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Chroniques d'Irydaë
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 Un achat d'arme bien particulier

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Un achat d'arme bien particulier EmptySam 6 Avr - 11:10
Le 21 mai 934 :

Alexandria, capitale du continent, et je l'espère un jour, du monde entier. Je viens de finir ma patrouille entre Cerka et la cité où je me trouve actuellement et je dois dire que je préfère largement cette mégalopole. D'abord, parce que vu du ciel, on dirai une immense toile d'araignées, avec les lignes de chemin de fer rayonnant et suivant les chemins des anciens aqueduc, c'est vraiment très impressionnant.

Ensuite, le nombre d'aéronefs ici est tout simplement incroyable et j'ai même pu apercevoir une des légendaires caraques, ces galions volants, capable de voler des jours en totale autonomie, on raconte même dans le milieu des officiers qu'un navire nommé le R.R. Alexandria a pu voler pendant plus de deux semaines grâce à son énorme magalithe, c'est fou comme la technologie évolue vite de nos jours.

Mon rêve est d'obtenir le commandement de ce genre d'unité un jour, je me vois déjà, cheveux au vent, et montant dans les haubans cherchant à l'aide de ma longue vue, des ennemis qui n'aurait qu'une seule idée en tête, fuir devant la puissance de mon navire ! Mais pour le moment ce n'est qu'un doux songe et je dois revenir au moment présent, car je dois réaliser un achat beaucoup plus terre à terre : une arme à feu.

C'est vrais que comme d'habitude et même maintenant alors que j'arpente les rues des quartiers commerçant, dans le troisième quartier, celui derrière le mur « Marco », à la recherche d'arme, j'ai sur moi, mon épée, ayant d'abord appartenu à mon père, qu'il m'a légué quand j'ai commencé à faire mes classes, et elle m'a plus d'une fois sauvé la vie lors d'attaque de monstre. Mais aujourd'hui, j'ai besoin d'une arme pouvant attaquer un ennemi à distance.

Je me suis rendu compte lors de cette patrouille de plusieurs semaines, quand j'ai affronté des pillards et pirates du ciel, que beaucoup d'affrontements se font à distances et je suis incapable d'apporter mon aide à mes troupes quand je suis à couvert sous le feu ennemi. Bien sûr je peux obtenir le revolver modèle Frelon, que la plupart des officier de l'armée utilise, c'est une arme fiable et précise, mais qui manque de puissance de feu.

Il y a également le pistolet utilisé par les troupes, le modèle Faucon, qui possède  une puissance de feu et une porté assez bonne, mais pour moi, il n'est pas assez précis et peut être long à dégainer. Ce qu'il me faut, c'est une arme fiable, avec une bonne porté et qui peut, d'une balle stopper un ennemi, voir l'atteindre malgré son couvert, pour cela, je pense à un pistolet crotale. Ce modèle m'a toujours impressionné, sobre et élégant, c'est l'arme parfaite pour répondre vite et bien à une attaque surprise.

Je vois finalement une boutique qui me correspond, pas trop ostensible pour que je puisse trouver ce que je recherche dans des prix raisonnable et suffisamment professionnel pour avoir des modèles de pistolet comme je souhaite.

J'entre donc dans la boutique qui semble posséder son propre atelier à l'arrière, mais je ne vois aucun vendeur au comptoir. Elevant un peu la voix pour me faire entendre, je m'annonce, espérant qu'une personne pourra me répondre :

Bonjour, est-ce qu'il y a quelqu'un ?


Dernière édition par Fabius le Ven 26 Juil - 22:53, édité 1 fois

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Un achat d'arme bien particulier EmptySam 6 Avr - 13:06
Réparer une arme, c'est déjà assez compliqué. Alors en fabriquer une de toute pièce, c'est très loin d'être simple.

Voila maintenant trois semaines que je travaille à l'arrière boutique de l'atelier dans lequel je me suis fais embauché. J'y répare et entretien la plupart des armes. En même temps, je connais très bien leurs conceptions, la plupart sorte des usines de mon père. Cependant, sur mon temps libre, je m'efforce d'en inventer ou d'en améliorer. Aujourd'hui, en l’occurrence, je tente plutôt l’invention.

Je ne sais pas d'où m'est venu l'idée de faire un fusil de précision avec un canon aussi long (presque vingts centimètre de plus que les fusils standard), mais une chose est sûre, je vais avoir du mal à bien le ranger. Normalement, la puissance de feu, la précision et la distance de tir devrai être maximale, mais sa taille le rendait très difficilement transportable.

De plus, il est encore trop lourd. Il pèse un peu plus de dix kilos. C'est beaucoup trop. Aucun de nos soldats ne pourrait se battre avec une arme aussi lourde. De plus, cela la rendrait beaucoup moins maniable que la plupart des fusils.

Bon sang, j'ai encore beaucoup d'éléments à revoir. Je devrais probablement le tester en condition réel. Peut être une petite partie de chasse s'impose. Après tout, je ne suis si mauvais que cela. Si je trouve un endroits où je pourrais trouver un permis de chasse, je pourrais aller ...

Je fût rapidement tiré de mes pensées par l'arrivé d'un client, dans la boutique, qui demandait quelqu'un. Ce n'est qu'après quelques secondes que je me souvint que le vendeur habituel, M.Carlstein, était parti en déplacement. En soupirant, je me levais de mon petit bureau et j'allais à la rencontre du client.

C'est un autre partie de mon travail, en somme.

C'est en arrivant dans la salle que je tomba nez-à-nez avec un colosse qui me dépassait de presque une tête. Il portait une uniforme de l'armée, impeccable, qui me rassura un petit peu. M.Carlstein à tendance à vendre des armes à n'importe qui, et je ne cautionne pas le fait d'aider des civils à pouvoir obtenir du matériel militaire.

D'un autre côté, c’était la première fois qu'un militaire en uniforme venait s'approvisionner à la boutique. La plupart du temps, les casernes prêtaient l'équipement dont ils avaient besoin. De plus, le fait que l'individu semblait pouvoir me broyer à mains nus s'il le souhaitait ne m'inspirait pas vraiment confiance.

Bien que méfiant, je m'approcha de lui et lui dit, d'un ton froid et un peu sec :

"Monsieur Carlstein est parti. C'est lui le vendeur habituellement. Mais je peux quand même vous aider. De quoi avez-vous besoin ?"

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Un achat d'arme bien particulier EmptySam 6 Avr - 20:37
Une personne réponds à mon appel, un homme d’à peu près mon âge, plutôt bronzé et élancé, il possède comme moi de longs cheveux qu'ils attachent en arrière, alors que les miens sont retenus sous ma casquette de capitaine. Sa démarche quand il s'approche de moi est assez guindé, j'ai l'impression d'avoir en face de moi, un de ces anciens militaires, pour qui il faut toujours resté au garde à vous.

Cette première idée est renforcé par son ton froid et sec, le jeune homme m'avertissant que le vendeur officiel, que j'espère plus commerçant avec ses clients, n'est pas présent, mais qu'il condescend quand même à prendre en compte ma commande.

Je ne peux m'empêcher de sourire, de tout évidence, l'individu en face de moi n'est clairement pas formé pour accueillir les potentiels acheteurs. D'après sa tenue et ses mains couverts de graisse, il doit être plutôt un artisan, voir un fabriquant d'arme. J'espère qu'il est aussi compétent, qu'il est désagréable, je lui réponds donc d'un ton posé:

Enchanté de faire votre connaissance, je me nomme Fabius Solar, militaire dans les forces aériennes. Je cherche un pistolet ou un révolver sur-mesure, d'un bonne cadence de tir, puissant et précis. J'ai pensé à un modèle crotale, car il doit être également facile à dégainer en cas d'attaque surprise. Il doit de plus résister au froid que l'on peut trouver en altitude.


C'est la base, mais ce genre de pistolet, j'aurai pu l'acheter n'importe où; mais ce qui m'a fais venir dans cet endroit, c'est que je souhaites quelques changements judicieux, que je lui indique:

Je souhaite également quelques améliorations, comme un barillet de 7 balles et non six, afin de surprendre un ennemi qui me penserais à court de munitions. Sa poignée devra également être parfaitement adapté à ma main.


Voilà ce à quoi j'ai pensé, ayant déjà vu des pistolets avec ses modifications, leurs possesseurs étant souvent des vétérans redoutables et ayant survécu à de nombreuses missions dangereuses. Mais je n'ai pas la science infuse et je sais qu'il existe d'autres mods à installer, on en crée pratiquement chaque jours ! C'est pourquoi je lui précise:

Bien sûr, je suis ouvert à toutes les suggestions sur cette arme, mon but est d'en faire un redoutable revolver, j'ai les moyens de pouvoir m'acheter une arme de qualité, le prix n'est donc pas un problème, après tout, c'est ma vie qui risque de dépendre un jour de cet objet.

Je remarque également en exposition, de fascinantes carabines, et puisque je suis là, autant en profiter, mais je n'y connait pas grand choses en arme longue portée, je demande donc quelques conseils:

J'ai également besoin d'une arme pouvant tiré à longue distance, mais je manque de connaissance sur ce sujet, elle devra être très précise, silencieuse, peut importe le poids d'ailleurs et il faut absolument qu'elle puisse suivre les mouvements de mon navire, en les compensant, enfin les munitions utilisé doivent être doté d'une force d'arrêt suffisant pour arrêter un Aimshgiin en plein bon, d'un seul tir.


J'ai pensé à cela, car il est souvent délicat, lors d'une attaque de monstre contre des civils, de tirer au canon, cette arme n'étant tout simplement pas assez précise, alors que l'arme que je viens d'imaginer, le pourrais.

Voilà, je pense avoir tout dit, comme je l'ai indiqué, j'ai des fonds confortable, dépensant rarement ma paye, étant très souvent en patrouille et donc nourris et logés, j'ai pu économiser assez pour m'acheter les armes dont j'ai besoin. J'espère vraiment que le jeune ingénieur en face de moi pourra concevoir les engins de mort de mes rêves.


Dernière édition par Fabius le Ven 26 Juil - 22:54, édité 1 fois

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Un achat d'arme bien particulier EmptyMer 10 Avr - 11:30
L’individu me déclina son identité poliment, avec un grand sourire sur son visage. En temps normal, j’aurais mal pris un tel regard, mais j’étais certain de ne pas être présentable. Il souhaitait s’acheter un pistolet crotale. Une bonne arme, que l’on peut acheter n’importe où. D’ailleurs, elle était parmi les modèles en exposition.

Alors que je m’apprêtais à lui indiquer qu’un modèle était sur une des étagères, il rajouta d’autres demandes, Il demandait des modifications sur son arme : une crosse personnalisée, adapté à sa main. Forcément, avec une carrure pareille, les armes prêtées par la caserne devaient lui paraître ridicule. De plus, il demanda un barillet à sept balles. Cela peut sembler anodin, mais une balle de plus peut vraiment changer la donne dans un combat.

C’est avec ces demandes que je compris que j’avais affaire à plus qu’un simple petit client de pacotille. Il n’était peut-être pas encore un vétéran endurci, mais la volonté d’augmenter la qualité de son matérielle témoignait d’une véritable lucidité sur les besoins d’un soldat. Il était clair avec ce qu’il voulait, restait poli, et ajouta même qu’il était ouvert aux suggestions. Au fur et à mesure, il devenait de plus en plus sympathique à mes yeux.

D’un ton plus chaleureux que tout à l’heure, bien que probablement toujours un peu trop sec, je lui répondit :

« Pour de telles changement, compter deux jours d’ouvrage. Si vous êtes toujours présent sur la capitale le 23, vous pourrez récupérer votre arme. Les légères modifications que vous demandez seront faites rapidement, mais je préfère la tester un peu avant de vous la vendre. Il est hors de question que je vende du matériel défaillant, surtout à un de nos soldats. »

Je m’apprêtais à le remercier et à retourner à l’atelier quand il me demanda autre chose. Il semblait en effet regarder certaines des carabines en exposition. Il me demanda un type de carabine qu’il pourrait utiliser sur son navire. Une arme puissante et à longue portée.

Instinctivement, je l’orienta vers un modèle général, le STRAUSS LS7. Il ne sortait pas des usines de mon père, et pour cause, c’est un modèle avant tout bas de gammes. Rien qui ne correspondrait à la demande du jeune militaire, que ce soit en termes de précision ou de puissance.

Dans ma tête, un débat avait lieu pour savoir si je devais évoquer mon modèle, en arrière-boutique. Je me répétais que je ne l’avais pas testé, qu’il était trop lourd, et que si théoriquement, il était très précis, je n’en n’avais jamais fait la démonstration.

D’un autre côté, ce gaillard était si massif qu’il pourrait facilement le porter, il semblait débrouillard et sérieux, et possédait un atout de poids pour le test : les tirs au sein d’un navires étaient les plus complexes à mettre en œuvre. Si la précision de mon fusil était maximum sur un navire, elle le serait partout ailleurs.

« Eh bien, concernant ces armes là, vous avez des modèles devenant vite très cher, et avec une efficacité toujours relative, surtout pour ce que vous proposez »


Je pris une légère inspiration, et me lança, d’un ton clair mais légèrement moins assuré qu’a l’accoutumé :

« Et si vous êtes prêt à prendre des risques, j’ai peut être un modèle plus… expérimental, à vous proposer. »

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Un achat d'arme bien particulier EmptyMer 10 Avr - 16:52
Mon interlocuteur me réponds d’un ton bien plus sympathique, mais encore un peu méfiant qu’il en a pour deux jours, , ce qui me va tout à fait, car je ne reprends ma patrouille que le 28 mai, je peux donc lui répondre :

Pas de problème pour le délai, je ne pars que dans une semaine, donc vous avez largement le temps. Je vous remercie d’ailleurs pour votre professionnalisme, et j’aurais même une faveur à vous demander, est-ce que vous avez un stand de tir sur place pour que je puisse l’essayer une fois qu’elle sera prête ? J’ai déjà utilisé des armes de ce type à l’académie, dont les gâchettes étaient trop sensibles et j’avais peur de tirer en dégainant.

En effet, ma crainte est totalement justifié, car à ma grande honte, car c’est déjà arriver. C’était à l’époque de l’académie, je devais avoir 18 ans, et j’étais tout fier de me balader avec un pistolet dans mon holster. Lors d’un exercice de tir rapide, en voulant sortir mon revolver, j’ai appuyé trop fort sur la détente, et le tir est partit tout seul, alors que le pistolet était encore dans sa gaine. J’ai eu de la chance de ne pas être blesser, car un tir à bout touchant et dans la jambe ne pardonne pas, j’aurais même pu être amputé où mourir si la balle avait touché une artère. C’est à ce moment-là, que j’ai peu à peu abandonner les armes à feu, pour plus me concentrer sur l’escrime.

Maintenant j’ai changé d’avis, surtout depuis ma patrouille entre X et cette cité, où j’ai dû affronter des bandits, et une arme à feu, aurais pu bien m’aider, je pense en particulier au moment où un tireur embusqué m’avait pris pour cible, bien caché derrière un arbre, j’ai dû le charger épée à la main, pour le mettre hors d’état de nuire, de manière définitive, en lui ouvrant le crâne comme une buche.

Heureusement qu’il avait mis du temps à recharger, sinon, je ne serais plus de ce monde pour raconter cette histoire. Si j’avais eu un pistolet, j’aurais pu grâce à un tir de couverture, l’obliger à rester à couvert, avant de l’abattre, ce qui aurais été beaucoup plus sûr pour ma personne.
Concernant mon autre demande, je suis déçu quand le jeune homme m’indique que je ne trouverais pas ce que je recherche, les modèles qui s’en rapprochais le plus était trop cher et pas assez puissant. Mais pourtant, il ne s’arrêta pas là, et me proposa d’une voix un peu timide, comme craignant ma réaction, un modèle expérimental.

Ma première intention fut de refuser, à l’armée, il y a une expression qui indique que le plus beau des fusils ne sert à rien si tu n’as plus de main pour l’utiliser, et les testeurs d’armes en cours d’élaboration, encours ce risque en continu. Mais d’un autre côté, c’est là une occasion unique de tester une arme d’une fabuleuse puissance et qui si elle fonctionne pourrais être utile pour toute l’armée de l’air, voir aux autres unités de notre pays, ce qui me permettra de monter en grade plus rapidement; étant celui qui l'aura essayé en premier.

Je réfléchis ainsi quelques minutes, pesant le pour et le contre avant de me décider, avec un léger sourire :

J’accepte de vous servir de cobaye, comment voulez-vous procédez ? Vous venez installé votre arme à bord de mon navire et nous faisons des essais ? Ou bien, nous la testons d’abord à terre ?


Et voilà, quel que soit la réponse de l’artisan, comme aurais dit mon père, les dés sont jetés, et que dame fortune me soit suffisamment favorable pour que je garde mes deux mains, j’en ai besoin.


Dernière édition par Fabius le Ven 26 Juil - 22:55, édité 1 fois

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Un achat d'arme bien particulier EmptyMer 17 Avr - 19:21

Le soldat prit quelques secondes avant de me répondre. Si j'avais deviné en lui un soldat prometteur, je pensais quand même qu'il était un peu plus tête brûlée. Son hésitation témoignait d'un instinct de survie encore très présent dans ces actes mais tout en ayant toujours une certaine soif d'aventures. "Les meilleurs hommes sont ceux qui se débrouillent pour rester en vie, sans pour autant rester chez eux" m'avait un jour dis mon père. Ce jeune soldat n'était peu être pas encore prêt à courir de tels risques à son âge.

J'avais m'excuser poliment de ma demande au moment où il me répondit, un grand sourire aux lèvres. Il acceptait.

J'eut envie de pousser un profond soupir de soulagement, mais je ne souhaitais pas paraître si prompt à l'émotion. En gardant un visage de marbre et une expression satisfaite sans être extatique, je lui répondit :

"Et bien, j'ai toujours quelques dernières modifications, ne serait-ce qu'un léger graissage. Je pense que lorsque vous viendrez chercher votre arme de poing, je devrais être fin prêt. Si vous pouvez vous libérez pour la journée, je pense qu'un test en nature serait particulièrement efficace. Et si l'essai est concluant, vous disposerez de deux armes a la fin de la journée."

Heureusement, j'avais déjà réfléchi à la manière de tester mes créations.

"En deux jours, je peux obtenir un permis de chasse en règle. Si cela ne vous pose pas de problèmes éthiques, nous pourrions tester notre arme en condition réelle. Je sais qu'il y a actuelle beaucoup trop de crones près du lac, et que la flore commence à en souffrir. Après, si cela vous déplaît, les plaines sont suffisamment grandes pour tester notre arme sur quelque chose d'inerte".

Intérieurement, je réfléchissais à la chance que j'avais eut de rencontrer ce jeune soldat. Ce genre de rencontre aussi providentielle étaient assez rare. Aussi, je me dis que me montrer généreux pouvait être une petite récompense pour mon interlocuteur. Après tout, en cas d'échec, il pourrait perdre son bras, et en cas de réussite, je pourrais enfin lancer pleinement dans mes activités. C'est lui qui prenait la plupart des risques. Cela méritait bien un peu d'abnégation de ma part.

"Pour vous remercier de cette collaboration, votre pistolet vous sera facturé normalement. Je prend à ma charge les frais d'améliorations. Et s'il s'avère que l'arme soit aussi performante que vous ne l'espérez, vous pourrez repartir avec immédiatement".

Avant même qu'il eut le temps de répondre, je commençais une autre phrase.

"D'ailleurs, si vous repassez à Ünellia et que vous avez besoin de réparations sur vos arme, vous savez où me trouver"

Je lui tendit poliment la main, en attendant qu'il la serre, comme pour sceller notre accord, mais surtout parce qu'enfin, j'avais l'impression de progresser dans mon travail.

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Un achat d'arme bien particulier EmptyJeu 18 Avr - 20:08
Je suis très satisfais, deux jours pour faire les modifications et acquérir cette nouvelle arme, c'est vraiment parfais ! Et si en plus les essais se passent bien, je pourrais récupérer ce prototype ! Je pense que mes yeux doivent briller quand j’entends cette nouvelle. Et il faut un certain temps pour que je reprenne contact avec la réalité et ne prête qu'une attention discrète au dire de l'armurier qui me parle d'un permis de chasse et de problèmes éthiques à chasser des animaux.

Il me faut un moment avant de comprendre de quoi l'apprenti vendeur parle, et je peux m'empêcher de faire un grand sourire, demander un permis de chasse ! C'est vraiment là une pensée de civil, je ne me souviens même plus qu'une telle chose existe, et en plus je n'ai aucune problème éthique à tuer des animaux même des créatures pacifiques si cela peut faire avancer la cause militaire de notre pays. Pour ne rien arranger, je n'ai jamais aimé ces grandes créatures qui d'un seul contact peut empoisonner un être humain, et si en plus ils posent problèmes, ce sera faire d'une pierre, deux coups.

Et puisque je suis un mec sympa, je gagne en plus une ristourne sur mon arme ! La vie est quand même fabuleuse, du moins quand on souhaite acheter une arme et tester un prototype qui risque de vous emportez le bras. Mais comme dirai mon père, sans risque, pas de gloire donc je serre la main que le jeune homme me tend, le regardant droit dans les yeux avant d'aborder les détails pratiques :

Je n'ai aucun problème à tuer des monstres, nous partirons donc en direction du lac, je vous remercie pour la remise et je vous dis à dans deux jours.

Je quitte la boutique, toujours aussi content, et je profite d'être dans le quartier marchand pour acheter ce que Dame Kuracanto m'a demandé chez un vendeur de gemmes, le fameux œuf de Bronzite et de nombreuses autres pierres semi-précieuses. Sur le chemin du retour, je m'offre même un chocolat chaud pour fêter mes futures acquisitions, c'est donc de très bonne humeur que je retourne sur mon bric, et je croise sur le chemin, Jasmine, la jeune mousse embauché il y a quelques jours en train de pleurer. Mon sourire s'efface de mon visage, quand je me rappel ce qui c'est passé ce matin, lors de notre retour de patrouille.

Les dix bandits que nous avons capturé avec l'aide de Gojo, ont été emmené par les forces de police locales et j'ai moi-même accompagné leur complice, la sœur jumelle de Jasmine s'appelant Horstense, directement au poste abritant les représentants de la loi. Je me sens toujours un peu coupable de l'avoir ainsi arrêter et mise à la disposition de la justice, mais j'ai fais mon devoir d'officier, cette dernière s'est rendu complice des détrousseurs de convoi en demandant par amour, que le convoi passe près de leur repaire, et de nombreuses personnes ont été blessés lors de cette attaque.

Je vois maintenant le résultat, une ravissante jeune fille pleure à cause d'une de mes décisions et je peux rien faire pour l'aider, l'article 4 interdit de manière très claire tout rapprochement entre deux membres d'équipage de grade différents et même si j'aurais voulu l'aider à passer sa peine, je suis en ce moment désemparé. La seule chose que je puisse faire c'est de lui donner mon mouchoir pour qu'elle puisse sécher ses armes, avant de lui dire d'une voix douce :

Vous avez pris la bonne décision.

C'est en effet pour influencer le juge pour plus de mansuétude que Jasmine a décidé de s'enrôlé pendant un an, dans l'armée. Je manquais à cette époque de personnel et j'ai intégré dans mon équipage cette personne volontaire. Cette dernière me regarde et je ne sais pas si elle me prend pour le bourreau de sa sœur ou un mal nécessaire.

Je la quitte donc après avoir offert mon pauvre présent et je retourne sur mon bric. Les deux jours passent en un éclair car je suis très occupé entre les actes administratifs, les rapports de mission et les préparatifs pour la nouvelle étape de notre patrouille : Skingrad !

Je reviens donc comme promis avec deux mousses, Jasmine, car j'essaye de la garder occuper en permanence pour éviter qu'elle pense trop à sa sœur et William Cuisin, pour qui c'est une punition, car il a de nouveau mal parler à un autre membre d'équipage.

J'entre ainsi dans la boutique avec les deux membres d'équipages, que je présente brièvement à l'armurier avant de lui demandé :

Je vous présente Jasmine et William qui nous aideront à porter le matériel. Êtes-vous prêt à monter à bord de l'Entreprise ?


Dernière édition par Fabius le Ven 26 Juil - 22:56, édité 1 fois

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Un achat d'arme bien particulier EmptyJeu 18 Avr - 23:34
"Vous avez l'air particulièrement heureux aujourd'hui, Heinrich."

M.Carlstein m'avait accueilli avec cette phrase, lancé d'un ton enjoué, en cette matinée du 23 Mai. J'avais légèrement rougi, et j'étais immédiatement retourné à mon travail. Je n'aime vraiment pas qu'on puisse lire aussi facilement en moi, il faudra vraiment qu'à l'avenir, j'apprenne à mieux maîtriser mes émotions.

J'avais expliqué la situation à M.Carlstein. Je souhaitais libérer mon après-midi en échange d'heures supplémentaires, et le directeur me laissa gentiment disposer de ma séance de chasse sans contreparties. Je ne savais pas vraiment s'il faisait ça parce que c'était un ami de mon père, ou parce qu'il souhaitait garder l'exclusivité de la vente de mon fusil en cas de réussite. Dans les deux cas, cela me convenait.
Ma dernière partie de chasse ne remontait pas à si longtemps, mais j'avais l'impression que mon sang bouillonnait dans mes veines. C'était probablement parce que je testais une arme totalement nouvelle de ma création, que je chassais sans mon père pour la première fois, et que je sortais enfin d'Ünellia après de deux mois cloître entre les gigantesques murs de la cité. De plus, toutes les chasses que j'avais effectué s'étaient toujours déroulé dans la région glacée et montagneuse de Vereist, et jamais dans les plaines vertes aux alentours de la capitale.

Je jeta un coup d’œil sur mon bureau dans l'atelier, avant de saisir l'une après l'autre les armes sur lesquelles j'avais si durement travaillé depuis deux jour. Dans un premier temps, j'examinait une dernière fois le pistolet crotale, bien modifié. J'avais agrandi la crosse, que j'avais également taillé pour pour faciliter la prise en main. Même couverte d'huile de moteur, ce jeune soldat pourrait dégainer. J'avais également rajouté un nouveau barillet, à sept balles. Il était à peine plus grand que le précédent, mais il tournait à la même vitesse qu'un barillet normal, et il était à peine plus lourd. Je l'avais testé pendant une vingtaine de minutes, selon tout les usages habituels : il était parfaitement fonctionnel.

A côté traînait mon fusil. Il mesurait environ un mètre-quatre-vingt, presque vingt centimètres de plus que tout les autres modèles. Cependant, j'avais intégré le même système que sur mon fusil personnel: la crosse pouvait se replier sur le bas du fusil. Cela ne représentait qu'une cinquantaine de centimètres, mais cela facilitait grandement son déplacement lorsque n'était pas déployé. A part cela, j'avais pris soin de rajouter une lunette de meilleure qualité, de le graisser et de prendre une boite complète de munitions. Cependant, vu la puissance de feu supposée, je n'avais pas encore testé sa mise à feu.

"J'espère que tout ira bien"


C'est peu après midi que le jeune militaire revint à la boutique. Il était accompagné de deux autres membres de son équipage, qu'il me présenta brièvement. Je me présentais à mon tour, en confiant le fusil au dénommé William, et la boite de munitions à une jeune fille nommée Jasmine.

J'avais revêtis une tenue toujours très élégante, mais bien plus légère (et facile à nettoyer) que d'habitude. Cependant, je souhaitais quand même garder un chapeau haut-de-forme, question d'habitude. Un grand soleil brillait sur la capitale, je n'avait pas à prendre de quoi me protéger de la pluie.

Notre petite compagnie se mit alors en route vers le port le plus proche. Je me demandais quel genre de vaisseau pouvait portait un nom aussi atypique qu'Enterprise, mais je serais rapidement mis au courant ...

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Un achat d'arme bien particulier EmptyVen 19 Avr - 19:21
Ce dénommé Heinrich est un parfais gentilhomme car il préfère charger William de son fusil, tandis qu'il ne donne que de charge à Jasmine, à moins qu'il ne soit pas insensible au charme de la belle jeune femme. Cette dernière semble également impressionné par la tenue, que je peux qualifier de très classe, de l'armurier, il ne manque même pas le chapeau haut de forme ! Bon c'est vrais qu'il a toute les chances de le perdre quand le vaisseau va prendre de la vitesse, mais c'est son choix, et je ne fais aucune réflexion.

A la place je vois que mon nouveau pistolet est prêt et j'ai hâte de l'essayer à notre retour, sur des cibles de l'arrière boutique. Vu la beauté de la crosse, je ne doute pas que ce doit être une merveille, et le barillet de sept balles va en étonner plus d'un. Je jette également un coup d’œil sur le fusil que transporte actuellement mon matelot et il me semble vraiment différents des armes dont j'ai l'habitude, cette crosse pouvant se replier est une bonne idée, car sinon le fusil, mis debout, serais aussi grand que moi !

Même Jasmine manifeste de l’intérêt pour le prototype, pendant que William, serre les dents, mais je ne sais pas si c'est à cause du poids du fusil ou de rage, dans tous les cas, je pense que cette punition est tout à fais approprié à ce qu'il a fais.

Je conduis donc toute cette petite troupe à travers les différentes rues, jusqu'au quai où se repose, telle un fauve à moitié endormi mais qui peut se réveiller à tout moment pour rugir, mon navire l'Entreprise ! Il a fier allure car malgré le fais qu'il n'est plus de première jeunesse, pourtant il a toujours fière allure avec sa gigantesque enveloppe remplis de gaz, qui fais cent vingt mètres de long, quarante deux mètres de haut pour un diamètres de trente mètres. Les six hélices latérales et une hélice de poupe lui assure une vitesse de croisière de quarante cinq kilomètres par heure, pouvant monter à soixante kilomètres par heure si besoin mais que sur une courte période .

La longueur du bateau en lui même fais 56 mètres de long, ce qui est suffisant pour loger les 130 membres d'équipage et les 20 membres du commando d'abordage. Il abrite également 98 canons, et 24 lance-harpons et bientôt, si tout se passe bien, un fusil de précision ! Nous montons donc la passerelle permettant d'accéder au pont principal du brick, et je suis accueillis par Mickaël Lars mon second, à qui j'indique la route à suivre, en direction les plaines plus précisément les abords du lac, afin de traquer nos cibles.

La seconde personne a venir à notre rencontre est un petit homme replet, avec un début de calvitie, il ne paye pas de mine, mais il s'agit de Maxime Coupler, le chef canonnier, il a du voir de loin ce magnifique fusil, qui ne passe pas inaperçu à cause de son design particulier et il se précipite pour le voir. Il faut que cet officier est un véritable expert dans sa partie, il connais d'ailleurs, par cœur toutes les armes du navire, à qui il a donné un nom à chacun. Il est extrêmement efficace dans son travail et aime quand ses canons tonnent, certain le considère même comme suicidaire, car il veut toujours attaquer, mais en vérité, il est sûr de la justesse de ces tirs. C'est en grande partie grâce à lui que l'Entreprise est toujours opérationnel. Son dicton favoris est: "j'adore l'odeur de la poudre au petit matin".

Je le présente donc à mon invité :

Heinrich Voltz, je vous présente M. Coupler, officier à bord de ce navire, en charge plus particulièrement de son armement.

Je ne peux m'empêcher de donner plus de précision, car Maxime m'écoute à peine, tellement il est obnubilé par le prototype :

M. Voltz est l'armurier qui a conçu ce fusil, capable de tirer d'un navire volant, et c'est pour l'essayer que nous sommes ici.

Puis je me tourne vers l’inventeur, pour lui indiquer :

Dans environ une heure, nous serons arrivé à destination, où voulez-vous installé l'arme ? Il y a en effet, le pont principal, le premier pont qui est à l'avant et le second pont qui est à l'arrière, ce qui fais pas mal d'endroit possible. Vous pouvez aller à l'endroit de votre choix.

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Un achat d'arme bien particulier EmptyMer 24 Avr - 13:18
Après nos pérégrinations dans les rues d’Alexandria, notre petite troupe arriva enfin devant ce fameux Entreprise. Etant donné l’âge de mon client, je m’attendais à un vaisseau de petite taille, du genre pour les petites patrouilles autour de la ville. J’étais assez désemparé de me retrouver devant un modèle possédant plus d’une centaine de membres d’équipages et une quarantaine de canon par flanc. Je n’avais aucune idée de la manière dont un si jeune soldat était devenu capitaine, mais je me dis que j’étais vraiment chanceux de l’avoir trouvé.

Nous avons rapidement embarqué à bord du vaisseau. Le capitaine me présenta son officier en charge de l’armement, un certain M. Coupler, tandis qu’il dévorait du regard mon prototype. Une telle attention faisait plaisir à voir, mais je gardais un air un peu distant. Je n’étais que rarement en contact avec autant de monde, et le fait d’avoir de l’importance au sein de la mission qui allait s’ensuivre me donnait un petit trac que j’arrivais heureusement à masquer.

Le capitaine Fabius m’annonça que nous mettrions environ une heure à arriver. Il me demanda de choisir une position pour l’arme. Ne sachant trop quoi penser, je me tourna vers M. Coupler, qui pris un air plus sérieux et répondit :

« Eh bien, si cette arme possède la puissance qu’elle semble posséder, le mieux serait de la placer à l’avant. Se sera plus facile pour le test, et en cas de réussite, je préfère que nous fassions feu à la proue du navire. »

Je me retournais donc vers le capitaine, en disant que j’allais tout installer, et que nous pouvions nous mettre en route.

……………………………………………………………………………………………………………

Même si j’étais nostalgiques aux montagnes enneigées de Vereist, la vue de la magnifique mer qui s’étendait à perte de vue sous le vaisseau, combiné au vent qui fouettait mes joues, donnait un air assez féerique à notre partie de chasse. Le rythme de croisière du vaisseau était suffisamment rapide pour atteindre rapidement notre destination, mais assez lent pour être à l’aise sur le vaisseau, et pouvoir profiter du paysage.

J’avais bien fait de me munir d’un chapeau adapté à ce genre de vol. Il possédait une petite lanière que j’avais pu serrer autour de ma gorge, l’empêchant de s’envoler. Ce qui, clairement, serait arriver sans. Je tenais à rester élégant, quelques soit les circonstances.

Je passa presque l’heure entière à discuter avec M. Coupler. C’était un homme fascinant, doté d’une grande expérience, et qui ne se priva pas de me dire tout le bien qu’il pensait des armes issues de l’usine de mon père. Bien que n’étant pas encore assez confiant sur ma capacité à produire des armes d’aéronefs, son expertise à priori me rassura un petit peu sur les risques d’explosion inconsidéré de mon arme.

D’ailleurs, il accepta gentiment de me faire parvenir des rapports concernant la résistance aux températures, à l’usure, et aux conditions climatiques extrêmes des hautes altitudes s’il advenait qu’ils pourraient garder l’arme. Mon père m’avait toujours conseillé d’écouter les rapports qui arrivaient du terrain, car c’étaient les seuls moyens fiables d’améliorer les armes. Ces informations, en plus de me permettre de profiter de l’expérience de ce genre d’expert, me permettait de tisser des relations au sein même des officiers. Décidément, cette rencontre pourrait avoir de gros impacts sur ma vie futur.

En échange des rapports, j’expliqua à l’officier les rudiments du fonctionnement de mon arme, afin de lui permettre de pouvoir la réparer facilement, en cas de coups durs. Bien sûr, cela ne marcherait que pour des dommages superficiels, mais au moins, l’équipage pourraient l’entretenir sans avoir à systématiquement rentrer à Alexandria.

Finalement, nous étions arrivés à destination. A quelques kilomètres de nous, les grands animaux que nous comptions chasser, les Crones, tranquillement évoluer dans une partie peu profonde de la mer. On distinguait leur immense taille et leurs longs membres filiformes de notre position, mais il était tout de même des petites cibles.

« Ce sera parfait pour tester la précision, me dis-je ».

Le vaisseau arrêta ses hélices, et se mit à stagner dans les airs. Je vérifia les derniers réglages pour m’assurer que tout tiendrait. Autour de moi, de nombreux membres d’équipage commençaient à se masser, pour constater le fusil mit en place et prêt à tirer.

Le capitaine, arborant toujours un grand sourire, vint à ma rencontre. Il souhaitait savoir si nous étions en place. D’un ton déterminé, je lui répondit :

« Nous sommes prêt à commencer les tests, capitaine. Je vous laisse le choix de décider qui serait le premier à tirer avec. Bien que je sois certain de la fiabilité de mon arme, je me porte quand même volontaire pour la tester en premier, par mesure de sécurité ».

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Un achat d'arme bien particulier EmptyJeu 25 Avr - 22:39
L'arme est installé à l'avant et tout l'équipage se ressemble pour voir le prototype, mais Maxime Coupler, le chef canonnier, ne laisse personne le toucher, de peur de dérégler le délicat mécanisme. A part cette activité, le voyage se passe bien, et je remarque avec surprise, que le chapeau haut de forme de l'armurier ne s'envole pas, une petite corde passé sous le menton le maintient en place, ce qui est très ingénieux.

J'écoute Heinrich parler avec l'officier durant tout le trajet, mais, malgré des connaissances plutôt poussé dans le domaine de l'armement, certains termes trop technique m'échappent, c'est pourquoi je décide de faire une inspection de mon navire, et de les laisser discuter sur le deuxième pont. Je ne peux m'empêcher, avant de quitter la superstructure, de faire le tour complet de l'horizon avec ma longue vue, mais il n'y a rien, ni personne à l'horizon, je ne vois qu'une grande plaine vide, s'étendant à l'infini.

Lors de ma tournée, j'inspecte la réserve de poudre noire, élément central de tout navire de guerre. Comme d'habitude, deux soldats sont présents devant la porte et ils s'assurent que je porte bien des chaussons en feutre avant d'y entrer. Ces chaussures un peu spécial, que j'ai mis spécialement pour l'occasion ne produisent pas la moindre étincelle afin d'éviter tout risque d'explosion. Ma visite est rapide car tout est à sa place et impeccablement rangé.

Je remonte au bout de quelques minutes, après avoir remis mes bottes réglementaires, quand mon second Michael Lars vient me prévenir que M. VOLTZ, souhaite faire arrêter le navire. Je donne les ordres correspondants et le navire de guerre stop en plein ciel, défiant la gravité uniquement à l'aide de son ballon, le silence envahie l'espace, et je me sent en paix, c'est une drôle de sensation mais qui m'arrive de temps en temps, quand les machines s’arrêtent, comme si le temps s'arrêtait. Je chasse cette pensée de mon esprit car je n'ai pas le temps de philosopher, un outil de mort doit être testé !

C'est donc en souriant que j'arrive au niveau de l'armurier qui m'indique qu'il est prêt à tester son arme, voir même à être le tireur. Mon sourire s’élargit, et je lui dit, sur un ton calme mais ferme:

J'ai accepté d'être votre cobaye, je vais donc tirer. Ne vous inquiétez pas, j'ai bien compris les risques et je ne vous en voudrais pas trop si mon bras explose en même temps que l'arme.

Je crois que je mens en lui disant çà, je lui en voudrais énormément, je tiens beaucoup à mon bras ! Mais j'ai confiance en  Maxime Coupler qui a eu le temps d'inspecter le fusil sous toutes les coutures et d'en discuter avec son inventeur. Et puis, comme disais mon père, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, donc je dois être le premier à tester le prototype.

Je cale donc bien l'arme sous le bras, vérifie la vitesse du vent à l'aide d'un anémomètre et me prépare à viser. Il me vient alors une idée saugrenu, le tir serais beaucoup plus difficile si notre terre au lieu d'être plate, serait ronde, car il faudrait alors tenir compte de la courbure du terrain, mais heureusement ce n'est pas le cas, je peux donc tirer sans prendre en compte d'autres paramètres. Même avec mes connaissances, ce tir est difficile car la cible se situe à plusieurs kilomètres, et je n'ai aucune idée des dommages que ce fusil expérimental peut faire.

Je colle mon œil à la lunette de visée, Martin et Heinrich, tous deux équipés de longue-vues sont à mes côtés, prêt à corriger mon tir si besoin. Je sens qu'une grande partie des membres d'équipage sont à côté de moi, mais pourtant je n'entends rien, car ils font un grand silence, et en plus je suis maintenant concentré sur ma cible. J'ai celle-ci dans mon viseur; un monstre de grande taille de plus de dix mètres, membre d'une troupe d'une douzaine de ses congénères, un ancien d'après ce que je peux voir, car il est à l'arrière et semble avoir beaucoup de mal à tenir le rythme, se faisant petit à petit distancer.

Pour mon premier tir, je préfère ne pas prendre de risque, et je vise dans au milieu du corps de l'immense bête, certain de faire mouche, afin de ne pas subir les quolibets de l'équipage, en cas de tir manqué. Je retiens ma respiration comme j'ai appris à la faire afin de ne pas perturber ma visée et j'appuie sur la détente. Le recul particulièrement puissant me fais mal à l'épaule, et je prends note mentalement de porter un vêtement rembourré pour le prochain tir. Un léger nuage de fumée s'échappe de la bouche du canon en même temps et tout le monde retient son souffle, car il va falloir quelques secondes à la balle pour atteindre le monstre.

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Un achat d'arme bien particulier EmptyMer 1 Mai - 20:50
Le capitaine Fabius lui-même décida de tester en premier le fusil. Les vérifications de M.Coupler m’avait convaincu que l’arme n’exploserai pas le bras du jeune homme, je ne pouvais m’empêcher d’avoir une légère appréhension de l’instant où la balle allait quitter le canon. De part et d’autre du fusil, M. Coupler et moi avions sorti des longues-vues et observions à distance les bêtes, en contrebas.

Au moment où le capitaine pressa la détente, un puissant bruit d’explosion se fit entendre. Le tireur tressaillit sous le choc, et tous les spectateurs dans l’assistance purent sentir la puissance du tir. J’étais même étonné que le tireur ne se soit pas blessé, mais il faudra vérifier de nouveau si le fusil était bien fixé à la rambarde du vaisseau.

Avec ma longue-vue, j’observais en contre-bas, tandis que les spectateurs qui n’étaient pas proche de la rambarde cherchaient une autre place pour mieux observer le résultat du tir. La balle mis environ trois secondes à arriver en bas. Le crone qui était visé tressaillit, mais pas pour les raisons que nous imaginions.

Le capitaine Fabius avait loupé sa cible. Au lieu d’atteindre son corps, la balle était passé juste sous son flanc. Il s’en était fallu de peu, et cette proximité avait effrayé notre cible, qui s’éloignait lentement du point d’impact. Cependant, lorsque la balle heurta la surface de l’eau, l’impact avait soulevé une gigantesque quantité d’eau, semblable à un geyser, quasiment de la taille du crone à côté de lui. La plupart des membres de l’équipage étaient médusé devant la puissance de feu de l’arme.

Le capitaine semblait lui légèrement déçu d’avoir loupé son tir, mais semblait également heureux de ne pas avoir eut de blessure. Je remarquais quand même qu’il massa son épaule, ce qui n’était pas étonnant vu la puissance du tir. D’une voix suffisamment forte pour être entendu par toute l’assistance, je m’adressai au tireur :

« M.Coupler et moi allons effectuer quelques modifications. Laisser nous une dizaine de minutes, et vous pourrez retenter un autre tir. »

Le capitaine acquiesça et je me mis au travail. Tandis que M. Coupler s’attardait à renforcer le harnais qui maintenait le fusil à la rambarde, je m’occupais de recharger l’arme, et de vérifier si le tir ne l’avait pas endommagé. Un fois cela fait, je me dis que j’allais vérifier la lunette de l’arme, juste au cas où.

Après une dizaine de minutes, tout le monde était de retour sur le pont. Le capitaine Fabius avait opté pour un gilet rembourré pour mieux encaisser le prochain tir. Alors qu’il commençait à viser, je m’exclamais, d’une voix forte :

« Le viseur était mal réglé, je m’excuse donc auprès du capitaine, qui à loupé son tir par ma faute ».

Il y eut quelques rires dans l’assistance, puis tout le monde se reconcentra sur les crones en contrebas. Le capitaine tira de nouveau, un tir toujours aussi puissant et bruyant, mais ce coup-ci, il transperça de part en part le pauvre animal. Une grande exclamation retentit dans le vaisseau, tandis que tout le monde saluait le formidable tir que leur capitaine.

Durant l’heure qui suivit, d’autre membres d’équipage testèrent la nouvelle arme à bord. D’un air satisfait, je suivis la plupart des tests, même si je n’y prenais pas part. J’étais vraiment satisfait de ma création. Visiblement, elle avait un grand avenir.

Les tests que nous avions prévus étant quasiment terminés, j’allais à la rencontre du capitaine, qui semblait satisfait.

« Capitaine, nos tests ont durée moins longtemps que prévu. Votre équipage à mis à l’épreuve la résistance de votre nouvelle arme. Je pense que nous pouvons rentrer à Alexandria »

Mais au lieu de me répondre, le capitaine s’avança vers moi, avec une excitation dans son regard.

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Un achat d'arme bien particulier EmptyJeu 2 Mai - 17:33
C'est vraiment une belle arme, puissante et précise. Après le premier tir que j'avais complètement loupé j'étais inquiet, car voulant toujours que mon équipage soit le meilleur possible et les forçant à s’améliorer chaque jour avec des exercices aussi bien mental que physique, je me devais d'être moi aussi à la hauteur.

Heureusement le second tir à prouver à tous mes subalternes que j'étais digne d'être leur commandant. Dans tout les cas j'ai eu raison de changer de tenue, sinon, je n'aurai plus eu d 'épaule à la fin des différents tests. Après plusieurs essais, je suis maintenant assez à l'aise et je laisse ma place à d'autres membres de l'Entreprise. Ce sont bien sûr les soldats constituant les troupes d'abordage qui sont en première ligne et tous apprennent à tirer, puis c'est le tour des matelots, mais moins d'une dizaines sont volontaires. Lorsque je m'apprête à mettre fin aux tirs, je vois avec surprise s'approcher Jasmine, la mousse, qui me demande de sa douce voix :

Est-ce que je peux essayer moi aussi ?


Comme rien dans le règlement interdit au mousse d'essayer de nouvelles armes, je lui indique en souriant :

Bien sûr, c'est là une bonne initiative de votre part.


Le jolie jeune femme saisit l'arme à deux mains, et après un long moment, réussis un magnifique tir dans la tête d'un des monstres que nous sommes venu « réguler ». Au début je crois à un coup de chance mais finalement, c'est cinq tirs d'affilé en pleine tête qui viennent chacun à bout des créatures géantes. J'ai à mon bord une tireuse d'élite qui semble aussi surpris que moi du résultat de la séance.

Maintenant que d'autres membres d'équipage ont été formés et que les crones ne présentaient plus une menace pour la faune locale, je peux passer à la mission que m'avait demandé l'état-major.
Justement, je vois l’armurier s’approcher de moi, afin de m’expliquer que les tests sont terminés et que nous pouvons rentrer à la capitale. Je m’approche de lui, afin de ne pas être entendu par les autres membres d’équipage et je lui dis :

Ne voudriez-vous pas essayer votre arme sur une cible, que je pourrais qualifier de plus mobile ? L’état-major m’a demandé avant notre départ de supprimer une potentielle menace pour le transport aérien, car un couple de dragon c’est installé non loin d’ici.

Je m’arrête une minute pour lui montrer sur la petite carte que j’ai emportée avec moi, l’emplacement du nid supposé, ce n’est qu’à une heure d’ici, si notre navire se déplace à vitesse moyenne. Avant de reprendre :

Nous pourrons ainsi tester votre fusil contre des cibles mobiles et armuré, je pense que cette chasse pourrait nous apporter de nombreux renseignements. En échange, je vous offre un repas dans le restaurant de votre choix ! Qu’en pensez-vous ?

Je sais que je demande beaucoup à cet homme qui m’a déjà bien aidé, mais j’ai une mission à accomplir et j’aimerais la réaliser avec cet arme et son inventeur, tant que je le peux encore, afin de réaliser la nécessaires maintenance des différents organes du fusil. Sans oublier que le commandement sera plus intéressé par un rapport sur la chasse au dragon, ces animaux pouvant servir de monture à nos ennemis, en cas de guerre avec les My’träns, il est donc bon de savoir si ce type de fusil peux les abattre à longue distance.

Bref, j’ai de nombreuses raisons de vouloir aller là-bas, mais je ne veux pas forcer mon interlocuteur, si celui-ci refuse, je retourne à Alexandria pour le déposer, puis repart dans l’autre sens afin d’accomplir mon devoir, même si cela risque d’être plus dangereux, après tout, je suis un soldat, et quoiqu’il arrive, je dois accomplir mon devoir.

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Un achat d'arme bien particulier EmptyVen 10 Mai - 21:04
Un frisson parcouru mon dos lorsque le capitaine Fabius me dit qu'il souhaitait que l'on teste mon fusil contre des dragons. Les crones, c'est faible, lent, et ça ne rend pas les coups. Les dragons, c'est une autre paire de manches. Certes, la plupart des dragons ont une peau moins résistante que des crones, mais encore faut-il les toucher. Les affronter ne me disait vraiment rien.

Mon interlocuteur sortit une carte et pointa le nid des créatures. C'était à moins d'une heure d'ici.

"On y serait en un rien de temps, pensai-je."

Je senti mon estomac se retourner. Mon corps me signifiait que je n'avais pas assez de tripes pour affronter des dragons. J'allais rejeter la proposition du capitaine et lui demander de me ramener au centre ville, mais j'eus un petit instant de doute.

Mon arme fonctionnait. C'était indéniable. Et le capitaine du vaisseau sur lequel j'étais avait suffisamment confiance en celle-ci pour entreprendre un combat aussi risqué avec comme arme principale mon fusil. J'avais observé le capitaine pendant ses interactions avec son équipage, et il n'était pas du genre à envoyer les hommes et les femmes sous son commandement au casse-pipe, bien qu'il semblait parfois avoir un comportement un peu trop téméraire. Mais après tout, c'était probablement pour cela qu'il était déjà capitaine.

Malgré ma peur, la confiance qu'il avait placé en moi me forçait, consciemment ou pas, à accepter son offre. Il me promit un repas dans le restaurant de mon choix. J'eut un petit sourire à cette idée, me demandant si mon père s'était souvent fait payer en repas, mais je me contentais d’acquiescer par un hochement de tête. Après tout, cette journée était déjà bien plus rempli que la plupart de autres journées de ma vie, et il ne me viendrait pas à l'idée de racketter quelqu'un qui était partant pour affronter des dragons.

L'assurance du capitaine me rassura un petit peu, mais j’espérais vraiment qu'il savait parfaitement ce qu'il faisait. Et également que je survivrais assez longtemps pour pouvoir être satisfait de ma création...

Tandis que nous nous mettions en route vers notre nouvelle cible, M. Coupler vint me parler. Il me félicita pour la conception du fusil, ce à quoi je lui répondais que ses réglages de dernière minutes, que j'avais pris soin de noter, avaient probablement sauvé son capitaine. Il rit à ma plaisanterie et me félicita de nouveau. Puis, il me posa une question à laquelle je ne m'attendais pas :

"Dites donc, comment vous comptez l'appeler, cette arme ?"

Je me senti stupide lorsqu'il me posa cette question. Je n'y avait vraiment pas pensé.

"Je vais y réfléchir, lui dis-je, sans grande conviction".

Au moins, je saurais à quoi penser durant le trajet vers ce nid de dragons.

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Un achat d'arme bien particulier EmptySam 11 Mai - 12:23
Je suis très content quand l'armurier accepte mon offre, c'est vrais qu'il avait mis du temps avant de ma donner sa réponse et qu'il c'est contenté de hocher la tête, mais je ne boude pas mon plaisir à l'idée d'avoir l'ingénieux jeune homme à côté de moi pendant cette mission.

Il ne me reste plus qu'à donner mes ordres à l'équipage pour arriver le plus vite possible sur les lieux, je ne me vois pas affronter des dragons dans l'obscurité ! Pour moi, la mission va être un véritable parcours de santé. J'imagine déjà la scène, nous arrivons sur place, je tire sur les dragons qui sont endormis, je les tuent un par un, puis je quitte les lieux, la satisfaction du devoir accomplis.

C'est donc avec confiance que je vois mon équipage entreprendre les différentes manœuvres guidés par mon second Michael Lars. Les machines tournant à merveille, je m'installe confortablement sur une des caisses amarré sur le pont, et j'assiste ainsi à l'échange entre le maître canonnier et Heinrich Voltz, ce dernier semblant troubler par les paroles de l'officier, je l'encourage en lui disant :

Si notre expédition est couronné de succès, vous pourrez appeler votre fusil « le Dragon ».

J'ai dit cette phrase moitié plaisantant, moitié sérieusement, car je trouve qu'il s'agit d'un jolie nom pour une arme, même si c'est l'inventeur qui doit la nommer, j'aurais au moins donner mon avis. Le trajet, assez court, se passe sans événement notable, et nous arrivons ainsi en vue du « nid » même si je ne sais pas si c'est le nom correct.

Les renseignements sont exacts, car je vois immédiatement un dragon qui vole au-dessus du sommet d'une petite montagne, à environ un kilomètre de notre position, légèrement en contre-bas. Je donne donc l'ordre de mettre le navire en panne, pour ne pas inquiéter la créature par le bruit de nos moteurs.

Ensuite, c'est le tour de Maxime Coupler, qui s'occupe de de donner des ordres, toujours à voix basse, et très vite chaque balistes est occupées par son tireur attitré. Il n'y a plus personne aux canons, car ces derniers sont beaucoup trop lent pour toucher des créatures aussi mobiles que le gibier que l'on traque en ce moment, au contraire des balistes qui sont parfaitement adaptées à la situation.

Ce qui m'inquiète ce n'est pas le tir en lui-même, car la lunette est maintenant parfaitement ajusté, c'est plutôt le fais que je n'ai pu observé qu'un seul dragon et que j'ignore où est le second. Je décide donc d'attendre un peu de temps pour avoir mes deux cibles en visuel.

Pendant ce laps de temps, je rejoins le jeune homme, toujours avec son chapeau haut de forme pour lui parler :

Alors, appréciez-vous ce voyage ? L'air est beaucoup plus pur ici que dans nos cité et pour ma part, j'ai de temps en temps l'impression fugace que nous sommes les seuls êtres humains sur terre. Concernant vos projets, une fois ce fusil développé, avez-vous d'autres idées en tête ?

Une fois ma discussion terminé, je remarque que le dragon est toujours seul et est maintenant posé sur un petit promontoire. Je ne veux pas patienter plus longtemps car la nuit va tomber et le tir sera beaucoup plus difficile dans l'obscurité. Je reprends donc le fusil et remet mon gilet rembourré, je le fixe sur la rambarde comme j'ai vu Heinrich le faire, et après avoir tout vérifier une dernière fois, je colle mon œil à la lunette.

Ma cible est un magnifique spécimen de dragon, de couleur rouge, il mesure près de trois mètres de long, il est donc à la frontière entre les poids moyens et les poids lourds. Sa queue est hérissé de piques et ses fines ailes sont replié le long de son corps. J'hésite maintenant sur la localisation de mon tir, est-ce que je dois toucher le ventre et être ainsi sur de le blesser ou bien viser carrément l'armure en écaille situé au-dessus du corps pour vérifier la pleine puissance de pénétration de l'arme, mais au risque de voir la balle rebondir et le dragon nous attaquer ?

Mon hésitation ne dure pas longtemps, nous sommes ici pour utiliser le fusil et rendre un rapport le plus complet possible, après tout une baliste est déjà capable de percer la partie la moins protéger de cette créature, alors nous allons voir ce que ce fusil peut faire !

Je prends quelques secondes supplémentaires, afin d'apprécier le silence, puis je tir sur le dragon, visant le milieu de son corps, là où ses écailles sont les plus denses. La détonation brise le silence et j'accompagne la balle en pensée, espérant que la munition fera mouche et qu'un dragon furieux ne va pas nous tomber dessus !

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Un achat d'arme bien particulier EmptyMer 22 Mai - 16:18
Le trajet se déroula sans encombres. C'était vraiment rafraîchissant de pouvoir sortir un peu de la ville. Non pas qu'Alexandria soit une ville lugubre, loin de là, mais s'évader de temps en temps ne faisait pas de mal.

Cependant, mon esprit était toujours troublé par le fait de devoir chasser des dragons. S'il m'étais déjà arriver de chasser des créatures carnivores et potentiellement dangereuse avec mon père, la perspective d'affronter des créature volantes en étant soit même loin au dessus de la terre ferme avait de quoi me déstabiliser. Heureusement, ce genre de vaisseaux était fait pour résister à des impacts enflammés. Sinon, de toute manières, la moindre flammèche serait dévastatrice, et cela fait longtemps que nous serions obligé de nous contenter de la terre ferme.

A plusieurs reprises, le capitaine vint me parler, tandis que tout son équipage allait et venait sur le pont pour garder le cap à une vitesse convenable. Il m'interpella lui-aussi sur le nom à donner à mon arme. Il me proposait : "Le Dragon". Avec un petit sourire, je lui répondit :

" Malheureusement, ce type de noms est pour les clients. Entre les fabriques et les concepteurs, les noms sont un peu plus... Techniques."

Pour illustrer mon propos, je sortis mon propre fusil, que je garde toujours plié en deux et attaqué au niveau de ma cuisse :

" Par exemple, on vend ce fusil à Vereist sous le nom "d’œil-de-Lynx". Mais si on prend son nom de conception initial, c'est : H-V D51 AST. Donc mon fusil aura probablement un nom comme cela. Après, si vous choisissez de le nommer Dragon, j'en serais très fier."

Après quelques temps, nous étions enfin arrivé à proximité du nid. Je sortis immédiatement ma longue-vue, et j'admirais la beauté de ce spécimen. C'était vraiment des créatures magnifiques. Quel dommage qu'elles représentent un tel danger. J'espérais qu'avec le temps, nous trouverions un moyen de les dompter efficacement. Devoir les abattre est vraiment un affreux gâchis.

Alors que je m'attendais à un branle-bas de combat général, l'équipage resta, à l'image de son capitaine, extrêmement calme. On ne sentait pas de peur dans l'air, au mieux une excitation. D'ailleurs, alors que je pensais le capitaine occupé à préparer l'offensive, il alla de nouveau à ma rencontre. Il me demanda si j'appréciais le voyage. Je lui répondit positivement, même si je ne pourrais jamais être un aventurier comme lui. La vie sur la terre ferme était vraiment faite pour moi, malgré tout les bienfaits de se trouver dans des zones sauvages, sur un vaisseau à plusieurs centaines de mètres de sol.

Il me demanda ensuite si j'avais d'autres projets. Assez logiquement, je lui répondit :

" Cela dépendra de la demande en armes. Plus nous en aurons besoin, plus j'en ferais. C'est aussi simple que cela. Cependant, je pense que la guerre ne tardera plus. Et si une guerre ouverte se déclenche, j'alternerais probablement entre des usines de fabrications et le front, là où je pourrais tout connaitre des besoins de nos hommes."

Alors que je terminais ma phrase, le capitaine et moi constations que le deuxième dragon n'avait toujours pas pointé le bout de son museau. Je vit le capitaine Fabius s'activer, et chercher son gilet rembourré. Il s’apprêtait à tirer.

Tout l'équipage était concentré. La tension avait brusquement augmenté au moment où le capitaine avait armé le fusil. Tout le monde était à son poste, et tous attendaient silencieusement la détonation qui signifierait que le combat avait débuté.

Après quelques instants, cette détonation ce fit entendre. Le capitaine avait tiré avec le fusil. La balle traversa la distance séparant le vaisseau et l'animal en une seconde et perça immédiatement la carapace d'écailles de l'animal, sur sa colonne vertébrale, entre le commencement de ces ailes et ces pattes arrières. Le dragon hurla de douleur, et s'effondra. Bien qu'il n'était pas encore mort, le tir le faisait atrocement souffrir, et le choc semblait l’empêcher de décoller.

Au moment où la créature cria, une grande acclamation ce fit entendre dans le vaisseau. Tous criaient des hourras à leur capitaine pour un tir aussi splendide. Mais cette agitation fût de courte durée lorsque un rugissement monstrueux arriva à nos oreilles. Un cri qui semblait arriver de sous le vaisseau, vers l'arrière. Le deuxième dragon venait nous prendre à revers...

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Un achat d'arme bien particulier EmptyJeu 23 Mai - 21:59
La satisfaction, c'est un sentiment que l'on ressent quand les choses passent telles que prévu et j'éprouve actuellement exactement cette sensation quand d'une seule balle, je neutralise un dragon. Car je l'empêche ainsi de voler et je le condamne par la même occasion, car d'après ce que j'ai lu, car ayant toujours trouvé la dracologie fascinante, j'ai lu beaucoup de revues sur ce sujet, les ailes d'un dragon ne peuvent pas entièrement se réparer. Ce n'est pas peu dire que je suis fier de moi, et que je rougis devant les acclamations de mes hommes.

C'est pourquoi il me faut quelques secondes pour comprendre de ce que veut dire le rugissement que je viens d'entendre et qui a arrêtés les vivats à mon encontre. Lorsque l'information arrive enfin à mon cerveau, je regarde en direction de la poupe et vois un énorme spécimen de dragon de couleur doré et manifestement très un colère, car il ouvre grand la bouche et une sorte d'onde choc, balaye le pont, repoussant les marins de leurs balistes et nous empêchant ainsi de lui tirer dessus.

Une des caisses situé sur le deuxième pont, mal arrimé, tombe sur le pont principale, manquant de peu d'écraser un marin ! Je suis moi-même projeté contre le mât et le choc me coupe le souffle, me faisant voir trente-six chandelles et je lâche mon arme qui tombe sur le sol. Je pense que mon épaule est déboité, car je ne peux plus bouger le bras droit.

Plus grave, le fusil glisse sur plusieurs mètres et manque de tomber dans le vide, heureusement, Jasmine se précipite et sauve le précieux instrument, mais la lunette de visée est cassé.

Le dragon semble satisfais de son attaque et n'est visiblement pas prêt à en rester là, car il refais un passage, qui projette une nouvelle fois les marins au sol, impossible dans ces conditions d'utiliser une des balistes présentes et avec un tel traitement, nous risquons même de voir l'Entreprise se disloquer.

C'est pourquoi, j’attrape péniblement mon porte voix de la la main gauche et j'indique aux membrex d'équipages:

Au prochain passage que les commandos tirent avec leurs fusils ! Salle des machines pleine puissance.


Mon premier ordre est destiné à saisir la chance, même minime, qu'un tir chanceux réussisse à toucher un œil de la créature ailé, nos tirs n'ayant aucune chance de traverser l'armure d'écaille protégeant le dragon ainsi qu'à montrer à l'équipage que nous ripostons. Le deuxième est appelé dans le jargon militaire, une retraite stratégique, ou en d'autre terme moins martial, prendre la fuite. Dans le même temps, nous avons toujours un fusil qui vient de montrer son efficacité, c'est pourquoi je rampe péniblement jusqu'à son inventeur pour lui demander:

Monsieur Voltz, il serait de bon goût que vous répariez le plus vite possible le fusil afin que vous puissiez lui tirer dessus.


J'aurais volontiers utilisé une nouvelle fois l'arme, mais avec une épaule en moins, cela m'est impossible, tout mes espoirs sont donc dans les mains du jeune homme, qui a toujours son haut de forme sur la tête. Pour l'encourager, je lui précise:

Si vous l'abattez lors de son prochain passage, je vous offre un second restaurant !

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Un achat d'arme bien particulier EmptySam 1 Juin - 16:45
Je ne connais que peu de chose sur les dragons des environs de Daënestre. J’ai passé la plus grande partie de ma vie dans les régions glacée de Vereist, où les dragons sont tellement différents que ceux que l’ont trouvé dans les plaines que l’on peut à peine les considérer comme faisant partie de la même espèce.

Ainsi, lorsque le dragon se mit à créer une onde de choc suffisamment puissante pour ébranler le vaisseau sans même le toucher, j’avoue que c’était un coup que je n’avais pas vu venir. Fort peu des membres d’équipage semblaient d’ailleurs s’y être préparer, puisque l’impact déstabilisa la plupart des tireurs à la baliste. La créature termina son passage vers l’Enterprise sans que le moindre projectile ne l’atteigne, et se préparant d’ailleurs à faire un nouveau passage.

Autour de moi, le pont s’agitait. Le vaisseau avec tellement tangué qu’une caisse s’était détaché et avait manqué d’écraser certains membres d’équipage. Le capitaine aussi avait été touché lors du contact, mais mon regard fût immédiatement attiré à côté de lui. Le choc avait en effet détaché mon cher fusil de sa base. Il fut rattrapé in extremis par la jeune fille qui nous avait accompagné, et dont j’avais malheureusement oublié le nom. Elle réussit à maintenir le fusil sur le pont le temps que le vaisseau se stabilise.

J’eut à peine le temps de lever la tête que j’entendais la voix du capitaine à travers un porte-voix. Au départ, il ordonnait à ses membres d’équipages de se préparer à une nouvelle attaque de la créature. Ensuite, c’était à moi qu’il s’adressa. Il semblait gravement blessé au niveau de l’épaule, mais son expression reflétait sa concentration plutôt que sa douleur. Il me demandait (très poliment, d’ailleurs) de réparer expressément le fusil. Il ajouta qu’il m’inviterait de nouveau à manger si j’arrivais à vaincre notre adversaire. J’étais réellement sidéré de la manière qu’avait le capitaine à ainsi plaisanter au milieu d’une telle situation.

Je vis le dragon se préparer à retourner contre notre vaisseau. J’avais à peine plus d’une minute. Je n’avais ni le loisir de tester l’arme, ni le temps de rattacher le fusil à la rambarde. Mais vu ma corpulence, tirer ainsi m’aurait probablement arraché le bras. Mais j’avais une idée.

Immédiatement, je me leva et me précipita vers le fusil. Sur le pont, j’appelai un autre marin à venir m’aider. J’alla à la rencontre de cette jeune fille, qui avait si brillamment sauvé l’arme. Mais l’heure n’était pas aux remerciements.

« Je vais avoir besoin de vous deux. Positionnez le fusil sur la rambarde. Tenez-le et ne le faites surtout pas tomber. »

En voyant que la jeune fille allait répondre, je me souvint d’un seul coup de son nom. Jasmine. Oui, c’était ça son nom. Avant qu’un seul son ne sorte de sa bouche déjà ouverte, je la coupais. Nous n’avions pas le temps.

« Jasmine, s’il-vous-plait, faites ce que je vous dis. »


Je me retournai vers ce que j’avais vu, posé à côté d’une des rambardes. C’était ce qui allait sauver mon bras. Du moins, l’espérais-je. Je couru, et saisi une grosse corde qui trainait sur le côté.

J’accourait tendit que le dragon revenait de nouveau, annonçant sa venue par un cri de colère. Jasmine et l’autre marin venait de positionner la crosse du fusil sur la rambarde. La jeune fille faisait de son mieux pour éviter de faire basculer l’objet dans le vide. Alors que les deux membres d’équipage stabilisaient le tout, je fis passer la corde selon ce que j’avais prévu. D’abord un tour complet autour de la rambarde du côté droit, puis deux tours complètes autour du canon, et enfin un nouveau tour de rambarde, du côté gauche ce coup-ci.

Prenant place à la gâchette, je parla au marin et à Jasmine :

« Lorsque je vous le dirai, tirez du plus fort que vous pouvez sur les deux bouts de la corde. Si vous flanchez, je meurs. »

Ce dernier mot était destiné à les faire tirer du plus fort qu’ils pouvaient. Maintenant cela fait, je me mit à viser le dragon. Il se rapprochait de plus en plus du vaisseau, et je savait que je n’avais le droit qu’à un seul essai. La lunette était brisée, mais j’arriverai à faire avec. Je me suis toujours entraîné au tir sans lunette. Conseil de mon père. Espérons que cela suffira à sauver ma vie ce coup-ci.

Je visa du mieux que je pus la créature dorée. Elle n’était plus très proche, et elle se préparer à tirer de nouveau une onde de choc. Je retint ma respiration, fermais un œil, visais, et dans un souffle, avant de presser la détente, dit :

« Maintenant ».

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Un achat d'arme bien particulier EmptySam 1 Juin - 21:17
Le jeune armurier sait se faire obéir, car la mousse Jasmine dispose d'un tempérament bien particulier, pourtant elle obéit sans dire un mot à mon invité et avec l'aide d'un autre homme d'équipage, William Cuisin, ils montent un espèce de dispositif, que je met à peut de temps avant de comprendre l'utilité, c'est tout simplement un moyen d'atténuer le choc lié à un tir avec son arme !

Décidément cet Heinrich est plein de surprise et je n'ai pas le temps de le féliciter pour sa brillante idée car le dragon revient, et de toute évidence très énervé. Comme je le soupçonnais aucun membre d'équipage ne peux tirer avec les balistes et tout mes espoirs reposent donc sur le tir avec le fusil que j'ai baptisé "Dragon", reste à savoir maintenant s'il mérite son nom.

Le tireur presse la détente, pile au moment où l'imposante créature survolte notre navire, ouvrant grand la gueule pour diffuser don fichu cri et j’entends la déflagration, ce qui me rend sourd pendant quelques secondes, mes tympans n'ayant pas supportés le choc. Mais je n'ai pas le temps de m"inquiéter de cela, car je vois que le tir a touché et de manière assez spectaculaire, car la balle est entré dans la bouche du monstre doré, le transperçant de part en part !

Pendant un certain temps, le temps semble être suspendu et le dragon fais quelques mètres dans sa lancé, battant même encore des ailes, comme s'il ne s'était rendu compte de rien, comme les poules à qui on coupe la tête et qui font encore quelques pas, puis il chute comme une pierre, son corps s'écrasant sur un sommet d'une petite montagne avant de dévaler la pente puis de s'arrêter, bloqué par un rocher, définitivement mis hors du combat.

Je vois tout le parcours de notre dernière cible, sans avoir besoin de ma longue vue, mais juste en regardant par-dessus le bastingage. Mes oreilles fonctionnent à nouveau et c'est une véritable tempête de vivats qui sort de plus d'une centaine de poitrine devant cette magnifique performance. Le sieur Voltz est porté en triomphe par une dizaine d'homme d'équipage à la fois soulagés d'être en vie et fier d'avoir accueillis un homme aussi exceptionnel.

Pour ma part, je suis d'office immobilisé par notre soigneur Jean Tuort qui me soigne mon bras en le remettant dans sa bonne position d'un claquement sec, et je me mords l'intérieur des jours pour ne pas crier, tellement la douleur est forte. Mon membre est ensuite emprisonné dans une attelle, que je vais devoir conserver quelques jours, afin d'éviter toutes séquelles, puis je dois promettre au médecin de rester au repos.

Après cet intermède, je retrouve l'armurier enfin débarrassé de ses fans et je lui tend ma main valide avant de lui dire:

Je pense que votre fusil mérite largement son nouveau nom, il faudra juste prévoir un système de lunette de visée plus solide et votre prototype est fin prêt ! Je vous remercie de votre aide, et si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je vais vous ramenez à bon port.

Je pense en effet que nous avons eu notre lot d'émotion forte pour la journée, il me reste maintenant à l'accompagner à sa boutique avec quelques matelots pour porter le fusil, m'entrainer avec le pistolet Crotale que j'ai commander à un stand de tir, je remercie d'ailleurs le destin que ce soit le bras gauche qui a été abimer alors que je suis droitier et garder cette dernière arme après l'avoir payé.

Sans oublier bien sûr de payer les deux repas à un armurier qui j'en suis sûr fera une carrière exceptionnel, il faudra d'ailleurs que je fasse mon rapport à l'état major qui sera intéressé à coup sur, par la possibilité de tuer un dragon en plein vol, comme l'a fais Heinrich Voltz.

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