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 Kharaal Gazar

Bolgokh
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Irys : 929949
Profession : Créateur de monde à temps partiel
Administrateur
Kharaal Gazar


Cette contrée reculée du continent de My’trä porte le nom de « Terres de maladie ». Pourquoi ? Jungles et marécages y sont légions, foyers de bestioles aussi néfastes que nombreuses. La nature y est prédatrice, fourbe, insidieuse, et mortelle. L’océan, infini et désespérément vide, occupe tout l’horizon sous vos yeux, comme s’il vous aspirait l’âme de l’intérieur. Les adeptes de Delkhii, peuplant la chaîne de montagnes des Tsagaan Oi et les steppes proches, considèrent la limite maritime comme ultime, voyant dans cet immense voile bleu le royaume de leur ennemie naturelle : Dalai. Seuls les My’tran les plus aventureux vivent dans ce pays oppressant et dangereux.


Topographie

Les Tsagaan Oi, immense chaîne de montagnes enneigées traversant tout le continent, séparent Kharaal Gazar du reste de la civilisation. C’est un horizon immaculé et impérieux, qui domine toute une contrée désertique à ses pieds. Il n’y a pas un arbre qui dépasse du sol, seulement de l’herbe jaunie par l’abondance de soleil. Les steppes Kharaaliennes nourrissent le bétail des clans pastoraux qui parcourent leur sol sec. Quelques oasis fleurissent dans ce paysage aride, véritables points de passage de toute forme de vie survivant dans ce milieu.

Si l’on poursuit plus loin vers l’est, on tombe cependant sur un immense océan vert et touffu. Une jungle épaisse, tropicale, qui a fleuri sur les cendres d’un ancien volcan désormais éteint. Ce sol riche a permis le développement d’une flore abondante et variée. Malheureusement, cela a aussi attiré des animaux peu scrupuleux, qui s’y sont installés depuis des milliers d’années, et qui y règnent en maîtres. C’est la raison pour laquelle bien peu de personnes vivent ici. Les insectes transmettent des maladies mortelles, et des fauves opportunistes guettent la moindre chance de savourer un voyageur imprudent.

Enfin, si vous avez la force de continuer à avancer dans ce dédale humide et dangereux, un avenir de périls bien plus oppressants vous attend. Ce sont d’abord des marécages putrides, peuplés, selon les légendes, de monstres abominables qui se repaissent des miasmes abandonnées par le marais. L’eau vous monte parfois jusqu’au ventre, et la vase vous maintient dans son royaume insondable et terrifiant. Une odeur nauséabonde s’y fait sentir en permanence, et à l’instar de la jungle, le risque de maladies dangereuses est omniprésent.

Finalement, le dernier obstacle avant l’immense océan, c’est la mangrove. Des arbres gigantesques, aux racines sortant de terres comme des tentacules. C’est le parfait mélange entre marécages et jungle épaisse. Vous avez ici ce qui se fait de pire en matière d’environnement. La progression y est pénible et extrêmement lente, des reptiles embusqués dans l’eau sombre et corrompue peuvent vous piéger à tout instant, la moindre éraflure s’infectera immédiatement et vous condamnera au trépas.  Personne n’y vit, tout le monde y meurt. Les rares personnes, souvent adeptes de Dalai, qui survivent à toutes ces épreuves sont récompensées par le mirifique paysage océanique. Vous qui avez enduré chaleur, humidité, maladies, soif, soyez récompensé. C’est une zone riche en poissons, calme et loin de tout. Royaume de la sérénité, elle est bien décevante pour quiconque vénère la déesse des mers, célèbre pour ses colères tempétueuses.  


Climat

Kharaal Gazar, nourrie de mystères et de légendes, est aussi surnommée le Pays de la Pluie Éternelle. Cette qualification ne s’applique qu’à la moitié du pays, bien évidemment. Celle qui est recouverte de la jungle épaisse, des marécages poisseux, et qui s’achève par les mangroves infernales et finalement la mer. Cette partie de la région est constamment sous le fléau d’averses tropicales nourries et régulières, qui maintiennent debout la vaste jungle couleur d’émeraude. Pour autant, les températures restent, souvent, assez hautes, ce qui influence l’établissement d’un climat lourd et tropical très difficile à vivre pour les voyageurs peu habitués. C’est le genre d'environnement qui permet le développement des reptiles voraces, puisque leur sang froid n’est plus du tout un handicap par ici, et des insectes qui ont alors accès à une profusion de ressources, aussi bien de la flore que de la faune.

Paradoxalement, le littoral immédiat au vaste océan jouit d’un ciel relativement clément tout au long de l’année, tout en conservant les températures agréablement chaudes de la jungle. La mer est, bien souvent, calme et limpide, ce qui favorise la reproduction d’innombrables poissons exotiques, ce qui fait le bonheur des rares pêcheurs vivant sur la côte.

Néanmoins, à l’est des Kharaal Gazar, le climat est radicalement différent. Au contraire des tempêtes tropicales incessantes, les steppes au pied des montagnes ne voient pratiquement aucune goutte de pluie tomber sur elles tout au long de l’année. Les rares oasis sont abreuvées par des nappes souterraines, sans cela elles se dessécheraient en quelques semaines à peine. Progresser dans ces landes nécessite une grande résistance au soleil, et à la chaleur, car il n’y a aucun abri naturel disponible. Mais les clans évoluant dans ces larges plaines désertes ont, depuis longtemps, appris comment se prémunir des désastres causés par le soleil. Pour ne rien arranger, l’absence presque totale d’arbre sur ces territoires fait que, une fois la nuit tombée, le pays souffre d'un froid presque polaire.

Finalement, il n’est pas besoin d’être devin pour deviner que, sur la chaîne montagneuse des Tsagaan Oi, neiges et glaciers y sont reines et rois. Plus vous montez en altitude, plus le froid et l’eau gelée deviennent des obstacles. Il y a toujours aussi peu de verdure, cependant. Les montagnes sont aussi austères que le reste de la région. C’est cela les Terres de Maladie.


Villes, villages

Carte de la région:

Les habitants des Kharaal Gazar sont, en grande majorité, des adeptes de l’Architecte des continents : Delkhii. C’est pourquoi il sera très rare de croiser de grands clans qui ne soient pas dans les steppes arides ou les montagnes. Ceux qui arpentent les plaines sont, le plus souvent, des bergers qui circulent d’oasis en oasis.

La plus grande de toute est appelée Busad, ce qui signifie le « repos ». Autour de ce vaste point d’eau verdoyant ont été bâties des quantités de maisons de pierre. Les prodigieux pouvoirs des adeptes de Delkhii permettant à ces demeures spartiates de sortir de terre. Afin de se protéger d’éventuelles attaques de leurs frères fanatiques de Dalai, les Kharaaliens ont également entouré leur principal point de passage de murs rocheux, épais et solides. Ainsi à l’abri, la ville regorge d’entrepôts où sont stockés vivres et marchandises. Les clans y séjournent souvent de longues semaines, profitant de ce moment de répit pour reprendre des forces afin d’affronter, de nouveau, le lourd soleil au-dessus de leur tête. Comme dans toutes les villes de My’trä, quelques séculaires familles y séjournent toute l’année pour protéger la cité et la maintenir dynamique. Ils gèrent le commerce également, approvisionnant les caravanes qui font escales entre les épais murs de Busad. Ils sont moins de cinq cent a ainsi se transmettre le mode de vie sédentaire.

Il y a aussi d’autres villages, moins importants que Busad, qui parsèment toutes les steppes. A l’instar de la capitale, ils correspondent souvent à de grandes oasis de la région. Les tribus progressant du nord vers le sud, puis du sud vers le nord, dans un cycle régulier, on peut faire la liste des différents villages (points jaunes sur la carte) de la même manière. Dans un axe nord-sud nous avons donc, dans l’ordre : Butsakh, Zuukhand, Ünee, Övs (en haut à gauche), Nuur (en haut à droite), Ayalal (en bas à gauche) et finalement Etssiin (en bas à droite). Tout comme Busad, chaque village est protégé, en permanence, par quelques protecteurs héréditaires, mais il y en a tout de même beaucoup moins. Entre cent et deux cent selon la taille de l’oasis.

Néanmoins, les habitants des Kharaal Gazar n’ont pas tous l’amour du soleil et des  paysages plats. Une partie de la population vit ainsi dans les immenses montagnes de Tsagaan Oi. Ils ne sont pas bergers, comme leurs voisins, mais plutôt chasseurs. Ils suivent les différents troupeaux de bêtes montagnardes pour récupérer viandes et fourrures, qu’ils stockent dans différents points de passage, souvent nichés dans les profondes vallées des montagnes, plus faciles d’accès aux caravanes commerciales. Les tribus de la région se servent aussi de ces villages pour se reposer et se mettre à l’abri lorsque l’hiver Tsagaaniens est vraiment trop éprouvant. Ainsi, de la même manière que nous avons nommé les villages des steppes de Kharaal Gazar, voici donc la liste des villages montagnards de ce pays si inhospitalier. Du nord au sud nous avons : Tsaas, Mös, Aguu, Khökh, Khüren Tos, Makh, Jijig (à gauche), Dundajich (à droite) et enfin Erchich. Le nombre de ces points de passage peut paraître étonnant lorsqu’on le compare à celui des plaines au pied des montagnes, mais il faut garder à l’esprit que voyager dans les hauteurs et sur des steppes plates ne demande pas le même temps. Il y a donc plus de villages à disposition des clans, bien qu’il y en ait moins de chasseurs que de bergers.  

Bien sûr, il y a indubitablement des clans nichés dans les jungles épaisses de la région, mais ils sont non seulement purement nomades, sans aucun point d’attache, mais ils vivent, en plus, d’une manière primitive, ne font aucun commerce et se content de chasser et cueillir leur subsistance. Les pêcheurs sur la côte sont rares, mais une unique route, à peu près sûre, à travers la jungle et les marécages, permet aux plus aventureux marchands ambulants de s’approvisionner en poissons rares et de grande valeur.


Architecture

Comme dit précédemment, les villes et villages des adeptes de Delkhii semblent souvent sortis de terre, que ce soit dans les plaines ou les montagnes. Les mages utilisent leur affinité avec la roche pour créer des bâtiments magnifiques, d’un seul bloc. Ainsi, on peut tomber sur des paysages de cette sorte en se promenant un peu dans les Tsagaan Oi.

Kharaal Gazar Villag10


Habitants

Majoritairement adeptes de Delkhii, donc maîtrisant la magie liée à la terre, les Kharaaliens sont des pacifistes dans l’âme. A contrario de leurs voisins vénérant Dalai, ils sont d’un naturel patient, accueillant, bienveillant, et ce serait d’ailleurs eux qui auraient le plus aidés les exilés, futurs Daënars, à quitter le pays en sûreté. Les mages qui ont également rejoint les rangs des « Peuples Libres » sont également natifs de cette région. Lorsque vous tombez sur une tribu Kharaalienne, bénissez votre sort, car il n’y a personne avec un aussi grand sens de l’hospitalité dans tout le continent. Peu bavards, cependant, ce n’est pas chez eux que vous ferez les plus grosses fêtes, mais ils sauront vous nourrir avec générosité, et partager avec vous leurs ressources.

Les principales valeurs des clans de cette région sont : patience, habileté et foyer. Concrètement, la plupart adore bâtir des choses de leurs mains, que ce soit des maisons, des sculptures, des pièges pour la chasse, etc… Hommes et femmes maîtrisent, généralement, tous un domaine de compétence qui leur est propre, et s’y exercent avec adresse et persévérance. Néanmoins, on peut affirmer que la majorité des habitants des plaines sont bergers de profession, et que les montagnards vivent de la chasse. Chacun d’entre eux porte en son cœur un amour immense et inconditionnel pour son clan, qu’il ne quitterait pour rien au monde. Ce trait de caractère fait également d’eux des défenseurs farouches de leur patrie. Guerriers téméraires, ils savent tirer parti de leur environnement et dresser des barrières indestructibles contre leurs agresseurs. Finalement, on peut dire que la plupart des Kharaaliens ont les adeptes de Dalai en horreur, ce qui est logique lorsque l’on connaît le passif de Delkhii et de la déesse des océans. On ne sait pas grand-chose des clans vivant dans la jungle, simplement qu’ils évitent tout contact humain.


Commerce

Les principales denrées commercialisées dans les Kharaal Gazar sont la laine, les vêtements fabriqués à partir de cette matière, la viande de bétail ou de gibier, les fourrures d’animaux montagnards, le lait, le fromage et les têtes de bétail plus rarement.

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