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 Un Ovshin téméraire [Contrat]

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Un Ovshin téméraire [Contrat] EmptySam 23 Juin - 0:00
Un colosse, un véritable monstre de quelques dizaines de tonnes d’acier, de vapeur et de charbon approchait. Rico en avait vu d’autre mais il ne pouvait s’empêcher d’admirer la bête grondante qui s’immobilisait face à lui. La locomotive sifflait furieusement, laissant s’échapper des panaches de vapeur qui embrumaient les quais érigés sur les flancs de l’aqueduc. Au bout du convoi, les ouvriers s’affairaient déjà au déchargement de quelques marchandises nécessaires à l’approvisionnement du village établi au pied de l’arche. L’eau ruisselait sur la large capuche du par-dessus du soudard. Cet espèce de poncho taillé dans un cuir sombre, tanné et craquelé  le maintenait tout de même au sec.

Le macaque profitait de l’arbi qu’offrait la silhouette de son maitre. Oby craquait noix après noix en ne laissant derrière que quelques débris de coques écrasées. Le mercenaire n’avait jamais pris le train en sa compagnie. Il n’usait pas souvent de ce transport d’ailleurs. Une exception motivée par soixante-dix milles Irys et pas un de moins. Un client qui faisait régulièrement appel à ses services l’avait informé de la requête d’un de ses partenaires. Il a même insisté pour lui payer le déplacement, dans l’espoir que le chasseur daigne s’intéresser à cette affaire. Une place au fond du wagon de queue l’attendait. Il allait savourer le confort de la troisième classe et sa promiscuité pendant les quelques dizaines heures qui le séparaient de Celeist.

Un Ochvin sanguinaire l’attendait là-bas. Cette affaire avait piqué sa curiosité, la créature ne figurait pas encore sur son tableau de chasse, mais on lui offrait l’occasion de corriger le tir. Il en avait déjà observé à maintes reprises. Intimidante, inquiétante même, mais cette bestiole ne semblait pas agressive pour un sou. Etrange. C’est une question à laquelle il aurait à trouver réponse une fois sur place. En attendant, il essayait de s’installer aussi confortablement que possible sur l’un des bancs en bois du wagon qui se mettait en branle. Il serait à bord pour les trente prochaines heures, et cette perspective ne l’enchantait guère. C’était toutefois la meilleure solution quand vous étiez attendu au bout du monde.

A force d’habitude, l’à-coup régulier qui secouait le convoi à chaque saut de rail ne se sent plus. L’odeur ? On s’y fait même si on lui préférerait celle d’une bouse de Khetleg. Le poivrot en face de lui finissait une bouteille d’alcool frelaté. Il avait probablement passé sa dernière nuit dans une porcherie ou un établissement de ce genre là. Un type en guenille passait dans l’allé en distribuant des pains de viandes fortement épicés pour en masquer la qualité médiocre. Rico en avalait la moitié, laissant ses restes au singe qui partageait son banc.

Il gardait au creux de sa paume le carnet de voyage d’un de ses défunts partenaires. La prothèse mécanique tournait les pages du recueil en relâchant d’imperceptibles panaches de vapeur d’eau. Il n’y trouvait ni récit, ni fable, simplement quelques croquis, des descriptions, des notes intéressantes à propos de la faune et de la flore. Il complétait ces dernières à présent. Puisant dans ses expériences, ajoutant ses propres sources, le chasseur étoffait l’encyclopédie de jour en jour. Il y cherchait la moindre indication exploitable au sujet de la grosse corneille à laquelle il risquait d'être confronté. C’était sans compter sur Morphée qui finit par l’accueillir dans ses bras afin de lui accorder un repos bien mérité.

Les hurlements d’Oby l’ont réveillé avant même le levé du soleil. Le train était encore en mouvement parmi les montagnes. Sur le banc en face du mercenaire, le même soiffard qu’à son arrivé tentait d’arracher un revolver auquel le macaque se cramponnait à deux mains. Constatant l’étui à sa ceinture vide, Rico glissa tant bien que mal la lame de son glaive sous la gorge du chapardeur. Le cliquetis qu’il connaissait que trop bien l’informait que son six coups braqué sur la tête du singe était armé. Une pression sur la détente et le voleur était débarrassé du capucin. Malheureusement pour lui, ce n’était pas la menace immédiate. Celle du tranchant affuté pressé avec insistance contre sa trachée était d’autant préoccupante.

« Remue un peu, que j’te trace un joli sourire, d’une oreille à l’autre, lui murmura Jericco d’une voix sombre et orageuse, laissant planer le spectre de la foudre qui risquait de s’abattre à tout moment. Lâche ça, t'veux pas rater l'aube non ? »

Face à cette invitation très convaincante, le bougre retira sa main de la crosse du pistolet qu’Oby s’empressait de récupérer. Alors libéré de la caresse froide de l’acier sur sa gorge, le type ne mit pas très longtemps avant de choisir un autre banc où s’assoir. Pendant ce temps, le capucin retournait l’arme dans son étui sous le regard amusé de quelques autres passagers interpelé par l’agitation dans le fond du wagon.

***

C’est le sifflement strident des roues d’acier sur les rails en fontes qui le sortit de nouveau de sa torpeur, une dizaine d’heures après cet incident. L’aube perçait derrière une chaine de pics enneigés à l’horizon. Les rayons de l’astre levaient l’obscurité sur le village en vu. Sa destination, Celeist. Autrefois un hameau tout juste assez grand pour disposer de sa propre gare, les activités minière autour de la magilithe sont la cause de sa croissance fulgurante. Le train s’y immobilisa en douceur, ouvrant ses portes pour ne laisser que le mercenaire sur les quais. La quasi intégralité des passagers avait débarqué à Änkar, capitale de la région. Rien d’étonnant songeait Rico en se protégeant comme il le pouvait du vent glacial qui balayait les rues.

C’est non loin de la gare qu’il tombait nez à nez avec la fameuse chope de Teddy. Un bâtiment au diapason de l’architecture du coin. Une sorte de bunker en pierre massive suffisamment robuste pour endurer des siècles et des siècles de beuveries. Une fois la porte refermée derrière lui, il se laissa happer par l’ambiance chaleureuse qui régnait à l’intérieur. Le macaque perché sur son épaule cessa enfin de trembler à proximité de l’âtre aux braises rougeoyantes qui trônait au centre de la taverne. Les tables étaient toutes occupées par des mineurs qui semblaient tout juste sortir du puis. Les discussions endiablés de part et d’autre de la pièce se mélangeaient pour ne laisser qu’un brouhaha bouillonnant pour l’oreille de Rico. Les dialectes et expressions inconnus transpiraient le dépaysement.

« Je cherche Karl … Diliche ? Dirlik ? Que’que chose comme ça, ça t’parles ? Lâcha Jericco sans aucune introduction. Il s’accoudait au comptoir entre deux piliers de bar. En attendant d’le trouver, sers moi un verre de vodka qui faudra remplir régulièrement. Jusqu’à c’que j’tombe raide ou que j’trouve mon homme. C’est dans tes cordes ? »

La jolie brune derrière le comptoir dévisageait l’inconnu. Elle était en droit de se demander s’il s’agissait d’une plaisanterie ou bien d’un homme trop saoul pour être servit de nouveau.

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Un Ovshin téméraire [Contrat] EmptySam 30 Juin - 15:25
Assis sur son tabouret, la chope de bière à la main, Ménélik contemplait le bar qui l'avait accueilli en son sein, replier sur lui-meme, il ignorait le monde qui l'entourait pour se concentrer uniquement sur ses pensées, les ivrognes qui jouaient aux cartes, en gueulant des injures grossières à leurs adversaires ne l'intéressaient pas le moins du monde, de même, pour les prostituées qui faisaient du racolage.
Une question existentielle se posait à lui : " que faire pour remplir sa bourse .". À cette interrogation, une seule réponse apparut dans son esprit, il fallait qu'il trouve un contrat et un contrat qui paye bien.

Plusieurs endroits étaient susceptibles d'accueillir des annonces capables de remplir la bourse de celui qui daigne accomplir la mission quémandée par l'affiche, notamment les auberges, et cela tombait bien dans la cité de Cerka, il connaissait  énormément de lieux qui répondaient à ces critères. C'est donc tout naturellement qu'il les écuma à la recherche de la perle rare.


Dans une des nombreuses auberges de la ville, un contrat déposé par une puissante compagnie minière attira son attention. La mission très bien payée, pas moins de 70 000 Irys, pas plus, pas moins, consistait à abattre  un monstre inconnu de son tableau de chasse, dont il ne possédait aucune information, un Ovshin. Il ne fallut pas bien longtemps avant que le jeune homme se décida à accomplir ce contrat, la prime mirobolante le convainquit de pourfendre cette drôle de créature, et ce malgré le trajet qui le séparait du lieu de la chasse.


D'un geste rapide, il déchira l'affiche du tableau, se précipita à l'auberge  pour faire ses valises et se dirigea vers la gare pour prendre un billet qui l’emmènerait à sa destination, la cité perdue dans les confins est du continent de Daenastre, Celest.
Son voyage allait pouvoir commencer, le train  qu'il prit ne mit pas longtemps à démarrer


En sortant du ventre du  monstre d'acier, après des heures de voyage pénibles et ennuyantes au possible, dans un siège plus dur que l'acier du train, Ménélik se fit surprendre par la morsure du vent glacial de l'est,  son animosité pour les régions froides et inhospitalières resurgit alors tout de suite des limbes de son esprit. Ses moult couches de vêtements ne pouvaient le protéger de façon convenable de la température ambiante, et ce, malgré leur nombre assez important, le chasseur avait toujours été frileux, son enfance dans le vaste et mystérieux continent de Zolchrom ne l'avait pas préparé à affronter des degrés négatifs. Toutefois au vu de la raison de sa présence, ici, le climat de ces contrées ne put atteindre sa détermination, il y avait un contrat qui n'attendait que lui pour être rempli, et une récompense extraordinaire qui souhaitait être dépensée dans une tonne de boissons alcoolisées, tous ces désirs, il comptait bien les assouvir de la plus belle des façons possibles.  


Le peu de voyageurs qui osaient terminer leurs voyages dans cette gare de campagne, se pressaient pour sortir le plus rapidement possible de ce carcan   rempli de fumées noires comme la nuit,  aussi asphyxiant que n'importe quel gaz  et de bruits assourdissants causés par les machines en plein travail. Lui a l'idée de se retrouver dans un endroit où il pourrait faire  réchauffer son corps meurtri par le climat glacial de ce pays, il les imita dans leurs démarches, allant à toute allure chercher ses bagages et se pressant pour être le premier à passer les contrôles de routine.

Ces espérances furent comblées puisqu'il put dire adieu à ce lieu au bout seulement de dix minutes, mais malheureusement cela ne fut pas la fin de ces ennuis, le froid était toujours présent, caressant de son empreinte mordante la pauvre peau du jeune homme. Se trouvant milieu de cette ville composée de quelques maisonnettes, de rares boutiques,  et de moult couches de  neige et de glace, le chasseur décida qu'il fallait mieux rejoindre l'auberge la plus proche pour  passer la nuit dans la douce chaleur d'un feu de bois. Le rendez-vous au bar de Zuhause pouvant bien attendre le lendemain. Par contre, son sommeil ne pouvait être retardé.

Il ne fut assez simple de trouver une auberge pour Ménélik, il n'était pas difficile , un vieux bâtiment fait de quelques ramassis de pierre et de bois suffisait amplement à combler ses attentes. Et cela, il le trouva dans la modeste cité de Celest, après seulement quelques minutes de recherche. Le chasseur put alors se détendre et tomber dans les bras de Morphée, et ce,  dans un lit qui sans être confortable, n'égalait pas la gène que lui avait provoqué le siège de train ou il avait passé la journée entière.

L'aube pointant le bout de son nez,  après cette nuit de  sommeil réparatrice il décida de se rendre au lieu où il pourrait enfin rencontrer celui qui allait lui donner des informations sur le futur contrat que le jeune homme allait  effectuer pour son compte, le fameux bar " la chope de Teddy".

En se renseignant auprès des habitants, le jeune homme fut capable de trouver l'emplacement exact de ce petit commerce. Le bâtiment de pierre massive, en forme de cube, lui laissa une mauvaise impression, ce style d'architecture ne correspondait pas à ses goûts. Dépréciant la façade du bar, il entra calmement, en restant le plus sérieux possible, dans l'antre de la bête.

En le voyant entrer les mineurs qui remplissaient la salle de leurs masses, furent interloqués par la couleur exotique de sa peau, rares étaient les personnes bronzées qui s'aventuraient jusqu'à leurs contrées, toutefois après un court instant où ces personnages regardèrent plus amplement l'aspect du jeune chasseur, ils reprirent leurs activités comme si de rien n'était, sans se soucier du comportement de ce nouvel arrivant. Lui, il fit ce qu'il avait à faire et alla interroger le barman sur le fameux Karl Dirlik en ces termes:

Salut, je recherche un certain Karl Dirlik.

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Un Ovshin téméraire [Contrat] EmptyMar 3 Juil - 18:26
Spoiler:


Voilà quelque temps maintenant que les mines de la compagnie sont à l’arrêt. Les mineurs refusent de reprendre leur poste par crainte de se voir dévoré par une créature ignoble ayant déjà plusieurs victimes à son tableau de chasse. Ces hommes ont ainsi perdu la vie devant nombre de leurs collègues à présent traumatisés et donc inaptes à reprendre le travail, chose qui n’arrange guère notre homme au visage décomposé devant le dernier bilan comptable.

- Si les choses continues ainsi, je vais être obligé de mettre la clé sous la porte, Duval. Cette compagnie est dans ma famille depuis quatre générations et la voilà mise en péril par un corbeau géant… Un corbeau, Duval ! gronde le PDG en jetant le rapport à l’autre bout de la pièce, frôlant presque le secrétaire au visage naturellement pincé.


-Il faut dire que la créature se montre à la fois vorace et téméraire, monsieur, rétorque calmement Charles en réajustant son veston. Vous ne pouvez pas en vouloir à vos ouvriers, leur travail est déjà dangereux par nature, aujourd’hui, il est devenu presque impossible de rejoindre le sommet via le funiculaire, l’Ovshin s’attaque directement à la cabine...

Le président reprend sa place dans son fauteuil, posant ses mains sur ses tempes endolories par l’accumulation de tracas et de stress. Jusque-là, les quelques personnes ayant répondu à l’appel de l’argent n’étaient pas redescendues de la montagne. Et malgré le nombre d’affiches proposant son contrat au montant pourtant plus que généreux, peu y répondait. Dirlik en venait presque à désespérer, car les irys quittaient peu à peu les coffres de la banque sans pour autant y entrer… Plus le temps passe, et plus le montant même de la récompense se voit menacer.

-Retournez donc dans ce fichu bar et par pitié, et ramenez-moi des gens capables de me débarrasser de ce maudit piaf, grommelle l’homme d’affaire en ouvrant l’un de ses tiroir pour en sortir une flaque argent.

Inutile de s’interroger sur la nature du liquide présent à l'intérieur, Charles Duval connaît très bien son employeur. Il sait que ce n’est pas de l’eau, ni même de l’alcool puisque le bureau du PDG est royalement équipé en matière de spiritueux de qualité. Non, il s’agit là d’une décoction à base d’herbe aux effets calmant. Le président subit, depuis des semaines, déjà, les répercutions des problèmes causés par le volatile. Dans peu de temps, il craquerait tout simplement et irait rejoindre certains de ses employés dans l’asile déjà surpeuplé d’Änkar. Charles, tenant énormément à son travail, fait tout pour préserver au mieux son employeur. De fait, il se contente d’un bref “bien monsieur” avant de se rendre directement sur le lieu du rendez-vous.

La choppe de Teddy se trouve être le bar attenant à la gare de Celeist. Theodor, le propriétaire est depuis longtemps informé de la faute d’orthographe trônant fièrement sur son ancienne. Le vieil homme ne s’en est jamais formalisé, attestant qu’il s’agit là de sa marque de fabrique personnelle. Pour quelqu’un comme Charles Duval, cette erreur grossière représente une honte pour tout bon daënar lettré et doué d’intelligence au moins primaire. De fait, c’est avec une expression hautaine, chargée de mépris qu’il entre dans la salle. Comme d’habitude, il jette un bref regard à la clientèle afin de s’assurer le de la présence de nouvelles têtes parmi la populace presque exclusivement issue de l'exploitation minière. C’est ainsi qu’il découvre deux nouveaux visages, les deux portant la barbe, chose commune bien que leur visage ne correspond en rien aux traits habituels qu’arborent les habitants de la ville issus, selon son avis personnel, de mariage consanguins. Les deux hommes attendent au comptoir, Charles y voit donc, de façon tout à fait légitime, une raison de croire que les deux se trouvent là en réponse au contrat émit par son patron.

- Tiens donc, v’la le larbin de Dirlik. C't'à lui qui faut s’adresser les gars.

Charles Duval, froissé par tant de familiarité, se débarrasse de son épais manteau de qualité avant de le plier délicatement et de le déposer sur son avant-bras gauche.

-Je suis Charles Duval, soupire-t-il en lançant un regard noir à ce bon vieux Teddy. Je suis le secrétaire de monsieur Dirlik, pas son larbin. Je suppose donc que vous êtes là pour le contrat ?

Tout du moins, il l’espère. Charles déteste se rendre chaque jour en cet endroit miteux, préférant de loin le confort de son bureau personnel dans les locaux de la compagnie Velca.

-Avant toute chose, avez vous des références ou quelques expériences dans ce genre de domaine ? Je vous préviens que ce ne sera pas de tout repos, le volatile a déjà dévoré quelques chasseurs de pacotille, j’espère donc que vous ne faites pas partie de ces gens-là.

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