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 L'ombre et la brute [Avorté]

Eylohr Lothar
Eylohr Lothar
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L'ombre et la brute [Avorté] EmptyMar 23 Jan - 20:22
Irys : 401379
Profession : Terroriste en fuite - Hermite
Pérégrins -2

  • L’hiver. Une saison capricieuse capable de dompter et d’asservir une terre pourtant si hostile. Si les individus ont, en tout temps et en tout lieu, sus s’adapter aux rudes conditions climatiques pensées par les Architectes, ils n’en demeurent pas moins esclaves. Pour la moindre source de chaleur, la moindre parcelle sans neige, des Hommes se sont battus et ont rivalisés d’ingéniosité, de sournoiseries et de stratagèmes, au mépris des plus faibles. Partout où l’hiver règne, les difficiles lois de la nature s’appliquent sans distinction d’âge, de sexe ou de conditions, égrenant un peu plus chaque jour les noms des hommes et des femmes emportés par la neige, le vent et la monotonie d’une plaine enneigée sur laquelle se reflètent les rayons aveuglants du soleil artificiel d’Yridaë, sans pour autant apporter la moindre chaleur. Il est une ville où la nature fut domptée, ou, du moins, contrecarrée : Aildor.

    Ville cruelle, sournoise, où même les plus honnêtes gens doivent se résoudre aux pires bassesses afin de vivre une journée de plus. Défiant toutes les lois, accueillant du plus simple fraudeur au plus grand assassin, Aildor a sut combattre le froid et la neige et s’édifiant sous terre, loin des regards inquisiteurs. Mais lorsque votre survie ne dépend plus des conditions atmosphériques ou de votre capacité à faire face à la rudesse d’un hiver polaire, il est d’autres moyens qui sont mis en place pour que toujours règne la loi du plus fort. Et ces moyens sont mis en place par nul autre que la ville elle-même. Commerces d’esclaves, trafics d’êtres humains, maisons closes, trafics d’armes, de drogues et de contrebande, meurtres, vols, enlèvements, tels sont les fléaux qui frappent la ville et qui, chaque jour, augmente un peu plus le nombre de victimes. Quelques centaines d’habitants subsistent, natifs ou voyageurs désireux de s’établir loin des conflits du monde, et vivent dans ce chaos ambiant. Pêcheurs, guides pour les explorateurs téméraires ou les érudits qui veulent découvrir de quoi est fait Marnaka ou Khashin, aubergistes ou taverniers, cordonniers ou couturiers, forgerons ou armuriers, mercenaires ou gardes du corps, bref, toutes les professions d’une ville dite « normale » à ceci prêt qu’aucune règle ne régit ni la bienséance, ni la justice.

    Il est des rues plus fréquentées que d’autres, des magasins aux enseignes plus grandes et plus connues, et des passages plus sécurisés que d’autres. Au détour d’une de ces rues bondées de monde qui sillonnent la ville souterraine, se mêlent au bruit des pas et au brouhaha des discussions les sons caractéristiques d’un labeur en cours. Le bruit du métal que l’on entrechoque, du fer que l’on polie, que l’on aiguise, que l’on taille et que l’on sculpte. Le bruit des flammes crépitantes d’un four ou d’une forge, alimentées par le souffle d’un outil aussi grand que curieux, déployant toute sa hauteur lorsqu’il n’est pas actionné par l’ouvrier au bout. Le bruit d’un lourd marteau s’écrasant sur une armure ou une lame encore et encore. Puis vient l’odeur si caractéristique du souffre, du feu et du métal chauffé à blanc. Lorsqu’on s’approche encore de la source de tout ce remue-ménage, on aperçoit alors des hommes, forts et rompus à la tâche, travaillant là dans une chaleur insoutenable, cruel contraste avec les températures ambiantes, bien que déjà bien plus chaudes que celles qui sévissent à l’extérieur des tunnels. Ces hommes travaillent le métal, le fer, l’acier et le cuir avec autant de force qu’il en faudrait pour soulever une enclume et la précision d’un horloger peaufinant l’œuvre de sa vie. La suie, les cendres, la sueur, ils étaient sales, aussi sale que l’on put l’être après avoir passé des heures à battre le fer. Plusieurs s’affairent dans un coin de l’enseigne, tannant le cuir sur un chevalet, aiguisant une lame sur une roue de pierre ou terminant d’assembler des pièces d’armures pour un client patient.

    Un de ces homme brille dans l’ombre. Derrière une imposante forge, il tourne et retourne une épaisse tige de métal qu’il chauffe à blanc. Au plus près des flammes, son visage reste caché dans l’ombre tant sa taille est immense. Eclairé seulement lorsqu’il souffle sur les braises ardentes avec cet immense objet en forme d’accordéon, il regarde son œuvre prendre forme tandis que perlent sur son front quelques gouttes de sueur qui tombent ça et là lorsque leurs courses se terminent à flanc de joue ou de menton. Puis, lorsque l’épaisse tige de métal eut été suffisamment chauffée, il la sort de cette fournaise en prenant appuie de tout son poids et usant de toute sa force pour la poser sur une enclume bien plus grande que la normale. Là, il frappe cette matière en fusion de son épais marteau, dans un rythme, apparemment anarchique, mais qui, au fur et à mesure, entonne une mélodie si particulière.  A chaque coup porté sur la tige rougeoyante, de grandes étincelles sont projetées autour, indiquant d’atroces brulures pour quiconque ne porterait pas de protections adéquates. Au fur et à mesure qu’il bat le faire, l’imposant forgeron ne peut que remarquer que celui-ci refroidit, et que son œuvre n’est alors plus possible. Alors, sans aucune pitié, sans aucun tressautement ni tentative d’éloigner un tant soit peu son visage de cette chaleur infernale, il replonge la tige de fer au creux des braises incandescentes et fumantes, actionne le soufflet quelques instants puis, transit par une journée harassante d’un travail pénible, se dirige vers une vieille chaise en cuir, s’y affale de tout son poids, manquant de disloquer les pieds de bois de cette chaise maintenant si petite au regard de la taille et de la musculature de ce personnage effrayant. Protégé par une légère obscurité placée de telle sorte que son visage soit entièrement assombri, il se repose quelques instants, dégustant une bière qui doit être étonnamment chaude.

    Pendant que les autres s’affairent, lui prends un peu de repos avant que son ouvrage ne lui demande à nouveau toute son attention. Il profite de sa position pour observer autour de lui les badauds qui vaquent à leurs occupations sans se soucier des autres, pour peu qu’ils ne puissent en tirer quelques irys sonnants et trébuchants. Calme et sans émotion apparente, il scrute la foule, comme si, malgré tout, il était sur ses gardes dans une ville ou, pourtant, il est né et à grandi. Peut-être est-ce pour cela qu’il reste si impassible, même lorsque, à quelques mètres devant lui chute une dame en apparence âgée. Personne pour la relevée, personne pour l’aider, et ce n’est certainement pas lui qui y changerait quoi que ce soit. Eylorh guette, surveille et attends que son travail ait à nouveau besoin de lui. Machinalement, il effleure son long couteau dans son fourreau qu’il porte à sa ceinture, juste au-dessus de son tablier de Forgeron tandis que son regard se perd parmi la plèbe.


Dernière édition par Eylohr Lothar le Mer 20 Fév - 12:33, édité 1 fois

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L'ombre et la brute [Avorté] EmptyMer 24 Jan - 23:36
Le froid, la neige , le brouhaha et la foule qui s'engouffre dans les petites rues de Aildor. Les faible rayon de soleil qui arrive à les épais nuage grisâtre, cette lumière qui semble ne pas avoir d'impact sur l'environnement. Même les métaux semble ternie par le temps et la foule. Cette impression tenace d'être entouré de fumer et de neige, me rendais complètement euphorique.

Contrairement à beaucoup de faiblard et de vierge d'esprit, cette ville me donner l'impression au-delà des apparence d'être un lieu ou même si la vie est rude, le travail abrutissant et l'air irrespirable, on peut déceler une vague de bonheur. Je pense que le bonheur peu certes être minime mais il dépasse le bonheur des hautes sphères de ce monde. Voir les mêmes voyous tentaient de voler une pommes, les pourchasser et les cueillir au même endroit que mes fois précédente me semblais beaucoup pour survivre à ses villes, il fallait un moyen de ce changé les idées et même si sur le coup on pourrait être fâchés une fois au plus proche de la mort c'est de cela que nous nous rappelleront en premier.

Pour la première fois de ma vie on m'avait confié une arme blanche en guise de recèle, il fallait que je la vende à un certain Sanis. Cette épée était une relique qui était gravé de divers symboles religieux envers je ne sais quel architecte et honnêtement je m'en soucié gère. À vrai dire, vue les hommes qui me suivait il était fort probable que cette épée était faite pour un guerrier magique qui maîtrisait plus ou moins le vent.

Après avoir chercher durant plusieurs heures mon futur garde du corps et avec l'aide de la foule je réussi en plus de trouver mon futur protecteur à semer mes assaillants.
Je lui lançait l'épée à ses pieds et lui disais avec un peu d'empressement.

«Il arrive dépêche toi de te préparer sa va barder»

J'étais habillée chaudement en laine et en cuir de partout, juste une pauvre tenu adaptés aux conditions météorologiques des environs.

Eylohr Lothar
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L'ombre et la brute [Avorté] EmptyJeu 25 Jan - 0:32
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  • Eylohr était las. Il avait passé les derniers jours à forger et à battre le fer et l’acier pour satisfaire les commandes de ses clients. Il avait tellement de travail qu’il passait parfois 12 heure par jours à la forge avec, pour seule pause, le repas du midi. Les expéditions à Khashin étaient presque plus reposantes que les derniers jours passés derrière la chaleur du métal en fusion.

    Le regard du géant du nord fut soudainement attiré par une agitation grandissante dans la rue. On se bousculait plus que d’habitude, des clameurs étranges et inquiétantes raisonnaient de façon éparse. Quelle pouvait bien être la raison de ce soulèvement aussi soudain qu’inattendue ?

    Sortant de cette cohue, une femme chaudement vêtue, peut-être un peu trop pour les sous terrains d’Aildor, à la chevelure d’or étincelant, se dirige vers lui d’un pas ferme et décidé. Alors qu’elle arrive aux abords de la forge et de l’enseigne d’Eylohr, elle jeta une épée à ses pieds. Le géant se redressa sur sa chaise. Etais-ce une agression ? Une menace ? Ou une commande tout ce qu’il y a de plus basique venant d’une cliente un peu trop orgueilleuse ?

    Elle l’invectiva soudainement d’une phrase simple mais de mauvais augure : « ça va barder ».

    Qu’était-ce donc encore que cette mascarade ? Une farce ou une cliente d’un tout autre genre ? Un genre plus sombre et officieux qui, sans nul doute, apportait son lot d’ennuis à Eylohr déjà fatigué par sa journée.

    Sa raison lui commandait de ne rien faire, de ne pas céder à un éventuel piège, mais son instinct lui indiquait qu’une menace planait sur la demoiselle et que sa seule issue, c’était lui. Il se leva alors d’un bond, enleva son tablier qui protégeait un pantalon ample de tissu et de cuir. De sa main gauche il se saisit de sa hache d’arme, et de sa main droite un revolver à six coups de calibre 44mm au long canon trahissant une puissance de feu dévastatrice.

    Instinctivement, il se plaça devant la femme, l’occultant totalement. Derrière ce colosse de 2 mètres 15 pour 160 kilos, la frêle demoiselle était invisible. La lumière renvoyée par les flammes et les torches de la ville était tremblante. Muscles saillants, masse volumineuse et imposante, il attendait la menace éventuelle quelle qu’elle fut, en cherchant au travers de la foule une mine affreuse, un individu suspect, ou quelqu’un prêt à fondre sur la jeune femme maintenant cachée.

    Le pistolet dans la main, le doigt sur la gâchette, prêt à tirer, la hache dans l’autre main pour reprendre le travail une fois le ou les individus trop prêts ou le barillet vide. Il attendait. Qu’allait-il se passer ?

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L'ombre et la brute [Avorté] EmptyLun 29 Jan - 9:27
C'était partie pour une bataille presque impossible à gagner face à trois mage de vent. Il fallait que je m'assure de quelque chose. Pendant que le géant me protéger de toute sa hauteur, je profitais pour armer mon pistolet de quelques balles. Une fois mes assaillants sur le pied de guerre je tentais une première expérience. Je tira ma première balle qui normalement devait le toucher au niveau de la poitrine, mais cette enflure comme je l'avais prévu dévia ma balle vers un mur dernier lui. Je profitait de la seconde d'inattention pour prendre la première épée qui se trouvait sur mon chemin. Ma course meurtrière fini dans le corps du premier assaillants surpris par cette initiative de ma part. J'avais réussi à lui plantait ma lame dans son corps.

Je profitait de la cohue et de mon initiative pour tirer ma deuxième balle à bout portant sur le deuxième mage qui était juste à côté la surprise et ma rapidité d'exécution me permit de lui logé une balle dans la tête. Évidemment, même si l'action restait épique ce n'était que de simple mage novice.

Une gerbe de sang sortie de son crâne pendant que j'était genou à terre avec une épée qui dépasser légèrement de mon épaule droite et mon pistolet dans la main gauche à voir sa devait être relativement jolie, presque photogénique.

Mais, j'avais un petit soucis le dernier était entrain de me regarder les yeux emplis de haine et je savais pertinemment bien que ma dernière action relevée du miracle et de ma connaissance militaires dans les attaques surprise ainsi que mon apprentissage du combat.

Sincèrement, j'espérais que mon nouveau garde du corps montre un peu son utilité la maintenant'


Dernière édition par Leika Heisman le Ven 2 Fév - 17:35, édité 1 fois (Raison : Cohérence)

Eylohr Lothar
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L'ombre et la brute [Avorté] EmptyLun 29 Jan - 20:45
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  • Eylohr ne s’attendait pas à cela. De la foule surgirent trois mages qui, tout portait à le croire, étaient passés maître dans la maîtrise de l’élément du vent. Comment combattre des individus qui pourraient soumettre un élément tel que le vent à leur volonté ? Et surtout, qu’est-ce que cette étrange femme avait bien put faire pour déchainer leurs colères.

    Tout à sa réflexion, il ne se rendit aucunement compte que la jeune femme à la chevelure dorée s’était occupée de remplir le barillet de son arme. Elle se décala de derrière le dos du géant, et tira sans le prévenir. La belle fut déviée par la magie de la cible, ce qui, il faut le dire, inquiéta d’autant plus Eylohr.

    Non contente de surprendre le géant une première fois, elle réitéra l’exploit en prenant une des épées sur un râtelier et en chargeant envers et contre tout le mage le plus proche. La lame encore innocente se planta dans le corps du mage avec la facilité d’un couteau dans du beurre. Visiblement la surprise était également au rendez-vous chez les mages. Elle profita une dernière fois de la surprise générale pour tirer dans le crâne du mage suivant qui ne put rien éviter.

                      Elle a pas b’soin de moi cette garce là, pensait Eylohr en regardant ce qui s’apparentait à un spectacle.

    Cette pensée allait être mise à mal par le dernier mage qui s’était tenu éloigné du conflit. Le regard irradiant la jeune femme accroupie après avoir défait deux des trois assaillants, il préparait un sort, quelque chose de puissant à n’en pas douter. Voilà en quoi l’inconnue allait avoir besoin de lui.

    Pendant une seconde, Eylohr se demanda quelle option adopter. Aider cette jeune femme et se mettre un adversaire puissant à dos, ou ne rien faire et continuer sa journée déjà bien harassante. Il balaya ses pensées rapidement et décida d’agir.
    De toute évidence, le dernier mage n’avait aucunement fait attention au géant malgré son attitude menaçante. Il n’avait d’yeux que pour cette inconnue qu’il semblait détester du plus profond de son âme, puisse-t-il en avoir une.

    Profitant de cette inattention, Eylohr tendit son bras en direction du mage, arma le chien de son calibre 44 et tira tout en avançant vers sa cible, l’empêchant de bouger. La première balle fit mouche, le touchant juste en-dessous de la clavicule gauche, détruisant l’os mentionné et créant un trou béant sanguinolent dans le dos et un plus petit au point d’impact.

    L’impact provoqua une immense douleur et surtout, coupa le souffle du mage qui ne s’y attendait absolument pas. Le coup de feu était arrivé à ses oreilles en même temps que la balle lui avait transpercé le corps. Eylohr tira une seconde fois après avoir réalisé quelques pas, se rapprochant toujours plus de sa cible. Cette fois-ci, la balle frappa juste au centre de la poitrine droite du mage, dans une gerbe de sang.

    Le mage était toujours debout et n’avait plus d’autre choix que de créer devant lui une sorte de bouclier qui pourrait dévier les projectiles. Mais c’était sans compter sur l’approche du géant.

    Les yeux du mage se voilèrent de larmes. La douleur emplissait son corps tant et si bien qu’il était impossible pour lui de distinguer le second impact. Eylohr, lui, s’approchait inlassablement du mage qui entre temps était tombé à genoux.
    Le bouclier ne tint pas longtemps, et, lorsque le mage n’eut plus la force de le maintenir, Eylohr était à ses pieds.
    Il pointa sans état d’âme le canon du revolver en direction du crâne du mage qui, lui, regardait le sol. Sans attendre quoi que ce soit, Eylohr arma une nouvelle fois le chien du revolver, et tira. Le corps du mage tomba lourdement au sol, une rivière de sang s’échappant des impacts de balles, ultime témoignage d’une vie gâchée.

    Mais Eylohr avait une autre chose en tête. Tuer ne le dérangeait aucunement, mais il aimait savoir pourquoi, ou, tout du moins, pour qui il le faisait. Aussi, il ne fit aucunement confiance à celle qui l’avait engagée sans prévenir. Il se retourna, fit quelques pas en direction de la femme agenouillée, et, une fois à quelques pas d’elle, arma le chien du revolver et tint l’inconnue inattendue en joue, le canon braqué sur son front.

                           T’es qui ? C’était quoi ce bordel ? Dit-il d'une voix rauque et sombre, trahissant son hésitation à tuer la belle tout de suite, ou d'attendre ses explications.

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L'ombre et la brute [Avorté] EmptyMar 30 Jan - 9:23
«Moi aussi je suis content de vous connaître, Leika Heisman. L'épée que j'ai du lancer à tes pieds est une arme qui sers à des rituels pour l'architecte du vent dont j'ai oublié le nom » répondais-je en me levant et ignorant totalement l'arme qu'il avait mis sur mon visage.

L'arme était décoré par différentes gravures et bijoux de toute taille. A l'évidence c'était une arme cérémonial plus qu'autre chose.

«Cette arme ma était confier pour être vendu à un tiers dans cette ville. Le messieurs ce nomme Eko Morel.» ajoutait-je après avoir attendue le nom de mon interlocuteur.

Bon, j'étais dans une sale position un .44 sur le visage et un géant prêt à tirer. Il fallait que je trouve un moyen, peut importe lequel, pour éviter une balle en pleine tête. Mais, comment amadouer un géant dont je viens de faire éruption chez lui sans prévenir et à qui je suis entrain d'attirer l'attention.

«Je te demande juste de regarder si il s'agit d'une copie ou de quelques chose de bien réel. En effet, normalement les gravures son peinte à la feuille d'or et la lame bien que cérémoniel reste une lame de très haute qualité. Une fois mon expertise terminé je pourrais te laisser tranquille ou tu pourras venir avec moi pour finir ce que tu viens de commencer.» disais-je avec un calme olympien tout en regardant ce géant dans les yeux.

Je préparais mon arme de poing au cas ou d'autres mages pourrait faire surface et je sortie l'épée du corps de ma première victime. Le sang couler sur toute la longueur de la lame. Je tendais cette lame baptisé à son réel propriétaire.

Eylohr Lothar
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L'ombre et la brute [Avorté] EmptyMar 30 Jan - 18:31
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  • Ainsi donc, Eylohr avait eu à ses pieds ce qui semblait être une puissante relique associée à un architecte dont il n’avait que faire, et qui, de plus, servait à toute sorte de rituels qui dépassaient largement l’imagination du géant.

    Après quelques secondes d’hésitation, tout en gardant l’inconnue en joug, il écouta son récit. En plus d’être une fine tireuse et une combattante aguerrie, la demoiselle semble être le genre de personne capable de tout trouver n’importe où, pour vu que le prix convienne. Une voleuse ? Une receleuse ? Sans aucun doute une personne en qui il vaut mieux ne pas trop placer sa confiance.

    Non contente de demander l’aide salvatrice et inattendue d’Eylohr, celle-ci lui demande en plus ses services de forgeron et ses talents de fabriquant. Décidément, elle ne manque pas de toupet, ce qui, curieusement, piqua l’intérêt du colosse. Très bien qu’il en soit ainsi.

    Eylohr baissa son arme sans esquisser le moindre rictus nerveux, ni sans la moindre parole. Pour toute réponse, il hocha la tête et empoigna l’épée des mains de Leika sans ménagement avant de prendre la route de l’arrière salle.

    Là, Eylohr commença son travail. Assis sur une confortable chaise cuir et de fourrure, il entreprit d’abord de nettoyer la lame souillée. Il passa la lame en revue durant de longue minutes sous une lumière blanche et claire, les yeux rivés sur une loupe sous laquelle défilait la lame centimètres par centimètres. Il inspecta chaque gravure, chaque dorure, chaque stigmate d’un éventuel coup porté par cette arme dans le passé. Afin de porter au plus loin son analyse, Eylohr se leva d’un bond après plusieurs minutes d’observations, s’approcha d’un stère de bois et donna un violent coup de haut en bas. La lame effleura à peine l’écorce du bois, ce qui provoqua chez le géant un rictus interrogatif. Puis il reprit son ouvrage.

    Finalement Eylohr se tourna en direction de Leika qui s’était certainement occupée comme elle l’avait pu. Il n’en savait rien, il ne lui avait pas prêté attention.

                 - Cette lame est inutile. Elle couperait une feuille en papier ou une peau mince, mais rien de plus, Dit-il d’un ton dédaigneux comme s’il expertisait une camelote qu’un client espérait vendre un bon prix. Tiens, reprends là. Quant aux inscriptions elles sont bien dorées à la feuille, si ça peut t'aider comme information.

    Eylohr tendit alors la lame à son interlocutrice avant de se relever, et de prendre la direction de son armurerie pour s’équiper. Au loin il lui dit d’une voix forte :

                 - Je t’accompagnerai, si tu y mets le prix.

    Qu’allait-elle dire ? Allait-elle conclure un accord ou profiterait-elle de l’éloignement et du dos tourné du géant pour fuir et ne plus avoir à faire à lui ?

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L'ombre et la brute [Avorté] EmptyVen 2 Fév - 9:41
Ce pays n'est visiblement qu'une question d'argent. Puis en toute honnêteté je n'espérez pas plus d'informations, cette lame est celle que je cherchais. Enfin bref sa valeur marchande n'est pas non plus exceptionnel et il me fallait être sûr que je sois bien en sécurité si mon acheteur tente comme toujours de me tuer. Ah, mais je le comprends totalement un objet de valeur offert vaut mieux qu'un objet de valeur ou on a perdu de l'argent. Enfin bref, que faire face à cette hommes qui même si il a tenté de me tuer reste tout de même un atout majeur.

«Voilà un quart de la valeur marchande de cette épée. Tu auras l'autre quart si tout ce passe bien, peut être que tu auras même une récompense supplémentaire si j'arrive à la vendre plus cher que prévu» lui disais-je en lui lançant la bourse.

Je m'attendais à une réaction abusive sois selon lui le jeux en valait la chandelle soit j'aurais perdu un quart de la valeur marchande de cette épée. Il me restais tout de même une question à laquelle je ne pouvais pas réellement répondre.

«Juste avant de partir, cette lame est de haute qualité ou pas ? Car même si les gravures son bien fait à la feuille d'or mon acheteur reste tout de même avec un certain regard sur la qualité de cette lame.» lui demandais-je.

Évidemment, j'étais relativement impatiente de finir cette mission le rendez-vous avez lieu au <>, le patron Eko Morel m'avait demandé de faire au plus vite pour le rejoindre. À mon humble avis cela allait forcément partir en CACAHUÈTE.

Eylohr Lothar
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L'ombre et la brute [Avorté] EmptyVen 2 Fév - 20:44
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  • Eylohr s’équipait d’une armure de cuir et de fourrure, de sa fidèle hache d’arme, de plusieurs pistolets et d’un fusil à double canons sur sa cuisse. Il avait évidemment toujours son couteau à sa cheville, en dernier recours. Cranté puis très bien aiguisé, trancher une gorge était un réel plaisir pour Eylohr avec cette arme. Entre violence et barbarie, il n’y a qu’un pas.

    Lorsqu’il eut fini de s’équiper et qu’il s’était assuré que ses armes étaient prêtes et ses fusils armés, il revint auprès de Leika qui l’interpella à ce moment-là en lui lançant une bourse d’Irys. Celle-ci n’avait pas l’air aussi pleine qu’il l’espérait, mais tout de même, ce serait un salaire suffisant pour une aussi petite besogne. Et puis, si cela tournait mal, il lui suffirait de tuer l’acheteur et la receleuse. L’argent serait pour lui, tout comme l’épée.

           - Non, pas de haute qualité non. Répondit Eylohr en s’approchant de son interlocutrice. Mais elle fait en acier ciselé et raffiné. Merdique pour le combat, mais pour les cérémonies bizarre d’ces tordus de mages, ç’doit l’faire.

    Eylohr fit ensuite le tour de sa forge afin de prévenir ses employés de son absence momentanée. Il avait toujours une lame sur le feu, il fallait s’en occuper. Evidemment, les employés n’avaient pas forcément le choix étant donné qu’à Aildor, il n’existait pas de protection pour les employés. Le patron décide. Les employés exécutent. Fin de l’histoire.

           - Emmène-moi jusque-là bas, j’m’occupe de tes arrières la blonde !

    Eylohr tenait à être guidé jusqu’à l’acheteur. Forcément car, même s’il était natif de la ville, il ne pouvait pas connaître tous les noms de tous les brigands et autres personnalités infréquentables de la ville. Mais c’était aussi un moyen de rester en retrait et, au cas où, de s’assurer un atout face à celle qui, vraisemblablement, savait manier ses dagues.

    Eylohr n’avait pas prévu de la trahir, mais rien n’indique qu’elle ne le ferait pas, elle !

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