’avançait pour apporter au plus vite la jeune femme en ville. Il espérait que la vitesse compenserait le stress occasionné sur son corps.
« Je vais vous demander de nous suivre encore un peu Simon, et de venir avec nous jusqu’à Butsakh avant de rejoindre votre clan, on aura besoin de votre aide et des chevaux que votre clan nous a mis à disposition. »
Naturellement son interlocuteur ne se plaignit pas. S’il n’était clairement pas venu pour se battre et avait eu de belle frayeur plus tôt, il était heureux de pouvoir aider les siens, il était inenvisageable pour lui de partir maintenant en laissant ses pauvres gens en plan. Ils se mirent ainsi en mouvement, les plus jeunes sur les deux chevaux et les autres suivant derrière se supportant mutuellement. Une procession assez branlante. À peine arrivée aux abords de la citée que d’autres protecteurs se joignirent à eux pour les prendre en charge. Le prisonnier tenu d’une main ferme par Tarik tout le long du chemin fut mené en cellule.
Tout le monde avaient besoin de repos, Zaël après avoir proprement remercié Simon pour son aide et lui avoir souhaité un bon retour, pris les dispositions auprès du Gahryn de Butsakh pour qu’il envoya ses hommes dés à présent pour mettre aux arrêts les pirates. Il s’assura également que Léonie était bien prise en charge et que Hex avait été logé, ainsi que toutes les victimes. Et après ça, il alla se coucher lui même. La journée avait été très éprouvante. Faire un voyage de douze heures maintenant était impensable.
Ainsi, ils furent de retour à la capitale que tard dans l’après-midi du lendemain. Littéralement épuisé. Mais il fallait encore se prononcer sur le cas de Borne et de son équipage, en cours de rapatriement vers Busad. Pour cela, Zaël avait ressenti le besoin d’en discuter avec Darim. Ce qu’il avait vu sur le navire l’avait touché, les conditions terribles dans lesquelles il gardait les prisonniers, de même que les diverses informations rassemblées par le daënar. Il ne voulait pas céder à l’émotion et donner un jugement hâtif, il avait besoin de la sagesse de son khorog pour remettre les choses en perspective. Et il faudrait les interroger, tous, pour voir leur degré d’implication dans cette sordide affaire. Peut-être même en apprendre plus sur les personnes à qui ils vendaient des êtres humains. Le marché n’était pas que composé des vendeurs, le tout révulsait Zaël mais il ne pouvait se permettre de détourner les yeux. Il n’était pas arrivé à une conclusion lorsque le lieutenant arriva dans son bureau.
« Lieutenant, voici mon Khorog Darim. Nous attendons d’avoir interrogé tout le monde avant de donner les verdicts. Vous voudrez sûrement assister au tout ? Nous espérons avoir des informations sur les acheteurs, ça devrait vous intéresser. Ils devraient être là d‘ici demain.Votre aide jusqu’ici a été précieuse. »
Les deux hommes se tenaient debout, de part et d’autre du bureau, et regardaient le nouveau venu. Darim le salua d’un signe de tête et fronça les sourcils, puis lança un regard interrogateur à Zaël. Il ne lui avait pas parlé de cette bizarrerie chez le daënar.
Dernière édition par Zaël le Jeu 22 Mar - 10:02, édité 2 fois |
| | | Hex Hekmatyar
| Lun 19 Mar - 22:52 | | Irys : 376547 Profession : Soldat de fer
| Le retour fut plus rapide que l'allé, et même si nous dûmes faire une étape au village du coin pour Léonie, afin que les soigneurs du coin puisse faire un meilleur travail que le miens qui c'était résumé à empêcher sa plaie de pourrir ainsi que de l'empêcher de se vider de son sang. Pour le reste il n'y avait rien d'autre à faire sinon espérer qu'elle s'en sorte. De retour, je fus simplement prié de rejoindre mes quartiers avant d'être finalement appelé à la salle du trône, ou deux hommes m'attendaient.
Je n'avais pas eu le temps de me changer malgré la pause à Butsakh, et l'armure était toujours ensablée, la lame cérémonielle Mytrane toujours ensanglantée à mon grand embarra. Je réussis cependant à emprunter un linge inutile à un valet pour la nettoyer convenablement avant de finir dans la salle. Deux hommes, le roi et surement l'un de ses conseiller. qui me fut ensuite présenté comme le khorog. De mémoire ces derniers étaient les mages les plus puissants, de véritables sources de magies ambulantes. Je saluais donc ce dernier avec le même respect que le roi, mais maintenant que l'agitation s'était calmée, mes maux de tête reprenaient de plus belle déclenchant un saignement de nez une nouvelle fois, un peu plus violent que la dernière fois manquant de me faire défaillir, mais qui fut vite rattrapé pour ne laisser aucuns doutes.
-Enchanté Khorog Darim, je me permet de me représenter même si tout à déjà du vous être dit. Je suis le Lieutenant Hekmatyar des forces Daenastres, je suis ravis de vous rencontrer.
Ravi ? Il ne fallait pas aller jusque là, disons que j'étais heureux de voir que cette affaire avançait, cependant pas une seconde je ne pris un ton condescendant ou railleur, au contraire, je gardais tout le sérieux que l'on attendait de moi. Mais j'étais tout de même intrigué de voir deux personnages aussi important être là pour une simple affaire de justice, même si le cas en question était plutôt grave.
-Je serais ravi d'y assister monseigneur même si rien ne vous oblige à m'y faire participer, mes ordres m'obligent simplement à assister au verdict.
Mais comme il l'avait dit, recueillir des informations sur les acheteurs pouvait se révéler extrêmement important. J'essuyais d'un revers de main le sang qui s'écoulait par mon nez en un flot qui fort heureusement se tarissait rapidement avant de m’adresser au Khorog .
-Je n'ai fait que mon devoir Roi Zaël, pour votre peuple, le miens et pour vous assurer des volontés pacifistes de Daenastre à votre égard.
Là encore c'était discutable, car tous ne partageaient pas cette volonté, mais au moins le colonel et ses supérieurs voulaient suivre cette ligne de conduite, ce qui me convenait parfaitement. La paix était souhaitable, et ce roi était surement le plus ouvert des Mytrans à ce sujet, il fallait simplement espérer que rien ne lui retourne l'esprit entre temps |
| | | Zaël
| Sam 24 Mar - 14:22 | | Irys : 962209 Profession : Gharyn de Busad
| Le mal-être inhérent à la technologie ne tarda pas à s’insinuer dans les deux hommes. Zaël répondit de façon plus courte qu’en temps normal. Plus qu’avant leur voyage, expédition. Il n’avait rien contre l’homme qui la portait, au contraire il ne pouvait que saluer sa volonté de coopérer et d’alimenter l’entente entre leur peuple. « Très bien. Je vous demanderais de venir sans votre amure par contre. Nous vous informerons quand ils seront arrivés. »Voilà, c’était tout. Darim ne rajouta rien. Le soldat pouvait prendre congé et eux finir leur discussion. De toute façon, les détenus n’arriveraient pas avant le soir. Forcément, le trajet prenait plus de temps en charrette. Bien sûr, il y avait d’autres affaires à s’occuper mais celle là était celle qui pesait le plus à l’esprit du primo-Gharyn, qui lui faisait se poser des questions. Autant sur le jugement à venir que les motivations de chacun. Il n’avait pas oublié les mots, de la veille qui semblait être pourtant si lointaine, où Hex avait affirmer vouloir tuer le forban dans tous les cas. « Ils sont là primo-Gharyn.-Bien faites prévenir le lieutenant Hex. Nous arrivons dans une dizaine de minutes, nous interrogerons leur chef en dernier. »Lui-même alla chercher la commande Ryvia plus habituée à gérer les enquêtes. Elle avait évidemment était informée des tenants et aboutissant du cas. L’ensemble des interrogatoires se passèrent dans la petite prison à l’extérieur de la Tour, non loin de son pied. Tous se déroulèrent plus ou moins pareil pour ceux qui étaient à l’extérieur au moment où leur groupe les avait arrêter, et ceux qui avaient été à l’intérieur. Cela corroborait ce que les protecteurs de Butsakh avaient reporté avoir vu sur le pont supérieur. Ils étaient arrivés au moment où une mutinerie se produisait. Le second, décédé au cours de sa tentative, avait essayé de subtilement envoyer un maximum de « fidèles » du capitaine sur terre tandis qu’avec les siens il prenait le vieux Borne par surprise. Ce denier s’était montré plus malin, avait prévu le coup et fait croire à l’autre que son plan fonctionnait pour pouvoir éliminer toutes les mauvaises graines. En théorie, ceux que les protecteurs avaient capturé étaient donc des hommes loyaux. Mais en piraterie, cela semblait être un terme assez flou puisque nombre d’entre eux n’hésitèrent pas à balancer des noms, des lieux, dans l’espoir d’éviter les châtiments, imaginaires ou non. Quand ils arrivèrent au capitaine, ils avaient déjà toute l’histoire. Ou presque, il y avait des choses que seul lui connaissait. Cependant, s’était une huître sans remord. La commandante qui s’était jusque là débrouillée comme une maîtresse n’arriva pas à en tirer grand-chose à part des sarcasmes et autres phrases mal-embouchées. Il s’était fait à son sort. Ne parlons même pas des questions de Zaël. Ni de ses autres interventions lors des interrogatoires. Il avait guère obtenu les réponses qu’il espérait. « Merci à vous deux. Lieutenant, on se revoit demain après-midi pour le verdict. »Ou le soir même aurait été plus juste. Interroger la quinzaine de criminels avait pris toute la soirée et plus. Les propos des civils avaient été recueillis à Butsakh et rapportés en même temps que les prisonniers. Il avait tous les éléments en main pour donner son verdict. Quelques heures de sommeil et ce serait fait. Le lendemain, vers quatorze heure comme prévu, les inculpés furent rassemblés sous bonne garde des protecteurs dans la salle du trône pour recevoir leur jugement. Un siège, en pierre, avait été prévu pour permettre au dignitaire étranger d’y siéger. Il n’y avait pas de cérémonie particulière, pas d’appel à la décision. Une fois prononcée, les protecteurs ainsi que la commandante veilleraient à l’application de la sanction. « Pour l’ensemble de vos crimes commis sur notre territoire, le kidnappage, la maltraitance des civils, leur mise en danger, le vol et le meurtre mais aussi en prenant compte les antécédents rapporté par cet officier et corroborer par des rapports, vous serez transportés sans rien au désert de Zochlom. Quant à vous étant l’instigateur de ses entreprises et n’ayant montré aucun remord quel qu’il soit, vous serez rendu au néant d’ici la fin du mois. »Il y eut des protestations, mais pas de la part du chef. Il sembla rester impassible. Son comportement autant que celui des autres perturba Zaël. Indépendamment des mots ou des pensées, tout le monde fut évacué conformément aux ordres, ne resta plus derrière que le lieutenant et le primo-Gharyn. Au bout d’un certain temps il se leva et s’adressa à la seule autre personne dans la pièce. « Voila lieutenant, l’affaire est terminée. J’espère que cela aura répondu à vos attentes et que les informations vous seront utiles pour en arrêter d’autres et sauver les êtres victimes de ce trafic ignoble. »Quant à lui, toute cette histoire lui laissait un arrière goût amère. Certes, ils avaient sauvé une vingtaine de personnes, arrêté l’équipage responsable et empêché de continuer de sévir mais après combien de mort ? Même en étant présent, il n’avait pu empêcher Léonie de se blesser, ne l’avait même pas remarqué. Son optimisme ne semblait vouloir arrêter de prendre des coups dernièrement. - HRP:
Je pense qu'on peut clôturer après ton post sauf si tu veux discuter avec mon perso xD. Merci pour ce rp en tout cas !
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| | | Hex Hekmatyar
| Lun 26 Mar - 0:07 | | Irys : 376547 Profession : Soldat de fer
| Pour une fois, tout se passa bien, même si le roi me demanda expressément de ne plus venir le voir en armure intégrale. Ayant observé les effets de la proximité de la technologie avec lui j'acquiesçait doucement. Ce n'était de toute façon plus une nécessité : l'endroit était sur, et porter une armure pour une série de jugement aurait été malvenu. Au moins avait-il compris, par rapport à d'autre mytrans, qu'enlever cette pièce de métal ne se faisait qu'en cas de conditions favorables... La culture Mytranne ne valant pour moi pas beaucoup plus que ma vie. -Aucuns problèmes monseigneur !Dit-je avant de la saluer, regagnant mes quartiers pour me changer comme il m'avait été indiqué. Je restait perplexe devant ma chambre, observant ce qui semblait être une baignoire pourvue d'une bassine remplie d'eau chaude... Il semblait que mon état complet laissait à désirer. Mais je ne me fis pas prier, délaissant mes vêtements pour me laver joyeusement, enlevant la moindre trace du voyage avant de finalement me reposer dans l'eau chaude avec un soupire de satisfaction. J'avais enfin quelques heures pour moi, histoire de profiter du temps que j'avais de libre pour remettre en ordre mes affaires. A peine le bain terminé que je sautais sur mon matériel pour l'entretenir, enlevant le sable qui c'était incrusté partout et nettoyant mes armes avant de les ranger soigneusement dans le ratelier qui était à ma disposition. Je n'avais pas grand chose comme tenue, ayant laissé ma tenue de parade à la base, les mages devraient se contenter d'une tenue militaire basique d'un gris terne coupée à ma taille. C'était déjà mieux que rien. La tenue n'avait rien de spécial sinon un grand nombre de poche qui restèrent vide. Je ne fus finalement tiré de ma chambre que le soir après l'arrivée des prisonnier ou quelqu'un m'indiqua presque gentiment de me rendre dans une des salles d’audience. Je fus témoins durant cette séance de toute la lâcheté que je pouvais attendre des pirates, dénonçant sans la moindre honte ou remord leurs camarades, lançant des noms, des lieux et toute sorte de détails utiles que je notais scrupuleusement. Je préférais écrire le rapport à chaud, ce qui m'éviterais de devoir le faire en rentrant, et avait le mérite de capturer une situation sur le vif. La chef qui les interrogeait se débouillait bien, et sans aucune violence, ce qui pour moi était véritablement un exploit, car j'aurai probablement réussi à éclater quelques mâchoires en posant les questions. Mais finalement, tout fut finalement réglé et lorsque l'audition passa au capitaine... Ce dernier refusait catégoriquement de parler, privant tout le monde d'informations importantes... Je manquais presque de me lever pour le faire parler moi-même avant de finalement me raviser... C'était une affaire gérée par les Mytran... mes méthodes, même si elles se révélaient efficaces n'avaient pas leurs place dans l'assemblée. Je me contentais donc de serrer le poing en voyant le pirate refuser de dire quoi que ce soit. A la fin de la séance, j'eu la surprise de voir le roi m'annoncer lui même l'heure du verdict et je ne pus que lui répondre un timide -Bien monseigneur Avant de filer dans mes quartiers pour attendre. Le verdict allait être le moment le plus ardus, et s'il ne correspondait pas à ceux que j'avais reçu, la situation risquait de se compliquer. J'avais déjà reçu les itinéraires de prisonniers, itinéraires récoltés par nos agents sur place. Le tout était inscris sur une carte que j'avais fait attention de cacher dans mon armure. Cette dernière indiquait les postes de tir en fonction des parcours et des indications sur les distances. Il n'était pas question d'imposer la loi Daenastre ici, mais simplement de d'appliquer un jugement qui avait eu lieu de l'autre côté du monde. Ainsi s'il devait être emprisonné, il mourrait tout de même, mais j'espérais sincèrement ne pas avoir à en arriver là. Le lendemain je fus convoqué dans la salle du jugement, me plaçant en diagonal par rapport au trône de pierre du souverain en attendant le verdict. J'étais presque aussi nerveux que les prisonniers, mais finalement quand la sentence tomba, j'eus une réaction diamétralement opposée à celle des pirate. Un long soupire rassuré s'échappa de mes lèvres avant que mes yeux ne posent un regard inquisiteur sur le capitaine. Rendu au néant, exécuté d'une balle, peu importait, il allait mourir pour le reste de l'équipage, je n'en avais, à vrai dire pas grand chose à faire, mes ordres ne concernant que le capitaine en question. Mais les savoirs abandonnés au milieu de rien ne manquais pas de me faire sourire. Au moins allaient-ils savoir ce qu'était la vulnérabilité. Tout le monde fut évacué, et je me retrouvais dans la salle seul avec le roi. Ce dernier se montra aimable, ce qui ne manqua pas de me faire sourire. Tout les mytrans ne semblaient pas vouloir ma peau finalement. -Tout à fait monseigneur, je suis heureux que votre jugement soit tombé en accord avec celui de nos juge, j'espère sincèrement que vous n'aurez plus à supporter ma présence ici pour des affaires aussi tragiques.
Je pris une nouvelle inspiration, sentant poindre le contrecoup de cette journée. Finalement le mal de tête induit par le contact avec l'architecte revint comme un coup de bélier, ce qui me fit chanceler quelques secondes avant que je ne parvienne à me reprendre en main. -Je transmettrais toutes vos information, en espérant que ces dernière puissent empêcher d'autres raids à l'avenir. Je tiens à vous remercier de manière officielle, car vous avez permis la mise à mort de quelqu'un qui avait fait énormément de mal en Daenastre. Puis esquissant les salutations d'usage je pris lentement congés, laissant le roi pour regagner mes appartements, et peut être bientôt, mon chez moi - HRP:
Et voilà, merci pour ce rp Je ne sais pas si ton personnage veux parler plus en avant donc je te laisse libre de le considéré comme fermé ou non envois moi un mp pour que je modifie ou non le titre
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| | | Zaël
| Dim 8 Avr - 16:07 | | Irys : 962209 Profession : Gharyn de Busad
| Il aimerait aussi rencontrer plus souvent les gens hors de tels circonstances, pas que le lieutenant. Impossible de lier connaissance ainsi ou d'apprendre leur histoire, de nouer des liens. Et s’il était effectivement heureux que les jugements des deux puissances s’accordent -ce ne serait ainsi pas le point de futur dissension politique ou d’un incident diplomatique - il aurait préféré que le sujet de leur accord soit tout autre. Malgré ses pensées, il se contenta de hocher la tête, il n’avait pas l’énergie pour entrer dans une discussion et son interlocuteur semblait avoir besoin de se reposer aussi. Les deux derniers jours avaient été éreintants, entre le trajet et les combats menés, et la nuit dernière bien courte.
« Ne me remerciez pas pour un tel acte, je vous en prie... »
Ses mots avaient été guère plus qu’un murmure blessé adressé au dos de l’homme. Ce n’était pas un acte fait légèrement ou de gaîté de coeur. Il ne lui inspirait aucune fierté, plutôt du regret de devoir en arriver là. C’était un échec de la société et de ses protecteurs, dont il faisait partie, de n’avoir pu empêcher cette extrémité. Certes, l’individu ne venait pas de ses terres et sa responsabilité en était sûrement moindre, mais il était incapable de le ressentir ainsi. C’était bien lui qui avait présidé à sa mise à mort, à au fait de rejoindre le néant et peut-être cessé de faire partie du cycle de la vie. Vraiment rien dans cela ne devait amener un merci. Le soldat ne s’en rendait peut-être pas compte, lui qui exécutait les ordres plutôt qu’ordonner l’exécution des autres. Sans mentionner la croyance. Comment percevait-il le néant des créateurs ou même la vie ? Encore une fois, il n’avait pas l’envie d’en discuter là, maintenant, il n’avait juste pas pu rester silencieux devant des mots si choquants à ses oreilles. Il n’en voulait pas pour autant à Hex, inconscient de la porté de ses propos. Comment aurait-il pu deviner qu'une simple politesse serait perçue comme une agression ? On ne pouvait pas dire qu'il n'avait fait aucun effort pour s'accorder avec une culture étrangère. Il avait accepté sans broncher de délaisser son armure.
« Aussi criminel fut-il, il restait humain quelque part. J’espère que vous pourrez arrêter les autres avant qu’ils n’aillent trop loin autant pour eux que pour les victimes. Tenez-moi informé si vous le pouvez. »
Toujours assis bien droit sur son siège malgré la lassitude ressenti, son regard se détourna d’Hex pour retourner vers sa ville ou ce qu’il en voyait. Une manière comme une autre de laisser le daenar s’en aller, lui pourrait peut-être se reposer au contraire du dirigeant. Il devait faire parvenir au dirigeant de Butsakh le résultat du jugement, les remercier pour leur aide dans l’affaire. Puis ce serait au tour des affaires de Busad. |
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