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 Une rencontre teinté de rouge (Terminé)

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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyMer 10 Avr - 12:36
Le 18 mai 934

C’est une situation de brun, comme aurais dit mon père. Pourtant la journée avait bien commencé, quand je me suis levé, j’ai remarqué que nous avons un temps magnifique, en plus je suis d’excellente humeur, j’ai très bien dormi avec ma nouvelle couverture, et l’huile essentiel, offert par Gojo Kuracanto, que m’applique Jean X le soigneur, depuis l’avant-veille, fais que je n’ai plus aucune douleur en haut du dos.

Bref, tout va bien, et c’est confiance que je démarre cette nouvelle journée de patrouille. Comme à mon habitude, je fais un tour d’horizon avec ma longue vue, cherchant à identifier d’éventuels dangers, quand mon regard est attiré par une caravane marchande, circulant sur un étroit chemin en terre, dans une forêt, sûrement à la recherche du pont pour traverser le fleuve Nolhy. Je m’amuse à compter les chariots qui la compose, et j’en dénombre une petite dizaine, vu le faible nombre de véhicule, il s’agit probablement d’un colporteur et non d’un convoi minier. Mais mes réflexions sont interrompues quand je vois des hommes sortirent des bois et s’attaquer au pacifiques négociants ! Je suis trop loin pour voir l’armement dont ils disposent, mais l’hostilité des assaillants ne fait aucune doute.

Aussitôt, je préviens mon second Michaël Lars de ce que j’ai pu apercevoir et ce dernier donne les ordres en conséquence. Je sens alors mon bric, l’Entreprise, changer brutalement de cap, se penchant même un petit peu pour augmenter sa vitesse, les moteurs hurlant pour donner le maximum de vélocité à l’engin. Heureusement que le pont est comme d’habitude débarrassé de tout objet ayant pu glisser et que les canons et les lance-harpons sont solidement attachés. Je suis de nouveau fier de mes hommes, car aucun ne panique et tous suivent la manœuvre à la perfection, rompu à ces acrobaties par les nombreux entraînements que j’ai pu imposer.

Nous arrivons donc très vite sur les lieux et comme il fallait s’y attendre, les malandrins fuient dès qu’ils voient notre vaisseau volant. Je continu à les observer à l’aide de ma lunette, et je peux mieux les distinguer, je distingue en tout dix hommes armés de fusil et d’épée, et traînant derrière eux trois silhouettes plus petites, sûrement des otages. Du côté des marchands, il y a de nombreux corps à terre, et personne ne semble partir à la poursuite des voleurs, leurs pertes doivent être sévère dans leur rang, pour qu’ils renoncent à récupérer leurs membres capturés.

Les mécréants ne vont pas loin, et rentrent précipitamment dans une grotte,  que je pense être leur base. Je donne l’ordre de tirer au canon dans la montagne, près de l’entré pour qu’ils y restent, un bruit d’enfer brise le calme de la région et des morceaux de roche tombent. En misant ainsi sur l’intimidation je suis sûr qu’ils ne bougeront pas. J’applique ainsi l’article 12 du règlement, imposant de d’abord porter secours aux civils victime d’une attaque avant toute chose. Pour cela je fais descendre mon navire à toute vitesse et je commande à la moitié des commandos, soit dix hommes entraîné à toutes les formes de combat et armés des fusils réglementaires, le peloton nommé Honneur de m’accompagner. Nous débarquons dès que la rampe mobile est mise en place et je cours vers le convoi, tandis que cinq de mes hommes se positionnent à l’entrée de la grotte pour éviter toute sortie, les bloquant ainsi dans leur repaire.

Il y a en effet, de nombreux blessé, et après m’être assuré qu’il ne reste plus aucun bandit en état de nuire parmi eux, je fais tirer une fusée bleu indiquant à mon équipage que les médecins peuvent débarquer, je suis donc rapidement rejoins par la totalité des médecins de mon équipage qui se mette aussitôt à l’œuvre pour soigner les victimes, en commençant bien sûr par les colporteurs et finissant par les pirates.

Alors que je m’apprêtais à rejoindre les troupes massées devant le repaire ennemis, je suis interpellé par un petit homme, avec une longue barbe blanche et un ventre proéminent, qui me demande, d’une voix affolé :

Capitaine, je vous en prie, sauver mes filles, ces bandits les ont capturés et je ne sais pas quoi faire, elles sont ce que j’ai de plus précieux au monde.

J’essaye de le calmer en lui disant :

Ne vous en faites pas, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’elles sortent de la grotte en bonne santé. Comment s’appellent-elles ?

Mon regard franc et ma voix calme semble l’apaiser, et c’est d’un ton un peu plus rassuré qu’il me réponds :

Elles se nomment Jasmine, Hortense et Rose, elles ont vingt ans, ce sont des triplés et…

Le colporteur est interrompu par le bruit d’un coup de feu non loin. Je sens une douleur dans mon épaule gauche et laissant sur place mon interlocuteur surpris, je me précipite vers l’auteur de l’attaque, un bandit caché derrière un arbre, trahis par la fumée de la détonation, et que je vois en train de recharger frénétiquement son arme. Heureusement, j’arrive sur lui avec mon épée avant qu’il ait pu terminer son action, et je peux abattre ma lame avec mon bras valide, remerciant le destin que je sois droitier, sur le malandrin qui s’effondre, le crane fendu comme une bûche.

Pestant quand même à cause de la douleur, que j’avais à peine ressentit à cause de l’adrénaline, mais qui là commence à se rappeler à mon attention, et pas de façon agréable, je donne l’ordre à la moitié du peloton de continuer à fouiller les bois, à la recherche d’autres tireurs embusqués, tandis que je rejoins la cache des brigands, essayant d’avancer vers mes troupes, sans me faire une nouvelle fois tirer dessus. Je sens qu’un peu de sang coule par ma blessure, mais je m’occuperai de çà plus tard, nous avons des jeunes filles à libérer et mon devoir passe avant ma personne. Mais dans tous les cas, c’est vraiment une situation de brun.


Dernière édition par Fabius le Mar 16 Avr - 17:42, édité 1 fois

Gojo Kuracanto
Gojo Kuracanto
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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyMer 10 Avr - 15:22
Irys : 424922
Profession : Naturopathe, ostéopathe, kinésiologue
Pérégrin 0
Ces derniers jours, il faisait vraiment chaud pour la saison. Du coup, j’étais partie après avoir dit au revoir au joli capitaine.
Sur une coup de tête, j’ai préparé un petit paquetage, mon matériel de distillation et survolant le fleuve, j'ai profité de la fraîcheur relative que nous y trouvions.
Cela faisait deux jours que je me baladais ainsi. Montant ma tente le soir et repartant à la fraîche pour voyager de coins connus pour certaines plantes à d’autres que je découvrais en les survolant.

Aujourd'hui, je suis confortablement installée sur la selle rigide posée sur le dos de Gustave. Elle est agrémentée d’une peau de mouton sur le siège et le dossier.
C’est un peu chaud en été mais au moins, je peux voler quelques temps sans inconfort.

Je fais le calcul dans ma tête des plantes déjà recueillies et distillées et ne suis pas mécontente. L’ail des Ours a poussé en grande quantité et assez tardivement. ce qui fait qu’il rejoint les fleurs jaunes de l’Arnica excellente pour les teintures en cas de bleus et bosses, la Bourrache fébrifuge et diurétique et le souci officinal qui est cicatrisant et emménagogue.
J’attends l’arrivée des fleurs de sureau dont je ferai des sirops dont les bienfaits sont surtout gustatifs.

Je suis plongée dans mes pensées quand tout à coup Gustave sursaute et me ramène à la réalité.
De suite, mon attention est attirée par un brick en descente et des bruits de coups de feu.
Gustave est un peu réticent à descendre dans cette direction mais je le pousse à accélérer tout en faisant attention où je vais me poser.
Je suis courageuse mais pas téméraire et ces bruits de batailles ne me plaisent pas du tout.
C’est toujours de mauvais augure.
Parce que je suis soigneuse, je ne peux m’empêcher de déjà prévoir le pire et ce dont j’aurai besoin s’il y a des blessés.
Je fais atterrir mon Dalavoï dans une clairière sur un petit mont proche de l’endroit où j’ai vu descendre le brick.
J’entrave légèrement Gustave, sachant qu’il ne bougera pas si je lui demande et que je pourrais être amenée à l’appeler.
Je descends discrètement une pente et arrive derrière des soldats. Ils ont le même uniforme que celui que j’ai vu sur le capitaine Solar.
Je laisse mon arme à la ceinture car je n'ai pas du tout envie de paraître hostile aux troupes de l'état.
Je toussote et me présente directement car ils ont l’air aux aguets.

Bonjour messieurs, je suis Gojo Kuracanto. j’habite un village à deux jours d’ici le long du fleuve. J’ai entendu des coups de feu. Y a-t-il des blessés?
Je suis soigneuse, je peux peut-être me rendre utile?

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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyMer 10 Avr - 17:35
Toujours pestant contre ma blessure, les brigands et les malheurs de ma vie en général, j’arrive tant bien que mal à retrouver les soldats qui sont restés prudemment à couvert, en attendant mes ordres. Alors que je m’apprêtais à les rejoindre, je vois arriver une silhouette que je connais bien, qui se présente tranquillement à quelques mètres d’une cache de brigands !

En plus, elle a laissé son arme à la ceinture ! Bref, je dois la sortir rapidement si je ne veux pas qu’un malheur, comme une balle en pleine tête, ne lui arrive dessus. Je lui fais donc signe de me rejoindre immédiatement, de la main droite bien sûr, puisque j’ai beaucoup de mal à bouger le bras gauche avant de lui dire :

Mets-toi à couvert vite, et dégaine ton arme !


Une fois mes consignes lancées, je m’assieds avec elle derrière un gros arbre couché, sans doute abattus par les brigands pour alimenter leur feu, car il est en partie débité. Je ne peux retenir un râle de douleur, quand je m’assieds, mon épaule blessé touchant un peu le bois.

Gojo, qu’est-ce que tu fais là ? Tu ne sais pas que quand un bric tire au canon, ça veut dire à tout le monde de s’enfuir à toute jambe ? Bon puisque tu es là, j’aurais une toute petite faveur à te demander, peux-tu bander mon épaule, je me suis fais tirer dessus, et je ne tiens pas à me vider de mon sang avant que cette affaire soit terminé car…

Je suis interrompu par une voix forte et un peu hystérique sortant de la caverne où les bandits se sont réfugié :

Je veux parler au responsable ! Qui est le responsable ?

Et voilà, on dirai bien que c’est encore pour ma pomme. Pourquoi ils ne demandent jamais le responsable des cuisiniers, ou bien le responsable des matelots ? Ils veulent toujours le responsable, comme si c'était moi qui avait provoqué la situation dont laquelle nous sommes tous maintenant !
Je souffle d'agacement, mais je n'ai pas vraiment le choix, après tout, c'est moi qui ai voulu le poste, qui ai même tout fais pour cela, quitte à sacrifier ma vie personnelle, alors je ne dois pas me plaindre maintenant, c'est pourquoi je répond d'une voix forte et remplis d'autorité, telle que mes professeurs me l'ont appris à l'académie :

Je me nomme Fabius et je suis le capitaine du vaisseau de guerre « L'Entreprise », je vous écoute.

Pendant plusieurs minutes, je n'entends plus rien, ils doivent tenir un conciliabule là-dedans, puis la même voix reprend, ce doit être leur chef, qui m'indique :

Barrez-vous sinon on tue les otages !

Voilà une demande simple, clair, concise et complètement irréalisable. J’espère vraiment qu’un jour, les bandits réfléchissent, reconnaissent que leur situation est désespéré et se rendent sans que j'ai à intervenir, ce serait tellement reposant. Je ne répond pas tout de suite, d'une part parce que j'ai besoin de réfléchir et d'autre part, parce que le deuxième peloton dirigé par Perceval Gallick le chef des commandos, nous rejoins, en rampant car comme c'est une véritable force de la nature haut de deux mètres, il est très difficile pour lui de ne pas servir de cible vivante dans notre situation. Pourtant c'est un excellent combattant, une légende indique même qu'il a un jour tué un homme en pressant son crâne comme un citron.

Je lui donne immédiatement comme consigne de disperser ces troupes tout autour de la grotte y compris au-dessus de l'entré, afin de bénéficier d'un meilleur angle de vue. Je regrette d'ailleurs à cette occasion de ne pas avoir un fusil de précision ou même un pistolet, qui aurais beaucoup plus utile que mon épée. Je me rends compte alors que j'ai toujours ma lame à la main, cette dernière étant complètement crispé, je n'arrive pas à lâcher mon arme.

Me tournant vers Gojo, je lui demande :

Peux-tu m'aider à desserrer mon épée, comme tu as pu le remarquer j'ai un léger problème avec mon bras gauche.

Je sais que je suis un peu dans le déni car je peux plus bouger mon bras pour le moment, j'ai toujours manier l’humour en situation dangereuse, c'est ma méthode à moi pour résister au stress. C'est pourquoi je reprends la parole pour dire à la guérisseuse :

Si vous avez une idée, voir même une bonne idée pour faire sortir trois otages dans cette grotte gardé par dix bandits armés jusqu'au dent, et tirant à vue sur quiconque s'approchant, je suis preneur et vous aurez même toute ma gratitude.

Gojo Kuracanto
Gojo Kuracanto
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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyMer 10 Avr - 18:22
Irys : 424922
Profession : Naturopathe, ostéopathe, kinésiologue
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Non seulement ce sont des soldats mais ceux de Fabius qui est avec eux.
En d’autres temps, je serais toute contente de le revoir et d’ailleurs je le suis!
D’être là au moment où, visiblement, il a encore besoin de moi, me fait me sentir un peu plus jeune et plus téméraire.
On a besoin de moi!
Qui n’a jamais ressenti ce rebond d’énergie quand on se sent utile, voire indispensable.
Aah ça, non, je ne regrette pas ma petite vie routinière. L’aventure, le frisson voire la jouissance d’être en première ligne ça me revigore.

Et ce ne sont pas les remontrances du capitaine en me voyant qui vont me calmer.
Et d’ailleurs, c’est quoi cette familiarité et ce tutoiement soudain. J’en rirais presque tellement je trouve ça cocasse.
Mais bon.. Apparemment ce n’est pas le moment de rigoler.
Je me résigne à reprendre mon sérieux car, vraiment, il a l’air de souffrir et la situation semble compliquée.
Moi qui expliquait, pas plus tard qu’il y a deux jours, que nous étions tranquilles dans le coin. Et bien c’est raté. Ce sont bien des brigands qui sont dans cette grotte et retiennent apparemment des otages.
Grrr.. Mon sang bouillonne quand je vois de pareilles sottises. Quel besoin ont donc les gens de toujours vouloir voler ce que les autres ont.

“Bonjour Fabius. Je vois que tu es dans une fâcheuse situation. Est-ce normal que tu n’aies qu’une épée alors que les bandits ont l’air d’avoir des armes?
Et comment se fait-il que ta main soit coincée ainsi sur cette arme dérisoire face aux revolver et aux fusils?
Ce ne sont pas vos coups de feu que j’ai entendu?”


Je regarde son épaule pour laquelle il m’a demandé un bandage et constate qu’elle saigne pas mal. Je n’ai sur moi qu’un foulard. Il va falloir que je fasse venir Gustave avec le matériel qui est dans mon sac sur son joug.

“Mon bon ami, je n’ai qu’un foulard avec moi mais je vais déjà te bander l’épaule. Il faut arrêter ce sang sinon tu vas finir par te sentir mal. Quand a avoir une idée? Heuu..

Je réfléchis quelques secondes en attachant le tissu à son épaule et en serrant. Évidemment, ça le fait souffrir mais il a l’air de pouvoir mordre sur sa chique. Dans le même temps, je masse sa main qui est tétanisée sur son épée. En la regardant, me vient une idée.

“Je peux déjà te donner mon revolver.
Il est chargé, tu sais t’en servir?
Et veux-tu que j’essaie de parler aux brigands? J’ai souvent eu l’occasion de négocier avec des mères qui accouchaient et il parait que je sais parler aux gens. Mais avant ça, je sifflerai Gustave.
Pense-tu que je peux le faire venir sans danger pour lui? Il est des plus pataud dans ce genre de situation.
Est-ce que ton griffon ne pourrait pas servir? N’est-il pas dressé à attaquer?


Je sens que je suis volubile et le regarde en souriant. Il faut vraiment que je me calme.
AAh je sais ce que je vais lui demander.

"Aurais-tu sur toi la fiole d'huile essentielle de Litsée citronnée?
Avant toutes choses, il faut que je me calme. Je sens bien que je monte dans les tours et ça ne me ressemble pas."


Je crois que je commence à subir le contrecoup du premier choc. La situation est vraiment des plus compliquée. Et de savoir qu'il y a des otages, ça n'arrange pas mon moral.

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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyMer 10 Avr - 22:35
J'ai déjà dit que j'extériorise mon stress par mon sens de l'humour, de toute évidence, Gojo le fais en posant des questions à toute vitesse, elle a autant parlé en quelques minutes qu'en tout une soirée ! J'essaye à grande peine de ralentir ce moulin à la parole, en répondant à certaines de ses interrogations pendant qu'elle bande mon épaule, m'empêchant de perdre plus de sang mais m'arrachant un gémissement de douleur.

Je commence tout d'abord à lui répondre sur mon arme:

Je n'ai pas besoin de ton pistolet, même s'il a été créer par ton père, et qu'il sans aucun doute excellent, tu peux le garder, j'ai quinze hommes armé de fusil et tirant tous beaucoup mieux que moi, tout autour de cette position, donc ne t'inquiète pas. Pour ton information, je ne comptais pas me battre, et j'ai été surpris par un tireur isolé, pourtant j'ai réussis à m'en débarrasser, même avec cette arme dérisoire.

Son autre question me fais rire, ce qui par voie de conséquence fais bouger mon bras gauche et me fais mal, et c'est donc en grimaçant à cause de la douleur que je lui donne l'explication des coups de canons qu'elle a entendu à plusieurs kilomètres, très loin des coups de fusil.

Ensuite elle me parle de me soigner un peu mieux, et je ne peux qu'être d'accord avec ses paroles, mais il faut qu'elle fasse attention, je la met donc en garde avant de la laisser partir:

J'accepte de meilleurs soins avec plaisir, mais garde la tête baissé et ton revolver prêt à servir. Et si tu as des plantes contre la douleur je prend avec plaisir. Pour Gustave, ne le fais pas venir, si les bandits sont comme moi, et n'ont jamais vu ce genre de créatures, ils risquent de paniquer et de tenter une sortie désespéré avec les jeunes filles comme bouclier.

En attendant qu'elle revienne, j'essaye de m'installer un peu mieux et je lève doucement la tête de mon abris de fortune. Je peux alors voir que Perceval a disposé de façon idéal ces hommes et que quiconque sortirai, serais immédiatement abattus par des feux croisés. D'ailleurs si la situation s'éternise, je devrais faire venir des braseros du navire, afin que la zone reste bien dégagé, mais j'espère de tout cœur que j'en arriverai pas là.

Je vois Gojo revenir pour me soigner et je peux donc répondre :

Tu es vraiment une des personnes les plus gentilles que j'ai jamais rencontrer, mais je ne peux pas te demander de risquer ta vie dans cette affaire, j'arriverai bien à trouver une solution qui n’inclue pas de te mettre en danger. De plus, ils n'ont pas grand chose en commun avec des femmes qui vont accoucher.

Bon, c'est vrais là, je n'ai rien qui me vient à l'esprit, aucun plan brillant de sortie de crise, mais je pense avoir le temps, les brigands ne vont pas mettre leurs menaces de tuer les otages à exécution, car c'est la seule chose qui m'empêche de détruire cette grotte grâce à l'artillerie de l'Entreprise. Une fois convenablement soigné, je me rends compte que même si je ne peux pas bouger le bras gauche, à cause des bandages, je remue la main assez facilement, aucun nerf ne semblent avoir été atteint. C'est donc rassuré sur le fais que je ne vais pas perdre mon bras, que je continu à répondre aux questions de ma soigneuse personnelle:

Non, Fab mon griffon n'est un monstre sanguinaire dressé à tuer au moindre de mes gestes. Je pense qu'il me viendrais à l'aide si un jour j'étais attaquer, comme je le ferai pour lui, mais ce n'est clairement pas une bête assoiffé de sang et invulnérable, il va donc reste gentillement sur le navire, çà évitera qu'il se prenne une balle perdu.

En effet, il ne faut pas oublier que même si je monte Fab depuis l'académie et que des liens fort se sont noués entre nous, il ne m'appartient pas, car son véritable propriétaire c'est l'armée. Pour sa dernière question, je peux m'empêcher d'être un peu sarcastique:

Je suis désolé, dans cette opération, j'ai complètement oublié de prendre ma fiole de fiole d'huile essentielle de Litsée citronnée, je suis sûr que me détendre en plein combat m'aurais été très utile.

Bon, je regrette un peu mes paroles, car les soins que m'a prodigués l’ostéopathe on toujours été de très bonne qualité et cette femme n'y est pour rien, je m'excuse donc:

Pardon Gojo, je voulais pas être méchant, c'est juste que je suis blessé, assis par terre, mon uniforme ne ressemble plus à rien et pour le moment, je n'ai pas le début d'une idée.


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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyJeu 11 Avr - 16:10
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Je réponds de suite à Fabius, un peu essoufflée d’être revenue en courant.

“Ne t’inquiète, j’ai entendu bien des jurons et des paroles plus blessantes venant de patients peu polis quand ils ont mal. Tu es vraiment gentil toi aussi.


Je change le pansement provisoire par une bande de coton bien épais. J’ai fais un emplâtre avec des feuilles de Calendula sur lesquelles je mets un peu d’huile essentielle d’Hélycrise et emballe proprement la plaie qui est assez profonde. Apparemment le balle a déchiré le deltoïde. Heureusement, c’est le bras gauche mais ça va demander un temps de réparation.
J’ai pris avec moi de l’huile essentielle de Lavande Officinale et en applique sur le pansement et sur mes poignets.
quelques gouttes  devrait suffire pour nous relaxer Fabius et moi et ceux qui nous entourent.

J’accomplis mes gestes rapidement pendant que l’idée que j’ai eue me trotte dans la tête.
J’ai vu, en allant chercher mes sacs, qu’il y a une source qui sort derrière la petite colline qui est au dessus de la grotte. Peut-être y a-t-il un passage derrière celle-ci? ça vaudrait le coup d’envoyer un petit gars regarder ça.

“Fabius, en allant vers Gustave, j’ai vu qu’il y a un petit ru qui sort de la colline devant nous. Il est juste en face de nous mais de l’autre côté. Crois-tu que tu pourrais demander à un ou deux de tes hommes de petites taille d’aller voir s’il y aurait un passage à l’arrière de la grotte?
Il peut aussi y avoir une cheminée d’aération. En effet, cette grotte ressemble à celle d’un ermite qui vivait dans la région. Peut-être quelqu’un a-t-il déjà passé du temps dedans et fabriqué une cheminée pour évacuer les fumées?
Il y a aussi les charbonniers qui vivent dans ce type de grotte quand ils font leur feux dans les environs.
En patientant un peu, les gens dedans vont avoir faim et froid. Ces grottes peuvent être vraiment fraîche même à cette saison. Surtout s’il y coule de l’eau de source. Ils auront peut-être besoin de faire du feu?”


Fabius peut compter sur moi, je resterai le temps que la situation s’arrange. Personne ne m’attend à la maison ma basse cour étant surveillée par mes voisins. ça leur plait, ils profitent des œufs frais, du lait de brebis et de chèvres et moi, ça me permet d’aller me balader.
Alors que j'ai toujours rêvé de partir à l'aventure, me voilà en plein dedans. C'est assez exaltant en fait.

"Je suis contente de te revoir. Ne pense pas  que je sois contente que tu sois blessé, ne te m'éprend pas,  mais on dirait que le destin s'en mêle pour nous rassembler. Nus avons peut-être quelques expériences à apprendre ensemble?"

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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyJeu 11 Avr - 19:54
Il y a pas à dire, elle sait y faire la Gojo avec les plantes, la douleur c'est calmé d'un coup et je me suis même relaxer avec son élixir, m'asseyant plus confortablement, derrière mon arbre coupé. Je suis tellement bien que c'en est presque de la magie, je pourrais même m'endormir ! Bon là, ce n'est pas possible, mais de toute évidence cette femme peut arriver à faire dormir, n'importe qui, n'importe où.

Je suis rassuré qu'elle accepte mes excuses, j'ai tendance à être grognon en pleine opération, et ce n'est pas la première fois que je parle mal à un de mes compagnons d'infortune, surtout quand les choses ne se passent pas bien, et là clairement le cas. De plus, elle a de bonne idées, et quand elle évoque un passage dans l'eau, j'indique à deux de mes hommes de surveiller cet éventuel voie d'accès. Mais je ne vais pas risquer la vie de mes hommes en les faisant attaquer car les brigands peuvent très bien les attendre à l'intérieur, je leur donne donc l'ordre de capturer tout ceux qui s’échapperait par le ru.

Je met de côté sa deuxième idée, car il y a là quelque chose. Mais je dois plus y réfléchir et la soigneuse, qui continu à parler, demande de l'attention et beaucoup d'écoute pour être suivit, même si son débit de parole a bien diminué depuis notre première rencontre dans cette forêt. Bien m'en pris car je frémis à une de ces idées, lorsqu'elle me propose de patienter un peu, je lui dis alors d'un voix un peu étonné:

Vous me voyez laisser trois jeunes filles entre les mains d'une dizaine de brigands, dans une grotte humide et sombre ? Si je n'ai pas fais sautez l'endroit à l'aide de l'Entreprise, enterrant les hors la loi sous des tonnes de roche, c'est juste parce que je veux récupérer les otages vivantes et en bonne santé, il est donc hors de question que je les laissent entre les pattes de ces malandrins !

Et voilà, je m'énerve encore, je devrais respirer plus d'huile essentiel, mais c'est là une chose qui me tient à cœur, j'ai déjà vu des victimes de ce type de monstre lors de mes classes sur d'autres vaisseaux et je n'ai aucune envie que ce soit le cas se reproduise lors d'une de mes opérations. De plus j'ai parlé à leur père, et même si je ne lui ai rien promis, j'ai toujours devant les yeux cette image d'un père implorant pour que l'on sauve ses enfants. Pour me calmer un peu, je lui réponds d'une voix douce:

Je suis également content que tu sois là, d'ailleurs moi et mon bras te disons merci. Je ne pense pas que le destin y soit pour quelques choses, tu as bon cœur et tu voles littéralement au secours des gens, alors que la majorité des habitants de ce continent font tout pour éviter les ennuis. C'est ce qui fais de toi une personne si exceptionnelle et...

D'un coup je m'interromps car il me vient une idée, que je pourrais humblement qualifier de géniale, mais cela va déprendre uniquement des connaissances de la personne assise à côté de moi, je me tourne donc vers elle, le cœur plein d'espoir:

J'ai une question, tu nous a bien relaxé avec ta lavande, est-ce que tu pourrais réaliser un élixir qui pourrais les endormir, comme ton huile essentiel mais puissance mille ? Il devra réagir uniquement par voie aérienne, de manière à ce toutes les personnes qui le sentent tombent inconscient. Je pourrais ainsi entrer avec mes hommes et secourir les otages sans risquer la vie de quiconque.

Je suis tellement content de moi, que je prends la main de Gorko, la regardant droit dans les yeux:

Est-ce que tu peux faire çà pour moi ? En échange je ferai tout ce que tu veux.

Je ne ment pas quand je lui dit cette dernière phrase, j'ai de l'argent, suffisamment pour qu'elle se rachète une maison, je peux rejoindre avec mon navire volant, toutes les provinces, jusqu'au moindre village reculé, tant qu'il se situe sur le continent, bref, je lui serai redevable à vie. Maintenant tout dépend de Gorko Kuracanto, ostéopathe d'un petit village qui va peut être sauvé la vie de treize personnes aujourd'hui.

Gojo Kuracanto
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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyJeu 11 Avr - 20:39
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Je regarde Fabius ébahie. Mais qu'elle idée ?
Sensationnelle ? Géniale ? Folle ? Improbable ? Mon cerveau s'emballe.
Endormir une personne avec du chloroforme c'est chose risquée mais un groupe ? Dans une grotte dont je ne connais pas la taille ?
Je réfléchis, me creuse la cervelle et soudain, une idée se fait jour.

"Tu sais que tu es zinzin ? Cette idée est dingue mais.. Je crois qu'on peut en faire quelque chose. Laisse-moi une demi heure et je reviens te dire à quoi je pense. Ne bouge pas, je reviens."

Pendant le temps que j'ai réclamé, je vais vers Gustave, m'installe dessus grâce à l'espèce d'échelle de cordes que j'ai conçue à cet effet et m'envole. Je cherche un endroit particulier. Un arbre tombé et pourrissant par exemple. Il me faudrait plus de temps pour être rassurée à 100% sur ma cueillette. Mais depuis le temps que je cueille le Psilocybe autrement appelé champignon magique, je le reconnaîtrais entre mille.
Il va m'en falloir une belle quantité et j'ai peur qu'il fasse un peu chaud. Mais je connais les bons coins et rapidement, je repère un cercle de sorcière et ces jolis champignons avec leur chapeau de lutin et leur pied filiforme. C'est une variété hallucinogène. Je ne suis pas sûre que Fabius sera très content mais on n'a pas le choix. En rentrant au plus vite auprès de la grotte, je peaufine mes arguments. Il va falloir que je sois convaincante. Je suis sûre de mon fait et pleine d' entrain à l'idée de convaincre le capitaine. J'atterris en douceur au même endroit que précédemment et prépare mon matériel de chauffe. Je prends toutes les victuailles que je peux, ma pochette d'huiles essentielles de base, quelques pansements et redescend rapidement près d'un Fabius nettement impatient.

"Voilà, voilà. J'ai trouvé ce que je cherchais et je peux te dire ce que je vais faire. Surtout ne râle pas de suite et écoute moi."

Je prends une grande respiration et lui explique.

"Bien, je vais aller à la rencontre dès bandits et rentrer dans la grotte avec eux. C'est le seul moyen de les endormir. Enfin, pas tout à fait. Je vais leur proposer mes soins et à manger. Je jouerai une femme d'un des hommes du convois qui cherche sa fille. Ils ne savent sans doute pas qui elles sont.
Je vais soigner leurs éventuelles blessures et leur proposer un bon repas. Il sera fait de champignons hallucinogènes. Il y a de quoi faire planer un troupeau de Dalavoïs. Je devrai sans doute en manger avec eux mais j'ai l'habitude."

Je souris en moi-même au souvenirs de soirée puis de nuits mémorables avec mes amis. Qu'est-ce qu'on a pu déconner..

Je ferai un bon feu avec mon brasero et essayerai de faire un peu trop de fumée. Vous serez ainsi averti du début de la cuisson. Compte deux heures pour que je les soigne et pour qu'ils mangent et que ça fasse effet. "
Je suis prête dès que tu me donnes le feu vert. Je garde mon arme à la ceinture sous ma tunique et j'espère très fort ne pas devoir tirer sur un homme."

Je regarde Fabius et me demande ce qu'il pense. Il est quand même assez fort pour garder son sang froid et je ne sais ce qui se passe dans sa tête.

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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyVen 12 Avr - 12:53
Le moins que l'on puisse dire c'est que Gojo est emballé par mon idée et qu'elle ne perd pas de temps en vaine palabre.

Je la vois donc quitter notre abri comme une flèche, zigzagant entre les armes et seulement quelque minute après, je la voir sur sa monture, poussant Gustave à aller encore plus vite, et très vite elle disparaît dans le lointain. Je pense que beaucoup de cadets envierais sa manière de voler et sa vitesse d'ascension, avoir un Dalavoï facilite aussi un peu les choses.

Je suis interrompu dans mes réflexions par la même voix qui m'apostrophe depuis le début, qui m’ordonne, d’un timbre de voix que j'identifie comme hystérique :

Vous n’avez pas compris les militaires ? dégagez de là ou je tue une des otages !

Bon, ça devient sérieux et je ne peux plus faire la sourde oreille à leur revendication. Je dois utiliser de mon ton autoritaire avant qu'ils ne mettent leur menace à exécution. Je leur réponds donc, d'un ton qui ne souffre d'aucune réplique :

Si vous touchez à un cheveu des otages, je donne l'assaut !


Voilà, j'ai dû être convainquant car aucune réponse ne vient en retour à mes oreilles. Nous sommes toujours dans cette impasse, mais elle ne doit pas durer, la situation des otages e peux que s'aggraver d'heure en heure, et je regarde avec espoir le ciel, espérant trouver la réponse à mes problèmes. C'est donc avec soulagement que je voir arriver ma soigneuse préféré, qui a les bras chargés de différents produits, y compris des champignons ? En plus ça commence mal, d'habitude quand les gens me dise de ne pas râler, c'est parce que ce qu'ils vont me dire, va me contrarier, et pas qu'un peu.

Pourtant je l'écoute me dérouler son plan, qui n'est pas exactement ce que j'avais prévu, mais dans le domaine militaire, il faut s’adapter, et c’est bien ce que je compte faire dans ce cas bien précis. Je repasse dans mon esprit les différentes phases du plan de la femme médecin, qui en plus d’être une personne gentille et compétence, se trouve être également quelqu’un de très courageux. Elle me fait penser à ces médecins qui lors d’une bataille, se précipitent au péril de leur vie, pour soigner des soldats blessés, entre les balles et les obus.

Une fois ceci fait, je lui réponds :

Tu es une personne très téméraire Gojo, s’en est même impressionnant. C’est dommage que tu ne puisses pas créer un gaz soporifique mais ton idée est bonne quoique très dangereuse. Tu devrais aller voir le père des trois jeunes filles, je sais que ce sont des triplés, qu’elles se nomment Jasmine, Hortense et Rose et qu’elles ont vingt ans.

Je me souviens avec précision de ces informations, car je me suis pris une balle dans l’épaule juste après, c’est le genre de chose qui marque l’esprit et font de sacrés souvenirs. Je reprends ensuite :

Pour ton idée de te faire passer pour leur mère, je ne sais pas si c’est une bonne reflexion, car tu n’as peut-être aucune ressemblance avec elles, le mieux c’est de te faire passer pour leur belle-mère, cela expliquera que tu ne saches pas répondre à toutes leurs questions.

Un autre point me fais tiquer, celui de l’arme, et je fais part de mes inquiétudes à l’ostéopathe :

Tu es vraiment certaine de vouloir partir avec une arme ? Elle ne te sera d’aucune utilité à l’intérieur et j’ai peur que les bandits te fouilles quand tu vas te présenter à eux, et s’il la trouve, ils seront immédiatement suspicieux, mais c’est toi qui prends tous les risques et je te donne simplement mon avis. Pour le feu c’est une bonne idée, je rentrerais dans la grotte deux heures après avoir vu les premières fumées.


Je pense avoir dit tout ce que je voulais dire, toutefois, je ne peux m’empêcher de serrer Gojo dans mes bras, avant de lui murmurer à l’oreille :

Bonne chance mon amie.

Gojo Kuracanto
Gojo Kuracanto
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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyVen 12 Avr - 20:56
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Profession : Naturopathe, ostéopathe, kinésiologue
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Fabius me fait me poser la question de l’arme. Mais je suis certaine que personne n’ira imaginer que je puisse en posséder une et surtout que je m’entraine régulièrement pour garder une maîtrise parfaite de celle-ci.

“Je ne vais pas faire intervenir le papa. Il doit déjà être très inquiet. Je préfère que tu ne lui dises rien avant que nous libérions ses filles. Je ne voudrais pas qu’il risque d’intervenir maladroitement.Je vais y aller seule car mon habitude des situations tendues où je dois gérer du stress viens justement de ce travail en solitaire.”

Je respire un grand coup, fais une petite prière à mon ange gardien et avance vers la caverne. J’interpelle d’une voix forte mais la plus douce possible ces inconnus dans la grotte. Je sais qu’ils sont certainement aussi paniqués que leurs otages, surtout s’il y a des blessés parmis eux.

“Mesdames, messieurs, je suis Gojo Kuracanto! Je suis guérisseuse et voudrait entrer pour vous aider.”

Je préfère employer le terme de guérisseuse qui est plus proche de ce que le peuple veut entendre. Le terme de médecin fait souvent référence à des personnes pédantes et imbues de leur pouvoir.

“J’ai avec moi de quoi soigner quelques blessures et un peu de nourriture qui pourra vous réchauffer. J’habite dans le coin et voudrait venir à votre secours.”

Je rentre doucement dans la grotte, les mains bien en vue malgré mon chargement. dès que je croise le regard d’un de leur garde, je lui chuchote.

“N’ayez crainte, je ne suis pas avec les soldats. De plus si je rentre avec vous, ils n’oseront pas s’en prendre à une personne de mon importance.”

De suite, je regarde la partie de la grotte qui m’est visible et je repère trois hommes à l’entrée et quatre ou cinq appuyés sur le mur de la grotte. Je ne vois pas les jeunes filles qui sont sans doute dans le fond.

“Je voudrais voir les blessés, je peux peut-être en soigner certains. Je n’ai malheureusement pas tous mes pansements mais de quoi parer au plus pressé.”

Puis, ça y est, je vois une espèce de cheminée au dessus du coté droit de la grotte. Je m’y rends pour y déposer mon paquetage et demande:

“Pouvez-vous rassembler quelques pierres et éventuellement du bois si vous en avez vu? Je vais chauffer un peu d’eau de la source que je vois là bas. Prenez cette outre et amenez moi les blessés qui peuvent marcher. Nous allons les rassembler autour du feu que je vais allumer pour un bon repas.”

Mes demandes sont aussitôt respectées. J’avais raison de penser que ma présence rassurante et forte allait calmer tout le monde.
Il n’y a pas de blessé grave dans les rangs des brigands. Je suppose que Fabius sera content de récupérer des prisonniers.
Le plus vite possible, je soigne quelques blessures et je réduis une fracture qui est bien nette et devrait se remettre rapidement.
Je suis très contente de ne pas voir les jeunes filles dans les blessés.

Tout en sortant ma marmite et le petit brasero, je mélange discrètement les quelques plantes que j’ai, le demi poulet que j’avais réservé pour Gustave et bien sûr, les champignons qui vont ensuquer tout ce beau monde.

“Pouvez-vous m’aider à recueillir plus d’eau? Je vais nous préparer un potage revigorant.”


Assez vite, une bonne odeur monte de la marmite et comme personne n’a l’air de douter de ma bonne volonté, je suis plus rassurée quand au déroulement des opérations.
Il n’y a pas encore beaucoup de fumée qui monte de mon petit feu mais j’ai en réserve quelques branches humides et des feuilles de sauge pour avertir Fabius.

“Venez vous servir. Je n’ai qu’un bol mais peut-être avez-vous quelques récipients?”


Je ne peux m’empêcher de les servir avec un grand sourire sachant que d’ici peu ils vont tous piquer du nez et partir pour le grand voyage des esprits. Certains vont bien le prendre mais les vrais méchants, vont sûrement déguster au moment de la transe que les champignons vont induire.
Je suis d’autant plus contente que personne n’a l’air de vouloir me faire manger. Ils sont sans doute tous affamés et bientôt, je peux aller vers les jeunes filles pour vérifier que tout va bien pour elle. Je leur apporte un gobelet d’eau et chuchote à la plus proche:

“Je ne vous donne pas à manger parce qu’il y a un somnifère dans le repas. Bientôt , vous retrouverez votre père qui attend impatiemment dehors. Mais pour le moment, Chuut, restez calme et patientez encore un peu.”

Les petiotes sont réfrigérées et se blottissent l’une contre l’autre. Je préfère ne pas les faire bouger de peur d’attirer l’attention sur elle.
En revenant près du feu, je vois que la casserole est vide. Chouette, je peux faire de la fumée.
Aussitôt, je charge le feu avec les feuilles de sauge qui auront en plus pour effet de dégager une forte odeur qui devrait titiller les narines de Fabius et ses hommes.
Les branches humides dégagent de suite une belle fumée blanche qui monte paresseusement vers le plafond et se perd dans la roche.

Je n’ai plus qu’à attendre, je vois déjà des hommes se coucher voire se vautrer. Même les trois gars de l’entrée ont l’air saouls et s’appuient lourdement aux bords de l’entrée.

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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyVen 12 Avr - 22:26
Je crois que je passe là, un des plus moments de mon existence, ce que mon professeur de tir à l'académie appelle une dilatation temporelle. A l'époque il nous avait été expliqué que lorsqu'une jolie fille est dans tes bras, le temps passe à une vitesse phénoménale alors que le temps semble s'allonger à l'infini lorsque tu es de garde d'un bâtiment, sous la pluie. Ces mots exacts étaient tout est relatif.

Là, il ne pleut pas, mais l'effet est le même, les minutes passent à une vitesse d'escargot, à partir du moment où les bandits ont fais entrer Gojo. Je suis déjà rassuré qu'ils lui aient fais bon accueil, mais c'est normal, après tout cette femme inspire confiance et sa présence à de quoi calmer les gens les plus inquiets. Au bout d'une demi-heure, je commence à voir une fumée s'échapper du sommet de la grotte et je sens comme une odeur de sauge ? Je n'ai jamais été très fort en plantes, mais je sais reconnaitre cette plante assez commune.

La seconde phase du plan a donc commencé, la première étant de pouvoir entrer dans la grotte. Il me reste encore deux heures à patienter, pour m'occuper l'esprit, je nettoie mon épée soigneusement, la nettoyant du sang et de la cervelle, qui étaient restés accrochés, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle brille à nouveau de mille feux. Curieux comme je me suis vite habitué à la mort, je crois que c'est parce que j'ai commencé très tôt à voir des cadavres. A l'âge de douze ans, étant mousse sur un aéronef, j'ai vu un homme coupé en deux par un câble d'arrimage mal attaché, et au fur et à mesure des années, beaucoup d'hommes et de femmes sont morts devant moi, que ce soit par accident et à cause des combats.

J'ai dut tué de ma main une dizaine d'individus, onze si on compte celui d'aujourd'hui et bien plus avec mes canons et pourtant, je ne me considère pas comme un monstre incapable d'éprouver de la pitié ou de l'empathie, mais juste comme un soldat faisant son devoir. L'endoctrinement que nous subissons à l'armée y est certainement pour beaucoup dans mon attitude, les hommes que j'ai tué avaient été condamnés par les représentants de notre nation et étaient eux mêmes des tueurs. Mon père avait coutume de dire, que celui qui vit par l'épée, mourra par l'épée, et c'est tout à fais normal. Il faut que le fort protège le faible des loups et c'est donc l'armée qui doit protéger les civils des bandits, c'est dans l'ordre des choses.

J'arrête là mes pensées car je peux voir à la position du soleil que le temps impartis est passé, je me lève donc avec difficulté, mes jambes étant un peu ankylosées après être resté trop longtemps dans la même position et avec avoir un bras en écharpe n'aide pas. Je fais un signe à mes hommes, qui tiennent leur pistolet réglementaire, le modèle Faucon, d'une main et leur dague dans l'autre, ayant rangé leur fusil modèle Mark Vulcain dans leur dos et tous ensemble, nous avançons, largement déployé vers l'entrée de la grotte, prêt à nous jeter à terre avant de riposter si nous entendons le moindre bruit suspect.

Mais rien ne ce passe, et mètre après mètre, nous arrivons finalement à l'entrée du repaire des malandrins. Je peux voir 2 hommes allongé sur le sol, un troisième semble assis, dans une espèce de transe, il a posé son fusil sur ses genoux et semble me fixer, hésitant entre me considérer comme une hallucination ou une personne réelle. Sans lui laisser le temps de choisir, je me précipite vers lui, et lui abat la poignée de mon épée sur le haut du crâne, l’assommant d'un coup et le fais passer de la position assise à une position plus horizontale.

Malheureusement, le fusil tombe à cause de ce mouvement et un coup de feu claque e le son se répercute entre les parois. Je gémis, non à cause du bruit, mais parce que la balle a traversé ma jambe, de toute évidence, c'est juste la chair qui a pris, car j'arrive à me maintenir debout, mais nom d'un chien, que ça fais mal !

A part un demi-peloton, qui reste en couverture et qui garde les deux bandits qui partit dans au pays des rêves n'ont pas bougé et l'homme que je viens de mette hors d'état de nuire, nous nous précipitons en avant, vers le fond de la grotte. Faisant fi de toute discrétion, nous comptons sur notre masse pour intimider n'importe quel adversaire encore en état de combattre. Je suis comme d'habitude à la tête de la troupe, prêt à découper en rondelle tous bandits qui ferais mine de résister.

Gojo Kuracanto
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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptySam 13 Avr - 10:57
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Alors que tout est calme dan la grotte, j’entends tout à coup du remue ménage venant de l’extérieur. ça y est, ils donnent l’assaut et font bien car tous les hommes sont endormis ici. Seules moi et les trois jeunes filles restons éveillées. Deux d’entre elle papotent avec moi alors que la troisième, Hortense est assez silencieuse. Je suppose qu’elle est plus choquée que les deux autres?

Je leur ai donné à boire et elles ont pu manger des morceaux de fruits séchés que j’avais gardés au fond de mes grandes poches. J’ai toujours eu le goût de grignoter à toute heure du jour. J’ai souvent eu des remarques sur le fait que je garde un corps en bonne forme malgré les quantités de nourriture que je mange. Ce que les gens ne voient pas c’est que ce sont beaucoup de petites quantités. Des fruits secs, noix, noisettes. Une tranche de pain beurrée, un bol de soupe tout cela en plusieurs petits repas. Et que je passe ma vie dehors à marcher, bouger, bêcher, porter, etc..
Pour revenir au présent, rien de tel qu’une détonation qui claque tout à coup à l’entrée!
Nom d’une pipe mais qu’est-ce qui se passe?

Je bondis sur mes pieds et cours vers l’entrée où je vois Fabius grimaçant de douleur et boitillant.

“Nom d’un chien Fabius que se passe-t-il? Comment t’es-tu blessé? On t’a tiré dessus?"

Je regarde les hommes tous endormis et ne comprends pas d’où a pu venir ce coup de feu?
Tout à coup, Hortense qui semblait si calme bondit sur un des hommes endormis, comme mort, et se met à hurler!

“Geoooorges! Mais que t’ont-ils fait ces salauds!  Noooooon….”

Le jeune fille, complétement hystérique hurle à la mort. Elle est persuadée que son Georges est mort.
Comme je m’avance pour la rassurer sur l’endormissement de ce qui semble être son amoureux, je la vois prendre le revolver du dit Georges et se relever en pointant son arme sur Fabius.
Mon sang ne fait qu’un tour et en soulevant ma tunique, je dégaine moi aussi la magnifique arme de mon père que je cache dans mon dos et d’une voix forte et légèrement tremblotante je la somme de baisser son arme.

“Hortense!! Mais êtes vous sotte? Georges est endormi, il n’est pas mort.”

Je m’avance vers la toute jeune fille en tendant ma main libre et je continue en baissant le ton.

“Jeune fille, baissez cette arme. Pas besoin de blesser quelqu’un. Votre ami bandit est endormi pour un moment et il va se réveiller avec un bon mal de tête mais en bonne santé"


Je ne peux m’empêcher de me demander ce qui a pris à cette jolie fille de s'amouracher d’un truand. Il n’est même pas très beau avec son nez de buveur, ses habits et son air sale.
Je me retourne vers Fabius que j’avais un peu oublié dans ma rapidité à intervenir pour éviter un autre drame.

“Capitaine, pouvez-vous dire à cette jeune écervelée qu’il ne sera fait aucun mal à son ami?”

J’espère que Fabius va comprendre qu’il vaut mieux calmer la sotte pour pouvoir sortir tout le monde sain et sauf de cette aventure qui serait rocambolesque  si des vies n’étaient pas en jeu.

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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyDim 14 Avr - 10:56
La première personne que je croise, c'est Gorko, qui semble être en pleine forme, et qui me demande si je suis blessé ! Et le nom de la personne qui m'a tiré dessus ! Je ne lui réponds même pas, me contentant de la fixer en lui faisant les gros yeux, le réponse que j'aurais pu lui donner n'étant pas fais pour les oreilles d'une dame. Je suis dans tous les cas heureux de la voir, et soulagé également. Les sept bandits restant sont tous écroulés, et certains même bavent dans leurs sommeils.

Alors que je m'apprêtais à donner l'ordre à mes hommes de rengainer leurs armes, tandis que je rangeais mon épée dans son fourreau, grimaçant de douleur à cause de ma jambe blessée, je vois une jeune femme que j'identifie immédiatement comme une des triplés, car elle possède un air indéniable avec son père, dans la forme du visage, même si heureusement, elle ne possède pas son embonpoint, se précipiter vers un des hommes allongés.

Je pense alors que cet homme lui a fais du mal lors de son enlèvement et qu'elle va se venger, mais je trompe, car au lieu de le frapper pendant qu'il est hors d'état de nuire, elle crie un nom et semble désespéré. Je vois la soigneuse qui s'approche pour lui parler, mais de toute évidence, cette jeune fille est devenu folle, car elle prend une arme sur le sol, un pistolet, et me menace avec.

Mes hommes réagissent au quart de tour, confirmant ainsi leur excellent entrainement, et c'est près d'une dizaine de pistolets qui la mette en joue. Pour ma part, je ne prend même pas la peine de dégainer mon sabre. Tout d'abord, parce que je n'ai aucune envie de transpercer le corps de la jeune fille avec, ensuite que je vais encore souffrir à cause de ma jambe si je l'enlève l'épée de mon fourreau, et la troisième et dernière raison, sans doute la plus importante, parce que je suis fatigué.

Je m'assieds donc par terre, pendant que Gojo dégaine à son tour et pointe son revolver vers l'ex-otage. Elle lui dit également que ce fameux George n'est pas mort et essaye de la raisonner. Sans beaucoup de succès d'ailleurs car la soigneuse me regarde et me demande d'intervenir.

Pour ma part, je commence à en avoir assez de ce mélodrame. J'ai quand même perdu pas mal de sang et je me fais maintenant braqué par une jeune fille avec un pistolet qui est tellement en mauvais état qu'il risque de lui exploser dans la main. Pourtant je peux arrêter toute cette farce d'un seul mot, en demandant à mes hommes de l'exécuter. Je caresse un moment cette idée, mais en tant que gentilhomme, je ne peux pas le faire, de plus son père compte sur moi, pour la ramener saine et sauve.

Je me secoue donc un peu mentalement, mais je reste assis, car je pense avoir trop de peine à me lever. D'ailleurs, je prends doucement une des paillasses, se trouvant à proximité, pour m'assoir un peu confortablement, prenant grand soins de toujours montrer mes mains, pour ne pas me faire tirer dessus une nouvelle fois. Durant tout cet intermède, je ne dis mot, afin de la calmer un petit peu, ce qui laisse le temps aux deux autres sœurs d'arriver. Ce sont bien des triplés, pas de doute la-dessus, elles sont grandes, élancés et plutôt bien faites de leurs personnes. Ce sont surtout leurs magnifiques cheveux longs qui attire mon intention, ayant toujours eu un faible pour les femmes possédant ce genre d'ornement naturel.

Je souris donc à la femme qui me menace, avant de lui dire d'une voix douce:

C'est donc grâce à vous que les bandits connaissait l'existence du convoi, je me demande juste qui a eu l'idée en premier, est-ce vous qui avez proposé à George d'attaquer le convoi et de fuir ensemble ou c'est lui qui vous a proposé de vous enlever de manière tellement romantique.

Je prononce cette phrase d'un ton très sarcastique, espérant la faire réagir, et c'est exactement ce qui arrive car elle me réponds:

George m'aime vraiment et c'est pour çà qu'il m'a proposé ce plan, mon père était contre notre union. Il disait que George n'étais pas digne d'épouser la fille d'un riche marchand, c'est pourquoi mon chéri m'a demandé de faire passer le convoi par cette route, et j'ai réussis ensuite à persuader le chef de convoi de m'écouter. Mon amour est un homme bon, il ne devait pas y avoir de blessé ! Il a juste réunis des amis pour l'aider, et c'est votre venu qui a tout fais dégénérer !

Cela explique beaucoup de chose, notamment pourquoi la grotte étais si près du lieu de l'embuscade. Je jette un coup d’œil au lieu, et je reprends avec un sourire.

J'ai plusieurs questions à vous poser et après, si vous n'avez pas changé d'avis, moi et mes hommes partiront et vous laisserons seuls avec ce fameux George.

Je sens quelques remous derrière moi, mes hommes s'agitant quelque peu pour manifester leur incompréhension, mais suite à la discipline de fer que j'ai instauré, personne n'ose me contredire pendant l'opération. De toute façon, mon résultat est atteint, j'ai obtenu l'attention pleine et entière de la jeune femme, et je vois même une lueur d'espoir dans ses yeux, dans tous les cas, elle semble avoir renoncé à me tirer dessus, ce qui est une bonne chose. Je commence donc mon monologue:

Première question, George et ses amis semblent venu très bien armés pour vous délivrer et certains des blessés du convoi que j'ai pu examiner ont été sérieusement touché par des tirs, alors qu'eux même n'était pas armé et ne représentais aucune menace. Vous ne trouvez pas que cela parait un peu extrême ?

Sans lui laisser lui laisser le temps de répondre, j'enchaine sur ma deuxième question:

Que vous soyez partie avec eux, je peux le comprendre, mais pourquoi prendre vos deux sœurs ? Que comptaient-ils faire avec elles ?

Là j'appuie sur l'amour entre membres de la même famille. Mais je n'ai pas terminé.

Vous êtes resté plusieurs heures dans cette grotte, moi je suis arrivé il y a quelques minutes mais j'ai pu constater que de nombreuses caisses venant de tout le continent ont été regroupé ici, soit George est un marchand qui aime stocker, soit c'est le résultat de ses différents pillages et...


Je suis interrompu dans mon argumentaire par la jeune femme qui me crie, en se tenant la tête avec les deux mains, arrêtant ainsi de me viser, mais rapprochant dangereusement l'arme de se propre personne.

Assez, assez, je ne veux plus vous entendre.


Je me tais une minute, c'est en effet douloureux de reconnaitre que la personne pour laquelle on a tout donner, allant même jusqu'à trahir sa propre famille, c'est joué de vous et de vos sentiments. Maintenant ce n'est plus moi qui est en danger, mais elle qui dans un accès de dépression, pourrais bien penser à ce suicider.

J'ordonne à mes hommes de rengainer leurs armes, et avec l'aide du chef des commandos, Perceval Gallick, je me met debout, ne pouvant m'empêcher de dire un juron à cause de la douleur. Une fois dans cette position plus stable, je m'approche de la jeune femme, en claudiquant et je lui dis:

Votre père est sain et sauf et vos sœurs aussi. Nous allons sortir d'ici tous ensemble.

Je regarde à ce moment Gojo, qui est bien plus compétente que moi pour soigner les cœurs brisés, espérant qu'elle pourra trouver les mots pour que nous puissions clore cette prise d'otage sans victime.

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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyDim 14 Avr - 19:06
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En me retournant vers Fabius, je vois qu’il est à présent assis par terre et qu’il ne va pas bien. Il me faut tout mon calme pour ne pas aller vers lui et l’aider à se relever, ce que fait son collègue.
Fabius grimace mais garde son aplomb et sa vivacité d’esprit pour analyser la situation en un instant. Quand il explique à Hortense qu’elle s’est fait gruger par son George, je comprends de suite que ces mots ne vont pas lui plaire.
Et en effet, ça ne fait pas un pli, elle s’énerve de plus belle et secoue l’arme en tous sens et surtout vers elle.
Quelle est donc sotte.
Je me confirme à moi-même que l’Amour est dangereux et parfois bien bête. J’ai compris très jeune qu’être amoureux ça complique toujours tout. Dès que j’ai été en âge d’avoir des relations avec un homme, c’était une évidence pour moi que je n’en voulais pas à demeure. Et, bien m’en a pris. J’ai vécu de très bons moments, parfois plusieurs années avec des compagnons masculins avec qui je ne partageais que les meilleurs moments. J’avais des sentiments pour eux et mon indépendance était préservée de telle sorte que quand nous nous quittions, c’est toujours en gardant une belle amitié.

Cette toute jeune fille aura du mal a remonter la pente mais je lui souhaite que cette expérience lui montre que se donner comme ça au premier venu n’est pas une bonne idée. Je range dans mon dos, sous ma tunique, mon arme qui ne me sert à rien.


“Hortense, demoiselle, ne faites pas de si grands gestes avec cette arme. Vous pourriez vous blesser ou quelqu’un sans vraiment le vouloir.
Cet homme n’en vaut pas la peine. Votre papa s’inquiète pour vous trois et je voudrais que nous allions le rassurer avant de prendre une décision quand à ces bandits. Allez, venez avec moi, nous allons sortir de cet endroit et aller prendre un peu l’air.”


Lentement, je m’approche d’Hortense, je lui caresse le dos et doucement, je prend son bras, le ramène le long de son corps et sans à coup, je lui retire son arme des mains.

Dès qu’il n’y a plus de danger de sa part, je me tourne vers Fabius et d’un regard, je sais qu’il a compris que ses hommes peuvent terminer de maîtriser les brigands. Je peux alors mener Hortense vers ses sœurs et les diriger vers leur père qui attend dehors avec impatience.
Quand je les vois dans le bras l’un de l’autre, je peux revenir vers Fabius.

“Mon ami, vous êtes de nouveau en bien piètre état. Pouvez-vous aller jusqu’au feu et vous allonger que je puisse soigner vos blessures?”

Je m’approche moi-même du feu et remets des branches pour le relancer et chauffer de l’eau. Quelle bonne idée j’ai eue de me balader avec ce brasero. Je vais pouvoir nettoyer et panser convenablement le capitaine.
Il arrive en clopinant et son air ne me dit rien qui vaille. Il a dû perdre beaucoup de sang Je vais  lui proposer de manger de la viande fraîche et saignante. Du foie serait l’idéal pour sa convalescence.

“Viens, étends§toi confortablement près du feu. Je vais devoir découper ton pantalon pour voir où tu es blessé et soigner ça au plus vite.”

Comme l’eau est suffisamment chaude, je nettoie sa plaie qui, comme pour son épaule a reçu une balle transperçante. On dirait qu’il a un bon ange gardien mine de rien.

“Tu es quand verni de ne pas être blessé plus profondément. Tu as perdu du sang et pourra réclamer de beaux morceaux de viande bien rouge mais un peu de repos et mes bons soins devraient suffire. Je te donnerais la recette de mes pansements à suivre. Ton médecin a l’air compétent et surtout on dirait qu’il respecte ma façon de faire.”


J’applique avec soin un pansement sur la plaie propre et le même cataplasme que précédemment.

“En plus de manger un bon steak de boeuf saignant tous les jours , je te conseille le miel de montagne de printemps. Dans une tisane avec du gingembre frais ce sera parfait. Si tu peux trouver du nectar d’abeilles en plus ce serait bien d’en prendre une cuillère à café tous les matins jusqu’à ton complet rétablissement.”


Je note sur un bout de papier la liste des ingrédients de la “recette” du cataplasme à renouveler tous les jours et le donne à Fabius.
Je lui souris parce qu’il me regarde comme si j’étais une ange. à se demander s’il n’a pas goûté à ma soupe de champignons magiques?

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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyLun 15 Avr - 16:36
Et voilà, c’est passé comme une lettre à la poste d’Alexandria, rapidement et de manière efficace. Je vois Gojo s’approcher sans crainte de la jeune femme et lui prendre doucement son arme, comme si elle avait fait cela toute sa vie ! Elle accompagne ensuite la jeune femme à l’extérieur et nous serons les rangs pour les laisser passer. D’un geste discret, j’ordonne à deux de mes hommes de suivre la jeune femme et de ne pas la perdre de vue, afin d’éviter tout risque de fuite, puis je demande au reste d’amener les bandits à l’extérieur, avant de les transférer sur l’Entreprise.

Comme d’habitude, les prisonniers sont fouillé et tout ce qui peut servir d’armes leur aient enlevés, de plus des fers sont attachés à leurs mains et pieds, leurs interdisant de cette manière, de s’échapper. La soigneuse revient vite et me propose de m’allonger au coin du feu, ce qui me semble être une très bonne idée, la tension qui était présente depuis notre entrée dans la grotte a maintenant disparu de même que l’adrénaline qui courrais dans mes veines, et je me sens aussi faible qu’un nouveau-né.

Gojo découpe mon bel uniforme, mais qui maintenant ne ressemble plus à grand-chose, et nettoie ma plaie à l’aide de diverses mixtures, avant de me dire que j’ai de la chance ! Je lui fais une grimace pour toute réponse, à moitié pour me moquer d’elle, à moitié à cause de la douleur qui reste forte malgré ses soins. Elle me dit alors que je devrais manger de la viande rouge saignante comme un steak, et je souris devant une si bonne idée, sa seconde suggestion, boire des tisanes et prendre une cuillère de miel chaque jour, soulève moins d’enthousiasme de ma part, mais je prends le papier qu’elle me tend car je sais que si je veux guérir le plus vite possible, sans garder de séquelles, je dois suivre scrupuleusement ses indications. Je lui réponds donc en souriant, oubliant un instant la douleur :

Je mangerai autant de steak qu’il le faudra, vous pouvez me faire confiance. Vous m’avez encore une fois bien aidé, et ma dette envers vous grossis à chaque rencontre. Il faut maintenant que vous m’aidiez à me lever car je dois faire une chose qui est pénible mais nécessaire.


Je m’appuie donc sur mon ange gardien personnel, pour sortir de la grotte, et je la lâche, dès que nous arrivons en vue du père des trois triplés, qui a l’air très heureux d’avoir retrouvé ces enfants. Les trois jeunes filles discutent d’ailleurs avec animation, et le ton monte entre elles. Je fais signe aux deux soldats, à qui j’avais donné l’ordre de suivre Hortense, de la saisir et de me l’amener. Ils agissent avec leurs efficacités habituelles et l’enlèvent à sa famille afin de me l’amener. Je vois de l’incompréhension dans les yeux de leur père et toute la famille se dirige vers moi.

Je pressens une scène triste, mais je n’ai pas le choix. Je regarde donc l’ex-amoureuse de George, avant de lui indiquer d’une voix dure :

Comme me l’autorise le règlement 21 du code des forces aériennes de notre pays, je vous arrête pour complicité. A cause de vous, de nombreuses personnes ont été blessés. Vous serez jugé à la capitale Alexandria avec vos complices.

Je vois le visage de la jeune femme se décomposé au fur et à mesure qu’elle m’écoute et à la fin de ma phrase, elle fond en larme. Son père lui, est mis rapidement au courant par ses deux filles de toute l’affaire y compris du rôle malheureux qu'a jouer une de ses enfants et tous se mettent à genoux, en m’implorant d’être indulgent pour Hortense. J’ai déjà vécu ce type de scène douloureuse un grand nombre de fois, mais je ne peux malheureusement rien faire, je ne suis pas juge, juste un simple officier de l’armée et je me dois d’appliquer la loi. Je comprends l’inquiétude des parents, car leur fille sera surement condamnée aux travail forcé dans une mine de magilithe et l’espérance de vie y est très courte.

J’ordonne donc à mes hommes de relever la demoiselle, et de l’accompagner jusqu’au bric où des geôles ont déjà été installées pour accueillir les bandits de grands chemins et leur complice.

Gojo Kuracanto
Gojo Kuracanto
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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyLun 15 Avr - 17:05
Irys : 424922
Profession : Naturopathe, ostéopathe, kinésiologue
Pérégrin 0
Je regarde faire son travail avec fermeté mais humanité ce très sympathique capitaine. Je suis tout à fait d’accord avec lui quand à la décision de mener Hortense au jugement qu’elle mérite.La sentence qui attend la jeune fille sera très dure et je suis vraiment désolée pour elle. Mais c’est une jeune adulte, nous sommes dans une période de conflits latents et en tous cas violente au quotidien et la loi doit être appliquée justement.
Je me tourne vers Fabius qui a l’air d’être en partance et veux lui manifester  toute ma fierté et toute mon amitié de voir que notre belle nation est entre de bonne main.

“Fabius, me permets-tu de te prendre dans mes bras pour une accolade amicale?
Je pense que tu es déjà prêt à repartir vers d’autres aventures et je veux te souhaiter toute la chance, le bonheur de vivre que tu mérites. Tu fais un métier passionnant mais dangereux et je ne veux pas apprendre que tu es parti rejoindre mon père!”


J’essaie de prendre une attitude la plus respectueuse possible devant les derniers soldats qui nous regardent mais ne peux m’empêcher d’avoir envie de lui faire une gros câlin.
Ce qui devait être une accolade devient une enlaçade et en faisant attention à son épaule, je le serre dans mes bras en réprimant un petit sanglot.

“Tu va me manquer jeune homme. Chaque fois que nous nous rencontrons, je dois découvrir des blessures en plus et je veux que tu prennes soin de toi!
La prochaine fois, je veux que tu viennes déguster un bon ragoût et boire un de mes petits alcool de prunes. Si tu as deux, trois jours de congé, je veux te voir tomber par terre de rire et ivre de bien vivre”

Je le regarde avec tendresse repartir vers son brick et sa troupe.
Je resterai avec le père et les quelques blessés qui auraient besoin de moi.

J’appelle Gustave pour qu’il me rejoigne et je peux lui faire aussi un câlin. Ce qu’il apprécie moyennement, étant un grand timide. Cet animal a un cœur d’or et ferait tout pour moi mais il reste assez réservé.

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Une rencontre teinté de rouge (Terminé) EmptyMar 16 Avr - 17:41
Une accolade amicale ? J’appelle çà plus un gros câlin que me fais Gojo. Je réponds donc à sa douce pression également, puis je lui souris, avant de lui faire la bise sur la joue ! Je la vois presque pleurer, et j’ai mal au cœur en la voyant ainsi, mais je ne peux m’empêcher de sourire quand elle m’invite boire de son alcool fais maison. Je mets au bout de quelques minutes un terme au câlin, et je lui dis d’une voix tendre :

C’est avec plaisir que je reviendrais te voir, et promis, je resterai quelques jours pour t’aider et manger tous tes bons petits plats et autres ragouts que tu auras préparé. En attendant prend soin de toi, et si tu as besoin de quoique ce soit, n’hésite pas à m’envoyer une lettre à Alexandria et ne t’inquiète pas, je n’ai pas oublié et je t’apporterais ce que tu m’as demandé.

Voilà, je pense que j’ai tout dit et je m’apprête à repartir en compagnie de mes hommes qui ont assisté à toute la scène avec un sourire aux lèvres, il en effet rare que je fasse des gestes d’affection quand je suis en service, mais ils ont bien remarqué que Gojo est une soigneuse exceptionnel, comme peuvent en témoigner mes nombreux bandages. Hortense est déjà monté sur le bric et je vois le père et les deux sœurs restantes qui discutent avec animation. J’hésite un moment sur la conduite à adopter, est-ce que je dois aller les voir ? Puis prenant mon courage à deux mains, je décide de leur dire adieu, je m’approche donc du groupe et je leur fais un salut, avant de leur annoncer, d’une voix grave :

Je suis encore une fois désolé pour Hortense, je m’assurerai qu’elle soit bien traitée, pendant tout le temps qu’elle sera sur mon navire, et je n’indiquerai pas dans mon rapport qu’elle m’a menacé avec une arme, car c’était un acte désespéré et je ne me suis pas sentit en danger.

Voilà, c’est le moins que je puisse faire, même si je n’ai aucun pouvoir sur ce que va décider le juge. J’ai déjà vu des procès où pour des faits similaire, la prévenue écopais d’une simple amende, mais ça dépend de beaucoup de facteurs, et j’espère vraiment que le juge sera clément. Je suis tiré de mes réflexions par une des sœurs, que je pense être Jasmine qui me demande :

J’ai beaucoup réfléchi avec ma famille et je souhaite vous accompagner, engagez-vous des membres d’équipage ? Je suis sûr que le juge sera plus enclin à faire preuve de mansuétude si un membre de sa famille travaille pour l’armée.

Je réfléchis un moment à sa proposition. C’est vrai que Thomas, un des mousses a dû être débarqué pendant notre dernière escale, car trop malade pour rester avec nous, il y a donc un poste vacant. Je regarde d’un œil plus exigeant que mon premier regard dans la grotte, forcement superficiel, la jeune fille en face de moi, elle a toutes les caractéristiques physiques, étant grande et mince qui lui permettre de tenir ce poste, de plus, le travail ne semble pas lui faire peur. Afin de tester sa motivation, je la mets en garde :

Si vous vous engagez chez nous en tant que mousse, vous serez une des plus âgées, sachant que le contrat minimum est de un an. Vous devras également travailler dur pour vous mettre à niveau et apprendre le métier. Je suis un capitaine qui demande beaucoup à ses hommes, sans compter que c’est un travail pénible et dangereux.

J’ai en effet vu de nombreux blessés voir des morts lors d’opérations de simple maintenance, sans parler des combats, par exemple lors d’abordage ou d’échange de boulet de canon. Je me souviens d’ailleurs que le premier cadavre que j’ai vu, c’était un mousse coupé en deux par une amarre qui avait cédé lors d’une confrontation avec un autre brick pirate, j’avais alors douze ans.


Pourtant, malgré mes paroles, la jeune fille reste stoïque et me regarde droit dans les yeux. J’ai un peu de mal à savoir si elle me déteste ou si elle me voit comme un mal nécessaire, juste un moyen pour essayer de sauver sa sœur. Dans les deux cas, je n’ai aucune raison de refuser, chacun s’engage dans l’armée pour des raisons qui lui sont propres, que ce soit par tradition familiale ou pour venir en aide à sa famille. Je lui tends donc la main, tout en lui disant :

Bienvenu à bord demoiselle Jasmine.

Elle me regarde une seconde, toujours droit dans les yeux, puis prend ma main, et me la serre fortement en me répondant :

Merci Capitaine, je ne vous décevrais pas.

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