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 Une incroyable partie de chasse (terminé)

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptyLun 8 Avr - 22:21
27 avril 944:

Je suis sur la passerelle permettant de rejoindre mon brick, impatient de reprendre mon patrouille, et de mettre le cap vers la ville de Cerka, quittant ainsi la cité de Zuhause, avec trois jours d'avance sur mon planning, quand un coursier arrive en courant, pour me remettre une missive du Quartier Général, avant de partir, manifestement soulagé de m'avoir remis le plis à temps et me laissant fulminé devant ce manque de chance qui va à coup sûr retarder mon planning de vol, comme quoi le bonheur des uns fais le malheur des autres comme aurais dit mon père.

Je remet donc pieds à terre, car je ne veux pas que Mickaël mon second, pense que je suis à bord et appareil dans les cieux sans moi, et je lis attentivement le courrier. Il est écrit dans des termes précis, qu'un Tengeriin'ava particulièrement grand a été aperçu par une frégate, il y a quelques heures, qui a elle même été la cible de son attaque. Je ne peux m'empêcher de penser, en souriant, au malheureux pilote qui a dut avoir la peur se vie, car ce monstre peut aller à des vitesses proprement stupéfiante.

Mais je retrouve vite mon sérieux habituel, car cet animal est un véritable danger pour les vaisseaux de commerce, il prend en effet un malin plaisir à fracasser ou éventrant les aéronefs, pour se nourrir, ces sales bestioles étant carnivores. Dans tous les cas, mes ordres sont clair, je dois mettre un terme à cette menace, le seul problème, est que je n'ai aucune de comment on chasse une telle créature et je vais avoir besoin d'aide sur ce coup, et vite, car je ne veux pas que cette véritable baleine volante fasse une seule victime !

J'ordonne donc à mon équipage, de m'attendre, tout en se tenant près a appareiller quand je reviendrais. Heureusement que j'ai passé du temps dans cette grande cité glaciale du nord pendant les trois jours ou mon bâtiment de guerre étais réapprovisionner. Je prends donc le chemin d'une taverne où je sais que je pourrais trouver des chasseurs et autres trappeurs compétent, mes bottes faisant un bruit métallique sur les pavés. Au bout de quelques minutes, j'arrive transis de froid, devant une solide bâtisse en pierre, comme on me l'a appris lors de ma première visite dans ces lieux, je tape mon uniforme pour enlever la neige qui s'y est accumulé, et j'entre dans le bâtiment, poussant la lourde porte en bois, pour me retrouver dans une ambiance complètement différente, grâce à un feu qui brûle dans une cheminé si grande que l'on pourrais y faire cuire un cochon entier, la température est très agréable.

Comme d'habitude, le brouhaha général s'arrête un instant, pendant que les habitués du lieu me dévisagent, mais comme ce n'est pas la première fois que je viens ici, ce lieux étant le plus proche de mon lieu d'atterrissage, très vite les gens du cru se détourne de moi, et les conversations reprennent normalement. Je peux me diriger ainsi vers le bar sans éveiller la moindre protestation, et j'indique au tavernier que je cherche un chasseur expérimenté. Celui-ci jette un coup d’œil général dans la pièce, avant de me faire me montrer un homme assis à une table seul, si l'on ne prend pas en compte le fusil à ses côtés.

Je me dirige donc vers l'individu, il détonne d'ailleurs dans la population habituelle qui fréquente cet endroit, car il est bronzé, même si on voit à la peine sa peau à cause de la montagne de vêtement qu'il porte sur lui ! Il est de plus très musclé et semble fier de lui. Bref, ce n'est pas un gars du coin, raisin de plus pour l'emmener car les habitants de cette contrés, ont du mal à la quitter, alors que pour un étranger ce sera moins difficile de quitter cette ville.

J'arrive ainsi devant lui, et restant debout je lui demande:

Excusez-moi de vous déranger, mais vous m'avez été recommandé comme un chasseur compétent et c'est ce que je cherche. Je me nomme Fabius Solar, connaissez vous les Tengeriin'ava ? Si oui, j'aurais un travail à vous proposer.

Je souris à ces mots, car c'est précisément la raison de ma présence ici, traquer puis tuer un monstre de cette taille ne sera pas une mince affaire, et j'ai besoin de quelqu'un possédant les connaissances qui me manque, mon vaisseau volant est équipé de 98 canons et de 24 lances harpons, mais cela ne servira à rien si je ne sais pas où frapper, ni comment. Je vais donc proposer à cet homme de me rejoindre pour une incroyable partie de chasse !


Dernière édition par Fabius le Mar 5 Nov - 9:33, édité 2 fois

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptyMar 9 Avr - 21:10
Assis sur un tabouret, un verre de bière à la main, le jeune homme âgé d'à peine 19 ans, contemplait le brouhaha ambiant d'un regard à la fois intrigué et circonspect, pour le moment, personne ne lui avait fait d'offense, et tout le monde dans cette drôle de contrée semblait le tenir en haute estime, enfin tant que les habitants de la ville glacée de Zuhause  ne venait pas le faire chier, le chasseur n'avait aucune raison de créer du grabuge en ces lieux et de provoquer une tempête de merde.

La venue de ce jeune homme dans ces régions gelées était motivée par une seule et unique chose, une chose , qui dictait ses normes et imposer sa loi dans l'esprit de l'alcoolique,  qui le poussait chaque jour à se lever, chaque jour à chasser, qui servait à justifier son mode de vie nomade, l'amour du voyage. Ménélik ne pouvait aisément rester plus de quelques mois au même endroit c'était plus fort que lui, il était, resté dans son esprit, ce gamin de 10 ans qui un beau jour, fugua de chez lui pour se lancer à l'aventure, et vivre une vie d'errance et de rencontres, certes, loin de son idéal romanesque, ces journées se résumaient  à une partie de chasse suivi d'une beuverie à une taverne du coin, mais malgré toutes ses années, malgré toutes les régions qu'il avait visitées, il prenait encore du plaisir à découvrir de nouveaux lieux, de nouveaux endroits et de nouveaux horizons. Sa vie, il la vivrait comme un voyageur, c'était une de ses promesses qu'il s'était faite, il y a déjà quelques années.


C'était donc naturellement, que le chasseur que l'on nomme simplement et facilement Ménélik, s'était, après un court voyage en chemin de fer, rendu dans la contrée de Vereist, n'aimant pas particulièrement, les régions froides, il n'y avait, jusqu'à présent que très peu chassé, se contentant de rapides passages de quelques jours, juste le temps d'attraper quelques chonos et de tirer les bénéfices qui seyaient aux efforts qu'il avait produits. Et cette escapade ne dérogeait pas à la règle, Ménélik était arrivé, il y a seulement 5 jours et voulait déjà repartir dans une semaine.

Cependant un élément déclencheur vint bousculer son programme. L'air de rien, un jeune homme qui devait avoir son âge l’aborda, il avait l'air plutôt intéressé par son expertise sur les Tengeriin'avas, des sortes de grosses baleines des airs qui bouffaient tout ce qui leur passer sous la nageoire. Malheureusement, pour le jeune capitaine de navire, sa connaissance en ce domaine se limitait aux quelques leçons que son ancien maître lui avait dispensées et il n'en avait jamais tué, pour deux raisons notables : le nomade se concentrait sur les créatures au sol et il n'avait  pas les moyens techniques pour les abattre, ce n'était donc pas la personne la plus qualifiée pour renseigner le jeune garçon. Ménélik était par ailleurs assez étonné que ce dernier s'adresse à lui, il y avait surement des milliers de personnes plus compétentes que l'alcoolique notoire qu'il était. Mais enfin, si donner des informations à ce Fabius pouvait lui rapporter quelques pièces, il ne cracherait pas dessus, bien au contraire.



-Ménélik, enchanté.


Une très très forte odeur d'alcool émanait de sa personne, heureusement pour Fabius, Ménélik n'était pas, malgré la quantité de liqueurs qu'il avait ingurgitée, bourré, son esprit, même s'il divaguait par moment, lui semblait encore clair. Il était donc apte à mener une négociation, et à obtenir le maximum qu'il pouvait obtenir du très très jeune capitaine de vaisseau. Du moins si son aspect d'alcoolique ne faisait pas fuir ce dernier.

Je connais les Tengeriin'avas, mais vous savez ce que l'on dit dans le milieu de la chasse, tout travail mérite salaire, je ne peux pas me permettre de vous aider si je n'ai pas la garantie d'obtenir une rémunération qui convienne à mes compétences si particulières, dites-moi d'abord ce que vous voulez que je fasse, donnez-moi votre prix, et nous pourrons commencer à parler sérieusement, entre hommes respectables.

Fabius semblait à Ménélik, plus que poli, il n'avait donc aucune raison de se montre cassant ou blessant, il n'allait quand même pas faire fuir un client potentiel, pour survivre dans ce triste monde, il fallait, posséder un minimum de sens des affaires.

-Mais je vous en prie, asseyez-vous.

D'un geste ample, il désigna de sa main, le tabouret situé en face de lui, puis leva son verre au ciel, et cria; le son produit pouvait être entendu dans toute la taverne :

-Tavernier, je veux que l'alcool coule à flot, ressers-moi un peu de ta si bonne bière.

Tout en disant cette phrase, Ménélik déposa dans son gosier, le reste de l'alcool présent dans son verre, puis d'un coup sec et brusque, le reposa sur la table, sa petite intervention ne semblait pas déranger la clientèle de l'établissement, les hommes étaient habitués aux énergumènes dans son genre, le nomade n'en était qu'un, parmi tant d'autres....

[Hrp] Désolé d'avance pour les fautes [hrp]

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptyMar 9 Avr - 23:04
Je grimace un peu de manière involontaire devant l'haleine du chasseur, très chargé en alcool, mais le ton de l'homme est ferme, il est de tout évidence habitué à ingurgiter cette boisson. Il s’appelle Ménélik, j'étais donc dans le vrais en pensant que cet individu étais un étranger à cette région.

Dans tous les cas, j'ai bien fais de m'adresse à lui car il semble connaître ces monstres volants, ce qui fais bien mon affaire. Concernant la contre-partie financière, j'ai à ma disposition une somme pour embaucher des spécialistes lors de missions particulière, comme le permet l'article 11 du règlement, et vu l'urgence de la mission, je ne vais pas faire la fine bouche ou négocier pendant des heures. Je m'assieds donc sur le tabouret.

Merci pour votre écoute, je tiens d'abord à vous dire que je suis très pressé, si vous êtes d'accord pour m'aider, nous devrons partir immédiatement.  Un Tengeriin'avas a été aperçus à seulement quelques heures de vol d'ici, et semble particulièrement agressif, j'ai pour mission de le traquer et de l'empêcher de nuire. Le problème est que je ne sais pas grand chose de ces créatures et je cherche donc une personne expérimenté pouvant me servir de conseiller.

Je m'arrête une minute, puisque le tavernier apporte la boisson demandé. Ce dernier me regarde fixement, et je demande en soupirant, car je n'ai pas vraiment soif, même si il normal dans un établissement de ce type de consommer, un chocolat chaud, ne buvant pas d'alcool quand je suis en service. Je sais que je risque de passer pour un rabat-joie, mais j'impose une discipline de fer à mes hommes, il est donc impossible que j'arrive légèrement éméché. Une fois le gérant des lieux partit, je continu mes explications.

Le montant de votre aide sera de 10 000 irys, ce prix comprend votre participation à la chasse, pendant un maximum de 3 jours, si nous l'avons pas retrouvé passer ce délais, je vous ramènerai ici, et vous touchez ce montant, car cela voudra dire qu'il est partit trop loin pour représenter un danger pour les marchands. Si nous le trouvons dans ce laps de temps et que nous le tuons, vous toucherez une prime de 10 000 irys supplémentaires.

Je sais que le moment peux paraitre important, mais je vais demander à l'homme de risquer sa vie, car si mon bric est abattu par cette énorme créature, toutes les personnes à bord, passeront de vie à trépas, chasseur comme soldat. Pour l'inciter à accepter, je lui fais voir que mon vaisseau est convenablement armé:

L'entreprise, mon bâtiment de guerre, est équipé d'un grand nombre de canons et lance-harpons, ainsi qu'un équipage de 150 hommes, tous expérimentés dans la chasse au pirate, le seul élément qui me manque c'est un homme capable de dire comment trouver cet animal et la façon de le tuer, c'est pour cela que j'ai besoin de vous à bord.

J'espère vraiment que l'individu en face de moi, buvant sa bière, sera assez téméraire pour m'aider dans la tâche qui m'a été assigné par mes supérieurs hiérarchiques et abattre le Tengeriin'avas avant qu'il ne détruise un innocent aéronef. J'en fais en effet une affaire personnelle, un de mes amis, lorsque j'avais sept ans et que j'habitais à Hinaus, étais mort lorsque le vaisseau où il se trouvais avec ses parents avait été attaqué. J'ai cauchemardé pendant des mois, après avoir appris cette sinistre nouvelle, rêvant que j'étais poursuivit par cette baleine carnivore, courant encore et encore mais sans jamais la distancer et me réveillant en sursaut et en nage juste avant qu'elle ne me rattrape.

Je reviens au moment présent à cause de la douleur, sans m'en rendre compte, j'ai serrer mes poings jusqu'à m'en faire blanchir les phalanges, je les relâche donc doucement et je souris à mon interlocuteur, car aujourd'hui j'ai une chance de venger une personnes qui m'étais proche, et c'est donc d'une voix calme et assuré que je demande au chasseur:

Puis-je compter sur votre aide, Ménélik ? L'aventure nous attend, ne la faisons pas patienter.


Dernière édition par Fabius le Mar 5 Nov - 9:34, édité 1 fois

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptyMer 10 Avr - 20:55
Dès que le tavernier resservit le chasseur et déposa de la bière dans son verre, Ménélik comme pris de cours par le temps, avala d'une seule et unique traite, le précieux liquide source de tant de convoitises.

Puis  méticuleusement, le daenar écouta chacune des informations à sa disposition pour formuler une réponse qui soit en accord avec ces dernières. Plusieurs d'entre elles le surprirent, alors le jeune homme en face de lui, Fabius de son nom, était capitaine d'une embarcation accueillant plus de 150 personnes, pour un garçon de son age, cela est plus que surprenant, Ménélik en vint même à se demander si le commandant de l'entreprise ne se moquait pas un peu de lui. Dans le doute, il décida de s'abstenir de tout commentaire et se concentra sur l'affaire, si Fabius se moquait de lui, il le verrait  bien assez tôt et alors là, le bronzé lui ferait passer un sale quart d'heure. Personne ne pouvait  se gausser de lui impunément, personne.

L'affaire, quant à elle, semblait à Ménélik plutôt simple, tuer une grosse baleine avec un équipage de 150 personnes et plusieurs dizaines de canons et d'harpons, ce n'était pas la chose la plus compliquée qu'il ait eu à faire dans sa carrière, et ce malgré son manque d'expérience au sujet des Tengeriin'avas. Il suffisait surement pour abattre la créature de tirer dans le tas et la débusquer ne semblait pas moins dure, une grosse créature comme elle ne passait surement pas inaperçue. Enfin du moins c'était les réflexions que le chasseur se fit dans son for intérieur, elles étaient peut être complètement biaisées.

- Hum alors, vous êtes capitaine, je ne vais pas vous mentir en vous disant que cette affaire m’intéresse. Je suis donc disposé à vous accompagner dans votre traque. Cependant j’émettrais deux réserves notables, la première est que je ne souhaite pas du tout après la fin de notre petit périple être déposé à Zuhause, mais plutôt, si vous passez par là, dans des régions plus au sud, ou il fait bon vivre. La deuxième réserve est au sujet de la fourrure que je possède actuellement , j'aimerais si cela ne vous dérange pas la stocker dans votre vaisseau, pour pouvoir ensuite la vendre dans les régions plus au sud du continent. Bien sur ma cargaison se limite à quelques peaux et cela ne devrait pas trop surcharger le bateau, enfin du moins je l'espère.

Toujours négocier, c'était une des règles d'or que son maître lui avait apprises, et il l'appliquait chaque jour. Et chaque jour, il se rendait compte de son utilité.
Cependant le chasseur ne prit pas la peine de marchander le prix de son service, il lui convenait bien, grâce à cette somme, Ménélik pourrait aisément s'enfiler moult liqueurs dans le gosier  et participer à de nombreuses beuveries dans les multiples tavernes qui parsèment la totalité du globe.


Je ne sais pas si l'aventure nous attend, mais si mes attentes sont comblées, je serais heureux de me joindre à vous.

L'aventure, ce Fabius était romanesque, il exaltait ce concept et montrer un enthousiasme notable pour ce qui touche à la chasse, un  enthousiasme que Ménélik  commençait  à perdre, son  engouement  mourrait inlassablement, tué par cette drôle de chose, que l'on appelle la routine, peut être que cette partie de chasse serait l'occasion de lui donner une seconde vie, du moins c'est ce qu'il espérait au plus profond de son cœur.

Marché conclu ?

Le jeune chasseur d'à peine 19 ans tendit la main au capitaine.

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptyJeu 11 Avr - 17:35
Bon, le chasseur en face continu de boire et de manière assez phénoménale, mais de toute évidence, il garde l'esprit clair, car il répond favorablement à ma demande pour m'aider à chasser cette baleine volante, avec deux conditions que je m'empresse d'accepter:

Pas de problème pour prendre vos peaux, je vais d'ailleurs vous aider à les transporter, le poids n'est clairement pas un problème et pour la seconde condition, j'accepte de vous déposer dans une province plus au sud.

En effet, ce n'est qu'un crochet de quelques heures à peine et pour les peaux, je peux facilement les stocker  dans un des entrepôts situé au deuxième pont, il me semble que la pièce 7B est vide, elle sert de prison habituellement, mais elle servira très bien pour stocker les fourrures de mon invité.

Je sers donc la main au chasseur, avant de lui indiquer:

Marché conclu ! Je vous propose donc de partir maintenant.

J'attends quelques minutes, le temps pour Ménélik de se préparer au froid glacial qui sévit dehors, puis je l'aide comme promis en portant les peaux à travers les rues verglacé, manquant de peu, de me rompre le coup à de nombreuses reprises, mes bottes n’étant pas du tout adapté au pavés. Je réussis quand même à arriver à l'embarcadère de mon navire, et je ne peux m'empêcher de dire avec fierté à mon nouveau compagnon de voyage:

Je vous présente l'Entreprise !

C'est vrais que mon brick a fière allure avec sa gigantesque enveloppe remplis de gaz, qui fais cent vingt mètres de long, quarante deux mètres de haut pour un diamètres de trente mètres, six hélices latérales et une hélice de poupe lui assure une vitesse de croisière quarante cinq kilomètres par heure, pouvant monter à soixante kilomètres par heure si besoin mais que sur une courte période . La longueur du bateau en lui même fais 56 mètres de long.

C'est vrais qu’aujourd’hui, je n'ai pas le temps de le contempler, car chaque minutes comptent, toutefois, avant de faire monter un étrangers à bord, différentes formalité administrative doit être réalisé, nous passons donc par la capitainerie ou après en enquête poussé mais rapide, je reçois de la part de mon supérieur hiérarchique l'accord de faire monter Ménélik sur mon bâtiment de guerre.

j'invite donc le jeune homme à monter à bord, tandis que l'équipage enlève les derniers cordages qui nous maintiennent au quai. Je sens les moteurs monter en puissance et je suis content de voir que le pont est régulièrement déneiger et que des braseros ont été allumé pour éviter que les armes ne gèlent sur place.

J'espère de tout cœur que ça suffira à lutter contre le froid et à maintenir les rames fonctionnelles, même si j'ai un doute sur le fonctionnement des canons par un froid pareil. Je pense que seules les vingt quatre lance harpons seront à même de fonctionner, et encore, si j'ai de la chance. Je décide de m'en ouvrir à l'homme qui a bien voulu m'accompagner, afin de savoir si c'est armement sera suffisant pour abattre le Tengeriin'avas mais pour cela il vaut mieux parler à l’abri des oreilles indiscrètes pour ne pas décourager l'équipage.

Avant de l’accompagner, je lui montre le réduit où seront stocké ces peaux pendant toute la durée de sa présence parmi nous, les déposant avec précaution. Je donne la clé au chasseur, afin de lui prouver ma bonne fois, ce dernier estimant que ces peaux valent un certain prix, puisqu’il est prêt à chasser un monstre avec elles. Pour ma part, je n’ai aucune connaissance sur ce sujet, je me contente donc de le croire sur parole.

Je fais donc signe au chasseur de m'accompagner, à la salle de briefing. C'est une des nouveautés que j'ai fais installer, cette petite pièce est complètement insonorisé, équipé de seulement une table et de quatre chaises. Un pan de mur est occupé par une immense carte de Daënastre, avec l'emplacement des principales villes ainsi que des courants aériens. Le deuxième pan est occupé par une vision détaillé d'un bric marchand, le dernier pan est pour le moment vide.

Le chef canonnier nous y rejoint, Maxime Coupler, c'est un petit homme replet, avec un début de calvitie, mais il est compétent et connais par cœur toutes les armes du navire, à qui il a donné un nom à chacun. Je fais servir un café à tous les participants par un mousse, puis une fois que le membre d’équipage est partit, je me tourne vers le jeune homme et lui demande :

Nous sommes à votre écoute, nous avons quelques heures devant nous, comment trouver et abattre ce monstre, avant qu’il ne fracasse ce navire ?

J’espère vraiment que le trappeur pourra nous aider, car sinon, je vais d’une part, être mécontent, et d’autre part, je risque de perdre mon bâtiment, ce qui me rendrai encore plus mécontent.


Dernière édition par Fabius le Mar 5 Nov - 9:42, édité 2 fois

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptySam 13 Avr - 23:21
Ménélik suivit sans piper mot, le jeune capitaine, à travers les rues de la ville de Zuhause, le froid mordant de ces régions semblait le contrarier un peu, mais dans son métier, il fallait rester le plus impassible possible et ne pas se laisser submerger par ses sensations. Finalement, après un court trajet, les deux compères arrivèrent devant l'Entreprise.



Et bien ce Fabius ne lui avait pas menti, il était bien le capitaine d'une embarcation. Et quelle embarcation, une magnifique brick comptant à son bord, surement plus d'une centaine de membres d'équipage. Les canons et les harpons, quant à eux, avaient l'air d'assez bonne facture, même si Ménélik n'y connaissait en armement navale, pas grand chose, de toute façon, ce serait surement suffisant pour abattre la bête, la peau des Tengeriin'avas est connue pour être assez molle, les projectiles ne devraient donc pas rencontrer de résistance notable. La longueur du vaisseau aussi, inspirait à Ménélik, une certaine confiance. 50 mètres, c'est 2 fois supérieur à la taille maximale que ces monstres du ciel pouvaient atteindre.


Cette partie de chasse allait donc être du gâteau, le chasseur avait bien fait d'accepter, il avait gagné plus de 20 000 irydars et un transport gratuit pour lui et ses fourrures. La chose la plus dure à faire serait de débusquer la bête, mais si cette dernière lui échappait, son employeur s'était quand même engagé à lui payer une partie de la somme initiale. Alors en cas d'échec, Ménélik ne se retrouverait pas à la rue.

Continuant son voyage à travers l'embarcation et après avoir déposé ses peaux, Ménélik se retrouva dans une sorte de salle de réunions, là, un homme d'une quarantaine d'année, vint leur rejoindre, surement le subordonné de Fabius.


Puis poliment, et sans aucune intention belliciste, il refusa le café que le contractant Fabius voulait lui servir. Le jeune homme détestait cette boisson infect, il se demandait même comment un humain normalement constitué pouvait apprécier ce jus de chaussettes. Ce liquide noir était, aux antipodes du bon goût. Amer et sans saveur, il ne provoquait à Ménélik que du dégoût. Rien n'égalait, la douceur d'une bonne bière brune. Cependant, pour se préserver des effets dévastateurs que les liqueurs pouvaient avoir sur son corps, il se refusait à boire lorsqu'il traquait un animal, le Daenar, n'allait pas faire, malgré la facilité de la mission, une exception aujourd'hui.

Puis après ce court moment, Ménélik sortit de sa petite sacoche, un carnet de notes vert, il s'empressa de l'ouvrir, puis rechercha dans ce dernier, les précieux renseignements qu'il avait notés au sujet des Tengeriin'avas. Il ne trouva malheureusement pour lui que cette unique et petite phrase :

Citation :
Tengeriin'avas = Baleine des airs, peau molle, fait jusqu'à 20 mètres, carnivore, produit des sons chelous.

En somme rien qu'il ne savait pas déjà, aucune information sur la façon de débusquer la créature n'était présente, cependant il prit la peine de répondre à Fabius

Vous savez ou la bête a été aperçue la dernière fois ? Faudrait s'y rendre dans les plus brefs délais. Pour voir s'il n'y a pas de traces qui indiquent ou elle a pu partir.

Avec un peu de chance, la  Tengeriin'avas s'y trouverait encore, et là, les membres de son équipage et lui pourraient l'abattre.

-Les harpons seront bien sur suffisant pour abattre la  Tengeriin'ava, ces baleines des mers sont connues pour avoir la peau molle, vos armes vont donc y rentrer dedans comme dans du beurre.

Encore une fois, simple supposition mais il ne vint rien qui pouvait la contre-dire.

- L'affaire me semble plutôt simple, votre vaisseau fait 2 fois la taille de ces machins, alors le risque que l'Entreprise coule est faible, du moins si ce navire n'est pas fait en pâte à modeler. Le plus dur sera de débusquer la bête.

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptyDim 14 Avr - 11:55
Le chasseur sort d'une de ces affaires un carnet de note, ce qui me rassure, il doit surement avoir des tas d'informations sur les différentes créatures, et le chapitre sur les Tengeriin'avas, la façon de les traquer et de les chasser remplies surement plusieurs pages.

Mon invité les consultes donc un moment, avant qu'il me conseil, d'aller au plus vite sur les lieux, je lui réponds donc, en consultant ma montre gousset:

Le navire n'attendais plus que nous pour décoller, nous sommes à présent en route à vitesse maximale et nous arriverons au dernier endroit où le monstre a été aperçus dans une heure et trente-trois minutes.

Ménélik me rassure par ses paroles sur notre capacité à abattre cette baleine volante et je ne peux que lui dire:

Vous aurez à votre disposition le meilleur lance-harpon dont nous disposons, Maxime Coupler ici présent vous en apprendras le maniement. C'est également le plus exposé car il est tout à la proue du navire, mais je ne doute de vos capacités à toucher mortellement cette créature, d'ailleurs tout les membres d'équipage tireront juste après vous, et en visant au maximum le même endroit.

J'imagine le chasseur tirer droit dans l’œil de la bête, celle-ci poussant un formidable rugissement et recevant en retour une dizaine de harpon en pleine tête, et tombant ainsi, vaincu par la gravité, pendant que mes hommes crient des hourras ! Il me faut quelques minutes avant de revenir à la réalité, pour répondre à un des mots que mon invité à utiliser, qui m'a contrarié:

L'entreprise n'est pas en pâte à modeler ! Même si il ne vaut pas une Caraque, il reste une des plus belles inventions de notre nation !

Je pense vraiment ce que je dis, après tout, c'est bien grâce à l'esprit d'inventivité Daenestre que des vaisseaux volants existent aujourd'hui. J'essaye de me calmer un peu, je commence à comprendre le personnage que j'ai en face de moi, et je sais qu'il n'a pas dit çà méchamment, il a juste son franc parler. De plus, étant un civil et risquant sa vie comme nous tous dans cette aventure, il a donc le droit de râler un peu. J'indique ensuite au chef canonnier de préparer ces pièces, et je demande à Ménélik:

Si vous n'avez rien à ajouter, nous pouvons partir d'ici, nous avons juste le temps de nous préparer pour cette chasse, qui sera, je n'ai aucun doute à ce sujet, mémorable !

Alors que je m'apprêtais à clore la séance, je me rappel d'une chose, mais qui peut avoir son importance, je m'en ouvre donc au trappeur:

Tous les membres d'équipage seront équipés de parachute, est-ce que vous en voulez un ? Ils peuvent restreindre un peu vos mouvements, mais sont très pratique, comme vous pouvez vous en douter. L'autre option sont les sangles qui vous attachent au bateau, mais en cas de choc trop violent, elles peuvent casser.


Dernière édition par Fabius le Mar 5 Nov - 9:39, édité 1 fois

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptyMer 17 Avr - 18:45
Les explications continuaient, toujours aussi attentif aux propos de son employeur, le daenar Ménélik resta silencieux le temps de l'intervention du jeune homme, puis après que le dernier mot fut prononcé par Fabius, il se leva de sa chaise et haussa la voix, mais aucun signe d'énervement n'était visible sur son visage, le capitaine de l'entreprise s'était montré plus que courtois avec lui, il n'avait aucune raison de rechercher la bagarre avec ce dernier.

Bien, c'est parfait.


Manier un harpon, ce n'était pas la chose la plus compliquée qu'il ait eu à faire dans sa vie, il suffisait surement, juste de tirer au pif sur la créature pour la tuer. Du moins c'est ce qu'il supposait.

Je veux bien un parachute même si je pense que je n'en aurais pas besoin.

Toujours convaincu de la facilité de la mission, il montra une assurance notable par tous les observateurs de la scène, Ménélik n'était pas une personne qui se dépréciait et cela se voyait sur son visage.

Je vais donc prendre position à coté du harpon, monsieur le capitaine.


Sans un mot de plus, le chasseur se mit à mettre en accord ses paroles et ses actes en tournant le dos à Fabius, prêt à suivre le canonnier. Le vieil homme scruta un instant cette masse de muscles, avant d'hocher la tete en direction de son commandant, et de dire à l'adresse de ce jeune personnage que l'on nomme couramment Ménélik cette phrase :

Suivez-moi.

Tout en disant ces paroles, Maxime tendit au jeune homme, un parachute de couleur mauve, acceptant volontiers le présent, le chasseur saisit l'objet avec une poigne ferme. Puis ses jambes se mirent donc en mouvement, et bientôt les deux compères traversèrent le vaisseau de guerre en direction de la proue du navire. Sur ce court trajet aucun mot ne fut échangé entre les deux protagonistes, un silence glacial régnait en maître.


Tout d'un coup, alors qu'ils avançaient inlassablement en direction de leur but, un jeune garçon qui devait avoir l'age de Ménélik fit son apparition dans l'un des couloirs de la brick, son regard semblait plus que méprisant et il ne salua même pas son supérieur hiérarchique, le maître-canonnier, Maxime.

Quand il fut en face du daenar, et de son supérieur il bouscula sans meme un regard, le jeune chasseur qui avait si gentiment accepté de venir en aide à l'équipage. Ne se laissant guère faire, la masse de muscles qui l'était, se retourna machinalement comme si, son instinct même le poussait à interpeller le jeune audacieux, puis d'une voix cinglante, il cracha cette unique phrase :


Putain, connard, ta mère ne t'a jamais appris à ne pas pousser les autres.

Maxime le dévisagea un instant, il n'avait pas l'air d'apprécier ses méthodes plus qu’agressives envers les autres.

Un peu de respect, s'il vous plait, toi, là, William excuse-toi de l'avoir bousculé illico presto, sinon tu vas récurer les chiottes jusqu'à ne plus sentir tes mains. Et vous, monsieur Ménélik, ce n'est pas parce que vous êtes notre invité que cela vous donne le droit d'insulter les hommes.


Le marin toujours aussi méprisant, l'air impétueux, fit une concession notable à son supérieur :

Excusez monsieur, je me suis laissé emporté par ma fougue, je vous promets que cette situation ne se reproduira plus à l'avenir.

Ménélik quant à lui, afin de ne pas perdre le contrat qu'il avait si durement gagné, pris sur lui, un instant, l'instant durant lequel il présenta ses excuses.

Je me suis aussi emporté.



Visiblement, les deux personnages n'avaient aucune envie de se montrer polis, mais le contexte les obligeait à le faire.

La petite discute étant close, Ménélik et Maxime reprirent le cours de leur périple, cette fois-ci, l'homme avec la calvitie, avança très rapidement, la colère du jeune homme semblait l'avoir mis d'un état d’énervement.

Finalement, ils atteignirent  leur destination.....


Dernière édition par Ménélik le Sam 4 Mai - 1:36, édité 1 fois

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptyJeu 18 Avr - 17:36
J'envie la placidité du chasseur, alors que j'ai peur de ce qui peut arriver à mon navire et mon équipage, le jeune homme semble toujours aussi sur de lui, aussi confiant dans ces capacité, son calepin doit vraiment détaillé un point vulnérable de la bête pour afficher autant d'assurance ! Il se paye même le luxe de prendre l'histoire du parachute à la légère et de partir avec le maître canonnier.

Je remonte derrière eux, n'ayant aucune raison de rester seul dans la salle de briefing, et j'assiste ainsi à l'altercation entre un jeune mousse William et Ménélik. Je n'ai même pas à intervenir car l'officier Coupler reste la situation sans problème, pourtant je ne comprend pourquoi le jeune chasseur réagit ainsi au quart de tour, il semble être plus tendu que je le pensais. Je hausse les épaules et les rejoins pendant que Maxime apprend le maniement du lance-harpons, qui est d'un maniement assez simple. Un harpon est déjà mis en place et deux autres sont à proximités si besoin.

Je remarque que chaque lance-harpon est équipé de la même manière et que derrière chaque arme, un servant est en place, je peux être satisfais que mes officiers ont encore une fois appliqué les consignes d'engagement à la lettre. Tous les autres marins sont prêts à la manœuvre et je vois que beaucoup d'entre eux regardent l'horizon, en quête d'un signe trahissant la présence du monstre que nous chassons.

J'ai moi-même une longue vue et je scrute avec anxiété les différents nuages. Nous arrivons finalement sur le lieu où l'aéronef de surveillance a vu le Tengeriin'ava. Pour le moment  il n'y a rien, et je décide pour débusquer la bête de faire des cercles concentriques s'élargissant au fur et à mesure. La manœuvre est rapidement exécuté, mais ne donne guère de résultat, car plusieurs heures passent sans que rien ne viennent rompre la monotonie de notre patrouille, si ce n'est le crépuscule puis la nuit qui s'installent tour à tour, doucement, comme depuis le début des temps.

Je suis loin de partager cette sérénité, car maintenant les risques sont décuplés, à cause de l’obscurité. J'envisage même à un moment de me poser pour passer la nuit sur le plancher des vaches, mais si cette baleine carnivore nous attaque, nos chances de nous en sortir seront encore amoindrie que si nous restons en vol. C'est donc sans grand entrain, que j'ordonne à mon équipage de continuer, les cercles que nous faisons sont de plus en plus grand.

Viens ensuite le moment du repas, et je vois que notre invité a été oublié ! Et comme ma longue vu ne sert plus à rien, je décide de lui apporter moi-même. Après un tour au cuisine, je traverse la moitié du navire afin d'apporter deux bouillons bien chaud, du pain blanc et un pichet d'eau. Je me sens obligé de m'excuser pour ce manque d'égard à son adresse :

Ménelik, je suis désolé que l'on vous ai oublié pour le dîner ! Je vous apporte ton plat pour que nous puissions manger ensemble, de plus vous êtes debout depuis plusieurs heures, voulez-vous qu'un autre canonnier vous remplace ?

Je lui propose car les autres membres d'équipage sont maintenant remplacés par des hommes plus frais au lance-harpon. Je dois en effet ménagé mes troupes, surtout que la poursuite peut encore durée jusqu'au lendemain. Passé ce délai, ma mission sera réussis car le monstre volant aura été chercher de la nourriture plus loin et la route commercial sera libre de toute embûche.

Pour ma part, j'ouvre avec précaution mon bol de soupe, évitant ainsi d'en perdre une goutte car j'ai très faim, quand d'un seul coup, je sens le bateau bouger en tout sens, comme si quelque chose l'avait frappé par le bas ! Cela amène deux conséquences, la première que le contenu brûlant de mon bol se renverse sur ma jambe, ce qui me fais extrêmement mal et je serre les dents pour ne pas crier et qu'un marin surpris par le choc passe par dessus bord !

Je commence à pester, mas je me reprends très vite, et à l'aide du porte voix que j'ai à la hanche, j'ordonne à mes troupes :

Tout le monde en position ! Respectez bien les consignes, personne ne tire avant l'expert ! Ensuite, visez les parties qu'il aura ciblé.

Une fois ceci fais, je me penche afin de voir si le mousse a bien activé son parachute, mais les nuages et la nuit sombre ne me permettent pas d'avoir plus d'information. De toute façon, vivant ou mort, pour le moment cela n'a guère d'importance, mon objectif premier est de descendre cette satané bestiole, même si je dois moi-même lui balancer un harpon dans l’œil !

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptyJeu 25 Avr - 22:34
Installé là, sur la proue du bateau, un magnifique lance-harpons attendait impatiemment qu'un audacieux chasseur vienne le délivrer de son sommeil, qu'il puisse enfin laisser libre-court à sa nature d'arme, et qu'il puisse envoyer de splendides harpons fuser dans le ciel. Ménélik semblait être ce courageux chasseur, il n'avait ni froid aux yeux ni ne redoutait la confrontation qui allait venir, il y avait chez lui une certaine fierté et une arrogance, le danger et tous ce qui représentait était, quand on faisait un métier comme le sien, une partie intégrante de l'existence, bien sur la peur pouvait survenir quand on traquait une bête féroce, il n'y avait pas de honte à cela, la seule honte à avoir c'est quand cette peur prend le dessus et se mue en terreur.


Alors c'est cela notre arme pour tuer le montre, monsieur Maxime.

Le maître canonnier toujours visiblement agacé par la précédente altercation hocha simplement la tete, avant de commencer de plus amples explications.


Comme vous le voyez si bien, c'est un lance-harpons, tout ce qu'il a de plus classique dans la marine, pour tirer, il suffit simplement d'appuyer sur la gâchette, ce n'est pas foncièrement compliqué, c'est même très simple. Pour recharger, vous pouvez aisément enfoncer le harpon dans l'étui. Pour viser, vous le faites bouger.


Alliant paroles et actes, le marin se mit à faire une démonstration, pour appuyer, ses dires, bien sur, il tira à blanc. Il ne faudrait pas gâcher des munitions pour la bataille qui s'annonce. Ménélik, lui, pendant toutes les explications, était resté attentif aux propos du lieutenant de Fabius, la concentration était un des éléments clés pour devenir un bon tueur de bêtes, le jeune homme, pouvait, quand les situations l'exigeaient, se montrer réceptif aux informations extérieures.

Maintenant c'est à vous, tachez de réussir.

Ménélik s’entraîna donc tout le reste de la journée afin de maîtriser cette nouvelle arme, bien qu'au début, ses échecs furent nombreux et notables, il ne baissa pas les bras, s'acharnant à la tache, pour remplir sa mission de la meilleure des façons possibles. Puis l'élément déclencheur se produisit, la nature et le cours des événements s'allièrent pour créer un combat qui s’annonçait épique, digne des plus grandes guerres que l'humanité, au cours de sa sombre et terrible histoire, avait engendrées.

Cela commença simplement par le capitaine Fabius qui vint apporter le  repas de Ménélik, ce dernier accepta, bien content de pouvoir enfin se remplir la panse, après une journée passée dans le froid, à essayer de manier une arme nouvelle pour lui.


Puis d'un coup, sans crier gare, et sans aucun signe extérieur qui pouvait  faire prédire cela, le vaisseaux l'Entreprise se mit à tanguer, Fabius, instantanément, ordonna a ses hommes de se mettre en position pour recevoir l'attaque.


Ménélik qui tomba au sol, mit quelques instants à se relever, le temps de reprendre ses esprits, puis se positionna, sur la proue du navire, prêt à utiliser l'arme que son employeur lui avait si gentiment prêtée, à ce moment précis, le temps se figea, il n'y avait plus toute cette agitation ambiante, il n'y avait plus tous ces hommes qui courraient partout pour atteindre leurs postes, tout cela avait disparu,  quand la bête, le mastodonte était apparu, un monstre de 20 mètres de longs, tout de blanc vêtu, arborant fièrement une gueule à faire frémir n'importe qui mais le jeune homme n'était pas n'importe qui. Il ne restait plus que lui et la bête. Plus que le chasseur et sa proie.



Ce qui était sur, c’était qu'à la fin, il n'y en aurait qu'un qui pourrait se targuer d’être encore de ce monde. Et Ménélik ne souhaitait pas mourir aujourd'hui, il était encore jeune, il y avait encore tant de choses à découvrir, tant de lieux qu'il n'avait pas visités, alors d'un geste si lourd de conséquences, il arma son tir, puis sa gâchette céda et le destin des 150 âmes qui peuplaient l'Entreprise se décida.

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptyVen 26 Avr - 17:47
Je vois le carreau sortir de la baliste comme au ralentit, je le suis des yeux et le regarde aller droit vers sa cible, son trajet qui ne dure que quelques secondes semble durer une éternité, surement le laps de temps le plus long de ma ville. Je l’encourage d’ailleurs à haute voix, lui disant d’aller plus vite, toujours plus vite.
 
Finalement, elle atteint son but en plein centre du monstre, je présume qu’il y a là le point faible de cette baleine volante carnivore, puisque de toute évidence le chasseur a viser délibérément cette partie. Confiant dans les connaissances de ce dernier, je prends mon portevoix pour annoncer à tout le monde de tirer, en ordonnant d’une voix forte :
 
Feu, à tout l’équipage feu !
 
C’est surement une des premières fois que je m’énerve autant, mon cœur bat la chamade, sans doute à cause de l’adrénaline, surtout quand je vois des dizaines de trait partir en même temps, la majorité touchant le Tengeriin'avas, tandis que certains ne font que le frôler, du sans doute à des servants de baliste trop nerveux.
 
J’entends alors un hurlement, mélange entre un cochon qu’on égorge et le rugissement d’un Nokhoi. Ce cri incroyable me secoue profondément, car j’ignorais même qu’il était possible de faire un tel bruit, je pense d’ailleurs que je m’en souviendrais toute ma vie.
 
Aussitôt je vois les hommes d'équipages recharger leur arme et j'aide en personne Ménélik, à le faire également, mais la bête va désormais beaucoup plus vite, et seul le chasseur réussis à le toucher. Je vois une espèce fluide visqueux s'échapper des flancs du monstre, mais elle ne tombe pas et ne semble même pas être affaiblis. Elle a de toute évidence appris à se méfier de nos armes car elle s'éloigne avant de se cacher dans un nuage.

J'ordonne alors de cesser le tir et pendant un moment, seul le silence est présent, mes hommes ont rechargé leur baliste avec leur dernier carreau, et nous n'avons plus droit qu'à une unique bordé. J'espère de tout cœur que ce sera suffisant, car après, ce sera à la main. J'ai d'ailleurs après avoir rechargé la dernière fois l'arme du chasseur que j'accompagne, pris un harpon, près à lui envoyer s'il le faut en pleine face.

Un bruit retentit enfin et je vois la créature, immense, avancer droit vers nous, mais vers l'avant, ce qui ne permet qu'un seul tir de mon invité pour cesser sa charge. Je peux voir qu'elle a pris de l'élan grâce à ses élégantes nageoires et sa vitesse est proprement prodigieuse, pas le temps pour faire une quelconque manœuvre, et de plus, cela aurai pu perturber le tir.

Arrivé à quelques dizaines de mètres de notre embarcation, le monstre ouvre grand la bouche, comme pour avaler l'Entreprise en entier, et c'est vraiment l'effet que je ressens. S'il réussis à gober tout le gaillard d'avant, le vaisseau perdra son intégrité structurelle et tombera à pic, mais de toute façon, je ne serai pas là pour le voir, car je serais gober tout cru voir broyer par sa puissante mâchoire.

Je regarde une dernière fois Ménélik, qui semble toujours savoir ce qu'il fais, puis mon harpon, espérant qu'à nous deux, nous allons pouvoir tuer cet animal qui ne semble n'avoir qu'une seule idée en tête, monter sa supériorité face à la technologie Daënars. C'est maintenant que je vais savoir si notre nation est capable d'affronter à armes égales des monstres issus des rêves délirant des architectes.

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptySam 27 Avr - 19:58
La mort, elle vient à nous quand on s'y attend le moins, et de son étreinte glaciale, cette chose universelle nous plonge dans un sommeil auquel on ne peut y échapper. Ménélik qui pensait qu'aujourd'hui, la mission allait être facile, que le spectre morbide ne pointerait pas le bout de son nez, s'était fourré le doigt dans l'œil jusqu'au cou. Il planait actuellement autour de lui, prêt à récolter son âme, d'un coup de faux bien placé. L'erreur n'était plus permise, s'il ne trouvait pas un moyen de tuer le Tengeriin'avas, le chasseur mangerait bientôt les pissenlits par la racine et sa courte et misérable existence prendrait fin, après 19 ans de labeur.

- Bordel de merde, baleine de mes couilles.

Une expression qui ne respirait pas le raffinement mais sous le feu de l'action, c'était la seule chose que le jeune homme avait réussi à baragouiner. Un juron bien placé, qui montrait, à la fois la terreur que le monstre lui inspirait et sa hargne. Si cet instant était le dernier qu'il vivait sur cette terre, ses mauvaises habitudes étaient restées, la vulgarité le caractérisait toujours autant. Quoiqu'il en soit, alors que la bête fonçait sur eux, prêt à engloutir le vaisseau l'Entreprise. Ménélik n'avait guère le temps de penser à un plan, il fallait agir vite et surtout efficacement. Montrer aux dieux que la technologie des Daenars ne peut être vaincue par les folles et absurdes créatures, qu'ils ont créées.


Tentant le tout pour le tout, le garçon prit une bonne inspiration, regarda le tas de chairs en face, puis commença à armer son lance-harpons, tout en criant pour rassurer les hommes :

La bête mourra, elle ne va pas nous casser les couilles longtemps.

Avec l'énergie du désespoir, dans un dernier souffle qui traduisait son envie de vivre. Il commença à viser. Si la mort voulait son âme qu'elle vienne la chercher, le chasseur n'allait quand même pas lui offrir sur un plateau d'argent. Finalement, Ménélik tira sur la bête, le harpon, vint, comme une fusée se loger dans le bas ventre du Tengeriin'avas. Une ruée de projectiles la suivit, aussitôt, la créature, émit un cri de douleur, digne des pires cauchemars du chasseur. Mais elle s'arrêta un instant, un instant seulement.


Fabius, dites à vos hommes d'armer les canons, et fuyez la bête tant qu'ils ne sont pas prêts , on va se la faire à coup de poudre  


Certes il ne restait plus assez d'harpons pour tuer le monstre mais la fonte était aussi efficace que le métal.

A ce moment là, il se rendit compte à quel point, cette chasse était par les sensations qu'elles procuraient, excitante, cela faisait bien longtemps que Ménélik n'avait pas affronté une créature si imposante et si intelligente, les petites bêtes  inoffensives qu'il tuait ne pouvaient certainement pas faire couler dans son sang, cette substance si recherchée, l'adrénaline. Une vague de sensations fortes semblait le submerger. C'est sur l'océan du danger qu'il aimait naviguer.


Dernière édition par Ménélik le Sam 4 Mai - 1:39, édité 3 fois

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptySam 27 Avr - 21:23
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la chasseur a un langage assez familier, même si je ne pense pas être particulièrement prude, je trouve ces paroles très... imagés, pourtant elles sont toutes à fais adaptées à l'instant présent et je pense que je pourrais moi aussi jurer comme un charretier si mon éducation me l'aurais permis.

Cette envie d'imiter le tireur devient très forte quand je vois que malgré les harpons lancés par Ménélik et tous les servants des balistes présents sur le navire de combat, le monstre est toujours là, à quelques dizaines de mètres de mon bâtiment de guerre. Je n'en crois pas mes yeux car le monstre s'est arrêté, je ne sais pas si nous avons touché un point vital, et pour moi, le temps s'être encore une fois arrêté, comme suspendu. Il faut les paroles du jeune homme à ses côtés pour me réveiller.

Prenant conscience de la chance que nous avons, j'ordonne grâce à mon porte-voix:

Tout le monde au canon ! Plombez-moi cette satané bestiole !

Voilà, je commence moi aussi à devenir grossier, je jette un regard craintif par dessus mon épaule, mais mon père n'est pas subitement apparu derrière moi pour me mettre une raclé par rapport à ce que j'ai dit. Je soupire de soulagement, sans doute un peu trautisé par mon enfance, et je met mon harpon dans le canon de l'arme tenu par mon compagnon d'infortune, en lui disant:

C'est le dernier harpon de tout le navire, je te fais confiance pour défoncer cette grosse baleine !

Puis je continu à donner mes ordres:

A bâbord tous, puis dès que les canons auront tiré, que tout le monde prépare les canons de tribord, nous allons viré à cent quatre-vingt degrés, vitesse maximum pour le demi-tour, puis arrêt complet des machines !

J'ai donc prévu au cas où, de faire tirer toutes mes batteries. Si le monstre survit à la première bordée, la seconde devrait l'achever. De toute façon, je ferai tirer toutes mes pièces, encore et encore jusqu'à ce qu'il ne me reste plus ni poudre, ni obus ou que le Tengeriin'avas dégage enfin des cieux. Il faut, pour que mes tirs soient efficaces, que ma cible reste immobile, raison pour laquelle j'ai d'abord fait tirer mes balistes, qui elles peuvent tirer sur des créatures très mobiles.

C'est pourquoi, j'accompagne mes hommes dans les ponts inférieurs et je pousse les canonniers à aller plus vite, toujours plus vite, encore une fois, la discipline de fer que j'ai mise en place porte ses fruits car il ne faut que deux minutes pour que les premiers canons tirent, suivit bientôt par toute la rangée, et le tir continu de plus en plus bas, les canons étant déjà approvisionner, comme le demande l'article 5 du règlement qui impose en cas de patrouille que toutes les armes à bord soit chargé et prêt à tirer.

N'ayant pas de visibilité sur l'extérieur, à cause de la fumée qui a envahie tout l'espace, je ne peux qu'espérer que la créature n'a pas bouger, sinon toutes notre artillerie n'aura servie à rien. Je ne peux que m'en remettre à mon second pour forcer son esprit plus placide que combattif et orienter la batterie de tribord pour atteindre notre cible.

Encore une fois, et malgré le brouillard du à nos tirs, mes hommes font merveille et en moins d'une minute, les canons sont prêt à tirer, j’attends pour donner l'ordre de tirer à nouveau, que le navire s'arrête . Pendant ces quelques secondes d’accalmie, j'ai une pensé pour mon invité, a-t-il déjà tiré le dernier harpon ? A moins qu'il n'attende le dernier moment ?

Je me rends compte alors que mes mains tremblent légèrement, toute cette adrénaline qui coule dans mes veines commencent à produire des effets indésirables, je regarde alors ma montre à gousset, un modèle très précis et solide, que j'ai acheter afin de mesurer le temps lors d'opération militaire et je suis surpris de voir qu'il ne c'est passé que onze minute depuis la première rencontre avec cette baleine carnivore et increvable, alors que dans mon esprit, cela fais plusieurs heures que nous combattons, ma vision étant complètement faussé par le stress du combat.


Dernière édition par Fabius le Sam 4 Mai - 9:45, édité 1 fois

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptySam 4 Mai - 1:33
Fabius quitta la proue du navire pour se diriger vers les pont inférieurs, laissant Ménélik avec comme seul et unique compagnon, un minuscule harpon. Si des centaines de ses confrères n'avaient pas réussi à abattre la bête, comment le petit dernier pourrait le faire ? Ménélik était certes un bon chasseur, du moins selon ses critères, mais il ne pouvait malheureusement pas faire de miracle. Dans ce contexte-ci, le cadeau de son employeur était plus qu'inutile. Du moins c'est ce qu 'il pensa. Le chasseur décida donc d'observer la scène d'un regard attentif. Son destin, et celui de centaines d'autres ne se trouvaient plus entre ses mains. Les dés étaient jetés, tout ce qu'il pouvait faire, c'est être le témoin passif des événements.


Virevoltant à travers les cieux, le monstre d'acier et de bois se mit en place pour faire face à un monstre de chair. Un combat de colosses, entre la technologie d'un coté, et la folie des dieux de l'autre. Cette  dichotomie ne pouvait se régler que par la mort de l'un des protagonistes, et même si Ménélik s'en battait les couilles du conflit qui opposait depuis plus d'un millénaire, les dieux et les partisans de la science et de la raison, il espérait de tout son cœur que les daenars remporteraient ce combat, qu'il puisse enfin retourner sur la terre ferme, savourait une belle et douce bière.



Cependant tout ne se passa pas comme prévu, la bête se réveilla du sommeil dans lequel les harpons l'avaient plongée, furieuse et encore plus agressive qu'à l'accoutumé, comme une fusée, elle se lança à l'assaut de son adversaire, filant en ligne droite vers son objectif, et ce, alors que l'Entreprise était en pleine manœuvre, Ménélik pria pour que ce dernier ait le temps de finir ce qu'il avait commencé à faire, sa survie en dépendait, et celle des hommes de Fabius aussi.

Les secondes qui défilèrent devant ses yeux furent les plus longues de sa vie, il avait l'impression que la baleine avançait à une vitesse d'escargot, que le monde serait figé éternellement, que le jeune homme serait piégé dans cette bulle temporelle indéfiniment.


Mais ce ressenti se dissipa instantanément quand le fracas assourdissant des premiers canons résonnèrent dans les espaces azurs. La bête à ce moment précis, se trouvait à seulement quelques mètres de la fière embarcation que l'on nomme couramment l'Entreprise.

Si l’artillerie navale avait tiré quelques fractions de secondes plus tard, du vaisseau, il ne resterait que des débris flottants, bon qu'à être jetés à la décharge.  Heureusement l'intelligence et la technique des Daernars avaient encore une fois triomphé des architectes, la fonte des boulets de canons et l'acier des harpons avaient réduit le monstre volant à l'état  de tas de chairs agonisant.


Mais, car dans cette triste vie, il y a toujours un mais,  la  bête vaincue par la grandeur et la splendeur de la technologie commença inlassablement à tomber, menaçant de s'écraser sur de possibles habitations en  contre-bas. Le chasseur se devait d'agir, non parce que cela lui rapporterait de l'argent mais parce que sa conscience morale lui imposant de ne pas laisser mourir des innocents,.


Les idées fusèrent dans sa tete mais une seule semblait convenir à la situation si périlleuse. Cependant pour la mettre en place, il fallait une corde et la trouver dans ces circonstances n'était pas chose aisée.  Le chasseur regarda partout dans l'espoir d'en apercevoir une et cria aux hommes de son employeur :

Bordel de merde, quelqu'un aurait une corde ?

Un homme répondit positivement à la requête, cet homme, Ménélik le connaissait, il l'avait déjà vu une fois dans  les couloirs de l'embarcation, c'était William, l'air toujours aussi condescendant, il se rapprocha du Daernar et lui tendit le précieux objet, en y allant de son petit commentaire :

Si vous n'étiez pas aussi incompétent, on n'aurait pas failli tous crever.

Le chasseur lui aurait bien péter la gueule mais la situation ne se prêtait pas trop à ce genre d'action, il se retint de mettre son poing dans sa face et lui dit simplement :

Ta gueule.

La suite était prévisible, il attacha la première extrémité de la corde au navire et la deuxième au harpon, la créature des architectes commençait à perdre de l'attitude, la seule chose qu'elle pouvait faire dans son état, c'était retarder de quelques secondes, sa chute.

Se concentrant sur son objectif, Ménélik arma le lance-harpons et tira sur la bestiole.....

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptySam 4 Mai - 12:10
Finalement, ce n'est pas l'arrêt du navire qui m'indique la fin de combat, mais l'arrivé de Michael Lars, l'officier en second, qui nous dit à tous:

La bête est morte !

Aussitôt des vivats retentissent à travers tout la batterie des canons, et moi même, je ne peux m'empêcher de lâcher un "ouf" de soulagement. Je laisse du temps aux hommes pour manifester leurs joies, comprenant qu'ils en ont besoin pour relâcher la tension, mais il reste encore des choses à faire, je demande donc à Maxime Coupler, le chef canonnier de faire à nouveau nettoyer et charger les canons de bâbord pour respecter l'article 5 et je sort des ponts inférieurs.

Dehors il fais toujours nuit, mais l'air est beaucoup plus pur qu'en bas et je le respire à plein poumon, c'est à ce moment que j'aurais bien besoin d'un verre de whisky, mais je ne pourrais me le permettre qu'une fois à terre. De plus, il reste encore à récupérer le marin qui est tombé lors de la première attaque du monstre, car qu'il soit mort ou vivant, les forces célestes ne laisse jamais un des siens derrière.

Je m’apprête donc à donner les ordres pour atterrir quand je vois Ménélik tirer sur la baleine volante avec un harpon à laquelle il a attaché une corde. Je ne comprend pas pourquoi il a fais une telle chose, et lorsque que je m'approche pour lui demander, je trouve moi-même l'explication tout simplement en regardant le sol, puisque je remarque de suite un petit village entouré de hangar juste en-dessous de nous !

De tout évidence le chasseur à tout de suite compris la situation et a tiré sur la bête pour la retenir à l'aide de notre navire. Son tir réussis d'ailleurs et le harpon s'enfonce profondément dans le ventre de la bête, même si je n'avais guère de doute à ce sujet, celui-ci ayant montré à de nombreuses reprises au cours de ce combat ses talents de tireur à la baliste.

Maintenant c'est à moi de jouer, et à l'aide de mon porte-voix, je leur ordonne:

A tous, nous allons prendre en remorque le Tengeriin'ava, pour le faire atterrir sans dommage pour la population en-dessous, salle des machines, pleine puissance, préparez-vous au choc !

Je sais que lorsque nous allons nous alourdir d'un coup de plusieurs tonnes et notre navire n'aura jamais la puissance nécessaire pour le maintenir en l'air, nous allons donc tomber tous les deux et je vais essayer de ralentir au maximum sa chute. Je regrette maintenant de ne pas commander une caraque, ce type de bâtiment avec son énorme magilithe aurais sans aucun doute pu retenir sans problème le monstre. Je chasse cette pensée de mon esprit, car je dois rester concentrer sur le présent.

Je sens le navire trembler pendant que nous essayons de lutter contre la gravité, et je m'approche de Ménelik, pour voir la corde tendu à se rompre, et je remarque que l'Entreprise a déjà commencé à descendre, pour le moment, ça reste maitrisé, mais je suis un peu inquiet, la bête n'est pas encore complètement morte, car je vois bouger un peu ses nageoire, mais de toute évidence, elle est agonisante, alors son poids va-t-il brutalement augmenté après son décès ?

Je suis tiré de mes réflexions par le mousse William Cuisin qui m'indique d'une voix blanche, son sourire moqueur ayant complètement disparu de son village:

Je connais cette ville, c'est Grenze, mon père et ma mère vivent là-bas ! Capitaine, faites quelque chose !

La détresse du jeune homme fais peine à voir, mais je dois m'efforcer de le rassurer pour qu'il donne le meilleur de lui-même et ne s’effondre pas d'un seul coup, je lui dit donc pour l'occuper, d'un ton rassurant:

Tes parents ne risque rien, va chercher des cordages pour maintenir notre prise en place.

Puis j’interpelle le jeune chasseur à côté de moi pour lui demander, passant inconsciemment du vouvoiement au tutoiement:

Si tu as des idées, je suis preneur.

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptyMer 8 Mai - 0:57
Après que le harpon vint se planter dans la carcasse de la bête, Fabius, le commandant de l'Entreprise le rejoignit tout de suite sur la proue du navire, en tant que capitaine, il avait fait du bon travail, le jeune homme avait su, malgré la situation dramatique, garder son sang-froid et diriger ses hommes vers la victoire. Pour cela, Ménélik commença, non pas à l'admirer mais à le respecter. Un respect tout relatif qui pouvait s'étioler à tout moment mais un respect quand même. Ménélik le regarda gueuler ses ordres d'un air détaché, il ne voulait pas et ne souhaitait pas empiéter sur son autorité, ce n'était pas son rôle, lui qui détestait qu'on lui donne des ordres, il ne voulait surement pas imposer sa dictature aux autres.


Finalement après ce petit discours, Fabius commença à se rapprocher du chasseur mais les  couinement plaintifs de William vint interrompre cette retrouvaille. Le jeune homme gémissait comme une pucelle. Ce n'était vraiment pas digne d'un l'homme. Son comportement ressemblait  plutôt à celui d'une fillette.  Au lieu de déblatérer, le mousse ferait mieux de s'afférer à la tache afin d'éviter un possible drame, et donc de sauver son père et sa mère. Cependant malgré tout, il éprouva une certaine empathie pour lui, voir  ses parents en danger n'était pas quelques chose d'agréable, il pouvait comprendre que dans ces situations-là, on puisse perdre son sang-froid. Il comprenait mais il ne justifiait pas. Si ce William s'était montré plus sympathique avec lui, il aurait surement put excuser cette faiblesse. Mais son arrogance avait irrité le brave citoyen qu'il était.
Il était comme cela Ménélik. Ni bon ni mauvais. Un homme avec ses défauts et ses qualités.

Après avoir essayé tant bien que mal de rassurer son subordonné, Fabius arriva finalement à adresser la parole à celui qu'il avait engagé pour cette tache, le chasseur Ménélik. Il lui demanda sans afféterie, s'il n'avait pas d'idée pour les sortir de ce mauvais pas.

Des idées ? Il en avait eu énormément durant sa courte existence, des bonnes comme des mauvaises. Certaines furent sans conséquences, d'autres bousculèrent  sa vie de façon considérable, changeant à jamais son destin. Mais là, devant Fabius, il n'y avait rien d'intéressant qui  pouvait sortir de sa bouche, il ne connaissait en navigation aérienne, pour tous dire, que des banalités affligeantes.  Rien de bien utile pour un homme qui avait passé la majorité de sa vie sur un bateau, qui avait affronté moult tempêtes, toutes plus périlleuses les unes  que lesautres.



Pas la moindre.

Au moins, Ménélik était franc et ne cherchait pas à envoûter son employeur avec de belles et mielleuses paroles. Il n'avait pas la moindre idée de quoi faire. Le chasseur s'en remettait totalement au capitaine Fabius.


En espérant que vous, vous ayez des idées qui nous sortent de ce mauvais pas.

A vrai dire, c'était son travail de gérer ce genre de situations, on ne l'avait pas payé pour faire atterrir une brick. C’était bien loin de son champ de compétences.

Mais alors que les deux compères parlaient, le vaisseaux lui continuait inlassablement à tomber. Sa destinée voulait qu'il rencontre dans quelques instants, le sol du continent. Une rencontre qui pouvait provoquer la mort de nombreuses personnes. Une rencontre qui s’annonçait plus que périlleuse et qui déciderait du destin des 150 âmes qui de l'Entreprise. Prier ne servait à rien car les architectes sont sourds aux complaintes des hérétiques.

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptyMer 8 Mai - 11:48
Le moins que l'on puisse dire c'est que Ménélik n'est pas d'une grande aide à ce stade de l'opération, mais c'est vrai également que c'est ma mission de protéger les habitants de ce continent. Pour ma part, je réfléchis sérieusement aux différentes options que me permet mon bâtiment, comme augmenter le rendement des moteurs, mais si ces derniers explosent, je n'aurais plus qu'à compter les cadavres.

Je peux également laisser tomber la charge en coupant les cordes, mais les risques que le monstre tombe sur une habitation sont réels et je souhaite éviter le plus possible les pertes civils. Il me vient alors une idée, et lorsque le mousse, reviens avec les cordes que l'ensemble de l'équipage fixe à la dépouille à l'aide de petits harpons, je lui demande d'un ton concentré :

William Cuisin, j'ai une question pour vous, pouvez-vous m'indiquez précisément l'étendu du village et l'endroit ou se trouve les habitations ?

Ce dernier me regarde avec surprise mais réponds à ma question de manière efficace :

Les habitations sont à l'ouest et couvrent la moitié du village, les hangars sont à l'est, la délimitation c'est faite naturellement avec un cours d'eau dont la surface est perpétuellement gelé.

C'est bien ce que j'espérais, il y a un endroit sans habitation sous nos pieds, je remercie le jeune homme, et je vais chercher ma longue vue, pour avoir une vision d'ensemble de la situation. Une fois ceci fais, je donne mes ordres, toujours grâce à mon porte-voix :

Machine en avant toute, matelot, toute voile dehors, la barre à l'est, je veux que les soldats d'abordage viennent sur le gaillard d'avant avec des haches !

Je pense que tous les membres d'équipage doivent se poser des questions devant mes ordres pour le moins inhabituel, mais la discipline l'emporte sur la curiosité et mes ordres sont suivit avec la célérité habituelle de cet équipage d'élite. Nous arrivons finalement en vue de la rivière bordé comme prévu par de nombreux bâtiments. Plusieurs habitants sont d'ailleurs sortit de leur maison et regardent bouche bée, notre curieux convoi, un bateau aérien remorquant un Tengeriin'ava !

Pour ma part, je reste concentré, car il va falloir que je donne l'ordre au moment précis où nous survolons mon lieu de déchargement improvisé, trop tôt et ce sont les hangars qui vont être écrasé et trop tard, ce seront les lieux de vie des autochtones. Pour éviter tout risque que des gens soient blessés, je préfère prendre une marge suffisante et j'estime à une chance sur deux pour que je réussisse la manœuvre.

Dès que les soldats sont au lieu que je leur ai indiqués, je leur signale par porte voix :

Messieurs, à mon signal vous allez couper d'un coup toutes les cordes qui nous relient à cette fichu bestiole ! Je commence le compte à rebours, 5, 4, 3, 2, 1 et allez-y !

J'ai presque crié la fin de ma phrase tellement je suis emporté par l'excitation, je vois pile que quand je l'ai demandé, les filins ont tous été coupés par les armes des soldats. La bête tombe immédiatement et à une très grande vitesse comme si le sol se précipite à sa rencontre.

Tentative d'atterissage:

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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptyJeu 9 Mai - 23:57
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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptySam 11 Mai - 23:09
L'observateur passif de la scène, celui qui n'a pas pu aider son employeur, Ménélik regarda la toile céleste, ce tableau qui ne possédait aucun défaut et qui illuminait le monde à l'aide de ses multiples points lumineux que les humains nommaient étoiles, provoqua l'admiration de Ménélik, le paysage était de toute beauté, les astres s'agrégeaient entre eux pour former une toison argentée. Il en vint même à regretter de ne pas avoir pu contempler cette vue pendant le combat contre la créature.


Tout en plongeant son regard vers une chose qu'il ne pourrait jamais rattraper, l'horizon Le jeune homme se mit à penser. Il considérait qu'il avait accompli son travail sur ce vaisseau, tout ce qui se passait après n'était plus du tout de son ressors, on ne l'avait pas payé pour diriger l'Entreprise mais pour abattre la bête. Ce que Ménélik avait réussi à faire avec l'aide de Fabius et de ses hommes. Il attendait impatiemment que le capitaine remunère ses talents à leur juste valeur. La somme promise devait etre sienne. Dans le cas contraire, il se mettrait dans une colère noire et sa rage éclaterait au grand jour. Personne ne pouvait le tromper impunément, même pas un représentant de cette chose qui possède le monopole de la violence légitime , l'Etat.

Mais ses belles pensées furent interrompues, les cordes qui maintenaient le monstre de chairs attaché à la frégate de monsieur Fabius furent rompues par les hommes de ce dernier, et la bête morte depuis belle lurette, tomba en pic en direction d'une rivière gelée. Ménélik regarda en contre-bas et ne vit pas d'habitation. Il en déduit très logiquement que cela devait faire partie du plan du jeune capitaine de navire, qu'il voulait lâcher la bête dans un lieu loin de toute civilisation.


Cette stratégie porta ses fruits, le Tengeriin'avas, quand il rencontra la croûte terrestre, glissa le long de la rivière, sans abîmer les hangars se trouvant à proximité. Malgré toutes ces péripéties, la mission avait été une réussite totale. La créature était neutralisée, et aucune victime n'était à déplorer. Les marins, eux aussi arrivèrent à ce constat et comme pour témoigner leur joie, levèrent les bras au ciel.


Cependant pour le chasseur, le répit fut de très courte durée, un homme fit son retour dans sa vie. Un marin pour être précis. Les autres l’appelaient William, lui un fils de pute de merde.

Alors on reste oisif alors que les autres travaillent ? Je suis sur que l'on aurait pu tué la bête plus facilement sans vos directives.

Toute son   anxiété semblait avoir disparue, c'était comme si la scène précédente, ou William émettait ses inquiétudes à son capitaine au sujet de ses parents n'avait jamais existé, on pouvait aisément dire que le jeune garçon se remettait facilement de ses émotions.


Pour Ménélik, cette provocation fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Il commençait à en avoir ras le cul des insinuations  du marin. Il n'était pas venu ici pour se faire insulter comme un chien. Son sang bouillonna, il réclamait vengeance pour cet affront des plus notables. Les conséquences de ses actes ? Il s'en foutait à l'heure d'aujourd'hui.


Ouais t'as raison, connard, on aurait du engager ta mère pour cette mission. Elle est tellement grosse que c'est elle qui avale les Tengeriin'avas. T'as vraiment des idées de génie. Ça tombe bien en plus, elle a l'habitude d’ingurgiter des trucs longs et durs.

Ménélik avait mit toute sa haine dans ce très court monologue. Sa voix était cinglante, et il était prêt à en venir aux poings, si le marin ne cessait pas de le calomnier.

Ce n'est pas très gentil d'insulter les mamans, tu n'as rien d'autre en stock que ces propos puérils. Je m'attendais à mieux de ta pa.....

William n'eut pas le temps de finir sa phrase, Ménélik se jeta sur lui pour faire taire cette langue bien pendue. Les autres membres de l'équipage, alertés par cette bagarre, commençaient à se masser, pour intervenir et séparer les deux hommes.

Résultat du combat avant que les hommes n'aient le temps d'intervenir

Spoiler:

Bolgokh
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Une incroyable partie de chasse (terminé) EmptySam 11 Mai - 23:09
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