| | Yssaé
 |  Sam 2 Déc - 13:52 | | | Tous les convives : Entrée, 2149, heure militaire Toute la haute société d’Alexandria, ainsi que ses personnalités les plus en vogue du moment, avaient été invitées à un bal de charité se tenant dans l’hôtel particulier d’un homme d’affaire, Abadul Azedrul. Il était un ami du commandant Yssaé, la personne qui s’était chargée de l’organisation de cette festivité. Le but de cette opération était tout à fait louable : récolter des fonts pour les anciens combattants handicapés, qui étaient souvent en situation peu reluisante s’ils n’avaient pas été gradés lors de leur service. Abadud avait fait de son mieux pour ravir ses invités, qui seraient nombreux : alcool, fine nourriture, et charmante compagnie allait rythmer cette soirée. Et comme il était un peu taquin, et aussi parce qu’Yssaé lui avait expressément et secrètement demandé, les invités se devaient de porter un masque intégral. Ils pouvaient révéler – ou dissimuler – leur identité si cela leur plaisait, et ainsi plus aisément échanger les partenaires quand le moment de danser serait venu. Le programme de la soirée était somme toute assez simple : on allait alterner entre musique, danse, collations et discussions mondaines, entrecoupées de majordomes qui feraient la quête pour remplir le but de cette soirée. Quoiqu’en vérité, il servirait aussi et surtout à se faire introduire auprès de personnalités importantes. La liste des invités était volontairement assez large, pour permettre même aux castes inférieures de montrer leur générosité. On pourrait ainsi y trouver Laura L. Greyson, Ginger Holmes, Sanaë Eshfeld, Tashinär Vélacen Malphà, Dazen Guile, Hex Hekmatyar, Henry Farstadt, Katharina Strauss, et tant d’autres. Dans l’entrée, les deux organisateurs accueillaient en saluant au passage les invités qui commençaient à entrer. Abadul faisait étalage de sa bonhomie et de son enthousiasme, serrant chaleureusement la main de tout le monde, surtout ceux qu’il n’avait jamais vu. Il était dans ses riches habits de soirée et portait un masque représentant un gros personnage, aux traits affables et tombants. À ses côtés, Yssaé, droit comme une poutre, se contentait d’un salut bref, et à ceux qui s’étonnaient de son silence, de présenter un petit carnet sur lequel il était inscrit : « hélas, à cause de l’hiver, j’ai une extinction de voix et suis incapable de vous répondre ». Ce qui attirait des hochements de tête compréhensifs et compatissants. Dès que tout le monde fut à l’intérieur, et après un bref discours d’Abadul qui souhaitait simplement à ses invités de passer une bonne soirée et de se monter généreux, et naturellement de faire comme chez eux, tout ce beau monde put commencer à se disperer dans le bâtiment. Il était grand, riche, avec une cour intérieure occupée par des jardins. Yssaé se déroba un instant, pour donner une instruction en cuisine, selon Abadul. Gwen Feien : Cuisines, 2217, heure militaire À l’arrière du bâtiment, dans une ruelle peu fréquentée, par l’entrée de service, un mendiant et une jeune personne entraient, avec la complicité d’une bonne corrompue. Le petit groupe était arrivé dans une sorte d’entrepôt, derrière les cuisines. Sur une chaise bancale, une lampe à huile à la main, la personne qui s’était chargée de réunir tout ce beau monde les attendait. Elle se leva pour les rejoindre, et ainsi pouvoir parler doucement. La bonne fut la première à intervenir. Sans un mot, elle s’approcha et reçut une petite bourse. Après l’avoir ouverte et vérifié son contenu, elle sourit et s’éclipsa par une porte. Il en fut de même pour le mendiant, mais lui quitta la salle par là où il l’avait rejointe. « Bien. Ma chère, il ne reste plus que nous. Vous avez bien reçu mes indications ? » Vous l’aurez deviné, il s’agissait d’Yssaé. Rien cependant ne laissait deviner son identité, sinon sa tignasse blanche, car l’uniforme de cérémonie n’était pas sur ses épaules. « Nous pouvons commencer, alors. Enfin, Vous pouvez commencer. Tout est là. Bonne chance. » Yssaé remit à Gwen un petit papier. C’était un rappel des instructions. Mission Gwen Feien :
début : 2220 fin : 0140 → s’éclipser (prévenir Abadul, prétexter : aller chercher gouverneur Halkéfiti, rendez-vous : là où vous êtes actuellement)
tenue dans sac → ne jamais la retirer
venir sans armes
ne rien voler
donc ne pas se faire remarquer → pas obligé de danser
Abadul sait : rester avec lui au cas où blocage discussion → il pourra aider
comportement typique armée nécessaire : sobriété, ne pas trop manger, se tenir droite
ne pas rire ne pas parler : extinction de voix (excuse déjà connue des convives)
petit carnet avec phrases toutes faites dessus → pas hésiter à le montrer pour couper court aux questions
écouter les discussions → toute info intéressante = paye supp
détruire ces instructions
Le sac contenait un uniforme, un masque de loup intégral, une épée de cérémonie qui n’était pas aiguisée, une montre à gousset et un petit carnet avec un crayon, sur lequel il était marqué, sur quatre pages, quatre phrases : « comment allez-vous ? » « hélas, à cause de l’hiver, j’ai une extinction de voix et suis incapable de vous répondre » « capitaine de vaisseau Yssaé, c’est moi qui organise cette soirée avec Abadul Azedrul » « je dois m’absenter un instant ». « Bien. Il est temps pour moi d’y aller. Une dernière question, peut-être ? »
Dernière édition par Yssaé le Dim 7 Jan - 22:34, édité 3 fois |
| | | Invité
| | Sam 2 Déc - 16:56 | | |
“La charité couvre la multitude des péchés.”
- Marcelle Brisson
Le regard de l'adolescente glisse sur la façade majestueuse du bâtiment abritant le bal de charité. Elle sent une boule d'appréhension se former peu à peu dans sa gorge et pose alors les yeux sur la splendide femme qui l'accompagne. La présence de Laura à ses côtés est suffisante pour l'apaiser. Mais Katharina sait déjà que la soirée sera placée sous le signe de l'hypocrisie et soumise au joug des innombrables règles régissant la vie en haute société. Il faut paraître avant d'être, exprimer des banalités au mépris de ses véritables pensées. Un exercice pénible mais auquel elle se pliera malgré tout. Car plus qu'une femme en devenir, c'est davantage un nom qu'elle représente... Un nom qu'elle honorera comme il se doit. Et pour lequel elle fera abstraction de la gêne qui l'assaille depuis qu'elle a reçu la missive la conviant à cette soirée. Le dilemme moral qui la tiraille n'a toujours pas trouvé son épilogue. Elle est prête à faire beaucoup de choses pour les démunis. Mais le cas des anciens combattants est une autre histoire. Soulager le handicap des hommes et des femmes s'étant battus pour Daënastre lui semble parfaitement normal. Mais n'est-ce pas une forme de récompense pour la guerre qu'ils ont menée contre My'trä? Une façon de les conforter dans l'idée que la cause qu'ils défendaient était juste? Et, finalement, d'encourager l'UNE à poursuivre sur une voie qui apportera mort et destruction dans les deux camps? Elle ne peut rester indifférente à la détresse de ceux pour qui tant de gens se sont rassemblés. Mais elle ne peut pas non plus ignorer le fait que, d'une certaine façon, elle tire une balle dans le pied de ses propres idéaux. Elle s'imaginait bien qu'elle devrait faire des choix s'affranchissant du bien ou du mal tels qu'ils sont définis par la morale. Mais elle ne pensait pas qu'elle y serait confrontée si vite. D'une certaine façon, elle se sent prise au piège d'une soirée à laquelle elle souhaite malgré tout participer. Toujours est-il que le duo qu'elle forme avec l'associée de son père arrive finalement à hauteur des deux hôtes de ce bal. Katharina leur adresse une révérence gracieuse et un splendide sourire de façade que son masque de chouette se charge cependant de camoufler. Elle laisse le temps à son aînée de s'exprimer si elle le souhaite avant de gratifier les deux hommes d'une phrase qui leur aura sûrement été distillée nombre de fois par les invités qui les ont précédées: "Commandant Yssaé, Monsieur Azedrul..." les salue-t-elle poliment. "Je vous remercie pour votre invitation. Ce bal de charité est une excellente idée à laquelle j'ai hâte d'apporter ma contribution. Ainsi que celle de mon père, évidemment..."
Où est-il, d'ailleurs? Pourquoi ne donne-t-il pas de nouvelles? L'inquiétude resurgit presque immédiatement tandis qu'elle décoche un nouveau regard à Laura. Mais l'évocation de Ludwig Strauss n'est évidemment pas due au hasard. C'est une manière de rappeler à ses hôtes - est-ce nécessaire? - que l'homme se préoccupe également du sort de ceux qui souffrent d'un monde qui avale les espoirs ou les rêves des Hommes. Et la plupart du temps les deux en même temps... "J'espère que nous aurons l'occasion de faire plus ample connaissance lors de cette soirée, Monsieur Azedrul!" ajoute-t-elle pour la forme. "Quant à vous, Commandant Yssaé... Peut-être aurai-je le plaisir d'échanger avec vous un autre jour? Dans l'intervalle je vous souhaite le meilleur des rétablissements!"
Cette dernière phrase est davantage dictée par l'altruisme que par la politesse d'usage. L'adolescente jette un dernier regard aux deux hommes avant de poursuivre son avancée, dévorant du regard la richesse de la flore du jardin dans lequel elles évoluent à présent. Elle regrette brièvement de ne pas pouvoir le contempler de jour avant de chercher machinalement Orion de ses yeux. Elle se rappelle bien vite que le renard polaire est toujours à bord du Karysta, attendant sûrement avec impatience son retour. Katharina observe ensuite les personnes présentes. Ou plutôt, les splendides costumes qui ornent la plupart de leurs corps. Certains sont extrêmement raffinés, d'autres trahissent une richesse bien relative. Elle est loin d'être offusquée par ce constat. Elle est même au contraire plutôt rassurée de trouver ici des gens qu'elle imagine déjà plus spontanés que la plupart des convives. Malgré tout elle ne reconnaît personne et compte bien sur la présence de Laura pour la guider à travers les méandres formés par les invités. "Surtout, Laura, ne me laissez pas seule!" la supplie-t-elle d'une petite voix. "Sauvez-moi des discussions si chères au cœur des nantis..."
Elle se fiche pas mal des dernières acquisitions de l'un ou des dernières transactions immobilières de l'autre. Peu lui importent les navires ou les sociétés qu'ils se félicitent d'avoir rachetés ou des bonnes affaires qu'ils ont conclue. Elle n'est pas assez naïve pour croire que c'est l'altruisme qui motive la présence de tant de gens. Le paraître avant l'être, encore et toujours...
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| | | Gwen Feien
| | Jeu 7 Déc - 10:51 | | Irys : 1781814
Profession : Voleuse
| Ce n’est pas la première fois que j’entre par la porte de service pour me montrer discrète ou rencontrer une personne qui ne veut ébruiter ses fréquentations. Cette manigance avec la bonne et le clochard n’est pas l’oeuvre de Monsieur Strauss, adepte des plans tortueux, mais d’un militaire, censément plus respectable. Que m’importe ! La paie est bonne et le travail assez simple. Pas de vol de bien matériel ce soir mais d’informations. Si je pouvais en récolter pour la Guilde, je serais doublement récompensée !
« Non les instructions sont assez claires. Je les gardes jusqu’à être payée. »
Ce n’était pas une question, je plie le papier avant de le ranger soigneusement dans une botte. Hmm, ça va, il s’est pas trop foulé sur le répertoire des phrases. Super aide pour tirer des infos des convives ! Au moins, le fait que j’écrive debout devrait éviter d’attirer la suspicion sur nos différences d’écritures. Et hors de question bien sûr de poser des questions sur le pourquoi de la mission. Que soit une vulgaire affaire de fesse ou un sombre complot, ça ne me concerne pas.
« Si ça ne vous dérange pas, je vais me changer maintenant. Il ne faudrait pas que les invités remarquent votre absence n’est ce pas. Ah si, avant que vous ne partiez: quel masque porte ce Abadul ?»
Pas très confortable ce masque. Sûr que personne ne verrait qui je suis dessous, mais pas sûr que je repère bien les gens moi-même. Un autre handicap à mon actif ! J’aime bien les défis mais quand même... Et comment suis-je censé manger avec ça ? La mission sera peut-être un peu moins aisée que je ne l’avais pensée. Enfin, je suis là et il faut y aller !
La salle est comble évidemment. Pleine d’animaux. Une bonne image pour ces gens de bonne société qui cancanent sur le reste du peuple tout en se pavanant et se donnant de bons airs ! Évidemment, ma taille ne m’aide pas à voir au-delà d’une ou deux rangée et je ne trouve pour l’instant l’aide, le complice de cette supercherie. Ça peut attendre. Pour l’instant, je ne suis pas en difficulté même si certain se sont déjà tourné vers moi : il a suffit que je montre une ou deux pages du carnet pour passer entre les mailles du filet avec des regards désolés et parfois des mots d’encouragement pour accompagner ma marche. Je compte me placer à côté du buffet, un bon endroit pour capter des conversations, voire s’incruster au besoin. |
| | | Henry Farstadt
| | Sam 9 Déc - 19:57 | | Irys : 165975
Profession : Colonel en chef de Rathram / Haut-fonctionnaire
| Le voyage en train n'avait pas été des plus agréables, il fallait l'avouer. La cabine de première classe réservée pour le colonel Farstadt avait eu beau être placée sur des suspensions de haute qualité, le vin et la nourriture étaient bons mais pour autant le fait de voyager seul pendant ces longues heures ne l'avait pas enchanté.
Oh bien sûr il aurait pu aller dans le wagon-restaurant et s'inviter à une table afin de faire connaissance, mais il semblait que ce voyage rassemblait surtout une congrégation de banquiers qui se rendaient à on ne savait quelle importante conférence organisée par la Compagnie des Échanges Libres. Il y aurait pu avoir des débats variés sur l'économie du moment mais Henry venait de passer trois jours dans ses comptes de logistique et l'idée même de parler chiffres l'agaçait. Pour le voyage, il avait donc amené un volumineux livre de sa bibliothèque personnelle: "Traités et rapports sur la magie guerrière, Vol. III". L'ouvrage, écrit par le Haut-Général des relations extérieurs de 889 à 905, était une compilation de rapports militaires sur la magie utilisée par les mages lors de la dernière guerre. Chaque rapport était suivi d'une longue analyse pour décortiquer le vrai du fantasmé et d'éventuelles contre-mesures.
Pour le retour, il s'attèlerait à quelque chose de bien moins clair et policé: un long rapport envoyé par une base militaire de recherche où les scientifiques demandaient l'autorisation de pratiquer des expériences avec de la magilithe pour créer des hybrides entre les animaux et s'en servir comme bêtes de guerre. La faisabilité de la chose autant que son éthique froissaient énormément le colonel qui hésitait franchement sur la conduite à adopter.
En tout cas, une fois arrivé à la gare, il eut la bonne surprise de constater qu'un cocher l'attendait déjà pour le conduire à son hôtel. La réception n'aurait lieu qu'à 22h environ et il était 18h. Il avait le temps de se préparer...
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Il ne savait pas à quoi s'attendre durant cette soirée. Ce genre de gala était généralement utilisé pour se faire valoir ou connaître les derniers potins que chacun débiterait par vantardise ou sous le poids de l'alcool. Henry avait appris à ses dépens pendant une réunion de ce type que ses propos pouvaient aussi bien ne jamais apparaître nulle part que faire la première page des gazettes le lendemain. Ainsi, il faudrait être prudent.
Son masque représentant une caricature de milicien à grosses moustaches sur le visage, le colonel Farstadt passait la porte qui le séparait de la soirée.
En tant que bal en l'honneur des vétérans de la guerre handicapés par celle-ci, il était plus que normal qu'Henry soit invité, ayant été lui-même dans cette situation. Pour mettre cela en valeur d'ailleurs, il avait enfilé son complet officiel de colonel et n'avait pas mis de gants sur sa main de métal. Beaucoup des gens qui étaient ici le reconnaîtraient de cette façon! Il aimait apparaître comme l'incarnation de celui qui avait battu l'adversité grâce à son courage et la foi en la Science.
En passant il salua les hôtes, constatant avec tristesse l'extinction de voix de l'un d'entre eux: Yssaë, celui aux cheveux blanc, un commandant du Tyorum lui avait-on dit...
Enfin! Il verrait tout cela plus tard. Pour le moment il allait saluer quelques vieux amis qu'il reconnaissait déjà dans la foule des masques et essayer de parler un peu politique. D'ailleurs il avait prévu quelques bons mots à placer sur ses ennemis personnels: les my'träns... |
| | | Tashinär Vélacen Malphà
| | Sam 9 Déc - 22:25 | | Irys : 169971
Profession : Courtisane
| Invitée à un bal ! Oui, cela était très bon pour les affaires. Mais attention, je ne pouvais y aller seule. J'embarquai avec moi ces dix plus belles Cinquante dont ma chouchoute un ange de beauté et de grâce d'une fleur qui ne demandait qu'à éclore. Pour elle, je lui donnais une robe en forme de papillon avec un masque adapté. Aux autres filles c'était des robes moulantes aux couleurs chatoyantes. Puis vint l'heure de prendre un bain et de me préparer pour cette soirée qui promettait d'être inoubliable. Il fallait attirer une proie, une seule : Henry Farstadt. Pendant la préparation, une servante était chargée de me rappeler le pedigree du monsieur. Pas d'erreur possible. Il fallait espérer que la première impression soit la bonne. J'enfilai une tunique de couleur noir avec un dos dénudé et un masque simple noir à dorure. Une fois cette préparation achevée, j'ajoutai quelques bijoux, contrôlai les filles et sur le trajet leur rappelai leur devoir. Elles descendirent et entrèrent dans le bâtiment. J'entrais alors à mon tour quelques minutes plus tard. Je me dirigeais de groupe en groupe, saluant les clients que je reconnais ça et là. Puis je m'arrêtais auprès d'un vieux général, l'un de mes premiers clients : - Très cher ami, c'est un plaisir de vous voir ici. Cela fait des lustres que je ne vous ai vu. Il faudra venir me voir pour vous faire pardonner d'une telle cruauté.- Hélas, ma chère, répondit-il de sa voix de vieillard, je ne peux plus satisfaire au besoin basique de mon corps. Je veux dire que....les petits soldats ne me respectent plus et restent au repos...enfin- Je vois. Alors pour vous faire pardonner, pouvez vous me conduire auprès du colonel Farstadt. C'est un homme que je souhaiterais connaitre personnellement, je regrette de n'avoir pu le voir par le passé, un homme de sa trempe mériterait tellement d'être écouté davantage sur la scène nationale.- Bien sur. Suivez moi, que je vous conduise vers lui si j'arrive à le distinguer dans la foule. Nous nous déplaçâmes avec lenteur mais cela ne me dérangeais pas, permettant de distribuer sourire et caresse rapide sur le passage. Enfin, derrière un homme en habit officiel, le vieux général lui toqua l'épaule : - Colonel Farstadt, est-ce bien vous mon cher ? Si oui, cette adorable jeune femme qui est d'une valeur rare dans ce monde si corrompu, souhaiterait être présenté à vous. |
| | | Laura L. Greyson
| | Dim 10 Déc - 5:13 | | Irys : 564119
Profession : Ingénieure aéronautique
| ϑϑϑϑ La soirée pour les anciens combattants avaient été à la fois une surprise et une aubaine pour Laura. D'abord, être invitée au même titre que Katharina était un gage que la liste des invités avaient été un minimum travaillée par les organisateurs qui avaient réalisé que la fille de l'industriel était en ville. Un certain gage de qualité qui permettait d'imaginer qu'au moins le reste de l'organisation puisse être à la hauteur. Si l'ingénieure doute généralement de l'intérêt réelle des babillages de ce genre de soirée, elle ne peut malheureusement pas les éviter, et un bonne alcool ou de la bon nourriture a au moins le mérite de vous mettre à l'aise. Mais secrètement, elle comptait bien aussi se faire des amis dans l'armée; ou à défaut quelques politiciens enclins à un armement plus poussé.ϑϑϑϑ Le soir venu, c'est parée d'une robe d'un rouge sombre, épaules diaphanes dénudées et un masque de renard dissimulant son identité qu'elle se rendit avec la jeune Strauss au bal. Katharina semblait assez anxieuse quand à la façon dont elle allait représenter son père et sa famille durant la soirée, Laura lui avait donc proposé de rester ensemble tant qu'il le faudrait pour qu'elle s'habitue. Elle ne s'était pas privée de lui donner son opinion sur ce genre d’événement non plus. A savoir : totalement incontournable et obligatoire mais souvent sans d'autres intérêt que de pouvoir ajouter quelques noms à un carnet de connaissance qui n'en avait pas plus.ϑϑϑϑ Tout comme sa jeune amie, elle salua avec politesse et éloge les deux hôtes principaux de la soirée, souhaitant un bon rétablissement à l'un d'entre eux. Un état qui derrière la fine sculpture de son masque fit tout de même froncée les sourcil à l'ingénieure. Pour un bal si bien préparé, qu'un des hôtes aient négligemment oublier de protéger sa gorge du froid avait quelque chose de ... ridicule ? Surtout chez un militaire dont l'uniforme et l'écharpe donc était fournie par l'U.N.E. Enfin, elle chassa cette pensée de son esprit aussi vite qu'elle était venue en pénétrant dans le véritable lieu de réjouissance magnifiquement décorée. Ce que pouvait mijoter le commandant durant la soirée pouvait être une surprise amusante après tout.ϑϑϑϑ Surtout, Laura, ne me laissez pas seule! Sauvez-moi des discussions si chères au cœur des nantis... ϑϑϑϑ Sa bouche vermeille s'étira en un sourire en entendant la supplique de la jeune fille. Tant de fois avait elle dit ce genre de chose à son grand père quand il l'emmenait dans ces soirées de la capitale où les gens n'étaient même pas capable de comprendre la beauté d'un moteur à vapeur. Comme tout on s'y faisait, hochant la tête négligemment et faisant semblant d'écouter cette étalage de richesse volatile et sans aucune ambition.ϑϑϑϑ Je pense malheureusement que vous ne pourrez pas y couper toute la soirée, à moins que vous ne préféreriez parler du métier de certaines femmes ici. Mais votre père me tuerait probablement... ϑϑϑϑ De la tête, Laura désigne un groupe important de femmes aux tenues attirants l’œil qui viennent de faire leur entrée. En nombre, sans aucun cavaliers, il était certains que ces charmantes personnes étaient là pour... disons distraire les mâles de l'assemblée. Si le ton de Laura est à demi-amusé, en réalité elle ne l'est pas vraiment. Vu le nombre d'officiel marié présents ce genre de distraction est... disons très mal dissimulé. D'ailleurs un léger pli de mépris s'est imprimé comme une légère moue au dessous de sa lèvre inférieure avant qu'elle ne reprenne la parole.ϑϑϑϑ Mais n'ayez crainte... A nous deux, nous arriverons bien à les faire dévier sur un sujet scientifiques qui les séchera suffisamment pour contrôler la conversation... Allons au moins prendre un verre avant de commencer nos rencontres plus ou moins fructueuses... ϑϑϑϑ Elle s'approche de l'un des nombreux stand de boisson où les serviteurs attendent les commandes. Un jeune à la tenue impeccable réagit immédiatement quand les deux femmes s'approche.ϑϑϑϑ Un... Laura s'interrompt en jettant un regard à Katharina comme si sa présence venait de la frapper. Un verre de vin, et un cocktail sans alcool s'il vous plait. |
| | | Ginger Holmes
| | Dim 10 Déc - 14:58 | | Irys : 334939
Profession : Enquêtrice
| Une invitation pour une fête mondaine... Voilà qui met Ginger de bonne humeur. Mais l'invitation est pour l'inspectrice ou pour la fille de Mister Holmes qui est un riche entrepreneur. Pour le moment, c'est impossible de le savoir, il serait bon de voir avec l'organisateur de cet événement un certain Yssaë. L'enquêtrice n'a pas eu le plaisir de le rencontrer auparavant peut être sera t-il bon de corriger cet erreur. Quand a connaître les autres invités.. il doit y avoir tout le gratin de la capitale. Les Strauss, les Greysons, les Holmes senior, les Parker, Les Thomas et les Dupont-Le-Valois.... une belle équipe de millionnaire qui peuvent aligner les brochettes de billet pour aider les militaires blessé.
La véritable question pour la Lady est la suivante... Comment s'habiller !? Une robe serait de circonstance... robe longue ou courte ? Dos nue ou décolletés plongeant ? Rouge ou noir ? Tant de question qui occupe l'esprit de la pauvre femme. Si seulement le thème de la soirée serait masquée et pauvre... la question ne se poserait pas. Finalement, une illumination sort du placard de la jeune femme. Une robe noir et argent suivant la ligne du corps. Sans bretelles et tenant simplement par une légère compression au niveau de la poitrine. Le tout finissant au niveau des genoux par un éventail de tissue. De long gant noir vont compléter la tenue et un masque noir perlé d'argent et de plume de corbeau permettre a l'ensemble d'être dans le thème de la soirée.
L'heure avance et pour ne pas être en retard il est temps de partir à la soirée. La Lady monte alors dans le fiacre et retrouve ses parents a l'intérieur. Monsieur est habillé d'une tenue de gentilhomme noir cachant une chemise blanche crème avec un masque lunette qu'il peut retirer a tout moment facilement et madame une robe rouge et or assez excentrique mais diablement jolie qui rappelle les oiseaux de feu des légendes.
« Bonsoir père, bonsoir mère. » Dit alors Ginger d'un ton chaleureux.
« Bonjour mon enfant... tu aurais pue choisir une tenue plus coloré. » Répond alors sa mère en soupirant.
« Excuse moi de ne pas ressembler a un cacatoès. » Rétorque l'enquêtrice.
« Calmez vous.... nous somme là pour passer un bon moment en famille et aider autrui. » Dit alors le père visiblement énervé.
La relation entre la jeune femme et ses parents ne sont pas excellente. Ils aimeraient bien que Ginger trouve un homme si possible de bonne famille et faire ensuite un ou deux enfants. La brune en revanche aspire a d'autre aventure. La vie de couple et pire encore la vie de famille n'est pas pour elle. Pourquoi ne pas batifoler un petit peu ? Il y'a des précédents comme cette Gwen. Que de bon souvenir et de franche rigolade.
Néanmoins, ils arrivent enfin face au lieu du bal. L'endroit est véritablement somptueux et fait preuve encore une fois du bon goût dont peut faire preuve l'hôte de la soirée. Mais avant de profiter des fastes il faut passer par un simili système de sécurité. Le carton d'invitation sert également de présentation puisqu'un bon masque peut cacher tout le visage. Une fois la porte passé on pénètre dans un sous hall avant d'entrer dans la salle de réception remplie de personnalité secrète. Yssaë est présent, il accueil les participant, Ginger esquive cela laissant ses parents passer par cette étape.
Toute les personnes présentes forment un dédale, il faut être habile pour pouvoir esquiver tout le monde et surtout les conversations futiles. L'une des places stratégiques dans se genre de cérémonie c'est le bar... Plus qu'un bar il s'agit d'une immense table ou se trouve des petits fours et autre cake d'un côté et champagne et punch de l'autre.
« Un punch s'il vous plaît. » Dit alors Ginger a l'adresse du serveur qui la sert tout de suite. Elle porte alors le verre en bouche et goûte le délicieux nectars. Un sourire née sur son visage. Quand dans le brouhaha de la soirée, une voix familière vient aux oreilles de la jeune femme.
« Miss Greyson ! C'est moi, Miss Holmes. Je suis heureuse de vous voir présente a cette soirée. » Conclut Ginger véritablement heureuse. |
| | | Invité
| | Lun 11 Déc - 7:04 | | |
“La charité a toujours soulagé la conscience des riches, bien avant de soulager l'estomac du pauvre.”
- Alfred Sauvy
Laura chasse immédiatement ses espoirs lorsqu'elle lui annonce qu'elle ne pourra guère échapper aux discussions ennuyeuses mais nécessaires aux soirées mondaines. Ne se faisant de toute façon guère d'illusions sur le sujet, Katharina se contente d'accepter une évidence avec laquelle elle est bien forcée de composer. Puis suit le regard de sa camarade lorsque cette dernière évoque le métier de certaines personnes présentes. Les femmes qu'elle découvre alors sont toutes plus sublimes les unes que les autres, attirant le regard des mâles avec une facilité déconcertante. L'adolescente ne comprend pas immédiatement ce que Laura leur reproche et relève les yeux vers le masque de renard comme si elle pouvait y trouver la réponse. Puis elle plisse les yeux lorsqu'elle commence à comprendre de quoi il est question. Elle reporte son attention sur les demoiselles et les suit du regard avec une certaine curiosité, se demandant si elles sont bien ce qu'elle croit qu'elles sont. "Ce sont..." commence-t-elle avant de marquer une pause et reprendre un ton plus bas, se penchant vers son aînée. "Ce sont des prostituées? Vraiment? Mais... que font-elles là, alors?"
La fille de Ludwig prononce ses mots avec une curiosité évidente, dénuée du moindre jugement mais empreinte d'une certaine candeur. Elle a toujours associé la prostitution à la pauvreté, estimant que cette profession était souvent la seule alternative à un estomac vide. Pourtant seul le gratin semble avoir été invité à cette soirée. Elle ne comprend pas la logique expliquant la présence de ces femmes à ce bal. Si elles sont riches, pourquoi vendent-elles leurs charmes? Est-ce qu'elles aiment ça? Oui, Katharina est un brin perplexe... Mais elle ne peut guère se faire un avis sur la question. Elle n'a jamais dormi avec un garçon et ne peut qu'imaginer les plaisirs inhérents à la sexualité à deux. Il est vrai qu'elle se réjouit de tomber amoureuse, de pouvoir vivre une histoire digne des romances qu'elle a pu lire. L'amour est une chose merveilleuse, dit-on. L'adolescente espère qu'il ne se refusera pas trop longtemps à elle et que quelqu'un la trouvera un jour digne d'être aimée. Elle garde néanmoins ses pensées pour elle et suit Laura dans les méandres formés par les invités. Elle a beaucoup à apprendre de Laura. Cette dernière est une guide rêvée, après tout. Elle connaît les codes et les exigences de la haute-société. Katharina a beaucoup à apprendre d'une telle femme. D'autant plus qu'elles partagent ce dégoût des soirées mondaines auxquelles elles ne peuvent décemment pas échapper. Elle a l'impression d'être comprise. Et, plus important encore, d'être entourée. Elle a beau côtoyer nombre de gens, rares sont ceux qui lui insufflent ce sentiment. Quoi qu'il en soit, l'adolescente se réjouit de pouvoir observer son aînée noyer leurs futurs interlocuteurs ennuyant sous des tas de données scientifiques. Elle ne comprend pas grand chose à la physique et à toutes ces choses barbares qui contiennent nombre de chiffres barbares. De son côté, elle doute qu'elle soit en mesure de faire bonne figure à côté. Elle n'est encore qu'une étudiante... Le duo parvient finalement jusqu'au bar et la cadette observe bien vite avec envie la nourriture proposée en apéritif. Elle en goûte d'ailleurs immédiatement une avant de se fendre d'un sourire qui exprime son ravissement. Leurs hôtes ne font pas les choses à moitié, c'est certain. Elle se fait violence pour ne pas réitérer son geste - ce ne serait pas convenable! - immédiatement et adresse alors un regard au cocktail sans alcool qu'on lui tend. "Nous pourrions peut-être faire une exception?" propose-t-elle à Laura. "Il faudra bien que je boive de l'alcool un jour ou l'autre de toute façon, pas vrai?"
Elle pressent que ce n'est pas raisonnable. D'autant plus en présence de tous ces gens importants... Katharina finit donc par remercier d'un sourire le jeune homme qui tient toujours le verre en main avant de l'en délester délicatement. Peut-être qu'un jour et elle auront une charmante discussion à base d'alcool dans l'intimité de la demeure de l'une ou de l'autre. Ce qui est sûr, en revanche, c'est qu'il ne faudrait pas que ce soit en présence de son père. Elle imagine déjà la désapprobation dans son regard ou les frétillements de sa moustache... Une femme fait alors son apparition et s'adresse à Laura. L'adolescente observe la nouvelle arrivante avec intérêt, se demandant si elle annonce les prémices d'une discussion ennuyante. Holmes... Ce nom lui dit quelques choses. Elle fronce les sourcils derrière son masque de chouette et sonde sa mémoire pour se rappeler ou elle l'a déjà entendu. Ou lu? L'évidence lui tombe dessus quelques secondes plus tard. "Vous êtes LA Ginger Holmes? L'enquêtrice qui a permis l'arrestation de Marc Machette?" s'enthousiasme-t-elle au mépris de sa retenue habituelle. "Comment vous êtes-vous rencontrées toutes les deux?"
L'affaire du tueur de prostituées avait fait grand bruit le mois où Katharina est arrivée au Tyorum. Lire les journaux était alors un moyen comme un autre pour tromper la douleur qu'elle ramenait avec elle d'Aildor. L'adolescente avait ainsi prêté une attention toute particulière à cette histoire digne des meilleurs romans policiers. Mais elle ne pensait pas faire un jour la rencontre de cette héroïne. Finalement, cette soirée pourrait être plus amusante qu'elle ne l'avait tout d'abord escompté...
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| | | Henry Farstadt
| | Lun 18 Déc - 22:54 | | Irys : 165975
Profession : Colonel en chef de Rathram / Haut-fonctionnaire
| La discussion battait son plein avec messieurs Humber et Söff. Le grand débat du soir était de parvenir à déterminer lequel des deux serait le plus à même de fournir à la meilleure qualité et au meilleur prix les nouvelles vestes des soldats de Rathram. Les deux grands industriels du textiles, à la tête de deux empires de petites mains, s'affrontaient souvent sur les contrats de gros, comme les uniformes ou les tenues de travail.
Henry s'amusait toujours de leurs débats, tant les deux étaient des durs à cuire, à la poigne d'acier et avec un sens des affaires à couper le souffle au plus grand requin d'Alexandria. La Milice les surveillait d'ailleurs d'assez près, espérant ainsi éviter des tactiques de marketing très peu orthodoxes et même complètement illégales. Pour l'instant ils se contentaient surtout de surenchérir chacun leur tour sur des "promotions" toutes plus fortes les unes que les autres. A ce rythme, pensait Henry, bientôt ils lui donneraient de l'argent pour les prendre.
Mais alors que la conversation, du moins son quatrième avatar, battait son plein, quelqu'un tapa l'épaule du colonel. Quand il le reconnut, l'officier eut un sourire joyeux et serra chaleureusement la main de son coreligionnaire.
-"Domenin! Mon cher! Ca fait si longtemps! Comment se déroule votre retraite?"
Il n'eut pas le temps de dire plus avant que l'ancien général ne lui présente la belle plante à côté de lui. Une femme sublime, à n'en pas douter, dont le regard vif et clair trahissait la compréhension sur le monde qui l'entourait. Elle lui rappelait son épouse durant ses jeunes années, en un sens. Le même aspect de la femme battante, prête à tous les sacrifices pour avancer dans la vie.
-"Je manque à mes devoir en vous saluant d'abord, Domenin..."
Doucement, Farstadt se baissa et fit un baisemain à la belle dame. En se baissant, il sentit son dos craquer quelque peu, l'âge le rattrapait. En se relevant, il tourna le dos aux industriels, les laissant s'enguirlander entre eux.
-"Je suis Henry Farstadt, Colonel en chef de Rathram, pour vous servir. Qu'est-ce qui me vaut le plaisir de ces présentations, madame... ?"
Dernière édition par Henry Farstadt le Dim 7 Jan - 16:01, édité 1 fois |
| | | Laura L. Greyson
| | Mer 20 Déc - 8:30 | | Irys : 564119
Profession : Ingénieure aéronautique
| ϑϑϑϑ La réaction de Katharina quant à l'arrivée des jeunes femmes est si naïves qu'elle dessine sur les lèvres de l'ingénieur un sourire plu fgranc qu'elle n'en a eu depuis des mois dans de telle soirée. Elle aurait surement poser sa main sur les cheveux de la jeune fille si elles avaient été seules, une signe maternelle, presque trop pour cette scientifique glaciale. Mais ce n'est pas le moment de s'attendrir, devant l'enfant de son employeur. Evoluer tranquillement, entre les profiteurs et les oisifs va demander un minimum de concentration, et de courage, que Laura compte bien trouver au bar de la salle. Comme prévu, les victuailles sont à profusion. Les meilleurs alcools, les plus doux mets, et des serveurs impeccables sont alignés comme sur la chaîne d'une usine, en bien plus classieux.ϑϑϑϑ L'adolescence tente sa chance pour faire comme les grands, sans que Laura n'y porte en réalité une grande attention. Pour elle ce genre de découverte doit se faire entre amis, elle n'ira pas jusqu'à "gens de son âge". L'âge n'a jamais empêché de juger qui que ce soit sur son comportement. Mais la soirée ne fait que débuter, on verra plus tard. Quitte à rentrer plus tôt et goûter autre chose dans la maison des Greyson. Elle sait qu'elle goutera forcément. Aura-t-elle la retenue de son père? Sera-t-elle mesurée, ou aussi avide que Laura? C'est une question qui l'amuse le temps qu'on lui tende son verre et qu'une autre dame ne se rapproche. Elle ne la reconnait pas tout de suite. La faute à cette idée de bal masquée qui ne masque rien très longtemps mais tout de même!ϑϑϑϑ Miss Greyson ! C'est moi, Miss Holmes. Je suis heureuse de vous voir présente a cette soirée.
ϑϑϑϑ Vous êtes LA Ginger Holmes? L'enquêtrice qui a permis l'arrestation de Marc Machette? Comment vous êtes-vous rencontrées toutes les deux? ϑϑϑϑ Laura ne peut s'empêcher de se retourner vers Katharina, ses yeux d'un marron bien trop clair exprimant à eux seuls la surprise dont le reste est dissimulée du masque de renarde. Elle ne savait pas trop d'ailleurs s c'était le manque de retenue ou le fait que la jeune filel soit au courant de cette sombre histoire de grand malade qui sévissait quelques années auparavant à Alexandria le pire ! En tout cas, il était hors de question que miss Holmes ne mentionne à Katharina le fait qu'elle dormait à présent à quelques mètres de l'endroit d'un massacre où Laura avait faillit y passer, six mois auparavant. ϑϑϑϑ Miss Holmes, je suis enchantée de vous revoir. Je vous présente miss Katharina Strauss qui en a oublié son nom. Nous nous sommes rencontrées en aout de l'année dernière, une affaire dans les aérogares. expliqua t elle avec un geste élégant des épaules. ϑϑϑϑ Elle jeta rapidement un oeil autour d'elle avant de repérer un groupe de jeune personne qui avait commencé à se rassembler. N'était-ce pas le bal du feu pour la jeune fille. ϑϑϑϑ Katharina, peux-tu être un ange et aller demander aux groupe là-bas, si monsieur et madame Keffer sont arrivés ? J'en profiterai pour les voir, et ils ont un fils de ton âge. ϑϑϑϑ L'indication était faite avec douceur, mais aucun besoin d'en douter, Laura donnait bien là un ordre. Elle laissa Katharina partir, persuadée que belle comme elle l'était les jeunes gens ne la lâcherait certainement pas avant la fin de la soirée. Mais ce n'était pas si mal, cela lui ferait des connaissances dans la capitale, même s'il n'avait surement pas ses préoccupations. La scientifique sourit alors à la policière avec un faux soupir. S'il était évident que la famille de Holmes seraient représentées ce soir, elle était plus surprise de voir cette femme d'action se pliée aux exigences de la vie de la haute société. ϑϑϑϑ Excusez-moi. Comment allez-vous depuis cet épisode épique en chez madame Malphà. J'avoue qu'avec mon voyage à My'trä je n'ai pas totalement eu le temps de rattraper mon retard sur les derniers événements de la capitale. Les confidences de cette femme vous ont-elles permis d'avancer autant que nous le pensions à l'époque ? demanda-t-elle avant de tremper ses lèvress dans le vin. |
| | | Ginger Holmes
| | Jeu 28 Déc - 0:09 | | Irys : 334939
Profession : Enquêtrice
| « Vous êtes LA Ginger Holmes? L'enquêtrice qui a permis l'arrestation de Marc Machette? Comment vous êtes-vous rencontrées toutes les deux? »
Ah cette fameuse enquête de Marc Machette... C'est vrai qu'elle a fait grand bruit dans la capitale. Malheureusement, des tueurs en série il y en a suffisamment pour pavé tout le continent et il faut s'attendre a d'autre sombre histoire du genre. L'enquêtrice sourit a la jeune demoiselle, c'est la fille de Ludwig Strauss l'un si ce n'est le plus grand fabricant d'arme. Ginger n'a pas eu le loisir de le rencontrer, peut être qu'un jour ça sera le cas. Il faut espérer que ça soit pour de bonne raison.
« Oh... une longue histoire, je vous raconterai ça un peu plus tard. » Dit Ginger a l'adresse de la petite avant de se tourner vers Laura. Les deux femmes n'avaient entretenue aucun rapport depuis l'enquête. Chacun reprend sa vie comme si de rien n'est et c'est le mieux pour tout le monde. Or, de cette histoire Ginger en retire de très bon souvenir. Outre peut être le quadruple meurtre. Ou bien, c'était plus ? En plus des souvenirs la jeune enquêtrice possède une cicatrice a cinq centimètre du nombril vestige d'un plomb trop loin.
- « Miss Holmes, je suis enchantée de vous revoir. Je vous présente miss Katharina Strauss qui en a oublié son nom. Nous nous sommes rencontrées en aout de l'année dernière, une affaire dans les aérogares. Katharina, peux-tu être un ange et aller demander aux groupe là-bas, si monsieur et madame Keffer sont arrivés ? J'en profiterai pour les voir, et ils ont un fils de ton âge. » Commence alors Laura afin que le duo puisse parler sans avoir a se cacher d'affaire plus personnelle.
- « Excusez-moi. Comment allez-vous depuis cet épisode épique en chez madame Malphà. J'avoue qu'avec mon voyage à My'trä je n'ai pas totalement eu le temps de rattraper mon retard sur les derniers événements de la capitale. Les confidences de cette femme vous ont-elles permis d'avancer autant que nous le pensions à l'époque ? » Conclut alors la demoiselle.
Ah... le fameux passage chez madame Malphà, il fut très intrustif.. bien que le premier souvenir qui revient a l'enquêtrice ne soit en aucun cas lié a l'affaire. Ginger rougit en repensant au cul de ses quatre blanc bec et surtout a la scène ultra torride du salon. Ginger se souvient qu'elle en a recrachée son thé tant elle était surprise.
- « Hum.. Si nous pouvions éviter de parler de cette madame Malphà. J'ai des souvenirs loin d'être chaste qui me revienne en tête. D'ailleurs je crois qu'elle est pas loin... On devrait éviter de parler d'elle. Pour l'affaire. Elle est plus ou moins résolue. Je suis navrée mais je ne peu en dire plus pour le moment. Mais lisez le journal de vendredi, un article sur l'enquête devrait paraître suite a une interview que j'ai donnée. » Conclut Ginger en buvant un peu de ponch. |
| | | Sanaë Eshfeld
| | Lun 1 Jan - 16:39 | | Irys : 743374
Profession : Amnésique attachante
| Tenant dans ses mains le surprenant carton d’invitation, Sanaë s’interrogeait sur le pourquoi du comment. D’abord, pourquoi l’inviter elle ? Ce n’était pas une personnalité connue, et ne possédait aucune fortune personnelle. Et surtout, comment refuser de s’y rendre ? Son frère trouvait l’idée attrayante, jugeant que ce serait un bon moyen de se faire connaître, et donc de vendre… Seulement Sana n’était pas tout à fait de cet avis. Loin de sa zone de sûreté, l’horlogère manquait cruellement de confiance en elle, et donc de conversation. Comment donc serait-elle capable de se faire un réseau de connaissance loin de ses montres ? De plus, ce genre de soirée mondaine l’effrayait. Elle se méfiait des riches et des influents, en particulier lorsque leur visage se voyait dissimulé sous un masque supplémentaire, bien que plus évident celui-ci. L’idée ne lui disait rien, mais Jaread insista jusqu’à ce que Sanaë n'accepte enfin, allant jusqu’à lui offrir une robe de bal immaculée, couplée d’un masque en plume blanches, représentant une quelconque créature imaginaire qu'elle trouva aussitôt ridicule. Néanmoins, se connaissant, Sana avait bien conscience qu’il en aurait été de même avec toutes tenues mondaines… Toutes aussi lourdes et inconfortables, sans compter le nombre d’accessoires ridicules dont les dames raffolaient.
C’est ainsi qu’elle entama le long voyage en train qui la menait à la capitale daënar. Elle descendit au même hôtel que lors de sa dernière visite, y passa une nuit angoissante peuplée de rêve presque cauchemardesque portant sur cette fameuse soirée tant redoutée. Pourtant, chose exceptionnelle pour l’horlogère, Sanaë prit grand soin de se préparer. Et une fois prête, commanda un fiacre qui la conduisit sur les lieux de la fête.
Comment ne pas se sentir terrorisée face à un tel étalage de richesses ? La façade de l’hôtel particulier en disait long sur ce qui l’attendait à l’intérieur. Il ne lui en fallut guère plus pour comprendre qu’elle n’y avait nullement sa place. Sanaë faillit d’ailleurs faire demi-tour, après tout, son frère n’en saurait jamais rien et dans tous les cas, elle ne se sentait pas capable d’affronter ces gens. Puis elle réfléchit. Songeant alors qu’il s’agissait là d’une chose nouvelle pour elle, que toute expérience était bonne à prendre. À elle donc, d’en tirer quelques enseignements, utiles ou non. Se gorgeant de courage, Sanaë prit une profonde inspiration avant de se diriger vers les deux personnes à l’entrée.
Elle présenta son carton, les salua poliment tout en les remerciant pour leur invitation si étrange, bien que prenant soin de ne pas formuler ses pensées à voix haute, puis pénétra dans les lieux. Tout était comme l’horlogère l’avait imaginé et redouté… Quelques regards en coin, visibles malgré les masques, suffirent à lui donner raison : elle n’y était pas à sa place. Sanaë suffoquait presque dans sa robe pourtant assez ample, le corset, à peine lacé, lui permettait de respirer et de se mouvoir aisément, mais malgré cela, elle manquait d’air. Sans réfléchir, elle attrapa la coupe remplie d’un liquide pâle et pétillant que l’on lui présenta, la vidant d’un geste vif avant de reposer le verre vide sur le plateau… Geste qu’elle regretta presque aussitôt
Sanaë se retrouvait donc seule, au milieu d’une foule venant d’un tout autre monde que le sien. Elle s’assura de l’emplacement des “sorties de secours” avant de chercher dans un endroit sûr… Et le plus isolé possible… Elle en repéra un, bien dissimulé derrière un énorme pot de fleurs et s’y dirigea, veillant à ne bousculer personne. Être invisible… Néanmoins, elle n’y arriva jamais, une main se posa doucement sur son bras. L’horlogère apeurée se retourna brusquement pour faire face à une femme portant un masque d’oiseau, semblable à une tête d’autruche ou d’une cygne vivant un très mauvais moment. C’est lorsqu'elle l’ôta que Sanaë put reconnaître l’une de ses clientes, visiblement certaine de l’avoir reconnue malgré son déguisement. Celle-ci la présenta à ses “amies” et s’entama alors une conversation dont l’horlogère se serait bien passée. |
| | | Gwen Feien
| | Mar 2 Jan - 15:13 | | Irys : 1781814
Profession : Voleuse
| Bon, le plan buffet ne donne pas grand-chose. Des petits commérages sans intérêts, insipides : qui a fait quoi la semaine d’avant, qui est à la mode etc.… Les gens qui s’arrêtent pour me saluer ne le font que par politesse, ils n’ont pas envie de me laisser le temps d’écrire pour leur répondre, ils prennent congé avant. Au moins j’ai repéré l’autre avec son masque, monsieur Azedrul. Mais je veux encore tenter ma chance avant d’aller faire la statue à ses côtés. Je me balade donc dans la salle dans l’espoir de repérer un groupe intéressant. Typiquement, pas comme ses mégères en train de commérer, ou bien…. J’ai un doute et je passe non loin du groupe sans m’arrêter pour capter les voix. La tenue la dissimule encore plus que le masque aux yeux de ses connaissances ! Rien à voir avec ses habits habituels. Avant de les aborder, je note plusieurs phrases pour arriver à mes fins sans me faire encore une fois dérouter. Puis je m’approche fière et droite comme il se doit en tant qu’hôte et militaire, ou du moins, de ce qu’en savent les autres. Je tapote l’épaule de celle qui m’intéresse alors que les autres m’ayant repérée avant commencent avec leurs simagrées. Je compatis au sort de la pauvre horlogère ! Avant qu’elle ne m’assomme avec leur feinte compassion, je sors la phrase préparée : « Je vous emprunte Miss.Eshfeld »Puis j’enchaîne rapidement, sans leur laisser le temps de réagir, surtout pas ! « J’ai besoin de vous pour un petit problème dans votre domaine. »Bien sûr je ne leur ai pas remontrer les écriteaux prévu par mon employeur, inutile de leur permettre de comparer nos écritures. « Trois fois rien, si vous voulez me suivre. »Et là, je m’éloigne de leur groupe et l’amène vers une des horloges. Au cas où, les yeux de ces bonnes femmes nous aient suivis. Arrivée là, je lui tends sa carte de visite avec écrit à son dos « C’est Gwen. ». Je prends un risque minime en me révélant à elle. Peu de chance qu’elle trahisse la supercherie, du moins si mes impressions à son sujet sont justes. Je suis plutôt confiante. Mais même comme ça, je ne peux l’écrire sur le carnet : qui sait ce qui se passerait si mon commanditaire découvrait ce que j’ai fait ! « Tu avais l’air de t’ennuyer. »Bon, c’est plus une supposition d’après les discussions que l’on a pu avoir qu’une réelle observation, mais c’est pas la peine de chipoter. D’autant plus que j’ai raison ! « Tu peux m’aider à parler aux gens ? »Après ça, je n’ai plus que du papier vierge. Tout dépendra de sa réaction. Pas la peine d’écrire un roman si tout ce qu’elle me répond c’est non. - HRP:
Tout ce que ma perso dit est écrit. Je l'ai mis en italique pour bien différencier de quand elle s'exprime à l'oral ^^.
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| | | Sanaë Eshfeld
| | Mar 2 Jan - 16:16 | | Irys : 743374
Profession : Amnésique attachante
| La pauvre horlogère se sentait prisonnière de cette conversation puérile emplie de commérages sur des personnes qu’elle ne connaissait pas. Elle se maudissait d’avoir ainsi cédé à son frère. Le travail s’accumulait sur son établi et ce bal n’était qu’une perte de temps tandis qu’elle avait bien mieux à faire ailleurs, loin de ce gens aussi impressionnants qu’assommants. Sanaë voulait fuir, loin de ces femmes faussement aimables, mais elles s’étaient lancées dans un interrogatoire ridicule, se portant surtout sur son âge et les raisons de son célibat. Un sujet dont l’horlogère s’était lassée depuis bien des années, néanmoins elle resta polie et courtoise leur répondant, comme à toutes les personnes intéressées par sa vie de couple inexistante, que l’occasion ne s’était pas encore présentée.
C’est alors qu’une main salvatrice se posa sur son épaule. Sanaë se tourna vers la personne qui les avait interrompues, elle pencha la tête surprise de voir l’un des hôtes venir la solliciter en personnage. Néanmoins, elle lui en fut reconnaissante et n’hésita donc pas à le suivre, en particulier pour traiter d’un sujet concernant son domaine, sa zone de sûreté.
Elle se laissa donc conduire jusqu’à une petite horloge qui semblait pourtant fonctionner à merveille. Mais Sanaë n’eut guère le temps de l’interroger sur le sujet que déjà son interlocuteur lui tendit une carte qu’elle ne pouvait que reconnaître.
C’est Gwen.
À la lecture de son nom qui ne lui était certainement pas inconnu, l’horlogère écarquilla les yeux de surprise avant de lui sourire. Elle était heureuse de la revoir, malgré son accoutrement étrange. Et bien qu’elle s’interrogeait sur les raisons de son déguisement, elle ne dit rien. Gwen semblait vouloir taire le sujet, et Sanaë respecta cela.
Tu avais l’air de t’ennuyer.
À cela, l’horlogère se mit à rire avant de se reprendre soucieuse d’attirer l’attention sur elles et donc des problèmes évident à sa jeune amie. Elle ne savait absolument pas le pourquoi du comment, mais lui faisant confiance, la jeune femme ne chercha plus loin.
-L’on ne peut rien te cacher, murmura-t-elle en faisant mine d’ouvrir l’horloge pour en observer le mécanisme. Merci d’être venue à mon secours.
Une fois le caisson ouvert, il était difficile pour l’horlogère de ne pas trifouiller à l’intérieur. Bien que d’une qualité exceptionnelle, Sanaë y trouva quelques aberrations conceptuelles… Elle se reprit donc, retournant son attention vers son amie qui lui montrait un nouveau mot qui l’a surprit.
Tu peux m’aider à parler aux gens ?
La première chose à laquelle eut pensé l’horlogère était “Comment?”. Sanaë pouvait s’avérer bavarde lorsque le sujet la passionnait, mais au milieu de ces gens-là…C’était loin d’être le cas. Néanmoins, il s’agissait de Gwen, et elle n’avait certainement pas oublié leur rencontre et encore moins les évènements qui s’étaient enchaînés par la suite. De ce fait, elle ne se sentait pas capable de lui refuser quoi que ce soit, pas à elle. Alors à nouveau, elle chuchota :
- Que veux-tu que je fasse ? |
| | | Tashinär Vélacen Malphà
| | Mar 2 Jan - 22:39 | | Irys : 169971
Profession : Courtisane
| [Excusez moi pour le retard]
- Je suis Henry Farstadt, Colonel en chef de Rathram, pour vous servir. Qu'est-ce qui me vaut le plaisir de ces présentations, madame... ?
- Tashinär Vélacen Malphà, ravie de vous être présentée colonel. Je ne pouvais venir ici sans vous êtes présentée. Votre réputation vous précède en ces lieux, un homme tel que vous, un patriote. Je suis réellement ravie de vous voir ici, votre opinion est très importante à mes yeux.
Il ne pouvait se tromper sur ma nature de courtisane. J'étais peut-être moins connue que lui mais ma réputation était déjà établie. j'en profitais pour ajouter un mot qui avait l'air de rien mais qui, je le savais, aurait son effet :
- J'aimerais que tous noEt s soldats prennent exemple sur vous et ne soit pas de vulgaires hommes. Je n'aime pas qu'on se comporte mal avec moi.
Et voilà qui était fait. Si avec ça je n'avais pas des questions et son attention, il ne restait plus qu'à jouer de mes charmes et à l'emmener à part. |
| | | Laura L. Greyson
| | Jeu 4 Jan - 8:45 | | Irys : 564119
Profession : Ingénieure aéronautique
| ϑϑϑϑ Oh... une longue histoire, je vous raconterai ça un peu plus tard. ϑϑϑϑ Laura eut un léger signe de tête pour remercier l'inspectrice de sa discrétion devant la jeune fille. Tout en maudissant intérieurement ses pseudos instinct maternel qui se développaient en elle depuis qu'elle avait fait la connaissance de Katharina. Un appel naturel qui ne s'était jamais fait ressentir auparavant. Un état de fait qui lui allait très bien pourtant. Satanée gosse ! Même sans le vouloir ils étaient capables de faire basculer votre vie de façon totalement inconsciente et innocente. Voila exactement pourquoi elle n'aimait pas les enfants au départ. Trop de naïveté et de gentillesse pas encore façonnés par les réalités de ce monde. Et ce stupide instinct qui l'obligeait à y répondre.ϑϑϑϑ Mais au moins la jeune fille de bonne famille s’exécuta sans discuter. Action a double tranchant, enlevant à Laura la possibilité de tout agacement mais lui donnant la marge nécessaire pour lui donner le temps d'interroger l'agent de police sur le seul sujet qu'elles avaient en commun. ϑϑϑϑ Hum.. Si nous pouvions éviter de parler de cette madame Malphà. J'ai des souvenirs loin d'être chaste qui me revienne en tête. D'ailleurs je crois qu'elle est pas loin... On devrait éviter de parler d'elle. Pour l'affaire. Elle est plus ou moins résolue. Je suis navrée mais je ne peux en dire plus pour le moment. Mais lisez le journal de vendredi, un article sur l'enquête devrait paraître suite a une interview que j'ai donnée.
ϑϑϑϑ Je n'y manquerai pas. répond-elle élégamment. ϑϑϑϑ Elle aurait préféré avoir des informations de première main plutôt que relayer à travers le filtre d'un journaliste douteux. Elle était la victime après tout, la seule encore en vie du moins. Et maintenant qu'elle était revenue à Daénastre, et qu'elle avait repris son travail efficacement, elle préférait se prémunir au maximum. Sans compter la disparition toujours en cours de son employeur officieux. Heureusement, il y avait très peu de chances que ces deux événements aient un lien quelconque en dehors de sa propre personne. La rencontre de ses deux vies qu'elle devrait peut être confondre dans quelques temps pour que la première soit tranquille et que la seconde fasse ses preuves. Avancer quelques pions sur l'échiquier sans prendre trop de risques.ϑϑϑϑ En revanche, Laura se fichait totalement du faire que la tenancière du réputé bordel soit présente ou non. Elle se souvenait également du spectacle qui leur avait été offert. Elle se souvenait aussi particulièrement bien de l'annulation du mariage qui avait suivi et du remerciement qu'elle avait obtenue de la part de la famille de la mariée. Après tout, elle n'avait fait que son devoir, et si l'une ou l'autre des personnes présentes ce jour là n'était pas contente... à son avis c'était bien pareil, ils n'avaient qu'à faire proprement attention. Les choses acquises sont à garder avec précaution, un peu comme la sympathie de miss Holmes qu'elle se doit d'entretenir.ϑϑϑϑ Je dois d'ailleurs vous remercier pour votre travail, ce que je ne crois pas avoir fait il y a six mois, j'étais surement un peu trop préoccupée.Si un jour on décidait de me menacer à nouveau d'une façon ou d'une autre, je saurais vers qui me tourner. Et il est toujours plus aisant de se confier à une femme qui nous comprend. ϑϑϑϑ La renarde appuie ses remerciements d'un élégant signe de tête pour montrer sa gratitude. Intéressée légèrement certes, mais aussi sincère. Elle ne serait pas là à pavaner si Ginger n'avait pas était là ce soir là. Au prix d'une blessure relativement importante pour la policière au demeurant.ϑϑϑϑ Au fait je ne vous ai pas demandé, vous êtes venue seule ? demanda Laura le plus naturellement du monde. ϑϑϑϑ Elle ne laissait pas de trace dans ses paroles d'autre chose que de la curiosité. Aucune insinuation qui aurait pu être mal pris,
ou sous-entendu insultant. Il fallait bien apprendre à jouer avec cela pour être de la haute société de l'U.N.E. |
| | | Henry Farstadt
| | Dim 7 Jan - 23:23 | | Irys : 165975
Profession : Colonel en chef de Rathram / Haut-fonctionnaire
| Devant la volée de compliments qu'il se prenait, Henry haussa un sourcil et esquissa un sourire. En soixante ans de vie il avait appris à reconnaître les flatteurs et les carriéristes qui souhaitaient de l'avancement par la flagornerie. Toutefois, si le nom de Tashinär évoquait à son esprit suffisamment de ragots pour lui éviter de tomber droit dans le piège, il était forcé d'admettre que la dame était bien trop élégante pour refuser ces semblants d'avance.
-"Je suis flatté de voir que mon avis s'exporte jusqu'à Ünellia. J'espère, en toute modestie, que ma parole aidera nos citoyens à être fiers de leur nation et de leur passé. Nous avons d'un peuple uni sous un seul drapeau pour avancer dans les temps difficiles."
Il l'écouta ensuite parler du manque de classe de beaucoup de soldats de l'armée daënar. Malheureusement, le troufion était rarement plus qu'un paysan avec de l'entraînement aux armes et aux corvées, pas aux bonnes manières. Aussi Henry dût-il se contenter de hausser les épaules, fataliste.
-"Hélas, madame, j'ai longtemps lutté pour que les obligations de bonne conduite présentent dans notre code militaire soient respectées, mais je ne peux combattre les habitudes de vie de mes hommes...
Cela étant, au vu de vos habits, je ne pense pas que le soldat de caserne vienne vous visiter souvent! Les officiers sont-ils eux aussi atteint d'un tel défaut de comportement?"
Rajoutant un petit sourire signifiant qu'il charriait. Cette femme attirait les regards et semblait clairement être intéressée par sa personne, il y avait peut-être un coup à jouer. |
| | | Invité
| | Dim 7 Jan - 23:25 | | | - Spoiler:
Ah oui, si vous voulez continuer vos discussions d’avant mon interruption, je vous en prie, pensez juste à noter l’heure, pour qu’on s’y retrouve, ou juste avant/après le discours.
Tous les convives : 0029, heure militaire La soirée se déroulait pour le mieux. Yssaé en aurait été ravi. Les invités se rencontraient, discutaient, buvaient et mangeaient pour le plus grand plaisir de leur hôte. Abadul Azedrul passait de personnalités mondaines à des artisans émérites mais trop peu connus, s’intéressant à tous, échangeant son très vaste répertoire de blagues et d’anecdotes. Vers minuit, estimant que la soirée était déjà assez bien avancée et que l’alcool avait fait assez son travail pour ouvrir la générosité de ses invités, Abadul monta les escaliers qui dominaient la salle de réception et se posa sur un petit balcon, avec Yssaé à ses côtés. « S’il vous plaît ! Tout le monde ! » Il fallut deux bonnes minutes pour rétablir le calme, et focaliser toutes les attentions sur lui. « Chers amis. Pour ceux du fond qui se sont invités en passant par les fenêtres ouvertes, je suis votre hôte en cette soirée ; Abadul Azedrul. Je… Héhé. Je devrais maintenant faire un petit discours pour vous rappeler la bravoure de nos soldats, qui nous sont revenus blessés et survivent en grande partie grâce aux dons que nous allons tous leur faire ce soir j’espère. Mais, je pense que réfléchir un instant à ce que nous avons est suffisant. Nous sommes ici, à nous, nous régaler de mes bouteilles et de fins traiteurs, dans ma belle et grande maison. À chaque fois que je contemple le foutu marbre de mon escalier, et il est grand, cet escalier, je me dis : si cet escalier est là, si cet escalier est là, c’est grâce à ces citoyens qui ont donné de leur corps, chair, esprit, proches. Combien d’amis, de frères perdus, pour ceux qui revenaient, pour que je puisse vous parler du haut de mon escalier en marbre.
C’est pourquoi, parce que notre mode de vie dépend uniquement du sacrifice de ces gens, j’ai voulu organiser cette soirée. Avec le soutien de cette personne qui m’est chère ; le commandant Yssaé ici présent ! Vous pouvez l’applaudir. Mais si nous deux avons voulu organiser ça, avec le soutien de l’amicale des anciens combattants de l’UNE que je remercie au passage, c’est avant tout pour que nous puissions nous souvenir, oui, nous souvenir que tout notre univers, tout ce qui est présent, tout ce qui est avec nous, ici, en ce moment même, tout ce qu’on voit à chaque fois qu’on regarde par la fenêtre, ou quand on regarde les journaux, tout ce dont on ressent la présence, quand on part au travail, quand on va voter, quand on paie nos factures, tout ce qui est notre monde, est, grâce à eux. Y compris cet escalier en marbre. Et pour cela, ils méritent la plus vaste générosité. » Disant cela, il leva les bras pour encourager les applaudissements qui se firent tonitruants. Puis des domestiques avec des paniers pour la quête parcoururent les rangs. Ce fut à qui donnait le plus. |
| | | Gwen Feien
| | Mar 9 Jan - 9:51 | | Irys : 1781814
Profession : Voleuse
| Entre 22h30 et 23h30, avec Sanaë Excellent, je ne me suis pas trompée ! Maintenant il faut que j’arrive à lui expliquer mon idée sans parler. Je ne sais pas si elle fonctionnera, mais ça vaut le coup d’essayer. Ce sera de toute façon plus intéressant de travailler avec Sanaë que de faire le piquet à côté de l’hôte. « Les gens n’ont pas la patience d’attendre que j’écrive. Si tu pouvais m’accompagner et discuter, le temps que puisse écrire mes questions. Je ne peux pas tout prévoir à l’avance. »J’ai écrit vite et forcément beaucoup bien que sur les précédents feuillets. Mais l’apparence n’est guère importantes là. J’ajoute une dernière phrase après avoir arrachée et retournée la page bien remplie.
« Ne t’inquiète pas, les gens te poseront eux des questions quand à ta présence à mes côtés. Parle-leur de ta boutique ! »Oui, ça m’arrive d’avoir de la considération pour d’autre personne que moi-même. Je ne peux décemment lui demander un service sans qu’il n’y ait rien d’intéressant pour elle. Bien sûr, en aucun cas je ne peux écrire le but de ce manège. Même cette feuille n’a pas à être lue par inadvertance par des yeux fouineurs, je la range en boule dans une des poches de la veste après avoir bien laissé le temps à Sanaë de lire. Je lui tends le bras pour la mener à un groupe qui me semblait prometteur : des militaires gradés, du moins je le suppose sinon ils n’auraient pas leur costume, accompagnés de leur mari ou de leur femme, ou amants ? Les regards se tournent évidemment vers nous lorsque nous arrivons. « C’est vraiment terrible cette extinction de voix qui vous afflige Commandant Yssaé ! Je ne saurais comment je ferais à votre place. Vous avez bien du courage d’être présent à cet événement. Quelle est cette charmante jeune femme à votre bras, je n’ai pas souvenir de l’avoir vu avant ? »C’est une femme sur des plateformes qui s’est exprimée avec le parfait ton de badinage. Une curieuse à n’en pas douter, et une civile si on doit croire son accoutrement. Là c’est à Sanaë d’entrer en piste. Je tourne mon regard vers elle, je lui ferais bien un sourire engageant aussi mais avec mon masque ce serait juste perdu. |
| | | Sanaë Eshfeld
| | Mer 10 Jan - 8:11 | | Irys : 743374
Profession : Amnésique attachante
| Sanaë affichait une mine inquiète, faire la conversation n’avait jamais été son fort, bien au contraire. En particulier au milieu de gens aussi différents d’elle. L’horlogère se mit à observer les convives, discutant gaîment, bruyamment, le visage dissimulé sous divers masques plus ou moins élaborés. De quoi pourrait-elle leur parler ? Gwen semblait croire que mettre sa boutique sur le tapis serait une bonne manière d’entamer la conversation. Oui, mais comment ? Là encore, Sanaë ne savait pas réellement comment s’y prendre…
Elle avisa alors le contenu du plateau habilement tenu par l’un des serveurs, soit quelques flûtes remplies de liquide pétillant... Certains disaient que l’alcool, à condition de ne pas dépasser une certaine dose, pouvait mener à une désinhibition plus ou moins importante. Pourquoi pas ? Si cela pouvait au moins lui permettre d’aider la jeune fille.
Sanaë attrapa l’une des flûtes, en bu une gorgée, puis se laissa guider par Gwen vers un groupe de personne qui semblaient discuter plus bruyamment que les autres. L’une d’elle s’adressa à Gwen, ou plutôt au commandant Yssaé à son côté. L’horlogère, quelque peu désarçonnée, se tourna vers sa jeune amie, se demandant comment justifier sa présence auprès d’un commandant… Sanaë porta la flûte à ses lèvres, puis estima qu’elle n’aurait probablement pas besoin de le faire. Ces gens-là savaient très bien façonner leur propre avis, souvent erroné à l’évidence, mais pour l’heure elle n’en avait que faire.
- Sanaë Eshfeld, lança-t-elle joyeusement tout en tendant sa main vers son interlocutrice. Je tiens une horlogerie au Tyorum, je ne suis donc pas familière avec la capitale.
-Eshfeld, vous dites. J’ai assisté à votre présentation de montre bijoux le mois dernier avec mon épouse. Nous avons adoré, mademoiselle Lahary Dryka et vous êtes réellement talentueuses.
L’homme qui venait de prendre la parole était un quinquagénaire, bedonnant au costume légèrement étriqué. L’avait-elle rencontré lors de cette soirée ? Sanaë n’en avait pas le moindre souvenir et à dire vrai, la timidité de la jeune femme mêlée au malaise de se retrouver à ce moment-là au centre des attentions, ne l’avait pas réellement aidé à se souvenir de ses interlocuteurs...
- Vous me flattez, monsieur ?
- Léopold Holtner, je suis ingénieur au sein de l’armée. Et voici mon épouse Ernestine.
-Enchantée, dit-elle timidement en se tournant vers Gwen attendant de savoir que faire. |
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