Ruby Nyë

Projet d’ellipse de Ruby Nyë

Etat du personnage avant l’ellipse : La mage se trouve sur Daënastre avant que la guerre n’éclate. Emotionnellement, elle est partagée : Malgré son passé tumultueux sur les terres Daënars, Ruby est consciente de son attachement à ces terres et surtout à certaines personnes. D’un autre côté, elle sait que son destin est de s’en aller, que ce soit pour sa survie mais également parce qu’elle à des choses à régler à My’trä.

Projet : Ruby va devoir passer d’une adolescente effrayée et indignée à une adulte réfléchie et forte. En d’autres mots : Grandir.

• Année 935 :
  
  Les premiers mois Ruby reste à Cerka auprès de Gwendoleen, chez qui elle sera finalement restée. Les deux jeunes femmes s’apprécient énormément et tout semble aller au mieux mais lorsque l’état prévoit à nouveau, aux alentours de mai, de renforcer la ségrégation des mages et que les tensions entre les deux nations ne font que s’amplifier la mage décide à contre cœur de dire au revoir à son amie et de prendre le premier aéronef en direction de My’trä.
  
  Effrayée à l’idée de retourner sur ses terres natales, elle préfère rester à Kharaal Gazar dont elle a déjà pu apprécier l’hospitalité quelques années auparavant. Elle se mêle rapidement à un clan, très appréciée de par ses dons et ses connaissances reçues à Daënastres qui font d’elle une aide utile pour s’occuper du troupeau.
  
  
• Année 936 :
  
  Ruby est aux premières loges lorsque les Daënars débarquent sur les côtes My’tränes. Alors que son clan s’apprêtait à rejoindre Etsiin pour y vendre leurs denrées, ils durent faire demi-tour, effrayés de constater que la ville venait de subir un assaut dévastateur. Si ses nouveaux amis décidèrent d’aller au secours de quelques habitants ayant pu s’échapper dans un premier temps, Ruby emprunta une monture afin de se rendre au plus vite à Busard les prévenir de l’attaque. Grand bien lui en prit car l’armée technologiste comptait bien sur l’effet de surprise pour ravager le plus rapidement les côtes et provoquer la panique chez les mages… Son intervention permettant à ceux-ci de se tenir prêts.
  
  Soucieuse de protéger le plus grand nombre d’habitants, la jeune femme poursuivit sa route à la recherche de clans nomades qu’elle pourrait convaincre de se mettre à l’abri derrière les murs de Busard. Par la suite, la jeune femme tenta à son tour de regagner la capital mais la bataille faisant rage, il se révéla impossible de se mettre à l’abri à son tour.
  
  A défaut de participer à la défense, elle rejoindra les rangs des téméraires désireux de repousser l’ennemis ou du moins de les retenir le temps que de plus amples renforts ne leur viennent en aide. Usant de sa magie illusoire sans limites, la jeune mage s’en donnera à coeur joie pour rendre fous les assaillants daënars tout en se révélant aussi insaisissable qu’une ombre. Si elle préféra éviter le contact direct, n’ayant pas autant foi en ses capacités guerrières que ses dons magiques, elle ne rechigna pas à se donner corps et âme pour les siens.
  
  Début octobre les choses évoluent enfin. Les renforts tant attendus les rejoignent et l’armée Daënars se détourne un temps des remparts de la ville pour se concentrer sur la bataille importante à venir. Ruby quant à elle laissa ce combat aux plus vaillants, restant focalisée sur la protection de Busard, toujours assaillit bien que les forces de ce côté soient amoindries depuis que l’armée adversaire ait dû se diviser. Ralliant leurs forces ensemble les mages finirent par repousser le siège, très vite galvanisés par la victoire de l’armée My’trä. Finalement les envahisseurs furent repoussés jusqu’aux rivages et durent retourner sur le continent Daënar.
  
  
• Année 937 :
  
  Épuisée par les événements récents, Ruby peine à réaliser que le danger est passé. Il y a de toute manière fort à faire après le passage des technologistes. Moult blessés à soigner et tant à reconstruire. Les terres de Kharaal Gazar sont dévastées, tout autant que les esprits des survivants. Désarmée face à cet ouragan de désespoir, Ruby décida de rester sur place dans la volonté d’aider au mieux.
  
  Cette année de guérilla avait fait évoluer Ruby, qui avait retrouvé son esprit combatif et son esprit aiguisé, naïveté envolée. Bien décider à agir, elle prit les choses en mains avec bien plus d’aplomb et de logique que les dirigeants trop occupés à se diviser. Jour et nuits la mage entreprit de venir en aide à la population. Elle exhorta les survivants à l’entraide et ne ménagea pas l’orgueil de certains belliqueux avides de vengeance en leur rappelant les priorités. Sur tous les fronts à Busard, elle prêta main forte pour rebâtir la cité tout autant que pour offrir ses services auprès des blessés. Faisant fi des répercussions sur son propre psychisme, la jeune femme usa de sa magie afin d’apaiser les esprits tourmentés par la violence de la guerre.
  
  Malheureusement apaiser les esprit ne guérit pas de la bêtise et nombre des patients de la jeune femme ne retrouvèrent leur aplomb qu’en l’idée d’aller à leur tour sur les terres ennemis causer les mêmes ravages. C’est d’ailleurs l’idée général pour de nombreux clans et si les hauts instances mirent de longs mois avant de donner leur opinion ce ne fut que pour se rallier à cette idée.
  
  Quand bien même Ruby avait fini par choisir un camp en combattant auprès de ses semblables, elle espérait vainement convaincre des conséquence affreuses de la haine. Dans un dernier élan de naïveté, elle s’osait à partager son histoire, espérant ainsi prouver qu’il n’y avait de monstre que l’hostilité et les préjugés abominables que chacun avait sur le peuple voisin. Les monstres n’étaient pas les daënars, si cette guerre avait éclaté c’était parce que personne n’était capable de voir au-delà des apparences et aussi horrible que fut leur comportement se détruire à tour de rôle ne résoudrait rien et ne ferait que causer plus de malheur encore.
  
  Mais qui pouvait bien se préoccuper de l’opinion d’une gamine à peine majeure ? Une petite sotte idéaliste qui avait toujours vu le monde sous un angle différent ? Personne. Ruby avait été utile, elle s’était battue avec courage, donnée énormément d’elle-même dans la reconstruction et aidé bon nombre de gens à se reprendre en main mais cela s’arrêtait là. La jeune femme ne perdit pas plus de son énergie pour les mages lorsqu’elle apprit la prise de Cerka. Une boule nouée au ventre à la pensée qu’il soit arrivé malheur à Gwendoleen, elle perdit le peu d’espoir et de naïveté qu’il lui restait.
  
  Dépitée face à la volonté inébranlable de chaque patrie à se vouer une haine sans fin dans un éternel recommencement, Ruby cessa de se battre pour les siens et préféra disparaître aux yeux de tous plutôt que de continuer à s’entêter. Les Irydiens se haïront toujours, prôner la paix dans ces conditions était impossible.
  
  
• Année 938 :
  
  L’année avait mal commencé pour les mages. Après s’être fait battre en terre ennemis ils durent eux aussi revenir sur leurs terres natales. Ruby, du haut de ses vingts ans avait vu juste : L’offensive des mages n’avait fait que provoquer davantage de morts et de haine entre les nations. Chacun ayant fait chou blanc, une armistice avait été signée, laissant libre court à la tentative de résolution de problèmes intestins.
  
  Bien loin de se préoccuper de la politique défaillante, Ruby menait sa vie comme elle l’entendait. Libérée de la contrainte de masquer sa magie depuis son retour à My’trä elle n’avait eut de cesse de s’en servir pour les autres. Cette fois elle s’en servait allègrement pour son propre compte. Très fortement inspirée de son mentor des rues, elle se mit à accomplir des contrats.
  

Etat du personnage à la fin de l’ellipse : En parallèle de sa nouvelle vie, Ruby garde en tête deux objectifs : Retourner à son ancien pensionnat afin de se confronter une bonne fois pour toute à sa plus grande peur et trouver cet endroit idyllique qu’elle avait juré de trouver pour son Ophélia. Dans l’ensemble, Ruby a mûri et s’est affirmée. Elle est toujours aussi courageuse mais elle à apprit la prudence tout autant qu’elle s’est mit en tête que ses idéaux de paix ne sont plus que des mirages.