| | Orshin
| Sam 11 Juil - 0:05 | | Irys : 120177 Profession : Passeur de balai
| Chronique RAPPEL : Soyez imaginatifs, ne restez pas accroché sur des acquis que le sujet semble vous délivrer, vous n’êtes pas obligé d’être amical avec votre contrepartie, la réciproque est vraie, on ne peut que vous conseiller de ne pas prendre les épreuves trop littéralement, mais de tout de même respecter les consignes pour ne pas faire un hors-sujet Description :Les chroniques, on en croise encore au quotidien. Les critiques que l’on lit, les avis que l’on entend, les histoires que l’on nous raconte … l’un de vous devra faire découvrir quelque chose de votre univers à votre partenaire, quelque chose ou quelqu’un. Votre partenaire lui, devra réagir face à cette découverte de la manière qui lui semblera la plus appropriée. Veillez à bien choisir ce que vous souhaitez montrer à votre ami inconnu, qui sait comment il pourrait le prendre, après tout, il y a des mœurs qui sont bien écartées des vôtres. |
| | | Lou [OT]
| Sam 11 Juil - 17:01 | | | - Mise en Contexte:
Ostium Tenebris se déroule à la Nouvelle-Orléans en l’an 2320. Bien que dans le futur, les évolutions ont surtout été énergétiques et même si technologiquement plus avancé, la vie reste quand même assez similaire dans ses habitudes à la technologie que l’on connait aujourd’hui. La raison vient du fait que 251 ans plus tôt, la Terre a subit une invasion plutôt singulière.
Venu d’une dimension parallèle, les vampires, elfes et loup-garous sont apparus sur Terre. Ils fuyaient leur monde natal, Ilmaehad, envahie par un fléau qu’ils nommèrent « Les Ténèbres ». Arriver sur Terre, les humains ont été apeuré et leur refusèrent l’asile, déclenchant une guerre qu’ils perdirent. Les créatures sont depuis les maîtres sur Terre, ayant majoritairement asservi l’humanité pour que ces-derniers les servent.
Néanmoins, dans leur exil, ils apportèrent un fléau qui n’existait que sur leur Terre. Le taux de naissance de femme était extrêmement bas en Ilmaehad. Et rapidement, comme une maladie, cela toucha aussi les humains. Aussi, les femmes sont-elles sacrées et vivent-elles protégées en gynécées. La société est donc exclusivement masculine au quotidien.
- Présentation d'Aidan:
Aidan R. Sandgreen est un vampire de 600 ans né sur Ilmaehad sous le nom d’Aaron van König. Il était alors le Prince de son peuple, et c’est d’ailleurs le Roi, son père, qui s’est sacrifié pour permettre aux vampires de fuir sur la planète Terre. Arrivé sur Terre, Aidan était acculé par le deuil et pris dans les fléaux de la politique vampirique. Plein de regrets, et surtout de remords quant à ses désaccords passés avec le roi, il vint à fuir ses responsabilités sitôt la guerre contre les humains terminées.
Il vit désormais en changeant régulièrement d’identité dont la dernière en date est celle d’un vampire de 200 ans, instituteur, du nom de Aidan Rowen Sandgreen. Considéré par beaucoup comme quelqu’un de doux, gentil et prévenant, il n’en reste pas moins un homme mélancolique. A noté qu’il remet actuellement en considération le fait d’avoir fuit pendant plus de 200 ans ses responsabilités et ses origines. Il a depuis peu la responsabilité d'un fils selon la loi de parenté obligatoire.
« Profezzeur ! Profezzeur ! — C’est vrai qu’on va au parc ? — Y’a pas classe ? — On va pique-niquer ? »
J’étais prisonnier d’un cercle d’une quinzaine d’enfants de 9 à 10 ans. Dans leurs yeux, des étoiles de joie. Le brouhaha ambiant m’empêchait de percevoir toutes les questions et tous les appels, les voix des uns et des autres se couvrant en une cacophonie qui me fait préférer les pleurs de mon fils qui n’est pas encore en âge de faire ses nuits.
« Les enfants ! On se calme ! »
Ma voix fut suffisamment forte et puissante pour couvrir le chahut. Mon visage s’était fait plus sec, loin de mon petit sourire et air doux habituel. Ce changement drastique les avait tous paralysé et je dus retenir le profond soupir qui me tiraillait. Me mettant à leur hauteur, je leur fit un petit sourire avant de mettre les choses au clair.
« Oui, il y a bien une sortie scolaire aujourd’hui, mais ce n’est pas une raison pour chahuter. Vous ne voudriez pas être puni et rester à l’école : n’est-ce pas ? »
L’horreur de ma menace les frappa de plein fouet, et ces crapules de petits garçons hochèrent tous la tête à la négation comme pour se préserver d’une journée de cours ! Les enfants, toujours aussi spontanés ! Je me redressais et leur demandais de prendre leur sac, puis, de se mettre en rang deux par deux. Ceci fait, il était temps de quitter la salle de classe pour se rendre dans la cours.
La classe au-dessus était déjà là à nous attendre. Rapidement, nous fîmes monter les petits dans le bus qui portait fièrement un logo pour indiquer qu’il fonctionnait avec les dernières batteries solaires sorties. Le voyage était court, et seul le bruit d’excitation de cet amas de jeunes vampires, elfes et loup-garou perturbait notre route.
Une fois arrivé devant le parc, avec mes collègues nous comptions et faisions les binômes. Puis, notre continuâmes notre chemin chaque classe prenant une route différente. Alors que les enfants avançaient, notant la présence d’un écureuil par-ci, une mésange par-là, je demandais.
« Vous savez quel jour nous sommes les enfants ? »
Ils me regardèrent avant de dire un grand oui. L’un d’eux sautait même sur place en disant « Moi ze zais, moi ze zais ! »… Aussi, je l’interrogeais malgré son zozotement dû à la pousse de ses canines de loup.
« Et donc, Matias : que peux-tu nous en dire ? — Auzourd’hui, z’est le zour où on a gagné contre les zhumains ! — En effet. Quelqu’un d’autre veut en parler ? »
Une main fluette se leva, alors même que de son autre bras le petit elfe serrait un peu plus la chèvre naine qui lui servait de familier, et qui vint léger sa joue pour le calmer.
« Andruil ? — Mon papa m’a dit qu’une capsule serait envoyée dans l’espace aujourd’hui… Pour fêter les siècles de paix. Mais, je me demandais, pourquoi dans l’espace ? »
Une question pertinente qui au fond de moi me faisait de la peine. Les enfants s’étaient stoppés, curieux de ma réponse. Je leur fis donc signe de me suivre et les inviter à s’asseoir dans l’herbe, à l’ombre d’un grand arbre. Moi-même je vins à me poser à leurs côtés. Doucement, je commençai à répondre à la demande d’Andruil.
« Comme vous le savez, nos peuples sont natifs d’Ilmaehad. Cependant, un fléau s’empara de cette terre de magie où vivait elfes, vampires, loup-garou, fées, nains, licornes et tout ce que les humains ont toujours qualifié d’êtres féeriques. »
Mon regard se voilait en parlant de ma terre natale. Officiellement, je suis né humain mais officieusement, je suis un natif d’Ilmaehad a qui sa planète manque parfois encore. Quand je les vois, les yeux brillants et l’esprit voguant dans un imaginaire de magie, je regrette qu’ils ne puissent pas en faire l’expérience. Même si je n’ai jamais été très habile avec la Magie, elle était au cœur de notre monde, de notre technologie.
« Afin de survivre, les chefs des trois plus grandes races s’unirent en un triumvirat et se sacrifièrent pour ouvrir un portail jusqu’à cette planète qu’est la Terre. Elle devait être notre terre d’asile, et nous comptions vivre en paix avec ses habitants… »
Oui, c’est ce que nous voulions…
« Mon père m’en a parlé ! Que nous, vampires, nous devions au roi Galadriel van König notre survie ! Et puis, il disait aussi que si Aaron van König n’avait pas disparu à la fin de la guerre, ben, le peuple vampire ne serait pas du tout pareil ! »
La voix forte et bien portante de Liam Mir’Kofer ne devait pas me surprendre. Ses mots avaient fait réagir le fils d’un vampire de noble lignée, et je dû donc désamorcer le début de conflit. Je ne voulais pas dire que Liam avait raison… Mais comment pouvais-je nier le rôle de mon propre père et le fait que j’avais abandonné mon peuple et vivait, aujourd’hui encore, cacher sous une fausse identité.
« Enfin, comme vous le savez, les Hommes ne furent pas prêt à nous accepter et les conflits débutèrent. Finalement, après d’âpres batailles, nos peuples désireux de vivre enfin l’emportèrent. Aujourd’hui, les hommes nous servent et selon le pays, ont plus ou moins de droits. Nous avons aussi développé des technologies propres et fait évoluer leur science au point de créer des hybrides… Et aujourd’hui, la ville a décidé d’expédier une capsule temporelle dans l’espace. »
Je me relevais, époussetant ma tenue, je repris.
« Les suppositions de plusieurs scientifiques mondiaux c’est qu’Ilmaehad existe toujours non pas sur un autre plan d’existence, mais dans un autre système solaire voire une autre galaxie. Aujourd’hui, on va vous demander de déposer des dessins de ce que vous aimez le plus dans votre vie. Quant à moi, je déposerai une petite lettre pour accompagner vos œuvres. Ceci dans l’espoir que quelqu’un les découvre sur notre terre natale, et sache que nous avons réussi à survivre aux Ténèbres. »
Une utopie, ou un rêve d’enfant pour des anciens, peu importait. L’idée enchantait les enfants. La promenade continua et nous arrivâmes là où devait se faire le remplissage de la capsule. Les enfants se mirent à dessiner. Je légendais avec « mes papas et moi » ou encore « moi avec l’esclave de papa au parc »… Puis, je rédigeais une petite lettre qui parlait de mon monde. Elle racontait comment les elfes, loup-garou et vampire avaient dû se faire leur place sur une planète nommée Terre.
Ma lettre racontait ce que j’avais dit aux enfants, l’histoire tel que je la connaissais. Elle parlait aussi du fait que les humains étaient désormais nos esclaves, de même que nos créations : les hybrides. Que je déplorais que cette facette d’asservir les vaincus ait perduré d’Ilmaehad à cette planète. Je disais que même si nous avions fuit le fléau de notre terre natale, nous avions apporté avec nous le trouble car depuis notre arrivé, les humaines se sont faites aussi rares que les femmes de nos races : nous obligeant à faire vivre ces-dernières en gynécée, à l’abri de tout et de tous. Ainsi, notre monde est peuplé d’hommes, les femmes vivant dans des villes exclusives… Les naissances se faisant quant un couple d’hommes demande une mère porteuse, ou quant on atteint 200 ans et qu’on reçoit l’obligation gouvernementale de devenir père pour la pérennité de nos espèces.
Mais à côté de ça, de ces questions d’éthiques, je racontais que j’étais heureux et reconnaissant à mon père de s’être sacrifié pour nous permettre de vivre. Et que j’espérais que là où il était, il était heureux de savoir que j’avais désormais un fils à qui j’ai donné son prénom. Et que même si j’ai abandonné mon statut de prince, je n’oubli pas d’où je viens ni qui je suis.
« Professeur ! C’est l’heure non ? » Me demanda alors Liam avec son sourire. Il tenait un dessin avec en légende « mon papa, mon prof et moi jouant au jeu de rôle pokémon ». Ce qui me tira un petit rire car je me souvenais très bien de cette soirée jeu de rôles !
En attendant, je vins à réunir les dessins des enfants et à les mettre ensemble dans une enveloppe à la matière protectrice. De même pour mon écrit. Ce fut le petit Andruil qui donna l’ensemble au Maire de la ville, devant la foule venu pour l’évènement. Le meeting fini et la capsule emportait pour être expédié sur un site sécurisé, il était l’heure de faire manger les enfants.
« Vous zavez écrit quoi profezzeur ? » Me demanda Matias.
« C’est un secret. » dis-je, avec un regard complice qui le fit sourire et s’en aller pique-niquer.
Et alors que je rejoignais mes petits monstres, j’eus une dernière pensée pour ceux à qui je devais cet instant de paix. Pour Lui.
Merci Papa. 1500 Mots |
| | | Chikao Sakai
| Dim 12 Juil - 20:52 | | | - Un petit tour chez moi:
Master-Poké est un forum RPG basé sur l’univers des pokémons, petites créatures parfois adorables et parfois effrayantes qui peuple l’univers et qui coexistent avec les humains. Les pokémons ont des pouvoirs surprenants et variés, puisqu'il en existe plusieurs espèces (plus de 150, en effet). Certains ont été domestiqués par les hommes et assistent aux divers tâches de la vie quotidienne ou sont de simples ''animaux de compagnie''. Dans l'univers Pokémon, certaines personnes capturent où se lient d'amitié avec les pokémons dans le but de les faire combattre dans des combats pokémon. C'est le cas de Chikao, qui est dresseur de pokémons.
Le Pokémonde est divisé en plusieurs régions. Celle qui nous intéresse se nomme ''Johto'', région fictive inspirée du Kansai, au Japon. Bien que Johto soit une région tout à fait moderne (les technologies du Pokémonde sont un peu futuristes par rapport aux nôtres), la culture johtonienne allie modernité et traditionalisme. Très fière de son histoire, Johto est la maison de villes modernes côtoyant des temples, des grottes mystiques et de nombreux vestiges du passé. Dans la mythologie johtonienne, des pokémons oiseaux légendaires du nom de Ho-Oh et de Lugia sont les gardiens de la région.
Lorsqu'ils sont blessés, les pokémons sont soignés dans des Centre pokémons ou par le dresseur lui-même. Chikao a grandit dans un temple reculé de Johto qui reçoit régulièrement des voyageurs pour y soigner les pokémons par la médecine traditionnelle. Ce temple ne fait pas parti de l'univers de Pokémon et a été inventé dans le backstory de Chikao.
Il y a différentes espèces de pokémons, mais aussi différents types! Vous ce RP, vous avez besoin de retenir le type combat (type de pokémons aux pouvoirs surtout physique: habiletés dans les différents art martiaux) et le type feu (pokémons qui sont capable de produire des flammes de plus ou moins grande puissance).
Les pokémons ont leur propre langage commun, différent de ceux des humains. Lorsqu'ils parlent, ils répètent le nom de leur espèce. Bien que certains pokémons aient des habiletés qui leurs permettent de mieux se faire comprendre que d'autres par les humains, il est généralement assumé que les humains et les pokémons peuvent se comprendre dans une certaine mesure. Il est important de clarifier que Chikao peut ressortir des concepts généraux de ce que disent ses pokémons.
Il existe, dans l'univers de pokémon, plusieurs dimensions et univers alternatifs (depuis la génération IV de pokémon, soit les jeux Diamand et Perle). Puisque je (la joueuse de Chikao) ne connait pas grand chose sur le sujet, Chikao n'y connait rien non plus et cet élément de lore ne sera mentionné que brièvement pour les besoins de ce rp.
- Chikao et Vous:
Homme - 24 ans - Dresseur - Chaotique Bon - Futur Ranger
Chikao est une grande brute épaisse de 24 ans qui commence son parcours dans le dressage de pokémon après son bannissement du temple d'où il a grandit. Loin d'être un géant au grand coeur, l'athlétique jeune homme a tout du truand de fond de cour d'école. Impulsif, assez pleutre en général, mais amoureux de l'aventure et de la liberté, Chikao n'a pas peur du risque... simplement parce qu'il n'a pas prit le temps d'y réfléchir avant. Le jeune homme a été élevé dans une famille d'ultra-traditionaliste johtonien et bien qu'il ait renié la vie de religieux qui lui était destiné, il est demeuré extrêmement croyant et superstitieux, priant de plus en plus régulièrement les oiseaux gardiens de Johto pour son salut au fil de ses aventures.
Bien qu'il soit rude et brusque, Chikao n'a pas qu'un mauvais fond et a apprit à apprécier la compagnie et la force des pokémons. Empathique à leur cause, son parcours le mènera ultimement au statut de ranger pokémon, un métier dans lequel il protégera l'écosystème johtonien de lui-même ou de la folie des humains. Il a capturé quelques pokémons et s'est lié d'amitié avec d'autres, qui ont acceptés de le suivre. Vous allez bientôt faire la rencontre de deux de ses compagnons:
Koichi le Férosinge - Pokémon de type combat, ressemblant à un singe blanc. Poli, aimable et serviable, le petit singe a un tempérament si plaisant qu'il est difficile de ne pas l'apprécier. Chikao et lui sont de très bons amis. Il traite Hinata comme son petit frère.
Hinata le Ouisticram - Pokémon de type feu/combat, ressemblant à un singe roux avec le derrière enflammé. Hinata est un jeune pokémon compétitif. Bien qu'il ne respecte pas encore complètement Chikao, le petit pokémon feu est entièrement dévoué à Koichi, qui agit comme son mentor au sein de l'équipe.
Au moment de ce RP, Chikao est parti s'entraîner chez un homme du nom de Tsukishima. Cet homme, qui se fait passer pour un ranger aux yeux du jeune homme, est en fait un criminel de haut rang au sein d'une organisation oeuvrant partout à travers le Pokémonde. Chikao croit dur comme fer que son mentor est bel et bien un ranger et accomplit divers tâches pour lui sans savoir qu'il agit comme coursier pour une organisation criminelle.
Vous ferez aussi la rencontre de Christina Soler, une assistante au laboratoire de la ville de Bourg Geon (à Johto) qui offre parfois quelques jobs peu lucratifs et plus ou moins légaux (mais jamais pour le mal!) à Chikao. Il faut noté qu'elle a les cheveux roses. Au fil de son parcours, Chikao a fait la rencontre de plusieurs femmes aux cheveux roses qui ont bouleversés sa vie à différent niveau. Superstitieux, Chikao se méfie de la couleur rose.
Dans le RP, Chikao est désigné au Ça, C'est, Ce dresseur (plus rarement). Cette drôle de narration, qui je l'espère vous plaira, est le fruit du fait que je considère Chikao comme un énorme navet qui parle. « Nannnn, tu déconnes. » Ce que ça aime le plus avec le petit téléphone portable que lui a fourni Tsukishima ''pour les urgences'', c'est que c'est pas vraiment obligé de l'utiliser pour les urgences, tant que son sensei l'ignore. Dès les premières semaines après l'obtention de l'appareil, c'était très heureux d'appeler sa bonne amie l'infirmière Joëlle du Centre pokémon de Ville Griotte afin de prendre de ses nouvelles. Son coeur, toujours un peu amoureux, était heureux d'entendre sa voix et elle avait le don de l'entendre chigner sur son entraînement rigoureux auprès du ranger sans le juger ou se fatiguer. Ça l'en remercierait volontiers - elle est d'une aide précieuse après tout! - si ce n'était pas du fait qu'elle a remis son numéro de téléphone à leur ''super'' amie commune, Christina Soler, l’assistante du laboratoire de Bourg Geon. « En tout cas c'est bien intéressant tout ça. » Et que celle-ci s'est dit que c'est encore disponible pour remplir des petites travaux pour elle à gauche et à droite, comme dans le bon vieux temps. « Bon bah bonne chance avec ça, à la prochaine! » Sauf qu’encore une fois, la mission qu’elle lui propose est dangereuse (peut-être même mortelle) et sa rémunération est douteuse. Ça se dit que si ça ne met pas son pied par terre maintenant, si ça lui dit oui encore une fois, alors ça devra dire oui à tout et n’importe quoi après ça et franchement, ça vaut mieux que ça. « Attend attend attend! Une petite seconde Chikao! » Ça ferme les yeux en regardant le flip phone noir dans sa main. Toujours allumé, le nom de Christina apparait en gros dans l’écran et ça peut encore entendre sa petite voix aigüe à travers le combiné. Ça compte jusqu’à dix intérieurement pour ne pas lui répondre un truc que ça pourrait regretter. « Chi? T’es toujours là? » « Malheureusement oui. » Ça l’entend rire aux éclats dans l’appareil et ça l’enverrait bien paître si elle avait été n’importe qui d’autre au bout du fil. Difficile d’en vouloir à quelqu’un dont la joie de vivre est si visible et si contagieuse. « Hiiii j’suis trop contente! Tu te rends compte Chi? Cette capsule tombée du ciel est une occasion inespérée d’en apprendre plus sur les autres dimensions, sur la vie dans l’espace, sur, sur, sur… plein de choses! » Comme chaque fois qu’elle est particulièrement excitée par une découverte, la pauvre scientifique doit s’arrêter brusquement de parler pour prendre une grande inspiration d’oxygène. Elle parle trop longtemps et trop vite et ça se dit que son cerveau va finir par manquer d’air. « Je suis surtout surpris d’entendre que le Centre pokémon de Bourg Geon possède des putains de satellites. Rien de moins. Vous pouvez même pas payer vos stagiaires. » « Haaaa Chikao, je m’ennuyais d’entendre tes blagues. »Ça n’avait pas l’impression que c’était en train de faire des blagues. Ça a donc prétexté un super rencard avec une super fille à son sensei pour s’éclipser au beau milieu de la nuit du dojo où ça habite depuis quelques temps. Tsukishima ne semble pas avoir trop cru son alibi, mais il est probablement trop poli pour remettre en doute ses illusions et ça l’en remercie. Sa mission est toute simple : aller aux coordonnées transmises par Christina via message texte, retrouver la capsule tombée du ciel et la ramener au Centre pokémon de Doublonville afin qu’ils s’occupent de l’expédier en douce au laboratoire de Bourg Geon… et tout cela idéalement avant que la police arrive sur les lieux. « C’est des plans pour qu’on se fasse tuer, tout ça. » Que ça se plaint aux deux seuls pokémons qui ont acceptés de l’accompagner. Koichi le Férosinge rigole un peu en marchant à côté de lui. Ensemble, ils ont vécu pas mal d’aventures où ça disait qu’ils allaient très certainement crever et il a prit l’habitude de ne pas porter trop attention aux nombreuses doléances de ce dresseur. Pour Hinata le Ouisticram par contre, perché sur son épaule, son discours est loin d’être rassurant et il serre un peu plus les petits poings dans les cheveux de l’humain. « Aïe! Doucement macaque! T’inquiète pas avec ça. On ramasse le truc et on le ramène directe. Et au pire on fait comme on a dit, on dégomme et on décolle. » La bonne vieille technique de ceux qui n’ont pas l’intention de se faire chier très longtemps avec un truc extrêmement dangereux, développée par votre serviteur et Koichi eux-mêmes, se termine invariablement par la fuite des protagonistes vers d’autres cieux plus tranquilles. Cette technique de survie fonctionne en général très bien. Aux coordonnées indiquées par Christina (évidemment, il fallait que cette histoire se déroule dans le fin fond du tiroir de la mémé de cet ENFOIRÉ de SOUS-BOIS POURRIS DÉGUEULASSE rempli de trucs qui GROUILLENT et de VASE, c’est toujours comme ça quand y’a du rose d’impliqué dans le scénario), ça trouve les restes brûlés de fougères autours d’un petit cratère rempli d’eau et de cendre. Au milieu de cette boue, ça trouve la capsule dont parlait Christina, un truc pas mal moins gros que ce à quoi ça s’attendait. Ça se demande un peu comment le laboratoire de ce trou paumé de Bourg Geon a pu identifier un truc aussi petit dans l’espace. Koichi s’accroche à sa jambe et Hinata s’agrippe à son bandeau comme s’il cherchait à lui arracher la tête. « Ok ok ok! Les gars! On relax! C’est un truc tombé de l’espace, ok, mais vous avez entendu les rumeurs sur les melodelfes, et ils sont mignons les melod- »Bip… krrrrssssshhhhhh… La capsule émet un son étrange qui semble avoir fait taire toute la faune autour (incluant nos aventuriers de dernière minute). Ce n’est que lorsque la petite machine commence à BOUGER que des cris peuvent être entendu jusqu’à Doublonville. « AAAAAAAH! » « FÉRO! » « OUISTI! » Ça n'a même pas besoin de le demander que les deux pokémons descendent de leurs perchoirs pour se mettre en position de combat, chacun placé de manière à former un triangle autour du machin de l'espace. « ON DÉGOMME! KOICHI! » Sans plus attendre, ça s'élance pour donner un coup de pied à la machine qui s'envole dans les airs en direction du férosinge. Ce dernier prend son élan à son tour, saute et claque la capsule de toutes ses forces en direction du sol- « HINATA! » -en face du ouisticram qui l'attend pour la réception en lui crachant un gerbe de flamme pour le griller une bonne fois pour tous. Ça lève son poing dans les airs et se frappe le torse de son autre poing. « WOO! NICE KILL! » Les deux singes se tapent dans les mains, assez fiers de leurs coups. Dans sa joie, ça ne remarque les dessins qui tombent du ciel que lorsqu’ils lui tombent directement au visage. Ça porte immédiatement sa main vers l’objet qui obstrue son visage pour en retirer un papier. Deux bonhommes y tiennent la main de ce qui ressemble à une petite fille devant une balançoire. Dessus, ça remarque avec horreur les mots « Moi et l’esclave de papa au parc ». « Les gars? » Ça n’a pas eu besoin d’attirer l’attention des deux singes, qui s’affaire déjà à essayer d’attraper les papiers qui n’ont pas été brûlés dans l’attaque, ou qui sont en partie intact. Ça porte son attention à l’objet cramé au sol devant eux. Lorsque ça reporte son regard sur le dessin, ça se sent drôlement bête, même si c’est un peu troublé par ce que ça voit. « Ouisticram. » Le petit singe de feu lui amène un papier sur lequel ça trouve les reste non pas d’un dessin, mais d’une lettre. Drôle de lettre qui parle de la Terre (déjà, c’est complètement renversé par le fait que Christina ne lui racontait pas des histoires au sujet des autres dimensions… à moins que quelqu’un essaie de se payer sa tête?) comme étant le théâtre d’une invasion, puis d’une guerre. D’une humanité réduite à l’esclavage par les conquérants. D’un monde devenu meilleur suite à une guerre terrible, mais apparemment nécessaire. Quelque chose dans cette lettre résonne en lui et le touche droit au cœur. Est-ce le ton nostalgique de la lettre? Est-ce la façon dont celle-ci s’assemble avec le reste des dessins pour former les chroniques d’un futur meilleur? Est-ce la naïveté avec lequel est écrit le mot esclave sur le dessin d’enfant que ça a entre les doigts? Ça ne peut s’empêcher de regarder ses pokémons. Comme pour se confirmer qu’ils sont là parce qu’ils veulent être là. Comme pour se confirmer qu’ils sont bien. Ça s’enfuit bredouille lorsque les flics arrivent, laissant tout derrière à l'exception du dessin de la petite fille, du papa et de son esclave, que ça emporte avec lui. Ça n’a rien découvert pour faire avancer la science aujourd’hui, à part qu’il y a des leçons à tirer des avertissements venus d’une autre dimension. (1508 mots) |
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