Les chansons d'Irydaë

Bonjour à tous !

Alors vu que la nuit, à 4h du matin, on s'emmerde un peu, j'ai décidé de réécrire Amsterdam de Jacques Brel façon Irydaë. Vu que le port de Skingrad est pas très jojo, et que j'adore glauquiser (oui ce verbe existe) tout ce qui passe, j'ai fait une version qui respire la joie de vivre.

Hésitez pas à faire comme moi et à réécrire des chansons françaises pour les adapter à vos fantaisies et à notre univers ! (Françaises, oui, l'anglais n'existe pas sur Irydaë donc ça sera compliqué de faire des chansons avec)

Donc, pour rappel, la chanson de base c'est ça:


Et voilà ma version:

Dans le port de Skingrad
Y’a des marins qui chantent
Des fantômes qui hantent
Au large de Skingrad.
Dans le port de Skingrad
Y’a des marins qui donnent
Leur dernier sou trouvé
Le long des berges mornes.
Dans le port de Skingrad
Y’a des marins qui meurent
Ecroués sous les lames
Aux premières lueurs.
Mais dans le port de Skingrad
Y’a des marins qui naissent
Dans la terreur épaisse
Qui de partout émane.

Dans le port de Skingrad
Y’a des marins qui mangent
Sur des rafiots qui tranchent
Leurs espoirs scintillants.
Ils vous montrent des dents
A vous croquer le cou
A monter sur la roue
A bouffer des enfants.
Et ça sent la sueur
Jusque dans les yeux des mousses
Qui de leurs mains repoussent
Leurs éternelles peurs
Puis se lèvent en hurlant
Dans un bruit de cauchemar
Car on largue les amarres
Vers l’autre continent.

Dans le port de Skingrad
Y’a des marins qui dansent
En se vidant la panse
Sur les genoux des femmes.
Et ils tournent et ils dansent
Comme des esprits damnés
Dans le son déchiré
D’une hécatombe immense.
Ils se tordent le cou
Pour pouvoir survivre
Jusqu’à ce que tout à coup
Ils tombent tous ivres.
Alors le regard grave
Alors l’esprit qui rêve
Ils retournent esclaves
Car le soleil se lève.

Dans le port de Skingrad
Y’a des marins qui chantent
Et qui chantent et rechantent
Et qui rechantent encore
Ils chantent pour maudire
Les putains de Skingrad
De Laurgal ou d’ailleurs
Et leurs fils, quelle bravade
Car ils dirigent le monde
Car ils entendent tout
Sauf la colère qui gronde
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se soulagent dans la foule
Et ils pissent comme je pleure
Sur les marins disparus
Dans le port de Skingrad !
Dans le port de Skingrad !

Salut,

Ta chanson est très sympa, et très vrais aussi.