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 Innocence et parjures

Ophélia Narcisse
Ophélia Narcisse
Innocence et parjures Empty
Innocence et parjures EmptyMar 6 Mar - 2:22
Irys : 1609400
Profession : Cible mouvante pour Régisseur
Pérégrins -2
Ai-je oublié ...? Qu'ai-je oublié ...? Dois-je seulement m'en souvenir ? 

... en fin de compte, cela importe-t-il réellement ? 

Juillet 911

J'ai huit ans. Je m'appelle Ophélia. Ophélia Narcisse. Qui suis-je ? Une simple petite fille, aimée de son père. Chaque jour que je passe, je le vis sous sa tutelle, son regard empli de bienveillance, d'amour et d'innombrables sentiments affectueux qui ne se mélangent que de trop pour que je puisse les définir. Je le vois tenir notre maison, notre magasin, notre univers. Il accueille à chaque aube les rayons du soleil en ouvrant les rideaux de notre enseigne, offrant à tous les jeunes gens de mon âge les fantaisies qu'ils convoitent tant. Ils entrent sur notre plancher, touchent à tout, jouent avec les mécanismes et ne se dérangent pas à ranger leurs jouets lorsqu'ils n'en veulent pas. Je vois toujours mon père les ramasser avec son éternel sourire patient, amusé. Il n'avait pas l'air de se lasser de courber le dos, pas pour nettoyer notre foyer, pas pour attester de la joie dans le coeur de nos conviés. Je le voyais comme un saint, presque un ange. Il était si doux, si gentil, autant avec moi qu'avec les étrangers qui  posaient le pas dans notre demeure. Cet homme là n'avait pas une once d'animosité en lui, pas la moindre méchanceté. Cet homme là était mon père ... et il s'appelait Luër. 

Aujourd'hui, il fait presque beau. Le soleil est clément avec nous, et la neige n'est pas trop dense, alors, les enfants des sangs inconnus peuvent sortir sans craindre que le froid ne les morde. Je n'ai pas peur de la tempête, elle ne m'a jamais effrayée. Elle fait beaucoup de bruit, mais nous avons des murs solides et nos chairs pour nous réchauffer. Elle est puissante, mais elle ne fait que s'en vanter. Nous ne sommes pas faibles, mais nous ne montrons pas les crocs et cela ne nous rend que plus valeureux. Quoi qu'il en fut, les petites créatures rentraient à nouveau dans le magasin qui venait d'ouvrir ses rideaux. La lumière entrait en même temps que les jeunes gens, alors que je regardais, jambes croisées sur le comptoir. De mon oeil vert je regardais chaque visage, chaque petit geste qu'ils esquissaient sur les jouets que papa fabriquait. J'avais enroulé mon bandeau de cheveux une nouvelle fois autour de mon visage, cachant ma seconde pupille que je n'aimais pas voir, ni montrer. Mais, il n'était pas dupe, mon géniteur. Il avait bien vu que j'avais honte de mon autre iris. Il s'approcha de moi, laissant la petite poupée mécanique à l'enfant dont il s'occupait de distraire.

As-tu donc si peur de ta propre majesté que tu dois en priver les autres, jeune fille ?


... ils ne savent pas ce qu'ils ratent s'ils n'en connaissent pas l'existence ...

Mais moi, si. 


Et il me sourit une énième fois alors que je détournais mon regard du sien. Doucement, il dénoua l'attache que j'avais faite derrière ma tête, et mon bandeau tomba sur mon nez. La lumière vint frapper mon autre oeil, laissant son éclat bleu transparaître un court instant à la vision satisfaite de mon père. Je ne lui laissai pas le loisir d'en profiter plus longtemps, cette pupille était une partie intime de moi. Alors, je glissai ma main sur sa surface pour ne pas devoir l'exposer plus longtemps. Il esquissa une moue déçue, alors que je redirigeai vers lui une pupille de chien battu. La couleur de l'iris que je dissimulais semblait l'obséder. Ce n'était rien de malsain, mais il aimait la regarder outre-mesure, autant que je détestais qu'on la regarde. Alors, il étouffa un petit rire.

Tu ressembles à ta mère, aussi belle, aussi grincheuse. Et son regard aussi.


Ma ... mère ... oui, moi aussi j'en avais une. Je voyais celles des autres, mais jamais je n'avais su m'identifier à leur progéniture, je ne m'imaginais pas avoir une mère de toute manière, mais mon père, lui, il en parlait tout le temps. Je ne l'ai jamais connu, elle ne me manque pas. Si elle m'aimait de toute manière, elle ne serait pas partie à ma naissance. Papa m'a dit qu'elle nous avait quitté lorsque je suis venue au monde. Parfois je me demande si elle a seulement contemplé le visage de son enfant avant de l'abandonner, parce que moi, j'aurais jamais oublié le sien. J'espère seulement qu'elle s'en souvient, la mémoire est tout ce qu'il nous reste lorsque les proches s'en vont. Elle est aussi la seule chose qui peut nous faire pleurer et c'est pour ça que je ne la pleure pas, je ne m'en souviens pas. Mon père me disait qu'elle était sublime ... qu'elle brillait même. Il me disait aussi qu'elle était singulière, et qu'elle s'appelait Liana. 

Aujourd'hui était un jour banal, tout était si ordinaire, c'en était presque ennuyant. Les enfants arrivaient, prenaient leurs jouets, me donnaient leur argent que je mettais dans la caisse et s'en allaient. Les pièces que je récoltais me rappelaient sans cesse que jamais je ne serai comme eux. Il y avait quelque chose qui m'écartait du commun de l'enfance, une main qui me gardait auprès du mur de l'innocence, la vraie innocence, inaltérée, neutre, pure. Eux, ils étaient avides de nos créations, ils en voulaient toujours plus, leur faim de rêves était insatiable, et eux, étaient irrécupérables. Je ne les haïssais pas, j'avais pitié d'eux. Leur ignorance faisait leur charme et moi, je m'amusais de voir qu'ils restaient tous aussi banaux. 

Ophélia ... Ophélia ! Arrête de rêvasser et va donc chercher quelque chose à manger. Quand tu reviendras, ferme le magasin, je serai en haut.


Une fois encore, c'était la routine. Je me levais du comptoir, posant pied sur le sol avec un battement de cil qui signifiait que j'acceptais la mission donnée. Je sortis donc du magasin, posant le pas sur la neige alors que les enfants commençaient à s'en aller. Lorsque je franchis le pas, il n'en restait plus qu'un seul. Fermant la porte derrière moi, je me redirigeai vers la rue en face, où il y avait une petite échoppe de tourtes, que mon père adorait. J'en commandai donc une, attendant qu'elle soit préparée et réchauffée. Et quinze minutes après, je retournais à la maison. Déposant le sac en papier sur le comptoir, je fermai les rideaux et verrouillai la porte. C'était rapide à faire, je n'avais même pas besoin de ranger les jouets, mon père s'en chargeait à chaque fois qu'un seul tombait au sol. 

Père ! Venez manger.


Je n'obtins pour réponse que des coups sourds venant d'en haut ... il travaillait encore. Il m'interdisait de monter dans l'atelier, ni même de toucher aux marches de l'arrière salle. C'est là que je dormais, j'avais mon propre lit derrière un mur qui précédait le comptoir. Ce n'était pas inconfortable et je respectais le désir d'intimité de mon père. Je n'avais aucune question à me poser, il savait mieux que moi de toute manière. Alors, je mangeai à nouveau seule ... ce n'était pas une calamité, mais penser que demain ressemblerait trait pour trait à aujourd'hui, c'était bien trop cruel. Mais j'acceptais cette cruauté, car elle me permettait de vivre auprès de mon paternel.

Et c'est tout ce dont j'avais besoin ...

Septembre 914

Il fait froid dehors, les enfants visitent de moins en moins à mesure que les jours ne s'écoulent. Mais mon père reste tout autant dédié à sa passion, leurs vendre des rêves. Et moi, je regarde encore, je le laisse faire et je prends l'argent. Il sait parler aux gens lui, moi, je n'en ai aucune envie. Je me contente de remonter les quelques mécanismes qu'il me laisse tripoter, j'adore ça, et c'est bien plus intéressant que de devoir supporter les niaises remarques d'un gamin. Coudre les tissues, modeler la cire, assembler les rouages, j'étais bien plus impliquée dans la pratique que dans le dialogue. Mon père se chargeait des deux avec brio, et le magasin tenait grâce à sa seule volonté et expérience à créer les rêves. 

J'ai onze ans désormais, les jeunes gens que je vois entrer dans nos portes sont de plus en plus petits à mes yeux. Il y a déjà trois ans, j'étais comme eux, alors pourquoi avais-je l'impression que les jours étaient des secondes ? Cela faisait maintenant cinq ans que ma routine s'éternisait et je ne pouvais pas m'en plaindre. Je n'avais pas à m'en plaindre de toute manière, c'est la seule chose que j'avais jamais connu. Regarder des enfants plus jeunes que moi, leur soutirer des sous, les ranger dans la caisse. C'était d'un ennui ... mais un ennui nécessaire. Je commençais à ressentir le besoin d'être aimé moi aussi. Mon père m'administrait tout l'amour dont il était doté, mais il manquait quelque chose ... je l'observais de plus en plus souvent lui aussi, et de plus en plus précisément. Je confondais parfois ses sourires bienveillants en des ricanements étranges et ses regards envers la clientèle avec des oeillades singulières. 

Devant la caisse, il y avait ce tiroir qui était toujours fermé à clé. Mon père la gardait autour du cou. Mais aujourd'hui, en allant encaisser le dernier paiement de la journée, je constatai que ce n'était pas le cas. Il était entre-ouvert. Je n'étais pas spécialement curieuse, mais plus j'en savais et mieux je me sentais. Alors, doucement, je tirai la poignée pour laisser sortir le compartiment qu'une main referma immédiatement. Mon paternel me regarda en arquant un sourcil, me délivrant un regard qui disait toute l'étendue de la bêtise que j'allais faire. Alors, je baissai la tête, me gardant bien de lui dire que j'avais vu un genre de manche à l'intérieur. 

Ce qui est fermé ne doit pas être ouvert, Ophélia. Tu le sais, n'est-ce pas ?


Oui, père.


Bien. Il est déjà tard.


J'y vais.


La routine m'avait habitué aux horaires, et il était désormais près de vingt heures. Je sortis donc du magasin où il subsistait encore deux enfants. Je rentrai quinze minutes plus tard avec quelques légumes, et il n'y avait plus personne. Au seuil de la porte, j'aurais juré avoir entendu un cri quelque part. Je tournais la tête, observant la rue, ne constatant rien à part le silence et la désertion de l'automne. Ignorant ce détail que j'attribuai à mon imagination, je rentrais chez moi. Mon père était absent du rez-de-chaussée, comme toujours. Je ne me fatiguai pas à l'appeler, il descendait toujours une heure plus tard. Je mangeai donc seule, jusqu'à ce que la porte de l'arrière salle ne s'ouvre brusquement. Je vis mon père arriver tranquillement dans les rayons, la clé du tiroir du comptoir accrochée en pendentif à son cou. Il vint à mon côté prendre les légumes, et quelque chose vint frapper mon attention.

Vous vous êtes blessé père.


Il y avait un peu de sang sur sa main gauche, très peu, ce n'était sans doute qu'une brève coupure, mais il fallait bien faire quelque chose tout de même. Alors, je fis un aller retour de l'arrière-salle pour enrouler un bandage entre son pouce et son index. 

Merci. Qu'est-ce que je ferais sans toi ?


Des poupées.


... j'en fais même avec toi.


Vous en feriez plus encore.


C'est vrai ... mais compenser une petite fille comme toi n'est pas chose aisée. Au fait, j'aurais besoin que tu te débarrasses de quelques créations loupées. La rivière suffira.


C'était aussi une routine, jeter les poupées ratés dans le flot du courant. Mon père semblait perdre de son talent, vu que les décharges se faisaient de plus en plus fréquentes, aussi, je commençai à me demander s'il allait bien. Je sortis dans les rues noires de Zuhause, mannequin sur mes épaules et me redirigeai vers le fleuve. Disposant des bouts de tissu loupés, j'en revins vite à mon foyer pour reprendre mon quotidien vidé d'amusements.

... et les fonds les emportèrent.

Décembre 915

Aujourd'hui était encore un jour banal. Un jour où le froid bloquait la porte de la boutique, mais un jour où mon père était plus déterminé que jamais à accueillir sa clientèle. Il avait tout lustré, tout rangé, tout ordonné à son habitude. En bref, c'était une journée tout à fait ordinaire. Il y avait bien quelques gamins, mais très peu. Les quelques courageux qui affrontaient le froid étaient tous accompagnés de leurs parents et couverts de fourrures. Mais même avec le gel qui frappait sur les fenêtres, mon père ne renonçait pas à afficher son plus beau sourire. Il passait d'allées en allées, alors que moi, je regardais encore derrière le comptoir, appuyée sur le bois du meuble. Poussant un soupir, je constatais avec déception que cette journée n'allait pas rompre mon éternel quotidien si las. 

Papa parcourait les allées, rangeant les jouets à mesure qu'ils tombaient, conversant avec les adultes. Il y avait cet enfant, couvert d'une capuche et qui paraissait plus vieux que moi. En tout cas, c'est ce que sa taille indiquait. Il n'était pas accompagné, et mon père semblait très enclin à lui montrer toutes ses créations. Il guida le client vers les étales à gauche du magasin, là où sont rassemblés tous les ouvrages plus sophistiqués, comme les boîtes à musique, ou bien les puzzles. L'une après l'autre il montrait ses offres à l'enfant qui ne retirait pas son couvre-chef. Et, alors qu'il prenait l'une de ses oeuvres entre ses doigts, je vis mon père blêmir. Il perdit l'équilibre et s'appuyait sur les meubles autour pour mieux garder pied sur terre.

... et il tomba ...

PAPA !!!


Je me précipitai hors de ma cachette, bousculant le jeune garçon qui se cogna le dos contre le promontoire principal. Retournant mon père sur le dos, je vis son visage qui se maculait de sang. La blancheur qui encerclait ses iris verts se teintait d'un rouge vif, alors que sa poitrine remuait en des spasmes frénétiques. Il regardait le plafond, alors que des gouttes écarlates se projetaient de ses lèvres pour retomber sur ses mèches marronnes. Il tremblait si fort, le parquet rebondissait sous lui, claquant en des échos sourds qui hantaient la pièce. 

Et moi ... je le regardais ... le sang de mon père projeté sur mon visage ... je ne savais pas que faire.

Papa ! Qu'est-ce qui t'arrive ?! Parle-moi ! Parle à Ophélia ! Papa ! Papa parle-moi ! Hé ! Aide-m...


J'avais levé la tête, détresse dans mon regard alors que je constatais que j'étais seule dans le magasin. L'effroi avait sans doute fait fuir le seul autre témoin. Il ne restait plus que moi, et mon père. Ses pupilles avaient disparu sous ses paupières et son teint était passé au blanc neigeux. Et moi, je pleurais vainement, criant de mes poumons frêles, tenant sa tête entre mes bras. 

Papaaaaa ! Regarde-moi ! Papa ! Lève-toi ! Regarde-moi !  Je t'en supplie regarde-moi ! REGARDE MOI !


Lorsqu'il s'arrêta de remuer, je crus que c'était terminé.


Et j'avais raison. 

Papa ...? Papa ! Me quitte pas ... pas toi ... m'abandonne pas ... s'il te plaît ... Ne m'abandonne pas ... ah ... aaaaaah ... GYAAAAAAAAAAAAAH

Vereist entier dut entendre ma lamentation, car de longues heures durant je pleurais mon père. Son corps était juste là, mais lui, il ne voulait plus me répondre. Il ne voulait plus me parler. Je ne comprenais pas ... je ne comprenais pas comment il avait pu me quitter ... je ne comprenais pas pourquoi il s'en était allé. Mais il était pourtant encore là ... je le sentais sous mes doigts frêles. Alors, pourquoi ne répondait-il pas ? Pourquoi est-ce qu'il ignorait Ophélia ? Ne m'aimait-il plus ? C'était impossible, c'était impossible ! 

Je le forcerais à rester, je ne le laisserai pas s'en aller. Il restera avec moi, pour toujours. Alors, je pris son corps, et j'enfreignis la règle qu'il avait posé. Je montai à l'étage, et je découvris un atelier parfaitement normal, ainsi que d'autres escaliers. Les détails m'importaient peu, je ne voulais que mettre mon père en sécurité, là où il ne me quitterait pas. Je tirai son corps sur les marches, toute la nuit durant je m'essoufflais à le monter tout en haut de ma demeure. Et lorsque toutes les marches furent gravies, je découvris une pièce presque vide. Le deuxième étage était une salle carrée, avec seulement une table rectangulaire dans le fond, et un lit sur la droite. Partout où je regardais, je voyais des tâches rouges, sur le mur, sur le sol. Mais plus important encore, j'avais trouvé l'endroit de repos pour mon père ... je déposai donc son corps sur l'autel qui lui était destiné. 

Et moi ... je m'assis devant lui ... attendant qu'il revienne ...

Et j'attends ... 

Encore ...  

Et encore ... 

Et encore ... jusqu'à ce qu'il me revienne ...

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