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 Epreuve 4 : Gifted - SAO rpg

Orshin
Orshin
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Epreuve 4 : Gifted - SAO rpg EmptySam 11 Juil - 0:10
Irys : 120177
Profession : Passeur de balai
Face à Face

RAPPEL : Soyez imaginatifs, ne restez pas accroché sur des acquis que le sujet semble vous délivrer, vous n’êtes pas obligé d’être amical avec votre contrepartie, la réciproque est vraie, on ne peut que vous conseiller de ne pas prendre les épreuves trop littéralement, mais de tout de même respecter les consignes pour ne pas faire un hors-sujet

Description :

C’est la guerre. Des tensions ont évolué entre vos deux univers et finalement, à force d’étincelles, la flamme du conflit s’est allumée et désormais, votre monde se prépare à affronter celui de votre partenaire. Dans ce face à face, vous nous décrirez à tour de rôle le déroulement de cet affrontement, sans oublier d’immiscer votre personnage dans cette joute entre forums. Alors faites tonner vos canons, faites trembler le sol et sonner les cors, car vous avez une guerre à mener.

Ayura
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Epreuve 4 : Gifted - SAO rpg EmptyDim 12 Juil - 21:20
Ayura [SAO RPG]

Face à face
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- Zut !

Devant la plaque de cuisson garnie de biscuits fumants aux couleurs cramoisies, la petite blonde posa ses poings sur ses hanches en faisant la moue. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu’elle s’entraînait à cuisiner mais sa compétence étant encore basse, elle était loin d’obtenir le résultat escompté. Devant cet échec cuisant, elle décida de tout reprendre à zéro, à commencer par l’achat des différents ingrédients. Pour cela, Ayura sortit de l’appartement de son coéquipier et se rendit au point de téléportation le plus proche. Une fois dessus, elle énonça d’une voix claire ‘Palier un !’, avant qu’une douce lumière ne l’enveloppe. Une fois que ses pieds touchèrent le sol, la porteuse de rapière fit un pas en ouvrant les yeux et se figea de stupeur.

Sword Art Online était un jeu de type VRMMORPG médiéval. Aujourd’hui, il n’avait de jeu que le nom car les joueurs qui s’étaient connectés le jour de la sortie étaient devenu prisonniers de ce monde. Mourir dans le jeu entraînait fatalement la mort dans la réalité. La seule façon d’en sortir indemne était de battre le centième boss du centième étage de l’Aincrad. Cependant le décor qui lui avait sauté au visage n’était pas fait de maisons en tuiles rouges, de sols pavés, et de charrettes à l’ancienne… Il y avait des routes goudronnées, des voitures, de grands immeubles. Cette ville aux traits modernes ne ressemblait pas au Japon mais elle faisait indéniablement partie du réel. Le souffle coupé, la jeune américaine releva lentement les yeux vers le ciel déclinant et vit un avion qui planait en laissant derrière lui des traces blanches comme dessinées à la craie. Ayura vacilla avant de tomber à genoux. Comment avaient-elle pu sortir ? Pourquoi ne s’était-elle pas réveillée à l’hôpital ? Perturbée, elle baissa les yeux pour observer ses mains. Ses équipements étaient resté inchangés, et une jolie rapière ceignait sa taille.

- Mais qu’est-ce que… ?

Alors qu’elle butait sur les événements, un cri rauque la ramena à la réalité. D’autres joueurs étaient apparus, leurs armes brillaient témoignant de l’utilisation de Sword Skills. C’est alors qu’elle les vit. Autour d’eux, de nombreux mobs qu’elle connaissait avaient spawn de façon parfaitement désorganisée. Près d’elle, un premier éclata en une nuée de pixels colorés accompagné d’exclamations de joueurs excités.

- Tu crois que c’est un event ?! C’est énorme !

- Tu parles moi ça me fout le cafard…

- Allez arrête de râler et profite ! Ils sont quand même vachement plus facile à tuer que ceux qu’on trouve dans les paliers supérieurs!

Fronçant les sourcils, elle observa les deux manieurs d’épée, et l’image de son coéquipier maniant la sienne lui revint en mémoire.

- Kirito ? Kirito !!

Ayura se leva d’un bond et chercha son ami du regard mais ce dernier ne répondit pas à son appel. En revanche, deux Liezardmans et un Gobelin se mirent à courir dans sa direction.

Mais comment… ?! J’étais trop loin pour prendre leur agro !

Sans attendre, l’adolescente dégaina Velvet Needle, sa fidèle lame et activa [Acrobatie]. Telle une gymnaste professionnelle, elle esquiva l’assaut du premier homme-lézard en exécutant un salto arrière. Se réceptionnant sur ses deux pieds, la paume gauche de sa main contre l’asphalte, la combattante cria pour se donner du courage tandis que sa lame se teinta d’un turquoise rappelant ses prunelles. Tenant la fusée de son arme des deux mains, ses pieds décolèrent du sol et elle effectua une percée sur environ un mètre, blessant ainsi sa cible et le Gobelin qui se trouvait juste derrière lui. Aqua Linear, la technique d’épée qu’elle avait choisie n’était pas la plus élaborée, et cette stratégie était calculée. Après chaque utilisation d’un Sword Skill, un temps de latence empêchait le joueur de bouger, le rendant vulnérable aux attaques de ses ennemis. De fait, il ne lui avait fallu que quelques secondes avant de pouvoir à nouveau se mettre en position. Cette fois, Velvet Needle se teinta d’un vert d’eau et sa lame claqua dans le vent tel un fouet, transperçant le second Liezardman qui s’effondra au sol avant d’exploser en polygones lumineux. Devant ce spectacle, la jeune fille fronça les sourcils, serrant le pommeau de son arme entre ses doigts. Les monstres n’avaient pas un comportement habituel. Leurs patterns n’étaient pas respectés, certains prenaient la fuite là où d’autres se ruaient sur les joueurs à plusieurs.

Quelque chose cloche…

Les joueurs ne semblaient pourtant pas y prêter attention. Les mobs des étages supérieurs étaient plus faciles à tuer, et l’XP qu’ils donnaient était sûrement la même. Il y avait de quoi monter de niveau très rapidement, et ce constat rendait les combattants redoutables. De nouveaux monstres arrivèrent comme une vague et Ayura préféra s’éloigner du tumulte. Activant [Sprint] et rejoignit le bâtiment le plus proche le coeur battant. Une fois à l’intérieur, les murs blancs et la lumière claire l’avaient légèrement éblouie mais elle ne s’arrêta pas. Préférant jouer la sécurité, elle emprunta des escaliers et monta au troisième étage. Essoufflée, elle s’engagea silencieusement dans un couloir. Certaines chambres n’étaient pas fermées et elle put apercevoir des lits ainsi que du matériel médical fraîchement utilisé.

C’est un... Hôpital ?

Tout n’était que désordre et incompréhension, il fallait qu’elle trouve un endroit calme pour réfléchir. Sans perdre de temps, elle pénétra dans la chambre suivante. D’un geste vif, elle ouvrit la porte et tomba nez à nez avec un Deathgineer. Ayura ne put retenir un cri de surprise en voyant ce gobelin mais dégaina sa rapière avec une étonnante rapidité. Ce type de monstre avait pour particularité de se balader avec une bombe qu’il allumait avant de jouer les Kamikazes. Pour éviter qu’il attaque, elle devait donc frapper la première. L’estoc de sa rapière frappa à trois reprises le torse du gobelin avant qu’il ne s’effondre. Derrière lui, un Madfire, qui n’était autre qu’un petit amas de magma se tenait proche d’un lit occupé par une silhouette féminine.

Elle est en danger !

Rapière en main, la combattante s’élança pour protéger la malade du monstre mais une fois à l’intérieur de la chambre, elle se figea telle une statue. C’était elle. Le Nerve Gear sur sa tête et ses longs cheveux blonds ne pouvaient pas la tromper. Ce qu’elle avait en face d’elle était son véritable corps physique.

- Qu’est-ce que… ?!

Prise de panique, la jeune fille recula lentement jusqu’à ce que son dos atteigne le mur. Bien que le tas de magma ondulait en s’approchant du gobelin par terre, elle ne pouvait décrocher son regard de son propre visage pâli et amaigri. Sa respiration se faisait saccadée et finalement, elle quitta la chambre en courant. Il fallait faire cesser ce massacre, chercher ensemble des réponses ! Alors qu’elle courait à en perdre haleine pour retrouver les joueurs de SAO, une icône apparut devant ses yeux.

‘Player Disconnected’

Ayura écarquilla les yeux et vacilla à nouveau avant de se laisser mollement tomber. Il y avait de nombreuses façons de mourir dans SAO mais celle-ci devait être l’une des pires car le joueur n’avait aucune échappatoire. Désespérée elle tenta d’ouvrir son navigateur afin d’envoyer un dernier message à celui qui était devenu son meilleur ami, mais quand elle bascula les doigts de sa main droite dans le vide, rien ne se passa. Ses mains se serrèrent alors en poings et la peur l’envahit. Ayura avait adoré vivre dans SAO à tel point qu’elle aurait préféré mourir plutôt que d’en sortir. Mais les liens qu’elle avait tissé avec les autres joueurs avaient eu raison de ce caprice et son souhait le plus cher était alors devenu de retrouver ces gens dans le monde réel.

- Gomen… Gomen…

Une larme coula sur sa joue, puis une autre tandis qu’elle fermait les yeux. Les mains jointes contre sa poitrine, elle se recroquevilla sur elle même, adressant ses dernières pensées à ceux qu’elle considérait comme sa nouvelle famille et qu’elle ne reverrait jamais.

Un spasme secouant les doigts de sa main droite sa tira de ses songes. Fronçant les sourcils, la jeune fille papillonna des cils plusieurs fois. Encore un peu dans le brouillard, elle se redressa doucement et posa une main de chaque côté du casque pour le retirer. Assise sur un lit d’hôpital, elle contempla la console tout en se remémorant ses derniers instants.

Alors… Je ne suis pas morte… ?

Fronçant les sourcils, elle releva la tête en se rappelant qu’il restait encore un monstre dans sa chambre mais alors qu’elle pensait voir un amas de magma, c’était un homme blond à l’air inquiet qu’elle vit. Son haut était tâché de sang mais lui ne semblait pas blessé. Les yeux d’Ayura s’écarquillèrent à nouveau dans une expression d’effroi tandis qu’elle couvrit doucement sa bouche d’une main tremblante. La réalité lui transperça le coeur avec plus de précision qu’un fleuret.

-  Oh mon dieu… Alors vous étiez tous…

Basil Hirsch
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Epreuve 4 : Gifted - SAO rpg EmptyDim 12 Juil - 23:10
Basil Hirsch
Présentation de l'univers de Gifted :

Présentation de Basil :

Note sur Lilian :

Face à face
Ce n’est pas censé être un début de soirée d’été particulièrement anormal. Les terrasses des cafés du Quartier Nord ne désemplissent pas, contrairement à la pinte de blonde que tu bois sourcils froncés parce que tu as tiqué sur la manière dont le narrateur s’est exprimé plus tôt. Maintenant, tu t’attends à ce qu’il se passe des choses étranges ; mais compte tenu de tes précédentes expériences surnaturelles sur l’île, tu n’es pas inquiet. Que tu sois seul à occuper ton lit ce soir, ça, ce serait vraiment inhabituel.
 
Ou alors... que des énergumènes en cosplay apparaissent dans vos rues. Tu relèves les yeux du tweet cinglant que tu as envoyé pour troller un végane, et comme tout bon citadin du vingt-et-unième siècle qui se respecte, tu orientes ton portable, caméra activée, vers ces drôles d’individus sortant de nulle part, littéralement ; c’est imprévu, est-ce que tu aurais raté l’annonce d’une convention geek ? Impossible, tu es toujours au courant de tout. S’agirait-il d’un spectacle de rue promotionnel ?
 
Naturellement, tu n’es pas le seul curieux et d’autres smartphones sont de sortie, certains n’hésitent pas à se rapprocher pour saluer tant la qualité des tenues que ceux qui les portent ; ça n’a pas l’air d’être de la mousse. Tu serais bien allé vers eux pour demander qui est le doté assez balèze pour les avoir tous téléportés, si la vue de plusieurs longues lames brandies, captant les rayons du soleil qui décline, ne t’avait pas figé en plein mouvement. Le temps fait de même, pourtant il ne s’écoule qu’un quart de seconde avant que les premiers hurlements ne retentissent.
 
Qu’est-ce que tu es en train de filmer ? Le sang pulse dans tes veines comme s’il se préparait à jaillir, à rougir l’asphalte brûlant qui porte une odeur ferreuse à tes sens soudainement aiguisés par l’adrénaline. Une tête s’envole et roule jusqu’à te fixer d’un regard qui te catapulte des années en arrière, en plein cœur du désert syrien. C’est celle d’un putain de gosse. Le goût de la bile remplace celui de la bière dans ta bouche mais tu ne peux t’accorder la faiblesse de vomir, puisqu’un éclat tranchant manque d’atteindre ton visage, confronté à celui d’un gamin en armure légère qui face à ton effroi qu’il ne peut percevoir, semble exulter.
 
Tu t’empares du premier objet à ta portée qui puisse te défendre. Il a une épée. Tu as une chaise. Celle-ci fait étonnamment l’affaire une fois fracassée sur ton assaillant pour qui tu ne montres pas de pitié malgré son jeune âge. Il a failli te décapiter, merde. Il n’a heureusement pas du tout l’air d’avoir anticipé ta riposte, pas plus que ta fuite immédiate après avoir ainsi gagné de précieuses secondes.
 
Tu ne fais pas partie des rares téméraires qui emploient leurs dons ou la force brute pour tenter de maîtriser une situation qui a clairement déjà échappé à tout contrôle. Quelques tirs d’armes à feu te font hoqueter de terreur et achèvent de te convaincre de battre en retraite avec beaucoup d’autres ; tu dérapes et entames la course de ta vie, chaque foulée sur le goudron légèrement fondu qui colle à tes semelles te faisant regretter celui qui enduit tes bronches. Tu t’interdis de faiblir, quand bien même l’oxygène te consume de l’intérieur.
 
Parée des lueurs orangées du crépuscule, sous l’indifférence des lampadaires qui s’allument un par un mais n’éclairent aucune voie d’échappatoire, la réalité que tu connais prend feu sous une attaque invasive venue d’un autre monde, qui n’existait jusqu’alors que sous forme de fiction dans le tien. Lilian serait d’une plus grande aide à ce sujet si tu pouvais prendre le temps de l’appeler et de le faire venir à toi.
 
— Je ne connais pas son numéro ! te plains-tu, avant qu’une série de chiffres n’impriment ta mémoire.
 
Quand la narration te fait le cadeau d’un Deus Ex Machina, il est préférable de suivre ses instructions. Tu trouves une cachette pour regarder l’écran de ton mobile et ouvrir ton répertoire téléphonique, coupant ainsi le mode vidéo qui continuait d’enregistrer une saccade d’images et de sons témoignant de l’horreur des affrontements insensés qui se déroulent.
 
C’est un carnage au milieu duquel nul n’a encore remarqué qu’en parallèle de l’offensive brutale de cette armée de bouchers aveugles, d’autres perturbations ont eu lieu dans plusieurs chambres du CHU dont tu es désormais tout proche, et où se trouvent l’essentiel des clés du problème. La tonalité de recherche d’appel est interrompue au bout de la ligne par un « allo ? » bref et pressant.
 
— Ici Basil Hirsch, il faut que vous me rejoigniez à l’hôpital.
— Hirsch ? Quoi ? Comment vous avez eu mon... Peu importe, je suis mobilisé là, je ne peux pas juste...
— Lilian. Vous devez venir, maintenant. Je le sais, c’est tout. Et vous savez qu’il ne faut pas prendre à la légère ce que je sais, non ?
 
Il lâche un soupir ; bien sûr qu’il sait, et tous ses collègues également. Tu ne parles jamais de la nature exacte de ton don mais tu as suffisamment fait parler en cinq ans sur Tapë Roa, et même auparavant en pratiquement quinze ans de journalisme, pour qu’ils se doutent que lorsque tu dis en plaisantant que tu as brièvement connu les codes d’armement nucléaire sous la présidence de Clinton – avant qu’il n’égare le biscuit –, en vérité, tu ne plaisantes pas vraiment. Il faut croire que ce jour-là, le narrateur trouvait cela plus intéressant que de simplement te réciter les décimales de Pi.
 
— J’arrive, te répond-on finalement, après une conversation étouffée entre lui et son supérieur.
— Venez armé, ajoutes-tu en raccrochant.
 
Il n’avait pas besoin que tu le lui dises. C’est le branle-bas de combat dans les bureaux d’Interpol depuis les multiples signalements de massacres à travers toute la ville. Bien que pas si nombreux que ça, les ennemis avaient l’avantage d’un effet de surprise total, en plus de déferler sur une foule de civils désorganisée et majoritairement sans défense, peinant à être protégée par la police nationale en sous-effectif, se déployant comme elle peut. Le Commissaire Al-Nejem ne peut pas faire de miracles et bien qu’un appel à la rescousse ait été lancé aux forces militaires polynésiennes, il leur faudra des heures pour débarquer sur le territoire.
 
Les quinze minutes qu’il a fallu à Lilian et toi pour vous retrouver devant le CHU t’ont paru trop longues, et la poubelle qui t’a servi de planque peu sécurisante, bien que l’apocalypse n’ait pas encore tout à fait gagné cette zone. Le jeune agent n’a guère le temps de te demander pourquoi tu l’as appelé exactement car tu te diriges vers l’intérieur du bâtiment, normalement fermé aux visiteurs à cette heure-ci, mais qui envoie massivement des ambulances chercher les blessés qui s’amoncèlent, sans faire attention à toi.
 
Tu te sens perturbé alors que tu traverses les couloirs pour la plupart désertés en dehors des urgences ; ont-ils toujours été si longs ? Choisis la cinquième porte à gauche au troisième étage. Elle ouvre sur un lit occupé par une jeune fille aux longs cheveux blonds, reliée à des machines, notamment ce casque qui ne ressemble pas à un dispositif médical. Lilian te suit, ses questions piégées contre ses lèvres et la mine grave pour une fois ; tu refermes derrière lui tandis qu’il approche de la couche, lui-même largement interpelé par l’appareil dont elle est coiffée. S’il utilisait son don pour rétablir ses anciens paramètres avant de le déconnecter, il se rappellerait exactement ce que ça lui évoque : il apparaît dans un de ses mangas. Tu lui répètes diligemment les consignes, en refusant de te laisser perturber par la portée des informations que tu reçois.
 
Les réalités possibles sont infinies et deux voire trois d’entre elles viennent de se superposer sans que nul autre que toi n’aies pu le savoir. Lilian commence seulement à l’envisager en prenant le contrôle de ce qu’il a reconnu comme étant un Nerve Gear, censé n’exister que dans un light novel appelé Sword Art Online. Et il y en a encore des milliers répartis dans les pièces adjacentes. Les désactiver mettrait fin au conflit avec le moins de pertes possibles, y compris pour les envahisseurs qui ne sont que les victimes d’un programme corrompu par les perturbations que l’espace-temps vient de subir.
 
— Dépêchons-nous, le préviens-tu alors qu’il termine de réinitialiser la console virtuelle – supprimant ainsi l’option provoquant la mort. Dans les autres chambres, il faut aussi...
 
La porte s’ouvre à la volée avant que tu ne puisses en saisir la poignée pour sortir. Un cri perçant, comme les trois violentes douleurs successives reçues en plein torse. L’état de choc, tout aussi rapide. Tu t’effondres pourtant au ralenti, ce qui te permet de la voir, la fille aux cheveux blonds qui s’enfuit. Lilian qui accourt vers toi sans penser à arracher la prise.
 
— Débranche-la, ne parviens-tu qu’à suffoquer.
 
Tu ne l’entends pas répondre, ta vision se trouble, sa silhouette s’éloigne et à cet instant, tu comprends que-


1500 mots tout pile (d'après Microsoft Word)


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