Revenir en hautAller en bas
Chroniques d'Irydaë
Bonjour, et bienvenue sur les Chroniques d'Irydaë. Déjà inscrit ? N'attends plus, et connecte-toi dès maintenant en cliquant sur le bouton "Connexion" ci-dessous !

Vous êtes nouveaux, que ce soit sur ce forum ou dans le monde du RPG ? Le choix d'un forum sur lequel vous pourrez vous épanouir n'est pas anodin, et il vaut mieux pour cela connaître l'univers dans lequel vous vous trouvez ! Nous avons pensé à vous, en vous préparant un guide qui vous permettra de découvrir pas à pas le monde des Chroniques d'Irydaë.

Si malgré cela, des doutes subsistent, n'hésitez pas à adresser vos questions aux Administrateurs.

En vous souhaitant une agréable visite !
Chroniques d'Irydaë
Bonjour, et bienvenue sur les Chroniques d'Irydaë. Déjà inscrit ? N'attends plus, et connecte-toi dès maintenant en cliquant sur le bouton "Connexion" ci-dessous !

Vous êtes nouveaux, que ce soit sur ce forum ou dans le monde du RPG ? Le choix d'un forum sur lequel vous pourrez vous épanouir n'est pas anodin, et il vaut mieux pour cela connaître l'univers dans lequel vous vous trouvez ! Nous avons pensé à vous, en vous préparant un guide qui vous permettra de découvrir pas à pas le monde des Chroniques d'Irydaë.

Si malgré cela, des doutes subsistent, n'hésitez pas à adresser vos questions aux Administrateurs.

En vous souhaitant une agréable visite !
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €




 :: Les terres d'Irydaë :: Als'kholyn :: Marnaka
Page 2 sur 2
Aller à la page : Précédent  1, 2


 L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé]

Invité
avatar
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 Empty
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 EmptySam 21 Avr - 20:32

Les secondes s'écoulent. Et avec elles, les chances d'être retrouvée s'amenuisent. La rouquine se faufile à présent dans la foule qui flanque ce qui doit être la ligne d'arrivée. Elle sait que la présence d'autres personne ne lui garanti pas la sécurité. Ici, les genre ne prennent que rarement le soin de se cacher pour commettre leurs méfaits. Ils n'en ont guère besoin alors que le crime est une valeur culturelle. Ceux qui voudraient que cela change n'ont guère les moyens de se faire entendre. Ils sont condamnés aux rôles de simples spectateurs tandis que la pègre dicte ses lois et ses exigences. Et c'est très bien comme ça!

La fanatique écarte une mèche de cheveux rebelles de son visage puis jette un vague regard au sang qui macule par endroits son manteau. Il faudra qu'elle s'en débarrasse au plus vite. Mais pour l'heure elle ne peut pas se passer de ces vêtements chauds. Même dans les niveaux inférieurs de la cité, la température reste précaire. Et si elle a échappé à cette pitoyable bande ce n'est pas pour se jeter à corps perdu entre les griffes du froid. Le fait est que l'image qu'elle renvoie n'est pas réellement sa priorité pour l'instant. À vrai dire, elle ne l'est jamais...
"Vous êtes blessée?"
Elle lève les yeux sur une femme d'une cinquantaine d'année. La gentillesse s'inscrit sur son visage. Une illusion ou peut-être la plus pure des réalités. Peu importe, dans le fond. Les gens honnêtes et se souciant des autres existent peut-être dans cette cité. Mais la plupart du temps, ce n'est que l'expression d'un stratagème ayant un but des plus commun en ces lieux: plumer un éventuel pigeon! Cette évidence - ou ce qu'elle considère comme telle - arrache donc un sourire à la rouquine.
"Tu perds ton temps, la vieille! Je n'ai pas d'irys sur moi!"
"Vous vous méprenez sur mes intentions, jeune fille!" semble s'offusquer l'aînée. "Je peux vous offrir de l'aide si vous le souhaitez! Et je ne demande rien en échange!"
"Je ne ressens peut-être pas encore le poids des âges mais je ne suis pas naïve pour autant!"
"Pourquoi tant de méfiance?"
"Je dois vraiment répondre à cette question?"
Elle englobe les environs du regard comme si la réponse s'y trouvait. C'est pourtant évident, non? Ici c'est Aildor! Et les bons sentiments n'existent pas. Du moins ne se manifestent-ils pas avec tant d'aisance. La quinquagénaire n'insiste d'ailleurs pas et poursuit sa route avec l'indifférence de ceux qui ont trop souvent été confrontés aux stéréotypes. Zora la regarde s'éloigner un instant, suspicieuse. Puis lui emboîte alors le pas.

Cette aînée n'est peut-être pas ce qu'elle prétend être. Mais pour peu que ce soit le cas, elle a donc affaire à une personne qui offre des soins aux personnes blessées. Ce n'est pas son cas, le sang qu'elle porte n'étant pas le sien. Il a probablement induit la vieille en erreur. Mais cela laisse tout de même supposer que l'inconnue vient en aide à ceux qui devraient mourir. Un sacrilège qu'elle ne peut pas ignorer. Tuer cette femme, c'est s'assurer que l'impureté se propagera moins dans la cité.
"Attends! J'ai changé d'avis!"
Avec un peu de chance la femme la mènera chez elle. Zora aura ainsi un endroit pour se cacher quelques heures. Le temps que la bande qui doit encore être à sa poursuite abandonne l'idée de la retrouver. Et qui sait: sur place, elle trouvera peut-être d'autres convalescents qu'il faudra soulager de leurs souffrances...

Hugo Bittlesham
Hugo Bittlesham
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 Empty
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 EmptyMar 24 Avr - 14:47
Irys : 354235
Profession : Messager, informateur
Guilde 0
Hugo respirait rapidement en se tenant les côtes. Son regard parcourant les différentes têtes visibles jusqu'à ce qu'il se rende compte que plus personne ne prêtait attention à lui. Un sourire vint prendre place sur son visage, alors qu'il remontait la capuche sur sa tête, couvrant les oreilles du garçon alors qu'il se concentrait maintenant sur les diverses personnes de présentes, réfléchissant.

Si lui était Camael, ou est-ce qu'il se cacherait ? D'après les informations qu'il avait, il ne gagnait pas véritablement aux jeux, ni lorsqu'il faisait des pari. Et à sa connaissance, des divers concurrents en liste, le Paresseux était de loin un des meilleurs pari possible pour sa cible. Camael devait donc se trouver parmi les plus hystériques du moment, non loin des bookmaker histoire de pouvoir récupérer sa mise rapidement et partir ensuite pour disparaître, comme venait, au final, de le faire Hugo en créant tout ce remous.

C'était ça. Maintenant, il lui fallait trouver le bookmaker en question. Vu l'évènement, il n'y en avait pas qu'un, c'était certain. Peut être deux, trois maximum histoire de pouvoir couvrir la ligne d'arrivée sous tout les angles. Heureusement que la capuche lui permettait de camoufler l'endroit ou son regard se dirigeait, maintenant, il ne lui restait plus qu'à observer, comme il le faisait d'habitude. Ces rues, il les connaissait comme si c'était lui même qui les avaient dessinées. Il devait maintenant arriver à placer ce plan dans son esprit, Ou pouvaient se trouver Camael suivant son raisonnement ? Il devait le trouver, à tout prix, histoire de mériter son salaire.

Après tout, il avait son image en tête vu la photo qu'on lui a montré donc à moins qu'il ai changé de tête, il était certain de pouvoir le retrouver dans cette foule. Plus rien ne lui importait à l'instant que le fait de trouver sa cible, la course n'est qu'une distraction, mais le travail passe avant tout.

Ingrid & Sigurd
Ingrid & Sigurd
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 Empty
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 26 Avr - 11:28
Irys : 754856
La quinquagénaire était ce qu’elle semblait être : une bonne âme qui avait su garder sa bienveillance dans cette ville sans morale. Ou qui l’avait retrouvée après avoir commis quelques petits actes répréhensibles. Il n’y a pas meilleur motivateur que l’envie de réparer des actes irrémédiables, de vouloir se racheter. Ça l’aidait à surmonter la méfiance, les mauvais coups. Et accueillir avec le sourire ceux et celles qui acceptaient son aide.

« Vous faites bien ! J’ai de quoi vous requinquer chez moi ! Puis circuler dans la rue avec votre allure c’est comme demandez à se faire agressez par ici ! C’est pas prudent. »

Alors qu’elle lui prodiguait ses conseils elle la guidait, en prenant garde de ne pas aller trop vite, vers sa modeste demeure. Si on pouvait appeler ainsi une pièce de rez-de-chaussée dans un immeuble à deux étages. Pas le plus reluisant des bâtiments non plus. Mais elles n’y étaient pas encore. Bien que ce ne fut pas loin, à peine deux rues de là où elle avait rencontré la rousse.

« Vous inquiétez pas, je vais pas vous demander des comptes. Mais si vous le souhaitez, j’écouterais votre histoire ! »

Encore une dizaine de pas et le duo arriva à l’entrée. L’aînée et la résidente des lieux salua un gamin qui était accroupi devant en train de jouer aux osselets. C’était un bon petit qui pour l’instant évitait les gangs. Une bonne chose ! À l’intérieur, après avoir traversé un couloir où le soleil s’infiltrait par la porte grande ouverte, elle mena à la troisième porte sur la droite et la poussa.

« Au fait, tu peux m’appeler Zora ! Tu peux t’asseoir sur le canapé, je vais chercher de quoi nettoyer ta plaie. »

Le meuble ainsi désigné n’était pas de toute fraîcheur. Le tissu était usé à bien des endroits et laissait voir la carcasse en bois dessous. Un peu à l’instar de la pièce qui regroupait la cuisine, l’entrée et le salon. L’hôte avait juste une autre pièce regroupant la chambre et son espace pour faire la toilette.

À moins d’un kilomètre de là, une autre course se terminait. La dernière concurrente en lisse avait beau essayer de faire tomber le balourd, rien n’y faisait. Elle était comme une mouche qui virevoltait autour de lui. Hugo distrait et aussi avec un brin de retard ne put rien non plus contre ce dernier. Il gagna avec une lenteur extraordinaire. Partout des cris et des exclamations devant se retournement de situation. Camael d’abord stupéfait resta sans voix puis il agrippa le bookmaker dans l’idée de le faire tourner avec lui oubliant totalement leur stature respective. Tout ce qu’il parvint à faire se fut de tomber du perchoir non sécurisé où il se trouvait. Il se retrouva un étage plus bas, légèrement sonné avec un sourire béa aux lèvres. Il avait gagné ! Vraiment ! Il fut vite sur pied pour remonter, ou essayer de remonter par les escaliers bouchés. Trop de monde s’amassait pour venir réclamer ou râler, doucement, auprès de Hector une armoire de deux mètres de haut couturée de cicatrices.

Invité
avatar
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 Empty
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 EmptyVen 27 Avr - 10:24

Elle marque un temps d'arrêt lorsque la vieille la gratifie d'une remarque sur son allure. Fait-elle allusion au sang qui macule ses vêtements ou aux vêtements eux-même? Le gamin qu'elle a rencontré plus tôt semblait s'imaginer qu'elle était une prostituée. Ou alors souhaitait-il simplement l'énerver? Et voilà maintenant qu'une autre inconnue se permet une remarque quelque peu ambiguë. Zora oscille entre le doute et la méfiance tandis qu'elle jette un regard à sa tenue. Puis elle hausse les épaules et continue sa route, n'ayant guère l'envie de provoquer un débat avec une femme qui sera morte d'ici quelques instants.

Elle poursuit donc sa guide en prenant soin de rester légèrement en retrait. Un piège n'est pas à exclure. Et la bonté dont semble dotée son aînée incite évidemment à la plus extrême des prudences. Elle serait d'ailleurs moins étonnée par l'apparition d'une quelconque bande de malfrats qu'en arrivant sans le moindre problème à destination. Pourtant celle qui entend l'aider semble détachée. À tel point qu'elle tente toujours d'entretenir une discussion stérile et propre à celles et ceux qui aiment respecter les normes sociales.
"Pourquoi souhaiterais-je te raconter mon histoire?" répond-t-elle sur un ton alliant mépris et étonnement. "Si tu souhaitais égayer quelque peu ton existence en m'apportant ton aide, tu t'es vraiment trompée de candidate! Crois-moi, tu t'amuserais plus dans un mouroir qu'en ma compagnie..."
Et si elle n'est pas totalement stupide, la vieille aura vraisemblablement compris cette évidence. La fanatique ne cherche pas l'amitié des autres. Et elle n'a d'ailleurs jamais rencontré une personne susceptible d'obtenir la sienne depuis qu'elle a quitté le dispensaire dans lequel elle a grandi. Et ce n'est sûrement pas une femme qui s'acharne à soigner les impurs qui réussira à se l'accaparer. Zora lève vaguement les yeux au ciel et lâche un soupir, espérant au passage que le trajet jusqu'à destination - quelle qu'elle puisse être - ne soit pas trop long...

Et Möchlog ne déçoit pas ses espoirs et bien vite le duo se retrouve face à l'entrée d'une pathétique demeure. La rouquine plisse les yeux et observe d'un regard accusateur le môme qui joue au niveau de l'entrée, tentant de discerner la présence d'une quelconque impureté. Mais elle n'a guère le temps de pousser plus avant son investigation silencieuse puisque la vielle la mène jusqu'à ses modestes appartement.

Zora hésite sur le pas de la porte et observe l'intérieur avant de finalement s'aventurer dans cet endroit inconnu. Elles sont seules. Et elle regrette. La disciple de la Divine Chouette espérait au moins qu'un ou deux blessés se trouveraient dans ce qu'elle imaginait d'abord comme une maison de soin ou quelque chose dans ce genre-là. Il lui faudra se contenter de la vieille. Et s'assurer qu'elle ne soit plus une gêne pour le monde parfait qu'elle entend bâtir au nom de son dieu.

Elle envisage d'ailleurs la façon dont elle va s'y prendre pour se débarrasser de cet importune lorsque l'intéressée se présente. Zora? C'est la vérité ou cherche-t-elle à jouer avec elle. L'impression d'avoir affaire à une personne qui n'est pas ce qu'elle prétend réellement être resurgit avec plus de vigueur. La rouquine n'hésite alors que brièvement avant de dresser un bouclier autours de la gorge de son homonyme tandis que cette dernière s'éloigne pour aller chercher de quoi le soigner.
"Je ne peux pas te laisser poursuivre ton hérésie!" indique-t-elle sobrement avant de se fendre d'un sourire mauvais. "Et puis... il y a une Zora de trop, dans cette ville!"
Son sourire s'accentue un bref instant avant de s'estomper pour laisser place à une indifférence absolue. La gratitude n'est qu'un vague concept aux yeux de la fanatique. Et elle n'a aucune estime pour ceux qui sont assez bêtes pour inviter des étrangers chez eux. L'adepte écarte d'ailleurs le pan de son manteau pour montrer à son hôte qu'elle n'est pas blessée et que le sang qui le macule ne lui appartient pas.

Puis elle accentue la pression que le bouclier imprime sur la gorge de la quinquagénaire...

Hugo Bittlesham
Hugo Bittlesham
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 Empty
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 EmptySam 5 Mai - 16:51
Irys : 354235
Profession : Messager, informateur
Guilde 0
Hugo ne bougeait même plus, concentré sur sa recherche et son observation alors que la course se terminait. Il n'était pas ailleurs, non, il savait simplement ce qu'il devait faire, et ce qu'il cherchait, par la même occasion. Alors que le tout le monde commençait à s'activer, Hugo tourna son attention vers l'homme qui chutait de son perchoir et ce fut pour lui que le monde s'arrêta de tourner. Il n'oublie jamais un visage, ça, c'est bien vrai, et ce visage, il l'avait déjà vu. C'était lui qu'il cherchait, et il l'avait trouvé !

Alors que l'instant de surprise s'évacuait rapidement, Hugo devait absolument réagir. Il n'avais que très peu de temps pour pouvoir se placer, mais également, pour parvenir à suivre Camael pendant qu'il cherchait Oliver. A pas rapides, il s'approche des premiers maintiens pour commencer à s'élever, tout en gardant un oeil sur Camael qui se ruait dans les escaliers. Heureusement pour lui, il allait avoir un peu de temps le temps qu'il récupère sa mise. Malheureusement pour sa cible, ce dernier ne pourrait possiblement pas en profiter. Il savait ou était son point de rendez vous et heureusement, ce n'était pas éloigné de la fin de la course. Pas du tout même.

Camael étant occupé avec son pari, le temps qu'il atteigne le bookmaker et récupère sa mise laisserait à Hugo le temps nécessaire pour atteindre Oliver qui regardait la course. Après tout, ce dernier était également sur les toits, là ou il se rendait en plus de ça. Alors que son souffle s’accélérait de plus en plus, dû à son épuisement et aux coup qu'il avait reçu, Hugo se concentrait de plus en plus sur son objectif. La douleur était intense, en une seule course, il avait été obligé d'en venir aux mains deux fois, la première fois contre une rousse totalement cinglée, et la deuxième, pour espérer que Taliöth mettrait sa chance en marche. Après tout, son petit serpent ne l'avait jamais quitté, d'aussi loin qu'il s'en souvienne, alors il n'y avait aucune raison pour qu'il l'abandonne maintenant.

La douleur se faisait de plus en plus présente alors que Hugo évoluait tel un acrobate, grimpant jusqu'aux toits pour y retrouver Oliver. Il mettait tout en oeuvre pour ne jamais lâcher Camael du regard plus de deux ou trois secondes. Il était habituer à grimper, depuis presque deux ou trois ans maintenant il n'avait fait que ça. Il connait ses appuis, il connait ses prises, et surtout, il sait comment se construit cette ville souterraine. Bien qu'il mette beaucoup plus de temps que prévu, il parvient néanmoins jusqu'au sommet, soufflant fortement alors que cette fois, il reste proche du sol, le temps de retrouver toutes ses forces. Il avait grimpé de manière arriver proche d'Oliver, et alors que son regard se posait sur ce dernier, ses lèvres s'ouvrirent.

"Il a gagné ... 'y r'cupère... sa mise...'alors grouille toi ..."

Parler lui faisait mal, autant que respirer. Oh il était habitué à la douleur. Mais ce n'est pas parce que l'on s'habitue à un mal qu'il fait moins mal, justement. Ses yeux se ferment, alors qu'il s'occupe de reprendre son souffle, concentré sur lui même pour une de ces rares fois ou cela lui arrive. Peut être qu'Oliver parviendra à rattraper Camael, peut être même qu'il toucherait un petit bonus pour lui avoir refilé une cibles aux bourses pleines d'Irys. Peut être que Taliöth allait, encore une fois, activer sa chance. Après tout, pourquoi pas ?

Ingrid & Sigurd
Ingrid & Sigurd
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 Empty
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 EmptyVen 11 Mai - 11:04
Irys : 754856
Apparemment la jeune fille n’avait pas qu’une blessure physique. Il fallait être mal pour être aussi renfermée devant une simple question pleine de bonté. Mais Zora, l’âgée, ne voulait pas presser sa cadette. C’était déjà une bonne chose qu’elle ait accepté une main tendu. Ce n’était pas forcément le pas le plus évident à faire. Sans se méfier aucunement, elle tourna le dos à l’inconnue. À aucun moment elle ne vu venir le retournement de situation. Ni ne put réagir, les jours où elle avait à se battre quotidiennement étaient depuis longtemps passés. À peine put-elle se tourner vers la personne qui l’étranglée à distance. Elle n’eut pas vraiment le temps de paniquer, de comprendre ou même de se rendre compte de l’ironie de la situation. Tuée, comme elle en avait tué tant d’autres, avec des moyens différents peut-être mais une même finalité. Pas de dernier mot, ou de dernier souffle après l’attaque. Son corps s’affala simplement sur le sol avec un bruit sourd. Et s’en était fini. Personne ne remarqua quoi que ce soit. Personne ne passa dans le couloir à ce moment là. L’immeuble aurait aussi pu bien être vide. La meurtrière était libre de partir sans être dérangée plus que ça selon toute apparence. Si elle décidait de rester, le risque n’était pas nul d’être découverte en même temps continuer de se balader couverte de sang était aussi risqué…

À lire seulement après avoir fait ton choix Wink
Si tu pars tout de suite:
Si tu restes:

Il était prêt à lui en coller une, mais de façon surprenante les nouvelles étaient bonnes, mêmes plus que ça, excellente ! Autrement, il aurait sûrement tiqué sur le « grouille toi ». Là, il prit à peine le temps de donner une consigne au petit qu’il filait déjà avec Lise à ses côtés.

« Je te retrouve ici ! Bouge pas ! »

Il dégringola plus qu’il n’escalada, il n’y avait pas le temps de passer par le chemin habituel ! La cible était sous leur nez mais chaque seconde qui les séparait était une où il pouvait disparaître. Le fait qu’il récupérait une mise ne le percuta qu’à mi-chemin. Il avait gagné quelque chose ?! Merde alors. Il aurait presque intéressant de l’empoigner avec sa mise mais ce n’était pas sans risque. Le duo sans se consulter, préféra ne pas tenter leur chance. Ils en avaient assez d’être ici. Alors que Camael était à peine à mi-chemin dans l’escalier et totalement oublieux de ce qui se passait derrière lui, il sentit une poigne ferme sur son épaule. Puis, avant qu’il n’eut le temps de se dégager ou de râler face à ce contact, il sentit deux pointes dans son dos. Pas très courageux de nature, il se laissa emporter à contre-courant voyant sa chance éphémère définitivement évaporée. Contrairement au bookmaker ravit de n’avoir pas à verser une telle somme !

Deux heures plus tard, les deux voleurs revinrent à l’établissement convenu. La foule s’était bien dispersée depuis, reprenant leurs activités après ce bon moment de détente ou finissant tout simplement la journée dans les débits d’alcool. Sans hésiter Oliver se rendit à la table de la fouine accompagné de sa collègue cette fois. Sans dire un mot sur ce qu’ils avaient fait, l’homme tendit la somme due au gamin. Il aurait pu partir ensuite, l’affaire était réglée, mais ça aurait été bien ingrat.

« Tu t’es débrouillé comme un chef ! Si tu veux plus d’occasion comme ça de faire de l’argent, c’est possible ! Et attention, je te demande pas de travailler qu’avec moi ou de travailler qu’ici. »

Il fit une pause et échangea un regard entendu avec sa voisine. Les autres clients étaient trop occupés et bruyants pour s’occuper de ce qui se passait à leur table. Oliver prit quand même la peine de se pencher en avant et de baisser la voix pour faire la proposition. Bien sûr, Lise était au courant, il n’aurait pas pu le faire sans son accord.

« Si ça te dit la Fouine, tu pourrais faire la même chose n’importe où sur Irydae avec les Danseurs du Crépuscule ! Tout dépend de toi ! Penses-y vite, nous restons que deux jours encore. Et tout le monde te fera pas une aussi bonne proposition ! »

Invité
avatar
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 Empty
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 EmptyMar 15 Mai - 10:19

Zora retire ses doigts de la carotide de ce qui n'est désormais plus qu'un tas de chair dénué de vie.  Elle reste encore agenouillée quelques instants à ses côtés, observant avec une curiosité morbide le visage de cette femme âgé mais dénué de sagesse. Ou même du bon sens le plus élémentaire. La rouquine se demande comment elle a pu survivre toutes ces années dans un lieu comme celui-ci en étant animée par un sentiment aussi dangereux que la confiance en son prochain. La chance est une nymphe bien trop volatile pour être fiable. Et toute personne dotée d'un peu de bon sens ne lui confie pas sa survie...
"Je suppose que tu ne vois aucun inconvénient à ce que je profite encore quelques temps de ton hospitalité? " demande-t-elle au cadavre, un sourire au coin des lèvres. "Je ne suis pas particulièrement conquise par la décoration mais je saurai m'en accommoder, ne t'inquiètes pas! À la guerre comme à la guerre, pas vrai?"
Elle n'obtient évidemment pas de réponses. Et elle n'en avait d'ailleurs pas besoin pour prendre possession des lieux. Néanmoins elle tient d'abord à s'assurer qu'elle est en sécurité avant de jouir des bienfaits de ce pathétique foyer. Un coup d'oeil dans le couloir lui assure que l'enfant jouant à l'entrée n'a pas été alerté par le bruit. Et l'absence d'agitation dans la demeure tend à prouver que le meurtre est passé inaperçu.

Combien de temps faudra-t-il pour que quelqu'un s'inquiète de l'absence de signes de vie de la vieille? Elle ne peut que formuler des hypothèses à ce sujet. Mais elle est pratiquement certaine qu'elle aura le temps de se laver, de manger quelque chose et de prendre un peu de repos avant qu'on vienne la déranger. La rouquine ferme donc la porte qui marque l'entrée des lieux avant de la verrouiller. Après quoi elle se déshabille et entreprend de laver le sang qui macule ses vêtements et son corps. Il est tout simplement hors de question qu'elle emprunte des vêtements du troisième-âge à son hôte. Il faudra donc faire avec ce qu'elle a...

Après quoi elle entreprend de visiter davantage les lieux. Ses doigts se baladent sur la reliure des quelques livres présents ou sur les bourses de cuir renfermant les ingrédients nécessaire à la concoction de diverses potions. Cette femme ne semblait donc pas mentir en disant qu'elle était une soigneuse. Peut-être une genre d'herboriste proche de ceux qui œuvrent à My'trä? Des instruments étranges la font cependant douter. Était-elle daënar? Prêtait-elle un quelconque crédit au semblant de médecine pratiquée par les infidèles? Cette simple idée lui arrache un reniflement de dédain.
"Tu ne comptais tout de même pas me soigner avec l'une de ces choses, la vieille?" s'amuse-t-elle. "Et dire que tu osais te prétendre soigneuse..."
Elle repasse à côté du cadavre et lui décoche un coup de talon sur la joue, par principe. Certaines fois elle regrette de ne pas pouvoir ressusciter les morts. Ne serait-ce que pour les tuer à nouveau... Plus elle en découvre sur cette femme et moins Zora l'apprécie. L'aversion se mue peu à peu en haine profonde. Une haine qu'elle ne peut malheureusement plus partager avec l'intéressée. La prochaine fois, elle fera preuve d'un peu plus de retenue. Donner la mort n'a pas le moindre intérêt si le plaisir est trop bref...

Toujours est-il que la fanatique ne tarde pas à se préparer un repas sommaire mais bienvenue. Elle l'accompagne d'un thé aux herbes qui a l'avantage de la réchauffer à défaut de véritablement contenter ses papilles gustatives. Puis elle s'endort peu après sur le canapé au tissu troué. C'est incontestablement le meilleur lit dont elle a eu l'occasion de profiter ces derniers temps. Et c'est ainsi qu'elle se laisse bien vite emporter par les caresses tentatrices du sommeil.

Hugo Bittlesham
Hugo Bittlesham
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 Empty
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 EmptyMar 15 Mai - 13:44
Irys : 354235
Profession : Messager, informateur
Guilde 0
"Boum,boum. Boum, boum. Boum, boum". Le bruit de battement de son cœur résonnait jusque dans ses oreilles alors que la Fouine restait immobile sur le sol, ou plutôt le toit. Allongé de tout son long avec les yeux grands ouverts et la bouche à demi, il jonglait entre rester là et faire l'étoile pendant encore un peu de temps ou bien se redresser et partir. Mais Hugo restant Hugo, il ne pu s’empêcher de sourire, puis de rire, l'euphorie et l'adrénaline n'était toujours pas retombées. Il avait réussis. Bon, il était maintenant allongé sur le sol avec un mal horrible qui lui lançait sur tout le tronc mais il avait vu pire. Les coups qu'il avait pris étaient pour la bonne cause au final, puisqu'il avait réussis son contrat. Tout du moins, il l'espérait.


Après quelques instants, si "quelques" puisse convenir pour signifier une bonne demi-heure, Hugo pris le temps de se redresser pour partir en direction de l'établissement ou ils avaient convenu du point de rendez vous, avec son client. Ou, non. Peut être que si ? L'indécision prenait place dans la tête du garçon. Vu son état, il n'irais pas bien loin de toute manière, mais est-ce que c'était réellement bien joué de sa part de truquer ainsi une course, à Aildor ? Car c'est ce qu'il avait fait et en quelque sorte, pour lui, il avait trahit les siens. Trahir pour une poignée d'irys provenant d'un inconnu qu'il ne reverrais probablement jamais. Peut être même que la personne en question avait déjà déguerpit avec sa cible, qui sait ?

Et pourtant, Hugo était là, devant l'endroit dans lequel il pénétrait avant d'aller s'installer à une table libre, ayant pris soin de bien remonter la capuche sur sa tête histoire de couvrir ses oreilles et lui offrir un semblant de silence, tandis que sa tête venait lourdement se poser sur ses bras, lui donnant plus l'impression de dormir qu'autre chose. Mais pour autant, il laissait simplement le temps passé alors qu'effectivement, il plongeait dans un demi sommeil inconfortable. Le bruit ambiant ne le dérangeait pas, ses oreilles, ainsi que son cerveau étaient déjà habitués à ce genre d'exercices. Et puis vu son étant, du fait qu'il ne s'était pas changé non plus, personne ne devrait venir déranger ainsi un pauvre gosse qui venait déjà honteusement de perdre à une course gagné par un des plus lourdaud de la ville.

Pour autant, le temps passait, simplement, alors que quelqu'un pris place à la table qu'il occupait, sans qu'il ne relève la tête dans un premier temps. Mais après sa première phrase, Hugo pris soin de relever son visage jusqu'à apercevoir son interlocuteur. Il était donc revenu, comme il l'avait dit. Et il lui donnait l'argent, en plus de ça. Hugo ne se fit pas prier, d'ailleurs, pour faire disparaître bien vite la somme dans la poche de son bas, histoire de ne pas la laisser trop longtemps à la vue de tous. Mais tandis que l'homme s'approchait de lui pour lui murmurer à l'oreille, La Fouine plissa légèrement les yeux. Nouvelle mission ? Déjà ?

Mais une fois qu'Oliver finit sa phrase, Hugo le regarda longuement, semblant comme peser le pour et le contre dans ta tête et ce n'est qu'après avoir pris une réfléxion de trois secondes qu'il donna sa réponse.

"J'en suis"

Furent les seuls mots qu'il prononça. De toute manière, il était bien trop épuisé pour penser à autre chose mais sans le savoir, Oliver venait de lui faire la proposition qui intéressait au plus au point le jeune adolescent. Avec leur aide, il pourrait retrouver son père. Et c'était la seule motivation dont Hugo avait besoin. Reste à voir ce qu'il lui proposait vraiment.

"On en parle d'main ... Faut que j'dorme ... Mais j'en suis, t'quiète pas p'ça ... Même heure ici ..? "

Alors que son regard se posait à nouveau sur l'homme, essayant de voir s'il avait quelque chose à rajouter ou s'il souhaitait le contredire sur un sujet avant qu'il ne parte complètement et que sa propre course ne se termine.

Ingrid & Sigurd
Ingrid & Sigurd
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 Empty
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 24 Mai - 8:33
Irys : 754856
Personne ne remarqua quoi que ce soit dans l’immeuble. La vieille Zora gisait au sol tandis que sa meurtrière profitait des lieux en paix. Les gens revinrent de leur travail ou partirent pour débuter leur nuit. Mais tous étaient bien trop occupés par leur personne pour remarquer quoique ce soit. En même temps qu’airait-il pu voir : la porte était fermée, aucun bruit suspect ne poussait à ouvrir la porte et voir le corps inerte à l’intérieur. Et personne n’avait à faire avec la quinquagénaire. Le petit garçon aussi dans sa petite bulle ne remarqua rien le jour même. Il n’était pas du tout inhabituelle que des étrangers accompagna la vielle dame ou qu’ils restèrent plusieurs jours. Le lien ne se fit que lorsque le corps, plusieurs jours après, alors que la puanteur se faisait sentir. Personne ne fut surpris, ça devait arriver un jour, forcément. À ce moment, le gamin ne put donner qu’une description très partielle de la suspecte, il ne l’avait pas vraiment regardé. Le seul élément qu’il avait retenu était ses cheveux roux. Pas que ça importa, personne n’irait à la poursuite de la tueuse. Du moins pas dans l’immédiat, ceux qui devaient la vie à la vieille Zora devaient d’abord apprendre la nouvelle, pour ceux toujours de ce monde....

« Et soit là à l’heure, on a un bateau à prendre ! »

Il aimait quand les choses se déroulaient ainsi. La mission était une réussite, le gamin n’avait pas tenter de négocier, et ils repartaient tous de cette maudite ville. Il avait même réussi à faire mieux que les gens d’Aildor ! Sûrement trop confiants sur leur échec. Ils les avaient tous sous-estimés : la Fouine, lui et Lise. En fait, s’ils étaient tout à fait honnête, c’était la Fouine qui avait presque tout fait. Sa compagne n’avait été que moyennement intéressé par l’affaire et lui-même assez mauvais. Mais seul le résultat comptait et les Danseurs sur le continent n’avaient pas besoin de connaître tous les détails. Le gamin récupérait sa part de gloire, aucun des deux n’étaient rats, cependant ils s’en octroieraient une part. C’était plutôt équitable.

Inutile de parler du voyage de retour, sans encombre. Ou même de la soirée plutôt joyeuse qui s'en suivit et qui inévitablement entraîna un bon mal de crane pour le duo le lendemain.

Contenu sponsorisé
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 Empty
L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] - Page 2 Empty

Aller à la page : Précédent  1, 2
Page 2 sur 2
Chroniques d'Irydaë :: Les terres d'Irydaë :: Als'kholyn :: Marnaka
 Sujets similaires
-
» [Capitale] ~ Aildor
» [Terminé] Le vol d'une pie
» Le bunnalix ou la vie ? [Terminé]
» Il est plus que temps [TERMINE]
» [TERMINE]Un enlèvement ?