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Chroniques d'Irydaë
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Irys : 929949 Profession : Créateur de monde à temps partiel
Bonjour à toutes et à tous ! ~
Comme vous le savez, dans quelques jours c’est la Saint Bolgathin, comme l'année dernière ! Selon les sources historiques, Saint Bolgathin aurait été choisi comme saint patron d’un poète du nom de… Ouais on s’en fiche, c’est la fête des namoureux quoi ! Et sur Irydaë, on aime bien voir des petits tourtereaux. Malheureusement, on ne peut pas dire que ce soit vraiment la saison en ce moment… C’est vrai ! Est-ce que vous avez vu, dernièrement, beaucoup de personnages roucouler sous les fenêtres, s’échanger des mots doux, papillonner dans les champs avec leur tendre moitié ? Bah nous pas trop. Donc on va essayer de pousser le destin et de vous donner une chance, chers Irydars !
Cette chance c’est celle de pouvoir vous déclarer, sous la forme d’une lettre anonyme, à celle ou celui qui fait battre votre cœur. De personnage à personnage, attention. Si un joueur ou une joueuse vous fait rougir derrière votre écran, c’est votre affaire et c’est de l’ordre du privé ! Mais votre personnage, lui aussi, a un cœur ! Un petit cœur qui peut peut-être battre pour quelqu’un qu’il a rencontré au fil de ses aventures, ou même simplement croisé. Une douce dame avec laquelle vous avez échangé quelques pas de danse durant le bal, un gentilhomme qui vous a peut-être sauvé d’une mauvaise passe et que vous n’avez pas oublié jusqu’alors, quand bien même vous avez essayé. Nous sommes certains que, parmi vous, il y a des gens qui sont ainsi dans le besoin de se confier.
Vos administrateurs qui vous aiment ont la solution pour vous. Ce petit event est là pour vous, pour tester votre plume romantique, pour faire une pause dans ces palpitantes péripéties ou ces graves troubles qui secouent la vie de votre personnage. C’est le moment de se poser, du papier à la main, et d’écrire à la personne pour qui vous avez des sentiments. Jouez votre personnage du mieux que vous pouvez. Soyez drôles ou fleur bleue, inventif ou dans le plus pur classicisme qui fait mouche. Le but est ici de faire la plus belle lettre, celle qui vous rendra fière et celle qui, peut-être, fera pencher la balance. Le tout dans le plus pur anonymat.
Concrètement, les modalités de l’événement sont les suivantes :
Avec l’un de vos personnages, vous allez écrire une lettre d’amour pour un autre personnage du forum. Vous avez le champ libre sur le personnage à qui vous l’envoyez, sur le contenu (soyez pas trop trash non plus sivouplé) et sur la forme que prennent les sentiments de votre personnage. Il peut ne pas être sûr de son amour, ou être en colère de le ressentir, etc. Soyez inventifs et inspirés !
Les lettres seront à envoyer à Bolgokh avant dimanche. Nous publierons lesdites lettres le lundi à la suite de ce post, totalement anonymement, avec simplement le nom du destinataire.
Les membres seront invités à voter pour une et une seule lettre, celle qui a été, selon eux, la plus belle. Pour éviter le trop plein de subjectivité, si ladite lettre vous est adressée, messieurs-dames, veuillez ne pas voter pour elle, dans un souci de fair play. Parce que oui, l'auteur est anonyme, par contre on veut le nom du destinataire !
Les votes dureront une semaine, après laquelle nous publieront les résultats et le grand gagnant, la lettre la plus enflammée, la plus romantique, se verra remettre une récompense sous la forme d’un petit artefact aux pouvoirs liés à cet événement, évidemment. Les autres participants auront, bien sûr, un lot de consolation et pourront sécher leur larme avec les irys récupérés.
Rassurez-vous, vous n’êtes pas obligés d’avoir une raison InRP pour participer à cet event. Vous pouvez totalement inventer les sentiments de votre personnage juste pour avoir un prétexte d’écrire cette lettre. Il ne tient qu’à vous de rendre cet event canon dans le périple de votre personnage. Si cela peut donner lieu à quelques RPs tout mimi avec pour thème cette lettre, on sera totalement comblés.
Voilà ! C’est à peu près tout ce que vous avez besoin de savoir. Nous on s’en va faire nos petites théories sur les plus beaux couples pouvant se former après ce délai de deux semaines et ne vous inquiétez pas, tout ce qui est envoyé à Bolgokh reste chez Bolgokh. N’ayez crainte pour votre petit secret.
A vos encriers et vos plumes, chers Irydars ! Faites vibrer le cœur de celui ou celle qui enflamme le vôtre !
Et pour vous encourager, cette petite image qui montre que même les opposés peuvent s'attirer.
Dernière édition par Bolgokh le Sam 30 Nov - 22:50, édité 1 fois
Bolgokh
Lun 18 Fév - 0:19
Irys : 929949 Profession : Créateur de monde à temps partiel
Et bonsoir à vous, les Irydars !
Je sais que vous les attendez tous et toutes, et elles sont là ! Les lettres des participants ! Pour rappel, ces lettres sont anonymes, mais sont adressées à quelqu'un de bien particulier à chaque fois. (Bon, sauf la première...)
Lettre 1, adressée à on-ne-sait qui:
Ar , Ka, Me, Ma, Lo My’träne dont j’ignore le nom.
Je ne le connais pas, mais j’ai l’impression de te connaitre depuis des années. Bien plus que ceux avec qui j’ai partagé bien des jours et des nuits dans les profondeurs de la ville à jouer à pierre, papier, ciseaux jusqu’à connaitre le moindre détail de leur vie. A eux, j’ai posé bien des questions sans avoir de réponse. A toi, j’en ai posé aucune et tu as répondu à la seule question qui compte ; celle de la vie. Tu es celle que j’ai toujours attendue. Celle qui donne un sens à ma vie. Je t’aime.
Ce fut court. Un flash dans une vie. Mais c’est cet instant qui absorbe toutes mes pensées et mes rêves. Ce jour là tu as failli prendre ma vie, mais ce que tu ne savais pas, c’est que tu avais déjà pris mon cœur. Tout n’a pas bien commencé. Ça a même sérieusement déconné c’est vrai mais depuis j’ai compris et là, j’ai mes paumes ouvertes avec mon cœur dedans. Même s’il est vide là parce que tu l’as pris . Je t’aime.
Chaque jour, je te contemple. Je te fixe à travers l’espace et le temps car face à mon bureau, ton portrait-robot darde vers moi ce regard qui me fait à chaque fois tressaillir d’un sentiment que je ne saurais décrire mais que je vais essayer, hein, parce qu. De l’allégresse. De la joie. Une volonté inébranlable de remémorer notre rencontre avec ses petits défauts et ses menaces de mort. Mais ce regard, ton regard, il m’a marqué au fer rouge du kit d’interrogatoire n° 2B. Ce que je pensais être de la douleur était une libération. Car enfin, j’aimais pour la première fois (sans compter ma môman). On te veut « Mort ou vif ». Moi aussi, plus vif que mort si je peux. A contrario, sans toi, je suis plus mort que vif.
Un collègue m’a récemment dit : « qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. » Et si lui parlais de son verre d’eau-de-vie, moi, je parle évidemment de toi qui m’apporte une ivresse qui m’emplie d’une vie que je pensais m’être interdit. Mon cœur était une jachère et tu y as plantée les graines de quelque chose de beau aux milieux des hématomes et des meurtrissures. Ce que je ressens, j’espère que tu le ressens. Et comme rien n’est normal, je sais que cet espoir est vrai. Que cet amour est réciproque. Comment expliquer autrement ton dernier regard ? La haine se mélange souvent à l’amour, mais je sais faire la distinction. Aujourd’hui, je le sais. Ton cœur est comme un formulaire à trou. Mon amour pour toi est les mots qui donnent un sens à ce formulaire. Et il ne manquerait plus qu’un tampon bien placer en bas de page pour que tu sois enfin complète. Que nous soyons un. Plus fort que l’alliance du capitalisme et de la méritocratie.
Hélas, le monde cherche à nous séparer.
Pourquoi aimes-tu tant les architectes ? Pourquoi ta passion pour eux est si importante pour ne pas voir cette petite flamme qui fait battre mon cœur ? C’est comme s’ils jouaient avec ma vie et mes sentiments. Ma passion dévorante pour toi est un pal qui me transperce de part en part. Je suis tel une brochette sur le barbecue des architectes. Plaqué contre le grill, je brule de ton absence et mes larmes sont les gouttes de graisses grésillant sur les braises d’une guerre idéologique qui nous sépare tant. Tout serait plus simple. Je n’aurais pas à regarder au dessus de mon épaule, surveillant un collègue peu indiscret, quand je n’ai que mes mains pour faire pleurer, seul, ton souvenir. Que diraient-ils, moi, l’agent, frayant avec l’ennemi ? L’amour ne connaît pas d’ennemi, parait-il.
Je crains que tout cela ne soit qu’un doux rêve que j’enfouirai profondément de moi comme bien d’autres cruelles désillusions. Le temps érodera mes sentiments et les bordels panseront mes blessures. Cette lettre, c’est un témoignage pour l’inconnu. Qu’on se dise, quelque part, que ces sentiments ont existé et que derrière mon visage austère, froid et administrativement fonctionnel peut se cacher un cœur qui sait palpiter aux rythmes commun d’une passion dévorante.
A toi que A jamais. Pour mon am Adieu
Et puis merde.
lettre 2, adressé à Swenn Milazzo:
Chhair Svehnou,
Ja sias hpa trai biun naikrir mèèh ja vou laid kan m'aime teuhe dhdirez keu ja ta trouviasse trai gensti é ossih keu en vré ja soui plusse viéye keu ceu keu hon pourrète leu panset! Mwa, tuh voua, ja pressk doeuf foua plusse damnées en tièrs keu deu douat!
Aloreuu ja pussiasse ta vouate keu jeu trou-v keu tu avasses deu bos zoeufs avaik deu beleux koule leurh! Ja unh peut rssentiasse dés chhhoseux tuh con prand? Ai pah soleman ha kose deu lah deuro drai droggahsse!
Mwa halllor jeu weu biun kon seu reéunnionne hune otrhe foua, teu voua? Maime keu jeu me lavatoulleraceret aven! Vuhe keu saih biunhtaut las ssunte-Boglatine, jeu teu propauze un rangcar sure un touas deu ton choua pourre ferr des chhauze keu la morrralle daizaprouvasse?
Han t'ahtandant jeu taufrasse unh mort sot dongglhe keu tu trouvarasses ô bah de sete laittre!
Bousous, Tah daivuasse [CENSURE PARCE QU'ON RESPECTE PAS LE REGLEMENT DE L'EVENT]
lettre 3, adressée à Ingrid&Sigurd:
Le 14 Février 934, à Blumar 15 chemin des châtaigniers moqueurs
Rudolph,
Mon très cher, mon avenir,
Toi même tu sais. La relation qui nous lie depuis près de deux ans est toute puissante. Nous nous sommes rencontrés, puis nous nous sommes détestés. Mais aujourd'hui, Rudolph, sache que mon cœur se perd. Ma folie l'emporte sur la raison, et je suis plus que déterminé à te revoir, entre quatre yeux, autour d'une coupe de bon breuvage.
Tes cheveux de platine tapissés sur mon torse puissant, je le veux. Dans tes grands yeux verrons dénudés de toute émotion, je plongerai mon regard. De tes lèvres pulpeuses et riches d'hémoglobine, je me délecterai sans aucune modération. De ma lame émoussée de saleté, je... décortiquerai toutes tes subtilités ! Alors ne réfléchit plus, et vient me rejoindre.
Je t'attends, dans ce restaurant nommé "Six pieds sous terre", où je te ferai découvrir les joies d'un service luxueux et d'une rapidité exemplaire. Ainsi, tous deux, nous contemplant que plus intimement encore. Et toi, enroulé à l'aide d'une corde terminée de trois nœuds bien noués, au fond de cette caisse de bois orné et de dorures extravagantes, tu finiras.
A toi, l'homme qui exalte mes sens les plus insoupçonnés, celui qui, entre deux ruelles assombries par la crasse, enivre mon esprit jusqu'à l'overdose. L'homme qui, papillonnant dans mon ventre jusqu'à l'indigestion la plus totale, me rend malade pendant des mois durant.
A toi, l'objet de ma discorde. Dont le style vestimentaire proche du miens, me fait rêver chaque soir où je ne pense à rien. Tu es beau, moi aussi, alors... Qu'attendons-nous ? Qu'attends-tu, toi ? Belle créature dont je ne connais le vrai nom.
A toi, passionnément,
Ta seule raison de vivre, la flamme qui t'anime.
PS : Tu trouveras ci-joint le résultat de notre dernier rendez-vous galant. N'oublie pas de me ramener le petit doigt que tu m'as emprunté avec tant de bestialité (je me languis rien que d'y repenser).
lettre 4, adressée à Meylan Lyrétoile:
'' Je ne sais pas trop ce qui me prend d'écrire cette lettre. Je ne suis pas douée avec les mots, mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé de te faire parvenir ce message -peut-être.
Je t'ai croisée dans une taverne, sur la route entre Darga et Variel. Je ne sais même plus ce que je foutais là. J'étais blessée, affalée sur ma chaise, loin des gens, j'avais surtout envie d'être tranquille. C'est à ce moment que tu es montée sur scène. Je crois que je t'ai remarquée à cause de ta cape bleue. J'aime bien le bleu, ça me rappelle la mer.
Quand tu as commencé à chanter... J'ai cru que j'allais tomber de ma chaise. C'était beau ! Je t'écoutais et j'avais l'impression de voyager, j'oubliais la taverne, les autres gens et cette foutue blessure. Tu contais une vieille histoire zolienne à propos d'un marin d'Eoril et j'avais le goût du vin sur la langue, l'odeur du sel dans les narines et la sensation du vent dans les cheveux. Je n'avais plus d'yeux que pour toi, je te dévorais du regard à défaut de pouvoir faire plusC'est trop peut-être ? Je suis désolée je m'emporte, j'espère ne pas faire peur. Je sais que ça peut paraître stupide de s'emballer autant 'juste' pour un chant mais je ne contrôlais plus rien. Mon cœur battait si vite que la bougie devant moi a commencé à brûler tellement fort que j'ai du l'éteindre. C'est des trucs qui m'arrivent parfois.
A un moment j'ai essayé de capturer ton regard, de lui faire comprendre tout ce que je ressentais, mais il a parcouru le public sans me remarquer. Là c'est le moment où j'essaie d'être poétique. C'est nul, je sais. Quand tu t'es arrêtée, j'ai applaudis à tout rompre, j'ai voulus me lever, venir te parler.
Sauf que j'avais complètement oublié ma blessure et que j'ai failli m'écraser au sol. J'ai du renoncer et je suis allé dormir en espérant te revoir le lendemain, mais tu étais déjà partie. J'ai un peu discuté avec le tavernier, qui m'a dis que tu passais, de temps en temps, alors j'ai décidé d'écrire cette lettre et de la lui laisser pour qu'il te la transmette.
Je ne sais pas si nous n'aurons jamais l'occasion de nous recroiser, mais si cette chance se présente, je ne laisserai pas une foutue blessure se mettre une fois de plus sur ma route, ça je peux te le promettre. ''
lettre 5, adressée à Flavien Teleri:
~~~~~~~~~~~~
Flavien,
Deux peurs me prennent au moment où je vous écris ces mots, d’abord, le sens même des sentiments que je vous envoie me terrifie. Vient ensuite votre réaction lorsque vous les lirez, j’ai bien peur de faire s’arrêter votre cœur, je ne peux qu’espérer qu’il le fera de la manière dont je le souhaite. Laissez également cette bonté qui fait votre grandeur d’âme de côté l’instant d’une lecture, c’est d’honnêteté dont j’ai besoin, pas de clémence.
Vous allez me prendre pour l’une de ces personnes que l’on voue aux chaînes, que l’on enferme à cause de la folie qui les lie. Si l’on m’emprisonne par ces écrits et toute l’imbécilité que j’y influe, alors, vous saurez que vous avez trouvé redevance pour ce que je vous ai infligé par le passé. Car cette maladie-ci, elle est de votre fait et ma faiblesse ne fait qu’en inhiber l’infectiosité.
Ma main tremble à l’écrit de cette phrase-même, je crains ne pas avoir assez d’encre pour étaler tout ce que j’ai sur le cœur sur un papier bien trop fin. Je le gaspille à corriger mes mots, je crois d’ailleurs avoir jeté près d’une dizaine de feuilles avant de trouver la bonne, si celle-ci le demeure toutefois. Enfin, j’aligne les vers pour retarder l’échéance des seuls mots qui m’angoissent vraiment, même si je pense que vous aurez deviné, sans y croire, le but véritable de ce courrier.
Pourtant, vous avez bien raison, je suis tombée amoureuse d’un homme, quoiqu’il est si singulier qu’il serait encore capable de ne pas comprendre que c’est de lui que je parle. Mais oui, c’est bien de vous dont il s’agit, et je ne l’écrirai qu’une fois clairement pour ne plus avoir à le penser trop fort, je vous aime.
Je crois avoir confondu l’amour avec l’affection par le passé, ou même avec la redevance, ou la gratitude et bien que je ne sois dénuée d’aucuns de ceux-ci à votre égard, je suis certaine qu’il s’agit désormais bien plus qu’une simple attache émotive, ou un coup de tête. J’ai longuement, très longuement hésité à vous faire part de ces sentiments, leur intégrité m’est une certitude et « celui-qui-veille » sait que je doute souvent. Mais pas là.
Notre prochaine rencontre, si les étoiles en approuvent la venue, sera, je l’espère, plus que simple courtoisie. Comme je vous l’ai demandé pour votre compassion, je vous implore également de mettre de côté nos natures opposées et mes erreurs, je les regrette toutes les deux. Aussi, si vous pouviez vous écouter et ne pas trop vous faire influencer par votre chaton … j’ai bien l’impression qu’elle ne m’apprécie pas particulièrement.
Amicalement vôtre, et bien plus encore si tel est votre désir.
PS : Je ne voulais pas vous envoyer des mots vides de gage, alors j’ai essayé de vous trouver un présent qui pourrait vous plaire. C’est pourquoi j’ai longuement cherché pour vous dénicher une peau de renard, puisque je sais que vous adorez les bêtes. J’espère qu’elle vous tiendra aussi chaud qu’elle a conforté son ancien propriétaire. Je n’ai cependant pas réussi à retirer la tête, j’en suis désolée …
~~~~~~~~~
lettre 6, adressée à Oskar Medcalfer:
Un oiseau se pose sur l'épaule du destinataire, un petit paquet attaché à la patte. Le papier une fois déchiré révèle une pierre brillante de la taille d'un citron. Dès que cette pierre entrera en contact avec la main du destinataire, elle laissera échapper un chant accompagné de quelques accords de lyre:
Depuis quelques temps une flamme vacille. Hélas pour moi, une promesse me lie. Parole forçant à rester muette, Quel triste sort pour le poète!
Nuls mots malgré mon coeur qui frémit, Condamnée au silence comme promis. Nul geste ayant une chance de t’atteindre, ma parole fait tout pour me restreindre.
Toujours actrice en ta compagnie, prisonnière d’un rôle, quelle ironie! Mon trouble, il me faut le cacher, Cette douce chaleur, je dois l’étouffer.
L’esprit rempli de: « Oui mais, et si…? …Si ce trouble t’habitait aussi? » Et mon imagination rebelle S’emballe, s’envole, trébuche et chancelle.
La voix de la raison est limpide: Chasser cet émoi et faire le vide. Mais Raison n’est rien en ce domaine, Ce qui rend ses tentatives bien vaines.
Trêve d’hésitations, je tente ma chance Et tente d’éliminer cette distance. Bas les masques, plus de faux-semblants, Je passe la main à mes sentiments.
Qu’en est-il de la parole donnée? Cette promesse, elle doit être honorée. « Je n’userai de charme qu’en spectacle. » Reste à vaincre cet ultime obstacle.
Ma seule chance donc d’atteindre ton coeur Est de faire de toi un spectateur. Avec le fol espoir — ou supplique? Que tu sois bon public…
A vos votes, maintenant ! Vous avez jusqu'à dimanche prochain (donc le 24 février) pour annoncer quelle lettre vous plébiscitez à la suite de ce sujet ! L'auteur de la lettre la plus appréciée repartira avec un artefact très spécial en rapport avec la Saint Bolgathin et tous les autres participants auront un lot de compensation en irys sonnants et trébuchants !
Puisse le sort vous être favorable !
Invité
Lun 18 Fév - 0:31
Y'a de ces trucs! ='D
Boooon! Après réflexion je vote pour la lettre n°5 mais le choix fut compliqué! éè
Ophélia Narcisse
Lun 18 Fév - 1:29
Irys : 1609400 Profession : Cible mouvante pour Régisseur
Ce dilemme >.>
Euuuuuuh ... euuuuuh ... allez la Numéro 6 ! Juste parce que c'est moi qu'ait shippé en premier !!!! 8D
Joachim
Lun 18 Fév - 8:11
Irys : 94982
Perso je votes pour la une x)
Eylohr Lothar
Lun 18 Fév - 8:40
Irys : 401379 Profession : Terroriste en fuite - Hermite
Ah merde ça me fait penser que j'ai jamais envoyé celel que j'ai écris... XD
Je vote pour la 3 parce que... je sais pas trop xD La folie qui s'en dégage je crois
Manfred de Richtofen
Lun 18 Fév - 13:46
Irys : 121515 Profession : Haut Général commandant des forces célestes
Elles sont toutes sympas @_@
Mais je vote quand même pour la Numéro 6 8D
Chafouin
Lun 18 Fév - 22:07
Irys : 938177 Profession : Homme à tout faire
Arf c'est pas évident toute ces jolies lettres! Mais le n°5 a quand même mon vote!
Meylan Lyrétoile
Dim 24 Fév - 18:20
Irys : 960453 Profession : Ménestrelle
Comment on est censés départager ces lettres? Oo De guerre lasse, j'ai failli jouer mon vote à pile ou face tellement j'avais du mal à choisir.
Enfin, je vote finalement de manière un peu moins random pour la lettre n°3. Mention spéciale pour "Ta seule raison de vivre, la flamme qui t'anime", que je trouvais franchement bien tapé vu le contexte. ^^
Swenn Milazzo
Dim 24 Fév - 22:00
Irys : 961390 Profession : Chimiste le jour - Dealer la nuit - Toubib de secours à toute heure
Ouais, beaucoup trop difficile de voter !!! T_T J'ai trouvé toutes ces lettres super cools (même si le thème de l'amour c'est pas mon point fort n'est-ce pas... >.>) mais puisqu'il faut bien en choisir une... Ce sera la n°6 pour moi, parce que cette façon d'écrire est quand même originale et demande un peu plus de recherche. Mais vraiment, bravo à tous !!!
Bolgokh
Lun 25 Fév - 0:28
Irys : 929949 Profession : Créateur de monde à temps partiel
Bonsoir à toutes et à tous !
Swenn n'a absolument pas aidé à désigner un vainqueur à ce concours, puisque son vote a permis à la lettre n°6 d'arriver en première place aux côtés de la n°5 ! Le classement de ce concours est donc:
Première place: Ex-æquo la n°5 et la n°6 Deuxième place: La lettre n°3 Troisième place: Ex-æquo les lettres n°1 et n°2
Comme vous le savez, le vainqueur de ce concours était censé repartir avec un artefact en rapport avec l'amour. Il y a donc deux vainqueurs donc les auteurs des lettres n°5 et n°6, qui se reconnaîtront, verront apparaître dans leurs possessions l'objet suivant:
Citation :
S'il y a bien deux êtres qui ont été les premiers à ressentir ce sentiment qu'est l'amour, c'est bien les deux Architectes Süns et Khugatsaa. Un amour fraternel, certes, mais des plus forts. La "Lettre des Griffons" est donc un artefact spécial, unissant les magies de ces deux Architectes. Cette enveloppe, qui ne quittera jamais son propriétaire, contient du papier vierge sur lequel la personne peut dire le message qu'elle veut, il s'inscrira automatiquement sur la feuille. Une fois ceci fait, l'enveloppe devra être refermée et jetée dans le feu ou brûlée d'une quelconque manière. Ainsi, la personne à qui la lettre est destinée la recevra près d'elle. Cette personne devra obligatoirement partager les mêmes sentiments que l'auteur, que ce soit de l'amour ou de l'amitié. Cela ne fonctionne pas avec la haine mutuelle. L'enveloppe, une fois ouverte, répétera le message prononcé par le propriétaire de l'artefact avec la même intonation et la même voix. Une fois ceci fait, la lettre se transforme en tas de cendres et retourne auprès de son propriétaire, seul apte à en faire usage.
Voilà, en espérant que cela plaise aux deux vainqueurs et, pour les autres, ne vous sentez pas lésés puisque même si l'argent ne fait pas le bonheur, il peut grandement y contribuer. Vous serez donc récompensés par la somme de 50 000 irys chacun avec toutes nos félicitations pour votre courage à vous être déclarés et votre romantisme !
Merci à tous, encore une fois, et joyeuse Saint Bolgathin à tous ! ~