| | Ariana [Terrae]
| Sam 11 Juil - 18:42 | | | - Description rapide du personnage et du forum :
Terrae est un institut qui recueille des jeunes ayant vécu des événements difficiles dans leur vie. Un Master entend leur Appel et leur propose de les suivre à Terrae... Suite à cela, ils développent un pouvoir parmi les 5 éléments en fonction de leur personnalité, ainsi qu'un pouvoir complémentaire tiré de la Lune ou du Soleil ! Récemment, tous les pouvoirs ont été mélangés après une éclipse ayant eu lieu en novembre dernier. Maintenant, tout est revenu à la normale, mais ils ont passé quelques beaux mois de galères à échanger de pouvoirs tous les mois !
Ariana est une petite femme (1m55, j'exagère pas !) de 27 ans très enthousiaste et colorée. À la base, elle est rousse, mais elle a eu une période teinture bleu flash bien sympa depuis quelques mois. Elle est Eau Morphe (lunaire), c'est à dire qu'elle contrôle l'Eau et peut prendre l'apparence qu'elle désire (humain ou animal) ! Elle est bien bien perchée mais est super gentille, même si parfois ça la rend pas très réfléchie ou trop naïve. C'est un peu la copine de tout le monde, même si elle fait pas exprès !
Son grand rêve c'est de devenir couturière et de sauver tous les nanimo mais ça on s'en fiche j'avoue--
Ouais je c/c honteusement de mon épreuve kestuvafer on va se batter
***
À nouveau, la voilà dans cet univers aux couleurs chatoyantes et sublimes. Les yeux illuminés par les poissons-étoiles, Ariana se décide cette fois à emprunter un autre chemin. Le chemin n'est ni tracé dans le ciel, ni tracé dans la terre ; elle sent simplement qu'il existe en regardant devant elle. Elle n'a pas peur de se perdre, elle a son fil qui se tisse derrière elle ; fil rouge du destin, peut-être, ou simplement le fil de sa vie qu'elle déroule sans y prendre garde. Elle sautille tranquillement et laisse courir son regard sur le monde qui l'environne : de partout, de nouvelles découvertes. Des montagnes splendides s'échappant du ciel, et dont les pointes effilées viennent chatouiller le sol ; une rivière de flammes très douces serpentant entre les serpents-roseaux-à-sonnette ; elle ressent, elle sourit, elle chante. Ses pieds la guident jusqu'à la source de la rivière ; elle ondoie de terre magmatique et de flammes tranquilles. Quelques bulles éclosent en sa surface ; pourtant, Ariana a juste envie d'y plonger pour savoir quel effet cela lui ferait ! Mais même si la chaleur qui s'en dégage fait davantage penser à un bain à remous, elle n'aimerait pas tenter le diable ; l'apparence somme toute peu engageante de la source l'amène à reconsidérer sa baignade. Quelque peu circonspecte, elle regarde dans ses poches pour essayer d'y trouver quelque chose à manger, alors qu'elle continue à suivre le second chemin par laquelle la rivière passe entre les arbres… Le son de grelot produit par les roseaux l'empêche presque de penser. Elle n'imaginait pas se retrouver à nouveau ici, après sa rencontre avec la jeune femme de l'autre fois. Son souvenir de son dernier passage est un peu brouillé, absent... Alors qu'elle s'apprête à engloutir une bonne poignée de bonbons à la guimauve, un arbre géant le lui arrache des mains… Mais !!! Mais quoi !!! —Eh, c'est pas gentil !!! lui crie Ariana en sautillant sur place, essayant de rattraper son paquet de bonbons, suspendu par une branche à presque deux mètres du sol — trop haut pour elle, en tout cas. C'est pas bon pour tes racines, rends-moi ça !!Les arbres sont des voleurs, maintenant ?! Écarlate, elle pose ses poings contre ses hanches, furieuse… hs : bon anniversaire :hearts::hearts: |
| | | Cal [Gifted]
| Sam 11 Juil - 20:57 | | | - La p'tite présa de la flemme:
Cal est officiellement le larbin garde du corps de Cesarina Salvi ; mannequin internationale et égérie de son état ; officieusement, il trempe dans des affaires aussi louches que floues, juste parce que sa patronne est aussi la cheffe d'une branche de la mafia calabraise. Comment il a atterri là ? Un concours de circonstances doublé d'une bonne incapacité à prendre des décisions intelligentes. La vie lui a très tôt tapé dessus et il en a gardé l'habitude de se débrouiller seul 99,99% du temps. En plus de ça, il est chiant à vivre : revêche, insolent, cynique, brusque, familier, arrogant... Il a pas grand-chose pour lui à part d'être un très bon tireur et un bon combattant.
Gifted se passe dans le monde réel à un détail près : les dons. Dans l'univers de Gifted, certaines personnes ont des dons. Chaque don est plus ou moins unique et en plein milieu de l'océan Pacifique, il y a une île : Tapë Roa. C'est un genre de refuge 5 étoiles pour les dotés ; il y a une ville, une fac très réputée... et même un aquarium mais ça tout le monde s'en fout.
Le don de Cal est de pouvoir détecter les mensonges de ses interlocuteurs... avec une bonne grosse migraine à l'arrivée !
onirisme / ft. aria & cal Il y avait la poussière. Toujours la même, qui s’infiltre partout, qui vient rayer les verres, cette foutue poussière de sable, soulevée au moindre pas. La confusion.
Il y avait le bruit. A en avoir le vertige.
Et puis plus rien.
Il saute sur ses pieds par réflexe, les mains au ras du sol ; mais c’est de l’herbe qui s’étend devant lui. Epais tapis vert, à perte de vue. Ses paupières papillonnent plusieurs fois et c’est presque trop prudemment qu’il redresse lentement l’échine en regardant autour de lui.
T’es où là ?
C’est quoi ça ? C’est à ça que ça ressemble, quand on est vraiment en train de rêver ?
Cal lève machinalement une main à hauteur de ses yeux, son regard remonte lentement jusqu’à croiser sa propre épaule. Ce même vieux foutu t-shirt récupéré, gardé de l’armée ; pas comme s’ils l’avaient réclamé, d’un côté. Le doté se force à respirer à fond, jette à nouveau un regard aux alentours.
Rien de familier. Rien qui ne ressemble à Tapë Roa, quand il lève le nez pour regarder le ciel, il reste interdit quelques bonnes secondes. Une baleine ?
Tu viens honnêtement de voir une… baleine dans le ciel ? Un nuage en forme de baleine, non ?
Non. Non, une… putain de baleine.
« … OK je suis définitivement en train de rêver, il lâche pour lui-même, les mains posées à plat dans l’air devant lui. « Ça… ça peut quand même pas être pire que… Si ? »
Aucune idée. Ses mains passent le long de son crâne, hésitantes, finissent par appuyer sur sa nuque. Il est bizarrement immobile, au milieu de tout ça. Jusqu’à voir une silhouette ; il n’est pas seul. Il n’est pas seul ! Un vague soupir de soulagement s’échappe de ses poumons, c’est sans réfléchir que Cal réduit la distance qui le sépare de…
Une cinglée ?
Une de plus ? Attends, elle vient bien de parler à un arbre, là, non ?
« … Qu’est-ce que… Quoi ? fait-il à mi-voix, dévisageant la jeune femme ; ça doit être un gag « J’hallucine en fait, c’est ça ? » HS : NORMALEMENT J'AI FAIT MOINS DE 350 MOTS :argh:[/b] |
| | | Ariana [Terrae]
| Dim 12 Juil - 23:10 | | | Qu'est-ce qu'il est frustrant, cet arbre ! Il le fixe de ses yeux goguenards et trop plein de vie, beaucoup trop pour que c'en soit naturel. Est-ce qu'elle devrait en être effrayée ? Sûrement. Est-ce qu'elle en est effrayée pour autant ? Pas le moins du monde. Elle connaît, elle sait ; c'est agaçant, parfois effrayant, c'est triste, c'est déchirant… Elle pourrait choisir de refuser ces rêveries, ou cet univers, peu importe, mais cela ne changerait rien à sa présence ici. Hors de question qu'elle se laisse impressionner par un arbre !! —Sois plus polie, gronde l'arbre à l'intérieur de sa tête. Elle bondit, reculant presque d'un mètre dans le mouvement. L'arbre parle ! Ah bah bravo ! C'est du joli ! Arrête de lire dans sa tête, vilain arbre décorcé ! Une voix masculine la fait cependant faire un bond dans l'autre sens, et elle trébuche fort peu galamment sur une racine, se ramassant cul par terre… Elle pensait qu'un autre arbre venait de se foutre de sa trogne, mais la voix sonnait un peu trop réelle et pas assez dans sa tête pour que ce soit un énième végétal. Non, à la place, c'est un homme. Un vrai. Par "un vrai", Ariana entend à la fois "visiblement un humain en chair et en os, même si j'ai pas farfouillé dedans pour vérifier" et "sacrément BG quand même, même s'il pourrait faire un effort pour avoir une expression faciale". Elle le regarde donc durant de trop longues secondes, pendant lesquelles elle essaie de contenir : petit a) son agacement petit b) son embarras petit c) sa joie. Pourquoi joyeuse ? Il est grand.—Hey, euh, SALUT !! tente-t-elle de le saluer, secouant la main et souriant nerveusement. C'est ta première fois ici ? C'est vrai que c'est un endroit un peu bizarre à première vue, mais proooomis on s'y habitue.Elle s'appuie sur l'arbre pour se redresser et épousseter sa petite robe à motif tournesols. Elle commence, en parlant beaucoup trop vite : —Enfin, techniquement, c'est un peu comme une hallucination, mais pas vraiment ? Je crois qu'on rêve ! Ou alors c'est un autre univers, je sais pas encore, j'ai pas testé de pratiques illicites potentiellement mortelles encore, vu que littéralement tout fait n'imp'. Tu vois cet arbre ? continue-t-elle en pointant l'arbre d'un doigt accusateur et agacé. Il m'a piqué ma guimauve !!! Tu veux pas m'aider ?!Effectivement, le paquet pend au bout d'une branche, mais ce fichu arbre fait le mort, maintenant. Foutu traître ! *** 421 mots, mais c'est pas une vraie épreuve ça compte pas OMG— |
| | | Cal [Gifted]
| Dim 12 Juil - 23:49 | | | onirisme / ft. aria & cal « Un peu bizarre, un peu bizarre… il marmonne à moitié, en baladant son regard aux alentours. « Carrément perché, ouais… ! »
Admettons. Sa définition de complètement dingue se situe d’un côté plus ombragé du spectre, pour dire les choses joliment. Quant à l’hallu devant lui ; en tout cas, si c’en est une, elle parle vachement vite. L’ex-mercenaire ne peut pas s’empêcher de ricaner à moitié, nerveusement. Il lève les mains devant lui pour tenter de tempérer les choses.
Toi. Tempérer les choses ?
Ah bah on aura tout vu, tiens. Bon après, paraît que y a une première fois à tout, hein.
« Wow, wow, deux minutes ! il lance sans réussir à réprimer le sourire machinal qui s’est collé sur ses lèvres. « Oublie pas d’respirer, surtout, paraît que c’pas mal pour rester en vie et… Attends deux secondes. L’arbre t’a… Quoi ? »
A-t-il seulement bien entendu ? Aux dernières nouvelles, il semblerait. Le bruit de fond est quasiment inexistant et si la baleine est toujours dans le ciel, elle est silencieuse. Rien à venir perturber les capacités auditives qu’il lui reste, et pourtant, il a du mal à y croire et regarde l’arbre devant lui.
C’est un arbre, quoi. Ça doit bien être le seul truc normal qui traîne par-ici, il a tout d’un arbre parfaitement normal : planté au milieu de nulle part et pas prêt de bouger.
« T’es sûre que t’as rien pris de bizarre, toi ? il demande à la jeune femme en la détaillant d’un air circonspect. « Perso j’vois que ça comme solution… quoique la dernière fois sous morphine c’était beaucoup moins fun quand même… »
C’était même carrément atroce.
Après tu te souviens pas de grand-chose de cette fois-là, hein.
Mais bon. En regardant à nouveau un peu ce qui l’entoure, il avise rapidement le sachet de guimauves perché à une certaine hauteur. Rien d’inatteignable dans son cas ; sa compagne d’infortune, par contre, elle ne perdrait rien à se balader avec un marchepied.
Ou une échelle, à ce stade. Une grue.
Ah bah non, ça c’est toi.
« Bon… il soupire, laissant tomber beaucoup trop rapidement à son propre goût. « J’t’aide à récupérer ton truc. Tu connaîtrais pas la sortie de ce coin par hasard ? »
Parce que quitte à être absolument honnête, il préfère se barrer d’ici rapidement. Même si, bizarrement, il a peu d’espoirs de pouvoir se tailler aussi facilement que ça, aussi vite que ça. Il dépasse la parfaite inconnue, à qui il n’a même pas demandé son nom ; pas envie pour s’approcher de l’arbre, tendre une main vers le sachet qu’il effleure à peine du bout des doigts.
« … Eh merde, il râle à moitié en laissant sa main retomber. « Evidemment, sinon c’était pas drôle, hein ? »
Tant qu’à faire, tu fixes l’arbre.
Ce putain. D’arbre.
« Connerie, oui, il marmonne en réessayant, se mettant sur la pointe des pieds tant qu’à faire. « Un arbre vivant, non mais j’te jure… On aura tout vu… »
Finalement, ses doigts réussissent à se refermer sur un coin du sachet. Dans la théorie, plus qu’à tirer dessus en espérant qu’il ne se déchire pas ; au pire, quoi ? Ça tombera pas bien bas. Dans la pratique, il sursaute en même temps que quelque chose vient s’abattre contre sa joue.
Ça pique.
Bordel. |
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