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 Sarah Connor ?

Invité
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Sarah Connor ? Empty
Sarah Connor ? EmptySam 6 Oct - 16:43
L’été se terminait doucement dans la capitale Hinausienne. Les températures s’étaient à peine élevées durant la saison chaude, mais bien assez pour dynamiser quelque peu la vie de la capitale régionale. Änkar avait connu quelques mois prospères, du à la récente augmentation des prix des métaux et de la demande en magilithe. Les tensions continuaient de s’accroître avec My’trä au plus grand bonheur des constructeurs d’armes… Et de leurs fournisseurs. C’est exactement ce qui poussait le Baron Bleur à organiser en cette soirée d’automne, une petite fête somme toute bien tranquille et loin des extravagances que l’on aurait l’habitude de voir en Alexandria même. Ce, dans le but de remercier et féliciter ses plus fidèles associés. Dans le lot nous pouvions y retrouver marchands d’armes, extracteurs, négociants, mercenaires et autres politiques qui pouvait constituer le premier cercle d’affaire de l’entreprise Bleu&Noir. Il n’y avait pourtant qu’une dizaines d’invités.
Quand au Baron, il était lui au coeur de ce qui liait ces nombreuses professions, gérant une affaire qu’il avait hérité de son père, lui même hérité de son propre père. D’abord compagnie minière puis créatrices d’armures assistés de qualité, la Bleu&Noir se distinguait en Hinaus par une relative renommée. Ce n’était pourtant pas les qualités respectables d’homme d’affaire qui faisait du Baron Bleur une personne dont on se souvenait. Mais plutôt pour ces étrangetés. Ainsi fasciné depuis l’enfance par la technologie et l’automatisme, il n’avait eu de cesses d’étudier le fonctionnement des armures qu’il créait. Le mécanisme internes de ces petites merveilles l’avait toujours étonné et… Disons le, émerveillé. Lorsque l’argent vint à couler à flot, il s’autorisa alors l’un de ces nombreux fantasmes de millionnaire désoeuvré et ordonna la construction d’un manoir en dehors d’Änkar, à flanc de montagne. Massif et aussi imposant au dehors que creusé dans des galeries, la bâtisse semblait sculpté dans la roche même.
Beaucoup plus spacieux que ceux de ses comparses de la capitale, le Manoir Bleur était à un absolu bijou technologique et automatique. Ainsi, il collectionnait nombreux mécanismes pour tout et n’importe quoi. De l’automate pouvant se déplacer, à l’ouverture automatique des portes à la simple pression d’une dalle en passant par des complexes alimentés en magilithe pour offrir eau chaude, électricité ou encore spa… Rien ne semblait pouvoir arrêter les délires de grandeurs de ce cher Baron. Au fil des années, la demeure devint une sorte de musée pouvant relater les avancées de la société daënar. Les automates de toutes formes et tailles, de toute utilités et beauté formaient un panel impressionnant et unique.
Et c’est exactement dans ce contexte que Sire Bleur prenait grand plaisir à inviter de rares privilégiés pour étaler à la vue de tous sa collection inestimable. Ouvrant chaque pièce de son antre, il offrait la possibilités aux invités de s’y déplacer à leur guise afin d’y chercher les secrets qui pouvaient s’y terrer ou simplement pour faire acte de curiosité. Lui même voletait parmi eux, pour expliquer tantôt là l’histoire d’une pièce de collection, tantôt ici son utilité. Politiques et marchands, mercenaires ou négociants. Tous acceptaient l’invitation tant attendu, dans l’espoir d’enfin pouvoir découvrir cet étrangeté Hinaussien qu’était le "Manoir Mécanique". Mais si aujourd’hui les invités pensaient passer une bonne soirée, c’était sans compter la volonté du destin, qui avait prévu bien d’autres choses pour ce bouquet de fleurs raffinées.

Car alors que la fête se déroulait dans la bonne humeur alcoolisée. Un cri vint frigorifier l’assemblée. Les domestiques s’interrompirent. Les bavardages se turent. Tous se précipitèrent vers l’origine du bruit. Ils retrouvèrent le corps de cette pauvre madame Connor, le corps malmené sur le sol dans une position incertaine et au combien douloureuse. Mais bien heureusement, madame Connor ne pouvait rien ressentir, elle était morte. A côté d’elle, un automate gesticulait de moins en moins sur le sol, perdant de l’énergie à mesure que la clef dans son dos tournait jusqu’à s’arrêter. Un accident ? Non, un meurtre ! L’idée était lancée ! Des exclamations horrifiés suivirent alors que tout le monde s’écartait les uns des autres. Mais aussi et surtout, des objets maudits. Ce qui avait commencé comme une aventure fascinante, s’était transformé en musée des horreurs, ou tout objet était potentiellement assassin. Sire Bleur était totalement dépassé par les évènements et ne savait même pas où commencer. Un assassinat, chez lui ? Comment était-ce possible. Et cette pauvre Marie-laine qui allait sûrement être accusée et désassemblée… L’idée lui fendait le coeur.
Que personne ne quitte le Manoir, dit une voix s’élevant du brouhaha naissant. Et appelez la milice pour boucler le périmètre.
Le cercle de personne s’ouvrit sur une jeune femme à l’allure élégante et à la longue crinière blonde tressée. Tous avec la même interrogation sur le visage. Le Baron seul avait droit de réponse :
Et qui êtes vous, demoiselle ?
La femme sourit mystérieusement à l’image de ses romans d’enquêtes. Alors que le suspens arrivait à son comble :
La détective en charge de l’affaire.


La milice arriva rapidement sur les lieux et boucla les environs avant de prendre en main l’enquête. Parasité par une étrange jeune femme déjà sur les lieux. Elle requérait leur coopération comme une autorité supérieure ainsi que le soutient de deux civils en tant que consultant. L’inspecteur n’était pas sûr de la marche à suivre, l’affaire était sans précédent dans sa carrière. Un automate tueur ? Il était plus probable que quelqu’un ait cherché à maquiller son crime. Mais toutes les preuves et témoignage concordaient autour de l’engin. Comment démêler le vrai du faux ? La jeune détective était d’ailleurs sur les lieux au moment du crime, elle disposait d’un avantage sur eux. S’il pouvait avoir de l’aide, ce n’était pas de refus.
— Inspecteur Ernest Verjaun, offrit-t-il à la jeune femme en tendant sa main. Je serai en charge de l’enquête. J’ai entendu dire que vous étiez détective, que pouvez vous me dire ?

Veraun avait quelques doutes sur les capacités de son interlocutrice. Non pas qu’une femme puisse devenir détective. Mais l’étrange coïncidence d’en retrouver une cette nuit là surtout parmi un gratin des plus raffiné. Son métier lui avait appris à se méfier des coïncidences. Mais à ne surtout pas négliger le reste des suspects par acquis de confiance. Il jeta un oeil inquisiteur à chacun des invités qui avaient été conduit et gardé dans un salon assez grand pour que chacun puisse attendre à leurs aises. Ils arboraient tous au choix un air outré, ennuyé, en colère, choqué ou même neutre. L’inspecteur soupira, bien sûr que personne n’aller fondre en larme. Les gens de la haute avaient d’autres priorités. Et la plus importante était de ne pas passer leur journée à se faire interroger sur un meurtre. Les questionner allait relever du parcours du combattant. Pour autant, la jeune femme, qui n’était autre que l’héritière de la famille Fox, offrait une certaine motivation, pour ne pas dire… Engouement. Elle lui offrit le peu d’information qu’elle avait réussi à récolter, même si l’inspecteur se doutait qu’elle cache son jeu. Mais comme c’était elle qui avait lancer l’initiative d’appeler la milice, il était prompt à lui laisser une, certaine, liberté. Quant à inviter deux civiles en plus sur les lieux du crime, l’idée ne l’enchantait pas vraiment.
J’ai besoin de ces deux personnes. L’une est une professionnelle dans les sciences mécaniques et j’ai cru comprendre qu’une certaines parties des innovations qui se trouvent ici viennent de son entreprise. C’est une experte et elle est présente ici même. Je ne vois aucune raison de ne pas la faire contribuer. Quand à l’autre, elle est ma partenaire depuis des années déjà. Elle est également originaire d’Hinaus et a donc une connaissance qu’il pourrait me manquer dans mon enquête.
Raison de plus pour laisser la milice faire son travail, nous vivons ici.

La jeune femme resta calme a son plus grand étonnement. Elle croisa les bras tout en soutenant son regard comme pour essayer de le sonder. L’inspecteur joua le jeu aussi longtemps que nécessaire, il en avait vu d’autre.
— Vous voulez mon aide ou non ? A moins que vous préfériez vous occupez de ces énergumènes à votre façon, elle pointa du pouce les invités derrière elle. Mais je vous souhaite bonne chance dans ce cas.

Et voilà, elle tapait exactement où il fallait. Mettre les pieds dans ce nid de vipères allait apporter plus de problème qu’autre chose, c’était une certitude. L’héritière avait du capté son regard un peu plus tôt alors qu’ils discutaient. Elle était bonne.
Accordé, mademoiselle Fox. Deux civils, pas plus. Et qu’on boucle cette affaire le plus tôt possible.

Il se détourna pour donner des ordres à son équipe alors qu’Asteria se retourna vers l’assemblée avec un petit sourire triomphant…

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