César Galaad - Mercenaire dissident.

Profil psychologiqueAlors il parait, je dis bien il paraît, que j’suis un fieffé salopard ! Bon, je confesse, je n’ai pas pour habitude de mâcher mes mots ni de faire le lèche botte, et ça doit piquer des croupions quand j’me met à parler, puisque je n’ai pas pour habitude de passer par quatre chemins, ni de passer de la pommade avant une bonne engueulade ou une bonne baston. Bon et un charretier serait sans doute bien plus poli que moi, mais c’est ce qui fait mon charme !

Vous l’aurez compris, je ne respecte pas grand monde et pas grand-chose. Peu importe le statut social, ou la position hiérarchique, si j’dois envoyer quelqu’un sur les roses, je le ferais sans me poser de questions. Mais ça fait de moi quelqu’un d’honnête aussi. Je n’ai pas pour habitude de manipuler les gens pour arriver à mes fins : soit on me suit et tout se passe bien, soit je me bats pour y arriver et tant pis si ça saigne un peu partout.

Bon, outre ce petit problème avec l’autorité, qui m’aura valu quelques séjours au trou par le passé lorsque j’étais encore qu’un bidasse à la noix, j’aime beaucoup taper sur le système nerveux des gens. Je parle, je parle, je blablate, et ça, ça c’est gonflant ! Et moi ça me plait ! Qu’est-ce que c’est drôle d’énerver les gens ! En général, ils dégainent les premiers, et ensuite, ça me donne toutes les justifications pour cogner encore et encore. Il y avait un psy au cantonnement qui disait que j’étais un « pervers manipulateur à tendances autodestructrices ». Un fou quoi ! Mais j’suis pas fou ! Nan, nan ! Tout le monde aime se battre, avec des idéaux, avec des mots, avec des lois… Ou avec ses poings ! Et ouais, peut-être que j’aime bien prendre quelques gnons dans la tronche, mais ça, c’est moi que ça regarde !

Faut dire que ce n’est pas évident pour moi de rester tranquille. J’ai passé toute ma vie à me battre, d’aussi loin que je me souvienne. Contre les chieurs du coin, puis contre les caïds locaux, puis contre les bestioles parce qu’il fallait bien manger, puis contre d’autres soldats, puis contre les adversaires qu’on me désignait ou que je choisissais… Ah ! Il y a un truc que le psy disait aussi à ce propos. Apparemment, je souffre d’un « trouble de stress post-traumatique », à cause de toutes les saloperies que j’ai faite et des trucs que j’ai vécus. Et que du coup, c’est pour ça que je cherche constamment les ennuis, pour me sentir vivant, souffrir un bon coup et plus penser à rien. C’est vrai que je n’ai jamais aussi bien dormi qu’après un bon combat !

Et sinon, et bien… Je n’ai aucune ambition politique. Du moment qu’on me paie, je me fou de qui m’emploi et de qui est au pouvoir, ça n’a aucune importance. Par contre, je ferais tout pour survivre, ah ça oui ! Quitte à tirer sur tout ce qui bouge, mais je survivrais ça c’est clair.

Bon s’il fallait résumer : un beau salop, insupportable, autodestructeur, un peu paumé dans la vie. Ah, j’adore boire et fumer, ça m’aide à vider ma tête, et j’ai tendance à beaucoup utiliser le mot « bon » dans mes phrases.

PhysiologieUn vrai don juan doublé d’une montagne de muscle ! C’est qu’une vie de combats, de guerres et de labeurs, ça forge son homme hein ! Je mesure un mètre quatre-vingt-onze, peut-être quelques centimètres de plus avec mes bottes de cuir, et j’suis un beau bébé ! Mon poids, je ne le connais pas vraiment, mais j’imagine que j’dois toiser le quintal, ouais.

Bon, niveau silhouette, j’suis carré d’épaules ouais. Bon, je n’ai pas les bras aussi gros qu’des cuissots, mais je n’ai pas à m’plaindre ! Ajoutez à cela des veines apparentes, une poitrine forte, des abdominaux bien taillés dans le roc, et des jambes puissantes, et vous comprendrez pourquoi j’suis si courtisé par les donzelles !

Avec ça, j’porte une barbe assez longue quand même, et des cheveux dégradés. C’est-à-dire rasés sur les côtés du crâne, et plus longs sur le haut. Les filles adorent ça ! Passer leurs doigts dans mes cheveux ondulés, ça les attire autant qu’mes muscles !

Bon, après, pour ce qui est des vêtements, disons qu’être mercenaire ça diminue les possibilités de garde-robe. Des couleurs sombres, du cuir, et des vêtements de l’armée. Une base sûre et solide quoi !

On est obligé de compter les cicatrices ? Non parce que là, on a pas fini quoi.