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Chroniques d'Irydaë
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 richesse et damoiselle en détresse

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richesse et damoiselle en détresse EmptyMer 27 Fév - 18:08
Kairos était assis dans la grande salle richement décoré par de magnifiques broderies, illuminé par de grandes fenêtres qui laissaient rentrer la douce chaleur de la matinée. Il était assis sur une chaise rembourré son livre sur ses genoux, les yeux à l'afut de la grande porte en bois sculpté, attendant qu’elle s’ouvre pour être reçut par le grand Zaren Plasm’ich, un des hommes les plus riches de la ville d'Aseoru. Il avait fait sa fortune en exportant le vin d’Eoril dans tout le reste du monde.



Il était arrivé la veille dans la ville, toujours dans le but de convertir du monde à sa cause. Mais il ne pouvait pas se permettre de refaire le même coup d’éclat que sur la place de Süns. Il avait échappé de peu à la mort et il avait mis plusieurs mois à se remettre des blessures reçut lors de son combat contre la rouquine… le petit oisillon… Zora…


Elle lui avait brisé ses os, ils s'étaient ressoudé. Elle avait voulu le marquer de son Z sur sa poitrine, mais Kairos avait brûlé sa peau jusqu’à le faire disparaître. Renaître de ses cendres, il continuait son but, lever une armée, purifier le monde, détruire un dieu, l'Inconnu.


Mais Il avait décidé de jouer avec plus de finesse.


En arrivant il c’était établis dans une auberge commencé à exposer ses idées à quelques passant. Au final il n’avait fait aucun recru mais avait entendu une nouvelle des plus intéressantes.


« Le porteur d’ivresse » un des bateau les plus grand et solides de Zaren Plasm’ich avait été attaqué par Chaziar le vampire, un terrifiant maître de l’eau qui tuait ses ennemie en aspirant l’eau dans leur sang. Chaziar était aussi et avant tout le capitaine du « vent pourpre » un bateau pirate qui sillonnait les abords de Zolios.
Ors « le porteur d’ivresse » transportait une grande quantité de marchandise, d’Irys mais aussi la fille unique de Zaren, Izilda Plasm’ich.
Le marchant avait perdu d’un coup la moitié de sa fortune et accessoirement son enfant.


Il avait donc plaidé sa cause auprès de la justice, mais elle était corrompue par les autres marchants qui voyaient là une occasion de reprendre un commerce florissant. Certain même disaient que le vol du bateau était aussi un coup monté.
Désespéré il avait alors fait comme à son accoutumé, il allait se débrouiller seul.
Il avait lançait une récompense de 1 000 Irys à tous ceux qui se présenteraient devant son bureau le 18 mars 934 afin de l’aider à délivrer son pauvre argent, son vin, à oui et sans oublier sa fille.

Cela faisait du bruit dans les tavernes, le pauvre homme se voyait qualifié de « radin » par une partie tandis que l’autre disaient que le connaissant il ne payera jamais les fous qui s’engageraient.


Mais Kairos lui voyait l’occasion de gagner les faveurs d’un homme puissant, de lui exposer ses idées et de le faire adhérer à la croisade ardente, un homme de plus contre l’Inconnu.


Il fallait bien être aussi fou que lui pour se retrouver seul dans cette grande salle vide.
Kairos entendit alors une porte s’ouvrir, il leva les yeux de son livre. Mais ce n’était pas la porte du bureau de Zaren. C’était celle par laquelle il était arrivé lui. Un homme entra. Finalement il allait avoir un compagnon dans cette folle aventure.




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richesse et damoiselle en détresse EmptyMer 27 Fév - 21:24
Salem venait d’arriver dans la cité d’Aseoru, il avait décidé d’arrêter de parcourir Khurmag pour faire le choix d'explorer le continent et acquérir de lui-même l’expérience et le pouvoir des illusionnistes. Il en rencontrerait peut être sur sa route pour lui enseigner les arts lui manquant. Il avait décidé d'aller dans la région de Zolios car la plus rapide à rejoindre depuis les montagnes glacées. Il avait pris l'habitude de voyager avec des marchands et leur vénale hospatilaté. Cependant une chose lui faisait plaisir, le climat, beaucoup plus doux et conciliant que celui de sa région natale.

C’était la fin de la journée et la nuit commençait à prendre sa place. Salem avait troqué son habituel manteau blanc pour une cape et des vêtements en cuir marron, ses dagues étaient équipées et dans leurs fourreaux attachés au niveau de sa ceinture, une de chaque cotés. Aux premiers abords la ville semblait être un carrefour commercial important de par les innombrables marchands présents et l’aspect de richesse de l’architecture aérienne des lieux. Salem alla dès son arrivé louer une chambre et déposer son baluchon d’affaire. Il récupéra les clés et décida, avant de monter dans son logement provisoire, de boire un verre pour se réhydrater et évacuer la fatigue de ces cinq jours de voyages. Il écoutait d’une oreille distraite les marchands et les gens présent.

Son attention ce porta rapidement sur une conversation mentionnant des pirates ayant dévalisé un riche commerçant de la ville. Il semblait qu’un mage de l’eau du nom de "Chaziar" était responsable de cela et de la prise du bateau « Le porteur d’ivresse ».  Cela lui avait permis de récupérer une quantité importante de marchandise et de richesse. Le chef des pirate était réputé pour sa passion à dessécher ses victimes.

Toujours les mêmes problèmes, les gens sont-ils tous corrompus par l’argent ? Pensait-il.

Cependant ses sourcils ce froncèrent quand il entendu qu’une jeune fille avait été kidnappé par le pirate sanguinaire. Le père proposait une somme dérisoire pour la récupérer et les intéressés devaient se présenter demain à son bureau. Ces 1000 Irys ne suffiraient pas à motiver suffisamment d’aventuriers pour la sauver, elle était perdue. La pauvre n’y était pour rien dans ces histoires de richesse et elle n’était qu’une victime collatérale de l’égoïsme de l’homme. Salem eut pitié d’elle et de son triste avenir avec un tel bourreau comme geôlier. Mais cela n’était pas ces affaires, il n’avait pas prévu de mourir dans un acte héroïque fasse à un mage qui s’amusait à déshydrater ses ennemies.

Il finit son verre et monta dans sa chambre. La pièce était plus que correcte, décorée de tapisserie et décoration rougeoyante rappelant l’influence de l’architecte du feu dans la région. Elle était équipée d’une salle de bain individuel de bonne facture toujours dans une ambiance écarlate et dorée. Il quitta ses affaires de voyages, pris un bain et alla s’allonger dans le lit. Salem ferma les yeux, les bras croisés derrière sa tête mais le sommeil ne vint pas. Il repensait à la jeune fille à la main du pirate surement en train de subir des atrocités. Il regrettait son empathie l’empêchant de dormir. Puis il finit par ce dire.

Peut-être que c’est Khugatsaa lui-même qui veut me tester.  dit-il dans ses songes.
Comment pourrais-je aider mon peuple si je ne prends pas l’initiative de sauver une innocente ? La laisser tomber comme l’ont fait les My’tran envers nous à l’époque ? Tout cela n’était qu’une question de choix…peut-être.  Et finalement Salem pris la décision qu’il irait proposer ses services au marchand.

Le lendemain, il alla des l'aube chercher le bureau du marchand et il trouva un des prospectus. Salem prit la direction du lieu de la réunion et lorsqu'il fut devant, il entra. En rentrant le jeune illusionniste arriva dans une salle et il fut surpris de voir qu’un homme était également présent. La tête de la personne se tourna vers la porte et il le salua par respect et politesse.

- Bonjour, c’est bien ici le lieu de rendez-vous ? Demanda Salem pour avoir confirmation qu’il ne s’était pas égaré.

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richesse et damoiselle en détresse EmptyJeu 28 Fév - 18:10
La surprise passé de trouver quelqu’un d’aussi fou que lui pour se lancer dans cette folle aventure il répondit à son interlocuteur avec son sourire des plus aimables :


« Bonjours, tout dépend le rendez-vous que vous cherchez. Si c’est un rendez-vous galant ou un rendez-vous entre membre de famille ou bien même un rendez-vous aux forces de l’ordre alors vous n‘êtes pas au bonne endroit. Par contre si vous venez pour le rendez vous concernant un certain pirate un certain marchand sa certaine de fille et une moins certaine récompense alors vous êtes au bonne endroit. Prenez place je me présente je suis Kairos Rahel’is… »


La porte du bureau s’ouvrit enfin. Kairos n’eut pas le temps de parler de sa croisade à son jeune compagnon, un autre jour peut-être.
Les deux aventuriers entrèrent dans le grand bureau bien chauffé par une large cheminée. Derrière une large table se tenait un vieil homme chauve et ridé dont les os étaient saillant emmitouflé dans de riches fourrures. Tous ses doigts étaient parés de lourdes bagues en ors qui pouvaient donner l’impression de briser les fragiles phalanges.


De suite Kairos n’aima pas l’homme ou la carcasse d’homme. Il voyait dans les petits yeux livides l’avidité l’avarice la cruauté. L’adepte de Süns avait presque envi repartir convaincu que cet homme s’en fichait de la beauté du monde des architectes et de leurs avenirs, du moment que de l’ors continuait de briller au bout de ses ossement.


Mais il se ravisa, il pouvait toujours voir où allait le mener cette histoire, guidé par les dessins des architectes. Alors il élargie encore plus son sourire, s’inclina bien bas, et présenta des salutations sur un ton mielleux. Tellement accentué qu’on aurait pu croire qu’il se moquait.
Le vieil homme entouré de ses deux gardes du corps, deux véritables statues de bronzes, avaient l’air de ne pas l’avoir remarqué.

Le marchant parla d’une voie assuré et forte qui contrastait grandement avec la faiblesse de son physique. Il leur réexpliqua sa situation non sans dramatisé n’hésitant pas à faire le grand comédien en faisant trembler sa voie et en se qualifiant plusieurs foi de « pauvre vieillard innocent »


Kairos voyait à la manière dont il parlait bien des choses, mais pas de l’innocence. Lui qui savait parler avec fougue et dévoiler ses pensé et émotions au monde entier voyait très bien l’acteur qui se tenait en face de lui.

Il commença à vraiment écouter lorsque le vieux serpent commença à dire les modalités de l’opération pour laquelle ils voulaient les engager :


« Voilà se que j’attends de vous mes braves sieurs. Un de mes braves hommes a réussi à capturer un des pirates de Chaziar. Le gaillard accepta avec joie mon argent mais je me sentie obligé de lui substituer chacune de ses extrémité. Enfin bref passons. Je sais donc où se cache Chaziar. En réalité j’ai découvert que tout le monde le sais mais que les autorités trop froussardes n’osaient pas attaquer. Un scandale !! dans quel monde nous vivons !! moi de mon temps !! Enfin bref, passons. Du coup ce soir, lorsque le soleil sera couché, vous embarquerez au bord de « la douce brise » une de mes petites frégates piloté par mon plus ancien et valeureux capitaine. Il vous mènera jusqu’au repaire de se méprisable voleur qui se situe dans une grotte ouverte à l’océan creusé dans les pieds mouillé des hautes chaines de montagnes. Le voyage prendra un peu moins de la moitié de la nuit si les vents sont favorables. Là vous vous incrustez dans le repaire vous reprenez mes Irys et ma marchandise, vous assassinez le plus de pirates possible et leur chef pour enfin repartir à bord de mon bateau. Vous serez aidé par Zorta et Zarto deux adeptes de Süns qui travaillent pour moi depuis longtemps. Ils vous attendront à bord de la « douce brise » avec le capitaine. Vous serez paillé après vos services, mais je saurais bien vous récompenser. N’écoutez pas les rumeurs qui me disent radins. Vous savez, les gens, toujours prêt à casser du sucre sur le dos des plus riches que. »


Il partit d’un petit rire sournois et s’arrêta là avant de reprendre vivement comme quelqu’un qui avait oublié quelque chose :


« à oui et bien sûr si au passage vous pouviez récupérez a fille vous seriez charmant. Bichette elle n’est pas très dégourdi ni très jolie ni très maline mais avec un peu de chance elle aura étouffé avec sa graisse se salopard de Chaziar si il avait eu la démence d’essayer de la violer… enfin il faudrait qu’il soit vraiment en manque »


Et il repartie d’un petit rire.


Kairos hésita. Est ce qu’il brulait ce vieux détritus dons chaque bout d’os devait être corrompu par l’inconnu tout de suite où est ce qu’il attendait encore un peu ?


Il allait attendre. Si ce vieillard était corrompu et ne pouvait plus être purifié que dans les flammes de Süns sa fille elle était peut être une pauvre âme innocente prisonnière de suppôt du mal. D’abord son père, puis le pirate…


L’adepte de Süns continua donc de sourire et dit en se courbant de nouveau :


« j’accepte se travaille avec un immense plaisir mon seigneur, après mon passage on verra briller le repaire des pirates jusqu’à Daënastre. »


Son sourire et son attitude était chaleureuse mes ses mots étaient froid et son ton mécanique. Ses yeux regardaient l’homme comme si il était déjà en train de brûler devant lui.

Il regarda son compagnon d'aventure se demandant se qu'il ressentait face à cet horrible individu.

Kairos tourna ensuite du talon. Jetant un regard derrière lui pour voir si l'autre mercenaire allait le suivre. Il pensait attendre le soir en continuant de chercher des soldat pour sa guerre contre les gens corrompu par l’inconnue, ceux de Daënastre bien sûr, mais aussi ceux de My’tra.



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richesse et damoiselle en détresse EmptyJeu 28 Fév - 23:42
Suite à la réponse de l’homme, Salem acquiesça de la tête pour confirmer que c’était bien l’endroit qu’il cherchait. Puis l’invité se présenta, il s’appelait Kairos. Le jeune illusionniste l’observa pour jauger l’homme qui allait surement être son futur coéquipier pour cette aventure. Il semblait être grand et plutôt maigre. Il était vêtu d’un long manteau rouge foncé et d’une paire de gant de couleur de blanche. Dans cette tenue Kairos ressemblait à un érudit et la couleur dominante de son apparence traduisait probablement un attachement au dieu Suns.

-Quant à moi, je me nomme Djassim.  Répondit-il

Salem préféra dissimuler sa véritable identité. Il était dans un lieu inconnu et l’illusionniste préférait rester prudent surtout par rapport à leur futur employeur. Si les évènements tournaient mal, le jeune homme ne voulait pas se retrouver poursuivi par une horde de chasseur de prime. Et si Kairos devait être attrapé par les pirates, Salem ne voulait pas que son véritable nom soit divulgué si jamais l’homme en rouge devait être torturé ou pire. Rapidement, ils furent conviés à rentrer dans le bureau du propriétaire des lieux. Le commanditaire physiquement semblait être ronger par ses propres pêchers, le genre de personne ne reflétant ni honneur, ni confiance. Son accoutrement, dont de nombreux bijoux, laissait deviner une passion morbide pour la fortune. Cela confirma à Salem son choix d’utiliser son nom d’emprunt afin d’éviter toutes représailles par la suite.
Confortablement assis, le marchand était encerclé par deux gardes de forte taille et carrure. Le premier sur la gauche, chauve de son état, possédait une grande barbe et le teint pâle ; le second était brun dont une cicatrice qui lui barrait la lèvre pour seul signe distinctif particulier. Leur présence signifiait deux choses, le commerçant se méfiait d’eux et il devait avoir de nombreux ennemis pour être si prudemment accompagné surtout par des tels colosses.

Dans quelle galère je me suis embarqué… Pensait-t’il.

Kairos se présenta tel un politicien avec un ton particulièrement mielleux. Salem quant à lui ne prit pas la peine de parler pensant que le marchand se fichait bien de leurs noms. Et ce fut bien le cas car le proriétaire des lieux enchaina un long discours sans même répondre aux présentations de son futur coéquipier. Le plan était déjà fixé et ça serai une attaque de nuit, situation parfaite pour attaquer l’ennemie par surprise. Cela soulagea l’illusionniste de ne pas avoir à réfléchir à un plan et qu’il se devait de penser simplement à l’exécution rapide du projet. Il fut aussi satisfait d’apprendre que les deux aventuriers auraient du renfort, notamment deux adeptes du dieu Suns.

Peu après, l’illusionniste fut choqué d’entendre les propos du commerçant sur sa propre fille. Finalement il n’était intéressé que pour récupérer sa marchandise et son argent. Cela renforça un sentiment de méfiance envers le commanditaire. S’il avait aussi peu d’attachement envers sa fille, que valaient leurs vies pour lui ? Peut-être qu’il n’avait pas prévu de les payer à l’issu de cette nuit ? Il faudra rester très prudent si Salem voulait repartir d’Aseoru.

Une idée commença à faire son apparition dans la tête du jeune illusionniste. Sauver l’innocente, la déposer dans un endroit à l’abri et partir. Au diable les 1000 Erys et la marchandise, le commerçant ne semblait pas dans la misère même si il ne récupérait pas ses biens aux mains des pirates. Mais son plan laisserait son coéquipier du jour tout seul dans la galère, du coup il préféra laisser cette idée en attente ; au moins, le temps de mieux connaitre l’homme vêtu de rouge.

Salem ne laissait transparaitre aucune émotions fasse à ce discours empreint d’avidité ; il préféra les garder pour lui. Kairos repris son air de tribun pour répondre au commanditaire. Quel était son objectif pour faire autant de courbette à cet homme si vil ? Etait-il comme eux attiré par la richesse ? Ou tout simplement la gloire ? Le jeune illusionniste se sentait seul à ce moment-là et il acquiesça aux demandes du marchand d’un simple signe de tête sans prendre la parole.

Vivement que cette histoire ce finisse… Songea t’il.

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richesse et damoiselle en détresse EmptyVen 1 Mar - 20:01
Finalement l’après-midi passa très vite et Kairos réussis à recruter 3 personnes de plus pour sa croisade ardente, des sans-abris qui mourraient de fin et vagabondaient dans la ville. Mais en vue de leur désespoir ils avaient vite compris se que voulait dire le prêcheur quand il leur parlait de corruption par l’inconnu et de la noirceur qu’il répandait sur le monde identique à celle qu’il avait répandu sur le plumage de Süns.


Lorsque le soleil se coucha il rejoint le port et embarqua de suite sur le rafiot qui allait le mener ver son prochain combat.


La « brise légère » voguait lentement sous le ciel étoilé. Kairos était accoudé sur le bastingage, regardant les sombres profondeurs de l’océan, hypnotisé par les petites vagues qui venaient lécher la coque du navire.
Le capitaine était un homme âgé à la barbe blanche broussailleuse et dont la jambe gauche était en bois. Zarto et Zorta étaient des jumeaux qui possédaient tous deux une longue tresse noir et des traie fin semblables si ce n’était que Zarto avait une barbichette en pointe et des attribue masculin tandis que Zorta avait des attribue féminins.


Tout trois obéissaient à leur maître car c’était leur chef, ils vivaient grâce à lui et lui étaient redevable en quelque sorte.
Kairos lui partait à l’aventure porté par le destin et il espérait au passage rallier du monde à sa cause pour purifier le monde et détruire l’architecte maléfique.
Mais Djassim lui pourquoi avait-il accepté ?


Il leva les yeux des noirceurs aquatiques pour regarder son acolyte qu’il trouvait peu loquace. Il était assis en tailleur sur la proue du bateau, ses longs cheveux blancs bercé par le vent marin. Il intriguait Kairos. Qui était-il ? qu’elles étaient ses motivations ? Peut-être pouvait-il voir en lui un futur allié…et au pire il ne pouvait pas être pire que l’oisillon qui lui avait brisé les os.


Il s’approcha donc avant de s’asseoir en tailleur lui aussi à côté de l’homme.
Il tourna son visage toujours marqué par son éternel sourire ver le ciel parsemé de multiples étoiles. Il essaya d’engager la conversation :


« nous vivons vraiment dans un monde magnifique n’est-ce pas ? Dommage que les graines du mal soient autant à germer en son sein. »


Il tourna ensuite son visage en direction de son interlocuteur :


« nous avons encore un bout de chemin avant d’arriver à destination et il me répugne de discuter avec les larbins de notre employeur. Mais dis-moi qu’en penses-tu d’ailleurs de cette mission et de ce vieil homme couvert d’ors ? pardonne moi si je suis une peux directe mais je suis assez stupéfait d’avoir un compagnon pour cette aventure. »

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richesse et damoiselle en détresse EmptySam 2 Mar - 19:35

Le jeune illusionniste avait passé l’après-midi à visiter la ville et à réfléchir aux diverses issues dont pouvait finir cette journée. Il avait ensuite rejoint le bateau « Douce Brise » afin d’observer le moyen de locomotion jusqu’à la tanière des pirates. Il voulait aussi jauger les deux mages qui allaient les accompagner pour voir si il y’avait un risque important pour sa vie. Un homme avertit en vaut deux, se disait-il. Il se présenta aux laquets du marchand qui semblait aussi redoutable que les deux gardes qu’il avait vu précédemment dans le bureau. Il y’avait également le capitaine. Si les choses devaient tourner mal et il faudrait les éliminer tous les trois. Peut-être garder en vie le chef du bateau car Salem ne savait pas naviguer, c’était même la première fois qu’il montait sur un bateau. Mais Kairos n’était toujours pas arrivé. Le jeune homma alla s’assoir sur la proue du navire et il observa son environnement tout en réfléchissant.

Deux gardes, plus encore deux hommes de main et un capitaine de navire. Pourquoi ce vieux fou a-t-il besoin d’un coup de main alors qu il peut financer d’autres hommes ?...
Espérons que je sois juste paranoïaque.
Pensait-il avant de laisser sa pensée voguer sur le paysage marin.

L’océan, une large étendue d’eau s’éloignant à perte de vue. Un milieu que même l’Homme n’avait pu dompter entièrement. Cela rappelait le Khoral à Salem ; ce phénomène climatique où chaque humains devaient rester prudent si ils ne voulaient pas voir leurs destins écourté. La vue marine le fascinait tout autant que les paysages enneigés. Un lieu où l’homme devait respecter un pouvoir plus grand que le sien. La fin de journée s’approchait et Kairos finit par les rejoindre. Il vint s’assoir à coté de Salem et le mage rouge entama la conversation.

-Nous vivons vraiment dans un monde magnifique n’est-ce pas ? Dommage que les graines du mal soient autant à germer en son sein.

-Je ne sais pas si magnifique est bon mot, mais il est toujours plaisant de profiter des occasions de contempler la création des architectes. Et les graines du mal dont tu parles ne sont que le résultat du choix des humains face à leur propre égoïsme…

Puis Kairos demanda son avis à Salem sur la situation actuelle. Cela rassura le jeune mage car au final lui aussi ce posait des questions sur leur quête du jour surtout ses paroles concernant les laqués de l’avare marchand.

-Honnêtement. Je pense que nous allons avoir des ennemis en face et derrière nous. Il va falloir rester prudent…
Je n’ai aucun confiance dans notre employeur…
lança t’il avant d’enchainer.

Ça ne te parait pas bizarre de demander de l’aide à des aventuriers alors qu’il possède assez d’hommes et d’argent pour récupérer son bien ? Pourquoi nous demander de mettre notre vie en jeu ?

Et concernant ma présence ici, disons que j’ai pitié de cette jeune femme n’ayant aucun moyen de se libérer de ce destin funeste… Elle n’est pas coupable de l’avarice de l’homme.

Et toi quelle est ta motivation ?
Demanda Salem à Kairos, pour qu’il puisse comprendre pourquoi il était resté et surtout ses courbettes de la matinée devant le marchand.


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richesse et damoiselle en détresse EmptyDim 3 Mar - 11:16
Kairos fut était rassuré de trouver de voir que Djassim était aussi méfiant que lui à l’égard du marchant. Mais il se demanda si ce n’était pas dans sa nature d’être méfiant. Sa réflexion sur la nature égoïste de l’homme lui fit penser ça. Il se permit de répondre à ce sujet en exprimant sa propre pensé :


« oui les humains sont corrompu, pervers et égoïstes. Nos âmes sont l’œuvre de Süns et cette œuvre a été corrompue par l’inconnu, l’ennemi qui ne souhaite que l’anéantissement de toutes choses. Il est de notre devoir de lutter contre lui, et pour ça nous devons commencer par faire nos choix non par égoïsme mais par amour de ce monde de nos semblables et des architectes. »


Il parlait avec douceur et calme toujours avec son sourire immaculé qui ne quittait jamais ses lèvres. Il se pencha un peu plus ver son acolyte pour répondre dans la confidence sur ses interrogations concernant leur engagement :


« je ne voie que 2 possibilité : la première est que c’est un marchand et qu’il navigue en territoire inconnue. Il a des hommes oui mais seulement des ouvriers, des marins et des gardes du corps, bon pour protéger oui mais pas pour attaquer. Il a dut sélectionner dans son entourage ses 2 deux zozo à tresse qui doivent juste les meilleurs de ses combattants. Ensuite il est riche et influant certes, mais ce n’est pas non plus LE plus riche et influant. Il a besoin d’aide pour récupérer son bien d’où la récompense. Mais il n’est pas idiot et il sait qu’une trop grosse récompense aurait attiré des malfrats plus sensibles à la duperie. Tandis qu’avec cette récompense dérisoire il n’attire que des bienfaiteurs des fous ou des idiots, incapables de le tromper et qui vont se contenter de d’obéir. »


Il fit une pose avant de reprendre :


« la deuxième possibilité est un peu plus tordu. Il n’a peut être pas envie de récupérer ses biens et surtout sa fille qu’il voit comme un boulet. Seulement il ne peut pas non plus faire comme si de rien ne c’était passé. Du coup il monte une opération voué à l’échec pour montrer qu’il a essayé mais n’a pas réussi. Il sera plaint par toute la ville et saura en jouer, au détriment de son enfant. »


Dans tout les cas Kairos pensa que le marchand tenait plus du serpent que de l’homme. Un serpent répugnant qu’il rêvait de voir se tordre de douleur dans les flammes.
Il trouva les attention de Djassim plus que louable. C’était un véritable homme de bien. Quelqu’un d’honnête qui agissait pour le bien de l’humanité. Kairos l’admira presque. La corruption de l’inconnu ne l’avait que très peu atteint. Son âme était à l’image de ses cheveux, blanche et pure.
Ce fut à son tour de se justifier et c’était normal :


« moi… et bien c’est un peu plus compliqué… je suis en croisade. Une grande croisade ayant pour but la destruction de l’inconnu, le corrupteur de Süns, celui qui détruit notre monde et nos architecte à petit feu. Mais c’est in dieu, et moi je ne suis qu’un humain. Je commence donc par rassembler d’autre personnes, à purifier le monde. C’est pour ça que j’ai accepté. Car je pensais trouver un allié un peu riche qui aurait pu m’être d’un grand secours pour mener ma guerre contre les impies. Mais je me suis fait une raison, cet homme est trop corrompu pour être un allié. Par contre sa fille elle est peut être une âme pure qui ne demande qu’à être libéré des griffes de ces abominations à visage humain. »


Il parla encore plus bas pour être sûr que personne ne l’entende dans la quiétude de la nuit et dit avec un sourire plus petit :


« pour tout te dire chaque fois que je pense à Zaren j’ai mon feu intérieur qui a envie de sortir et de se jeter sur lui. Cela me répugne qu’une telle charogne puisse s’en sortir avec les honneurs. Voilà donc se que je te propose. Nous libérons en priorité la fille et nous voyons se qu’elle est et se qu’elle vaut. Si c’est une âme pure et qui souffre de par son père nous faussons compagnie à nos trois chaperons. Là nous avisons et nous lui demandons se qu’elle souhaite devenir. Qu’elle ait au moins le droit de choisir une foi dans sa vie. Avec un peu de chance cette histoire pourrait même se terminer avec l’incinération d’un vieillard et l’avènement d’une jeunesse pure. Tu en penses quoi ? »

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richesse et damoiselle en détresse EmptyJeu 7 Mar - 0:31

Salem écoutait les paroles de Kairos et leurs points de vue convergeaient sur les objectifs de la mission. Il était également d’avis de sauver la fille du marchand en priorité. Ainsi le mage rouge deviendrait son allié du soir. Les forces en présence commençaient à s’équilibrer, malheureusement il restait une horde de pirate à neutraliser.

Cependant la réflexion de Salem revint sur certains des propos de Kairos. Ses paroles faisaient preuves d’une idéologie basée sur la volonté de créer une croisade face à l’architecte Inconnu. Cette déité, Salem l’avait déjà entendu dans les cours d’histoire. Elle était liée au destin de l’architecte Suns. De ce qu’il se rappelait, l’Inconnu avait aidé la déesse Süns à acquérir le pouvoir de façonnage  du caractère d’une personne. C’était grâce à cela que Khugatsaa permis au peuple Khurmis de posséder des souvenirs. Le jeune illusionniste ne comprenait pas non plus cette volonté à vouloir anéantir cette architecte dont l’existence était de l’ordre des fables. L’histoire tragique de son peuple délaissé par les autres communautés My’Tran revint dans son esprit.

Cette cause ne me concerne pas, sans la venue de l'Inconnu, Khugatsa n'aurait pu creer le peuple Khurmis actuel. Pensa Salem préferant garder pour lui son avis sur la raison de la venue du mage rouge.

Cette pensée contrariait le jeune illusionniste. De par son apparence d’érudit, le jeune homme pensait que Kairos était une personne plutôt réfléchi.  Il fut surpris de voir que comme beaucoup d’autre un fanatisme exacerbé vivait en lui. Cependant sa vision de justicier, lui permettait d’être le seul allié de Salem pour cette nuit.  Un mal pour un bien finalement…

- Avec un peu de chance cette histoire pourrait même se terminer avec l’incinération d’un vieillard et l’avènement d’une jeunesse pure. Tu en penses quoi ?

Cette idée bloqua la pensée du jeune homme. Il venait de s'apercevoir d'un détail important que son esprit avait voilé jusqu'a présent. Contrairement aux apparences, il n’avait jamais tué quelqu’un. Et Salem allait devoir le faire pour sa survie personnelle et surtout celle de la jeune fille. Mais il était loin de la volonté de créer une vendetta pour donner un semblant de justice dans ce monde. De plus contrairement à Kairos, l'illusionniste se souviendrait de chacune de ses victimes et la façon dont il leurs otera la vie. Salem fut surpris de voir qu’il n’avait pas pensée à cela. Ce soir ses mains prendront la vie d’un individu voir plusieurs. Il ne s’était pas préparé mentalement, son esprit préférant rester sur l’idée un brin héroïque de sauver la jeune fille. Cependant Salem se résigna, quoiqu’ il arrivera durant cette soirée, il en sortira avec du sang sur son âme.

- On avisera suivant la situation, je ne suis pas forcement là pour faire un massacre… Mais si c’est la volonté de Khugatsaa…

Puis Salem enchaina en redirigeant la conversation sur la façon dont ils pouvaient se débrouiller ce soir. Il fallait également en apprendre un peu plus sur son coéquipier pour savoir ses atouts au combat.

- Sa sert à rien de te le cacher plus longtemps mais je suis un mage illusionniste. Je compense le manque de létalité dans ma magie par le maniement de mes dagues. Autant te dire que je ne suis pas le meilleur client pour effectuer des attaques de front. Cependant ce soir si tout se passe bien et que l’on garde l’effet de surprise suffisamment longtemps, je peux être très utile.

Et de ton coté quel magie tu manipule, pour savoir quelle sont les possibilités qui s'offrent à nous ?
Demanda-t-il.

Salem attendit la fin de la conversation et alla jeter un dernier coup d'oeil sur la situation à bord du navire. Avant d'établir une stratégie Salem voulait obtenir des informations concernant les jumeaux.

- Bon je vais aller observer nos hôtes, si le besoin s’en ressent, ça sera toujours pratique que je puisse prendre l’apparence de l’un d’entre eux.

Suite à leur conversation il alla demander au capitaine du navire dans combien de temps ils allaient arriver. Et aussi l’autorisation de monter en haut du mat. Du haut du bateau, Salem pourrait observer librement le comportement des membres de l’équipage. Mais aussi le paysage de l’océan qu’il allait parcourir brièvement pour la première fois. Il voulait également rester seul un moment pour réfléchir sur certains détails comme le fait qu il allait apporter la mort et le prix de cela. Le capitaine lui donna l’autorisation et il grimpa pour rejoindre « la vigie ».

La vue était magnifique, la ville d’Aseoru avec ses éclairages semblait vraiment minuscule depuis l’endroit où ils se trouvaient. Le ciel étoilé semblait parcourir l’infini et cela l’envouta de voir autant d’étoile réunis. Mais ses pensées reprirent le dessus. Il observa pendant un moment les jumeaux Zorta et Zarto pour apprendre leurs démarches ou mouvements habituels.  Puis lorsque Salem jugea en avoir appris assez, il se mit à fixer le ciel. Il se demandait ce que ça faisait de tuer quelqu’un, de le priver de son âme. Et s’il n’avait pas commis une erreur en acceptant cette mission car il ne savait même pas qui était la personne qu’il allait sauver. Est-ce qu’il commettrait des meurtres pour rien ? Mais les pirates ne sont pas des innocents, c’était eux qui avaient dévalisé un navire marchand et pris une personne en otage. Leurs morts pourraient en sauver d’autre…

Comme une ultime préparation avant les évènements, Salem sortit ses dagues et commença à effectuer des mouvements synchronisé et plutôt lent dans les airs. Sa surface de déplacement étant très resserré, il ne pouvait pas exprimer tout son art. Pourtant, ces quelques pas et tournoiement sur place lui permettait de ce détendre et évacuer le stress en lui.


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richesse et damoiselle en détresse EmptyVen 8 Mar - 16:55
Kairos sentit le malaise de son interlocuteur lorsqu’il lui parla de meurtre mais ne releva pas. Au contraire il le respecta grandement pour cela. Djassim était une véritable âme pure tandis que lui dès qu’on qu’il s’agissait de mort et de souffrance… il espéra qu’un jour il réussirait à extraire la partie sombre de son cœur, il espéra qu’ainsi il pourrait trouver la paix mais aussi la force de vaincre l’inconnue et la perversion sur cette terre.


Mais en attendant son compagnon lui demandait si il était plus apte à tuer que lui.
Pour lui répondre Kairos fit surgir une petite sphère de feu au creux de sa main tout en disant :


« je suis un adepte de Süns, un adepte dont l’âme et les émotions regorgent d’ardeur. Je peux bruler beaucoup de monde mais malheureusement le feu n’est pas très discret. Il faudra plutôt miser sur tes pouvoirs pour dissimuler la lumière des attaques et sur notre ruse pour vaincre nos ennemies qui vont s’avérer bien trop nombreux à mon gout. Normalement on devrait s’en sortir et au pire si nous perdons on meurt, ce n’est pas très grave. »


Il parlait toujours avec son grand sourire oubliant que si pour lui la mort était une chose naturelle et anodine ce n’était pas le cas pour tout le monde.
Djassim s’en alla ensuite. Kairos le suivit des yeux jusqu’à ce qu’il monte s’entrainer en haut du mat. Il maniait bien ses lames, il sera redoutable.


L’adepte de Süns choisi ce moment pour méditer se disant que peut être sous ses pieds le chotgor pouvait à tout moment dévorer le navire d’une seule bouchée.


Il alluma un cercle de feu qui flottait autour de lui et se mit à genou les mains sur ses cuisses, les yeux fermé. Il faisait tourner doucement le cercle autour de lui faisant varier sa largeur au rythme de sa respiration. Il fit le vide dans son esprit. Il était maintenant seul au milieu du néant seulement protégé par son cercle. Il se concentra sur son âme, l’essence même de se qu’il était. Car après tout qu’était-il si ce n’est l’assemblage complexe d’une âme d’un corps et de souvenirs ? il la visualisa, petit feu follet privé de souvenir et de corps. Toujours taché par une bille de néant en son centre. Mais pourquoi n’arrivait il pas à l’extirper ? il réussissait à cerner son âme à se connaître à canaliser ses émotions. Pourtant il n’arrivait toujours pas à se purifier entièrement. Le pire c’est qu’il savait que la réponse à toute ses questions sur le monde les architectes la terre le ciel les étoiles l’humain le bien et le mal, toutes se trouvaient là enfouie en lui et en chaque être humain. Il suffisait de partir en voyage assez loin au fond de soi même pour le savoir, de se jeter dans le feu follet de son âme…



Il médita longtemps, toujours dans la même position ne sentant pas son corps et ignorant totalement le monde qui l’entourait.
Il émergea de nouveau dans le monde physique un peu avant que le navire accoste.
La nuit semblait encore plus sombre loin de la ville et les montagnes qui lui faisaient face ressemblaient à de terrifiant colosse inébranlable.
Le capitaine fit descendre les 4 guerrier avant de dire qu’il les attendrait là jusqu’au lever du jour. Si ils n’étaient toujours pas revenu avant il estimera qu’ils étaient mort… sympa pensa Kairos avec ironie.


L’escouade s’avança guidé par Zarto en suivant la berge.
Ils arrivèrent au pied de la montagne, un endroit dont le sol rocailleux ne laissait place qu’à la végétation.
Zarto les fies se cacher derrière un amas rocheux à quelque mètre de l’eau et désigna du doigt les hauteurs.


Kairos mis du temps à voir dans la pénombre. Puis il distingua deux formes humaines emmitouflé dans de lourds manteaux de part et d’autre d’un cercle encore plus sombre que les parois de la montagne elle-même. Deux gardes devant une grotte.
Zorta parla pour la première d’une petite voix fluette qui dénotait assez avec son apparence martiale :


« voilà leur seul entrée par voie terrestre, environ cinq kilomètres plus loin en suivant les côtes on tombes sur l’entré maritime, mais selon le pirate elle est mieux gardé car donne directement sur leur port et leur cartier. Comme on-est pas beaucoup il vaut mieux éviter une attaque de front non ? »


Un silence gêné s’installa. Kairos sentait que quelque chose clochait, la fille ne parlait pas comme une guerrière assuré mais plutôt comme une fillette apeuré qui cherchait une approbation.


Zarto demanda alors:


« du coup on fait comment ? »


Kairos lui répondit un peu brusquement car énervé par ces badinages :

« je te retourne la question ! »

Ce à quoi l’autre lui répondit en baissant les yeux :


« vous savez, nous on ne sait pas se battre, nous on est juste des domestiques mais comme on a servi le petit déjeuner de monsieur trop froid l’autre jour il nous a menacé. Soit on arrive à accomplir la mission soit il nous renvoi, mais je vous prie messire, ma sœur et moi on a à peine de quoi survivre et on doit aussi nourrir nos 3 autres frères et sœurs dont le plus petit qui est gravement malade… s’il vous plait on ne sait pas comment faire… »


La fille se mit à pleurer et son frère la prit dans ses bras en suppliant du regard Djassim et Kairos de les aider.


S’en était trop pour l’adepte de Süns. Il ricana doucement comme amusé par une mauvaise blague. Sa raison s’en était allé, ne restait plus qu’une envie de bruler et de faire souffrir un vieux marchant décrépis.
Sans prévenir il sauta par-dessus le rocher et tandis ses deux mains vers les gardes les arrosant d’un feu rouge qui illuminait la nuit.


Les deux pauvres hommes n’eurent même pas le temps de crier. Même pas drôle pensa Kairos avant de secouer la tête. Il ne devait pas succomber à ses bas instincts, c’était devenir comme ce vieux serpent puant… il ne payait rien pour attendre. Mais avant il devait se concentrer à sauver la fille qui n’avait rien demandé.


Il se tourna à peine et dit:

« ceux qui veulent me suivre venaient les autres rejoignaient le bateau attendaient nous ici ou faite donc ce qu’il vous plaira du temps qu’il vous reste à vivre. »


Puis il s’engouffra dans le sombre tunnel et la montagne l’avala.

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richesse et damoiselle en détresse EmptyMer 13 Mar - 1:42


Le bateau avait accosté dans un lieu où normalement ils n’étaient pas repérables, à l’abri des regards hostiles. Les quatre personnes débarquaient et rejoignaient la terre. Le capitaine restait seul dans le navire. Ce détail dérangeait Salem mais ils étaient peu nombreux et n’avaient pas forcement le choix. Le groupe composait de quatre membres avançait le long des berges en direction de l’antre des pirate.

Le jeune homme n’était pas rassuré d’avancer en territoire ennemi avec seulement si peu d’effectif  dans leur équipe et quasiment aucun équipement. L’illusionniste se déplaçait avec une main prête à dégainer l’une de ses deux lames. La noirceur autour d’eux, il était difficile de distinguer une présence non désirée. Il guettait chaque bruit et chaque mouvement anormaux autour d’eux. Salem avait l’appréhension de croiser un éclaireur ou tout simplement un pirate en surveillance de l’ile Ils finirent par arriver proche de l’entrée. Les quatre compagnons se cachèrent derrière un amas de rocher sur indication de Zarto. Et là ce fut le début des galères.

L’architecte du destin avait décidé de s’amuser ce soir semblait-il. Salem attendait la suite du plan mais la scène tourna au mélodrame. Les évènements lui broyèrent ses faibles espoirs de réussir la mission. Les deux gardes du corps sensés les aider n’étaient que des couards. Deux jeunes personnes devant assumer le poids de nourrir leurs famille et ne pratiquant pas la magie. Mais cela les excusaient ils de laisser l’illusionniste et le mage rouge devoir affronter la situation ? Le sang de Salem commençait à bouillonner de voir la lâcheté de l’Homme refusant d’aller aider un de leur semblable. Il ne trouvait pas cela équitable et n’admettait pas la décision des jumeaux. Il semblait que Kairos non plus, le mage du feu n’essaya rien face à la situation et préféra foncer en avant vers les pirates.

Le moment devenait critique aux yeux de Salem alors que la mission venait tout juste de commencer. Trois des quatre personnes présentes avaient perdues leurs moyens. Les deux gardes du corps complétement paniqués face aux évènements et Kairos qui venait d’allumer les feux d’artifices sur les pirates postés à l’entrée sans prévenir quiconque. Dans un premier temps l’illusionniste voulait inciter les deux jumeaux à les suivre mais il se ravisa. Ils ne savaient pas combattre et Salem ne voulait pas de leurs décès sur la conscience.

Le mage rouge contrarié par la réaction des jumeaux prononça une phrase et rentra dans le tunnel. Ses actes ne laissaient pas l’ombre d’un doute sur la continuité de la mission. Salem se tourna vers les deux domestiques et les foudroya du regard.

- Je ne vous oblige pas à venir mais vous avez intérêt à protéger le bateau. Dit-il à l’intention de Zorta et Zarto.

Puis l’illusionniste fonça pour suivre Kairos laissant les deux pleutres face à leurs propres peurs. Il rejoignit rapidement le mage des flammes. Lorsqu’il arriva proche de lui, Salem lui adressa la parole.

- On devrait ralentir et anticiper nos prochaines actions. On est seulement deux et il faudrait éviter de faire remarquer notre présence trop rapidement. C’est mieux de rester le plus longtemps possible en vie ; tu ne crois pas ?…

Il fallait que Kairos reprenne ses esprits rapidement, sinon leurs deux cadavres allaient finir par joncher le sol. Les coéquipiers étaient encore loin de leur objectif et quasiment aucune possibilité de réussite. Salem espérait que la chance allait tourner et qu’ils pourraient sauver la jeune femme. L’illusionniste attendait la réponse de Kairos durant leur traverser du tunnel en direction des pirates; tout en restant à l'affut du premier ennemie qui apparaitrait dans son champ de vision.

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richesse et damoiselle en détresse EmptyVen 15 Mar - 18:45
Surpris il en fallut de peu que Kairos attaque Djassim qui venait de le rattraper. Voilà au moins une personne fiable dans cette aventure ça faisait du bien.


Il se calma un peu. En effet ils ne pouvaient pas se permettre de brûler quelqu’un à la moindre contrariété. Ils allaient avoir besoin de plus de tact. Il regarda Djassim et lui dit :


« tu as raison, je suis contant que tu sois là pour m’aider. Ensemble on a une chance. On va rester groupé, j’avance devant et toi tu nous dissimules le plus possible avec ta magie. Dac ? »


Les deux sauveteur avancèrent le long des sombres tunnels. Ils arrivèrent à une première alcôve où dormait une dizaine de pirates qu’ils dépassèrent sans les réveiller. Puis ils arrivèrent dans une vaste grotte haute de plafond où l’océan s’engouffrait permettant de maintenir à flot deux bateaux, celui des pirates petits et noir, et « le porteur d’ivresse » plus grand et moins pratique pour la guerre.
Quelques garde patrouillaient mais sans grande attention, presque dans une sorte de demie sommeil.
Les deux compagnons longèrent le mur afin d’être le plus discret possible et arrivèrent à l’entré d’un nouveau tunnel tout au fond de la caverne.


Ils s’y engouffrèrent. Le boyau faisait un grand coude d’où provenait de terribles ronflements. Kairos jeta un coup d’œil pour voire un pirate assoupie sur un tabouret appuyé contre une large porte en bois. Il n’hésita pas il tira son couteau plaqua sa main lire sur la bouche du pirate et lui trancha d’un mouvement sec la gorge. Le pauvre homme ouvrit de grand yeux tandis que son corps convulsait et que son sang se déversait sur un Kairos tout sourire.
Il s’empara des clefs et ouvrit la porte et...


Ses vêtements n’étaient plus que des guenilles. Ses cheveux brun et court étaient entremêlé. Son visage rond était couvert de bleu et boursoufflé. Ses dents un peu trop grandes et avancé étaient pour certaines brisé. Les tortionnaires avaient gravé au couteau deux yeux et un sourire aux dents pointu sur le large ventre mou de la pauvre fille qui n’avait même plus la force de lever la tête. Heureusement car elle ne put voir le sourire sadique et la lueur de cruauté qui avait envahie pendant un court instant le regard de Kairos
Se dernier sortie de suite de la cellule, souleva sa manche droite et avec un index gauche au bout enflammé se brûla profondément d’un petit cercle son avant-bras.


Devant la vision des tourments de la damoiselle le plus profond de son être l’avait noyé d’une grande vague de plaisir. Il ne le supportait pas, il ne se supportait pas. Sa malédiction, celle que lui avait infligée l’inconnu. Il détestait cette douce sensation qui l’envahissait chaque fois qu’il était confronté à l’horreur. Il devait la surmonter, il devait vaincre la partie la plus sombre de son être pour vaincre l’inconnu...



Il rabaissa sa manche et rentra de nouveau en jetant un regard à Djassim qui ne permettait pas de commentaires et en gratifiant la pauvre enfant d’un sourire réconfortant.


Il fit fondre les chaines. Il quitta ensuite son long manteau rouge pour le poser sur ses épaules, espérant qu’il la protégera mieux que les guenilles qu’elle portait.


Enfin Izilda se rendit compte de se qui lui arrivait, et malgré que les larmes devaient brûler les plaies de son visages elles coulèrent et elle réussit à articuler entre deux sanglots :


« merci, vous venez me sauver, c’est mon père qui vous envoie ? je savez qu’il ne me laisserait pas tomber... je savais que même si il ne le montre pas au fond il m’aime... »


La haine envers le vielle homme augmenta de nouveau dans le cœur de Kairos. Il payera le service rendu mais pas en Irys... oooh ça non...
Mais il n’eu pas le temps de bien approfondir sa colère qu’un crie parvenait du couloir :



« hey qui va la !!!???!!! »



Un homme avec une torche surgit, il n’eut pas le temps mieux étudier la situation d’un mouvement de l’index l’adepte de Süns dit bondir le feu au bout du bâton du pirate dans sa bouche avant d’envahir le reste du crâne et de le faire entièrement fondre.
Malheureusement d’autres voix plus lointaines surgir :


« Azazato ? ça va ?
-hey les gars y a un intrus qui essaye de libérer la princesse
-putain mais ils sont rentré par où ?
-faut aller chercher le capitaine !!! »



C’était foutu, ils étaient repéré... le cerveau de Kairos fit plusieurs tour pour chercher la meilleur solution avant de se décider :



« Djassim, tu restes un petit instant dans la cellule avec Izilda, je vais faire diversion, ils croiront que je suis seul et que comme je vais essayer de passer en force, quand tu sens que c’est assez la zizanie dehors vous sortez discrètement tous les deux... s’il te plait si je meurs réalise un meurtre bien mérité pour moi »


Il ne voulait pas dire devant la séquestré « tue son père » mais il avait espoir que Djassim ne soit pas un idiot et ait compris.



Kairos rentra de nouveau dans la grande caverne, inspira profondément, inspira, expira, inspira, expira, ramena ses mains sur sa poitrine, se concentra sur ‘essence de ses émotions les plus vives et enfin expira un grand coup en ouvrant la bouche et en projetant ses mains vers l’avant produisant un puissant jet de flamme. Il brûla d’abord le bateau pirate puis celui du marchand avant de s’attaquer à des marchandises sur le port.
Le bois craquait, des explosions se produisaient à droite à gauche, et se qui était auparavant une sombre caverne humide c’était transformait en un véritable enfer ardant dont les flammes meurtrières montaient haut et s’empressaient de brûler la chair tendre.


Il aperçut sortir du couloir par où ils étaient entré une dizaine d’ennemis. La voit était libre pour Djassim, à lui d’en faire bon usage. Kairos fit sortir de ses talons de petites flammes pour se maintenir en suspension. Il glissa ver le côté opposé afin de les attirer le plus loin possible de la sortie, laissant derrière lui une trainé de feu et partant dans un grand rire dément qui effrayait les moins braves et lui permettait de lâcher un peu de la tension qui l’habitait.
Se faisant il continuait de jeter des boules de feu de si de là et évitait celles des pirates tout comme il évitait les flèches, les laces, les rochers et les morceaux de glaces que lui projetait tout et chacun en fonction de sa compétence.


Il se posa à l’abris derrière un stalagmite et il ferma les yeux pour se concentrer sur les flammes. Il les sentait, tous proches, issus de sa souffrance et de sa colère. Nourrit par ici par des combustibles physiques, elles avaient gagné en force et en ampleurs.
Il les modela pour faire des tentacules qui fauchaient les bandits priorisant ceux qui s’approchaient trop prêt de sa cachette.
Combien en avait-il tué ? 10 ? 20 ? 30 ? il ne pourrait le dire et cela l’amusait... tellement de puissance s’en était grisant... mais l’ivresse se stoppa nette...


D’un coup il ne senti plus aucune chaleur et la caverne était replongé dans la noirceur et l’humidité...


Kairos savait se que cela voulait dire... la maître de l’eau était arrivé... le capitaine avait mis fin au festivité...
Il ne restait plus qu’à espérer que Djassim et la damoiselle avaient put s’enfuir dans le chao ambiant...



Il n’était qu’à une dizaine de mètre de la sortie. Il lui suffisait de se propulser en ligne droite jusqu’à celle si. Il serait à découvert pendant un bref instant...
Il s’accroupit, canalisa le feu sous lui puis d’un coup il se détendit et fonça telle une comète vers la sortie.


Celle si se refermait en un mur de glace... il accéléra le mouvement... un flèche l’atteignit dans le flan... il perdit de l’altitude...


Il atterrie sur le mur de glace et repris de l’élan. Une main givrée issu du mur voulut attraper sa cheville mais la chaleur de ses propulseurs la rendirent moite et glissant. Par contre un pique gelé vint se planter dans son dos. Il la senti toucher son omoplate, faire une profonde entaille glacial, railler l’os avant de ressortir.
Kairos se propulsa le plus loin possible de leur repaire. Normalement il avait brulé les embarcations, ils ne pouvaient pas les poursuivre. Mais malgré son sourire les plaies saignaient avec une langoureuse constance.


Ses flammes perdirent de l’intensité, et il chuta.


Il atterrit dans l’eau salé qui lui rappela la profondeur de ses plaies.
Djassim le retrouverait peut être... ou pas... ça lui était égale... sa vie lui était égale, il s’en fichait royalement. Il pouvait bien mourir et bien heureux seront les poissons qui le mangeront !!!


Une douce fatigue l’enveloppait en même temps que les noirceurs abyssales. L’eau s’infiltrait dans ses poumons et un sourire plus mince se faisait paraitre...
Il crut sentir un énorme masse bouger sous lui comme si la terre qui jonchait le royaume aquatique se déplaçait... serait se le fameux Chotgor ?



Il crut voir à la surface la coque d’un bateau. Il pensa que son esprit avait peut être encore un peu envie de vivre et se raccrochait à des illusions... mais lui il était tellement lasse...
Une multitude de mains noires aux doigts crochus saisirent ses bras et ses jambes. Il avait défié l’inconnu, il fallait s’attendre à la retrouver à cet instant.
Une dernière main vint se poser sur son cœur, il sentit une terrible douleur dans sa poitrine et le néant le recouvrit de son sombre linceul...

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richesse et damoiselle en détresse EmptyDim 17 Mar - 19:36
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Au début il n’y avait rien, pas un bruit suspect dans les étroits couloirs creusés par l’érosion et qui servait de geôles à la bande de forbans. Illirian, maître d’équipage de son état, s’occupait de patrouiller dans ladite prison en attendant que des hommes au temps moins précieux ne viennent le supplanter. Une tâche qu’il détestait faire, mais dont il s’occupait pourtant avec zèle, comme toutes tâches qui lui étaient confiées. A ce titre, le voici en train de tendre l’oreille sur son chemin car, dans le boyau à sa droite, des bruits se faisaient entendre et ils n’auguraient rien de bon. Ils n’avaient pas autant de bouches à nourrir dans cette partie de la caverne, et les lourdes portes rouillées qui s’ouvrent faisaient un grincement des plus irritants et distincts. Le pirate soupira. Qu’est-ce que cet obsédé de geôlier comptait faire à leur captive ?

Illirian s’engouffra dans la « prison », prêt à sermonner sans concession ces hommes qui ne savaient tenir leur libido à la moindre prisonnière venue. Cependant, ce ne fut pas tellement à cette vision qu’il s’attendait. Un homme, qui ne faisait définitivement pas partie de l’équipage, fit quelques pas en dehors de la cellule ouverte, gardée par un cadavre sanguinolent effondré sur le sol. Usant probablement de magie, il alluma son doigt pour se brûler le bras comme s’il éteignait un mégot de cigarette dessus. Mais le maître d’équipage ne se soucia pas vraiment de ses mœurs étranges. Un homme, peut-être même plusieurs, venaient de pénétrer dans leur base dans le but de libérer la jeune femme. Ces intrus devaient être arrêtés et punis comme exemple de leur impétuosité.

Le Khurmis tendit le bras vers ce mage à plus de vingt mètres de lui et concentra son pouvoir pour lequel il s’était entraîné toute sa vie. S’il était arrivé si loin dans l’équipage, parvenant même à seconder le capitaine, c’était pour sa stratégie d’infiltration démesurément efficace. Cet adepte de Khugatsaa ne savait pas créer d’énormes illusions, ne pouvait pas parler par télépathie à très longue distance, mais il était capable d’une chose redoutable : plonger ses adversaires dans un état de rêve éveillé. Imaginez une seconde que, d’une seconde à l’autre, vous basculiez dans un demi-sommeil sans vous en rendre compte et que vous pensiez rester éveillé. Voilà comment Illirian vainc ses ennemis. Kairos commença à tituber, à chanceler, se croyant pourtant en train de parcourir la base des pirates en dévastant tout sur son passage. Il ne restait plus à la crapule illusionniste qu’à dégainer la petite dague qu’il portait à la ceinture pour en finir avec cet intrus. Tout en maintenant l’illusion, il se rapprocha, espérant surprendre ceux qui accompagnaient cet homme et tous les emmener dans le monde des cauchemars.

Explications:

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richesse et damoiselle en détresse EmptyLun 18 Mar - 5:32

L’illusionniste et le mage des flammes avaient traversé une salle menant à un tunnel servant d’emplacement à plusieurs geôles. Le duo venait d’arriver devant la cellule d’Izelda. Kairos assassina le garde et ils entrèrent. Salem étouffa un hoquet de surprise en voyant l’état de la jeune fille. Le visage du jeune homme s’emplit d’une profonde tristesse. Les pirates avaient meurtri leur prisonnière. Les multitudes traces de violence sur l’ensemble de son corps montraient qu’elle avait subi les pires tortures. Les vêtements de la jeune fille étaient également en lambeau.

Pourquoi les êtres Humains étaient-ils si cruel ? Pourquoi devaient-ils profiter de leurs forces pour abuser d’une innocente ? Un sentiment d’injustice s’empara de Salem. Son regard croisa celui d’Izelda et il préféra prendre un air serein pour la rassurer de leur présence. Le visage de Kairos laissait de nouveau transparaitre une haine viscérale. Le mage de feu sortit de la cellule face à cette vision glauque. Le jeune homme pensait qu’il allait fouiller le corps du défunt pour trouver les clés des chaines.

En plus de la douleur physique, l’esprit d’Izelda devait être en miette suite au traitement douloureux de ses ravisseurs. Elle aurait des cicatrices à vie de son effroyable captivité. Salem pouvait peut être apaiser sa peine, même légèrement. Tel que Khugatsaa l’avait fait avec le peuple de Khurmag, en utilisant les illusions pour cacher les stigmates de la guerre. Le Khurmi s’approcha de la jeune fille et lui adressa la parole.

-Pouvez-vous fermer les yeux quelques instant. Chuchota-t-il à Izelda qui accepta sans poser de question.

Salem utilisa sa magie sur la victime. Il pouvait la soulager temporairement, l’empêcher de voir les séquelles physique de cette tragédie. Il imagina la jeune fille avant le kidnapping et concentra cette image dans l’esprit d’Izelda. Ainsi elle pourrait se voir temporairement dans un meilleur état. Mais cette magie ne pouvait pas s’appliquer à plus d’une personne, faute du manque de pouvoir de Salem dans l’art des illusions. Le monde continuera de la voir défigurée par la violence des pirates. Mais il pouvait au moins la protéger de son propre regard même pour une courte durée.

-Voilà, vous pouvez les rouvrir maintenant. Dit-il avec un léger sourire en guise de réconfort, puis le jeune homme se retourna pour voir ce que faisait Kairos.

La scène était étrange, à la limite du surnaturel. La mage du feu venait littéralement d’éteindre son doigt sur son bras. Salem fut surpris mais encore plus quand Kairos se mit à vaciller sur place. Quelque chose n’allait pas. Le jeune homme entendit des bruits de pas venir dans leur direction. Le corps de Salem commença à se contracter et il eut des frissons. Face à la situation actuelle, l’illusionniste compris que l’ennemi possédait le même type de magie que lui. Et plus puissante, puisque l’adversaire pouvait altérer l’état d’un individu en le faisant basculer dans la limite de l’inconscience. Le jeune homme sentait la pression monter en lui mais il ne devait pas perdre ses moyens.

Salem se tourna vers Izelda et fit un geste pour attirer son regard. Il mit son doigt devant la bouche pour lui faire comprendre qu’elle ne devait faire aucun bruit. Illirian continuait d’avancer d’un pas prudent vers la geôle. Salem dégaina lentement ses deux dagues. Il fallait que le Khurmi prenne le dessus du combat dès le début sinon il risquait fortement de se faire manipuler l’esprit par le pirate. Le jeune homme se forçait pour garder son calme et ne pas se jeter directement sur son ennemi. Une erreur et la vie de Salem serait fini. Il le savait et réfléchissait activement à une solution. Il devait trouver un moyen de diversion afin de le surprendre pour l’empêcher d’utiliser la magie. Le Khurmi ne voulait pas finir dans le même état que Kairos.

L’esprit de l’illusionniste réfléchissait activement ; une idée lui vint à l’esprit. Son art du maniement des dagues et ses capacités à créer des illusions pouvaient lui permettre de survivre. Salem creusait dans sa mémoire pour se rappeler l’apparence d’un des gardes du corps de leur employeur. Il imaginait la silhouette du géant à l’armure de bronze, tout en essayant de visualiser ses mouvements. Une fois fait, l’illusionniste ce colla au bord du mur sur le côté gauche de la cellule. Puis il s’approcha discrètement vers la sortie. Le Khurmi s’accroupit prêt à bondir, patientant à l’arrivée du pirate. Tapis dans une légère pénombre, due au manque de luminosité de ces lieux souterrains ; Salem commençait à concentrer sa magie. Kairos titubait toujours devant l’entrée. L’illusionniste, crispé par les évènements, serrait ses dagues. Les bruits des pas, étaient proches. Le moment où il allait être obligé de tuer pour sa survie arrivait. Salem ralentit sa respiration pour ne laisser aucune indication de sa présence. Le combat était imminent.

L’ennemi entra dans le champ de vision, provenant du côté gauche du tunnel. Le Khurmi attendait que l’adepte soit à portée. Illirian s’approchait de Kairos. Le bras droit de l’homme commençait à se diriger en direction de la ceinture pour saisir sa dague. Salem lança sa magie sur la cible avant que celle-ci ne le remarque et qu’elle ne puisse dégainer.
Le pirate entendit derrière lui, le grondement des pas lourds d’une personne, en train de courir à toute vitesse dans sa direction. Illirian se retourna et vu foncer sur lui un homme immense en armure de bronze brandissant une épée. Le pirate Khurmi se tourna paniqué en direction du colosse qui se rapprochait dangereusement et rapidement. L’homme commença par se pencher en arrière pour amortir le probable choc. L’illusion vint heurter de plein fouet l’agresseur mais rien ne se passa. Le garde du corps traversait l’individu tel un fantôme. Les bras tendu vers l’avant, transperçant l’image, Illirian avait basculer en arrière par reflexe. Déséquilibré, Il était désormais vulnérable.

Salem bondit en direction de son ennemi confus par la situation. Sa première lame, dans la main droite était prête à frapper. Profitant de son impulsion, il assaini un coup net, dans la jugulaire d’Illirian. La main gauche, bien serrée sur la lame jumelle, vint se planter dans le thorax de son adversaire. Salem lâcha prise sur sa dague et poussa de sa main l’adepte. Le pirate tomba au sol et s’entoura le cou avec l’une de ses mains ; la seconde parcourant l’arme enfoncé dans son buste, n’arrivant pas à l’extraire. L’adepte était à bout de force et ne pouvait plus rien faire. Le sang se propageait, l’homme proche de mourir faisait un bruit désagréable. Salem regardait la scène, l’esprit bloqué par l’évènement. Il venait d’ôter la vie. Malheureusement chaque souvenir serait gravé pour toujours dans sa mémoire. Puis la victime ne fit plus de bruit. C’était fini, tout simplement…

L’illusionniste détourna le regard en direction de Kairos. Ce dernier était libérer de l’emprise de la magie mais il lui faudrait quelques minutes pour reprendre pleinement ses esprits. Le jeune homme alla récupérer sa dague et l’essuya avec la veste du défunt avant de la ranger. Illirian était lui aussi un mage des arts de Khugatsaa. Mais il avait choisi une voie impliquant de causer de nombreuses souffrances à des innocents. Sa mort ne pouvait être que bénéfique pour l’humanité. De plus cet homme était une honte pour le peuple Khurmi aux yeux de Salem. L’illusionniste pensait que les personnes de ce genre étaient responsables de la mauvaise réputation des siens. Quoi de plus effrayant qu’un mage pouvant manipuler l’esprit à mauvais escient. Finalement le jeune homme ce convainquit que son acte n’était pas une mauvaise chose. Que tout cela était la volonté de l’architecte de Khurmag. Deux disciples du même dieu s’étaient croisés et le destin avait voulu que ça soit Salem le survivant. Il se rapprocha du corps sans vie, puis utilisa sa main gauche pour lui fermer les yeux.

-Une offrande pour vous, Khugatsaa. Déclara t’il doucement.

Salem sentait le besoin d’utiliser la religion pour justifier son acte. Même si cela était pour sa survie, l’esprit de l’illusionniste devait se rassurer sur la légitimité d’avoir renvoyé une âme vers son créateur. Salem était nerveux mais le groupe devait s’échapper de l’antre des pirates. Il partit fouiller le cadavre du garde pour récupérer les clés des chaines. Il vérifia les poches de la veste et trouva rapidement le trousseau. L’illusionniste se dirigea en direction d’Izelda et la libéra de ses entraves. Il lui demanda de s’assoir un instant pour qu’elle puisse prendre quelques forces avant de partir. Le Khurmi enleva sa cape et lui prêta pour que la jeune fille puisse se couvrir.

Salem alla ensuite voir Kairos. Il lui posa une main sur l’épaule et commença à le secouer pour qu’il sorte de sa léthargie. Il fallait que l’esprit de son coéquipier reprenne conscience et rapidement. La mission était encore loin d’être accomplie. Le trio devait s’enfuir de ce guêpier.

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