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Chroniques d'Irydaë
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 :: Les terres d'Irydaë :: Daënastre :: Hinaus
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 Une fouille minérale

Hex Hekmatyar
Hex Hekmatyar
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Une fouille minérale EmptyVen 15 Juin - 16:11
Irys : 376547
Profession : Soldat de fer
Daënar +3 ~ Vereist (homme)
De l'argent et de l'influence, il avait du falloir beaucoup des deux pour faire appel à l'armée, mais étrangement, au vu des décorations des bâtiments, Hex ne doutait pas que la compagnie minière Zechräm manque de l'un ou de l'autre.
L'affaire avait du être portée en haut lieu pour qu'un groupe de soldat au complet soit dépêché sur place.
Un groupe de soldat avec un soit disant "héro de Daenastre" à leur tête... Qu'elle blague.
Le lieutenant se demandait encore par quelle pinacle de malchance son dossier avait atterrit en tête de liste.

Le métier d'un soldat n'était pas de jouer aux inspecteurs, et encore moins pour des compagnies privées. Mais le métier d'un soldat était d'obéir aux ordres qu'on lui donnait, peut importe que cela lui plaise ou non.
Le brick qui transportait le groupe annonça son arrivée par le son retentissant de son cor, le son grave se répercutant dans toute la ville, ou ceux qui pouvaient lever les yeux ne pouvaient manquer l'imposant aéronef militaire.
La mission lui avait été présentée comme relativement simple: un simple chef d'entreprise mécontent qui voulait remotiver ses mineurs et accessoirement leur montrer que la désobéissance n'était pas la meilleur méthode pour montrer leurs mécontentement.
Et même malgré la présence dans la région de régiment en armure assisté... ils avaient choisi un tireur d'élite. Un tireur certes bardé de médailles mais un soldat connu d'avantage pour ses actions en mission plutôt que pour ses talents de négociateurs.

Le casting était tout au plus mauvais... Pour l'occasion, le soldat avait abandonné son traditionnel fusil longue portée, optant plutôt pour son ancien pistolet convertible et son épée tronçonneuse, jugeant que l'intimidation marcherait mieux avec une arme hurlante plutôt qu'un fusil que peu de personne pouvaient se targuer de connaitre. Pendant tout le trajet, il s'occupa d'entretenir l'arme, vérifiant que les dents étaient en parfait état. On murmurait que ce genre d'épée pouvaient ouvrir en deux des armures assistées si le porteur avait suffisamment de courage pour essayer.
Chaque dent était redoutablement affûtée, et le jeune homme transportait suffisamment de pièces de rechange dans son stock pour la réparer en cas de soucis.
Inutile de dire qu'il ne l'activa pas du trajet pour éviter de faire paniquer les autres.

L'équipe en question avait tout d'une équipe assemblée à la va vite, un colosse de fer se tenait au fond du compartiment, son armure impressionnante armée d'un non moins impressionnant marteau géant dont Hex préférait ne pas savoir les effets sur les humains.
Quatre soldats d'allure moins réglementaires se partageaient le reste du compartiment. Leurs équipement était aussi spécifique que le miens et ils tuaient le temps en jouant aux dés.
Le voyage se termina quand le birck finit par s’amarrer à la station du site de minage, le trajet prenant fin dans un énorme bruit de claquement sec alors que des pinces à vapeurs se saisissaient de l'engin pour le maintenir en place, formant comme un berceau pour l'engin.
La petite équipe débarqua, l'immense armure assistée sortant en dernier avant de se détendre de toute sa hauteur.
Les présentations avaient été rapides, et la seule chose qui en était ressortit, c'était que personne n'avait envie d'être là, encore moins pour le patron d'une compagnie minière, ça et que Hex était le plus gradé de cette petite équipe.
Ce qui voulait également dire que c'était lui qui devrait parlementer avec les officiels. Autant dire que la mission commençait mal et si le jeune homme voulait que cette dernière se passe bien, il avait tout intérêt à mettre de côté son mauvais caractère.
Le lieutenant débarqua donc, se dirigeant directement vers le bureau d'un certains John Riit...

Après avoir frappé à la porte, le soldat rentra dans le bureau. Son premier réflexe fut de sortir la lettre officielle qui le convoquait ici et de la déposer sur le bureau du chef de la compagnie.

-Bonjour Monsieur Riit, je suis le lieutenant Hekmatyar, on m'a dépêché sur place pour régler certains de vos "problèmes"

Les ordres étaient un peu plus complexe que ça, mais le soldat ne doutait pas que l'homme d'affaire n'avait que peu d'intérêt dans ce genre de chose.



Ingrid & Sigurd
Ingrid & Sigurd
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Une fouille minérale EmptyLun 18 Juin - 10:09
Irys : 754856
L’homme leva la tête lorsqu’un individu armé osa pénétrer dans son bureau sans y avoir été invité. Son secrétaire avait intérêt à être absent pour avoir laisser faire. Arme titanesque ou pas ! Il ne se leva pas, il ne fallait pas abusé non plus. Et s’il ne fit pas une réflexion bien sentie c’était seulement parce qu’il était aisé de deviner les raisons de la présence de ce malotru dans cette pièce, avant même qu’il ne se présenta. Il dédaigna la lettre. Un seul coup d’œil suffisait à voir ce qu’il savait déjà.

« Lieutenant. J’espère que vous avez conscience que « mes problèmes » comme vous dites concerne au plus près l’armée. Vos armes ne sont pas forgées à partir de rien ! Bref, inutile de parler de ça si vous êtes ignorants. Il y a un rat voleur parmi ces mineurs et je compte sur vous pour le débusquer et ramener tous les bien voler. Il y a fort à parier que ce n’est pas le premier vol ! Vous pouvez commencer par le contre-maître, un triple incapable qui a laissé une telle chose se produire dans notre compagnie !  La compagnie Zechräm ! »

Maintenant il était debout et s’éloignait de son imposant bureau, le regard du gouverneur de la région dans son dos. Un immense portrait de lui trônait là. Seule décoration, à part un tapis, la pièce était austère dans son ensemble. À l’image de l’homme qui l’occupait la plupart du temps. Ses habits étaient de qualités mais seul la présence de son manteau en fourrure brisaient un peu cet aspect strict. Même en août à Hinaus, il fallait bien se couvrir.

« Vous pouvez me suivre. »

Alors qu’il sortait, il avisa la présence des cinq membres de l’équipe de cet Hektmatyar ainsi que l’absence de son secrétaire. Il marqua une légère pause, pas ému ou déconcerté par leur vu, et continua son chemin d’un pas bien décidé.

« Et vous aussi, inutile de traîner ici. C’est bien que vous ayez amener de quoi secouer ces têtes de nœuds, mais vous êtes priez de me les laisser en un seul morceau. Aussi ingrats soient-ils, j’en ai besoin pour faire tourner la mine ! »

À la tête de la troupe impressionnante, il guidait tout le monde dehors. Lui était bien évidemment pas installé à côté des mines - il était responsable de plusieurs mines dans la région - il se trouvait dans le vieux centre de Roceas. Il arrêta une calèche et monta dedans tout en parlant au lieutenant.

« Vos hommes devront en prendre une autre. »

Puis il donna la destination à leur conducteur. Une fois cela fait il pouvait de nouveau parler avec son vis-à-vis. Toujours sur le même ton, décider sans aucune hésitation et juste une petite pointe de suffisance.

« Je ne fais que vous accompagner le temps du trajet. Je n’ai pas le temps de rester avec vous toute la journée. Auguste se chargera de vous donner les détails, c’est entièrement de sa faute si nous en sommes là. Bref, si vous avez des questions, c’est maintenant. »

Une façon comme une autre de dire qu'ils ne se reverrait pas tant que le problème se serait pas résolu. À moins de gros imprévu. Le vol avait beau être une priorité, il avait d'autres choses à gérer. Comme la vérification de tous les stocks, le contrôle de l'information, les mineurs qui essayaient de ce syndiquer dans d'autres compagnies...

Dans l’autre voiture l’ambiance était plus détendue. Même s’ils étaient légèrement serrés à cause du mastodonte en armure. Ils n’étaient toujours pas ravis de leur affectation. Mais au moins ça bougeait. Le plus vite ça serait plié, le plus vite ils pourraient retourner aux vraies missions. Faire du figuratif dans une région où ils ne connaissaient pas l’été, ce n’était la panacée pour aucun d’entre eux. Il n’y avait même pas de quoi parier pour l’instant.

Hex Hekmatyar
Hex Hekmatyar
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Une fouille minérale EmptyLun 18 Juin - 20:52
Irys : 376547
Profession : Soldat de fer
Daënar +3 ~ Vereist (homme)
La rencontre entre les deux hommes dans le bureau du directeur fut brève, mais elle eu le dont d’agacer prodigieusement Hex. Certes le maître de la mine n'était pas un de ces riches bourgeois obèse se pavanant dans le luxe. C'était même le contraire, un type du genre sec avec une rigueur presque militaire. Il n'en restait pas moins qu'il n'était absolument pas sympathique, et le lieutenant du faire de son mieux pour ne pas lui demander de se taire de façon fort peu polie.
Fort caractère contre fort caractère.... ce n'était pas le genre de chose qui passait bien d'habitude. Mais depuis le temps s'il avait appris quelque chose c'était que pour avoir la paix, le mieux était de se taire et de laisser les gens parler.
Au pire des cas il s'ennuierai de voir qu'il n'y avait pas de réponse, dans le meilleur il le laisserai faire son travail au plus tôt. Autant être honnête, il était parce qu'on lui avait ordonné de le faire, pas par plaisir, alors autant en finir au plus vite.
Il monta sans broncher dans la calèche du patron ,écoutant sans jamais interrompre le patron se contenant parfois de hocher la tête en signe de compréhension. son esprit vagabondais avec le paysage, détaillant les hameaux de la mine qui se rapprochaient et pensant momentanément à ce qui pouvait bien se passer dans la voiture de queue. Au vu de la compression des suspensions, il n'était pas à douter que l'armure assistée avait embarquée dedans...

Lorsque le terme question finit par intervenir, Hex refit le raisonnement dans son esprit tachant pour une fois de réfléchir avant de foncer dans le tas. Il tacha de faire une petite liste, la première ligne étant qu'il valait mieux éviter de tuer qui que ce soit, la seconde que c'était un site stratégique, et que pour le bien de l'approvisionnement en arme, mieux valait éviter les dégâts matériels.
C'était étrange qu'on lâche le chien fou de l'armée dans un endroit aussi sensible, mais tant pis, il obéirait.
La première question qui lui vint à l'esprit fut plutôt simple.

-Autre que le contremaître, vous avez déjà eu des groupes qui posaient des problèmes ? Des vols de matériel d'excavation ? Même mineur ?

Cela pouvait paraître insignifiant, mais un explosif pouvait se révéler problématique même pour des militaires.
Et comme tout soldat professionnel, il cherchait à évaluer les risques et le matériel de ce qu'il envisageait déjà comme les "ennemis"
En outre, le lieutenant avait déjà de la chance d'avoir une première personne à interroger, mais en savoir un peu plus sur lui pouvait toujours être utile.

-Vous avez des informations sur le contremaître ? Est-il à votre service depuis longtemps ?


Cela pouvait jouer. Et le patron avait l'air plutôt prompt à porter des accusations sur tout et n'importe qui. Sans être un enquêteur, le jeune homme se doutait que le passé de ce dernier pouvait aider à résoudre l'affaire. Était-il un grand joueur ? Un employé calme s'étant hisser à sa place par le travail ?
Un autre soucis était que les mineurs étaient plutôt solidaire entre eux en temps normal, et il était raisonnable de penser qu'ils se couvriraient tous.
Il ne restait plus qu'à savoir si cet Auguste allait pouvoir lui expliquer en détail d'ou partait cette situation...

Les payes avaient diminuées ? Un mineur était-il mort récemment ? Tant que question auxquelles il allait falloir répondre pour que le lieutenant puisse accomplir sa mission.
Il n'était évidemment pas exclu que tout cela ne donnerai rien, ou plus compliqué encore, que ce que le militaire cherche l'emmène à faire des découverte bien moins joyeuses qui compliqueraient d'autant plus la mission...

Ingrid & Sigurd
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Une fouille minérale EmptySam 23 Juin - 12:11
Irys : 754856
Ah, voilà qui promettait, des questions directes. Leurs implications quant à son incompétence ne lui plaisait guère. Mais il fallait reconnaître que c’était pertinent et que lui même se posait des questions quand à l’existence d’autres vols non découverts. Pour l’instant il n’avait pas trouvé d’autres incohérences dans les rapports des divers contremaîtres. Cela ne voulait pas dire qu’il n’existait pas d’autre petit vol, si le contremaître était assez malin pour falsifier correctement ses rapports ou n’était pas trop gourmand, ça pouvait passer inaperçu. Bref, ses questions méritaient une réponse.

« Oui bien sûr, ce sont des mineurs, des hommes et des femmes à la tête dur ! Dans cette mine, la seule dont j’ai entendu parler c’est Heldegera. Il y a quelque mois de ça elle a bloqué la mine entraînant d’autres de ses collègues dans l’histoire pour des revendications ridicules. Pour les problèmes mineurs il faudra demander au contre-maître. Je ne reçois pas des rapports pour le moindre petit incident évidemment. »

Ce serait invivable autrement et ce n’était pas son métier. Les contre-maîtres étaient là pour faire tourner l’affaire et s’occuper des mineurs de façon quotidienne. Faire remonter trop de problème était un signe d’incompétence, cela voulait dire qu’ils n’arrivaient pas à les gérer. Ils étaient mieux payés que de la simple main d’œuvre, il fallait bien que quelque chose le justifie !

« Dix ans, douze ans ? Une plaie héritée de mon prédécesseur, beaucoup trop laxiste avec les mineurs. Il a défendu cette Heldegera, à même négocier, négocier, pour qu’on ne la vire pas. S’il est responsable, ou même que vous pensez qu’il était au courant, ne vous gêner pas. Enfin, je vous conseille de pas le braquer avant d’avoir soutirer des informations, c’est une vraie tête de mule ! »

Les secousses se firent moins nombreuses, ils avaient quitté le sol dallé du centre pour s’engager sur la pente menant à l’entrée de la mine qui les intéressaient : une mine d’argent. Ils ne s’arrêtèrent pas au sommet, la route continuait de lézarder le long des parois de la montagne. Une fois que le cocher signala qu’ils étaient bien et bel arrivé, John adressa ses derniers mots au lieutenant.

« Je compte sur vous pour régler ça dans les plus brefs délais et sans effusion de sang. À bientôt »

Une fois que les deux voitures aient fait tant bien que mal demi-tour sur la pente, les six militaires se retrouvèrent seuls devant la bouche de la mine, en apparence du moins.

« Alors chef, que fait-on ?

-On leur met un coup de pression et on ferme la mine ? »

Une silhouette ne tarda pas à se détacher de la paroi pour venir vers eux : le fameux contremaître. Une personne imposante, pas grosse, musclé et avec des os épais. Son visage trahissait sa propension à sourire tout comme son travail dans les mines, il était poussiéreux. Ses portaient également les stigmates des gens qui font un métier manuel. Visiblement il ne se contentait pas de faire travailler les autres, il mettait la main à la patte.

« Bonjour messieurs ! Je suppose que vous êtes là pour le vol ? Je ne pensais pas que des militaires se déplaceraient… Enfin suivez moi, on ne peut pas rester au milieu pour discuter. Suivez moi dans mon modeste bureau. »

De fait, il y avait des mineurs qui arrivaient sortant un chariot remplie de minerais en direction d’une charrette prévu pour l’acheminer en ville. Ils lancèrent des regards vers les nouveaux venus mais s’il dirent quelques chose aucun des membres du groupe ne purent l’entendre. Une chose était sûr la nouvelle de leur présence irait bon train dans les boyaux de la terre. D’un bon pas sans se préoccuper de la scène qui était on ne peut plus normal, il guida les nouveaux venus vers le cabanon à côté de l’entrée du tunnel. À l’intérieur un simple bureau et des étagères pleines à craquer, et deux chaises. Rentrer à sept était tout bonnement impossible, naturellement deux des gardes se postèrent devant la porte, en profitant pour regarder les mineurs à l’œuvre. L’homme à l’armure intégrale étant bien évidemment l’un des deux hommes. Sur la porte, côté extérieur, trônait les feuilles de pointage de la semaine.

« Alors que vous a raconté M.Riit ? Sur qui essaye-t-il de faire porter le blâme ? »

Il se tenait derrière le bureau les bras croisés. L’espace était sombre, la seule fenêtre grillagée n’éclairait guère la pièce en ce jour sombre, la lanterne sur le bureau aurait eu toute les raisons d’être allumée. Mais il ne fit aucun geste dans ce sens, il ne voulait manifestement pas prolonger l’entretien avec eux. D’ailleurs, la porte n’avait pas été fermé non plus par ses soins.

Code couleur:

Hex Hekmatyar
Hex Hekmatyar
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Une fouille minérale EmptyLun 25 Juin - 16:54
Irys : 376547
Profession : Soldat de fer
Daënar +3 ~ Vereist (homme)
La situation s’annonçait…. Mal comme d’habitude. C’était une situation presque classique ou le patron ignorait tout de la situation de ses employés, se reposant sur une équipe qu’il méprisait pour gérer le reste de l’exploitation. Hex fut surpris de constater que le directeur connaisse l’identité du contremaitre et se rappelle du nom d’un employé lui ayant causé des problèmes.
Au moins avait-il des informations et des pistes ce qui était bien mieux que de partir de rien.
C’était à la fois amusant et désolant de constater que le patron ne faisait même pas confiance à ses subordonnées… mais là encore le soldat ne put faire aucun commentaire tant il devait être difficile de contenter tout le monde.
Il remercia donc le supérieur avant de descendre de voiture pour retrouver ses hommes.
Cette simple vue lui tira un haussement d’épaule… Six hommes qui ne se connaissaient pas mais qui devaient travailler ensemble… heureusement, il avait pu consulter leurs dossiers et surtout retenir leurs noms, et la réflexion de Lloyd lui tira presque un sourire.
Réunissant sa petite équipe, il résuma la situation pour éviter le moindre souci et avoir un premier aperçu de la troupe.

- Et non mon cher Lloyd, pas de coup de pression, ni même de menaces pour le moment, la mine est certes une exploitation privée, mais c’est elle qui aide à faire tourner les rouages de l’armée, ne nous tirons pas une balle dans le pied en sabotant nos soldes, même si elles sont conséquentes.

Il y eu un petit rire général, tout le monde sachant pertinemment que le moindre Irys était lâché avec regret par l’armée. Ce n’était pas vraiment le cas de l’officier dont la petite solde profitait de beaucoup de primes et de bonus du à son expérience et à ses formations, mais il était important d’être proche de ses hommes pour que ces derniers fassent confiance à leur officier.

-On va tacher de se montrer courtois, après tout nous sommes censés être les gentils dans l’histoire

La réunion fut interrompue par le fameux contremaitre, qui malgré ce qu’en avait dit le directeur ne semblait pas si incapable que ça.
Mieux que cela il semblait même travailler avec les mineurs ce qui voulait donc dire qu’il était surement au courant de quelques choses. Comme l’avait dit le directeur Riit, mieux ne valait pas le brusquer au risque de devoir avancer encore plus à l’aveugle que maintenant.
C’est donc avec un sourire tout aussi avenant que le contremaitre qu’il se mit à le suivre avec son équipe dans le bureau.
La pièce était loin d’être accueillante et le propriétaire se contenta de laisser tout le monde dans le noir, comme si l’obscurité pouvait cacher quelque chose à la petite équipe de militaire.
Hex haussa les épaules en voyant que le fameux contremaitre n’avait pas fermé la porte. En guise de simple réponse, il fit signe à Lloyd de venir avant de lui demander.

-Comme notre cher contremaitre ne semble pas décidé à e qu’on ai un peu d’intimité, trouve un ou deux mineurs et amène les ici


Ordre auquel le colosse s’empressa de répondre avant d’amener deux jeunes femmes portant des pioches, leurs indiquant presque gentiment d’entrer dans le bureau.
Hex leur laissa les chaises, contemplant leurs visages fatigués.

-Je n’ai pas à cacher la raison de ma présence ici, ni à vous, ni à vos hommes. Je suis ici sur la demande expresse de Monsieur Riit, ou du moins de ses contacts dans l’armée.


Il marqua une pause, marchant dans la pièce pour examiner les registres des pointages. Évidemment il était difficile d’y comprendre quoi que ce soit pour le moment et s’il devait remarquer quelque chose dessus, il faudrait sans doute un examen plus minutieux.
L’officier finit par se retourner en poussant un grand soupire.

-Je vais être très honnête en fait. Je n’ai pas envie d’être là, pas plus que vous avez envie de me voir chez vous.
Je dois retrouver le minerai qui a été volé, et comme personne ne m’a demandé de trouver un coupable, je n’en chercherai pas tant que j’ai le minerai, et vous connaissez l'armée je ne pourrais pas interrompre les recherches tant que je ne l'aurai pas


Autant être honnête avec tout le monde. C’était d’ailleurs pour ça qu’il avait demandé à des ouvrier de venir, plus vite le mot se répandrait, plus vite il avait de chance d’avoir une solution rapidement. L’arrivée des soldats devait d’ailleurs avoir atteint le fond des galeries, savoir que ces derniers ne comptaient pas déclencher une chasse aux sorcières aiderait sans doute à faire pencher la balance.
Hex reprit donc, concentrant son attention sur le contremaitre.

-Je ne suis pas complètement stupide Auguste, s’il y a eu un vol vous devez forcément être au courant, vous couvrez même peut être le fautif, mais à vrai dire je m’en fiche pas mal. Le trou du cul qui vous sert de patron a suffisamment agacé les miens pour que je sois envoyé ici… que diriez-vous de m’aider à trouver ce qui manque. Une petite entraide entre deux personnes qui ont envie de régler ça rapidement ?

Il préférait jouer honnêtement, car personne ne gagnerait à faire durer cette petite histoire. Les soldats n’étaient pas faits pour jouer aux détectives, et un homme avec un fusil était bien plus dangereux quand il était fatigué.
L’officier n’était pas un génie, mais le vol devait surement avoir une justification, que ce soit un moyen de compléter une fin de mois, ou pour protester contre une injustice flagrante. Mais tout cela… ça ne le regardait pas

-J’aimerai dans la mesure du possible régler cela avec vous, surtout si vous voulez nous voir partir. Fouiller complètement la mine serait long et fatiguant, surtout s’il nous faut en plus retourner la moindre demeure de mineur.

Et clairement, le Lieutenant voulait éviter d’en arriver là. Comme il ne cessait de le dire, plus vite il serait parti, mieux ça serait


Ingrid & Sigurd
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Une fouille minérale EmptySam 30 Juin - 10:55
Irys : 754856
Ce n’était pas exactement la réponse qu’il attendait. Quelque chose avec plus de répondant, au lieu d’aller chercher ses mineuses et les empêcher de travailler, en plus de les mêler à des problèmes qui ne les concernaient pas. Visiblement, elles n’étaient pas très à l’aise de se retrouver mêlées à tout ça. Le fait qu’un mastodonte les avait interpellé alors qu’elles déchargeaient leur chariot, pour les faire venir devant le contremaître dans cette salle un peu trop pleine, n’y était pas étranger non plus. Elles ne mouftèrent pas, laissant ce qui semblait être le chef parler au lieutenant, soulagées de ne pas se voir accusées du vol ; même si le contremaître n’était pas du genre à donner ses employés en pâture comme ça. Lui par contre se retint pour ne pas interrompre le discours, trop conciliant pour être vrai, du lieutenant.

« Si je savais déjà où se trouvait le minerai, vous et vos hommes ne seriez pas là ! Et il est hors de question que mes mineurs fassent des heures sup’ pour fournir le minerai manquant. Désolé de vous apprendre que vous allez devoir travailler comme nous tous. S’il suffisait de demander pour savoir qui est le connard qui nous met tous dans la panade, encore une fois, on aurait pas besoin de vous ! »

Il s’exprimait tout en tapant du poing sur la table. Manifestement, traiter son patron de trou du cul n’était pas suffisant pour le rallier à leur cause. Et il n’en avait pas fini.

« J’imagine que M.Riit ne vous a pas dit ce que j’en pensais : ce vol n’est le fait d’aucun de mes hommes. Le problème vient du centre de triage, j’en suis sûr ! Vous avez peut-être remarquer la charrette tirée par les bœufs dehors. Ils amènent plusieurs de nos chargements par jour au triage qui se trouve en bas. Il y a juste à comparer ce que mes hommes et les leur ont noté. Bien sûr, personne a voulu que je le fasse ! Ils préfèrent que ça retombe sur moi. Le parfait incident pour me faire virer. Bref, Myrielle et Lucie, vous pouvez vous remettre au boulot. À moins que vous aillez quelque chose contre ? »

Les deux hommes à la porte, côté intérieur, interrogèrent leur commandant du regard pour voir s’ils devaient s’interposer. Même s’il leur avait clairement dit que ce n’était pas la ligne de conduite qu’il souhaitait privilégier, c’était avant cette discussion plutôt animée avec le contremaître. Les deux mineuses se levèrent après un geste encourageant de leur chef, leur journée serait bientôt finie. Et si, en théorie, rester assis plutôt que miner était moins fatigant, dans ces conditions, c’était aussi bien moins confortable.

« La feuille de présence que vous avez regardée ne vous servira à rien. C’est celle là qu’il vous faut, le vol s’est passé il y a douze jours. Vous pouvez voir tous ceux qui ont chargé le minerai ce jour-là et le nombre de chariots déclarés : Enrickson, Maëlle, Edward, Jule, Michel, Bill. À vous de comparer ces nombres avec en bas. S’ils coopèrent ! Je vous montrerais bien le chemin mais j’ai encore du boulot ! »

Les bras croisés, il attendait que Hex et sa petite troupe dégage de son bureau pour se remettre au travail et vérifier que ses hommes l’étaient. Il croyait en eux, mais un événement comme ça attisait toujours les commérages, et ces derniers nuisaient à l’efficacité. Il ne manquait plus qu’on leur reprocha un manque de rendement !

Hex Hekmatyar
Hex Hekmatyar
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Une fouille minérale EmptyMar 3 Juil - 17:54
Irys : 376547
Profession : Soldat de fer
Daënar +3 ~ Vereist (homme)
Hex poussa un profond soupir devant la réaction du contremaitre… Il avait tenté la d’être conscillant, mais visiblement, le contremaitre était aussi borné que son abruti de patron. Enfin au moins aurait-il tenté d’être gentil une fois.
Au moins eut-il le droit à quelques informations ce qui épargna surement une crise de nerfs plutôt violente. Il se contenta donc simplement de répondre avec un air ironique, nullement impressionné par le contremaitre au physique pourtant bien supérieur au siens.

-Votre patron se fou pas mal de ce que vous pensez, et moi aussi d’ailleurs, je veux simplement des faits et une résolution rapide de cette affaire, mon métier c’est de protéger Daenastre, pas de faire des enquêtes pour des compagnies minières.
Comprenez que vous travaillez certes pour Riit, mais votre principal client, c’est l’armée, et la peine pour le sabotage d’installation stratégique, c’est la pendaison, pas la précarité.


Il laissa la phrase en suspens, n’ayant nullement envie de détailler la liste de sévices qui découlaient de cela, allant du coup de fouet jusqu’à la peine de mort, en passant par le bagne. Pas franchement le genre de truc qu’on avait envie de prononcer, surtout pour Hex qui n’avait rien contre les mineurs de la région. Son souhait était d’ailleurs que personne ne soit inquiété par cette histoire de vol. Après tout beaucoup d’entre eux ne devaient même pas être au courant de cette histoire.
Il prit la feuille des mains du contremaitre, la détaillant avec un intérêt vague avant de la ranger dans son sac.

On va chercher nos mineurs fantômes, les gars, trouvez-moi ces mineurs et interrogez les, on va partir du principe qu’ils sont tous innocent, et qu’ils nous déclareront le même nombre de chariots séparément.

C’était un moyen simple de voir s’ils étaient d’accord entre eux, si un mineur lançait le mauvais chiffre, il suffirait simplement de l’interroger un peu. L’équipe progressait lentement, mais au moins elle progressait. À vrai dire, Hex était enclin à croire le chef d’équipe sur l’innocence de ses hommes, car il n’avait pas non plus intérêt à ce que la mine tourne mal, mais vérifier ses dires ne prendrait pas beaucoup de temps.

-De toute façon ils n’ont pas le choix de coopérer ou non, un refus sera pris comme signe de complicité avec les voleurs, ordre de votre patron…


Hex tira cependant un plan de la région d’une de ses sacoches, la plaçant sous les yeux du mineur sans vraiment lui laisser le choix.

-Je me tirerais d’ici quand j’aurai des raisons de le faire, alors donnez-moi l’emplacement du centre de triage, et les routes qu’empruntent les chariots.


Une chose courante était de vider certains chariots pendant les trajets dans des endroits discrets, quelque chose de classique mais qui nécessitait une complicité d’un des deux côtés, il attendrait donc le rapport de ses hommes avant de se diriger vers le centre de triage.
Finalement, l’équipe se sépara, Hex gagnant les zones de chargement pour observer leurs façons de faire, doutant de tomber sur quelque chose flagrant cependant. Au bout de quelques minutes il embarqua sur un chariot de minerai plein, ce dernier le convoyant sans effort vers le centre de triage ou de nouveaux employés se chargeaient de vider les conteneurs.
Le soldat se dirigea vers le bureau du coin, frappant à la porte avant de rentrer avec un air presque enjoué.

-Bonjour ici ! Je suis l’envoyé de M.Riit, j’ai besoin de vos manifestes pour l’enquête sur le vol de minerai

Enjoué certes, et si sa voix avait une certaine sympathie, l’armure qu’il portait montrait clairement qu’il n’était pas là pour rire. Encore une fois, Hex essayait de la jouer gentil pour gagner du temps il ne restait plus qu’à savoir si il aurait ces listes de livraisons aussi facilement que les listes de chargements.

Il était vrai que si l’écart était avéré, il suffirait simplement de trouver les responsables du transport et de les faire parler

Ingrid & Sigurd
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Une fouille minérale EmptyMar 7 Aoû - 11:51
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Si l’annonce de la peine réservée pour le coupable ému le contremaître, il n’afficha rien. Et contrairement à ce que pensait le blanc-bec, la précarité ici équivalait aussi à la mort si on ne se remettait pas très vite sur pied : les rues glaciales n’étaient pas très propice à la survie. Même si Auguste avait quelques amis sur qui comptait. Pas que ça compta si son boss arrivait à lui faire porter le chapeau. Un bouc-émissaire valait mieux qu’un échec.

-De toute façon ils n’ont pas le choix de coopérer ou non, un refus sera pris comme signe de complicité avec les voleurs, ordre de votre patron…

Évidemment ! Il n’en attendait pas mieux de monsieur le patron. Ni de ce soldat qui essayait en vain de paraître de leur côté. On ne la lui faisait pas à lui. Ce n’est pas aux vieux singe qu’on apprend à faire la grimace comme on dit. Tout ça ne lui plaisait pas. Et s’il avait donné une information pertinente, ce n’était pas pour ses beaux yeux ni pour rejeter la faute sur autrui simplement par honnêteté et parce qu’il croyait dur comme fer en ses hommes.  

-Je me tirerais d’ici quand j’aurai des raisons de le faire, alors donnez-moi l’emplacement du centre de triage, et les routes qu’empruntent les chariots.

Cet étalage de supériorité ne l’étonna pas non plus. C’était pas la politesse qui l’écorchait depuis le début celui-là !

« Il y a pas vraiment besoin d’une carte, la route est pas très complexe ! Suffit  de descendre tout en bas, continuer tout droit au lieu d’aller vers la ville, de par là d’où vous venez. Il y a qu’une seule route et un seul vrai croisement. On est la première mine ici, tous les autres sont au-dessus de nous. »

Il y avait bien des petites grottes, excavations, sur la descente qui d’ailleurs n’étaient pas notées sur la carte. Mais à quoi bon le dire ? Ils avaient bien des yeux, ils n’avaient qu’à les ouvrir ! Puis la plupart n’étaient pas bien profondes, ou si elles l’étaient, elles avaient un passage peu praticable. Du moins à sa connaissance. Il n’était pas du genre à essayer d’explorer des tunnels seul, c’était un coup à mourir stupidement ça. Ça n’empêchait pas certain de le faire bien sûr, à la recherche d’un filon d’or, de pierre précieuse, d’une planque etc. Les « bonnes » raisons il y en avait à la pelle.

« Chef, on en a trouvé que deux : Enrickson et Jule. Apparemment Maëlle et Edward sont dans leur équipe habituellement mais l’un est malade de ce qu’ils disent et l’autre est parti enterrer sa mère dans un bled. Les deux autres – il jeta un regard interrogateur à son coéquipier qui lui souffla les noms manquant – Michel et Bill font partie des travailleurs du soir. On les a bien séparé et leur dire concorde exactement. 

-Vous voulez qu’on reste derrière pour les deux autres et vérifier l’absence des deux ? »

Poireauter devant la mine ne l’enchantait clairement pas. Pas qu’il craignis une attaque, à ses yeux cette histoire ressemblait à une magouille sans grande ampleur. Un truc barbant à régler qui aurait très bien pu se faire sans eux. Ok le contremaître aurait bien mérité d’être secoué, par Lloyd de préférence, mais rien de bien méchant. Juste de quoi le motiver pour régler cette affaire rapidement.

Après les ordres du lieutenant, pas de saut de joie, juste de la résignation et l’espoir que cette histoire se termine au plus vite. Comme ils étaient cinq, sans compter le lieutenant, seul Lloyd suivi ce dernier. Il n’y avait aucun risque pour l’instant, pas une grande amabilité apparente, mais pas de révolte en vue non plus. Bref, rien sur quoi taper.

En fait de bureau, c’était une simple baraque en bois, plus grande qu’en haut bien que tout aussi simple. Autre que ça, il y avait un vaste espace pour l’arrivée des charrettes, le déchargement, le triage puis pour le départ sur les rails vers la destination finale. Chemin de fer qui ne faisait pas bien sûr parti du grand réseau nationale. À la tête de cette aire de passage : une jeune femme autoritaire, la trentaine environ. Pas spécialement musclée et qui n’était visiblement pas la main à la patte pour le chargement ou de le déchargement. Bien que ce ne fut pas non plus une bureaucrate comme M.Riit. Elle était habillée pour bouger : pantalon et veste à manche courte.

Au moment de l’arrivée du soldat, elle était derrière son bureau plongée dans la paperasse. Une aide, un gamin de treize-quatorze ans  se tenait dans un coin droit et silencieux. Une brindille qui servait de messager puisqu’ils ne pouvaient avoir le téléphone ici. Il n’était pas tout à fait débutant, ce n’était pas son premier jour, et il ne moufta pas à l’entrée de l’intrus. Il y avait bien des chaises dans la pièce, outre le fauteuil de la chef, et des fois il avait le droit de s’asseoir.

« Bonjour à vous monsieur l’envoyé ? Vous avez un nom sûrement. »

Professionnelle et courtoise, elle s’était levée pour le saluer. Ça ne voulait pas dire qu’elle accepterait pour autant les yeux fermés sa requête. Elle le lui fit savoir toujours aussi poliment.

« Comprenez bien que je ne peux pas remettre de telle chose à un parfait inconnu. Je ne savais pas que M.Riit faisait appel à l’armée pour résoudre ce vol. Il n’est pas totalement anodin, mais quand même nous aurions pu résoudre cela nous-mêmes. Sans vouloir vous offenser. »

Tout en parlant, elle était retournée derrière son bureau, avait sorti un épais dossier qu’elle avait juste posé devant elle. Pour l’instant, elle regardait son interlocuteur dans l’attente d’une réponse. Visiblement, leur implication ne plaisait à personne. Même si contrairement au contre-maître, la gestionnaire faisait bonne figure.  

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