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 Une méprise aux conséquences multiples

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Une méprise aux conséquences multiples EmptyVen 10 Mai - 10:49
20 juillet 934 à Änkar

C'était pourtant simple, je devais juste rejoindre la petite ruelle à droite après la grande maison, puis prendre à gauche en arrivant sur la place pavé et de là, je débouche sur la grande avenue qui m’amène directement aux quais où est amarré mon aéronef, l'Entreprise. J'avais fais ce chemin à l'allée et c'est comme cela que j'ai pu rejoindre le très bon restaurant ou j'ai passé une bonne partie de la soirée.

C'est vrais que la nuit est tombé et qu'il fait assez sombre, mais je ne comprend toujours pas comment j'ai pu me perdre ! En plus, il fais toujours aussi froid, et même si je suis bien couvert avec mon manteau de fourrure qui cache mon uniforme et mon arme réglementaire, je commence à avoir les extrémités gelés.

Je suis maintenance dans une sombre ruelle, sans aucune idée de comment j'ai pu arriver dans ces lieux et çà commence à m'énerver, il faut vraiment que je prenne une boussole pour ma prochaine sortie, car ce n'est pas la première fois que cela m'arrive. J'ai toujours eu un déplorable sens de l'orientation à terre et çà ne s'arrange pas avec le temps, même après plusieurs jours passés sur le plancher des crones.

Je suis interrompu dans mes réflexions par des cris de rage et des râles de douleur. Je me précipite en direction du combat et je me retrouve devant une scène, pour le moins inhabituelle, il me faut d'ailleurs quelques secondes de réflexions pour bien la comprendre. Tout d'abord, il y a trois corps d'hommes allongé par terre, même si je ne sais pas s'ils sont morts ou encore en vie, car je ne distingue pas comment ils ont été blessés. Les seules personnes debout sont deux hommes et une femme.

Voir même une très jolie demoiselle, habillé en cuir noir, une tenue sobre comme je les aime ! Elle est armée d'une arbalète, sans doute ramassé lors du combat pour se protéger contre les deux hommes qui semblent hésiter à l'attaquer. Ils sont armé de deux épée courte et essaient de l'entourer pour la prendre de chaque côté, comme des lâches !

Je reconstitue immédiatement la scène, deux groupes se sont affrontés et cette innocente jeune femme a dût être pris entre deux feux. Elle a alors ramassé la première arme qu'elle a pu trouver et maintenant elle risque de se faire tuer ! Persuadé d'avoir correctement analysé la situation, je dégaine et je m'élance en direction des deux malandrins. Le premier a juste le temps de se retourner pour prendre le pommeau de mon épée sur le crâne, car je ne souhaite pas le tuer, mais simplement le mettre hors de combat. Ce dernier s'effondre comme un sac de pomme de terre.

Le second se met en garde et jette un coup d’œil dans ma direction, ne comprenant manifestement pas ce qu'il se passe. Il hésite puis prend une décision, car il se précipite vers sa première cible en lui criant :

Sale catin, tu vas...

Je l'arrête d'un coup en lui transperçant le ventre avec mon épée, afin de sauver la jeune personne en face de moi. L'agresseur s'effondre au sol, dans une mare de sang, mais je ne fais guère attention à lui, car je demande à la jeune femme qui doit être terrifié par l'attaque :

Je me nomme Fabius, vous allez bien mademoiselle ? Vous n'êtes pas blessé ?

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Morgane Forsythia
Morgane Forsythia
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Une méprise aux conséquences multiples EmptyVen 10 Mai - 14:48
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Daenastre, Daenastre ... dis-moi, pourquoi es-tu toujours une chienne aussi froide ? Si ce n'est pas pour me rouler la bosse en suant sous la lumière du Tyorum, c'est bien en me gelant les pattes à Änkar que tu m'emmerdes. Tu sais, Daenastre, je commence vraiment à préférer My'tra, donc fais attention à ce que tu fais, sinon je resterai bien moins souvent à endurer l'odeur de métal qui habite la totalité de tes villes. Tu sais bien que c'est compliqué de te supporter, Daenastre, non ? Alors pourquoi est-ce que tu ne changes pas ? Tu me condamnes à rester dans mes appartements à chaque refuge de l'Ordre, tout ça parce que tu pues, non, Danny, ce n'est plus possible entre nous ... j'irai voir ailleurs pour un temps.

Qu'est-ce ? Un contrat pour moi, tu dis ? Plusieurs cibles, bien payé ? Tu sais, Danny, des fois, t'as beau être une belle connasse, tu sais toujours comment me séduire. Bien, bien, je veux bien faire un effort, s'il le faut, mais tu sais, ça ne fera que retarder l'inévitable. Je ne peux même pas sortir avec des fringues légères là où il neige presque les trois-quarts du temps, tu comprends, ça, Daenastre, oui ? T'es une gentille fille, Danny, je t'aime bien vraiment ! Mais si tu pouvais arrêter de m'emmerder avec le froid, tu sais que je déteste ça ...

Quoi ? Qui me juge ? De toute manière il n'y a personne dans ma tête à part moi, mes pensées ne sont jamais qu'un loooong monologue de dramaturge. Je devrai un jour remercier Circéro pour ça, c'est de sa faute, après tout. En tout cas, pour l'instant, je me faisais ... hum, comment dit la pègre ? Ah oui ! Je me faisais vraiment chier à regarder hors de la fenêtre, je ne l'avais même pas ouverte. Non, j'avais fait l'erreur, avant, j'ai retrouvé ma chambre noyée de flocons, inutile de dire que je l'ai refilée à un ulchï, le pauvret. Le Tyorum en venait à me manquer.

On m'avait glissé un bout de papier sous la porte, mon contrat, je crois que les gens de ce refuge ne voulaient pas vraiment me parler, je me demande bien pourquoi ... c'était si triste ! Maintenant, je n'avais plus personne à emmerder et franchement, c'était pas drôle. Puis je n'avais pas envie de sortir de là, même dans le couloir, on se sent comme dans une chambre froide. Alors, je restais sur ma chaise, sous ma couette, à me frotter les bras. Et ce ... jusqu'à la nuit tombée. Enfiiiin ! Sérieusement, qu'est-ce qu'on s'emmerde à ne rien foutre à longueur de journée.

Alors, je me mets à ma table, devant mon miroir, sort mon kit et imagine ... qu'est-ce qui serait le plus adaptée à la situation ...? La veuve enjolivée ? Non, trop mondain. Peut-être le joker converti ? Mais je préfère le garder pour les grandes occasions ... la justice aveugle, alors ? Il s'agissait purement de voyous en bande, après tout, rien de sérieux. Soit, va pour la justice aveugle. Je pinçai mon crayon entre mon pouce et mon index, soulignant l'intérieur de mes paupières avec du noir, prolongeant la teinte jusqu'au côté de mes tempes. Eeeet voilà ! Simple, mais efficace, deux carreaux sur les paupières, jusqu'à l'arrête du nez. Classe, bravo Morgane, t'es la meilleure. Je sais, moi-même, merci, je t'aime !

~~~~~~~~
~

Maintenant, le divertissement. Le contrat stipulait que ces petits malins aimaient bien visiter les alentours des chics quartiers, là où il y assez d'ombre et assez peu d'écho pour faire du business tranquille. La racaille ordinaire est prévisible, Circéro m'avait bien souvent expliqué que pour comprendre la basse criminalité, il fallait penser simplement et de manière pragmatique. Il y avait une grande avenue, puis une ruelle, puis de l'ombre, ça paraissait simple, ça, non ? Rampant sur les toits, grosse arbalète sur le dos, petit modèle à répétition à la poche et lame à la ceinture, j'essayais de trouver le meilleur observatoire. Félicitations, Morgane d'avoir pensé à prendre des gants ! Oui, je sais, moi-même, ce serait un enfer si je devais ramper là-dessus les mains nues, en plus ça glisse ce gel ! Ne faudrait-il pas trouver une corniche plus stable ? Mais oui, tout à fait, merci, je t'adore.

Et ... oooh, bonjour clameurs, rires et instinct criminel que j'entends se mêle en une chorale qui suinte l'ivresse d'un travail illégal. On dirait bien que ça vient d'en-dessous, sur la gauche, alors, quoi, je descends en face et je me poste derrière un pan de mur. Cinq gaillards qui s'amusent à faire tomber des pièces sur le sol, ça sent le contrat, ça. Bien, Morgane ! Tu sais comment t'y prendre ? Oui, moi-même, d'abord, j'en tue un avec le gros engin, puis, autant que possible avec la miniature, puis ... on improvise ? Ton plan est super, ma Faussaire adorée. Super ! ... action ?

Action.

Je sors la plus grosse arbalète de mon dos, l'arme avec un bon talon appuyé sur l'arc, je m'assure d'avoir fait de même avec l'autre bidule et le pose à côté de moi. Hors de question que je porte deux de ces machins quand je tire avec l'un. Mais il fallait bien charger le loupiot ... chose faite, la lame ? Acérée et prête à trancher, je vise où ? La carotide, non, le plexus ! Pourquoi pas le coeur ? Le coeur, c'est sept secondes pour mourir après avoir arraché la lame. Le coeur, alors ? Oui. Le coeur.

D'un pivotement du genou, j'expose ma visée à l'intégralité de la ruelle, avec les cinq rigolos en visuel. Mon doigt appuie sur la gâchette ... et vole ainsi le carreau dans ..? C'était quoi ça, une joue ou un oeil ? Il fait trop noir, mais en tout cas, j'ai entendu quelqu'un crier. Me relevant, j'entends les autres qui commencent à paniquer, à grogner, me cherchent du regard et me trouvent enfin. L'idéal ce serait de les abattre un à un à mesure qu'ils courent comme des dératés sur moi. Je prends l'autre arbalète, vise et tire, un autre à terre, puis je retire, un autre à terre. Toujours garder un carreau en réserve, si possible, donc, j'arrête de tirer.

Alors, je tire ma lame. Enfin, du moins, j'avais commencé à le faire, pendant que je m'avançais jusqu'aux deux autres, et juste au moment où l'un d'eux avait levé son arme, voilà que j'entends un "Ponk". Comment ça ponk ? Je penche la tête, confuse, en voyant un pommeau s'écraser sur la joue d'une de mes cibles. Tiens, bonjour monsieur ? Vous vouliez rigoler un peu vous aussi ? OH PAR SITHIS LA PENITENCE QU'EST-CE QUE C'ETAIT QUE CETTE COIFFURE ? Là, je me sentais vraiment mal, une nausée imprenable m'envahit tandis que je devais endurer le spectacle de mon propre sauvetage ... par une chevelure sauvageonne. Bon, en tout cas, c'était bien, le Xème siècle, les gens faisaient nos contrats pour nous et ça c'était cool.

Enfin, ils essayaient du moins, parce que pendant que le dernier survivant m'appelait catin, surnom que j'affectionne de plus en plus, beh, l'autre qui s'est prit un coup de pommeau, il respirait encore. Sauf que moi, je suis tenue par des engagements, et aucune clause ne me dit qu'il est nécessaire de garder ces gens en vie. Alors, tant pis, la règle du dernier carreau. Croisant l'arbalète derrière mon dos, je tirai discrètement la dernière munition dans le buste du loupiot à moitié sonné, pendant que mon héros coiffé à l'impro s'occupait à éventrer le pauvret qui, pourtant, avait l'air de me connaître ? Peu de monde sait m'appeler aussi justement qu'il l'avait fait en tout cas.

Morgane. Oui ? Tu devrais lâcher ton arbalète. Pourquoi ? Parce que là, il te considère clairement comme la victime. Naaaaaan ... si ? Il croyait vraiment que j'étais celle qui se faisait agresser ? Pas possible, on peut pas être aussi ... ah merde, si, il y croyait vraiment. Enfin, "merde", moi ça m'arrange, hein ! Alors, que faire ..? Jouer la princesse, c'était pas un peu ... "trop" ?

...

NAAAAAAN.

- Oh merci monsieur, vous êtes mon sauveur !

Et je m'élançai contre lui, lui accordant une étreinte bien trop serrée, même pour mon propre goût. Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour avoir l'air cruche.

- Que puis-je faire pour vous remercier, quel est votre nom ? Oh, bientôt tout le monde aura entendu parler du héros à la singulière chevelure d'ébène !

Merde, Morgane, mais en fait tu ferais une super abrutie, t'es sûre de pas en avoir été une dans une autre vie ? P't'être que je dois me satisfaire de plus l'être, héhéhé ... héhé ... hé ...

...

Putain, j'fais quoi de lui, maintenant, j'le bute ce con ? Je suis pas sûr, mais je crois que j'ai un taux de 6% au niveau des dégâts collatéraux, le truc, c'est que je suis vraiment nulle pour compter. Remarque, si j'arrondis au supérieur, je pense que ça fait au moins un ? Bon, du coup, j'y vais à la lame, ou bien j'attends ? Nan, parce que là, y a personne, pas de témoin ... ce serait parfait. En plus il est tout près, ce bon monsieur. Ouais, mais lui aussi il a une épée, et apparemment, il sait s'en servir, donc ... ouaaaais j'vais éviter de faire crisser la mienne !

Par contre, ce serait bien qu'on évite de parler de moi, du coup, faudrait pas qu'il reste trop longtemps en vie, lui. Ah ! Merde y avait du bruit dans la ruelle, du coup, j'me suis vite éclipsée des bras de l'autre bananier. Deux gars ? C'étaient qui ces cons, encore ?

C'est qui les deux gars ?:


Dernière édition par Morgane Forsythia le Ven 10 Mai - 15:38, édité 1 fois

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Une méprise aux conséquences multiples EmptyVen 10 Mai - 14:48
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Une méprise aux conséquences multiples EmptyVen 10 Mai - 17:28
Puisque je te dis qu'Être ou ne pas être, telle est la question sinusoïdale, de l'anachorète hypocondriaque.

Voici la phrase que j'entends après que la jeune femme se soit jeté dans mes bras. Je rougis un peu, autant par notre contact physique que par son compliment sur mes cheveux, dont je suis très fier, mais je n'ai guère le temps d'apprécier l'instant, car ne comprenant pas ce que j'entends, je me dégage doucement de l'étreinte, et la regardant droit dans les yeux, je lui dit d'une voix douce :

Je vais voir, qui arrive, ne bougez pas, je reviens, c'est une promesse.

Je lui parle doucement, suite au traumatisme qu'elle a du subir. J'ai toujours mon épée dans la main, alors je m'avance vers les voix que j'entends, toujours aux aguets et je bondit d'un coup vers les deux silhouettes. Je dois être assez impressionnant avec mon épée rouge de sang, car les hommes que je surprend ne peuvent retenir un cri de frayeur. Je vois immédiatement qu'ils ne sont pas armés et ne ressemblent guère à des combattants.

Rassuré, je rengaine mon épée après l'avoir essuyé avec un chiffon, avant de leur dire :

Je suis désolé de vous avoir fais peur, des hommes mal intentionnés ont essayé d'attaquer une noble dame, et j'ai du la défendre. Pouvez-vous faire appel à la milice pour qu'ils interviennent ?

Les deux promeneurs ont l'air rassuré par mes explications, mais l'un d'eux m'interpelle :

Êtes-vous sûr que la violence était la seule solution ? Après tout l'absolu ne doit pas être annihilé
par l'illusoire précarité et …


Il ne peux pas finir sa phrase, car il est interrompu par son confrère :

Arrête tes pensées iconoclastes et désoxydées par tes désirs excommuniés de la fatalité !

De nouveau, je suis complètement perdu par leur langage, il est vrais qu'à l'académie militaire, la philosophie n'était pas enseigné, je les regarde donc discuter quelques instants avec de reprendre l'initiative, d'un ton un peu agacé :

Messieurs, j'apprécie beaucoup le débat, mais nous sommes maintenant dans l'action, je vous demande de m'aider.

Les deux hommes me fixent avant de me dire, d'une même voix :

Nous ne pouvons vous aidez car il ne faut pas cautionner l'irréalité sous des aspérités absentes et désenchantées.


Je secoue la tête et j'abandonne l'idée de faire appel à eux. Je me rapproche donc de la demoiselle, pour finir ma présentation, en m'inclinant :

Je me nomme Fabius Solar, capitaine dans l'armée. Je pense qu'il va falloir que j'aille chercher la milice moi-même. Si vous vous sentez assez forte, nous pouvons y aller ensemble, mais je peux également vous raccompagnez chez vous et j'expliquerai tout moi-même.

Je ne peux pas en effet, la laisser seule ici, elle risque de se faire à nouveau attaquer, et ce n'est pas les deux incapables qui viennent d'arriver qui pourrons la protéger. Cette dernière semble d'ailleurs frigorifier, sûrement à cause du choc, j'enlève donc mon manteau et lui met sur ses épaules, pour pas qu'elle prenne froid. Bien sur, c'est moi qui suis gelé maintenant par le vent glacé, mais mon père serait fier de moi, et c'est le principal.

Je me rends compte que j'ai manqué de la plus évidente galanterie et je rattrape mon oublie en demandant à la charmante créature à mes côtés, lui faisant mon plus charmant sourire :

Pardonnez mon impudence, mais j'ai oublié de vous demandez votre nom, puis-je savoir comment s'appelle la jeune femme que j'ai sauvé ?

Toujours souriant, je lui présente mon bras, afin de l'aidez à marcher.

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Morgane Forsythia
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Une méprise aux conséquences multiples EmptyLun 13 Mai - 14:23
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... putain. Juste "putain". C'est un joli mot, "putain", ça exprime tellement de choses avec une simplicité déconcertante, comme par exemple, putain, j'ai mal au dos, ou bien, putain, c'est trop drôle ce que tu racontes, Morgane ! Ou bien, alors, putain y a deux philosophes qui viennent de faire irruption de la grande allée jusqu'à une ruelle remplie de cadavres et ils ont commencé à dire plein de mots que je ne comprends vraiment pas ! Pendant qu'ils s'approchent, j'entends Bob Marley me dire un truc, comme quoi il allait vérifier ce qui se tramait avec ces deux inconnus vraiment trop hauts pour moi. Bob ? Oui, c'est un bonhomme que j'ai connu à Zöchlom, grand, bronzé, avec des cheveux en pinceaux qui pendaient derrière la tête. Il était plutôt sympa, même s'il se prenait jamais la tête, c'est pas faute d'avoir essayé de l'énerver, je ne me referai pas. Je suis à peu près certaine que c'était à cause de ces plantes qu'il fumait ... il avait l'air un peu ailleurs.

Et en parlant d'ailleurs, ces philosophes-là, ça m'étonnerait qu'ils soient d'ici. C'étaient sans doute des gens de Vereïst, tout le monde est étrange là-bas. En tout cas, le roi lion a l'air de bien les distraire, et lui-même avec, alors, si je veux bien me faire payer, ce serait peut-être pertinent de planter la pointe de magilithe maintenant. Je m'y atèle, fichant l'aiguille blanche dans le front du corps le plus proche. Me relevant, je constate avec plaisir -falsifié, bien entendu- que l'autre carotte est revenu tout chamboulé de sa conversation ! On dirait un homme changé ... illuminé.

Il me demande mon prénom et me tend le bras. Berk, je dois vraiment pousser le rôle jusque là ? Pourquoi il perd son temps avec de la courtoisie, ? Dis-le-moi juste si tu veux baiser, grand, les cérémonies ça m'emmerde vite et être direct, c'est carrément plus sexy. De toute façon, il n'aura certainement pas le niveau pour tenir, j'ai des critères exigeants. Et, en tout bien, tout honneur, je suis née trapéziste, j'ai continué assassine, question sexe, je suis certainement le meilleur coup de tout Irydaë, mais là, je viens de tuer trois personnes et ça laisse toujours un arrière-goût de jouer à galop après. En revanche, Fabi a l'air tellement sublimé par les révélations sibyllines des philosophes qu'il serait dommage de s'en arrêter là.

- Oh, voyons, quelle importance a mon patronyme si vous pouvez profiter de l'enveloppe matérielle que j'incarne en votre présence, à l'instant même ? N'est-ce pas là de l'anti-matérialisme primaire ? Enfin, si votre psyché trouve besoin à prendre connaissance de mon appellation si superficielle et léguée contre mon gré par les instigateurs de mon existence éphémère, vous pouvez m'appeler Lundi.

Circéro, merci de m'avoir appris à parler pour ne rien dire, aujourd'hui, ça aura enfin été utile. En plus, j'ai pu faire passer ma première minuscule petite pique au travers d'une phrase qui n'a ... pas de sens ? Peut-être que si, enfin, c'était libre d'interprétation, je ne suis pas une chieuse ...  qui y croit ?

Toujours est-il que je poursuis mon rôle jusqu'au bout et en une grande preuve d'abnégation et de sens du sacrifice ... ugh, je prends son bras. "Ouh la la, qu'est-ce que tu es féminine, quand tu veux, Morgane!" TA GUEULE, la ferme ! Je réclame l'ordre dans la cour de ma propre conscience, sinon je ne vais jamais réussir à tenir durant toute cette balade ! Et balade où, d'ailleurs ? Il m'a bien proposé de me raccompagner chez moi ? Oh ... ça pourrait être drôle, ça. Je venais d'avoir une idée ... extrêmement rigolote, plus pour moi que pour lui, oui, mais qui s'en soucie ? En plus, il m'a donné son manteau, du coup, j'ai beaucoup moins froid qu'avant. Tu vois que rien n'est perdu, Danny ... et alors, je reprends mon ton de cruche.

- Je devrais rentrer, j'ai eu teeeellement peur ! Je crois que je ne sortirai pas de ma chambre avant, au moins, un mois ! Heureusement que vous étiez là, voudriez-vous me raccompagner, s'il vous plaît ?

Et comme ça, on pourra rigoler, toi et moi. J'me prendrais bien un petit verre, d'ailleurs ... ça pourrait être amusant, ça aussi, j'ai jamais essayé la torture bourrée. Peut-être que ça n'existe pas et que le terme correct est simplement "boucherie" ? Et pendant que je réfléchis à ça, tout en nous écartant, j'entends l'un des philosophes balancer à son confrère, en désignant l'un des cadavres.

Vous voyez bien que l'oisiveté amène à la mort !

Mais ne pensez-vous pas qu'ils sont morts avant d'avoir été ainsi incapacités ?

Justement, mon ami, telle est la question ...

Et tous deux firent un "Aaaaah" en choeur. Merde, ils étaient vraiment loin, même Circéro ne pouvait pas déballer autant de conneries à la seconde, pourtant, quand il s'y mettait, c'était compliqué de lui faire comprendre à quel point il était un petit connard sournois qui viole le silence à grands coups de tirades qu'il était le seul à écouter. C'était touchant, vraiment, il était presque amusant, cet abruti ... sauf quand il me mate quand je suis en train de me faire torturer à poil par un géant de deux mètres, là, il est bizarre.

Enfin, bref ! Il serait p't'être temps d'une petite boutade, non ? Ou plutôt d'une pique, j'ai l'impression d'être trop gentille et ça commence à m'énerver, il faut vraiment que je balance un truc, n'importe quoi. Quelque chose d'innocent, mais pourtant de vexant ... compliqué.

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Une méprise aux conséquences multiples EmptyMar 14 Mai - 17:55
Ma charmante compagne s’appelle donc Lundi, je viens de l'apprendre après des paroles dont je n'ai pas compris grand chose, mais il est tard et je me sent fatigué. D'ailleurs quand cette dernière accepte de me prendre le bras, j'ai une vive douleur dans le ventre. J'essaye de faire bonne figure quand la jeune femme m'indique que comme je le pensais, cette attaque l'a traumatisé, afin de lui montrer que je suis devenu son protecteur.

Nous faisons donc quelques mètres, nous éloignant des philosophes, mais j'ai de plus en plus mal, et j’entends à peine son compliment sur les hommes aimables et sur la longueur de mon épée, car la douleur revient par vague, je met alors ma main sur mon ventre et la retire poisseuse de sang. De toute évidence mon petit exercice d'escrime de tout à l'heure a rouvert ma blessure. C'est dommage, car même si je ne vais pas me vider de mon sang, du moins je l'espère, je ne vais pas pouvoir raccompagner la jeune femme chez elle.

D'ailleurs, je m'assois au sol, afin de limiter au maximum, l'aggravation de ma plaie et je lui indique donc, d'une voix que j'espère rassurante :

Il semblerai que je ne sois finalement pas en état de vous ramener. J'ai reçu un coup de lame dans le ventre il y a quelques temps et donner une leçon à ses malandrins n'a pas plus à mes fils de suture.

Je fais alors signe aux deux hommes qui discutent maintenant devant les cadavres et je leur dis, leur dévoilant un objet pendu à ma ceinture :

Vous voyez cette bourse ? Elle est à vous si vous ramenez la garde ou un médecin dans moins de cinq minutes, si vous tardez trop et que je meurt, ce sera la jeune femme qui la prendra sur mon corps refroidis.

Je vois mes deux interlocuteurs ouvrir de grands yeux et partir immédiatement en courant, me prouvant encore une fois que l'argent est plus fort que la plume. Afin de ne pas plus effrayer la jeune femme, je lui indique :

N'ayez pas peur, je sais que vous n'allez pas me voler, je l'ai juste indiquer pour qu'ils puissent se dépêcher. Une fois que la garde sera là, ils pourront vous ramener chez vous, comme vous le vouliez.

Pendant que je me vois une flaque vermillon se former lentement autour de moi, je me dis que la vie est quand même injuste, sauver une aussi ravissante jeune femme de griffes d'assassins et ne pas pouvoir l'accompagner jusqu'au bout, c'est vraiment dommage. Mon instructeur à l'académie militaire, qui avait un langage assez fleuri avait une expression qui va très bien à cette situation : « monde de merde ».

Je dégaine mon épée, pour la mette sur mes genoux, au cas où de vils agresseurs arriveraient, de sorte que je puisse me défendre et protéger la jeune femme qui m'accompagne, au moins un minimum, puis je reprends la conversation, n'ayant rien de mieux à faire pour le moment :

Si vous êtes d'accord, une fois que je serai remis sur pieds, c'est avec grand plaisir que je vous inviterai à dîner, dans le restaurant de votre choix. Pour la blessure c'est plus impressionnant que méchant, juste quelques points qui on sauté, avec un bon médecin et un bon steak bien saignant, je serais sur pieds dans quelques heures. Surtout, ne vous inquiétez pas pour moi.

Bon, je suis sans doute un peu trop optimiste, mais la demoiselle a déjà subi assez de traumatisme pour la soirée, je ne vais pas en plus en rajouter.


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Une méprise aux conséquences multiples EmptyMar 14 Mai - 17:55
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Une méprise aux conséquences multiples EmptyMer 15 Mai - 16:35
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Une mission de trop ; un jour de repos, je suis absolument certaine qu'il y avait moyen de négocier la revente d'un frisé comme étant une mission. Des gens à Ankar devaient bien aimer les esclaves, non ? Dans le pire des cas je le ramènerai à un de ces vieux colporteurs de Marnaka, ils sont toujours bons en affaires et pas chiants sur les détails. Mais du coup, ça impliquerait aussi de ne pas trop l'abîmer, ce qui est assez refroidissant, en y pensant. On dirait bien que j'allais m'ennuyer, ce soir, qu'importe le point de vue et l'aboutissant de cette rencontre qui n'est douce que pour une seule personne. Enfin, "douce", là il commençait à tuer le charme, déjà que c'était pas gagné ...

Oh ... ce pauvre Bob aurait prit une petite lame dans le ventre ? Bichette ... c'est si triste, un homme si bon, qui voudrait bien vouloir lui faire du mal, à part moi ? Moi, pourquoi moi ? Parce qu'il était si poli que ça en devenait triste, il ressemblait à Circéro mais avec l'humour et la misanthropie en moins. Tous ces gens avec leurs codes d'honneur et de morale ... s'il fallait vivre pour suivre des principes, autant mourir et rêver d'être libre. Maintenant, la seule question que j'ai en tête, c'est "où est-ce que je vais bien pouvoir planter ma lame pour faire en sorte d'amputer sa courtoisie ?"

Et là ... j'ai trouvé. Une bourse, huh ? Peu importe qui surveille, là-haut, donnez-moi des oreilles et une queue, parce que je m'apprête à faire la chienne. Là, c'étaient trop d'opportunités à prendre pour que je ne veuille en louper ne serait-ce qu'une seule. Oh, l'Ordre me taperait sur les doigts s'il savait ce que je m'apprêtais à faire, mais très honnêtement, en tant que khamga, j'ai gagné le droit que l'on me foute la paix. Par conséquent, j'en ai rien à foutre des morales de la Pénitence, ça avait toujours été si clair, pourtant. Tuer, c'est tuer, même s'ils se persuadent que puisque ce sont des "méchants", c'est pas grave de leur trancher la gorge. Quelle pensée enfantine ... et dire qu'il y a des gens assez stupides pour y croire, hein, madame Nahir ?

Par contre, les deux philosophes sont partis et ça c'est une opportunité en or. Alors, je compte bien jouer mon numéro de princesse en détresse jusqu'à ce qu'ils aient complètement le dos tourné, et puis, on y prend vite goût, en fait. Je m'agenouille donc en baladant mes paumes tantôt sur les épaules puis sur les mains de ce cher Fabi. Prenant une expression d'apitoiement, je pleurniche.

- Oh, mon ami, j'ai si peur de ne rien pouvoir faire pour vous ! J'ai si honte !

Pft, trou duc, tu vas crever dans l'heure, alors que moi, j'partirai avec ton fric et ta dignité. La vie est un petit paradis qui gâte ceux qui savent y voler, qu'il est bon de naître avec un minimum de cervelle. Quel autre usage y a-t-il de l'intelligence que celui de prendre avantage de la bêtise des autres ? Les philanthropes diront "aider la société, évoluer", mais ils oublient vite qu'un terrain de chasse changeant est une calamité pour tous les prédateurs. Ce n'est pas qu'il n'y a pas de progrès, il y a simplement des gens assez clairvoyants pour vouloir le ralentir.

Quant à ce cher Fabius ... c'est la fin du voyage. Doucement, sans sortir de mon expression de pucelle émerveillée, j'appose la paume de ma main sur la lame du rat d'égout que j'avais abattu en premier. Elle avait à moitié glissé du fourreau avec la chute et elle se présentait à moi, docile. Adieu, mon "ami" ...

- Que se passe-t-il, donc ?!

Et merde ! Allez vous faire foutre, peu importe qui vous êtes ! Sérieusement, l'ambiance du silence était parfaite, l'obscurité planante était optimale, c'était la scène parfaite pour une tromperie achevée en meurtre. J'aurais tant voulu voir la foudre frapper tandis que s'effondrait la mine valeureuse de ce pigeon en une expression qui aurait fait passer le mot désespoir pour un euphémisme ... Circéro, tu déteins bien trop sur moi avec tes tirades à la con. Je relève le visage et abandonne mon entreprise pour me redresser. Je fais signe au duo de ce qui semble être des miliciens d'approcher, le visage de l'angoisse accroché à la face, je sanglote.

- Dépêchez-vous, s'il vous plaît, il va mourir !

Et ils s'approchent. L'empathie. Quelle beau défaut. J'ai foutu où mon arbalète ? Bordel, je l'ai laissée à côté de l'autre qui agonisait, là. Heureusement, j'avais encore ma propre lame. Bien, un homme, une femme, les deux en armure, mais ce n'est pas le genre de saloperie sans faille qu'on accorde aux gens d'Hinaus. Les exosquelettes, quelle merde ! Non, eux, ils n'ont qu'une tenue classique de patrouilleur, assez rustique, avec de la maille entre les plates. La gorge est recouverte, l'aisselle aussi, les cuisses pas mieux ... putain, mais ils étaient mieux protégés que le pucelage d'un suhur. Pour l'instant, le seul morceau de chair que je pouvais distinguer, c'était le visage ... ça allait vraiment être sale.

- Vous allez bien, monsieur ?! Il est blessé au ventre, il nous faut un médecin.
- J'ai cru voir des gens partir dans la ruelle, devrais-je les poursuivre ?
- Non, aide-moi plutôt à le porter !

Oh ... c'était comme s'il avait déjà pris Fabius sur ses épaules. En tout cas, il l'avait entre les bras et s'affairait à mieux l'arranger. Maintenant, ou jamais ? Maintenant.

- J'arrraarghaghrahgrgh ...

Ugh, j'avais bien dit que ce serait sale, ce bruit infâme, c'était bien celui d'une lame en plein dans le visage. Je crois que j'avais visé un peu en-dessous du nez, mais aucun moyen de vérifier sans gerber. Pas le temps d'arracher ma propre dague, j'emprunte l'épée du fourreau de l'autre avant qu'elle ne tombe. Là, elle était en train d'essayer de retirer mon arme de son ... ugh, c'était de la morve, ça ? Berk ! Bref, l'autre avait subitement lâché son boulet qui cogna le sol de la plus brute manière et ...

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Une méprise aux conséquences multiples EmptyMer 15 Mai - 16:35
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'Dé 6' : 2

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Une méprise aux conséquences multiples EmptyJeu 16 Mai - 23:06
Dame Lundi est tellement gentille, elle pleure même en voyant ma détresse et me touche pour s'assurer que je ne suis pas blessé ailleurs, je la rassure d'ailleurs d'un sourire, mais je ne suis pas sûr, que dans son état, elle puisse me voir. Je m’apprête à lui dire une nouvelle fois de ne pas d'inquiéter, que je vais bien, et qu'elle est en sécurité, bref la réconforter, mais je suis interrompu avant d'avoir pu dire quoi que ce soit, par l'arrivé de deux personnes.

J'ai d'abord un peu de mal à identifier les deux silhouettes, mais je suis vite soulagé, quand je vois qu'il s'agit de membres de la milice locale. Ils sont très bien protégés et semblent professionnels, du moins, ils ne passent pas près de nous sans remarquer notre présence et demandent immédiatement ce qu'ils se passent.

La jeune femme qui m'accompagne a la bonne réaction, même si elle est sans doute un peu exagéré, je ne vais quand même pas mourir, j'ai juste perdu un peu de sang ! Mais je peux comprendre que pour une innocente jeune fille, la vue de ma blessure ai pu la faire paniquer et qu'elle soit soulagé de voir des gens qui vont nous aider.

Dans tous les cas, l'homme est un véritable génie, et il voit tout de suite, que j'ai une blessure au ventre et que j'ai besoin d'un médecin. Pour être aussi intelligent que çà, il doit être au moins être officier dans la garde ! Je sais bien que je suis méchant, c'est sans doute à cause de la douleur, je suis même prêt à le féliciter s'il fait venir un médecin. Au lieu de faire la chose intelligente, c'est à dire contacter au plus vite un praticien pour qu'il me recouse, il envisage de me transporter !

J'essaye de nouveau prendre la parole mais je dois serrer les dents pour ne pas hurler à cause de la douleur ! Ce garde me prends littéralement pour un sac de patate, et me transporte dans ses bras, je ne vois plus ce qui se passe derrière, et ce que font la femme soldate avec la jeune femme que j'ai sauvé. J'entends juste un râle d'agonie, mais je n'ai même pas le temps de m’inquiéter car je passe brutalement du statut de sac pomme de légume au sac d'ordure lorsque je suis projeté à terre, heureusement je tombe sur le dos. C'est ma colonne verticale qui touche le sol et non mon ventre, et je sens l'inconscience m'envahir.

Puisant dans mes dernières réserves d'énergie, tout en faisant appel à toute ma volonté, je chasse les ténèbres menaçant d'envahir mon esprit et je me met debout péniblement, comme un vieillard, en prenant appuie contre le mur. Je vois alors la jeune femme armé d'une épée, sans doute prise à la garde qui est maintenant au sol, en train d'essayer d'enlever une dague planté dans son visage, le spectacle est plutôt horrible à voir, même pour moi qui est pourtant vu des accidents mortels. L'homme dégaine son épée pour répondre à l'attaque d'une ombre que j'identifie comme étant Dame Lundi !

Je ne comprends plus rien, la frêle jeune femme que j'ai escorté, semble savoir manié un épée, mais elle n'a manifestement pas l'habitude, et elle est vite blessé par le milicien. La femme qui a reçu la dague dans la tête est manifestement inconsciente, peut-être même morte et moi, je suis l'arme à la main, appuyé contre un mur, mon sang coulant sur le sol et n'arrivant pas à appréhender ce qu'il se passe.

Je met en œuvre ce que j'ai appris à l'académie militaire, je prends donc deux profondes respiration, pour éclaircir au maximum mon esprit embrumé et j'essaye de démêler ce sac de nœud en posant des questions :

Mademoiselle Lundi, qu'est-ce qui se passe ? Vous êtes devenu folle ? Ces gardes sont là pour nous sauver ! Déposez cette arme, il s'agit manifestement d'un malentendu.

Je réflichis au fait que même si elle dépose son épée maintenant, elle risque quand même d'y passer, le garde à de toute évidence envie de la tuer sur place, maintenant qu'elle a grièvement blessé sa collègue. D 'ailleurs elle a reçu une vilaine entaille à l'épaule, et un liquide rouge s’échappe de la plaie, et se mêle au mien sur le sol. C'est bien simple, on dirais une véritable boucherie, si ça continue, nous allons patauger dans le sang !

Je me place donc entre les protagonistes et je leur crie :

Rengainez vos armes, c'est un ordre !


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Une méprise aux conséquences multiples EmptyJeu 16 Mai - 23:06
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Une méprise aux conséquences multiples EmptyVen 17 Mai - 12:07
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L'enfoiré savait se battre ! Depuis quand un milicien savait utiliser une épée, merde ?! Peut-être que j'ai eu la chance de ne jamais m'essayer à affronter un garde au corps à corps, mais il avait été bien trop réactif. Un seul geste avait été suffisant pour qu'il dégaine et balaie une estafilade de mon épaule droite jusqu'à mon buste. Oh, ce n'était pas assez profond pour que j'en titube, ni assez puissant pour que j'en souffre, mais ça m'avait bien refroidie. Et maintenant, je saignais sous mes fringues, ça commençait à coller et suinter, c'est jamais un sentiment agréable, surtout quand il fait aussi froid. Le cuir épais, c'est bien pour faire glisser les lames, mais ce bâtard avait dû aiguiser la sienne.

Qu'est-ce que j'ai fais ? Un bond en arrière, évidemment ! C'était pas comme si à la base je n'allais jamais au corps à corps et là, je n'avais même plus de munitions à mon arbalète ! J'ai un autre chargeur dans la poche dans mon dos, mais ça ne s'installe pas en deux secondes ces trucs, j'avais besoin d'un moyen de gagner du temps, si je voulais être sûre de tuer ces deux bouffons. Le pauvre blessé, tout de même ... ses espoirs devaient certainement s'être envolés après avoir découvert la vraie nature de la gentille petite Lundi. Courtoisie, égards, ce genre de truc, ce n'est bon que pour les pucelles.

... mais il a toujours pas compris, cet idiot ? Y avait une abrutie qu'était déjà en train de se moucher avec une dague et ça l'a pas mis sur la voie ? Ma vraie question était "est-ce que j'ai du temps à perdre avec les pleurnichards de l'individu le plus con de Daenastre" ? Cette naïveté, ça avait de quoi vous foutre sur les nerfs pourvu que la situation s'y prêtait ... mais plutôt que de s'en plaindre, pourquoi ne pas en prendre avantage ? Alors, avec l'épée en main, et me tenant si maladroitement, je reprenais les airs d'une authentique cruche.

- Ecartez-vous de lui, Fabius ! Ce n'est pas un garde, mais l'un des partisans de ce gang !
- Mensonge !
- Ils avaient rendez-vous ici avec le reste d'entre eux, je les ai entendus quand ils m'ont agressée ! Ces déguisements ne sont là que pour vous abuser !
- Salope ! J'vais t'étriper !

Oh, oh, colérique, un peu, non ? Enfin, c'était compréhensible, je venais de trouer la face de sa partenaire avec un gros couteau. Oh, bon sang, je ne devais vraiment pas y repenser, ça me donnait la gerbe rien que de visualiser une nouvelle fois l'instant. Puis là, il fallait vraiment pas chopper la nausée, la maintenant, parce que cet enfoiré de garde, il avait encore plus envie d'en découdre que moi ! Il avait même poussé Fabius sur le côté pour s'avancer jusqu'à moi avec l'épée levée. Voilà qui mettrait les chances de mon côté question persuasion ...

Entre l'instant de la charge et le moment où la lame filait vers ma chair, je vis des silhouettes immerger derrière les murs et hurler des aberrations que je comprenais à peine. J'en distinguais la majeure partie, mais pour les interpréter ...

- La violence n'est pas la solution !
- J'appuie l'argument de mon confrère ! Prenez, par exemple, un moustique qui se poserait sur votre testi...

... j'avais autre chose à foutre.

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Une méprise aux conséquences multiples EmptyVen 17 Mai - 12:07
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Une méprise aux conséquences multiples EmptySam 18 Mai - 20:16
Ce serait donc des membres du gang avec des fausses armures ? Cela expliquerai pourquoi il a décidé de ne pas faire venir de docteur et a essayé de me prendre entre ses bras. Mais pourquoi la frêle jeune fille que j'ai sauvé, se bat aussi bien, elle arrive même à blesser le milicien, malgré son armure et le fais qu'elle soit elle-même blessé ! Ce n'est manifestement pas une femme ordinaire. Les deux philosophes arrivent alors et ne disent que quelques mots, avant d'être abattus chacun par plusieurs flèches, rajoutant leur sang à celui déjà présent dans cette allée, qui commence à être encombré de cadavres.

Par pur réflexe, j'ouvre la porte de la maison la plus proche et y pousse la femme avant d'entrer à mon tour et de refermer à clé, laissant le garde se débrouiller ou pas, avec ses complices ou ennemis. Je vois alors le propriétaire des lieux, en chemise de nuit descendre l'escalier, l'air manifestement énervé. Je m’aperçois alors que nous sommes tomber chez un vétérinaire et je lui dit:

Par ordre de l'armée, je vous réquisitionne ! Nous sommes tous les deux blessés et avons besoin de soin.

Puis je demande à celle qui m'accompagne:

Pouvez-vous garder la porte, le temps que je me fasse recoudre ? Je ferais la même chose pour vous.

L'homme commence déjà à rouspéter et m'indique :

Je suis vétérinaire, pas médecin ! Et je ne peux pas...

Je le coupe en lui disant, d'une voix calme:

Vous me recousez ainsi que la demoiselle et nous partons. Je vous le promet.

Convaincu que c'est la seule solution, l'homme soupire et me recouds à vif en quelques instants. Cela fais un mal de chien mais je ne peux pas prendre d'analgésique pour la douleur, je dois rester le plus concentré possible en cas de nouveau combat. Toutefois, le fais d'être soigner me fais beaucoup de bien, et je peux à nouveau bouger sans trop de mal, même si je ne serais pas capable de courir le cent mètres immédiatement. Puis il s'occupe de la personne dont je n'arrive pas à cerner l'identité. Toujours bougon, il attend manifestement que l'on parte, mais j'ai une autre idée en tête et je lui dit d'une voix habitué à commander:

Remonter en haut vous barricader, juste au cas où nos poursuivants attaquent dès que nous ouvrirons votre porte.

Je vois le visage de praticien devenir blême, et malgré son embonpoint, il court se mettre en sécurité à l'étage, ce qui me fais sourire. Je dispose d'un peu de temps, pour me retourner vers la jeune femme, afin de lui demander:

Je pense qu'il est temps de tomber le masque, vous êtes de toute évidence une combattante expérimenté et vous n'êtes pas là par hasard. Je doute même que votre nom soit Lundi, et je serais dorénavant sur mes gardes en votre présence. Maintenant nous sommes dans la même galère et si nous voulons nous en sortir vivant, il va falloir s'épauler, au moins un minimum. Avez-vous une idée pour sortir de là sans encombre ?

Laissant la jeune inconnu médité mes paroles, j'entrouvre discrètement la porte pour voir ce qu'il se passe dans la rue.

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Une méprise aux conséquences multiples EmptyJeu 23 Mai - 12:18
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Tout le monde se demande toujours la même chose quand ils me rencontrent. "Pourquoi est-ce que tu es une aussi grosse connasse, Morgane ?", enfin, bien sûr, ils ignorent mon nom pour la plupart. Mais ils n'ont pas forcément tort de se poser la question, car il y a effectivement une raison à cette énigme. Hormis le singulier plaisir que ça me procure de voir les autres s'indigner, les gens sont toujours plus spontanés, moins réfléchis sur le ton de la colère. Ce garde que j'avais en face de moi en avait fait l'erreur, et, alors qu'il se jetait sur moi pour m'achever, j'avais très bien perçu qu'il pensait que c'en était terminé.

Pas de chance pour lui, je suis gauchère. Mon épaule droite n'est aucune entrave pour mettre à bien l'exécution que j'avais prédite, tout ce qu'il me fallait c'était des réflexes. Il balaie sa lame à l'horizontale, je baisse la tête sous sa courbure et lui enfonce l'épée sous sa mâchoire. Je lui dessine ainsi une large trace écarlate qui lui ouvre la gorge, ayant manqué de peu l'objectif initial qui consistait à embrocher sa tête de bas en haut. Les dents serrées, je comptais bien lui déchirer le peu de chair qui séparait mon arme d'un effet létal immédiat. Mais l'on me tira en arrière, m'attirant vers un bâtiment. Encore ce capitaine ... il commençait à m'énerver. Je ramassai mon arbalète de poche sur le passage et j'entendis, surprise, un cliquetis dans la réserve. Alors, j'avais encore une munition ? Je devrais définitivement apprendre à compter.

Un cabinet de vétérinaire, maintenant. Hé ! on m'a toujours dit que j'étais une chienne, mais si ça peut me payer des soins gratuits, alors, continuez donc, je vous en prie. Une fois chose faite, le médecin de fortune s'éclipsa à l'étage. Les militaires avaient définitivement bien trop d'avantages diplomatiques, apparemment, saleté de nation.

Et ... ooooh ? Un éclair de lucidité dans l'esprit du capitaine ? Il cerne ma dangerosité, mais n'imagine pas qu'il peut vraiment en être cible. Si ? Il la théorise, sans doute, parce qu'à l'instant d'après où il a déclaré demeurer sur ses gardes avec moi, il me tourne le dos en se redirigeant vers la porte pour regarder à l'extérieur. Bien. J'avais deux témoins qui connaissaient mon visage, le reste était mort. Pourquoi m'arrêter maintenant alors que je suis si bien partie ? Les ciseaux de couture du vétérinaire sont encore à portée de main, sur sa trousse à outils. Je les glissai dans ma main au moment même où le soldat ouvrait la porte pour regarder au-dehors, et m'avançant jusqu'à lui, je les lui fichai dans la cheville droite avant de le pousser sur le côté.

- Ce n'est pas très malin de tourner le dos au danger lorsque l'on est "sur ses gardes".

J'allais fermer la porte, quand mon regard s'égara un instant au-dehors. Je vis le soldat que j'ai blessé immobile au sol, et un homme à l'habit malfamé qui tâtait les cadavres du bout d'une épée de basse facture. Il lève la tête, je lève mon arbalète, et tire. Bien sûr que je vise la tête, mais je le fais en hâte, parce que je viens de dire qu'il ne fallait pas rester inattentive au danger, mais mon attention se détourne vers un détail de l'extérieur. Je ne dois pas laisser le capitaine profiter de mon instant d'égarement.

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Dernière édition par Morgane Forsythia le Jeu 23 Mai - 12:27, édité 1 fois

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Une méprise aux conséquences multiples EmptyJeu 23 Mai - 21:41
Je suis touché, je suis à terre, c'est la première chose qui me vient à l'esprit, quand je m'écroule au sol, ne réussissant pas à me maintenir debout à cause de la blessure que la jeune femme m'a infligé par surprise. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ma chute n'est pas silencieuse, car j'entraîne avec un moi un guéridon où étais posé un très beau vase qui contenant une magnifique rose, ce qui ne l'empêche de se fracasser au sol avec grand fracas.

Je vois même celle qui m'a blessé, tressaillir involontairement, surement dérangé par le bruit et légèrement dévié son tir, mais çà ne semble pas avoir eu d'incidence sur la précision, car j’entends un nouveau cri de douleur dans l'allée, et je pense qu'il y a maintenant un cadavre de plus ! Je suis persuadé d'avoir devant moi une tueuse en série, sûrement psychopathe et passer maître dans l'art de tromper les gens, car même moi, qui, je pense est un fin psychologue de la nature humaine, je me suis laissé prendre.

Le résultat est que je suis sur le plancher, en train de me pousser sur les fesses pour mettre le plus possible de distance entre moi et la psychopathe. J'ai toujours mon épée à la main, mais je ne peux que me défendre avec, mais s'il lui reste un projectile dans son arbalète, je suis cuit, irrémédiablement cuit. Je recherche frénétiquement autour de moi, une arme, mais nous sommes chez un vétérinaire et à part des laisses et des muselières, il n'a pas grand chose, en tout cas, rien qui me peux me servir à tenir à distance une femme assoiffé de sang.

C'est alors que j’entends des pas dans l'escalier et je vois ce brave propriétaire daenar, qui descend avec un vieux fusil de chasse, l'ai peu assuré. Je n'ai aucune idée si l'arme est chargé, ni même s'il sait s'en servir, mais son ancêtre serait digne de lui, car il s'écrit:

Maintenant sortez de chez moi tout les deux !


Je lui crie alors:

Attention à elle ! Remontez vous barricader !

Je suis persuadé qu'il tiendra à peine une minute devant la tueuse et qu'il va se faire tuer, il aurait du rester en haut et se barricader dans sa chambre comme je lui avais suggéré. De mon côté, je suis aussi mal  en point, je n'ose pas retirer les ciseaux de couture, car si une artère a été touché, je risque de me vider de mon sang en quelques minutes, déjà qu'il ne m'en reste plus beaucoup, je tiens à garder le reste. Espérant capter son attention, j'essaye de lui parler, ce genre d'individu, si je me souviens bien de mes cours à l'académie militaire, sont particulièrement sensibles aux flatteries, car ils se croient supérieur aux autres, je commence donc à dire à mon interlocutrice:

Dame Lundi, il semble que je me soit trompé à votre sujet et je m'excuse de vous avoir dérangé pendant votre activité, de toute évidence, vous vous en seriez très bien tiré devant moi.

Je m'arrête quelques secondes, afin de bien réfléchir, avant de continuer:

Vous avez raison sur un point, j'ai manquer de vigilance, lorsque je croise une jolie demoiselle comme vous, j'ai tendance à vouloir lui venir, et ainsi gagner un de ses sourires. D'après certains psychothérapeutes, ce serait lié à ma mère, comme quoi j'aurai manqué d'affection et c'est bien possible.

Je dois parler, toujours parler, la soulé de parole, pour que quelqu'un, n'importe qui vienne nous sauver tous les deux, de cette femme à l'esprit dérangé et je pense qu'en ce moment précis, j'ai peur.

Spolier:

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Une méprise aux conséquences multiples EmptyJeu 23 Mai - 21:47
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Une méprise aux conséquences multiples EmptyMer 5 Juin - 0:31
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Le pauvre Bob ... il avait accumulé les blessures d'antan et maintenant il devait endurer une autre cicatrice. La jambe, surtout le bas, est une zone extrêmement douloureuse et sacrément pratique à viser, pas de course pour ce monsieur, pas de fuite. Dehors, j'entends encore les plaintes de ma pauvre cible qui n'aura pas manqué son carreau quotidien. Se faire planter une fois par jour, voilà le secret d'une santé de fer. Je parle d'expérience ... grossièrement. L'entrainement de l'Ordre n'est pas une ballade pour chaperonne, j'en ai bavé, mais le résultat est plus que satisfaisant. Tuer est mon métier, mais ça faisait bien trop de monde en une soirée. Pas de chance pour le capitaine et ce vétérinaire, ils ont vu mon visage et l'ont lié à mes crimes. Donc, trop de monde n'est malheureusement pas encore assez.

Et quand on parle du scientifique ... le voilà qui vient en cavalant jusqu'en bas de l'escalier. Bien sûr que ce cher Fabien lui hurle de s'enfuir, malin qu'il est. Il n'y a que quelques étages, dans cette maison et, pas de chance pour cet homme, je bloque la seule sortie commune. La seule option si ce monsieur voulait survivre était de prendre la fenêtre. Le capitaine n'ira nulle part, pas dans son état et tuer une larve n'est jamais qu'une question de secondes. Alors, je me lève en soupirant, me préparant à un énième travail indigne de moi. Je m'arrête toutefois ... Bob est bavard ... c'est contraignant. Mais il parle bien.

Je me rapproche de lui, pendant qu'il me déballe sa vie et m'accroupit juste à côté de sa jambe ... avant d'en arrache les ciseaux qui y étaient plantés. Oops. Ma faute. Je lève ma main devant ma bouche arrondie, j'avais à l'évidence fais une sacrée bêtise. Je la retire avant de lui sourire. Du bout des lames, je lui désigne la courbure de mes lèvres. Eh bien, quoi, c'était un sourire, ça, non ? Glissant mon doigt dans l'anneau, je m'amusai à faire tourner l'ustensile autour de mon index.

- Pauvre chose ... il serait plus que temps de te dépuceler. Oh, enfin, c'est bien trop tard, maintenant.

J'arrêtai la rotation, empoignant sèchement les anneaux dans ma paume ...

- Ouvrez ! C'est la garde !

... sérieusement ? Je n'ai pas le temps pour un arrêt, je n'ai pas le temps pour réfléchir, ni pour hésiter et un ciseau ne peut pas rivaliser avec une épée. Donc le calcul est vite fait, il faut que je m'en aille et maintenant ! Putain, cet enfoiré avait bien de la chance. La porte était trop proche pour que j'ai le loisir de faire quoi que ce soit d'autre, sur l'instant. Je ne l'avais même pas verrouillée. Abrutie. Je laisse un dernier souvenir à ce bon capitaine, juste un regard à l'arrachée ... quel gâchis.

Je montai les escaliers, il y avait une fenêtre qui menait du côté opposé de la façade. Je croisai même le vétérinaire affolé qui s'était réfugié derrière une porte à l'instant où j'arrivai à l'étage. Je me fous de lui ! D'un geste sec j'ouvre la fenêtre et m'immisce à l'extérieur, m'accrochant à la bordure supérieure de la bâtisse. Cette ... plaie de merde me tire le bras ! Ne pas utiliser l'épaule droite, bien, ne pas utiliser l'épaule droite. Il allait falloir faire travailler les jambes. Bon ... advienne que pourra, heureusement je ne tombe jamais.

J'arrive à me redresser sur les toits, maintenant, il fallait fuir, mais pas vers le repaire, pas maintenant. Le vent soufflait ... région de merde. Je commence ma course aérienne, espérant que mes pieds ne me trahissent pas maintenant. Au moins, je réussirai déjà à être hors de portée de la garde.

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