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 Shüren, début d’un voyage.

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Shüren, début d’un voyage. EmptyMar 8 Mai - 10:41
Le port d’Aildor était affairé ce matin de Mars, le soleil lointain réchauffait paresseusement l’air ambiant, contrairement aux dockers qui travaillaient avec hâte pour charger l’immense navire marchand My’trän. La jeune Isyel attendait patiemment qu’on l’autorise à monter à bord, sa mère, elle, essayait sans grand succès de cacher sa tristesse, alors sa fille faisait semblant de ne rien voir, elle-même commençait à sentir l’émotion la submerger. Les deux femmes s’embrassèrent un long moment avant de pouvoir se séparer, puis Anyelle observa son deuxième enfant attraper son sac, le jeter sur son épaule droite et lever la main en partant vers son aventure.
Dans les faits le bateau n’était pas si grand que ça mais Isy ne venait jamais sur les docks, aucune opportunités pour elle, alors l’embarcation lui fit l’effet d’une petite montagne  secouait par les flots. Le capitaine la salua d’un signe de tête, comme pour les autres passagers sans plus de cérémonie puis commença à beugler des termes incompréhensibles.

Le pont en bois, les cabines, le mât ou les voiles, le voyage commençait avec beaucoup de nouveauté pour la Khashan, plus habituée aux terres verglacées d’Als'kholyn, rapidement et sans crier gare, le navire ce mit en mouvement avec un bruit sourd qui tira la jeune fille de ses rêveries. La coque pris la mer en oscillant doucement de gauche à droite, les vagues venants se fracassait avec force, ce qui engendra un phénomène bien connu des marins, nausée, perte d’équilibre et même vomissement. Les hommes du bord riaient à gorge déployé à la vue de cette gamine qui rendait à l’océan tout son petit déjeuner, finalement l’un deux un peu moins bourru que les autres voulu la conduire en cabine pour la soulager, en se rendant compte qu’elle avait payé demi-tarif il eut pitié d’elle et l’emmena dans les cales avec les animaux.
Isyel traversa donc l’océan sans jamais l’avoir admirée, contrite dans de la paille et entourée de bétails. Elle en profita pour écrire quelque ligne dans son journal et lire l’un des codex qu’elle avait pu trouver sur Shüren, capitale de Zagash, pays de l’architecte Dalai.

C’est en imprégnant l’air d’une douce mélodie apaisante qu’un soir elle attira l’attention du marin qui l’avait installé si douillettement dans la paille, il avait gardé un œil ouvert sur cette jolie fille et il avait saisi l’occasion de l’approcher en musicien. Il resta cependant distant et prudent, le bateau quittait Aildor après tout, personne là-bas n’était pure innocence ou sans malice. Ils jouèrent donc de concert quelques jours avant de vraiment passer du temps à discuter, d’abord de la destination, Shüren, puis rapidement l’adorateur de Dalai vanta les qualités de son architecte.

Isyel voyageai justement pour ce genre de rencontre, elle écoutait avec plaisir les louanges et autres exagérations des pouvoirs d’un être qu’elle n’arrivait pas à appréhender. Elle s’intéressait plus à Khugatsaa mais avait bien compris qu’il ne fallait pas froisser l’ego du My’trän, sous peine de le voir partir, lui devenait de plus en plus entreprenant de jours en jours. La musicienne n’avait pas d’appréhension particulière envers les plaisirs charnels mais elle n’y portait aucun réel intérêt. Elle était plus excitée par leur arrivés prochaine sur les côtes que le navire longeait déjà depuis quelque temps.

Le reste du trajet se passa dans de bonne condition, elle avait peu mangée, l’estomac trop souvent barbouillé par la houle. Elle avait beaucoup dormie, au chaud dans les bottes de foins et l’odeur de bukh qui lui rappelait Khashin et le marin musicien avait fait beaucoup d’efforts pour la séduire sans résultat, à son grand damne. Il lui avait appris une mélodie fluide à la flûte, une qui plairait à coup sûr aux My’träns adepte de l’eau.

Le navire arriva enfin à destination, la surprise d’Isyel fut grande en contemplant le paysage qui s’étalait devant ses yeux grand ouvert, elle tituba légèrement en gagnant la passerelle et hésita longuement à mettre les pieds sur le ponton, des pieux enfonçaient dans de l’eau recouvert de planche. Pour quelqu’un qui avait l’habitude des souterrains rocheux, c’était nouveau, elle se couvrit la tête d’un voile pour atténuer les rayons du soleil qui lui chauffaient la nuque, en ce début d’après-midi et avança dans l’inconnu.

Une multitude de caisses portant des sceaux colorés, extraient des entrailles de la coque avait déjà commencées leurs périples vers les entrepôts, la jeune femme suivait le convoi vers les portes de la ville et elle fut rapidement stoppée par des gardes armés qui fouillaient méticuleusement les tonneaux, sac de grain et autres malles.
Les idées toujours un peu embrumées par le soleil, l’océan qu’elle venait de quitter et toute les choses nouvelles autour d’elle, Isyel resta quelque minute debout, au milieu du chemin quand un grand balèze d’une tête de plus qu’elle l’attrapa par le bras pour l’attirer à l’écart, réveillant ainsi une légère douleur à l’épaule, elle reprit aussitôt ses esprits pour se libérer habilement.

- Hé gamine, qu’est-ce que tu fais là !, maugréât-il
- Je viens d’arriver, monsieur. bredouillât-elle timidement

Il s’esclaffa dans un rictus bizarre et reprit avec le même ton désagréable

- ça je le vois bien !
T’es toute seule ?
Tu viens d’où ?
Qu’est ce qui t’amène à Shüren ?
T’as des papiers ? des armes ? de la contrebande ?


Isyel commençait à cerner le personnage, Aildor était plein de ce genre de type mal dans leur vie, qui profite d’un semblant de pouvoir pour en faire baver aux faibles proies qui ont la malchance de devenir leur cible. Alors elle changea radicalement sa stratégie d’approche, se faire passer pour une naïve touriste ne la mènerait nul par avec lui. Elle se redressa, le dos bien droit, les épaules aussi larges que possible et fixa l’homme d’un regard qui ferait fondre un glacier.

- Je suis Blacks, j’arrive de Aildor, vous connaissez ?,
Elle avait répliquée avec un air de défi et l’homme avait reculé d’un pas, surpris.
- Je viens négocier des statues de Zagash, pour un ami adepte de Dalai qui veut rendre hommage à l’architecte.
A cette évocation le garde se détendit un peu et la jeune fille continua dans son invention.
- Vous n’aimez pas la grande Dalai ?, sa voix s’adoucissait au fil des mots pour reprendre son ton initial de petite ingénue qui ne ferait pas de mal à une mouche.

Le douanier parut choqué par l’allusion, son visage commençait à virer au rouge quand un autre garde s’écria : « STOP, le Daënar ! »

Isy était allée un peu trop loin, ne connaissant les gens et leurs coutumes que par la théorie des codex, heureusement la chance était avec elle. Le garde balèze leva la tête pour se mettre en mouvement vers son sergent, lui laissant tout loisir de partir doucement sans demander son reste. Elle replaça sa capuche en marchant et leva la tête pour admirer le paysage inconnu qui se dessinait progressivement après chaque pas.

Faut avouer, qu’elle n’était plus dans son élément ici, plus de neige, ni tunnel, rien d’autre qu’un ciel ouvert, bleu azur. Le soleil réchauffait ses membres endoloris à travers son pantalon fin et sa courte veste ouverte. Les jours s’étaient écoulés rapidement à bord mais elle manquait d’exercice physique, rien autour d’elle pour courir un peu. Elle réajusta sa besace en bandoulière se mit en marche les yeux levés sur l’horizon, rêvassant aux histoires lues dans les livres.

Après quelque mètre elle percuta lourdement quelque chose devant elle. Absolument désolé de sa maladresse, elle s’excusa vivement. « Mince, désolée, je vous ai pas vu ! »

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