Un nouveau lieu a arpenter

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Un nouveau lieu a arpenter

Aaron Rekles

Mer 21 Fév - 23:52
Irys : 79343 Profession : Barman
Une nouvelle soirée approche, c'est parti pour la routine habituelle, je commence donc pas faire un tour d'inspection des différentes salles en commençant par l'étage, les serveuses sont la en train de nettoyer les deux salles de l'étage et de remplir les stocks des différents bar. Le barman de l'étage est toujours la, fidèle au poste, il est en train de faire un billard avec un des vigiles avant l'ouverture, seul moment ou ils peuvent s'exercer et également un des seuls moments ou je peux jouer également mais pas ce soir, ça attendra une prochaine fois. Je descend ensuite lentement l'escalier, profitant de la vue du rez-de-chaussée se dévoilant petit a petit, les tables sont toutes a leur place, le sol brille, les plantes sont toutes arrosés, il n'y a pas a dire, tout est parfait pour le moment, je finis donc de descendre et salue la serveuse qui vient juste de finir ses préparatifs, je vais ensuite m'installer derrière mon comptoir, je sors deux verres a martini, les dispose sur le comptoir et récupère mes ingrédients. Je commence par sortir du curaçao bleu pour donner une teinte azurée a mon œuvre, je sors ensuite une bouteille de vermouth pour rehausser le gout, je prends du jus d'ananas pour apporter une touche fruitée et exotique au cocktail et je finis par utiliser du lait de coco pour rendre le tout plus onctueux. Je mets tout ceci avec un dosage particulier dans un shaker et remue bien, j'appelle ensuite la serveuse. Tu as bien travaillé, viens un peu te reposer avant que ça ne commence et goute donc a ceci, il devrait bien te plaire. Une fois qu'elle s'est assise, je glisse un verre devant elle, le remplit du cocktail et je sors une bouteille de sirop de grenadine que je verse délicatement avec une cuillère sur le dessus du cocktail pour qu'il glisse délicatement jusqu'au fond du verre. Le premier cocktail: Et voila, savoure le en attendant le début de la soirée, je vais finir ce que j'ai a faire de mon coté pendant ce temps. Je descend donc au sous-sol, je vérifie l'état de la salle avec les matelas, tout est en ordre et bien rangé, et je vais ensuite dans le stock, je récupère quelques bouteilles de divers spiritueux et je remonte tranquillement derrière mon bar. une fois en place, je range chaque chose a leur place, je remets chaque verre a leur place, je récupère le verre vide de ma chère serveuse et commence a le nettoyer tranquillement, un petit rituel qui représente le début du boulot pour moi. Je crois que c'est l'heure, tu pourrais aller ouvrir s'il te plait ? Merci bien. Avec ceci, le Saikhanödny est ouvert.

Lauren Hill

Ven 23 Fév - 20:31
Irys : 1011003 Profession : Journaliste / Reporter / Romancière
Le Saikhanödny... Un nom bien étrange pour un bar de riche, situé dans un quartier huppée de la capitale. L’endroit attirait donc les travailleurs de la classe bourgeoise, ou ceux, moins aisés mais désirant visiblement claquer leur maigre salaire dans quelque verre remplies de cocktails colorés… Je m’y étais laissée entraînée… La faute à quelques anciennes camarades étudiantes d’universités. Enfin… Entraînée… traînée devrai-je dire… Les filles semblaient tellement heureuses de se retrouver qu’elles en avaient oublié de me demander mon avis. Bref, voilà comment j’entrais dans ce fameux bar dont je ne connaissais jusque-là, que le nom. A première vue, l’endroit me semblait bien agréable, décoré avec goût. Moi qui aimais le bois sombre, je ne pus que m’y plaire. L’on alla s’installer à une table, légèrement en retrait, les filles commandèrent leurs fameux cocktails colorés tandis que je préférais mon indétrônable whisky… Bah quoi? J’aime les valeurs sûres et leurs machins me semblaient bien trop sucrés. Puis je les laissais discuter, évoquer leur vie depuis que nous nous étions quittés, bien des années auparavant. Et à vrai dire, je m’étais bien vite lassée de la conversation en apprenant que leur diplôme ne servait à rien, si ce n’est à essuyer le nez plein de morve de leur marmot. Je trouvais cela désolant et préférais donc répondre brièvement à leurs questions mièvres tout en portant mon attention ailleurs. La salle, les gens, j’admirai le ballet se déroulant devant moi. Chacun avait son rôle, ma serveuse offrait son joli sourire au client commandant une boisson qui ferait qu’à son prochain passage, il lui admirerait le séant plutôt que ses jolis yeux… Je passais ensuite au solitaire, assis dans un recoin oublié du comptoir, son costume trois pièces probablement impeccable le matin pour paraître totalement négligé le soir arrivé… Sans parler de ses cheveux en bataille signe que celui-ci avait mainte fois passé sa main, dedans, sacrifiant sa coiffure gominée… Savez-vous que l’on apprend beaucoup de choses sur les gens à leur façon de se tenir dans les bars? Mes “amies” par exemple, avaient tout des mères au foyer avant-gardistes et riches à souhait savourant une soirée libre du joug de leurs époux et de leur bruyante marmaille… Tout comme moi, je paraissais m’ennuyer ferme assise entre elles à les écouter blablater leur discours sans intérêt. Bref, au bout d’un temps bien trop long à mon goût, je m’excusais en me saisissant de verre, vide pour le coup, avant de m’approcher du comptoir. - Bonsoir, lançai-je à l’adresse du barman. Un double whisky sans glace et une conversation intéressante, par pitié... Désespérée? Moi? Oui… clairement.

Aaron Rekles

Mer 28 Fév - 15:13
Irys : 79343 Profession : Barman
La soirée commence bien, j'ai pu voir passer différents types de personnes depuis le début de la , soirée, un vieil ami de mon père désormais a la retraite est passé en début de soirée pour voir comment je m'en sors, il a gardé l'habitude d'avoir un costume, mais un peu moins frais qu'avant. A part lui différent groupe de jeunes commerçant a la dent longue sont passé fêter une de leur réussite, je ne sais pas du tout ce que c'est, mais je vais quand même les encourager à la fêter, pour ce faire je prépare une petite bouteille d'alcool faites maison, je la leur conseillerais a leur prochaine commande. Les clients défilent et les commandes s'enchainent, certains jettent leur dévolu sur de simples alcools fort, tandis que d'autres me demandent des cocktails les plus sophistiqués possible, j'ai tendance a préférer le deuxième type de client, ça me permet de m'exercer et surtout d'exhiber mes talents auprès des clientes, même si je ne suis pas la pour séduire, il est toujours plaisant de plaire et d'attirer l'attention. un homme seul me commande un verre de vin tandis qu'un autre me commande le cocktail du soir, les commandes se suivent et ne se ressemblent pas, j'adore mon boulot. La file de commande se calme après une petite heure, j'en profite donc pour faire ma vaisselle avant que n'arrive la prochaine. J'ai à peine le temps de finir de tout ranger qu'arrive déjà un nouveau flot de consommateur, je me dépêche donc de remplir les verres comme demandé et je donne tout ceci le plus rapidement a ma cher serveuse, il n'y pas a dire, elle sait fidélisé les clients avec ses sourires enchanteurs. Je ne perds pas de temps a l'observer et je continue mes préparations. Alors que je suis en train de finir le dernier verre de ce flot de commande, une voix résonne au comptoir. Bonsoir, Un double whisky sans glace et une conversation intéressante, par pitié... Une jeune femme s'est installée au comptoir avec un verre vide, il me semble qu'elle était dans un groupe de demoiselle arrivait un peu plus tôt, soit elle est un peu associable, soit elles sont carrément chiante, mais je m'égare, faudrait pas qu'elle apprenne que j'ai pensé ça, c'est pas très professionnel après tout. Ça arrive tout de suite. Je récupère rapidement son verre et commence a le nettoyer tranquillement, je sors ensuite une bouteille de whisky vieilli en fut, ça a vraiment pas la même qualité que les bouteilles trouvé dans les petits magasins, et je lui en sers une double dose avant de lui tendre son verre. Et voila votre whisky, je dois bien avouer que je trouve un peu vexant de servir un verre comme celui ci sans décoration aucune, la prochaine fois laissez moi vous offrir une préparation de mon initiative, il n'est pas encore a la carte mais ça ne saurait tarder. Elle a dit souhaiter une conversation intéressante mais je ne sais pas trop sur quoi lancer une discussion comme ça... On va bien trouver un truc en discutant de tout et de rien. J'espère réussir a vous faire succomber aux joies que peut procurer la mixologie avec mes modestes préparation en tout cas.

Gwen Feien

Jeu 1 Mar - 9:40
Irys : 1781814 Profession : Voleuse
Je pensais trouver un café assez huppé où j’étais déjà venue plusieurs fois avec ma mère avant que je quitte le nid pour trouver des pigeons mais à la place un bar au nom imprononçable se tenait. Ça reste le quartier chic avec des clients à plumer sans nul doute. Cependant je ne suis pas vraiment venue dans le but de travailler. J’ai déjà gagné une bonne solde et de nombreuses prises potentielles pour les jours à venir grâce au bal de cher commandant. Je suis venue pour me détendre dans un coin connue mais assez éloigné de la maison. Un brin de nostalgie si on veut. C’est bien loupé. Bon, maintenant que j’ai fait le chemin jusqu’ici autant entrer. Le bar semble pas trop mal au premier coup d’œil. Les serveuses ont l’air d’avoir du boulot, c’est bon signe, pour le propriétaire en tout cas. Même si au final j’aurais quand même préféré le café et ses fauteuils confortables. Je m’avance droit sur le bar, pas vraiment décidée à y rester pour l’instant, je préfère ça au table déjà pleine de toute façon. J’arrive pile au bon moment pour entendre la conversation entre le barman et une connaissance ! De façon assez improbable, je retrouve la journaliste rencontrée des mois plus tôt. Je pose mon sac sur le siège de droite et m’assoie entre lui et Lauren. C’est seulement une fois installée que je m’exprime et passe commande. « Je crois que je vais vous décevoir aussi alors. Je vais prendre aussi quelque chose de simple, un whisky. » Ça fait longtemps que je n’en ai pas bu. Depuis ma mésaventure avec Mary, la pirate, en fait. Mais là je ne travaille pas, je peux. Et puis, je paye mes consommations tout ira bien normalement. Je tourne ensuite mon attention vers ma voisine. Cette fois, elle n’a pas de calepin ouvert devant elle mais elle a un petit air d’ennui quand même. Ou c’est moi ? C’est avec un sourire amusé que je m’adresse à elle. « Pas d’article ennuyeux à écrire cette fois ? » Ce n’est pas une invitation à repartir dans le même délire que la dernière fois. L’expérience avait été amusante mais je n’ai pas autant besoin de tuer le temps et je ne trépigne pas à l’idée de faire absolument n’importe quoi pour sortir de l’ennui aujourd’hui. Bien que, comme la dernière fois, j’ai fait un achat important grâce à la paye de Yssaé : mon nouveau deltaplane. Enfin, j’ai passé la commande. J’espère que cette fois il durera plus longtemps ! Non, il durera plus longtemps. Si je croise le charognard de la dernière fois, je ne lui laisserais pas l'occasion de faire quoi que ce soit !

Lauren Hill

Mer 7 Mar - 16:06
Irys : 1011003 Profession : Journaliste / Reporter / Romancière
J’observais mon verre avec un regard chargé d’une perplexité évidente ne comprenant vraiment pas ce qu’il avait à lui reprocher. Le whisky était de bonne qualité, comme le prouvait la teinte ambrée de sa robe et son doux parfum, agréable en bouche aussi. Bon sang, que pouvais-je demander de plus… Si ce n’est une conversation qui ne tourne pas autour des langes et autres crinolines, qui sont d’ailleurs passées de modes, je tiens à le préciser. Je me reportais donc vers le barman, avisant ce jeune homme à l’allure toute aussi soignée que celle de ses fameux cocktails. Il suffisait d’observer son bar avec attention pour comprendre que tout était soigneusement travaillé... -Dois-je comprendre que pour vous l’apparence à plus d’importance que le goût, jeune homme ?lançai-je en haussant légèrement un sourcil. C’est plutôt réducteur comme façon de voir les choses. Une petite ombrelle donnerait-elle meilleur goût à ce simple whisky qui semble mériter votre mépris ? Clairement injustifié, si vous voulez mon avis... Promis, je ne me moquais pas de lui, enfin… Un peu, mais j’étais sincèrement curieuse de comprendre sa façon de voir les choses. Je ne connaissais rien à la mixologie, nom bien étrange inventé simplement pour donner du corps à “mélanger tout plein de boisson différentes ensembles”. Je ne m’y étais d’ailleurs jamais réellement intéressée. Après tout, je buvais du whisky autant par goût que par habitude… -Et bien, dans ce cas, dis-je en offrant mon verre à ma voisine de comptoir qui venait justement d’en commander un. Allez-y, faites moi donc succomber aux joies que peut procurer la mixologie. Je lui offris un regard plein de défis. Facile, malgré ma curiosité, j'étais évidemment persuadée que j’allais détester sa boisson multicolore et largement trop sucrée, à n’en pas douter. Néanmoins, il avait lui-même demandé à ce que je lui laisse une chance, alors, pourquoi pas. Je me tournais ensuite vers ma voisine que je n’avais qu’entraperçue jusque-là … Jusqu’à ce qu’elle ne me parle en fait. -Tiens donc, Gwen, quelle surprise, m’exclamais-je sincèrement heureuse de la voir. La naine, euh… La jeune fille, plutôt, était d’agréable compagnie, tant qu’un certain jeune homme, enfin mineur de surcroît, n’était pas dans les parages pour l’agacer bien malgré lui… -Non, pas d’article cette fois, seulement de vieilles amies ennuyeuses, soupirai-je en désignant du pouce le groupe de femmes derrière moi. Et toi? Ce sont tes affaires qui t'amènent à la capitale ? Les fameuses affaires… Je ne savais même pas qu’elles étaient leur nature. Toutefois, je ne pouvais que reconnaître l’intelligence de Gwen, sa façon d’observer le monde en disait beaucoup sur elle… En particulier certains regards, sur certains objets… Enfin, bref, loin de moi l’idée de la questionner sur le sujet, j'appréciais la n...Gwen, et je me fichais bien de la manière dont elle gagnait sa vie. - Alors, qu’as-tu fait depuis notre dernière rencontre? Avec qui t’es tu disputé ? raillai-je ouvertement.

Aaron Rekles

Ven 9 Mar - 15:17
Irys : 79343 Profession : Barman
Je voulais pas sous-entendre que je dévalorisais la valeur d'un bon whisky, mais pas grave, je vais faire mon boulot comme il faut, je dois la convaincre des bienfaits d'un cocktail réussi. Je me tourne donc vers la nouvelle arrivante afin de la saluer. Bonjour mademoiselle, je prépare votre commande tout de suite, si vous souhaitez vous aussi soumettre vos papilles a de nouvelles sensations, je me ferai une joie de vous servir ce que vous souhaitez après. Je sors donc deux verres de sous le comptoir, le premier que je remplis de glace et le deuxième dans lequel je verse une dose de whisky. je tends ensuite les verre devant la jeune fille devant moi. Et voila, je vous mets la glace à coté pour que vous puissiez faire selon votre convenance. Et maintenant, le deuxième verre a faire, je sors donc deux bouteilles de dessous le comptoir que je tourne de manière a ce que la demoiselle ne voit pas de quoi il s'agit, autant voir si elle pourra deviner ce que c'est. Je commence de suite votre verre, pour ajouter un peu de plaisir a la découverte, je ne vais pas vous dire le contenu du verre, on verra si vous réussissez a deviner les composants. Je ne dénigre ni le gout, ni l'apparence d'un verre, j'en veux pour preuve l'apparence du verre que je vais vous concocter. Je sors donc un verre a martini, ces petits verres a pied s'élargissant uniquement a leur sommet en un cône sont parfait pour la dégustation, ils permettent de pouvoir pleinement apprécier la délicate robe d'un cocktail tout en ajoutant une petite touche de grâce a l'image de la personne sirotant son contenu. je sors donc un verre a mélange que je remplis aux deux-tiers de glace, je verse ensuite deux doses d'une des bouteilles et une dose de la deuxième avant d'agrémenter le tout de cinq gouttes d'une bouteille que je garde caché derrière le comptoir. je mélanges ensuite le tout avec une cuillère en effectuant un mouvement de haut en bas en faisant attention a ne pas frapper la glace pour ne pas humidifier le reste du verre. Je verse ensuite le tout dans le verre a martini et dépose celui ci devant ma cliente qui a entamé la discussion avec sa voisine, elles semblent se connaitre, elle va peut être avoir sa discussion tant attendue. Et voici votre verre, j'espère qu'il vous satisfera, il s'agit d'un Alexandria, encore peu reconnu, il a toute fois de nombreuses qualités. Le verre final est d'une couleur uni, une robe qui joui d'une teinte brune semblable a celle d'un bon whisky, il ne me reste plus qu'a attendre le verdict final. Spoiler:

Gwen Feien

Lun 12 Mar - 9:59
Irys : 1781814 Profession : Voleuse
Je ne dis pas non devant un verre gratuit. Une bonne chose qu’elle boive du whisky. En même temps, j’imagine mal la journaliste avec un des verres colorés que j’ai pu apercevoir aux autres tables. Mais bon, je peux toujours me tromper… En tout cas, elle a l’air aussi contente que moi qu’on se croise et je la comprends quand je vois avec quelles potiches elle est venue, des bonnes cibles pour moi mais certainement des interlocutrices très ennuyeuses. « Et toi? Ce sont tes affaires qui t'amènent à la capitale ? » Je hausse les épaules. Il n’y a pas de raison particulière. Peut-être juste le contre-coup de mon « grand » voyage, le premier me faisant quitter le continent. Et puis, j’en profite aussi pour voir ma famille. Un peu de temps en temps c’est bien. Bien sûr, je n’ai pas dans l’idée de rester oisif. J’ai déjà bien travaillé et puis je continue de m’équiper. La routine on pourrait dire. « Rien de particulier. Je passe voir ma famille de temps en temps. - Alors, qu’as-tu fait depuis notre dernière rencontre? Avec qui t’es tu disputé ? » Alors que je m’apprête à dire que je ne me suis disputé avec personne, je fronce les sourcils, des exemples trop nombreux me viennent en tête. Lauren m’a trop bien cerné sur ce coup, il faut dire que la dernière fois que je l’ai vu c’était avec le mineur. Et quand les choses ne me vont pas, je le dis. Adam avait juste fait les choses de travers, et malheureusement ce n’était pas le seul dans ce cas. Hmm, autant ignorer la question. « J’ai voyagé à travers Daënastre, je suis même allée à Zochlom, pour l'expo. Tu y étais pour ton travail ? » Vu la taille de l’événement, et sa fin prématurée, il n’est pas impossible qu’on s’y soit croisé sans se voir. Ou à d’autres endroits d’ailleurs. Elle a autant de raison que moi de ne pas rester dans une même ville. Du moins, je le suppose. Maintenant que j’y pense je ne crois pas avoir vu son nom dans les journaux. « Et voila, je vous mets la glace à coté pour que vous puissiez faire selon votre convenance. » Je ne peux m’empêcher une légère grimace à ses mots. Quelle idée de prendre du bon whisky pour mettre de l’eau dedans… Enfin, j’ai mes deux verres. Ce n’est pas vraiment ce que j’avais prévu, ce n’est pas tout à fais ma notion de modération. Mais je ne compte pas les gâcher. Je commence par boire le double whisky de Lauren tandis que le barman donne ses explications à ma voisine et prépare le dit cocktail. Le résultat n’est pas trop affreux. Visuellement en tout cas. Je n’ai pas l’habitude de boire des cocktails, je ne vais pas trop dans les endroits où il y en a, habituellement. Il devait sûrement en avoir un ou deux au bal du commandant mais ce n’est pas une chose à laquelle j’attache de l’importance, ma mémoire dans ce domaine est très réduite. Je ne crois pas être la cliente idéale pour ce type qui à l’air de s’amuser avec ses boissons. Mais que m’importe. « C’est bon ? » Oui, je suis sceptique et je ne le cache pas. Ma curiosité a ses limites, je n’ai pas assez bu pour tester des choses à l’aveuglette.

Lauren Hill

Lun 12 Mar - 17:13
Irys : 1011003 Profession : Journaliste / Reporter / Romancière
Curieuse… Mais aussi certaine que j’allais détester son fameux cocktail, je laissais libre cours à l’imagination du barman. Il avait l’air si sur de lui, si certain de pouvoir me faire changer d’avis que j’éprouvais l’envie de lui prouver tout le contraire. Alors, tandis qu’il effectuait son petit numéro, je m’en retournais vers ma connaissance qui elle m’apportait, à coup sur, la discussion intéressante à laquelle j’aspirais tant. Combien de temps s’était écoulée déjà, depuis notre dernière rencontre ? Celle qui nous avait menés dans une bien étrange enquête dans les rues d’Änkar… Trois ? Quatre mois ? Je ne savais plus, il s’était depuis passé tant de choses… Comme le prouvait son récit. Je fus toutefois étonnée de l’entendre parler de sa famille, allez savoir pourquoi je l’avais imaginé seule et coupée de ce genre de liens. Oh, évidemment, ce n’était pas un mal, bien au contraire, j’en possédais bien une, moi aussi et malgré mon indéniable indépendance, il m’arrivait parfois de prendre de leurs nouvelles… Rarement, cela dit… -Hum… Non, j’ai malheureusement manqué l’événement. Je n’ai donc put qu’entendre ce que mes collègues présents ont pu rapporter… Enfin, pour ceux qui sont rentrés. Pour ma part, j’étais retenue… Ailleurs. Bah oui, pendant que d’autre se faisait joyeusement exploser lors d’un bal qui prônait la paix et l’amitié entre les peuples, je me trouvais sur un traîneau à Vereist pour enquêter sur une étrange ville minière avec un homme bien étrange. Toutefois, dans l’incertitude de ce que cette enquête pourrait éveiller, j’évitais de la mentionner, en particulier dans un lieu public. -Tu y étais donc… Ravie que tu t’en sois sortie, dis-je en souriant tandis qu’un verre à martini à la couleur ambrée apparut devant moi. Je l’observais un instant avec un air des plus perplexe avant de me reporter vers le barman. -Un Alexandria donc… Et je suppose que vous me laissez le plaisir de découvrir ce qui se cache derrière ce nom relativement banal, raillai-je en attrapant le fameux verre avant d’en humer le parfum sans quitter l’homme des yeux. Je pus aisément reconnaître l’odeur bien familière du whisky mêlée à une autre un peu plus… âcre… Semblable à un vin légèrement sucré toutefois… Un vin modifié donc… De ceux que je n’avais jamais réellement appréciés. C’est donc sûre de moi que j'humectais légèrement les lèvres du nectar qui glissa lentement dans ma gorge chatouillant par la même mon palais et mes papilles. Pourtant, je fus surprise de le trouver plutôt bon, ni trop doux, ni trop amer, un mélange absolument parfait. Mince… Il avait gagné. Toutefois, n’étant aucunement de mauvaise fois, c’est en souriant que je lui répondis: -Et bien… C’est bien joué jeune homme. C’est délicieux, j’ai pu reconnaître le whisky et une sorte de vin, mais qu’y a t’il d’autre ? Je me tournais ensuite vers ma compagne de comptoir et lui tendis mon verre. -Tu veux goûter ?

Aaron Rekles

Mer 14 Mar - 15:04
Irys : 79343 Profession : Barman
Il semble que j'ai réussi mon petit jeu, mon cocktail lui a plutôt plu et semble avoir attiré son intérêt, autant continuer dans cette lancée. Je sors donc la petite bouteille que je garde caché derrière le comptoir ainsi qu'une bouteille de martini, autant lui présenter les ingrédients. Un peu plus tôt elles ont parlé de l'écriture d'un article, si la demoiselle face a moi est une journaliste elle sera peut-être tenté de parler un peu de mon bar à ses confrères. Il y a effectivement du whisky dans votre verre et pour le vin modifié il s'agit de ceci, c'est une bouteille de martini rouge, ça n'a pas encore une grande notoriété comparé au whisky donc je l'utilise plutôt pour diverses préparations donnant une première idée de son gout. Tout en parlant je lui montre la bouteille rouge, ainsi qu'a la demoiselle s'étant intégrée a la conversation, je range ensuite la bouteille sous le comptoir et je rapproche la deuxième bouteille, plus petite et ne portant pas d'étiquette. Quand a celle-ci, c'est une préparation personnelle a base de diverses plantes et aromates que je distille et fermente moi-même, je garde sa recette cachée pour le moment et je suis le seul a l'utiliser dans le bar, ça permet de réhausser le gout de certains verre afin de leur donner une certaine profondeur. Après avoir présenté les deux bouteilles je range tout ceci a sa place et je jette un oeil rapidement a la salle afin de constater l'arrivée de quelques commerçants du quartier qui se sont rapidement faufilé a l'étage, probablement qu'ils souhaitent évacuer leur journée de travail dans une partie de billard. L'étage doit être plus animé que le rez-de-chaussé a cette heure la, il faudrait que je monte un peu à ma pause pour voir comment ça se passe. Je prépare rapidement les commandes rapportées par ma chère serveuse et je nettoies rapidement les verres qu'elle m'a ramenés. Je reporte ensuite mon attention sur mes deux clientes, elles semblent se connaitre, mais pas plus que ça, elles se sont probablement rencontrées dans une soirée plus ou moins mondaine ou pour le travail et en ont gardé une bonne entente, je laisse donc la blondinette gouté mon cocktail avant de continuer la discussion. Puis-je savoir ce que vous faites dans la vie ? j'aime bien connaître les personnes a qui je parle, ça peut toujours me donner des idées pour de nouvelles recettes, si une idée me vient de vos histoires vous pourrez le nommer, qu'est ce que vous en dites ? Mon bar n'a pas ouvert depuis longtemps donc je suis toujours a la recherche de nouvelles recettes pour développer mon art, peut être que leurs histoires seront une source d'inspiration pour moi, je ne pense pas qu'elles soient oisive dans leur vie courante.

Gwen Feien

Sam 17 Mar - 11:27
Irys : 1781814 Profession : Voleuse
Le barman répond à la question de la journaliste, bien qu’au final on n’est toujours pas fixé sur le contenu de son verre. Même si ça m’intrigue un peu je l’avoue et que Lauren semble apprécier, je n’ai pas assez bu pour faire des expériences et j’ai déjà de quoi faire devant moi. Je secoue donc la tête tout en repoussant l’échéance. « Peut-être plus tard. » Je tourne ensuite mon attention vers le barman toujours là et qui le fait savoir. «Puis-je savoir ce que vous faites dans la vie ? J’aime bien connaître les personnes a qui je parle, ça peut toujours me donner des idées pour de nouvelles recettes, si une idée me vient de vos histoires vous pourrez le nommer, qu'est ce que vous en dites ? » Alors là, je suis sans voix. Il est toujours aussi direct et intrusif avec ses clients ?! Je ne viens pas au bar pour raconter ma vie, plutôt saisir des opportunités ou me détendre aucun des deux n’implique parler de moi. Et quel est le rapport entre une histoire et un cocktail ?! N’est pas juste une excuse fumeuse pour fouiner dans la vie des autres. Drôle de manière faire pour un barman. Ça va que je suis d’assez bonne humeur, je lui réponds. « Avant de demander aux gens de déballer leur vie ne serait-ce pas la moindre des choses de vous présenter ? » Il y a sûrement des façons plus aimable de le dire, mais bon, j’ai raison. Je pose à mon tour une question de mon cru pour tester son histoire, ou voir s’il est assez bon menteur pour qu’elle tienne la route. Je ne cherche nullement à cacher mon scepticisme bien que je ne sois pas non plus agressive, il n’y a pas de raison de l’être. Il n’y a personne d’agaçant au comptoir pour l’instant et les autres convives ne sont qu’un bruit de fond. Personne ne vient interrompre ce dialogue étrange. Le passage de la serveuse se fait à peine remarquer à chaque fois, leurs gestes sont bien accordés. « Vous avez une histoire sur chaque verre ? Qu’elle est-celle de l’Alexandria alors ? » Qui sait, peut-être que si son mensonge est assez beau, je lui ferais plus qu’une réponse évasive. En attendant je continue de boire le double whisky. L’alcool me monte doucement à la tête. Je devrais sûrement lui demander de quoi manger, mais rien de ce que j’ai vu circuler sur les plateaux ne m’a donnée envie. Le bon point dans son affaire, c’est qu’il sait faire la conversation. Une bonne chose pour pousser les gens à consommer je suppose. Les solitaires en tout cas. J’aurais bien poursuivi la conversation avec la journaliste mais j’ai toute ma soirée, je poserais les questions qui me sont venues durant notre échange plus tard. Je me demande ce qui a pu la retenir loin d’un événement mondial entre autre...

Lauren Hill

Sam 17 Mar - 18:11
Irys : 1011003 Profession : Journaliste / Reporter / Romancière
Je suivis les explications du barman avec une étonnante attention, trouvant, durant l’espace d’un instant, le contenu de mon verre des plus passionnant. La mixture était bonne, certes, mais mon affection allait toujours vers le whisky. Que voulez-vous, j’avais mes habitudes et n’appréciais guère le changement concernant celle-ci. Après tout, je n’avais rien de fixe dans ma vie, aussi, il m’était nécessaire de garder quelques points sur lesquels me baser. De ce fait, j'achetais toujours le même papier, la même marque de crayons, taillés au même format, celui qui me convenait le mieux… Il en allait de même pour la qualité des spiritueux… Quand tout le reste bouge autour de soi, l’on se raccroche toujours aux détails… Puis, à la fin de ses explications, le barman se montra des plus curieux… Visiblement trop pour ma voisine qui le rabroua plus ou moins gentiment. J’appréciais décidément beaucoup cette gamine, sa façon de dire les choses clairement, sans emprunter divers détours pompeux et inutiles. Je levais donc mon verre vers le jeune homme, souriant de toutes mes dents. - La demoiselle marque un point, raillai-je en buvant une gorgée de ce fameux cocktail. Vous êtes barman, certes, mais nous n’en savons pas plus. Quel est votre nom jeune homme ? La question suivante de la jeune fille me fit rire, si, si. Je me laissais aller sans vertige tout en me demandant si le sujet l’intéressait réellement ou s’il s’agissait d’un moyen d’énerver le barman… Ou de le tester, voir même les deux. Toutefois, la réponse m’intéressait également, simplement découvrir comment l’on pouvait mêler une vie à une boisson. Personnellement, j’avais bien du mal à l’imaginer. Je m’inspirais également les gens que je croisais pour créer les personnages de mes romans, ou de moment passer pour créer événement ou intrigue. Je pouvais également aisément concevoir que l’on s’inspire de la vie pour peindre une toile, même pour concevoir un vêtement… Mais pour une boisson… Non, je ne pouvais tout simplement pas l’imaginer. Malgré tout, étant particulièrement curieuse, je me décidais de l’aider un peu. - Très bien, voyons voir ce que vous pourriez faire de mon identité. Lauren Hill, journaliste, reporter et écrivain à mes heures perdues… Rarement pilier de comptoir cela dit... Bah quoi ? C’est vrai...

Aaron Rekles

Mar 20 Mar - 13:57
Irys : 79343 Profession : Barman
Je crois que j'aurais eu du mal a avoir deux réactions aussi opposés, une remontrance d'un côté et un défi de l'autre, il devrait y avoir de quoi faire au moins. je vais faire les choses dans l'ordre du coup, ça me laissera le temps de réfléchir a un cocktail qui irait bien a Lauren. Toutes mes excuses mesdemoiselles, je me nomme Aaron, je suis le propriétaire de ce charmant havre de paix si j'ose dire, j'ai beaucoup voyagé étant jeune et j'ai pu voir diverses boissons alcoolisés ou non être créées et j'ai toujours été fasciné par l'ingéniosité et la versatilité des barmans pour plaire a tout le monde. Une petite présentation vite fait, ça suffira pour donner une idée de pourquoi je suis autant passionné par les cocktails, car tout est possible et il y aura toujours un cocktail qui pourra plaire a quelqu'un. Maintenant il faut passer a la suite, que je me rappelle bien... Le Alexandria a été créé lors de la soirée suivant l'élection du gouverneur d'Ünellia précédent l'actuel, le cocktail a tellement plu au gouverneur avec son harmonie et son gout riche qu'il lui a donné le nom de la capitale. Évidemment c'est une version simplifiée de l'histoire, il y a eu de nombreux cocktails et péripéties cette soirée la mais seul ce cocktail en est ressorti auréolé de gloire, même si il est encore méconnu. J'espère créé un jour un cocktail qui deviendra connu grâce a son gout et l'histoire qu'il porte. tout en racontant cette petite histoire, je prépares rapidement deux pintes de bières, bien que les cocktails soient ma spécialité, la bière n'est pas en reste, ça a toujours un franc-succès ou qu'on soit et ça permet de juger un bar, si la bière est d'une piètre qualité, il vaut mieux se méfier du reste. Maintenant le cocktail... J'ai quelques idées, la journaliste semble avoir un petit air de défi sous un camouflage de passe partout, je l'imagine facilement s'intégrée n'importe où avant de commencer a chercher des informations. Je pense avoir quelques idées de cocktails, je vais en tenter un coloré pour la sortir de ses habitudes avec le whisky. Je pense avoir trouvé un cocktail qui vous irez bien, un peu de couleur ne laissant en rien deviner son gout. Souhaitez vous que je vous le serve un peu plus tard dans la soirée ? Deux cocktails coup sur coup gache un petit peu la dégustation après tout. Je me demande si elle va se laisser tenter, elle s'est déjà laissé tenté par le précédent, peut être que celui ci l'attirera aussi, surtout si il est fait après l'image qui ressort de ses actions et de sa locution.

Gwen Feien

Ven 23 Mar - 11:09
Irys : 1781814 Profession : Voleuse
Tout ça n’était que des fanfaronnades ? Je m’attendais à une vraie histoire, je suis déçue par ce pseudo résumé. Ce n’est pas très vendeur. Tout ça manque de piquant et de rebondissement mais je suppose que c’est trop à en demander à un barman « chic ». Je lève les yeux aux ciels, c’est pas avec une histoire de cet acabit que sa création deviendra connue, ça c’est sûr. Du moins pour moi. Ma voisine semble plus encline à jouer le jeu et fait un topo très succin sur elle-même. Il faut bien rajouter une petit touche pour finaliser le tableau. « Et un peu une aventurière, je doute que tous les journalistes agissent de la même façon que toi et aille aussi loin pour un article ou un mystère ! » Ou alors, ils le cachent très bien dans leur écrit plat et fade. Des gens qui doivent pas assez sortir de leur bureau, ou juste pour se rendre aux soirées mondaines, bien trop ancrés dans leur confort. Pas tout le monde serait parti à la recherche de réponse sur ce mystère des pioches. Ça, ça pourrait être une histoire digne d’être racontée, mais elle n’est pas pour toutes les oreilles et rien chez cet Aaron ne m’inspire pour l’instant. « Je pense avoir trouvé un cocktail qui vous irez bien, un peu de couleur ne laissant en rien deviner son goût. Souhaitez vous que je vous le serve un peu plus tard dans la soirée ? Deux cocktails coup sur coup gâche un petit peu la dégustation après tout. » Comme la question ne m’est pas adressé, je ne dis rien. Une fois la réponse donnée, on peut reprendre notre conversation. Moi, je ne vais certainement pas recommander tout de suite non plus. Je suis à peine à la moitié du double whisky. Et je fais une pause, quand même. « D’ailleurs, je n’ai jamais vu ton nom sur un article. C’est quoi ton nom de plume ? » J’ai très bien pu lire ses articles sans m’en rendre compte, enfin, à part qu’ils étaient intéressants sans nul doute. Ça m’arrive quelque fois d’en trouver des bien, juste trop peu à mon goût. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’elle use un alias par contre. Je lis assez les journaux, il est important de se tenir informer de diverses manières dans ma profession, pour savoir que je n’ai pas pu louper son nom. Je jette un coup d’œil derrière moi. Ses amies n’ont pas l’air de vouloir venir la récupérer. À se demander pourquoi elles l’ont invitée et pourquoi elle est venue. Une espèce d’obligation sociale, de faux semblant ? Je suis bien heureuse de n’avoir pas entretenir de telles relations. Les rencontres aléatoires au plaisir des hasards comme ce soir me conviennent parfaitement.

Lauren Hill

Sam 24 Mar - 17:43
Irys : 1011003 Profession : Journaliste / Reporter / Romancière
J’écoutais la brève présentation du jeune homme. Une histoire bien courte pour pouvoir réellement illustrer une passion si particulière… Bien trop à mon goût. Je n’ai certes jamais porté d’affection pour les palabres pompeux à souhait, mais tout de même, il ne me donnait que très peu d’éléments. C’était peut-être ma faute, puisque j’avais moi-même fait un résumé largement évasif comme semblait le souligner Gwen, de façon particulièrement habile… Remarque que j’accueillis avec un léger rictus amusé. - Tu me trouves aventurière ? raillai-je avant de boire une nouvelle gorgée de ma boisson que je comptais bien savourer. Disons que j’aime mon métier et que je suis le genre de personne à vouloir aller au fond des choses. Je ne vois pas l’intérêt d’un sujet survolé, c’est ennuyeux et le lecteur n’apprend rien. Je haussais légèrement les épaules. Je n’irai pas dire que je suis différente des autres journalistes, mais disons que mes objectifs n’ont jamais été les mêmes que les leurs. Eux visaient la gloire, voulaient se faire remarquer pour pouvoir s’illustrer par la suite dans une autre carrière, celle qu’ils visaient dés la base… Ce qui n’était évidemment pas mon cas. Le barman m’annonça avoir trouvé le cocktail parfait pour moi et malgré ma curiosité, je me contentais de lever mon verre à peine vidé de moitié. - Plus tard oui, laissez moi au moins terminer celui-là. J’admire votre empressement, mais comme je l’ai dit plus tôt : je tiens à aller au bout des choses… Et si possible, tenir encore debout pour m’en laisser la possibilité. Je lui adressais un clin d’œil avant de m’en retourner vers Gwen. Décidément, la jeune fille avait beaucoup de questions me concernant… Si bien que je commençais à croire que je m’étais retrouvée, bien malgré moi, au centre de l’attention et de la conversation. Chose qui me déplut un tantinet. - Effectivement, je ne signe jamais de mon nom. Je n’ai pas non plus de noms de plume, j’aime varier. Je ne cherche pas à être connu, j’écris pour faire passer un message ou pour informer les lecteurs de quelques événements. Le nom en bas de l’article ne sert donc à rien, n’apporte rien d’intéressant aux lecteurs… Et ça me permet de vivre tranquille lorsque je publie quelques papiers légèrement dérangeants. Ce qui me maintenait probablement en vie, par la même occasion. Néanmoins, je préférerais garder cette information-là pour moi. - La discrétion, l'anonymat sont deux choses essentielles pour moi. Mais si tu lis régulièrement “La Tribune”, tu as dû lire quelques-uns de mes papiers. Je m’en retournais vers le barman, je ne l’avais pas oublié, certainement pas. - Simple question de curiosité, cela vaut pour tous les deux. Que voudriez-vous que l’on retienne de vous ? La question type de fin d’interview. Je l’adorais pour sa complexité… C’était d’ailleurs tout à fait le genre de question auquel il me serait bien difficile de répondre… Voir même impossible. Mais j’étais curieuse les concernant, autant pour l’un que pour l’autre.

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Mar 3 Avr - 21:26

“L'honnêteté ne consiste pas à ne jamais voler, mais à savoir jusqu'à quel point on peut voler, et comment faire bon usage de ce que l'on vole.” - Samuel Butler Les lieux changent. Les mentalités aussi. Mais les impératifs, eux, restent les mêmes. Survivre. Voler de la nourriture ou de l'argent pour en acheter. Et finalement trouver un endroit décent pour dormir. Chaque jour qui s'écoule impose son lot d'épreuves. Mais il représente également une victoire sur la créature qui la pourchasse inlassablement depuis maintenant des années. Et donc un sursis qui la pousse à relativiser les affres de l'existence. Oui, la vie n'est pas particulièrement attrayante. Mais elle reste malgré tout préférable à la mort. Caprica caresse machinalement le dos de sa main gantée tandis que son regard vagabonde sur l'établissement qui lui fait face. Les lettres qui en surplombent l'entrée lui sont familières. Mais le mot qu'elles forment ne lui évoque rien sinon de la curiosité. Comment se prononce-t-il? L'a-t-elle déjà entendu? Peut-être qu'un jour elle aura la chance d'apprendre à lire. Et qu'elle pourra alors intégrer plus aisément ce monde qui s'acharne à la repousser. Mais pour l'instant elle ne peut que laisser carte blanche à son imagination. Et puis le nom de ce bar n'a pas une grande importance, dans le fond. Au contraire de la clientèle qui y évolue et du sac qu'une jeune femme blonde à déposé sur la chaise à côté d'elle. Le plan de l'anomalie se résume en quelques mots: entrer dans l'établissement, dérober l'objet en question puis quitter les lieux avant que quelqu'un puisse se rendre compte de son méfait. Le tout en espérant que ce vol ne portera pas un trop grand préjudice à la victime. Le but n'a jamais été de causer du tort à autrui... La voleuse pousse un léger soupir et se dirige vers l'entrée du bar. Elle dépose alors sa main sur le mur jusqu'à ce que son corps adopte une texture identique. Elle n'explique pas l'apparition de cette capacité. Mais elle n'a pas besoin de la comprendre pour l'exploiter. Caprica n'est de toute façon pas en mesure de dédaigner les rares avantages octroyés par son étrange condition. Spécialement lorsqu'ils sont en mesure de l'aider à tromper la vigilance d'autrui. En l'occurrence il s'agit de passer inaperçue aux yeux du vigile qui filtre les personnes entrant dans l'établissement. Elle attend donc quelques minutes qu'une occasion digne de ce nom présente. Et lorsqu'un groupe de clients se présente à l'entrée du bar et accapare l'attention du gardien, elle en profite pour se faufiler discrètement à l'intérieur. Elle rompt alors le contact avec le mur et retrouve son apparence normale lorsqu'elle est certaine que personne n'a le regard tourné dans sa direction. Elle se trouve au sommet d'un escalier qui lui offre une vue imprenable sur la foule à ses pieds. Et sur un second vigile dont elle ne soupçonnait pas la présence. Fort heureusement ce dernier est moins statique que son homologue et tromper sa vigilance se révèle plus aisé. Quelques instants plus tard Caprica évolue ainsi parmi la clientèle, faisant de son mieux pour ne pas trop éveiller l'attention. Il ne faudra sans doute pas longtemps avant qu'une personne la remarque et s'interroge sur la pertinence de sa présence. Un bar, ce n'est pas vraiment un endroit indiqué pour une adolescente de quatorze ans... Consciente de cette vérité, Caprica se hâte donc de rejoindre au plus vite le comptoir et l'objet de son attention. La blonde discute avec le barman et la noiraude à côté d'elle. L'anomalie ne prête qu'une attention mesurée à la conversation qui les accapare. Mais elle s'en réjouit: distraite, la propriétaire du sac sera sans doute moins prompte à remarquer l'absence de son bien. La jeune femme prisonnière d'un corps adolescent se mordille la lèvre, hésitante. Puis elle poursuit finalement sa route d'une démarche qui se veut parfaitement naturelle avant de poser sa main sur le sac. L'instant crucial...

Aaron Rekles

Ven 20 Avr - 22:23
Irys : 79343 Profession : Barman
Une journaliste intègre plus a la recherche de l'information et de sa transmission plutôt que de sa gloire personnelle... C'est intéressant cette manière de faire les choses. Ça la rend forcément plus imprévisible et plus versatile car elle ne possède pas forcément de sujet de prédilection, connu en tout cas. C'est vrai que j'ai peut être proposé le deuxième cocktail un peu trop rapidement, il faut savoir profiter de chaque gorgée pour réellement apprécier la préparation. Excusez mon empressement, je deviens facilement emballé quand je me mets a la préparation de mes cocktails. Quand a cette question sur ce que j'aimerais qu'on retienne de moi, c'est une question assez vaste. C'est vraiment une question que je ne me suis jamais posé, quelle est mon but sur le long terme, j'ai envie de perfectionner mon art mais ça ne laissera pas forcément de trace derrière moi, peut être un apprenti mais même cela ne serait pas vraiment une trace de moi, pas direct en tout cas... actuellement je vis au rythme de mon bar donc je suppose que ce que je souhaite laisser derrière moi aura forcément un lien avec lui, j'ai envie que le Saikhan me survive et reste ancré dans le monde comme un établissement indétrônable ou se succède des personnes talentueuses et passionnés pouvant transmettre leur savoir a la génération suivante, je sais que ça peut paraitre irréel ou idyllique, mais j'ai envie de faire vivre mon art de manière intemporelle. Voila un petit discours qui peut sembler pompeux et détaché de la réalité mais c'est ce que je ressens, j'ai dis cela de manière sincère et j'espère que ma vision des choses est passé,mais on verra plus tard ça, j'attends de voir la réponse de ma deuxième cliente, peut être qu'elle sera plus loquace ce coup ci. Tout en restant attentif a la discussion, je nettoies les verres qui sont revenus des différentes tables et laisse mon regard dérivé le long de la salle pour observer un peu les derniers arrivants et me préparer à encaisser les prochaines commandes, un groupe assez grand vient d'entrer donc je risques d'avoir de nombreuses commandes, ils semblent être assez jeune et devrait donc être du genre a vouloir être servi rapidement, l’empressement de la jeunesse daënar, mais je ne vais pas m'en plaindre, ça me fait vivre après tout. Je finis rapidement de mettre les verres a sécher avant de les essuyer puis me replace face a mes deux clientes pour écouter la suite de la conversation. lancer de dés :

Gwen Feien

Dim 22 Avr - 23:21
Irys : 1781814 Profession : Voleuse
Le mystère est levé sur son nom de plume : elle n’en a pas un mais plein et aucun n’est son son évidemment. Soit, ça pourrait être amusant de deviner si un article a été écrit par elle puisque de toute façon je lis les journaux. Et la « Tribune » ne faisait pas exception même si je n’ai rien lu d’eux récemment. C’est une chose facile à corriger ! « Plus d’une fois oui ! » Et voilà que suite à ça elle pose une question délicate sortie de nulle part. Au lieu de répondre, je bois encore, toujours le même verre et j’écoute la réponse du barman. Bien plus convaincante que son histoire de plutôt soit dit en passant. Quant à moi, je ne sais pas. Le mieux dans mon activité c’est qu’on ne retienne rien de moi. Enfin, mes cibles. Auprès de mes employeurs, les Danseurs du Crépuscule et les autres, j’essaye de me construire une petite réputation, ça paye mieux. Bien qu’au fond, c’est pour moi que j’agis, je ne suis pas sûre que je veuille spécialement que les gens retiennent quelque chose en particulier. Mais alors pourquoi parler aux gens ? Ceci dit, je ne le fais pas tout le temps… « Aucune idée. Ou plutôt je dirais que ça dépend des gens dont on parle, de quelles mémoires. Tout est relatif. Je dirais que la plupart du temps qu’on en retienne rien ne me gêne pas. En tout cas, une chose est sûre je ne vise pas l’intemporalité de notre fabriquant de cocktail ! » La discussion va bon train. Ça fait longtemps que je n’ai pas discuté ainsi ! Les bons interlocuteurs sont rares. Du moins, je trouve ! J’en aurai bien profité plus longtemps sans la peste qui voulait prendre mon sac. Remarquée non par moi, mais par la serveuse. C’est le monde à l’envers ! Alors que cette dernière a à peine eut le temps de finir son exclamation, je suis déjà au bas de mon siège et j’attrape le poignet de la jeune téméraire et le tord. Elle a beau être douée, avoir du bagou, je ne peux que le concéder devant ce coup presque réussit, elle ne partira pas avec mes affaires ! Je ne suis pas énervée par contre, il n’y pas une once de pitié dans mes gestes ou mes mots. Elle est assez grande pour voler et donc en porter les conséquences. « Tu t’es trompée de cible. Un simple regard à son visage et j’ajoute : Et d’établissement ! » Des regards se tournent vers nous mais j’en ai cure. La serveuse semble ne pas savoir quoi faire mais ce n’est pas mon problème non plus, son patron peut s’occuper d’elle. Ce qui m’intéresse c’est cette petit impertinente. « Enfin puisque tu as réussi à entrer et te faufiler jusqu’ici tu peux aussi bien t’asseoir à côté de nous. Je suppose que même ici ils servent des chocolats ou d’autres boissons que tu pourrais boire. Tu as un nom chipie ? » Je ne lâche ma prise ni son regard avant qu’elle ne m’eut répondu. J’attrape ensuite le sac qu’elle voulait dérober pour le mettre au sol et libérer la place. Ce n’est pas une fausse proposition après tout. Bien sûr, elle peut se carapater mais ce ne serait pas très discret maintenant, mieux vaut attendre. Elle c’est en quelque sorte piégée elle-même. Erreur de débutant. Et non, je ne deviens pas altruiste ! C’est une collègue – ou un bébé collègue ? - elle m’intrigue, puis voilà. Une fois ça fait, je peux finir mon double whisky ! HRP:

Invité
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Mer 25 Avr - 21:15

“La pire erreur n'est pas dans l'échec mais dans l'incapacité de dominer l'échec.” - François Mitterand Il y a toujours ce petit moment d'excitation lorsque l'on commet un acte répréhensible. Il est peut-être insufflé par le simple fait de franchir les frontières imposées par les lois. Ou encore par l'adrénaline qui vous procure des frissons agréables. Caprica ne s'estime pas réellement vivante, elle n'est rien de plus qu'une morte en sursis qui s'acharne à repousser une échéance inévitable. Et pourtant elle ne caresse jamais autant la vie que lors de ces instants-là. Si elle réussit, elle aura de quoi manger ce soir. Et peut-être même assez pour se loger dans une chambre d'hôte, pour se laver et profiter du confort de draps propres. Et si elle échoue... Elle relâche sa vigilance bien trop vite lorsqu'elle parvient à se saisir du sac. La cliente et l'homme derrière le bar ne semblent pas l'avoir remarquée puisqu'ils poursuivent leurs activités respectives. Mais lorsqu'elle se retourne, Caprica est immédiatement rattrapée par la malchance. La serveuse qui l'observe avec indignation lâche une exclamation qui trahit immédiatement son acte. Et une poigne ferme ne tarde pas à se refermer sur le poignet de l'adolescente qui n'est guère en mesurer de rivaliser. Elle tente malgré tout de s'extraire de cet étau. Mais ses efforts se révèlent rapidement dérisoires. La femme lésée argue qu'elle s'est trompée de cible et d'établissement. Quelque part elle a envie de lui répondre que sans la vigilance de la serveuse, elle serait dehors à l'heure qu'il est. Et avec l'objet de ses désirs. Mais l'expérience lui a appris que lorsque l'on est prise au piège, jouer à la plus maline est un exercice périlleux. Caprica ravale donc sa remarque et tente d'ignorer sa fierté blessée. D'autant plus que des regards se tournent à présent vers elle. La curiosité se répand doucement, telle une onde, parmi la clientèle présente. Et ça lui procure une gêne qui se lit bien vite sur ses joues lorsqu'elles virent à une douce couleur cramoisie. La suite, quant à elle, se révèle bien loin de ses prédictions. La demoiselle ne semble pas vouloir la livrer aux forces de l'ordre. Un poids énorme s'envole alors de ses pensées. L'idée de la captivité ne lui plaît pas. Pas pour la privation de liberté qu'elle suppose mais plus pour la mort qu'elle annonce. Si elle est cantonnée entre quatre murs, incapable de fuir, la chose la rattrapera tôt ou tard. Les barreaux empêcheront l'adolescente de fuir mais pas la régisseuse d'entrer... Alors la voleuse accepte cette offre qu'elle n'a guère le pouvoir d'esquiver, d'ailleurs. Son regard se porte évidemment sur la sortie de l'établissement puis sur la distance qu'il lui faudrait parcourir. Il faudrait moins de temps à la blonde pour la désigner officiellement comme voleuse. Et la sécurité aurait tôt fait de l'arrêter. Non, elle n'a pas le choix. Elle est forcée d'accepter cette invitation improbable et sûrement trop altruiste pour être réellement honnête. "D'accord! Mais lâchez-moi s'vous-plaît!" demande-t-elle à voix basse. "On nous r'garde!" Elle prouve d'ailleurs sa bonne volonté en prenant place sur le tabouret désormais libre, à côté de celle qui a désormais le pouvoir sur elle. Puis elle s'extirpe finalement de l'étreinte de chair. Elle dépose ensuite sa main altérée sur ses genoux et l'autre, sur le comptoir. Tout comme son regard qui semble obstinément refuser de croiser ceux des personnes proches. Elle imagine sans peine les regards désapprobateurs et les remarques qui pourraient les accompagner. Pourtant l'idée d'un chocolat chaud lui redonne un peu de baume au coeur. Elle a déjà entendu parler de cette boisson qui, d'un avis largement partagé, est délicieuse. Mais ses papilles n'ont jamais eu la chance de faire connaissance avec le breuvage. Alors l'idée de pouvoir enfin l'évaluer ou ne serait-ce que d'avoir de quoi remplir son ventre lui insuffle une joie agréable. Le soucis... "J'n'ai pas d'quoi acheter quelque chose!" explique-t-elle en relevant très brièvement les yeux vers le barman. "Sinon j'n'aurais pas voulu vous prendre votre sac, M'dame!" N'est-ce pas évident? Elle ne partage pas cette évidence dans le but d'amadouer les personnes qui l'écoutent mais plutôt pour faire comprendre au tenancier qu'elle ne pourra rien commander. Certains établissements exigent que les clients commandent quelque chose pour qu'ils puissent profiter des lieux. Elle s'est confrontée à cette exigence de nombreuses fois alors qu'elle cherchait simplement un endroit pour se réchauffer en ce froid début d'année. Est-ce aussi le cas ici? La jeune femme prisonnière de son corps d'adolescente tente brièvement de se concentrer pour évaluer la distance qui la sépare de la mort. La créature des dieux se rapproche, elle le perçoit avec plus d'intensité depuis quelques jours. Pourtant le danger ne semble pas encore immédiat. Elle sait que cela pourrait changer très vite. Tout comme elle sait qu'elle ne peut pas rester trop longtemps au même endroit. Combien de temps devra-t-elle tenir compagnie à ces gens? Et pourquoi? "Qu'est-ce que vous m'voulez?" demande-t-elle à la blonde, toujours à voix basse. "Pourquoi vous faites... ça?" Ce n'est pas un reproche, au contraire. Les gens qui réagissent de cette manière alors qu'on a tenté de les voler sont extrêmement rares. En réalité elle n'en a jamais rencontrés. L'anomalie attend donc une réponse susceptible de satisfaire sa curiosité et de calmer les appréhensions nées de cette situation incongrue. À quel jeu la force-t'on à jouer?

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