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Chroniques d'Irydaë
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 Gwendoleen Langeley

Gwendoleen Langeley
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Irys : 339899
Profession : Médecin lieutenant-colonel
Daënar +2 ~ Cerka (femme)
Gwendoleen Langeley



Passeport


Nom : Langeley
Prénom : Gwendoleen
Surnom :
Sexe : Féminin
Âge : 24 ans
Métier : Médecin militaire
Communauté : Daënastre - Rathram
Lieu de naissance : Cerka



Aptitudes & possessions

  • Armes et habiletés : Grâce à son entrainement à l'armée, Gwendoleen est formée à manier toutes sortes d'armes mais elle préfère largement se battre au corps à corps. Elle possède un couteau de combat à ses initiales "G.L." Elle le reçut en même temps que l'enveloppe qui contenait la lettre de son père dans une petite boite en métal (c.f. biographie)

    Couteau:

    Après la perte de ses bras, son père lui offrit des prothèses dynamiques telles que décrites ici pour se faire pardonner d'avoir forcé sa fille à rejoindre l'armée. Celles-ci ne contiennent aucun module supplémentaire intégré.





  • Familiers/montures : /
  • Autres possessions : - Une broche sertie d'émeraude offerte par sa mère.
    - Nécessaire de premiers soins et de chirurgie de terrain (scalpel, antidouleurs, compresses...)
    - Trousse de premiers secours portative
    - Pyro-magilithe exquise majeure (lance-flammes intégré dans le bras droit)
    - Lame rétractable (Bras gauche)




Profil psychologiqueBercée au sein de la capitale de Rathram par deux parents aimants, on pouvait dire que la petite Gwendoleen n’avait jamais vraiment manqué de quelque chose durant son enfance. Elle hérita du caractère doux et gentil de sa mère mais également du courage et du calme de son père. Certains diront qu’elle est née avec une cuillère d’argent dans la bouche, ce que la jeune fille aux cheveux blonds n’avait jamais démenti. Cependant, Gwendoleen s’était toujours contentée de ce que l’on lui donnait et ses caprices ne se voyaient vraiment que lorsque les gens la questionnaient sur ce qu’elle voulait bien qu’on lui offre pour son anniversaire.

Cette innocence doublée d’un soupçon de naïveté fut entachée lors de son douzième anniversaire, lorsqu’elle quitta sa zone de confort. Jusque là, Gwendoleen ne s’était jamais préoccupée de ce qu’il se passait à l’extérieur du monde, se basant juste sur ce que ses parents voulaient bien lui raconter. Sa mère ayant échoué une seconde fois à donner naissance à un héritier mâle et ne pouvant plus attendre un énième essai infructueux, c’était à la petite Gwendoleen de reprendre le flambeau familial. Quittant le circuit scolaire standard prématurément et sous la pression de son père, la petite fille intégra l’académie militaire afin de suivre les traces de son père, ancien combattant mais aussi un éminent médecin de terrain dont le talent avait permis de sauver de nombreuses vies lors de la dernière guerre entre Daënastre et My’tra.

Prise entre ses études de médecine et sa formation militaire, Gwendoleen vit son esprit se reforger au fil des entraînements et des missions. Elle devint plus entreprenante, plus ouverte et l’idéalisme qu’elle se faisait du monde s’effrita peu à peu. Bien que Gwendoleen était très peu intéressée par les conflits géopolitiques avec leurs voisins de l’ouest, elle apprit, à ses dépends, ô combien ces conflits avaient engendré de morts. Elle comprit dès lors que l’avidité des êtres humains et leur soif de pouvoir était aussi bien présents au sein de sa nation que celle de l’ennemi. Tiraillée entre son envie de défendre sa patrie et son intention de vouloir sauver les gens peu importe leur bannière, Gwendoleen était emplie de doutes. Ainsi, Gwendoleen apprit à n’utiliser ses capacités que lorsque cela s’avérait nécessaire, préférant d’abord régler les conflits dans la diplomatie plutôt que dans un bain de sang, ce qui faisait d’elle quelqu’un de relativement pacifiste et gentille. En se comportant ainsi, Gwendoleen nourrissait l’espoir  d’apporter un peu de gaieté dans ce monde enclin aux tensions. 

Cependant, la daënare n’était pas pour autant naïve et savait sentir le danger et y faire face à n’importe quel moment. Elle ne faisait jamais le premier pas, préférant d’abord jauger la situation avant d’agir. Pour elle, le concept même de devoir ôter la vie ne devait être utilisé qu’en dernier recours ou en situation de conflit armé car, à chaque vie ôtée, la soldate ne pouvait s’empêcher de ressentir un certain dégoût et une aversion pour le meurtre même si celui-ci était justifié.




PhysiologieDu haut de son mètre-septante, Gwendoleen était une femme dans la fleur de l’âge. Forte de son entraînement en tant que soldat de la nation daënare, la jeune femme de vingt-quatre ans possédait un corps svelte mais aux muscles raffermis par les nombreux efforts qu'elle fournissait pour l'entretenir. Ses atouts féminins ? Gwendoleen en possédait deux, parfaitement équilibrés, ni trop petits ni trop gros mais, à vrai dire, l'époque où la jeune femme se souciait encore de sa féminité lui paraissait bien lointaine. Adieu robes et parures en tout genre et bonjour treillis et uniforme militaire.

Sa peau en porcelaine ainsi que son absence d'expression par moments du à sa carrière et aux  morts dont elle fut témoin tant sur le champ de bataille qu’en milieu hospitalier, laisserait penser que Gwendoleen ressemblerait à une sorte de poupée de cire. Elle possédait de longs cheveux dorés qui lui arrivaient jusqu’au bas du dos lorsque ceux-ci étaient complètement relâchés. En raison de son activité et parce qu’elle refusait catégoriquement de les raccourcir, Gwendoleen avait tendance à les ramener sur l’arrière de sa tête, généralement sous la forme d’un chignon tressé qu’elle maintenait au moyen d’un ruban entrelacé.

Pour le reste, la soldate pouvait compter sur ses grands yeux cyans et son visage fin pour attirer le regard et capter l’attention de ses interlocuteurs même si cette dernière préférait largement rester discrète aux yeux du monde. En effet, même si son physique n’avait rien de vraiment exceptionnel, Gwendoleen avait fini par payer ses années de service rendu à la nation au cours d’une expédition qui lui coûta ses deux bras. Elle put tout de même compter sur sa situation relativement aisée et l’aide de ses géniteurs afin de couvrir le financement des prothèses qui remplacent dorénavant ses avant-bras. Afin d’éviter les regards indiscrets ou susciter la curiosité de ses voisins de l’ouest, Gwendoleen préfère porter des vêtements longs souvent d’une chemise, d’une robe ample, des gants en velours ainsi que de longues bottes assorties en fonction de sa garde-robe du moment.

Enfin, la jeune femme aux cheveux d’or détient une broche sertie d’une émeraude et offerte par sa mère avant son départ à l’armée et qui, outre de lui servir pratiquement à fermer le col de sa chemise, possède également une valeur sentimentale à ses yeux et un effet apaisant lorsque le moral de la jeune femme était au plus bas.



Biographie

C’est un beau jour du printemps de l’année 910 que naquit la petite Gwendoleen. Au départ, sa naissance ne fut pas vraiment accueillie avec le sourire puisque ses parents désiraient ardemment un héritier mâle afin de porter le nom des Langeley et de perpétuer la longue lignée de médecins dont son père était le dernier survivant en date. En effet, son père vivait dans l’appréhension que, tôt ou tard, sa fille abandonnerait son nom pour porter celui de son éventuel futur époux. Il décida malgré tout de l’élever correctement et de l’envoyer dans le meilleur établissement que la capitale rathrae pouvait lui offrir. Ainsi, la petite Gwendoleen se plut dans ce bonheur pendant plus de dix années, jouissant de son statut social et de la fortune que son père avait amassée en tant que chirurgien de l’armée de Daënastre. La petite princesse comme sa mère aimait l’appeler ne sortait que très peu. Son trajet vers son établissement scolaire constituait pour ainsi dire son seul contact avec le monde extérieur. Protégée du monde extérieur par le pacifisme des Rathras et les forêts qui servaient de barrières naturelles aux menaces extérieures, la petite aristocrate était loin de s’imaginer les horreurs qui pouvaient se tramer par-delà la région.

Gwendoleen continua à suivre une vie de luxe et de bonheur jusqu’à ces douze ans, date à laquelle sa petite sœur vint au monde. Cette deuxième naissance refit surgir la peur de son père quant à la question de l’héritage familial. Il voyait déjà les futurs prétendants de ses deux filles le dépouiller de sa fortune qu’il avait durement acquise lors de ses années de service. Une idée commença alors à germer dans son esprit. Pour lui, le seul moyen de mettre ses filles à l’abri d’éventuels prétendants seraient de leur faire subir le même parcours que le sien. Il enverrait donc ses enfants à l’académie militaire et espérait qu’en sortant de celle-ci, la discipline qu’on leur aurait inculquée ainsi que le travail qu’elles auraient à fournir une fois lancées dans le monde professionnel, les dissuaderaient suffisamment pour ne pas songer à une vie de famille. Désireux de tester son hypothèse, le vieux Langeley enverrait d’abord sa fille aînée en « pionnière » et si sa théorie se confirmait, sa jeune sœur suivrait.

C’est ainsi qu’à l’aube de l’année 922, la petite Gwendoleen quitta le circuit scolaire traditionnel pour commencer son service à l’académie militaire. Elle avait été très surprise lorsqu’on lui annonça la nouvelle. Ce n’était pas vraiment la carrière qu’elle espérait mais Gwendoleen voyait une opportunité de prouver à son père qu’elle pouvait reprendre le flambeau familial malgré son sexe. Les premières années à l’académie furent difficiles et la transition entre sa vie de luxe et celle de l’internat fut douloureuse surtout pour une grande dormeuse comme elle. Tout au long de sa formation, Gwendoleen suivit donc un double cursus. D’une part, sa formation militaire qui comprenait tout un volet d’entraînements aux armes, au combat rapproché, à la discrétion en terrain ennemi ainsi que des exercices en tout genre qui s’occupaient de raffermir son corps délaissé par une vie trop laxiste. D’autre part, sa formation médicale se passait en parallèle et elle y apprit tout ce qui avait attrait à la médecine aiguë ainsi qu’à la chirurgie. Les premiers examens pratiques furent fastidieux pour la jeune fille et la vue de patients sévèrement malades ou grièvement blessés suscitait parfois chez elle un haut-le-cœur.

A plusieurs reprises, Gwendoleen voulut abandonner, se sentant mentalement impuissante à poursuivre vers cette voie. Tout ce qui la maintenait à flot était son désir de rendre sa famille fière et de se faire « pardonner » le fait d’être née avec la mauvaise paire de chromosomes. Il y avait également cette broche sertie d’une émeraude que sa mère lui avait donné avant son départ du domaine familial et qui suffisait à l’apaiser lorsqu’elle se sentait seule. Finalement, les années défilèrent et la petite fille se transforma en une jolie jeune femme. La daënare fut diplômée durant l’été 930, avec les félicitations du jury. Étant donné la fonction que Gwendoleen occupait, elle sortit de l’académie en étant directement gradée en tant qu’officier et pouvait dès lors, si les conditions le lui permettait, de commander une escouade. Elle exerça sa première année de service dans un hôpital de la capitale afin de s’accoutumer à son travail de médecin mais elle fut très vite affectée aux missions à l’étranger, au sein d’une équipe de militaires aguerris. Que ce soit pour des missions de reconnaissance ou des batailles, Gwendoleen veillait toujours à ne jamais rester en retrait. La survie de ses compagnons importait plus que sa propre vie même si on lui répétait souvent qu’un médecin devait être la dernière personne à mourir dans une escouade.

Outre les ordres de mission qu’elle recevait, Gwendoleen en profitait également pour voir du pays. Elle fut donc naturellement heureuse le jour où elle reçut l’ordre de se rendre dans des mines daënars situées sur le continent Mytran. Ses compétences en médecine seraient apparemment souhaités pour soigner les personnes qui y travaillaient. Elle pouvait déjà s’imaginer la vie rudimentaire que ces gens devaient mener et le nombre de maladies qu’il était possible de contracter dans des conditions pareilles.

Ce qui devait donc être une simple formalité vira très vite au cauchemar. Les mines de Kharaal Gazar furent prises d’assaut par des mytrans désireux de venir se repaître du sang des daënars qui avaient établi domicile sur leurs terres. Leur stratégie fut visiblement incomprise car leur premier assaut ne causa que de maigres dégâts aux structures. Un plafond effondré et un passage obstrué mais rien de vraiment probant. Gwendoleen en avait profiter pour faire connaissance avec la population autochtone durant les trois jours qui les séparaient du véritable désastre. La topographie du lieu était bien différente de celle de sa ville natale et l’architecture des foyers modelés à même la terre l’impressionnait grandement. La doctoresse était émerveillée par la simplicité et la finesse des Kharaaliens mais elle n’avait pas le temps de laisser son esprit divaguer et passait le plus clair de son temps à apporter son soutien au campement de fortune qui avait été établi après la première attaque.

Gwendoleen fut de ceux qui restèrent au plus près de l’endroit de la seconde attaque bien plus violente que la première. Tout se passa très rapidement, depuis l’explosion qui failli lui vriller les tympans jusqu’à l’épais voile de fumée qui lui obstruait la vue ou encore es particules fines qui s’engouffraient dans ses poumons. Des cris de douleurs et de gémissements se firent rapidement entendre et la jeune femme voulut porter secours aux blessés mais un autre danger les menaçaient puisque la tour au-dessus d’eux menaçait de s’effondrer. La jeune femme s’époumona pour prévenir de la chute imminente de cette immense structure mais en vain. Les cris, les pleurs et la fumée obstruait sa voix et elle ne parvenait même pas à distinguer les choses à plus de deux mètres devant elle.

Puis, le pire arriva. La tour commença à tomber, traînée par la force de son propre poids. Gwendoleen avait déjà commencé à courir, évitant ce qu’elle pouvait de débris qui lui retombait dessus, jouant des bras pour sortir de cet enfer sur Terre. A cet instant, elle ne pensait qu’à sa propre survie...elle ne pouvait pas mourir maintenant. Ou du moins pas comme ça. A force d’effort et grâce à son entraînement à l’armée, la jeune femme  profita de son agilité pour éviter de finir écrasée sous la tour mais Gwendoleen avait sous-estimé l’énorme puissance dégagée par la tour au moment de l’impact. En effet, au moment de heurter le sol, celle-ci projeta un grand nombre de débris et certains parvinrent à toucher la jeune femme avant que celle-ci ne puissent se mettre à l’abri. Sonnée et incapable de se redresser, elle essaya de s’extirper des décombres mais remarqua que son bras droit était bloqué sous une poutre qui avait été projetée. Il lui fallut quelques secondes pour constater que la remarquable facilité avec laquelle elle était arrivée à retirer son bras de sous la poutre métallique était simplement du au fait que celui-ci n’était plus rattaché à son corps. Cette vision troubla Gwendoleen et faillit s’évanouir mais elle n’avait pas le temps de s’apitoyer sur son sort et devait avant tout se mettre en danger. En se relevant, elle fut dans l’incapacité de faire bouger son bras gauche également puisque dans sa chute, la réception violente avec le sol avait causé de multiples fractures qui laissaient même apparaître l’os à certaines endroits.

Heureusement pour la jeune femme, ses jambes semblaient encore fonctionnelles et elle courut, ou du moins, trotta sur quelques mètres, le bras gauche pendant,  avant de s’effondrer définitivement à cause du manque de sang. Ce qui advint par la suite, Gwendoleen ne s’en souvenait pas vraiment. Elle se réveilla dans un lit d’hôpital, la majorité de son corps étant couvert de bandages. A son chevet, se trouvait un homme en blouse blanche d’une cinquantaine d’années avec une enveloppe dans la main.

« Vous avez eu beaucoup de chance officier, encore un peu et vous nous claquiez entre les doigts. »

Gwendoleen essaya de rassembler ses souvenirs et commença à se rappeler de l’attentat des mines. Elle reporta son regard sur ses bras dont les bandages étaient légèrement au-dessus du coude.

« Je vous conseille de ne pas trop bouger, ça ne fait que quelques heures que vous êtes sortis du bloc opératoire. Vous avez perdu votre bras droit sur les lieux de l’attaque et nous n’avons pas pu sauver votre bras gauche. Celui-ci avait subi de multiples fractures et le temps qu’on vous rapatrie jusqu’ici, il montrait déjà des signes de gangrène. Nous avons donc préféré procéder à une amputation afin d’éviter tout signe d’infection généralisée. Ne vous en faites pas, les frais de l’opération et vos nouvelles prothèses ainsi que l’hospitalisation ont été couverts par un bienfaiteur inconnu. Au vu de la qualité de celles-ci, il devait vraiment beaucoup vous aimer. »

La jeune femme soupira un instant, se demandant bien qui avait bien pu agir de la sorte à son égard. Rassemblant le peu d’énergie qu’elle avait encore, elle demanda d’une voix faible :

« Et mon escouade? » Demanda-t-elle simplement

Le médecin secoua la tête de gauche à droite d’un air abattu.

« Ils sont morts ou du moins portés disparus. Leur corps n’ont pas été retrouvés. »

Il tendit ensuite l’enveloppe à la jeune femme.

« Tenez, c’est pour vous. Elle a été envoyée hier mais on m’a interdit de l’ouvrir en dehors de votre présence»

Devant l’absence de réaction de Gwendoleen, le médecin se rétracta en réalisant la stupidité de son geste et l’incohérence par rapport à ce qu’il avait dit plus tôt. Il ouvrit donc l’enveloppe pour en révéler le contenu. Celle-ci était composée de deux papiers ainsi que d’une petite boite en métal. Le premier papier était un rapport officiel des supérieurs de la jeune femme qui stipulait qu’elle avait une permission qui lui octroyait un congé jusqu’à son rétablissement. Le deuxième papier était une lettre de son père. Ne voulant pas la lire à la place de Gwendoleen, le médecin posa la lettre à plat devant elle afin qu’elle puisse la lire sans avoir recours à ses bras.

« Ma chère Gwendoleen,

Je sais que je n’ai pas toujours été tendre avec toi. J’ai appris ce qui c’était passé aux mines de Kharaal Gazar. Je me sens profondément coupable pour la perte de tes bras. Si mon avarice ne m’avait pas poussé à ce que tu entames une carrière militaire pour servir mes propres desseins, tu saurais toujours auprès de nous aujourd’hui. Je ne sais pas si tu pourras me pardonner un jour mais en signe de rédemption, j’ai dépensé une somme colossale pour t’offrir ces nouveaux bras. Tu as travaillé dur pour arriver jusqu’ici et sans doute que l’armée de Daënastre aura encore besoin de tes services dans le futur. C’est pourquoi je t’offre ces prothèses dynamiques qui seront adaptées à ton travail sur le terrain. Malheureusement, ton vieux père n’a pas eu assez d’argent pour y intégrer des modules supplémentaires. Comme tu le sais, ta petite sœur Irylia est encore sous notre tutelle et dépenser l’intégralité de la somme que j’ai amassée ses dernières années pourrait mettre en péril son éducation si nous devions nous retrouvés endettés. Sois rassurée, ma chère fille, je ne reproduirai pas la même erreur avec ta sœur qui t’est si chère et j’espère sincèrement que tu te rétabliras au plus vite.

C. Langeley »

En finissant de lire, Gwendoleen resta perplexe. La jeune fille ne savait pas comment réagir. Depuis quand n’avait-elle plus vu son père ? Il était présent à la cérémonie de remise des diplômes mais elle n’était pas vraiment aller lui parler et s’était juste contenter de le saluer brièvement. Qu’allait-elle faire lorsqu’elle serait rétablie ? La perte de ses deux bras ne l’avait pas vraiment attristé...c’était quelque chose qu’elle voyait souvent en tant que médecin mais c’était surtout la réaction de son père qui la troublait. Elle avait fini par comprendre pourquoi il l’avait envoyé à l’armée mais Gwendoleen ne lui en voulait pas vraiment. Au final, sa vie actuelle lui plaisait jusqu’à cet incident. Elle ne savait plus quoi penser des daënars ou des my’trans. Pourquoi ces attentats ? Et qui plus est, sur des civils. Les mytrans étaient vraiment aussi dépourvus de sentiments qu’on pouvait le croire ? Tant d’interrogations dont Gwendoleen voulait trouver des réponses. Mais pour cela, elle devait aller les chercher elle-même. Peut-être profiterait-elle de son congé pour en apprendre plus sur ce monde. Libérée de ses obligations, elle aurait peut-être enfin l’occasion de voyager à sa guise avant que le devoir ne la rappelle. Qui sait, peut-être que si elle n’était pas morte ce jour-là, c’était que Gwendoleen avait encore un rôle à jouer sur cette terre. En tout cas, la jeune femme était curieuse de découvrir ce que lui réservait le futur.





Dans la vraie vie ?


Quel âge avez-vous ? 25 ans
Comment avez-vous découvert le forum ? Un ami m'a envoyé le lien et après lecture du contexte, ça m'a convaincu de tenter l'expérience
La création de votre fiche a-t-elle été fastidieuse ? Ce n'est pas mon fort d'inventer des histoires et mes personnages se ressemblent beaucoup car ils partagent beaucoup de traits de ma personnalité. J'ai du lire un rp entier pour justifier certains éléments de mon histoire mais sinon je n'ai pas eu de difficultés à élaborer mon histoire une fois que j'ai pu resituer le contexte.
Avez-vous des suggestions pour rendre la validation plus facile ? Pas vraiment
Code du règlement : [Validé par Momo]


Dernière édition par Gwendoleen Langeley le Mer 17 Mar - 1:57, édité 3 fois

Bolgokh
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Irys : 929949
Profession : Créateur de monde à temps partiel
Administrateur
Liste des réputations de Gwendoleen
Réputation principale : Rathram (positive)


Réputation auprès de Daënastre

RÉGIONS
RÉPUTATIONS
POINTS
Ünellia--------
0/30.000
Le Tyorum--------
0/30.000
Rathram--------
13.390/30.000
Vereist--------
0/30.000
Hinaus--------
0/30.000
Dissidents--------
0/30.000
Loyalistes--------
0/30.000

Réputation auprès de My'trä

RÉGIONS
RÉPUTATIONS
POINTS
Suhury--------
-2.501/30.000
Zagash--------
-2.501/30.000
Zolios--------
-2.501/30.000
Khurmag--------
-2.501/30.000
Kharaal Gazar--------
-2.501/30.000
Nomades d'Amisgal--------
-2.501/30.000
Nomades d'Orshin--------
-2.501/30.000
Mathiliens--------
0/30.000
Défenseurs--------
0/30.000

Réputation auprès des Pérégrins

GROUPES
RÉPUTATIONS
POINTS
Zochlom--------
0/30.000
Nislegiin--------
0/30.000
Als'Kholyn--------
0/30.000
Monde du Crime--------
0/30.000
Cercles de l'Aube--------
0/30.000
Ordre de la pénitence--------
0/30.000
Les Vigilants--------
0/30.000
Les Danseurs du Crépuscule--------
0/30.000
La Flamme Noire--------
0/30.000

Gwendoleen Langeley
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Gwendoleen Langeley EmptyLun 13 Mai - 16:24
Irys : 339899
Profession : Médecin lieutenant-colonel
Daënar +2 ~ Cerka (femme)
Chronologie


Biographie

An 910 : Naissance
An 922 : Entrée à l'académie militaire
An 930 : Diplômée de la composante médicale de l'armée

An 934

6 Juillet : Un réveil difficile (pv : Fabius Solar) (terminé)
Août : Echange de savoirs (pv : Swenn Milazzo )
01 Septembre : Révision annuelle (pv : Kerrah) (terminé)
07 Septembre : Consultation imprévue (pv : Ruby Nyë)
01 Octobre : Vacances mouvementées (pv : July Lahry'Dryka)
02 décembre : Premier entretien (pv : Alex Hawkes)
15 décembre : Tentative de relaxation (pv : Amelia Earhart)

An 935

Janvier : Préparation à la survie en milieu hostile ( Solo, rp d'acquisition)


Dernière édition par Gwendoleen Langeley le Jeu 11 Mar - 19:49, édité 1 fois

Gwendoleen Langeley
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Gwendoleen Langeley EmptyMer 10 Mar - 19:17
Irys : 339899
Profession : Médecin lieutenant-colonel
Daënar +2 ~ Cerka (femme)

Projet d’ellipse de Gwendoleen Langeley
Etat du personnage avant l’ellipse :

Gwendoleen est lieutenant-colonel, travaillant en tant que médecin au sein du complexe hospitalier de Cerka sous les ordres de l’U.N.E. Avant son accident, la jeune blonde effectuait plusieurs missions en Myträ jusqu’à la perte de ses deux bras aux mines de Kharaal Gazar. Cet incident l’obligea à reprendre des fonctions plus civiles et passa le plus clair de son temps à s’occuper de ses patients. La jeune gradée ne fait pas de distinction entre Daënars et Mytrans et fait au mieux pour subvenir au besoin de ses patients peu importe leur origine.

Parallèlement à son métier de praticienne, Gwendoleen travaillait conjointement avec Swenn Milazzo dans la conception d’un sérum pouvant augmenter significativement les facultés physiques des soldats Daënars. Malgré des résultats prometteurs, ce projet ne put voir le jour à temps et la jeune blonde fut forcée d’y mettre un terme pour se préparer à la guerre entre les deux continents.

Projet :


  • Année 935 :

    Les premiers mois de l’année 935, Gwendoleen recueille une petite mytrane du nom de Ruby. Venue par hasard dans le cabinet de la jeune blonde, le patient se révéla être très malade à cause de conditions de vie déplorables ainsi que de multiples blessures. Après sa convalescence, Gwendoleen décide de lui offrir un endroit où s’installer et les deux femmes vécurent ainsi pendant pratiquement la moitié de l’année 935. Cependant, le renforcement des mesures concernant l’identification des mytrans oblige la jeune blonde à se séparer de sa camarade, jugeant, pour son bien, que cette dernière serait plus en sécurité sur ses terres natales.

    La fin de l’année se déroule dans une ambiance assez chaotique et les mytrans sont isolés du reste de la population, provoquant chez la jeune femme un sentiment de colère intense. Toujours tiraillée par les nombreuses victimes qu’elle avait causées par le passé, Gwendoleen se porte, à contrecœur, volontaire pour se rendre en territoire mytran, refusant de laisser ses camarades se sacrifier en restant immobile à Cerka. La jeune femme consacra donc la deuxième moitié de l’année 935 dans une remise en forme de sa condition physique, allant même jusqu’à installer de nouveaux modules mortels dans ses prothèses alors qu’elle avait toujours refusé de le faire jusqu’à maintenant. Dorénavant, la lame qu’elle portait dans son bras gauche avait été reforgée afin qu’elle puisse s’intégrer dans celui-ci et pouvoir être déployée comme une lame rétractable. Pour son bras droit, elle avait décidé de le surmonter d’un dispositif agissant à la manière d’un lance-flammes dont la source d’énergie résidait dans un compartiment dont la forme pouvait accueillir une pyro-magilithe. Forte de ces améliorations, c’est ainsi équipée que Gwendoleen s’engagea en direction du continent mytran.


  • Année 936 :

    Le débarquement sur le continent mytran réveilla de douloureux souvenirs dans l’esprit de la jeune femme. Les mines de Kharaal Gazar furent le lieu d’un tournant qu’elle avait pris malgré elle et le retour sur ces terres ne la réjouissait que très peu. Les premières semaines du débarquement se passèrent relativement bien et les daënars purent prendre les côtés entourant le port d’Etsiin sans difficulté, faisant naitre une lueur d’espoir dans le cœur de la jeune femme quant au nombre de personnes qui perdraient la vie dans ce conflit.

    Cependant, les choses bougèrent dès la fin du mois de mars et tandis que l’armée terrestre était soutenue par d’intenses bombardements du Haut-général Manfred de Richtofen, cette dernière se présentait bientôt aux portes de la ville de Busad, ce qui permit l’installation de l’artillerie capable de percer les murs de la ville. Durant toute l’opération, la jeune femme dirigeait une escouade dont le rôle était de repérer et d’abattre quiconque tenterait de saboter cette opération. De nombreuses embuscades étaient tendues, notamment en laissant parfois des canons d’artilleries isolés afin de servir d’appâts pour les saboteurs. Gwendoleen avait eu la bonne idée de munir certains d’entre eux d’explosifs permettant d’instiller une certaine peur et une dissuasion importante quant à la possibilité de démanteler ces précieuses armes. Grâce à elle et à nombreux de ses semblables et après plusieurs jours d’assaut, la tour de Busad s’effondra enfin, décuplant le mental des troupes Daënars.

    Le retrait de l’appui aérien conduisit naturellement Gwendoleen à suivre l’armée jusqu’au Kharaal Ghazar, un endroit particulièrement riche en émotions pour la jeune officière puisque c’est en ce lieu qu’on l’avait privé de ses deux bras. Cependant, ce n’est pas par vengeance que Gwendoleen s’engagea dans le combat mais plutôt par désir de protéger les siens. La bataille fut rude et de nombreuses victimes furent à déplorer surtout après l’échec qu’ils subirent quelques mois plus tôt de la part d’une armée qui n’existait pas. Tandis que le compteur de ses victimes ne cessait d’augmenter, la jeune femme essayait tant bien que mal de compenser cela en tentant de sauver un maximum de ses camarades et à soutenir leur retrait du champ de bataille. Ses connaissances en médecine permirent de sauver de nombreux soldats d’infanterie bien que beaucoup d’entre eux ne retourneraient probablement jamais sur un champ de bataille.

    Après des semaines de bataille et face à l’impossibilité de déterminer un vainqueur dans ce qui semblait être une véritable hécatombe, les forces daënars furent obligés de se replier vers le port afin de regagner leur flotte navale qui leur permettrait un retrait vers Daënastre. C’est à ce moment-là que la jeune femme décida de rester pour couvrir le retrait des troupes avant le bombardement final qui leur permettrait tous de regagner le port. Pour Gwendoleen, elle estimait avoir déjà été sauvée une fois au Kharaal Ghazar quelques années auparavant et laisser ses coéquipiers se sacrifier une nouvelle fois pour lui permettre de survivre lui était bien trop douloureux. Elle rejoignit donc un contingent d’hommes qui menait des assauts retardateurs et de tirs de suppressions empêchant les My’trans de prendre le gros de l’armée à revers et de faire des dégâts considérables dans l’arrière garde. Gwendoleen ne rechignait pas à aller en première ligne et à user de son feu dévastateur pour rôtir les lignes ennemis grâce au module installé dans son bras droit. Quelques soldats présents se demandaient même d’où pouvait sortir cette femme hargneuse dont le tempérament était bien loin de celui qu’elle arborait naturellement.

    Une fois encore, ses compétences médicales furent d’un grand secours face à des hommes qui avaient mené de nombreuses batailles dans les dangereuses montagnes My’tranes. Finalement, Gwendoleen fut l’une des dernières personnes à quitter le théâtre de la bataille sanglante qu’engendra la bataille de Busad mais lors de l’ultime jour d’affrontement, ayant usé plus que de raison la puissance de feu contenue dans sa prothèse, la jeune femme fut finalement prise pour cible en subissant un assaut explosif probablement provoqué par une boule de feu et qui la projeta dans l’une des nombreuses tranchées qui servaient de couverture pour les soldats. Laissée pour morte, la jeune femme passa plusieurs heures dans l’inconscience, couverte partiellement par des corps sans vie qui lui permirent probablement de feigner sa mort involontairement au regard de ses ennemis.

    Lorsqu’elle se réveilla, la douleur de ses blessures la sortit rapidement de sa torpeur et une rapide analyse de son état général lui apprit qu’elle était couverte de nombreuses brûlures et de contusions en tout genre. Son matériel avait été éparpillé dans son envol forcé et elle passa les heures suivantes à rassembler ce qu’elle pouvait sauver afin de soigner ses blessures. Pire encore, elle dut déplorer la perte d’une de ses prothèses dont elle avait probablement voulu interposer entre sa tête et le souffle de la déflagration qui l’avait projetée . Désormais inutilisable, la jeune femme prit la lourde décision de se séparer de ce qui restait de la partie mécanique de son bras, le dysfonctionnement de celui-ci lui causerait probablement plus de dommages et risques d’infections accrus que si elle essayait de le garder. Privé d’un de ses membres pour la seconde fois de sa vie, c’est avec beaucoup de mal que Gwendoleen regagna le port d’Etsiin où elle découvrit que les siens étaient déjà entrain de regagner leurs terres. Privée de moyens de regagner Daënastre, Gwendoleen dut survivre dans un territoire qu’elle ne connaissait pas et regagna les terres intérieures essayant tant bien que mal de sympathiser avec les locaux et passa le reste de l’année à récupérer de ses blessures dont elle avait souffert pendant la bataille de Busad en attendant une opportunité de regagner son pays natal.

  • Année 937 :

    Etant donné l’assaut mené par les forces daenars sur le continent My’tran, Gwendoleen supposa que Daënastre se confronterait tôt ou tard à une riposte de la part des my’trans sur leur propre territoire. Résolue à infiltrer l’un des navires, la jeune blonde laissa le gros de la flotte prendre la mer et décida de ne s’attarder que sur les dernières embarcations, essayant de trouver un moment propice pour en dérober une. Cette fois-ci, Gwendoleen ne désirait tuer personne et elle avait pensé à se camoufler en adoptant les habits mytrans mes sa prothèse restante risquerait de toute manière de trahir sa présence.

    Après plus d’une année passée sur le continent My’tran, Gwendoleen put sympathiser avec certains des locaux en gagnant durement leur confiance après avoir mis ses talents de médecin au servir des malades et des blessés dont certains étaient atteints de toutes les maladies qu’engendraient les corps en putréfaction qui avaient été laissés sur le champ de bataille. Ainsi, la jeune soldate put convaincre un pêcheur d’entamer la longue traversée entre les deux continents, lui promettant qu’elle ne cherchait pour l’instant, qu’à regagner sa ville natale. Afin d’éviter de croiser la flotte My’trane, Gwendoleen n’entreprit son voyage de retour que de nombreuses semaines après que les frégates my’tranes aient levé la voile en direction de Daënastre, évitant ainsi à la jeune femme d’assister au sac de Cerka.

    N’ayant plus vraiment d’endroit où aller, Gwendoleen passa l’année à errer sur le continent Daënastre en évitant les conflits. Essayer de pénétrer Cerka alors encore aux mains des mages étaient du suicide et sans armes mais surtout privée d'un bras, elle s’exposait simplement à une morte certaine. Elle espérait simplement que son père ait eu suffisamment de lucidité pour déplacer sa famille vers la capitale dont Gwendoleen put apprendre que cette dernière fut relativement épargnée par l’assaut des mages. La jeune blonde déplorait le fait qu’elle ne puisse pas participer aux conflits se déroulant sur le continent et c’est à contrecœur que la blonde fuyait tous les affrontements qui avaient lieu au sein des différentes régions de Daënastre.

    Son objectif était de rallier Alexandria le plus rapidement possible et de pouvoir reprendre du service mais surtout de déclarer qu’elle était encore belle et bien vivante. Vers le milieu de l’année 937, apprenant que l’état-major lançait principalement ses opérations depuis la capitale, Gwendoleen profita de ce moment pour ressurgir et en qualité d’officier supérieur, elle put bénéficier des soins appropriés à sa remise en fonction, notamment la pose d’une nouvelle prothèse pour son bras gauche et une maintenance de son bras droit dont elle ne disposait pas des outils nécessaires pendant son séjour sur le continent. Aucun module n’y fut ajouté et Gwendoleen demanda qu’on lui restitue ce qu’elle possédait avant son départ pour Mytra. Ainsi, la jeune femme passa le reste de l’année principalement à se reposer mais également à essayer de retrouver ses proches et ses amis dont elle n’avait plus eu de nouvelles depuis presque trois ans.



  • Année 938 :

    Le début d’année se passa sans trop de conflits et Gwendoleen put rassembler ses forces en vue de l’assaut imminent des forces mytranes sur la capitale. Contrairement à sa contribution lors de la guerre à My’tra ; Gwendoleen resta relativement en retrait et se mobilisa surtout pour soigner les nombreux blessés de guerre que l’on rapatriait au sein de la capitale. Elle assista à la destruction des bas quartiers sans qu’elle ne puisse rien y faire. Au milieu de l’année, apprenant que l’armée daenare poserait son siège devant Cerka, Gwendoleen y vit une nouvelle opportunité de pouvoir pénétrer sa ville natale dans l’espoir de trouver des réponses à une partie de ses questions. Cependant, sa joie fut de courte durée puisque de nouveaux problèmes politiques venaient s’ajouter aux problèmes de guerre. Très peu versée dans la politique, Gwendoleen comprit seulement qu’une poignée de rebelles avaient déclaré vouloir renverser le pouvoir en place et d’y imposer leur régime libertaire.

    Profitant de ces scissions au sein du continent daënar, les mytrans décidèrent de se replier sur le continent, déclarant officiellement la fin d’une guerre d’une intensité jamais connue auparavant. La déclaration d’une trêve acheva d’officialiser cette dernière et Gwendoleen en profita pour investir Cerka, ou du moins ce qui en restait. Son premier reflexe fut de se rendre vers son domaine, progressant tant bien que mal parmi les décombres mais encore une fois, la jeune femme fut confrontée à une énorme déception. Des jours durant, elle passa en revue les cadavres qu’elle trouvait en chemin redoutant à chaque instant de tomber sur un visage familier. Après plusieurs jours de recherche, Gwendoleen en conclut que ses proches avaient du probablement quitter Cerka bien avant son assaut mais sans aucun indice pour que la femme puisse les retrouver.

    A ce stade, elle ignorait si ses parents ou sa sœur étaient encore vivants mais elle nourrissait tout de même l’espoir de pouvoir les retrouver un jour. Ne nourrissant aucune haine à l’égard des my’trans, Gwendoleen passa le reste de l’année 938 à s’occuper des rescapés de Cerka, soignant sans distinction my’tran ou daënar. Selon elle, aucune vie ne devait être sacrifiée inutilement et la guerre avait déjà causé bien trop de victimes pour que Gwendoleen se permette d’en rajouter d’autres au sinistre tableau. La guerre était terminée mais ses conséquences étaient loin de l’être et la jeune blonde devait redoubler d’efforts pour aider les siens à les surmonter.  



Etat du personnage à la fin de l’ellipse :

Malgré les nombreuses victimes qu’elle fit, Gwendoleen est heureuse que la guerre se termine enfin. Elle juge que ce conflit était inutile et le fait que la guerre n’ait rien apporté à Daënastre la frustre au plus haut point. La jeune blonde est triste d’avoir à nouveau du tuer pour sa patrie et la destruction de Cerka l’a privée de la vie paisible qu’elle essayait de recouvrir après la perte de ses bras de chair. Cependant, loin d’être découragée par ces évènements, la jeune femme continue à œuvrer dans le bien de ses congénères mais aussi de ses ennemis délaissés lors de la retraite des mytrans vers leur continent. Elle se consacre à endiguer l’épidémie provoquée par les conséquences de la guerre et s’engage également dans des actions de terrain, désireuse d’être au plus proche de la population touchée plutôt qu’à l’abris derrière les murs de la capitale. Bien que ses convictions furent ébranlées pendant la guerre, Gwendoleen n’en restait pas moins altruiste et essayait toujours de tendre la main vers ceux qui en avaient le plus besoin.

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Gwendoleen Langeley EmptyJeu 11 Mar - 19:44
Irys : 339899
Profession : Médecin lieutenant-colonel
Daënar +2 ~ Cerka (femme)

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Gwendoleen Langeley EmptyMer 17 Mar - 0:42
Irys : 339899
Profession : Médecin lieutenant-colonel
Daënar +2 ~ Cerka (femme)
Equipement

I) Prothèses dynamiques :

Offertes par son père après que Gwendoleen ait perdu ses bras lors d'une mission dans les mines de Kharaal Gazar. C'est un cadeau inestimable qui lui évita une retraite prématurée et l'impossibilité de continuer d'exercer la médecine. De ce fait, Gwendoleen y accorde beaucoup de soin.
Spoiler:

Sa participation à la guerre l'obligea à y ajouter des modules supplémentaires :

Pyro-magilithe exquise majeure :

L'obtention de cette pierre d'une rareté étonnante permit à Gwendoleen d'installer un module de lance-flammes dans son bras droit, auto-alimenté par cette dernière. Malgré son utilité redoutable en combat rapproché ou à mi-distance, son utilisation abusive risque de vider la pierre rapidement au risque de devoir laisser la pierre se reposer longtemps avant réutilisation.

Spoiler:

Lame retractable :

Initialement utilisée comme couteau de combat, Gwendoleen y trouva une utilisation plus optimale en la fixant sur son bras gauche. Très utile pour provoquer un effet de surprise dans les combats rapprochés.

Spoiler:

II) Trousse de premiers secours portative :

Contient le nécessaire de soins d'urgences nécessaire à la survie d'un soldat blessé en champ de bataille. La mallette est un équilibre harmonieux entre produits indispensables et taille raisonnable pour ne pas entraver les mouvements de celui qui la porte.

Spoiler:

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