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 En ce qu'ils ont de différent, ils ne sont pas comparables

Invité
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En ce qu'ils ont de différent, ils ne sont pas comparables EmptyJeu 19 Avr - 15:47

“Quant on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur.”

- Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais

L'habit ne fait pas le moine... C'est une vérité qui a favorisé de nombreuses fois Caprica au cours des ans. Il est indéniable que les gens se méfient davantage des adultes que des enfants. Comme si la cruauté ou la malice n'appartenait qu'aux plus âgés, qu'à ceux que l'on estime suffisamment murs pour mettre en oeuvre de tels défauts. L'adolescente sait bien qu'il n'en est rien. Mais elle aurait tort de s'offusquer d'une telle évidence alors qu'elle en use constamment pour délester des gens de leurs biens.

Néanmoins ce fait est à double-tranchant. Il est difficile de savoir qui voler quand on ne peut pas voir les âmes qui se cachent dans les écrins de chairs que sont les corps. Plus d'une fois, elle croyait s'en prendre à des proies aisées. Et plus d'une fois, elle s'est rendue compte qu'il n'en était rien... Voler, c'est jouer à la loterie. On gagne parfois mais on perd souvent. Ce qui est certain, en revanche, c'est que les irys ne poussent pas sur les arbres. Et que la chance est une déesse capricieuse...

Cependant, aujourd'hui, le regard de Caprica ne recherche pas une éventuelle cible. Son ventre, indifférent aux événements, réclame sa pitance quotidienne. Mais elle l'ignore avec aisance tandis qu'elle jette des regards répétés par dessus son épaule. Elle le sent. Il la retrouvée. Elle pensait qu'il mettrait plus de temps pour retrouver sa trace. Mais il y a certains fardeaux dont on ne peut se débarrasser. Et certaines choses qui ne vous laisse nul autre choix que de fuir. Loin. Et vite.

Elle tremble. Elle transpire. Et, surtout, elle lutte contre une force invisible qui menace de la plonger dans un océan de terreur. Difficile d'être rationnelle quand la mort est à vos trousses. Son corps semble lutter contre elle au même titre que les dieux et les peuples qui arpentent Irydaë. Est-elle sa propre ennemie? Ce n'est pas la première fois qu'elle le pense. Et ce n'est pas non plus la première fois qu'elle songe à s'arrêter. À laisser cette chose venir à elle et la délester du précieux cadeau qu'est la vie.

Puis elle repense à lui. Son frère. Fauché par un Régisseur alors qu'il ne faisait de mal à personne. Brûlé vif parce qu'il ne répondait pas aux attentes des divinités. Des attentes qui semblent aujourd'hui encore bien obscures pour Caprica. Elle n'a rien d'une coupable. Son seul tort aura été d'être en contact avec une pierre. Et de vouloir survivre. Pourquoi ce monde condamne-t-il les victimes au lieu de les protéger?

Le choc est brutal, proportionnel à son élan. Son corps se soumet à la toute puissance de la gravité et ses fesses heurtent le sol. Sa main gauche, gantée, produit un léger son évoquant le bruit d'une pierre entrant en contact avec une autre tandis qu'elle s'en sert comme appui pour bloquer sa chute. Une erreur qu'elle tente maladroitement de corriger en repliant la coupable contre sa poitrine comme pour mieux la cacher. Un réflexe inutile quoique irrépressible.

Elle lève ensuite les yeux vers la blonde qui se tient face à elle. Ses vêtements sont étranges. En réalité Caprica n'arrive pas réellement à deviner s'ils appartiennent à une personne aisée ou modeste. Le fait est que la politesse lui commande de s'excuser. Elle ne regardait pas devant elle, c'est sa faute. Et c'est précisément dans ce genre de cas qu'avoir une apparence juvénile peut vous préserver des ennuis. C'est donc avec un léger sourire contrit mais parfaitement travaillé que l'anomalie s'engage sur la piste des regrets.
"Pardon M'dame! J'ai pas fait exprès!" promet-elle innocemment. "Je n'vous ai pas fait mal?"
Elle doute que ce soit le cas mais elle demande tout de même, par acquis de conscience. Après quoi elle s'empresse une nouvelle fois de regarder par dessus son épaule à la recherche d'une silhouette trop familière. La chose ne semble pas être là. Et pourtant elle n'est pas loin. Le temps que l'adolescente perd en cet instant favorise son poursuivant. Elle ne peut pas s'attarder.

Elle se redresse alors et époussette rapidement la blonde. Un geste dicté par le semblant de gêne qu'elle ressent à l'idée d'avoir bousculé une inconnue. Et, surtout, l'envie de profiter d'une occasion un peu trop belle pour être ignorée. On ne crache pas sur un soupçon de chance lorsqu'il se présente.
"Voilà!" clame-t-elle comme si une éventuelle dette venait d'être soldée. "La bonne journée à vous, M'dame!"
Elle poursuit alors sa route sans réellement demander son reste, jetant un énième regard en arrière. Cette fois-ci c'est autant pour s'assurer que le Régisseur ne s'est pas glissé dans son champ de vision que pour vérifier que la blonde n'a rien remarqué. Elle jette ensuite un regard à la bourse qui trône dans la paume de sa main valide. Quitte à fuir, autant que ce soit avec le ventre plein tout compte fait...

Eléonore Steinfort
Eléonore Steinfort
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En ce qu'ils ont de différent, ils ne sont pas comparables EmptyMar 24 Avr - 17:45
Irys : 465233
Profession : Fugitive - Névrosée
My'trän -2
Alexandria. Merveille parmi les merveilles. La capitale de ce pays d'hérétiques offrait pour le plaisir des yeux tout un éventail d'inventions plus ingénieuses les unes que les autres. Lorsque, comme Eléonore, vous étiez amatrice de technologie -dans tous les sens du terme, ce lieu avait tout d'un Éden. C'était les pupilles constamment écarquillées et une lueur d'émerveillement comme gravée à l'encre noir sur ses iris que la jeune femme sillonnait les rues de la métropole daënare, sans objectif précis. De l'architecture au mode de vie de ses habitants, tout dans cette ville la faisait frissonner d'excitation. A moins que ce ne soit à cause du malaise qu'elle ressentait en permanence depuis qu'elle avait mis le pied sur ce continent. La technologie était omniprésente ici, pour bonheur de son esprit et le malheur de son corps. Mais l'anomalie acceptait sa pénitence de bonne grâce. C'était un mal pour le plus grand Bien.

En effet, son voyage en contrée daënares n'était pas uniquement à vocation touristique. Si elle était là, ce n'était pas pour profiter de la gastronomie ou de l'hospitalité des hérétiques. Non, son objectif principal était d'emmagasiner le plus d'informations possibles sur la technologie, ses secrets de fabrication et le moyen d'en faire une arme pour Zagash. Et la meilleure solution pour ça, c'était de venir se servir directement à la source.

Perdue dans ses pensées extatiques, Eléonore vit trop tard le boulet de canon débarquer sous la forme d'une jeune adolescente aussi inattentive qu'elle, qui la percuta de plein fouet. La différence de gabarit ne joua pas en la faveur de la gamine, qui se retrouva sur le cul en un rien de temps, sous le regard irrité de la Zagashienne, qui ne prêta pas vraiment attention au bruit inhabituel que produisit sa main gauche au contact du sol. Son irritation se transforma rapidement en un dédain amusé, comme en témoignait son sourcil droit qui s'était soudainement soulevé, lorsque l'enfant s'excusa platement, prétextant de n'avoir pas fait exprès. Encore heureux, tiens. Vus les regards inquiets qu'elle lançait constamment derrière elle, cette petite semblait craindre un éventuel poursuivant. Pas étonnant qu'elle rentre dans les gens, c'est ce qui arrive quand on ne regarde pas devant soi. Eléonore baissa ses yeux olives vers ses chausses, sur lesquelles trônait une majestueuse empreinte de pied, du 36 à vue d’œil, avant de hausser les épaules.

-Je m'en remettrai.

D'humeur décidément volatile, l'expression de la blondinette changea à nouveau pour laisser place à une surprise sincère alors que Caprica se relevait et... l'époussetait. Voilà qui était bien curieux, et sans doute un peu trop poli. Eléonore l'observa lui tapotait la veste, ses deux sourcils arqués cette fois-ci. Même les gamins des rues étaient respectueux ici, ou quoi ? Ou alors l'adolescente avait simplement eu peur d'elle ? Dans tous les cas, son agresseuse tira sa révérence juste après, d'un pas à la fois guilleret et méfiant. Drôle de gamine, vraiment.
Il fallut quelques secondes à l'ex-militaire pour réaliser le préjudice qui lui avait été porté. Sa poche bien légère lui mit cependant la puce à l'oreille et les connexions se firent ensuite rapidement. La garce ! Son regard de jade se mit instantanément à scruter la foule à la recherche de la petite criminelle. Pas question de la laisser s'en tirer avec son larcin. D'une part pour son honneur, se faire ainsi rouler par une gamine des rues était sans doute l'une des choses les plus humiliantes possible pour une fière fille de Dalai comme elle. Et d'autre part, parce que ladite fille de Dalai était complètement fauchée. Elle avait besoin de cet argent. Alors il fallait à tout prix qu'elle remette la main dessus.

Une mèche de cheveux tournant dans un coin de rue suffit pour la faire démarrer au quart de tour. Eléonore se mit à cavaler dans sa direction, bousculant badauds et étales sans aucune gêne sur son passage. Cette petite peste allait connaître le sort réservé à ceux qui provoquent le courroux des soldats de Zagash. Sans réfléchir, elle s'engouffra dans la ruelle à fond de balle. Elle avait l'avantage du physique -a priori- mais certainement pas celui du terrain. Il allait falloir rattraper la voleuse rapidement, si elle ne voulait pas la perdre dans ce dédale de rues crasseuses.


-Reviens ici, espèce de petite *censuré* !

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En ce qu'ils ont de différent, ils ne sont pas comparables EmptyJeu 26 Avr - 4:23

“Le crime comporte son propre châtiment.”

-  Richard Brinsley Sheridan

Elle découvre l'intérieur de la bourse avec une curiosité relative. Vu le poids et la taille de l'objet dérobé, elle sait déjà qu'il ne contient pas une somme importante. Mais c'est toujours mieux que rien. Et puis pour un larcin commis sur l'instant, dénué de toute préparation, le résultat est plutôt acceptable. Elle a gagné quelques irys, certes. Mais elle n'a pas perdu sa liberté ou la vie, surtout. Comment pourrait-elle décemment se morfondre en cet instant?

Elle ralentit l'allure un peu plus loin, après avoir glissé dans sa tunique délabrée la petite bourse de la blonde. Il semble évident que le danger qu'elle pouvait représenter n'est plus et elle recommence alors à se focaliser pleinement sur la créature dont l'aura se précise au fur et à mesure des jours. Ce n'est qu'une question de temps avant que l'instrument de la colère des dieux pose le pied à Alexandria. Peut-être y est-elle déjà, d'ailleurs. Après tout elle n'est ici que depuis peu et la taille importante de la cité, surpassant de beaucoup celles qu'elle a déjà connues, ne lui offre aucune référence à exploiter.

Caprica n'a pas d'autres solutions que de fuir. Mais elle a peut-être encore le temps de choisir comment et l'endroit où elle se rendra. De ce qu'elle en sait, les campagnes sont parfois dangereuses sur Daënastre. Les prédateurs dont on lui a parlés ne semblent pas comparables aux dragons de Dyen. Mais la menace est tout aussi réelle. Si ce n'est plus... L'adolescente se demande alors s'il ne vaudrait pas mieux emprunter l'un de ces fameux trains. Ils sont bruyants et ne réussissent pas à obtenir sa confiance. Malgré tout ils sont rapides. Et c'est précisément ce dont elle a besoin.

Des bruits de pas la font sursauter et la ramènent brutalement sur terre. La phrase qui résonne ensuite entre les murs de la ruelle confirment ce qu'elle redoutait. Elle reconnaît cette voix et a une idée plutôt précise de ce qu'elle annonce. Si la jeune femme a décidé de la poursuivre avec un tel acharnement ce n'est pas seulement pour récupérer son bien. Et une correction à laquelle elle semblait s'être soustraite revient s'imposer avec plus d'insistance.

Alors elle se met également à courir. De toutes ses forces. Mais les regards derrière son épaule lui confirment qu'elle perd du terrain. L'inconnue est tenace. Et elle est endurante. Caprica ne tarde pas à avoir le souffle court et un point se forme sur son flanc. Et finalement lorsqu'elle débarque dans une cour intérieur qui se révèle être un cul de sac, elle comprend qu'elle n'aura pas le temps de faire demi-tour et qu'elle est prise au piège.

Si c'était la créature qui la poursuivait en cet instant, le ciel qui se devine à peine entre les hauts murs serait probablement la dernière chose sur laquelle elle poserait les pieds. Mais là il s'agit d'une humaine, comme elle. Et il est possible d'atténuer la colère de l'une de ses semblables. Et peut-être même de négocier?
"T'as gagné! Tiens, j'te la rends!"
L'annonce est aussitôt suivie de l'acte qu'elle suggère. Caprica lance donc la bourse en direction de la blonde. Pas directement sur elle mais vers l'un des coins de la cour. Avec un peu de chance, c'est vers ses irys que la blonde se dirigera et non vers elle. Et l'anomalie pourra alors tenter d'emprunter le passage qui l'a menée jusqu'ici et peut-être même s'échapper. Elle abandonne volontiers son butin. D'autant plus que cela pourrait lui éviter une sale blessure, une fracture ou... pire encore.

Malheureusement l'empressement lui fait manquer son geste et le projectile n'atteint pas l'endroit escompté. S'il pourrait inciter l'inconnue à se décaler, ce ne sera pas suffisant pour espérer se faufiler entre ses griffes. La crainte de se retrouver piégée dans la cour avec cette furie, à l'abris des regards et de toute aide potentielle, pousse alors l'adolescente à faire un geste guidé par l'instinct davantage que la raison.
"J'suis une anomalie!" annonce-t-elle la voie tremblante, dégantant sa main pour prouver ce qu'elle avance. "Si tu m'touches, tu vas en d'venir une toi aussi! Et un régisseur viendra te tuer!"
Elle brandit un peu plus haut sa main comme si, mise en évidence, elle représentait un argument plus pertinent. C'est la première fois qu'elle tente de jouer sur la peur des autres. Mais pour que cela fonctionne, il faut espérer que la blonde en sache suffisamment sur le sujet pour craindre les conséquences de sa violence et... trop peu pour comprendre que l'affirmation de la jeune voleuse déforme la réalité.

Guidée par une hardiesse qui l'étonne elle-même, Caprica fait un pas qui se veut assuré en direction de la lésée. Pour l'inciter à fuir sa présence et ne pas lui laisser l'occasion de réfléchir trop longtemps.

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