| | Zaël
| Mar 19 Juin - 10:01 | | Irys : 962209 Profession : Gharyn de Busad
| Il avait à peine fait un pas en dehors de ses appartements qu’un protecteur l’accosta.
« Primo-Gharyn, des marchands du clan Garsha nous ont remis cette missive tôt ce matin. Mais ce n’est pas eux qui l’ont écrites, nous ne connaissons pas ce sceau non plus. Ce serait une femme qui l’aurait donné à une caravane de marchand. »
Il était fort probable qu’il ait attendu là pour pouvoir lui remettre la missive. Sa provenance douteuse ne permettait pas de la classer comme prioritaire. D’ailleurs, si elle n’était pas arrivée par Milly du clan Garsha, probablement qu’un commandant aurait d’abord lu la missive avant de décider si oui ou non le primo-Gharyn avait besoin d’être dérangé. Un heureux hasard pour l’envoyeuse, moins pour le destinataire.
« Merci Otto, vous pouvez disposer. »
Aussi serein qu’il pouvait l’être après une nouvelle nuit de sommeil agité, il se rendit à son bureau comme prévu. Ce matin était réservé pour les problèmes de la ville, l’accueil des clans et l’en-revoir à d’autres. Il salua de la tête et d’un mot la protectrice à la porte de son bureau avant de s’installer pour lire la lettre. Il lut sans vraiment comprendre ce qu’il avait sous les yeux une première fois. Puis il recommença et se demanda s’il était vraiment réveillé. Il releva la tête regarda du côté de la porte, la garde était toujours là impassible. Rien n’avait changé dans la pièce non plus. Le balai des visites n’avait pas encore commencé.
Son cerveau était comme paralysé. Des gens allaient encore mourir s’il s’y prenait mal. Une chose était claire : hors de question d’en parlait à Darim. Il était bien trop protecteur avec lui ses derniers temps. Mais en parler à personne était impossible aussi, il aurait l’impression de les trahir. Indécis, oscillant d’une idée à une autre, il était immobile sur son siège. Ce fut ainsi que le trouva le commandant Eli. S’il en fut perturber, ce ne fut qu’un instant avant de s’attaquer aux raisons de sa visite : l’installation du clan Garsha, avec sa centaine de membres, dans les murs de la Tour, la liste de leur besoin et de leur apport, la mobilisation d’une vingtaine de protecteurs pour aider à réparer la route du sud abîmé par les nombreux transit en direction de la ville portuaire et d’autres menues détails. Zaël totalement ailleurs hochait la tête et parlait par monosyllabes.
Toutes sa journée sembla se dérouler au ralenti, après avoir rencontré d’autres commandants avec d’autres rapports oraux, il rencontra les dirigeants du clan récemment arrivé puis se fut au tour des diverses requêtes d’autres villes. Quand il fut enfin seul, c’était de nouveau le soir. Une décision devait être prise. Une personne au moins devait être informée qu’il partait ce soir pour arrêter Zora et l’empêcher de commettre l’irréparable. Son choix s’arrêta sur Oleg. Ce n'était pas exactement un ami mais quelqu'un en qui il avait confiance et pas un membre des protecteurs. Sa demande le mettrait moins dans l'embarras que s'il faisait appel à un commandant. Sans plus attendre il sortit comme pour une de ses balades nocturnes et alla à l'auberge où il avait l'habitude de se rendre quand il pouvait.
Une fois sur place, il demanda à parler avec le propriétaire en privé, ça c'était déjà plus inhabituel. Rien que ça suffit à ce dernier pour comprendre la gravité de la requête à venir.
« Ce n'est pas un service anodin que je vais vous demander. Pourriez vous remettre ceci aux Protecteurs à la première heure demain ? Vous avez le droit de refuser bien sûr. »
Une fois seulement qu'Oleg eut accepté et que Zaël l'eut assuré que tout irait bien - sans convaincre qui que ce soit - il partit pour retrouver son ovchin au sommet de la Tour. Le tout était de s'envoler assez haut pour que personne ne remarqua sa présence sur son dos. Le chemin n'était pas bien compliqué jusqu'au point de rendez-vous. Sans pause il devait y être demain dans la journée
Son plan était plutôt simple d’ailleurs : arrêter la criminelle et sauver les otages coûte que coûte. Seul, bien sûr, pour ne pas risquer leur vie. Raskhal aussi ne viendrait pas avec lui. Il ne voulait pas le compromettre et puis, c'était un peu son seul élément de surprise. Une fois sur place, il survola la zone en espérant repérer des éléments comme la présence de piège ou d’acolytes. Ce fut seulement après qu'il se posa à l'écart et rejoignit le lieu du campement ou l'endroit qu'il pensait être le lieu où l'attendait la fugitive. Son compagnon laissait derrière ne tarda pas à s'envoler pour le suivre depuis les hauteurs.
Incertain, Zaël appela brisant le silence tout relatif de la nature. Il avait piètre allure après avoir passé la nuit à voler inquiet de la rencontre à venir.
" Zora ? "
Dernière édition par Zaël le Ven 8 Mar - 8:40, édité 1 fois |
| | | Invité
| Mar 9 Oct - 5:28 | | |
Allongée sur l'une des branches d'un arbre centenaire, le regard perdu dans les multiples nuances artistiques offertes par ses ramages, elle se contente d'attendre. Les secondes lui ont rarement parues si longues... Zora appréhende peut-être autant qu'elle espère la venue de Zaël. Cela fait des jours maintenant qu'elle imagine la tournure que pourrait prendre les événements. Mais les choses ne se passent que rarement comme on le souhaite. Difficile, donc, de dire si ce sera la violence ou la dialogue qui animera son échange avec le Primo-Gharyn. Néanmoins l'hostilité, si elle doit prendre le dessus sur le bon-sens, ne sera pas de son fait. Ses intentions sont aussi pures qu'elles peuvent l'être et elle s'est contentée d'évoquer la vérité dans la missive qu'elle a adressée au maître de Busad quelques jours plus tôt. La rouquine suppose néanmoins qu'il se méfiera. Elle ne peut lui en vouloir dans la mesure où elle ne lui a guère donné de raisons de penser autrement... Un bruissement d'ailes majestueux brise un instant le relatif silence régnant dans la clairière. Elle se redresse et observe alors avec intention la silhouette de l'animal volant qui détonne avec les cieux d'un bleu immaculé. Un sourire se dessine sur les lèvres de la disciple de Möchlog: il est venu! Et seul, visiblement! Pour l'instant tout semble se dérouler comme elle l'espérait. Est-ce trop beau pour y croire? Elle quitte son perchoir et se réceptionne avec un semblant de grâce sur le sol de la forêt. Les muscles de ses jambes protestent sous l'impact mais sa magie de guérison, fusse-t-elle l'ombre d'elle-même, lui permet de les réduire au silence. La rouquine se contente ensuite de s'adosser contre le tronc du vénérable arbre, attendant que son invité se montre. Ce qu'il fait quelques instants plus tard. Elle se montre pratiquement à l'instant ou il l'appelle, ne souhaitant guère jouer à un jeu sans intérêt. Elle fait un geste de la main pour attirer l'attention de l'homme puis l'observe un instant. Le regard de la fanatique vagabonde ensuite sur les environs à la recherche d'une présence non-désirée. Mais Zaël semble bel et bien avoir respecté son exigence. Comment aurait-il pu faire autrement alors que la vie d'otages étaient en jeu? Les personnes qui se laissent dicter leur comportement par la morale sont bien trop prévisibles... "Zaël..." répond-t-elle de sa voix douce. "Dois-je voir dans votre venue l'expression d'une inquiétude ou celle de la curiosité? Les deux, peut-être?"
Un sourire se dessine doucement sur les lèvres de la rouquine tandis qu'elle fait un pas de plus dans sa direction, lui laissant alors l'occasion de répondre. Elle garde toutefois une distance raisonnable entre elle et lui. Il n'apprécierait probablement pas qu'elle se rapproche trop de lui, de toute façon. Tout comme elle ne tient pas à se mettre trop vite à sa portée. "Vous devez probablement vous demander où sont les otages?" suppose-t-elle. "Soyez rassuré: il n'y en a aucun! Ou plutôt, il n'y en a plus! Vous comprendrez, j'en suis sûre, que j'étais forcée d'avoir recours à un tel stratagème pour obtenir votre attention! Toujours est-il qu'ils sont à présent libres. Voyez ça comme un signe de bonne volonté de ma part..."
Elle se garde néanmoins de préciser quel style de liberté elle leur a accordés. Car Zora s'est vite rendue compte que des otages demandaient trop de travail à surveiller. Sans parler du fait qu'il fallait les nourrir ou encore les détacher à chaque fois qu'ils souhaitaient soulager la nature. Il était bien plus simple de les soulager de leurs existences souillées et de permettre à leurs âmes de renaître sous de meilleures auspices. "J'ai de précieuses informations à vous donner!" lui explique-t-elle. "Ainsi qu'une opportunité à vous offrir! Mais nous y reviendrons plus tard!"
Zora le pressentait déjà au bal: lui et elle n'ont pas à être ennemis. Plus maintenant, en tout cas. Car le voyage à Daënastre a remis bien des choses en perspective. Il leur a donné un autre sens. Et même si Zaël s'entête à la percevoir comme une adversaire, il n'en reste pas moins qu'elle se préoccupe également du bien-être de son peuple. D'une façon différente, probablement. Mais n'est-ce pas l'intention qui compte? "Mais souhaitez-vous seulement entendre ce que j'ai à vous dire?" s'enquit-elle. "Ou avez-vous dans l'idée de donner à cette rencontre une tournure moins... amicale?"
Elle estime avoir déjà fait un pas dans sa direction en libérant les otages. Et même si sa survie au bal était avant tout le fait d'Althéa, le fait qu'il respire encore aujourd'hui malgré la trace qu'elle a laissé dans sa chair exprime également une forme de charité. En est-il conscient? Ou souhaite-t-il poursuivre une lutte qui n'a plus le moindre sens aujourd'hui?
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| | | Zaël
| Jeu 1 Nov - 9:20 | | Irys : 962209 Profession : Gharyn de Busad
| Sa question ne resta pas longtemps sans réponse, mais ça n’apportait guère de réconfort au primo-Gharyn. Trouver immédiatement la criminelle, fut-elle seule, sans complice et sans les otages, ne résolvait pas grand-chose. La vue qu’il avait depuis le sol confirmait ce qu’il avait aperçu depuis les airs : pas de gros campement ou de clairière investie. Rien qui indiquait un piège quelconque. Mais il savait l’adepte de Mochlog capable de fourberie inimaginable pour lui. À tel point qu’il avait eu du mal à y croire lorsque son Khorog lui avait parlé de son subterfuge lors de son passage à la capitale. Ou par la suite, à l’entente de ses divers méfaits à travers my’tra.
Ni le ton doucereux, ni l’intuition de la rousse quant à ses inquiétudes ne vinrent apaiser Zaël. Son discours non plus ne fit rien pour le calmer ou cesser son questionnement. Y avait-il même eu des otages ? Était-il encore tomber dans un subterfuge à cause de sa bonne foi ? Il était toujours autant incapable de deviner les motivations de son interlocutrices ou d’en déceler les intentions, de différencier le mensonge de la vérité derrière ses mots. De la comprendre. Pourquoi ce Z,cette disparition et le retour fracassant, pourquoi cette « invitation » ? Pourquoi prendre ce risque ? Ses propres motivations n’étaient pas claires, à part l’idée de sauves des otages qui n’étaient apparemment même pas là, s’ils avaient jamais existé. Seul leur foi les liait. Une conviction assez forte pour guider leurs pas. Zaël n’escomptait pas ébranler celle de son interlocutrice mais essayer encore une fois, une dernière fois, de la détourner de sa voie, des moyens mis en œuvre jusqu’à présent.
« Je ne serais pas là autrement. Mais une discussion implique deux parties, je ne suis pas venu pour t’entendre soliloquer. Quant à la tournure de la rencontre, elle dépendra grandement de toi. »
Il devrait éventuellement l’arrêter, d’une façon ou d’une autre. Malheureusement, même si elle avait fait preuve de bonne volonté en se montrant ici et en ayant libéré les otages, supposément, il ne pouvait juste croire sa parole. Le passé avait montré que mentir n’était pas un problème pour la rousse, ni tuer… Mais avant d’en arriver là, ils avaient le temps. Personne à Busad n’était encore au courant de sa disparition, ni des raisons de son absence. Si Oleg avait suivit les instructions, ce que le primo-Gharyn ne doutait pas un instant.
« Comme tu es à l’origine de cette rencontre, il est plus juste que tu commences. »
Il n’avait pas bougé depuis l’arrivée de Zora, il se tenait toujours debout au même endroit. Il n’avait pas cherché à se rapprocher ou à s’éloigner. Les mains croisées devant lui, l’air grave, les traits tirées, il était l’incarnation de la mansuétude.L’inconfort de la situation ne semblait pas avoir de prise sur lui. Son ovchin, lui, avait disparu de leur champ de vision pour se poser idéalement et voir sans être vu. Pour l’instant, ils étaient donc seuls avec la forêt et ses habitants. |
| | | Invité
| Ven 2 Nov - 17:59 | | |
Soliloquer? La simple évocation de ce mot accentue davantage encore le sourire de la rouquine. Cette dernière ne souhaitait guère lui imposer un monologue. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle souhaite aller droit à l'essentiel. Elle a trop longtemps attendu ces retrouvailles pour les galvauder sur l'autel de l'impatience. Certes, il conviendra tôt ou tard d'évoquer les sujets sensibles et d'exposer les arguments ayant pour vocation de réunir leurs destinées. Mais elle savoure trop l'instant pour contenter trop vite la curiosité de Zaël. Car s'il est là c'est également parce qu'il se demande ce qu'elle lui veut, non? Elle recule d'un pas sur le côté et s'efface pour lui désigner la lisière proche et les deux troncs couchés sur le flanc. Des sièges sommaires mais confortables, à l'abris de la voracité du soleil estival. Et proches d'un petit ruisseau qui pourrait contenter leur soif. Beaucoup de mots seront échangés. Et peut-être même des cris... Le fait est qu'elle n'avait pas grand chose à faire cette semaine. Entre l'exécution des otages et ses prières à Möchlog, elle a ainsi eu tout le loisir de repérer et, donc, l'endroit le plus a même d'abriter leur discussion. "Si vous voulez bien me suivre..." l'invite-t-elle en désignant l'endroit en question de la main. "La coutume veut que celui ou celle qui reçoit mette à l'aise ses invités, n'est-ce pas? Façon de parler, bien sûr, dans la mesure où nous nous trouvons sur votre territoire! Mais je suppose que le voyage aura été quelque peu éprouvant? Votre monture ne semble pas très... confortable!"
Le royal fessier aurait-il été mis à rude épreuve? Son sourire réapparaît tandis qu'elle attend que le Primo-Gharyn accède ou non à sa proposition. Après quoi elle se décide finalement à aborder le premier des points à l'ordre du jour. Elle hésite toutefois un instant avant de reprendre la parole. Pas pour laisser l'occasion au souverain de répondre mais bien pour être certaine de choisir les plus adaptés à la situation. Elle n'aura probablement qu'une seule chance de ramener Zaël à de meilleurs sentiments. Il s'agit de ne pas la galvauder... "Comme je vous l'ai dit, j'ai de précieuses informations à vous transmettre! Ainsi que de bien mauvaises nouvelles, j'en ai peur..." explique-t-elle. "Il se trouve que je reviens de Daënastre! J'avais dans l'idée de détruire Technologie. Une tâche malheureusement trop complexe pour une seule personne, fusse-t-elle bénie par Möchlog en personne! Mais le temps passé sur place n'aura pas été vain puisqu'il m'a permis d'accumuler une précieuse expérience. Une expérience que je souhaite partager avec vous dans le plus élémentaire intérêt de My'trä et des nôtres!"
Elle adopte un air grave tout en laissant quelques secondes s'écouler. Tout est une affaire de mise en scène. La rouquine lâche donc un soupir évoquant aussi bien la résignation que la désapprobation. Elle a tellement de choses à lui dire et ne sait guère par où commencer. Dans ses pensées, la rencontre se déroulerait selon ses souhaits. Mais si elle est maîtresse de son imagination, la réalité, malheureusement, échappe trop souvent à son emprise. "Comme je le pressentais, Daënastre se prépare à la guerre! Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils frappent! Et malheureusement ils ont, je crois, les moyens de leurs ambitions!" soupire-t-elle. "Croyez-moi, cela me pèse de le reconnaître! Mais je ne peux ignorer l'évidence: ils ne cherchent pas à se défendre mais bien à nous annihiler! Cette guerre pourrait bien signifier notre perte pure et simple... "
En réalité elle mélange volontairement la réalité pour les coupler aux craintes qui pourraient animer les pensées du Primo-Gharyn. Ce subtil mensonge de vérité et de mensonges est malheureusement nécessaire aux yeux de la rouquine pour éveiller le guerrier qui, elle l'espère, subsiste quelque part dans l'âme du souverain. "Considérant cela, nos divergences n'ont plus la moindre raison d'être! Les my'träns doivent s'allier, faire fi du passé et des rancunes insensées! Nous sommes tous les enfants des Architectes! Une... famille!Et c'est dans cet esprit que je vous offre l'occasion de m'épouser, Zaël!" ajoute-t-elle dans la foulée. "Avant de refuser veuillez considérer la chose, je vous prie! Nous ne parlons évidemment pas d'une union basée sur les sentiments! Qui voudrait d'une telle chose? Non, ce que je vous propose c'est une alliance entre votre optimisme et mon pragmatisme! Sans parler du symbole que représenterait notre mariage: un signe évident de réconciliation et de pardon! De quoi inspirer My'trä dans son ensemble! Montrons-leur la voie à suivre! N'est-ce pas le rôle qui nous est dévolu?"
Un mariage d'intérêt, donc! Couplé à une puissante symbolique qui pourrait peut-être même pousser les zagashiens à considérer la véritable menace et à cesser leurs pitoyables querelles avec leurs voisins! L'idée de partager la couche de cet homme ne la ravit guère, c'est une évidence. Et pourtant elle est prête à faire ce sacrifice! Une preuve s'il en est de son désir de venir en aide à une My'trä moribonde! "Je partagerai avec vous toutes mes connaissances sur les daënars pour que vous puissiez préparer au mieux les Kharaals aux épreuves qui les attendent! Et je suis prête à... disons... faire preuve d'un peu de retenue si j'y suis obligée! Et je suppose que vous préférez me garder à vos côtés que de me savoir dans la nature!" lui fait-elle remarquer sur un ton des plus sérieux avant de se fendre d'un sourire: "Je suis probablement la meilleure chose qui puisse arriver à votre peuple! Et si vous mettez de côté vos considérations personnelles et pensez un instant au bien de vos sujets et de My'trä, je suis certaine que vous parviendrez à la même conclusion..."
Elle lui tend à nouveau la main! D'une façon ou d'une autre, le temps des demi-mesures est révolu. Mais en a-t-il seulement conscience ou continuera-t-il à ignorer l'évidence?
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| | | Zaël
| Mar 8 Jan - 10:52 | | Irys : 962209 Profession : Gharyn de Busad
| La fatigue cernait de façon évidente le primo-Gharyn pourtant quand elle lui proposa de s’asseoir, en une mimique presque moqueuse leur coutume Kharalienne, il refusa. Ce n’était pas le temps de s’asseoir pour bavarder. Il ne venait pas retrouver une bonne amie mais arrêter les agissements d’une criminelle. S’il voulait entendre sa version, il ne voulait pas pour autant tromper son interlocutrice ou se fourvoyer lui-même.
Si ses premiers mots étaient plus une mise en scène et ce qui relevait du petit bavardage pour la my’tranne, le reste devint on ne plus sérieux. Son discours révéla même pourquoi ils avaient échoué à la trouver. Un savoir bien moindre à ce qu’elle lui apprit en même temps. Quel dégât avait-elle causé outre-mer ? Combien de personne avait-elle encore tué ? Impossible de balayer son inquiétude. D’autant plus quand elle affirmait l’autre continent sur le pied de guerre. La croire n’était pas difficile en soi mais c’était douloureux. Si elle avait raison, bien d’autres mourraient bientôt, avant leur temps.
En plein désespoir, il ne comprit pas immédiatement où elle voulait en venir. En fait, même sans ses sentiments violents qui l’animaient présentement, il n’aurait pu deviner où les mots de la Suhur allait la mener. Et elle ne s’arrêtait plus ! Des mots et encore des mots pour vendre… quoi ? Une alliance absurde, une union que personne n’accepterait et vouait à empirer les choses ? Un mariage arrangé qu’aucune raison ne pouvait justifier. C’était tellement incongru qu’un autre aurait pu rire ou même croire à une blague, pas Zaël. Il était tout simplement abasourdi devant cette main tendue. Et perdu. Il était venu l’arrêter,trouver des réponses, et à la place, il avait le droit à une intrigue encore plus grande.
Encore une fois, il ne sut pas qu’elle attitude adopter en face d’elle. Prendre la main était hors de question, pas de la façon qu’elle aurait voulu. Au-delà de ça, il ne savait que répondre. Son esprit semblait vidé de toute idée, toute solution. Les mots mirent un certains à venir après qu’il eut écarté doucement la main de son interlocutrice.
« Te prendre pour femme ne t’épargnerait pas la colère du peuple pas plus qu’elle ne permettrait d’éviter la guerre. Tuer toujours plus de monde n’est pas le remède à notre mal. Ni au tien. Voler la vie aux autres ne te permettra pas de devenir plus puissante, influente. Tu te saborde toi-même en agissant de la sorte alors qu’en tant que disciple de Mochlog tes actions pourraient amener tellement de beauté dans ce monde qui est en manque. Ne peux-tu pas le voir ? Amener les daenars à le comprendre, c’est ça l’enjeu. Nous sommes tous issu des Architectes, nous pouvons certainement vivre en harmonie dans ce monde sans détruire la terre sous nos pieds. »
L’espoir était toujours là en lui ! Il croyait en ses mots et il ne cessait d’espérer pouvoir toucher le cœur de cette femme. Elle devait pouvoir être sauvée, les moyens qu’elle usaient lui avait juste fait perdre ses intentions de vue : le bien être des my’trans. Du moins, les intentions qu’il lui prêtait. |
| | | Invité
| Jeu 10 Jan - 7:27 | | |
Elle craint le silence de Zaël. Peut-être autant qu'il l'amuse. Le regard pétillant d'une malice douce, la rouquine observe le souverain se murer dans ce qui doit être une réflexion. Le fait qu'elle ne soit pas gratifiée d'un refus immédiat tant à prouver qu'elle pourrait obtenir gain de cause. Mais l'homme semble avoir pour habitude de peser le pour et le contre avant de s'exprimer. Une qualité qui fait régulièrement défaut à la fanatique qui se tient en face de lui. N'est-ce pas une preuve de plus de leur complémentarité? Toutefois ses vagues espoirs s'amenuisent dès l'instant ou son interlocuteur écarte la main qu'elle s'obstine à lui tendre. Un geste doux mais une véritable gifle invisible pour la disciple de Möchlog. Elle se force néanmoins à l'écouter tandis que son ego proteste quant à la décision du Maître des Kharaals. Elle s'attendait à la plupart des arguments avancés. Ce n'est pas une surprise. Mais peut-être que Zora espérait mieux de la part de cet homme si particulier. Comment peut-il réfuter l'évidence de leur destin commun? Comment ose-t-il se dresser face à la volonté de Möchlog? Les signes sont pourtant là! Osera-t-il aller jusqu'à soutenir que le lien qui lui uni n'est qu'une divagation de la rouquine? Elle lâche un soupire et baisse le regard avant de fermer les yeux. Pourquoi faut-il toujours qu'il rende les choses si compliquées? "Je vous l'ai dit: la guerre ne saurait être évitée! Son ombre nous recouvre déjà! Je ne souhaite pas l'éviter! On n'évite pas l'inévitable! Je souhaite la remporter! Peu importe le prix et les sacrifices! Croyez-vous que je vous accorde ma main par pure bonté d'âme?" s'offusque-t-elle. "Ne pouvez pas mettre vos principes de côté, ne serait-ce qu'un bref instant? Et, pour une fois, faire ce que la nécessité - et non la morale - vous impose?"
Il découvrira peut-être qu'elle n'est pas le monstre qu'il persiste probablement à voir en elle. Et pourtant elle comprend les considérations qu'il a pour elle. Il faut bien reconnaître qu'elle ne s'est guère montrée avenante envers lui. Peut-être parce que, justement, il fait partie des rares personnes qui pourraient éviter un funeste destin à ce continent qu'ils aiment tout deux de façon différente? "Croyez-moi, je serais ravie de pouvoir insuffler davantage de beauté à ce monde! Mais il est trop perverti pour qu'elle puisse s'y épanouir à nouveau! Avant d'envisager le retour du beau temps, il convient de traverser l'ouragan qui s'approche. Ce n'est qu'une fois que la tempête aura été bravée que nous pourrons enfin - et à raison - laisser libre cours à nos bons sentiments!" affirme-t-elle. "Votre bonté est louable, sincèrement. Mais c'est un défaut impardonnable dans une époque aussi troublée!"
Et pourtant elle lui propose bel et bien de sauvegarder son irritante naïveté. Elle se salira les mains pour qu'il puisse garder les siennes propres. Elle souillera davantage son âme pour qu'il puisse sauvegarder la sienne. Sous bien des aspects, Zora a l'impression de consentir à la plus grande part du sacrifice que représenterait leur union. Elle a couru vers lui. Ne peut-il faire quelques pas dans sa direction malgré les objections justifiées qu'il était forcé d'émettre? "Maintenant, évidemment, il reste à considérer l'opinion du peuple à mon égard. Inutile de le nier: elle n'est pas très reluisante!" admet-elle. "J'imagine qu'une simple répression, quelques pendus et une bonne mise en garde ne s'accorde guère à votre vision des choses. J'ai donc mis cette option de côté!"
Encore un signe de bonne volonté! Elle espère que les ressentis du souverain à son égard ne l'empêcheront pas de remarquer cette évidence. Alors oui, puisqu'il semble exclu de rappeler au peuple qu'il n'a pas son mot à dire sur les décisions prises pas ses dirigeants. Mais Zaël, allez savoir pourquoi, s'est mis en tête que les petites gens avaient le droit de l'ouvrir... "Et si je me rendais? Sans conditions!" propose-t-elle. "J'accepterais un procès équitable! Et puis vous vous arrangeriez pour que le verdict me soit favorable, n'est-ce pas? Et quelques jours, semaines ou mois plus tard vous annonceriez notre mariage! Tout le monde aura oublié mes crimes d'ici là! Les péquenauds ont la mémoire courte de toute façon..."
Et puis elle serait le cadet de leur soucis lorsque les daënars débarqueront sur leur sol. Ce qui Zaël semble considérer comme un problème, Zora le perçoit comme une vague épine dans le pied. Une épine qu'il suffit de retirer avec les précautions qui s'imposent. L'argument soulevé par le souverain, si elle en tient compte, ne mérite guère d'être qualifié ainsi... "Primo-Gharyn Zaël! Je vais vous tendre à nouveau la main! Au sens propre!" l'avertit-elle. "Et si vous avez l'outrecuidance de la refuser une nouvelle fois... Par Möchlog, j'envisagerai sérieusement de vous l'écraser sur le coin de la figure!"
A-t-elle attendu tant de temps pour être confrontée à un refus aussi net du souverain des Kharaals. Elle persiste à ne pas vouloir le croire. Et c'est principalement pour cette raison qu'elle tend à nouveau sa main, donc, en direction de son interlocuteur!
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| | | Zaël
| Dim 20 Jan - 22:46 | | Irys : 962209 Profession : Gharyn de Busad
| C’était de nouveau à son tour d’écouter. Les mots qui lui parvenaient ne lui plaisait pas plus qu’à elle juste avant. Bizarrement, ils avaient des relents de vérités. De faits même qu’il ne voulait pas admettre. La guerre devait être encore évitable. Elle le devait. Ce n’était pas juste une question de principe ?! Non, pas seulement. Il y avait toutes ces vies qui dépendaient de la paix, comment l’ignorer ? Simplement abandonner et les oublier avant que la mort ne les enleva à leur proche. Impensable, et pourtant… Non !
L’esprit ailleurs, il secoua légèrement la tête alors que Zora commençait à formuler sa reddition. Sans condition. Il y avait de quoi balayer temporairement toutes les autres pensées. Ce pourquoi il était venu se retrouvait à porter de main, littéralement, et sans conflit ! Comme quoi tout était possible. Il suffisait d’y croire ! Il avait eu raison d’y croire ! N’était-ce pas un signe des Architectes pour lui redonner espoir tout en remettant la fanatique dans le droit chemin ?! Il avait eu raison de garder ce Z qui les liait. C’était une preuve de plus pour lui ouvrir les yeux en cet instant. Même le semblant de violence dans les propos de la my’tranne lui sembla dérisoire face à cette révélation. Ses mots le firent même sourire. Si c’était le pire qui devait arriver pour que la paix fut, il n’hésiterait pas une seconde ! Un sacrifice si petit…
« Zora Viz’Herei, je pense que nous ne pouvons pas passer à côté de cet accord sans dévier de la voie des Architectes. Que notre promesse soit scellée par cette poignée de main. »
Il n’avait pas besoin d’autre chose. Un autre que lui ce serait inquiéter de la valeur de la parole de la suhur ou même des détails, pas si petit que ça, comme : quand comptait-elle effectivement se livrer. Ou encore : quel serait le résultat d’un tel procès ? Pourrait-il vraiment faire quelque chose pour la my’tranne ? Le voudrait-il ? Son esprit éludait de façon opportune ces éléments. L’euphorie d’un tel dénouement mélangé à la fatigue le protégeait des futures dilemmes auxquelles il devrait faire face si jamais elle tenait parole. Tout comme aux reproches qu’il se ferait si elle revenait sur sa promesse. Ce n’était de tout façon pas le moment d’y réfléchir. Avec toute la naïveté dont il était capable, il entérina un peu plus l’accord.
« Je te fais confiance pour te rendre en temps et en heure. »
Comment exiger qu’elle vint séance tenante après un tel pas en avant ? Trop en demander pouvait ruiner ce miracle. Inenvisageable. Tant pis, pour les innombrables questions auxquelles il devrait répondre une fois rentré sans elle et auxquelles il opposerait le silence. Aucun mot ne prouverait mieux qu’il avait eu raison que la reddition elle-même de Zora, une fanatique que tous croyaient perdue. Du moins, quand sa venue aurait lieu. Si ces mois éprouvants lui avait appris quelque chose, c’était bien de savoir garder quelques pensées par devers son Khorog, son mentor et confident de toujours. |
| | | Invité
| Lun 21 Jan - 22:23 | | |
Qu'icarne le sourire qui se dessine à présent sur les lèvres du souverain? Naturellement méfiante, peu confiante dans la suite des événements, Zora baisse le regard en direction du tapis verdoyant de la clairière. Qu'espérait-elle? Et que pouvait-elle décemment attendre de Zaël? Tout ceci n'aura été qu'une vaste perte de temps. Cet homme est incapable de considérer la vérité qui se terre au-delà des frontières de la morale. Oui, elle ne doute pas qu'il désire ardemment sauver My'trä et qu'il serait prêt à beaucoup de choses pour cette noble idée. Sauf, malheureusement, à considérer les options les plus désagréables. Les mêmes qui pourraient accorder un véritable futur aux enfants des Architectes. Un futur digne, dénué de craintes et empli d'espoir... Alors lorsque le Primo-Gharyn semble accepter sa décision, elle ne peut décemment pas s'empêcher de songer qu'il se moque d'elle. Elle s'attendait à un refus, c'est vrai. Mais certainement pas à du mépris. Et c'est pour cette raison qu'elle hésite réellement à écraser sa paume sur le visage agréable du dirigeant des Kharaals. Mais le regard ambré de la fanatique considère maintenant cette main littéralement tendue dans sa direction. Elle mesure alors l'importance de cet instant. Et, surtout, la chance qu'il représente pour My'trä. Le fait que la disciple de Möchlog se retrouve à présent confrontée à un dilemme qu'elle n'avait guère pris le soin d'anticiper: quelle est la valeur qu'elle peut accorder à cette promesse? Est-ce qu'une simple poignée de main suffira à sceller leur désir de pouvoir se faire confiance? Elle aimerait le croire. Sincèrement. Et pourtant celle qui ne voit en l'honneur qu'une façon de plus de mourir dans un monde qui brille déjà par sa dangerosité sait bien qu'elle aurait tort de se fier à la parole d'un humain. Fut-il aussi noble que celui qui se tient en face d'elle... "Je n'ai jamais confié ma destinée à quelqu'un d'autre que Möchlog..." souffle-t-elle. "Mais s'il y a bien une chose que j'ai apprise à votre contact, Zaël, c'est que vous êtes un homme de principes. Et peut-être, oui, digne de confiance..."
Elle devrait peut-être s'en offusquer mais pourquoi décrier une évidence qui sert ses intérêts. Elle suppose - peut-être à tort - que le souverain ne pourrait plus se regarder en face s'il venait à briser une promesse concédée sous le regard omniscient des Architectes. Zora lâche une longue expiration puis fait un pas en direction du Primo-Gharyn. Lentement, afin de traduire l'absence de danger. Pourquoi l'attaquerait-elle maintenant qu'elle a obtenu ce qu'elle souhaitait? "Une promesse aussi solennelle ne saurait être scellée par une simple poignée de main!"
Le souffle portant ces mots s'écrase délicatement sur les lèvres de son interlocuteur. Puis les siennes s'y joignent. Brièvement. Surprise par ce contact qu'elle imaginait probablement plus... rocailleux, la fanatique se retire et croise un bref instant le regard du souverain. Quelque peu gênée par ce qu'elle pourrait découvrir dans celui de l'homme et, surtout, ce qu'il pourrait croire avoir deviné dans le sien, elle recule d'un pas supplémentaire avant de lui tourner le dos pour s'éloigner. Elle ne se ravise qu'après avoir franchi quelques mètres, marquant alors une courte pause et se tournant de trois quart en direction de Zaël. "Je viendrai à Busad au plus tard au début de l'été prochain! Et je me soumettrai à votre jugement!" affirme-t-elle. "Mais soyez assuré que si vous décidiez de renier votre parole sous la pression populaire, ma mort ne serait pas la seule dont vous pourriez alors vous targuer!"
Doit-elle expliciter davantage le sens de cette phrase? Elle prendra ses précautions avant de se livrer ainsi à un homme qui l'aurait déjà tuée si sa conscience l'y autorisait. Une trahison n'est pas à exclure. Et si Zora entend bien s'acquitter des engagements qu'elle a pris dans cette clairière, elle commettrait une faute en considérant que Zaël n'est pas susceptible de revenir sur sa décision. Quel genre d'imbécile serait-elle en offrant sa gorge aussi docilement? "Comme toujours, ce fut un plaisir! " conclue-t-elle. "Prenez bien soin de vous, Zaël!"
Ne serait-ce que parce qu'elle déteste l'idée qu'il puisse mourir avant d'avoir eu le temps de lui passer la bague au doigt...
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| | | Zaël
| Ven 8 Mar - 8:39 | | Irys : 962209 Profession : Gharyn de Busad
| Leur rencontre s’enfonçait de plus en plus dans l’irréel. Il ne savait pas comment ils étaient parvenu à ce compromis étonnant bien qu’il l’ait tant espérer, sous n’importe quelle forme. Le contact de la mytranne pour sceller leur promesse n’allégea en rien cette sensation de décalage bien au contraire. Il ne comprenait pas pourquoi ce contact si doux si soudainement. Si amer… Cela faisait longtemps que la femme qu’il aimait avait disparu de sa vie sans laisser de trace à part dans sa mémoire. Bien trop longtemps qu’il n’avait pas goûté à ce type de proximité. Il était perdu comprenant toujours aussi peu cette femme qui se tenait devant lui : quelles étaient ses intentions, ses émotions ? Et voilà qu’elle repartait regrettant sans doute son geste.
Difficile à dire pour lui, comme toujours. En tout cas, il l’a reconnu plus dans ces mots prononcés, à cette distance qu’il ne fit rien pour raccourcir encore statufié par la tournure des événements. Maintenant, il avait une date butoir, une échéance après laquelle il serait si sa tentative avait réussi ou échouer. Mais elle était si lointaine, tant de chose pouvait se produire entre temps et il serait responsable. C’était le prix à payer pour ce marché : vivre dans l’angoisse et la culpabilité.
« Je t’attendrai. Je te fais confiance. »
Erreur ou non, la promesse était scellée. Il n’avait pas le droit de se dédire. Il ne pouvait pas. Un simple signe à son ovchin dissimulé à proximité suffit à le faire venir se poser à côté de lui. Il n’y avait rien de bien plus à ajouter leur chemin se séparé aujourd'hui pour se retrouver plus tard, d’une façon ou d’une autre. Le z sur sa main autant que leur passif commun étaient des liens on ne peut plus tangible.
« Toi aussi, prends soin de toi. »
Malgré toutes ses actions, il ne lui avait jamais souhaité du mal. Il ne serait pas venu à son rendez-vous autrement. Les choses auraient été beaucoup plus simple. Il ne serait pas obligé de rentrer au plus tôt pour essayer de dissimuler ses actions. Récupérer cette lettre qu’il avait laissé dans les mains de Oleg. Normalement, rien ne transpirait jusqu’au Khorog. Il préférait que personne ne soit au courant avant le jour de sa reddition, spécialement pas lui. Zaël savait qu'il ne comprendrait pas, lui même ne savait pas pourquoi il agissait de la sorte, pourquoi il faisait confiance à Zora ou qu'il croyait pouvoir lui faire changer de voie. Une foi bien plus incertaine que celle le liant à son Architecte et avec des racines différentes.
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