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Chroniques d'Irydaë
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 Dolores de Rosse

Dolores de Rosse
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Dolores de Rosse EmptyDim 12 Mar - 16:11
Irys : 319947
Profession : Sbire de Ludwig Strauss
Daënar 0
DOLORES DE ROSSE



Passeport


Nom : De Rosse
Prénom : Dolores
Surnom : Dolores Rossetto
Sexe : Féminin
Âge : 30 ans
Métier : Criminelle diverse
Communauté : Daënastre - Ünellia
Lieu de naissance : Alexandria



Aptitudes & possessions

  • Armes et habiletés : Un revolver modèle crotale. Son majordome et garde du corps est également en permanence armé d'un pistolet de bonne facture.
  • Familiers/montures : Joseph, son majordome qui ne la quitte presque jamais. En voici une description: "Je pense qu’il est maintenant nécessaire de dire un mot sur le très dévoué serviteur de Dolores de Rosse. Même si, dans l’esprit de l’aristocrate, il avait un physique des plus oubliables, pour les regards avisés il avait tout de même quelque chose de louche. Au niveau de sa stature, il avait tout du majordome, quoique ses bras fussent peut-être plus épais que la moyenne, mais rien de bien choquant. Il ne portait pas l’uniforme traditionnel des serviteurs, avec costume, boutons dorés et tout le toutim, mais une simple chemise blanche accompagnée d’un veston de velours noir de très bel ouvrage. Il était plutôt grand, en tout cas bien plus grand que Dolores, mais le détail qui frappait le plus était… sa peau. On n’enlèvera pas aux Daënars du sud du pays une certaine affinité avec le soleil, qui rend leur peau plus orangée que leurs cousins nordiques. Mais là… elle était tout de même bien plus ambrée que la normale. Rajoutez à cela des cheveux corbeaux bouclant légèrement, et réunis en une queue de cheval travaillée ainsi qu'une paire d’yeux verts... Même si la plupart des gens ne se posent pas trop de question sur l’origine géographique de cet homme qui n’est, au final, que l’ombre d’une femme bien plus rayonnante, les curieux s’interrogent…"
  • Autres possessions : Une voiture avec un moteur à vapeur, qui s'apparente à ceci




Profil psychologiqueSi vous la verriez, la petite Dolores, si vous voyez cette douce enfant aux joues roses. Il n’y a rien de plus aimable que cette chanteuse à la voix enchanteresse. C’est bien pour ça qu’elle attire tout le monde autour d’elle, comme un soleil rouge. Ils gravitent, les hommes. Elle les fait s’envoler, par sa délicatesse et la pureté de ses mains brûlantes et ses yeux de glace luminescente. Peu de gens peuvent la voir, évoluer sur une scène au parquet grinçant, et affirmer qu’elle est antipathique. Il n’y a pas de jalousie à avoir, en plus de ça. Sa beauté est, certes, hypnotisante, mais ce n’est pas comme si elle avait le statut ou la richesse de son public à La Ruche. Au mieux pourrait-elle devenir une maîtresse qui soulage l’esprit de votre conjoint, mais ce sont les mœurs de notre temps. Vous faites certainement bien pire, vous, de toute façon.

Si seulement vous aviez raison. Tous les prédateurs ont leurs armes de prédilection, et telle une succube peuplant d’obscures légendes, il faut se méfier de la beauté sensuelle de Dolores. Elle possède un appétit particulièrement féroce pour les plaisirs charnels. En réalité, elle souffre, elle souffre d’une pathologie encore inconnue sur Irydaë. Son cerveau infecté est atteint d’une forme particulière de nymphomanie. Elle ne respire, ne travaille, ne rêve que pour une seule chose : être étreinte, dans les ténèbres nimbés de fumée d’une alcôve, et ce à chaque nuit qui passe. C’est bien simple, dormir seule lui est insupportable, et pratiquement impossible. De manière répétée, cela la rendrait insomniaque, paranoïaque, instable, en bref : très dangereuse, beaucoup plus qu’à présent. Il n’y a pas forcément besoin que quelque chose se passe avec l’autre personne. Juste que elle ne veut pas s’endormir seule. Voilà pourquoi elle entretient quelques amitiés avec d’autres femmes dans le milieu du spectacle qui viennent parfois dormir quelques jours dans son hôtel particulier. On y joue, on y parle, et elle n’est pas seule.

En somme, elle n'est pas à craindre. C’est vrai, aujourd’hui, pour qui est-elle une menace ? Pour les mariages ? Elle ne brise que le cœur des femmes rêveuses et naïves. Autant dire que ce n’est pas une immense perte. Les autres s’accommodent de voir leur fiancé, leur mari, ou même leur père sortir discrètement de son ennui doucereux pour trouver asile dans ce manoir de passions et de désirs malsains, même s’il consume souvent ses occupants. Dolores ne vit que pour elle-même, pour combler ce désir maladif de sexe, et elle compte bien faire cela jusqu’à la fin.

Elle est très intelligente, cependant, ne vous laissez pas attraper par la naïveté qu’elle n’affiche que pour attirer l’attention de ses cibles, et pour que les autres l’ignore et se concentre sur ceux qui affichent vraiment tous leurs atouts. Tout le monde se croit plus malin qu’elle au début, elle n’est qu’une poupée à l’odeur de musc. Puis, peu à peu, on découvre la profondeur de son âme, de sa culture, de sa raison. Elle ne s’intéresse pas aux affaires de pouvoir, elle se contente déjà bien suffisamment de celui qu’elle possède, mais cela ne l’empêche pas de manifester de la curiosité pour les sciences, la littérature, les récits d’explorateurs. Elle lit beaucoup, et beaucoup de choses. Elle est de bonne compagnie en toute circonstance, excepté si l’on fouille un peu trop… Restez à bonne distance des origines de son mal, profitez-en seulement. C’est tout ce que vous voulez, au fond de vous-même, et c’est tout ce qu’elle souhaite, elle aussi. Elle ne veut pas d’aide, elle n’a pas besoin de vous. Dolores protège farouchement l’accès à l’intimité de son âme. Et ne sous-estimez pas sa détermination. Pour conserver son image d’enfant idiote mais agréable pour les inconnus, d’amante brûlante et cultivée pour ses proches, et de grand nom de la chanson daënars pour tout le monde, elle est prête à faire beaucoup.



PhysiologieUn seul adjectif : irrésistible. C’est peut-être un peu exagéré, certes, mais il est certain qu’elle n’a que peu d’ennemis. Toujours féminine, gracieuse, coquette, elle est un objet de contemplation une fois sur scène. Et vous serez d’accord, je l’espère, que l’on peut difficilement entretenir une relation de rivalité avec un objet. Ou vous êtes fou, ou vous êtes idiot, à vous de voir. Elle n’attire les regards noirs que de celles qui n’arrivent pas à trouver un homme à elle. Autant dire des demoiselles bien trop fragiles et sensibles pour représenter une quelconque menace. Les voir se briser, comme des vases sur le carrelage luisant, est un des plaisirs coupables de Dolores, mais elle le cache habilement, évidemment.

Etant donné sa profession, la jeune femme fait de son mieux pour être la plus admirable en tout temps et en tout lieu. Elle a déjà des atouts pour elle, vous me direz. Que ce soit ses yeux d’une clarté aquatique, sa peau blanche, presque nacrée, son cou qui attire inexorablement les lèvres, comme si vous étiez un vampire assoiffé. Ses formes sont sublimes, et sublimées autant que faire se peut. Mais le plus surprenant, c’est son outil de travail : sa voix. Elle peut revêtir une multitude d’apparence, ce qui la rend unique. Selon la chanson, elle peut être aussi claire qu’une source d’eau dans les montagnes, ou bien descendre plus en avant dans des profondeurs voluptueuses, afin d’exalter les cœurs et les corps. Dolores est de ces gens qui savent parfaitement se modeler pour concourir avec la situation. Toujours à-propos, jamais trop extravagante, sauf quand c’est son but, jamais trop discrète, sauf quand elle doit s’y résoudre.

Dolores, c’est aussi une couleur : le rouge. Elle affectionne particulièrement les reflets brûlants que l’on retrouve dans presque toutes les nuances de rouge. Elle aime le vin, rouge, évidemment, elle aime en porter sur elle, en avoir sur ses murs ou ses lèvres. Elle apprécie également le noir, l’obscurité plus précisément. La chanteuse évolue tellement dans un monde nocturne la plupart du temps qu’elle a développé une espèce de répulsion pour le soleil, qu’elle considère comme agressif pour la peau, en plus de gommer les nuances de clair-obscur si chères à son cœur de poète épicurienne.



Biographie

Il n’y a rien à dire sur moi. Vraiment. Depuis ma naissance j’ai fait tout mon possible pour ressembler à ce que les gens attendaient de moi. Tous. C’est tellement satisfaisant d’avoir quelqu’un en face de soi qui est… parfaitement à sa place. Rien à changer, juste apprécier, comme un tableau dans une galerie d’art. Je suis ce genre de personne. Ne vous intéressez qu’à la façade, le reste est d’un ennui mortel, je vous assure. Pour en avoir vu faire, même les peintres des plus beaux chefs d’œuvre sont assez déprimants quand ils la composent sur une toile. Ils auront beau vous dire que la passion est une flamme brûlante dans leurs cœurs de poètes, vu de l’extérieur ce n’est rien de plus que du vent. Toujours des curieux ? Eh bien, vous devez être plus ennuyeux encore que ce que je vais vous raconter, pardon de vous offenser.

Je suis née dans la prestigieuse, sublime, étincelante capitale d’Ünellia : Alexandria. Dès le départ, j’étais faite pour avoir le succès que j’ai aujourd’hui. Il n’y a pas de secret, juste un héritage, celui de mon père, malheureusement parti quand je n’étais encore qu’une enfant. Mais il m’a initié à la musique, au chant. Il était directeur du Conservatoire Fédéral. Vous savez, cette entité à l’impossible prestige, qui forme tous les grands talents de la musique daënars. Mon père était celui qui chapeautait tout cela. On vivait dans une magnifique villa, que je n’ai pas vue depuis longtemps maintenant. Mais les années passées là-bas ont été heureuses, du moins les premières. Le regretté Comte de Rosse – oui car « Rossetto » est un pseudonyme – Est parti à l’âge de trente-neuf ans, en laissant derrière lui une petite fille de neuf ans à peine : moi. Ne soyez pas désolés, ne faites pas les chagrinés, ça vous arrivera tôt ou tard vous aussi de toute façon, vous n’y échapperez pas. Puis vous verrez, on s’y fait… J’ai aimé cet homme, je l’ai admiré de tout mon être, lorsque ses doigts dansaient sur le piano de notre salon. Il était tout pour mon petit esprit fermé au reste du monde. Mais tandis qu’il s’en allait on-ne-sait où, ma mère, elle, devint faible…

A peine un an après que son défunt mari soit passé de vie à trépas, vous savez ce qu’elle a fait ? Elle s’est remariée ! Avec Monsieur de la Ghorg. Un charmant… non, ce n’est pas le bon mot, un immonde petit moustachu qui n’avait pas plus de respect pour la musique que pour sa nouvelle femme. C’était le dernier d’une fratrie, tous menottés à des mini-princesses qui leur promettaient un avenir radieux. Lui, n’avait plus « que » Esmeralda de Rosse, aujourd’hui Esmeralda de la Ghorg... quel nom affreux. Falsifiant les notes que j’avais obtenues à mes examens, j’ai eu l’opportunité d’être considérée suffisamment idiote pour être mise en pensionnat dans un prestigieux collège de la ville. Je pouvais enfin m’évader d’ici, fréquenter des gens de mon âge. A bientôt 15 ans, c’est tout ce que l’on souhaite, n’est-ce pas ?

Ah, les premières nuits en solitaire, les premières amitiés, les premiers amours… Si votre enfance a connu, comme la mienne, autant de bons moments, vous en avez eu une belle. Ce n’est pas le cas de bon nombre de mes camarades, malheureusement. Je me souviens particulièrement de ce jour-ci : Comme d’habitude, je trainais dans les couloirs, mes livres dans la main, un sourire désarmant sur mes lèvres carmin… Vous aimez la poésie, j’espère ? Ce genre d’anecdote devrait être chantée, non racontée, mais bref. Soudain, voilà qu’arrive le jeune Théo. Du haut de son mètre soixante-dix, et bien fait pour son jeune âge, il avait tapé dans l’œil d’une de mes amies de l’époque. Elle l’admirait tout le temps de loin, en secret, n’osant se déclarer. Alors lorsqu’elle vit cet Apollon me demander si je voulais bien que l’on flirt ensemble –grosso modo- je ne pouvais l’ignorer, du coin de l’œil. Sa surprise, sa blessure. Elle venait de vivre ce qui était probablement le pire moment de sa courte vie. Puis j’ai dit oui, et l’instant précédent passa à au second plan.

Elle s’enfuie en courant, et je la vis quelques minutes plus tard en train de pleurer, la tête dans les genoux, toute humiliée de ses sentiments et de ses larmes. En m’entendant arriver, elle se leva brusquement, cachant son visage. Juste un murmure, entrecoupé de hoquets fébriles. « Je… je suis désolé de m’être enfuie. Vous allez très bien ensemble, je suis très heureuse pour vous. » A ce moment-là, je n’ai pas ressentie la moindre once de compassion, de bienveillance. Je me suis juste dit que je préférais mourir que d’être un jour à sa place. « Il fallait arriver la première. » Lui ai-je répondu, sans aucune moquerie dans la voix, cependant, juste une froideur inexplicable. Elle eut un rude mouvement de la tête, et me montra des traits si tordus par l’humiliation, la douleur, le désespoir, que je pourrais presque les peindre aujourd’hui, instantanément, dix ans plus tard. Ils sont resté gravés dans ma mémoire, comme la chose la plus laide, et en même temps la plus fascinante qui soit. Encore… Encore, montre-moi encore ce visage ! « Mais… tu savais mes sentiments, pourquoi m’as-tu fait ça ? » Oh. Ils ont disparus les « Vous allez bien enseeemble. » Maintenant, elle est sincère. Je l’ai giflée dans l’instant. Aucune colère, mais mon mépris avait atteint son paroxysme et je ne supportais plus quelque chose d’aussi pathétique sous mes yeux. « Ne me blâme pas moi, blâme ton manque de courage. » Puis je suis parti, sans me retourner. Elle n’avait que ce qu’elle méritait. Aucun amour propre, elle était tellement faible… Jamais je ne serais cette chose sans couleur, juste gavée du sel de ses propres larmes. Je ne le serais jamais !

Mes études se passèrent du mieux qu’elles purent, étant donné que je n’avais pas la tête à étudier le soir venu. J’ai donc eu des notes moyennes, sans plus. De toute façon, ce n’était pas ce que j’avais écrit pour mon futur. Je voulais chanter, jouer, conquérir leurs cœurs, de tous ces gens qui se sentent vides au fond d’eux même. Je voulais remplir leurs âmes, et qu’ils m’en soient reconnaissants. Ce projet ravis la plupart de mes professeurs, autant parce qu’ils m’estimaient trop médiocre pour aller plus loin dans les études –sans m’en dire un seul mot, évidemment- mais aussi parce qu’ils avaient hâtes de voir mon minois sur la scène d’un opéra. Un opéra ? Quelle drôle d’idée. Une grande scène, froide –il fait vraiment froid dans ces endroits-là- et des gens qui sont trop loin de vous pour en avoir quelque chose à faire. Non, ce n’était pas ce que j’avais phantasmé dans mon esprit fiévreux. Je me voyais, déjà à l’époque, dans un cabaret, au fond d’une ruelle puant les déjections animales et humaines. Ce genre de club qui a l’air plus malfamé qu’autre chose, mais qui accueille en réalité l’élite de la société daënars. Ne vous faites pas d’illusions, de tels lieux existent, mon défunt père les fréquentait plus que de raison. Ces endroits secrets, où les drogues se mélangent aux alléchantes promesses. Je m’imaginais au milieu de tout cela, chantant, une robe pourpre flottant comme une rose qui s’envole, dévoilant mes formes… L’ultime consécration. Vous voulez être une princesse, mesdemoiselles ? Faites de vous un objet de désir incomparable.

Et j’ai trouvé ce que je cherchais. Un de mes anciens camarades avait un oncle qui dirigeait un de ces clubs, et prestigieux en plus. C’était sûrement son seul moyen d’aller dans un collège comme celui où j’étudiais. Notre relation aidant, il m’a gentiment recommandé à son parent, qui accepta sans beaucoup plus de cérémonie. Je travaillais donc maintenant à un endroit connu sous le nom de La Ruche. Officiellement, c’était un bordel, moi je disais que je travaillais dans un cabaret. Tous les soirs, le même rêve moucheté de vin. Il y avait la fumée des cigares, l’odeur de l’alcool raffiné, de la sueur, de leur sueur devant moi, devant mon corps, face ma voix. J’étais si heureuse… Leurs yeux, si beaux dans l’obscurité. Des milliers d’étoiles. Mais imaginez un peu, si tous les astres du ciel croisaient votre regard lorsque vous les admirez. Mieux encore, imaginez qu’ils vous regardent vous, et que vous les ignorez comme un être d’une supériorité maximale. Cette frustration, cette envie, cette chaleur… Je baignais littéralement dans un rêve dense et sombre, mais si beau. Ma peau s’électrisait à chaque fois que l’on prononçait mon nom. Chaque ovation –et il y en a eut- était autant de pierres précieuses que j’ai enchâssé dans ma peau pour la rendre plus brillante et attirante encore.

J’étais juste un tableau pour eux, et c’était tout ce qu’ils voulaient. Mais je dois vous l’avouer, à vous, moi il me fallait plus. La haute société d’Alexandria ne manquait pas de spécimens intéressants. Mes charmes ne s’arrêtaient pas à ma voix, ma poitrine, ou mes hanches. J’étais douce, avec tout le monde. Un nuage de lait, alors que nuit et jour ils affrontaient la dureté rocailleuse d’une vie qu’ils ne voulaient pas supporter au départ. Les plus riches sont souvent ceux qui ont le plus envie de mourir, tant ils s’ennuient. Je devenais un rêve cotonneux, dans lequel ils pouvaient se réfugier. Et eux, ils me réchauffaient, me comblaient, je ne pouvais en attendre plus de la vie. Chaque soir, j’étais entourée d’une paire de bras à la force animale. Je n’ai jamais vécu un seul hiver qui ne fût froid, depuis que je travaille là-bas. Que les miséreux fassent l’amour, plutôt que de quémander des haillons, ça marche tellement mieux pour oublier le givre.

Aujourd’hui, je continue de suivre ce chemin. De la brume vermeille me couvre les yeux, des fleuves de vin m’escortent de chaque côté, de temps en temps je ramasse une fleur, la touche, la contemple, et la jette ensuite, impatiente d’en trouver une autre. Je veux toutes les fleurs de l’humanité, sans exception. Personne ne me fera entrave, je ne laisserais personne me transformer en cette horrible fresque dédiée à la souffrance qu’était cette ancienne amie de mon adolescence. Mes relations me permettent un peu tout ce que je veux, mais mon seul désir, c’est de retrouver cette chaleur…

Le froid, la solitude nocturne. J’ai si peur que j’en deviens insomniaque parfois. Voilà ce que je suis, derrière mon masque feutré. Je vous avais dit que vous alliez vous ennuyer.





Dans la vraie vie ?


Quel âge avez-vous ? 18 ans
Comment avez-vous découvert le forum ? DC d'Adramus
La création de votre fiche a-t-elle été fastidieuse ? Aucun ^^
Avez-vous des suggestions pour rendre la validation plus facile ? Nop
Code du règlement : [Ok par Amisgal]


Dernière édition par Dolores de Rosse le Ven 12 Mar - 23:39, édité 8 fois

Bolgokh
Bolgokh
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Dolores de Rosse EmptyMar 14 Mar - 13:43
Irys : 929949
Profession : Créateur de monde à temps partiel
Administrateur
Liste des réputations de Dolores Rossetto
Réputation principale : Ünellia (négative)


Réputation auprès de Daënastre

RÉGIONS
RÉPUTATIONS
POINTS
Ünellia--------
-1.750/30.000
Le Tyorum--------
0/30.000
Rathram--------
-1.200/30.000
Vereist--------
0/30.000
Hinaus--------
0/30.000
Daënastre--------
-2.950/150.000


Réputation auprès de My'trä

RÉGIONS
RÉPUTATIONS
POINTS
Suhury--------
-2.501/30.000
Zagash--------
-2.501/30.000
Zolios--------
-2.501/30.000
Khurmag--------
-2.501/30.000
Kharaal Gazar--------
-2.501/30.000
Nomades d'Amisgal--------
-2.501/30.000
Nomades d'Orshin--------
-2.501/30.000
My'trä--------
-17.507/210.000


Réputations annexes

GROUPES
RÉPUTATIONS
POINTS
Cités-État pérégrines--------
0/30.000
Cercles de l'aube--------
0/30.000
Ordre de la pénitence--------
0/30.000
Les Danseurs du Crépuscule--------
0/30.000
La Flamme Noire--------
0/30.000
Les Vigilants--------
0/30.000

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Dolores de Rosse EmptySam 16 Sep - 1:17
Irys : 319947
Profession : Sbire de Ludwig Strauss
Daënar 0
Journal intime

Extrait du 26 juillet 932: Il y a la lumière et l'ombre, il y a l'honneur et la bassesse, il y a la pureté et il y a la saleté. Dans tout cela je trempe, comme ces miroirs multifaces. Plusieurs angles, une seule femme. La nuit dernière, j'ai détruit, j'ai construit, brûlé, donné vie. La plupart des gens haïront le monstre qui a causé tant de désolation, me croyant morte dans l'incident. Mais s'ils ne savent pas que je suis vivante et bien portante, il ne sont pas moins éloignés de la vérité que ce cher Ludwig. Dans sa mansuétude naturelle, il a admiré mon oeuvre pour toute la vitalité et la puissance qu'elle dégageait, n'y reconnaissant aucune destruction, mais simplement la naissance de quelque chose de nouveau, de sublimé.

Comment expliquer à tous, même ceux qui liront cela, que je n'ai rien brûlé, rien engendré de nouveau ce 25 juillet. Tout le monde y voit un signe. Pour certains celui de la fin de la raison, pour d'autres le commencement d'une ère de plénitude. La vérité, c'est que la seule chose qu'a fait naître ce massacre, ce brasier, ce hurlement confus de plusieurs voix entremêlées, c'est le plus grand orgasme que j'ai jamais eu. Je me doutais depuis le début de cette aventure que la fin serait ainsi, mais je ne pouvais en concevoir toute la puissance. C'était impossible à imaginer, et il m'est impossible de le coucher par écrit.

Que tous ceux qui hésitent encore à passer le cap d'ôter la vie, je vous en conjure, sautez le pas. Que ce soit pour les plus nobles idéaux, ou pour satisfaire votre faim, vous trouverez toujours argent comptant dans les pupilles révulsées d'un visage sanguinolent.

Maintenant, je ne sais où Ludwig va m'emmener, mais je ne peux me défaire de mon débiteur éternel. Pendant une journée, j'étais enfin entière. S'il tombe sur ces écrits, qu'il sache que je le remercie du plus profond de ce cœur que certains estimeraient déjà éteint. Ceux-là je les ignore, il ne savent pas à quel point une hécatombe fait battre jusqu'au palpitant de l'agonie.

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