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 La libération ! (annulé)

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La libération ! (annulé) EmptyVen 26 Juil - 18:47
Je mettrais la date, dès que je serais sûr du temps que j'ai mis.

La guerre, la guerre ne meurt jamais, c’est un de mes professeur à l’école des officiers qui m’a appris cela, et une nouvelle fois, ce proverbe se vérifie, car je vais devoir aujourd’hui entrer sur un territoire souverain pour récupérer un prisonnier dont je ne sais absolument rien, si ce n’est qu’il proche du conseil, ce dont je me doutais un peu car ce n’est pas Joe le rigolo qui peut mettre en place cette opération.

Il faut dire que cette mission ordonné par les plus hautes instances Daenar n’est pas complètement officielle et que l’on m’a interdit de hisser les couleurs de Daenastre aux mats de mon aéronef pendant tout mon voyage, de plus l’équipage ne doit rien dire à propos de cette mission et si moi ou l'un de mes collaborateurs étaient capturés ou tués, le département d'état niera avoir eu connaissance de nos agissements.

Je suis donc partit et me voilà, après un voyage sans encombre dans les cieux, au-dessus des nuages, observant en pleine nuit grâce au quelques trouées dans le manteau blanc, ce qui semble être un petit village de quelques centaines d’habitants, au beau milieu d’une forêt. Je m’attends à trouver une personne traumatisée par ces fous de magicien, en très mauvais forme physique et que nous allons devoir porté. Heureusement, notre soigneur de bord Jean Tuort est une personne très compétente et il a tout le nécessaire pour remettre sur pieds les individus qui sont passés par de nombreuses privations. Le côté psychologique m’inquiète plus, avec un possible lavage de cerveau, peut-être même renforcé par de la magie, qui ferait d’elle un allié de ses geôliers.

Je ne peux donc pas faire une opération de sauvetage discrète comme j’aurais aimé le faire et à la place je vais devoir utiliser la bonne veille tactique de la diversion. Je vais avec le commando d’abordage me poser dans un lieu dégagé, la petite arène en pierre que je vois à l’aide de ma longue vue, me semble tout indiqué, pendant que l’Entreprise va commencer à attaquer de toutes ces batteries, de l’autre côté.

Le but n’est pas de liquider tout le village, mais de les faire fuir suffisamment longtemps pour récupérer l’otage et de tirer un feu d’artifice vert, indiquant au navire de venir nous chercher. J’estime avoir de bonne chance, même si mes adversaires sont des adeptes de Dalai, et par nature imprévisible, car voir un vaisseau de guerre de près de 100 canons tirer en même temps devrait les pousser à la fuite.

C’est donc avec ce plan en tête que je fais descendre mes vingt commandos avec à leur tête Perceval Gallick, à trois kilomètres de notre objectif, puis nous commençons notre progression à travers la forêt, heureusement sans perte dans nos rangs. Après de une heure de marche l’arène est en vue, et je peux remarquer de nombreuses inscriptions dessus, toutefois, je ne m’intéresse absolument pas à l’art et je passe sans comprendre la signification des lieux. D’après ma montre à gousset, il reste cinq minutes avant que l’Entreprise ouvre le feu, déchainant les enfers.

Nous arrivons ainsi sur les bancs de l’arène, actuellement vide et nous nous déployons. Je vois une jeune femme accroupis devant une autre personne que je distingue très mal, et je dégaine mon épée, avant de m’approcher silencieusement, je dois absolument saisir cette chance et faire parler ces deux My’trans, car j’ai besoin d’une information capitale pour le succès de cette opération : l'endroit où se trouve l’otage.


Dernière édition par Fabius le Mar 30 Juil - 17:55, édité 2 fois

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La libération ! (annulé) EmptyVen 26 Juil - 19:51
La prêtresse était en train de vérifier sur Kerrah était en état pour son prochain combat, et ne pouvait s’empêcher d’avoir un frisson en observant le sourire que la légionnaire portait aujourd’hui. Après des mois à traiter celle-ci, elle ne pouvait s’empêcher de se demander d’où provenait ce changement d’attitude.

Kerrah, quant à elle souriait, car contrairement aux My’tran, elle avait reconnu ce léger bruit, presque imperceptible, qui avait dérangé l’air nocturne.

Quand le premier canon retentit, le corps de Kerrah se détendit tel un ressort.

Les lames incorporées dans ses prothèses, élément qu’elle n’avait pas révélé pendant ses mois d’emprisonnement, jaillirent de ses avants bras avec un grincement métallique sinistre, témoignant du manque de maintenance de ses dites prothèses pendant plusieurs mois.

Les liens de Kerrah tombèrent au sol.

La prêtresse n’eut pas le temps de se retourner après son sursaut de surprise, et choisie au lieu de ça de plonger en avant, évitant de quelques millimètres le coup de Kerrah.

Après un roulé boulé, elle se releva d’une traite, commençant l’incantation d’un sort rapide qui se matérialisa sous la forme d’une projection de grêle dans la direction de la légionnaire.

Cependant, aguerrit par des mois dans l’arène, Kerrah encaissa le coup, non sans un grognement de douleur quand sa peau sur arraché en multiples points, causant un saignement superficiel, mais non moins sinistre.

Elle plaqua la prêtresse au sol, se saisissant de ses poignets alors qu’elle prenait une position montée sur son torse, cette dernière lui décocha un dernier coup de boule qui toucha Kerrah dans la lèvre avant de se faire maîtriser.

Kerrah se mordit doucement sa lèvre enflée avant de briser le silence :

- C’est peut-être toi que j’aurais dû affronter dans l’arène au lieu de ton frère, tu as plus de mordant.

Puis la légionnaire vint planter un baisé sur les lèvres de la prêtresse, laissant une épaisse tâche de sang sur son visage gelé dans une expression de stupeur. Avant que celle-ci puisse reprendre ses esprits après ce développement inattendu, Kerrah lui asséna un coup sec dans la tempe, la rendant inconsciente en plus de causer un léger saignement.

Kerrah se leva, s’étirant dans craquement sinistre : Elle faisait peur à voir avec une cicatrice barrant son visage et son œil gauche, couverte de sang séchée. Elle regarda ensuite la prêtresse KO :

- Toi et moi, on est loin d’en avoir fini.

Kerrah commença tout d’abord par récupérer son équipement, celui qui avait été confisqué par ses geôlier. Elle se saisit alors d’une seringue de stimulant légionnaire.

Kerrah ne pu s’empêcher de regarder celle-ci avec hésitation. Pendant des jours durant elle avait subi la désaccoutumance de cette substance pendant que la prêtresse la maintenait en vie avec un médicament aux effets au combien moins nocifs. Cependant ce dernier ne permettait pas à la légionnaire d’utiliser ses puissantes prothèses à 100% de leur performances sans risquer de détruire son corps.
D’une certaine façon … Elle n’était plus une légionnaire sans cette substance.

Était-ce un mal ? Un bien ?

La seringue vide tomba au sol, une simple goutte de sang perlant sur le bas de Kerrah.

Son regard repris la couleur rouge caractéristique des légionnaires, ajoutant la pièce finale à l’apparence morbide de la légionnaire.

Elle chargea la prêtresse sur son épaule, celle-ci faisant un otage tout désigné, et tourna les talons sans se retourner : Elle connaissait les stratégies Daénastres usuelles, ce qui veut dire que si une aéronefs tirait de bordée d’un côté, la sortie était probablement de l’autre.

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La libération ! (annulé) EmptyVen 26 Juil - 22:26
Alors qu’il me restait encore une dizaine de mètres à faire, l’Entreprise ouvre le bal et le bruit de ses canonnades brise le silence de la nuit de la manière la plus violente qui soit, illuminé le ciel par la même occasion, avec la lumière de ces canons. Ça me sert ouvert de couverture sonore et je continu mon avancé, mais je m’arrête indécis quand des lames sortent des bras de la personne au sol et je crains que le mage m’ait remarqué et ai lancé un sort inconnu pour venir me combattre.

Finalement, je me suis trompé et la silhouette que je n’ai toujours pas identifiée essaye de frapper sa compatriote qui esquive le premier coup et riposte en utilisant de la magie ! Mais qu’est-ce que c’est que ces salamalecs ? Je reste à l’écart, espérant mieux comprendre la situation tandis que l’altercation se transforme en un véritable combat de catch ! Puis se conclut par un baiser ! Bref, j’ai bien fait de venir et j’aurais volontiers voulu que ça continu, mais la fin est décevante car après avoir pris une seringue, l’ombre prend sa victime inconsciente sur l’épaule comme si c’était une plume et se tourne vers moi.

Je vois enfin son visage et surtout ses yeux rouges qui ne laissent aucun doute sur le type de personnage que j’ai en face de moi, une légionnaire ! J’ai déjà eu affaire à ce genre de guerrier et ce n’est franchement pas un bon souvenir, mais c’est là une bonne source d’information, je m’approche donc de la femme qui doit être plus âgée que moi, même si c’est difficile à dire, car elle est couverte de sang suite à sa rixe.

Je vois également qu’elle est borgne, et je fais attention a toujours rester dans son champ de vision, de manière à ce qu’elle ne se méprenne pas sur mes intentions. D’ailleurs je commence à dire à mes hommes de se déployer tout autour de nous, afin de nous assurer un maximum de sécurité, puis je commence par me présenter :

Je suis Fabus Solar, capitaine de l’Entreprise, on m’a envoyé ici pour récupérer une personne proche du conseil, savez-vous où elle est ? Peut-être avez été capturé ensemble ?

Je même sûr que c’est ainsi que les choses se sont passées, une huile de l'UNE se sentant intouchable avec sa garde du corps à moitié métallique a trop titillé les autochtones et ceux-ci les ont capturés. Avec un peu de chance, le VIP est toujours en vie. Je décide également de la rassurer :

Bien sûr une fois que ma cible aura été récupéré, nous pourrons vous ramener également à Daenastre, toutefois, ramener des souvenirs est interdit. Je ne sais pas quels vos relations avec cette femme, mais soit vous la tuer sur place, soit vous la laisser partir, la situation est déjà assez compliquée.

En effet, ramener des prisonniers ne fait clairement pas partie de ma mission et c’est une opération de sauvetage clandestine. Alors que j’attendais la réponse de mon interlocutrice, un homme habillé comme un My’tran arrive dans l’arène et nous regarde surpris de nous trouver là. Son air ahuris laisse place à une grimace de souffrance quand Perceval, l’embroche avec son épée, ne voulant pas ameuter le reste des villageois en utilisant son fusil Mark Vulcain qui est toujours dans son dos.

Je le remercie d’un signe et me retourne vers ma précieuse source d’information, espérant qu’elle pourra m’aider dans ma quête et que je puisse enfin sortir d’ici en un seul morceau, pendant que plusieurs incendies causés par les obus s'allument un peu partout, donnant au lieu un côté rouge, comme si les murs pleuraient des larmes de sang.


Dernière édition par Fabius le Sam 27 Juil - 9:32, édité 2 fois

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La libération ! (annulé) EmptySam 27 Juil - 0:00
Kerrah considéra calmement le nouveau venu. Au premier coup d’œil, elle identifia qu’il s’agissait d’une équipe Daënastre, ce qui lui permis de se détendre.

Semblant perdu dans ses pensées, elle tira un cigare d’une de ses poches, l’allumant difficilement, celui-ci ayant pris l’humidité.

Cet intermède donna l’impression que Kerrah avait pleinement ignorée son interlocuteur, cependant elle avait profité de celui-ci pour analyser celui-ci. Il était jeune, très jeune, trop jeune pour faire parti du monde de Kerrah, les corps spéciaux ne recrutaient que des éléments déjà expérimentés, et dont les performances passées laissaient entendre qu’ils seraient une addition intéressante aux forces secrètes.

Ce qui voulait dire que M. Solar faisait parti de l’armée régulière. Kerrah fronça les sourcilles, choisissant de ne pas tirer ce fil de laine jusqu’au bout et de conserver l’analyse de cette situation pour plus tard.

- Capitaine d’une Aéronef militaire à quoi ? Vingt ans ? Soit tes parents sont très très riches et influents, et dans ce cas-là tu n’aurais pas été envoyé dans ce merdier sensible, soit tu es très très doué, et dans ce cas là félicitation.

Kerrah inspira longuement sur son cigare, avant d’ajouter :

- Désolé gamin, si tu cherches une princesse, ce sera dans un autre château, et il faudra probablement occire un dragon plutôt que quelques bouzeux My’Tran.


Elle sourit avant d’ajouter d’un ton amusé :

- L’avantage pour toi c’est que cette princesse-ci couche dès le 1er soir, à condition que ce soit toi qui payes le whisky.

Kerrah désigna la prêtresse sur son épaule :

- Je sais que la situation politique est suffisamment merdique comme ça pour ne pas en rajouter, mais il y a quelques kilomètres de territoire ennemis avant d’attendre l’océan. Même s’ils vivent usuellement reclus, détachés du quotidien de leurs clans, il doit bien y avoir quelques patriarche ou ancêtres dans les clans de la région qui ont atteint le niveau de maître, sans même parler de ceux qui sont capable de nous poursuivre même une fois qu’on aura atteint l’océan. Vu qu’aucun de nous n’est équipé pour abattre un mage de ce rang, je préfère conserver un otage, et celle-ci est visiblement une jeune prêtresse bénéficiant de la faveur des Architectes, ça fera un bouclier comme un autre en cas de crise.

Kerrah n’était pas 100% honnête, et elle avait d’autres desseins pour la jeune prêtresse, cependant un otage était, effectivement, le meilleur moyen pour eux de s’assurer une sortie rapide du territoire sans se faire abattre en plein vol.

- Tu n’as pas à t’inquiéter vis-à-vis du vieux de Richtofen, officiellement elle n’existera pas sur nos rapports, et je connais quelques haut gradé dans l’UNE qui apprécieront le souvenir.


Malgré sa jeunesse, la prêtresse, dont Kerrah ignorait d’ailleurs toujours le nom, participait activement à la vie politique des tribus de la région, cela voulait dire qu’elle était une mine d’informations sur les forces en présence

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La libération ! (annulé) EmptySam 27 Juil - 9:37
Mais c’est qui cette fille ? Et c’est quoi ce cigare ? La fumée me fait tousser, tellement elle est acre, je ne sais pas si c’est dû à la mauvaise conservation ou à la qualité du cigare mais c’est une véritable horreur. Et ce n’est pas fini car elle semble mettre mes compétences en doute à cause de mon jeune âge ce dont je commence à avoir l’habitude, même si elle fini sa phrase par des félicitations mais je ne pourrais pas dire, vu son visage recouvert de sang, si elle est sérieuse ou pas.

D’ailleurs elle continu à se moquer de moi, me parlant de princesse, de dragon et de sexe. Certes j’ai bien du whisky de très bonne qualité dans mon navire, mais ce n’est pas vraiment le moment de parler de bagatelle. Je commence à me dire que je me suis trompé sur la qualité de la personne qui me fais face, et que mon interlocutrice est bien mon objectif. Je fronce d’ailleurs les sourcils quand elle m’indique de mentir sur mon rapport de mission, mais pour le moment, j’ai des problèmes plus urgents à régler que parler de l’administratif, je lui indique donc :

Très bien vous pouvez la garder, j’ai des menottes spéciales sur mon aéronef, et nous discuterons plus tard de son avenir. Pour le moment, je vais faire venir l’Entreprise, mais il faudra combattre, jusqu’à ce qu’il arrive.

Tout en parlant, je tire le feu d’artifice en direction des cieux, et une lumière verte apparait dans le ciel, comme par magie, éclairant tous les environs pendant quelques secondes, comme si un soleil vert s’était élevé du centre du monde avant de disparaitre d’un seul coup. J’engage ensuite d’un mouvement du bras la légionnaire à se mettre à l’abri et je me cache ensuite derrière une espèce de colonne, toujours gravé de multiples inscriptions indéchiffrables, les My’trans ont vraiment du temps à perdre, surtout que cet ouvrage ne sert à rien !

Pendant quelques minutes le silence se fait, j’imagine que mon bric a arrêté de tirer et qu’il doit venir de toute la force de ses moteurs dans notre direction, il se posera et nous pourrons monter tous à bord. Si j’avais su que l’otage étais en si bon état physique, j’aurais modifié mon plan, pour le rendre plus furtif et nous serions partit avant mêmes que les autochtones ne sachent ce qui est arrivé ! Mais ce qui est fais est fait, et je ne peux qu’espérer que les combattants de ce village aient fuis assez loin pour nous permettre de fuir.

Mon espoir est vite réduit en morceaux sous la botte de la réalité, quand trois hommes et une femme essayent d’entrer dans l’arène, aussitôt je donne l’ordre d’ouvrir le feu, et deux combattants s’effondrent, le reste se mettant à précipitamment à couvert. Une espèce de boule d’eau sort alors de leurs mains et vient s’écraser contre un des commandos d'abordage, qui hurle de douleur, je comprends pourquoi quand je vois sa peau devient blanche et qu’il se roule sur le sol, le liquide qui l'a atteint a dû être chauffée à très grande température.

Voilà donc cette fameuse magie mis en pratique ! J’indique à Perceval de mettre en place un tir de couverture et j’entends des balles crépiter tout autour de l’abri de nos adversaires, les obligeant à baisser la tête. J’en profite pour les prendre à revers et une fois dans leur dos, j’embroche l’homme qui me tourne le dos, ne lui laissant aucune chance. Alors que je m’apprêtais un second coup mortel, la survivante du groupe se retourne vers moi, et j’hésite un instant car cette jeune fille qui doit être encore plus jeune que moi est très belle avec sa peau dorée et ses longs cheveux blond.

Cette hésitation lui permet de me sauter dessus, tout en dégainant une dague. Je suis bloqué au sol, incapable de la blessée car j’ai lâché mon arme sous le choc, et je tente désespérément d’attraper les bras de mon ennemie, avant que celle-ci ne me plonge sa lame en plein cœur, mettant ainsi fin à ma vie et plus important encore à ma carrière.


Dernière édition par Fabius le Sam 27 Juil - 19:43, édité 1 fois

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La libération ! (annulé) EmptySam 27 Juil - 18:55
Sérieusement ? La première chance à une discussion civilisée en 6 mois et le mec ne dispose pas du sens de l’humour ? Kerrah soupira. Elle suivi rapidement derrière Fabbius.

De façon très ironique, Fabbius et son groupe de commando avaient choisi de se poser dans l’arène rituelle que Kerrah connaissait on ne peut mieux. Cela avait un certain sens en considérant que la large arène formait une zone dégagée, mais cependant isolé des tribus alentour par une zone de forêt.

Cette arène avait été le théâtre sanglant de la survie de Kerrah pendant des mois durant. Sur ce sable, elle avait échangé sang pour sang, et avait envoyer de nombreuses âmes dans l’au-delà. Etrangement, cette arène était ce qu’elle avait de plus proche d’être une maison en ces contrée reculée : Un lieu de massacre qu’elle avait conquis, combat après combat, vie après vie.

Accessoirement, elle connaissait aussi parfaitement la disposition des lieux.

Elle fit un tour rapide des entrées dans l’arène, refermant les épaisses portes en bois sensée symboliser l’enfermement des combattants dans l’arène, et indiqua aux soldats Daénastres de se mettre à plusieurs en face de chacune des portes, en joue, prêt à abattre le premier malheureux qui l’ouvrirait.

Elle tourna les yeux et découvrit qu’une première troupe ennemie était parvenu à pénétrer l’enceinte de l’arène avant même que son stratagème soit en place, probablement les guerriers de garde à l’heure de l’attaque, c’était les seuls capables de les suivre aussi vite. Leur présence ici indiquait cependant que l’ennemi savait où ils étaient.

Kerrah était trop éloignée quand l’affrontement commença, l’empêchant d’intervenir lors du premier échange. Elle ne pu s’empêcher d’avoir un pincement au cœur en voyant le garde se faire ébouillanter vif.

Voyant que Fabbius semblait gérer la situation de ce côté, elle accourue aux côtés du soldat. Celui-ci survivrait, cependant il était inconscient et requerrait des soins urgents. Il était probable qu’il reste défiguré à vie cependant.

- Sert les dents champion, tu vas survivre, par contre il va falloir t’accrocher de toutes tes forces en attendant qu’on te mette entre les mains d’un docteur. Même si la douleur est atroce, ne tombe pas dans les vapes.

Kerrah se releva juste à temps pour voir Fabbius hésiter devant la jeune My’Trane. Kerrah soupira en serrant les dents :

- Quel est l’idiot qui a envoyé quelqu’un d’aussi jeune dans une mission aussi "sale" ?

Tout le monde devait faire ses armes et apprendre, surtout dans l’armée, cependant la typologie de mission où le nom de Kerrah apparaissait requérait usuellement un esprit bien entraîné à prendre des décisions rapide dans un contexte où « bien » et « mal » étaient remplacés par « Gain » et « Perte acceptables ».

Kerrah bondit. Elle parvint juste à temps, rattrapant la main de la jeune My’Trane alors que celle-ci abattait la dague qu’elle tenait à deux mains de toutes ses forces sur Fabbius qu’elle gardait immobilisé au sol de ses genoux.

La dague s’arrêta soudainement, la force de la jeune fille ne faisait pas le poids, et de loin, avec la force de la légionnaire maintenant qu’elle était de nouveau sous l’effet de son stimulant.

La jeune fille parue surprise, puis son regard se gela de peur quand elle reconnu le regard de la légionnaire. Cette dernière était devenue une apparition de cauchemar dans l’esprit des My’Trans des tribus alentours après avoir tué un nombre incalculable des leurs.

Kerrah entraîna le poignet de la jeune fille d’un coup sec, tordant son bras en arrière et brisant son épaule dans un bruit sec. La jeune My’Trane eut un grognement de douleur mais n’eu pas le temps d’analyser la situation plus avant avant que la dague que Kerrah venait de lui arracher tranche sa gorge, aspergeant Fabbius, toujours au sol, d’un copieux torrent de sang.

Kerrah regarda le capitaine de l’Entreprise avec un regard à glacé le sang, et indiqua d’une voix glaciale, sans l’aider à se relever :

- Il n’y a pas de débutant sur un champ de bataille, hésite encore une fois, et tu es mort, ton escouade est morte, l’ensemble des gens qui dépendent de ta mission sont morts. En attendant d’avoir l’expérience pour savoir faire les deux, ne pense pas. Laisse l’animal sortir et prendre le contrôle. Enfin, si tu veux survivre jusqu’à l’âge où tu pourras raconter à tes enfants comment tu as obtenus tes divers cicatrices bien sûr.



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La libération ! (annulé) EmptySam 27 Juil - 20:38
Je suis sauvé par la légionnaire qui telle une véritable force de la nature soulève sans peine mon adversaire, lui casse le bras avant de lui trancher la gorge en quelques secondes. Je reste pour ma part figé par le spectacle et ne bouge même pas lorsque le sang jaillis du cou de mon adversaire et salis mon uniforme. Je reçois alors un petit sermon de la part de celle qui m’a aidé et je ne réponds pas parce que je sais qu’elle a raison.

Je me lève donc péniblement et ne peux m’empêcher de jeter un dernier coup d’œil vers la malheureuse défunte qui a tout simplement voulu sauver sa tribu contre des envahisseurs et qui se trouve maintenant au sol, sans vie, ses yeux bleus cachés en partie par ces cheveux, avec toujours cette frayeur sur son visage, comme si elle avait vu le pire cauchemar de sa vie prendre forme sous les traits de son assassin.

Ça me fait penser que je ne sais toujours pas le nom de la personne que je suis venu sauvé, mais je n’ai pas le temps de lui demander car une nouvelle vague d’ennemi arrive et je me baisse pour ne pas être pris sous le feu ennemi. Je vois que chaque porte de l’arène est maintenant fermée et que chaque My’tran qui essaye d’entrer est impitoyablement abattus.

Malheureusement, cela veut dire que nous sommes pris au piège, toutes les voies de retraites sont maintenant coupées. Je regarde donc vers le ciel d’où viendra notre salut, et mes efforts sont récompensé quand je vois un énorme objet arriver vers nous et que j’identifie très vite comme l’Entreprise ! Ce dernier semble avoir reçu de nombreux impact comme si des blocs de glace l’avait frappé, mais mon navire a tenu bon et il se pose comme prévu à l’endroit indiqué par mon signal.

Une planche est rapidement débarquée qui va nous servir à monter dans le navire, et je donne l’ordre suivant:

A tous, rejoignez le navire, mais je veux une retraite en bon ordre en exerçant un feu roulant afin de ne pas permettre les My’trans de s’approcher suffisamment.

Je m'arrête une seconde pour que mes consignes soit bien répété à tous les groupes présents puis je me tourne vers les hommes qui portent le blessé nommé Robert Dès.

Vous êtes les premiers, dépêchez-vous de l'emmener en sécurité à l’infirmerie de bord !

J’attends que tous mes hommes soient montés avant de m’intéresser à la Légionnaire, que j’ai du mal à distinguer dans la mêlée. Dès que celle-ci sera monté à bord, l’Entreprise pourra s’échapper de toute la vitesse de ses hélices.

Il ne restera plus alors qu’à passer à travers des kilomètres de territoire hostile pour rejoindre la mer, une véritable gageure mais pour un équipage bien entrainé comme le mien, cette partie du plan comporte de bonne chance de succès, après tout nous allons à près de soixante kilomètres heures, une vitesse folle qui a pu être acquis grâce à l’ingéniosité Daenars !

Bien sûr, les machines ne pourront pas tenir ce rythme très longtemps, mais ce qui compte c'est de quitter le plis rapidement possible cet espace aérien hostile et je m'attends à de nombreux et âpres combats avant de revoir les côtes de mon pays natal.

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La libération ! (annulé) EmptyDim 28 Juil - 0:05
La mêlée était plus ou moins contrôlée, ce qui était censé après tout : Il s’agissait d’une attaque surprise nocturne, contre un campement présentant nombre de guerriers et de mages, certes, mais il ne s’agissait pas d’une armée organisée.

La diversion causée par l’aéronefs avait attiré l’attention de la majorité des combattant ennemis de l’autre côté du village, et il était peu probable que ceux-ci battent la vitesse d’un aéronef militaire pour rejoindre l’arène.

Finalement, la planification soigneuse de Kerrah avait assuré que les militaires entraînés de Fabius disposent d’un avantage tactique conséquent, tirant presque à bout portant sur tout ce qui pointait le bout de son nez en sortant des couloirs d’accès à l’arène.

Kerrah laissa un soldat entraîner sa captive sur l’aéronefs, leur donnant une couche de sécurité supplémentaire face à tout sortilège de haut rang.

Une fois l’aéronefs en position, les canonniers commencèrent à tirer quelques à tirer quelques bordées précise sur les alcôves donnant accès à l’arène, effondrant celles-ci une à une pour enfermer l’équipe Daënastre à l’intérieur de l’arène.

Kerrah fronça les sourcilles, et bondit, prenant appuis sur le mur pour arriver dans les gradins. Son attaque subite coupa le sortilège qu’un mage était en train d’incanter discrètement, cependant au lieu de paniquer comme la plupart des lanceurs de sort une fois engagés en mêlée, les bras de celui-ci se mirent à briller de lueurs runiques, et ses épées jumelles rencontrèrent celles de Kerrah.

La légionnaire fut projetée en arrière, son corps traversant plusieurs mètres avant qu’elle arrive à se stabiliser.

- Oh ? Un mage-guerrier, et spécialise en magie de renforcement. Rare.

- Aujourd’hui, je venge mon fils !

Kerrah essuya le filet de sang qui coulait du coin de ses lèvres :

- Ton fils ? Il va falloir être plus spécifique, j’ai tué les fils de beaucoup de monde dernièrement.

L’homme l’attaqua avec un hurlement de rage

Kerrah fit signe à Fabius de décoller. L’aéronef était une cible impossible à ratée tant qu’il n’aurait pas pris de la hauteur, et de la vitesse.

Les épées des deux combattant se croisèrent. Cette fois-ci, Kerrah était prête, et c’est dans un tonnerre d’acier assourdissant que le métal de leurs armes claqua l’un contre l’autre. Les deux combattant reculèrent tout deux d’un bas, si l’homme n’était pas protégé par la magie, ses bras serait sûrement engourdit pas ce choc au point de lâcher ses armes, quant à ceux de Kerrah, heureusement que la mécanique est plus solide que la chair.

Kerrah et son adversaire se lancèrent dans un échange de coups d’une violence inouïe. L’homme était un combattant aguerrit, mais Kerrah l’était tout autant après plusieurs mois à se battre pour sa vie. Chaque coup visait à tuer, et était paré parfois à un cheveu de toucher.

Le combat s’enchaînait avec violence alors que les deux combattant gravissaient petit à petit les gradins, action volontaire de Kerrah qui cédait progressivement du terrain. L’homme s’enhardit en retour, pressant son avantage.

Quand il crut pouvoir finalement ôter la vie de la légionnaire, il fut cependant cueilli d’un coup de pied dans le ventre qui le fit reculer brutalement.

Kerrah lui envoya un baiser du bout de la main, avant d’attraper la corde d’amarrage que l’équipage de l’Entreprise avait laissé pendre dans le vide pendant qu’ils accéléraient à pleine capacité pour quitter l’espace aérien de l’arène.

L’Homme sprinta pour essayer de l’intercepter, cependant la corde se tendit d’un coup alors que l’Entreprise passaient au-dessus d’eux, arrachant Kerrah au sol

- Où que tu aille je te trouverais, et je te dépècerais vive !

Kerrah répondit seulement :

- Attention la tête !

L’homme eut tout juste le temps de se retourner pour voir l’ancre de traine de l’aéronefs le percuter à pleine vitesse, le tuant sur le coup.

Kerrah commença à se hisser à la corde malgré le ballotement violent de de l’air.

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La libération ! (annulé) EmptyDim 28 Juil - 11:02
Ne voyant nulle part la légionnaire, et tout mes hommes étant à l’abri, je décide de prendre un risque calculé et je donne l’ordre à mon second Michael Lars de faire prendre un peu d’altitude à l’aéronef, ce qui me permet d’obtenir un champ de vision plus large. Je peux d’ailleurs voir que certains My’tran continu à arriver par les entrées de cet endroit, dorénavant grand ouvert.

Pour les ralentir, il n’y a qu’une seule solution, et je rejoins, le chef canonnier Maxime Coupler, un petit homme replet, avec un début de calvitie, mais qui est compétent et connais par cœur toutes les armes du navire, à qui il a donné un nom à chacun. Il est extrêmement efficace dans son travail et aime quand ses canons tonnent, certain le considère même comme suicidaire, car il veut toujours attaquer, mais en vérité, il est sûr de la justesse de ses tirs. C'est en grande partie grâce à lui que l'Entreprise est toujours opérationnelle. Son dicton favori est : "j'adore l'odeur de la poudre au petit matin".

Je lui donne l’instruction de faire s’écrouler les alcôves, empêchant ainsi l’arrivé de potentiel renfort, ce qu’il exécute avec sa maitrise habituelle et bientôt les ouvrages en pierre s’effondrent. Nous sommes maintenant à une dizaine de mètre du sol et peux enfin voir la personne que nous sommes venus chercher toujours en train de combattre. Avec les membres d’équipages présent sur le pont, nous lançons tous les cordages disponibles, y compris les différentes ancres et je vois avec soulagement que la guerrière réussit à en attraper une et commence à se hisser.

Je tire également de mon côté et bientôt la femme pose un pied à bord de mon navire de guerre, je ne peux m’empêcher de penser que ma mission est enfin accomplie. Je suis maintenant beaucoup plus détendu et je lui dis avec un grand sourire tout en la saluant réglementairement :

Bienvenue à bord de l’Entreprise, Madame !

Je m’arrête quelques secondes, car je ne connais toujours pas son nom, ni son prénom, ni même son grade, puis j’enchaine :

Si vous désirez vous rendre à l’infirmerie, elle est en bas, Jean Tuort notre soigneur est quelqu’un de très compétent. Vous aurez pendant toute la durée de votre présence ici, une mousse qui vous assistera.

A mes paroles, Jasmine s’avance, ses grands yeux marrons détaillent avec beaucoup de curiosité la raison de notre venu sur ce continent hostile et elle ne peut s’empêcher de frémir en découvrant la sauvagerie présente dans l’unique œil de celle qui est maintenant notre invité. Pourtant un ordre est un ordre et elle sourit timidement avant de saluer. Pour ma part, j’ai bientôt terminé et il ne me reste plus qu’a donner quelques informations complémentaires :

Votre chambre est à côté de la mienne, à l’intérieur se trouve une malle que l’on défendu d’ouvrir à votre intention et…


Je suis interrompu quand la vigie situé dans son nid de pie sur le mât principal et criant dans son porte-voix nous met en garde :

Trois silhouettes non identifiées à bâbord, en approche rapide.


Je dégaine aussitôt ma longue vue et je peux ainsi découvrir un ovchin, un griffon et même un dragon, tous surmonté d’un cavalier qui arrivent vers nous. Ils ont été très rapides à nous prendre en chasse, et contre ce type de cible très mobile, nos canons ne servent à rien, heureusement, j’ai de quoi les recevoir avec vingt quatre lances-harpons et je donne aussitôt mes consignes :

Je veux deux hommes par balistes, empêchez-les d’approcher, à ce rythme leurs montures vont vite être fatigués, et ils vont abandonner la poursuite.

C’est en effet notre seule chance de nous en sortir sans dommage, même si je sais que grâce à leur magie de communication, ils vont pouvoir faire décoller d’autres escadrilles venant de toute la région, ce n’est qu’au-dessus de la mer que nous serons sorti définitivement d’affaire.

Il y a également la solution d’utiliser mon propre griffon; Fab pour combattre, mais je ne le ferai qu’en cas d’extrême urgence, mon compagnon animal et moi-même n’étant pas préparé pour ce type de combat.

A lire:

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La libération ! (annulé) EmptyDim 28 Juil - 21:13
Kerrah n’eut pas le temps de mettre le pied sur l’aéronefs que la vague suivante d’emmerde se pointa à l’horizon.

Une escouade aérienne était prévisible, et en conséquence les aéronefs militaires Daënastres étaient toutes équipées de contre-mesures, cependant celles-ci étaient usuellement plus pensée être efficace quand utilisées par une flotte entière que par un aéronef isolé.

En effet touché une cible mobile avec un lance harpon était pratiquement impossible, seule un barrage soutenu par un grand nombre d’aéronefs donnait une utilité à ces armes qui devenaient un fléau mortel pour les chevaucheurs célestes My’Trans : Quel que soit l’agilité de leurs montures, il était impossible d’éviter l’attaque coordonnée de centaines de balistes dessinant un filet mortel dans les cieux.

Kerrah se tourna vers Fabius de façon pensive et ajouta :

- J’ai une idée.

La légionnaire se saisie de 5 harpons qu’elle leva du sol, et se dirigea vers la fameuse « accommodation » dont venait de lui parler Fabius.

Elle ne connaissait qu’une personne capable de faire envoyer des secours à son égards, son contact avec le conseil, Freidrich. Et même si elle détestait la notion de lui être redevable, elle savait aussi qu’il était fiable, et connaissait parfaitement ses agents.

Bingo.

Quand Kerrah ouvrit la fameuse « malle », en plus d’un stock de stimulants, une tenue neuve, et différents consommables classique pour un légionnaire, Kerrah trouva plusieurs cylindre contenant l’ensemble des réactifs qu’elle réquisitionnait régulièrement pour fabriquer ses explosifs.

Kerrah fit un aller-retour, se saisissant cette fois-ci d’un baril de poudre à canon avant de retrouver dans sa « chambre » sous les yeux curieux de l’équipage.

Elle émergea avec plusieurs minutes, tenant les harpons « modifiés ». Ceux-ci avaient tous été équipés d’une charge de dynamite. Kerrah les tendit à l’équipage en leur indiquant juste :

- Visez plus haut, le poids supplémentaire va vous mettre hors cible sinon.


Les hommes savaient quoi faire à ce point en tant que militaire aguerris. Kerrah laissa Fabius coordonner le tir en observant d’un œil attentif l’équipe de poursuite à l’aide d’une longue vue qu’elle avait saisie à un membre de l’équipage.

La région n’était pas un cœur d’activité My’Tran, sans quoi cette opération se serait soldée par un échec cuisant. Kerrah ayant initialement fait le trajet depuis la mer jusqu’au lieu où elle était tombée dans une embuscade, elle avait une petite idée des forces en présence, et normalement s’ils mettaient en déroute ces ennemis, il était peu probable qu’il rencontre d’attaque avant d’atteindre l’océan.

Les mèches des harpons « spéciaux » de Kerrah furent allumées.

Une première volée de harpons normaux fut tirée en demi-lune, forçant les trois poursuivant à esquiver dans une direction définie, suivie de la salve de harpons explosifs.

Voyant cette deuxième volée de projectiles, leurs poursuivants manœuvrèrent pour éviter cette salve miniature, cependant, au lieu de passer sans danger à leurs côtés, 5 détonations rapprochées se firent entendre alors qu’une boule de feu engouffra les trois créatures volantes.

Quand les flammes retombèrent le dragon était plus ou moins indemne, même si le feu grégeois amplifié par la magilithe était parvenu à lui causer un grand nombre de brûlures. Les plumages de l’ovchin et du griffon s’étaient quant à eux embrasés, forçant le cavalier du dragon à abandonner la poursuite pour secourir ses camarades.

Kerrah abaissa la longue vue et lança à Fabius :

- Félicitation à ton équipage et à toi-même. Nous sommes officiellement hors de danger tant que nous ne croisons pas un maître reclus. Vous pouvez m’appeler Kerrah d’ailleurs, Kerrah Kolsen.


Note:

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La libération ! (annulé) EmptyLun 29 Juil - 12:17
Je sais enfin le nom de celle pourquoi risquer ma vie et celle de mon équipage tout entier, Kerrah Kolsen, ça me fait penser à un duo de chanteuse qui est devenu populaire et qui fais quelques concerts mais rien de plus, ou alors ce sont les sœurs Holsen ? Mon invité d’ailleurs continu à donner ses ordres et elle sort un puissant explosif qui nous permet de facilement se débarrasser de nos poursuivants.

Mais cela ne nous empêche de rester vigilant et je fais doubler le nombre de vigie, de plus, tout le monde reste sur pont, prêt à en découdre, car je n’autorise pas le moindre relâchement quand nous affrontons des utilisateurs de la magie ! Mais il s’avère que toutes mes précautions ne sont pas justifiées car nous arrivons enfin en vue de la mer, ce qui pour nous signifie la sécurité.

Je peux enfin m’occuper de mon équipage et tout d’abord je félicite mes hommes :

Vous avez montré un grand courage dans cette opération et permis ainsi à une prisonnière de retrouver la liberté. Je vous en remercie pour cela.

Je vois mes hommes acquiescer, appréciant mon discours simple, car même s’ils ont l’habitude de risquer leurs vies, lors de leur travail, recevoir des compliments est toujours appréciable, pourtant ils ne cessent de jeter des regards intrigués sur notre invités, mais c’est normal car c’est la première fois qu’ils rencontrent une personne aussi impressionnante. Il faut dire qu’avec son physique mélangeant métal et chair, sa longue chevelure rouge et surtout ces yeux couleur sang, elle ressemble vraiment à un prédateur et n’inspire pas vraiment la confiance.

Je donne l’ordre à mes hommes d’aller se reposer puis je vais prendre des nouvelles du blessé à l’infirmerie. Le soigneur de bord m’indique que ce dernier dort suite à une dose massive de médicament, mais qu’il survivra, la mauvaise nouvelle est que sa peau est irrémédiablement brûlée et qu'il en gardera la trace toute sa vie. Je suis soulagé que le commando soit hors de danger, et je remonte pour parler à Kerrah :

Je tiens à vous remercier pour votre aide, sans vous notre fuite aurait été beaucoup plus difficile. Je dispose d’une baignoire avec de l’eau chaude dans ma cabine, Jasmine vous montrera comment l’utiliser. De mon côté je vais également prendre une douche et je vous propose de me rejoindre à la salle des cartes dans une heure.

Je réfléchis afin d’être sûr que je n’ai rien oublié, puis je conclu en souriant :

J’aurais avec moi une bouteille d’excellent whisky, c’est promis.


Sur ces dernières paroles, je passe d’abord au magasin pour récupérer un uniforme neuf, puis prends une douche, ce qui me permet d’enfin enlever le sang dont je suis recouvert. L’image de la jeune femme que Kerrah a tué me revient à l’esprit et je ne peux que déplorer que cette dernière soit morte, elle aurait dû s’enfuir lorsque l’Entreprise a attaqué, pourquoi elle a choisi de rester et de se battre ? Je ne saurais sans doute jamais la réponse à ma question, et alors que je devrais être habitué à cette violence, j’ai toujours du mal à me détacher de ce qui arrive à mes ennemis.

Sur ce triste bilan, je sors de la salle d’eau et après avoir revêtu mon uniforme noir, dont chaque boutons brillent et emprisonné à nouveau mes cheveux dans ma casquette de capitaine, je prends le chemin de la salle des cartes. Cette pièce où se trouvent les cartes de tout le continent, dont certaines sont classe top-secret, peu de membres d’équipages peuvent y accéder est ordinairement interdite au civil, mais une légionnaire ne peut en aucun cas faire partie de cette catégorie, Kerrah peut donc y accéder sans problème.

J’arrive d’ailleurs le premier et après avoir servi deux verres d’alcool, je déplie une carte, que je dépose avec précaution sur la grande table, représentant le nord de notre monde. J’y place la maquette de l’Entreprise sur son emplacement actuel, juste au moment où l’on frappe à la porte. Essayant de paraitre à la fois sûr de moi et détendu, j’indique d’une voix claire :

Entrez, c’est ouvert.

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La libération ! (annulé) EmptyMar 30 Juil - 21:44
(Méga ellipse de la mort qui tue compte-tenu du merdier)

Musique thématique obligatoire ! :

Il faisait nuit noire dans les rues d’Alexandria. Kerrah avait débarqué de l’entreprise il y avait à peine quelques heures, et elle abordait les hauts quartiers de la ville. La légionnaire poussait en silence une caisse montée sur un diable devant elle jusqu’à arriver devant une maison on ne peut plus commune de ces quartiers huppés.

Kerrah s’approcha de l’entrée, celle-ci s’ouvrant avant qu’elle ai le temps de sonner.

Derrière l’entrebâillure de celle-ci, Freidrich, son « handler », chargé de la liaison entre le conseil et différents agents tel que Kerrah.

- Je t’attendais, entre.

Freidrich, contrairement à son usuellement bonhommie presque agaçante, affichait des traits tirés et des cernes.

Kerrah pénétra dans sa demeure jusqu’à son bureau, où Freidrich s’assit, se servant une tasse de thé qu’il sirota tranquillement en jetant un regard inquisiteur à la caisse.

Kerrah, comprenant l’interrogation, frappe sur la fermeture de celle-ci, le couvercle tombant brutalement au sol et la prêtresse My’Trane qu’elle avait capturé comme otage en tombant, attachée et bâillonnée.

- Un cadeau original, et je suis sensé en faire ? …

Kerrah haussa les épaules :

- De mon côté, c’était surtout ma carte de sortie. Elle dispose d’une position assez élevée dans son clan et dans les clans environnants, donc je suppose que ça laisse plusieurs options, selon ce que nos vénérés leaders choisissent. On peut l’interroger pour extraire l’intégralité des informations sensibles de la région : Forces en présences, nombres … Ou bien juste s’en servir comme jeton de négociation pour échanger des prisonniers, ou juste forcer son clan à se mettre à la table des négociations. On peut encore juste la ramener saine et sauve chez elle si ça peut aider à sauver la situation, que sais-je. Il y a des gens plus intelligents que moi pour décider de ses choses. De mon côté je peux assurer que seul les membres de l’équipage de l’entreprise connaissent son existence, et tous peuvent être ordonné au silence au besoin.

Freidrich soupira, se massant les tempes devant la patate chaude que lui refilait Kerrah, non sans pouvoir caché l’éclat d’avidité flasher dans son regard à la vue de l’otage : A ce stade, des informations stratégiques sur une région de Zagash serait effectivement d’une valeur inestimable, même s’il faudrait probablement les « extraire » de leur captive.

Kerrah sorti un cigare, et Freidrich lui tendit un briquet. La légionnaire inspira profondément avant d’ajouter :

- Peut-on arrêter les banalités et s’occuper du vrai sujet ?

Freidrich soupira :

- Que sais-tu déjà ?


Kerrah haussa les épaules :

- Juste des brides issues de mes suppositions. Une intervention militaire sur territoire souverain My’Tran est vouée à faire des vagues.

Freidrich soupira une nouvelle fois avant de poursuivre, la mettant au jus de la réception en Hinaus, et de l’agitation dans différentes strates de la population quant à une nouvelle guerre, actualité qui clivait la société Daënastre en deux factions.

- Je vois.

Furent les seuls mots de Kerrah. Le silence s’installa un moment alors que les volutes de fumée du cigare se répandait dans la pièce.

- Aurais-je été libéré autrement ?

Freidrich secoua doucement la tête, sans chercher à dissimuler la vérité gênante :

- Absolument pas. Un sacrifice acceptable pour maintenir la paix.


Kerrah eut un rictus et un uniquement rire de gorge.

- Qui dois-je donc remercier dans ce cas ?

Ce fut au tour de Freidrich de hausser les épaules avant de répondre :

- Qui sait. Les capitaines d’industrie de l’armement ? Les familles aristocratiques ambitieuse ? L’opposition politique voulant créer une opportunité ? Fais ton choix et ta supposition sera aussi bonne que la mienne. La guerre est un business rapportant des dizaines de millions d’Irys à certain, ou capable de les faire élire, ou d’assouvir de vieilles vengeances … Les seuls idiots sont ceux qui ont cru que tout le monde jouerait le jeu politique de façon honnête sur ce sujet.

Kerrah eut un petit rire ironique avant de répondre :

- Il faut deux mains pour arrêter une guerre mais seulement une main pour en démarrer une. *

Kerrah secoua doucement la tête avant d’ajouter :

- Je doute qu’une opération, même aussi provocante, suffise.


Ce fut au tour de Freidrich de rire de façon désabusée :

- Une non. Mais ajoute à ça quelques actes de terreurs orchestrés sous le manteau, couplés à quelques bavures lors d’une émeute, et nous y sommes, d’autant que les attaques terroristes orchestrées par les My’Trans eux-même pro-guerre depuis des années ne font qu’alimenter la machine. Je doute de plus que les personnes ayant orchestrées ce coup s’arrêtent à celui-ci après s’être aussi joliment joué de la structure administrative militaire pour faire faire leur sale boulot.

Kerrah grimaça, avant d’ajouter :

- Un coup de génie. Toutes actions de violences divers et variées peuvent être managées diplomatiquement comme l’acte de terroristes, cependant une opération militaire … C’est le bidon d’huile dans un incendie déjà bien démarré. Mais comment ont-ils réussi leur coup ? Je n’imagine pas le capitaine Solar décider subitement de s’envoler pour My’Tran libérer une personne qu’il ne sait même pas qu’elle existe, et j’imagine encore moins le vieux Manfred signer cet ordre de mission.

Freidrich répondit simplement :

- Je ne peux que supposer ici, cependant si je devais orchestrer de genre de chose, il me suffirait de fabriquer un faux.

Kerrah secoua la tête doucement :

- La redondance de l’administration militaire aurait causée des incohérences et la mission aurait été immédiatement inspectée. J’ai aussi demandé à Fabius d’observer l’ordre de mission écrit qu’il a reçu. Je ne suis pas experte en faux mais je suis à 90% sur qu’il s’agit d’un ordre de mission légitime.

Freidrich souri doucement, sentant que la légionnaire n’était pas parvenue à la suivre :

- Oh non, l’ordre de mission du capitaine Solar est tout ce qu’il y a de plus légitime. Le temps que tu arrive mes oreilles auprès de l’armée céleste a pu me confirmer que le capitaine et son équipage ont été arrêté brièvement avant d’être relâché. L’authenticité du document a été prouvée sans aucun doute possible.

- Alors comment ? …

- Freidrich : Comment blanchie-t-on de l’argent, ou créé-t-on une rumeur ?

Kerrah réfléchie quelques secondes avant de répondre :

- En mélangeant le vrai et le faux, et le faisant circuler dans tellement de mains et de bouches qu’il devient impossible de déterminer ce qu’il en est.

Freidrich se saisit de plusieurs dés, et avec un sourire sinistre il en posa un premier, et commença à expliquer :

- Ce n’est que des suppositions, mais le plus simple serait d’ouvrir sur un rapport, peut-être authentique, peut-être faux, qui sait : Ce rapport fait mention d’un civile Daënastre important détenu par des bandits Zoch où dans n’importe quelle région reculée où seule la flotte Daënastre peut intervenir facilement, et rapidement. Ce rapport arrive ensuite sur le bureau de Manfred, ou de qui que ce soit qui est responsable de traiter ce genre de mission.

Kerrah commençait à avoir un soupçon de compréhension, et elle voyait presque la scène hypothétique décrite par Freidrich se dérouler devant ses yeux :

- Notre décideur signe l’ordre de mission, qui est en fait une liasse de document, autorisant et planifiant la date de départ d’un aéronef, ordonnant la mise à disposition des commodités logistiques nécessaire à l’opération …

Freidrich posa plusieurs dés sur la table à côté du premier.

- Ces documents sont ensuite transmis entre plusieurs mains, reçoivent des approbations d’un grand nombre de personnes, la plupart sans savoir le tenant exact de la mission qui est gardé secret uniquement pour le département compétent.

Freidrich fit glisser les dés sur la table, les faisant circuler, en ajoutant de temps en temps, jusqu’à ce que l’ensemble de ces dés forme un réseau compliqué. Puis il se saisit d’un dé, pendant qu’il le déplaçait, et le remplaça d’un geste habile, presque invisible, par un autre, que Kerrah reconnu comme un dé pipé.

- Et c’est là que le tour de passe-passe se déroule. Un bref tour de magie et l’ordre de mission change, usuellement juste après être passé dans les mains de la dernière personne capable de questionner l’ordre en question, parfois même avant si notre marionnettiste est capable de contrôler certaines personnes.

Une lueur de compréhension brilla dans le regard de Kerrah :

- L’ensemble des familles aristocratiques et riches ont des membres fidèles placés dans l’armée, ou dans l’administration, sans parler de ceux qui contrôlent discrètement une ou plusieurs paires de main par pure corruption, chantage …

Freidrich hocha la tête, en claquant des doigts :

- Et c’est là que la magie s’opère, car notre faux, en passant entre d’autres mains, devient parfaitement légitime, il crée des petits frères, des cousins, et tout un arbre généalogique.


Freidrich se saisit du dé pipé d’origine et le remplaça de nouveau un dé normal, et fit de même pour quelques autres dés.

- Il n’y a plus qu’à avoir suffisamment de personnes compromises pour retirer le faux initial de l’archive, ainsi que plusieurs de ses enfants pris au hasard, et il devient impossible, à postériori, de savoir pourquoi deux ordres de missions différents existent pour la même opération. De plus, la signature de tellement de personne apparaît sur ces documents que toutes sont compromises, à postériori, ce qui impliquerait trop de personnes.

En bas de chaîne, il se saisit du dernier dé, et le posa dans une maquette d’aéronef sur son bureau.

- Et c’est là que notre capitaine Solar reçoit l’ordre de mission avec ordre de départ immédiat.


Il plaça plusieurs autres dés :

- La logistique pour le vol est préparée, son aéronef est planifié pour un décollage, tout semble parfaitement normal. Il ne lui reste plus qu’à décoller, et même si quelqu’un se rend compte, par hasard, de la supercherie, M. Solar aura déjà plusieurs jours d’avance et il sera presque impossible de l’intercepter avant qu’il commette l’irréparable.

Kerrah se laissa tomber dans son siège, contemplant la supposition de son responsable qui semblait au combien réalisable avec les bons moyens.

- Pourquoi moi, et pourquoi Fabius ?


Freidrich fit un signe de la main :

- Le hasard, il fallait quelqu’un à libérer, et un capitaine pour mener la mission. Je peux uniquement supposer que M. Solar a été ciblé pour son jeune âge et son inexpérience sur le plan politique. Un capitaine chevronné disposant d’un fort support politique aurait pu contester l’ordre, voir le refuser, levant la supercherie, tandis qu’un jeune soldat fraîchement sorti de l’académie fera exactement ce qu’on lui a appris, et ce qu’on attend de lui : Obéir sans poser de question.


- Le fait que je n’ai pas été arrêtée à l’aérodrome indique que l’UNE ne le savait pas encore, qu’est-ce qui a changé depuis ?

Freidrich grimaça :

- C’est l’aspect le plus déviant de ce plan … A la seconde où vous mettiez pied à terre, des rumeurs ont commencer à se répandre dans toutes les tavernes de l’UNE quant à l‘héroïsme du jeune capitaine Solar qui a sauvé une citoyenne Daênastre, Kerrah Kolsen, capturée par des terroristes My’Tran, la sauvant d’une exécution certaine. Plus vicieux encore, ces rumeurs, qui ont été reprise aussitôt dans les journaux locaux, expliques-en quoi le conseil de l’UNE a enfin pris la bonne décision, celle de défendre ses citoyens face aux sauvages, et ce suite à la courageuse sortie de la conseillère Laura Godolphin qui osée exprimer l’opinion du peuple devant l’élite paresseuse.

Kerra éclata d’un rire franc, bien que glaciale :

- Les membres du conseil sont devenu spécialiste au fait de ne pas mettre le pied dans les pièges politique, donc pour contourner le problème, notre mystérieux magicien a directement creusé une fosse tout autour d’eux. Quel que soit la direction dans laquelle ils vont, ils sont sûr de tomber dedans, ce qui les condamne à rester immobile. Pire encore, le choix est fait pour eux, soit jouer le jeu et profiter des retombées positives en terme d'opinion publique, soit risquer de tout perdre. Ils doivent être fou furieux, ce qui invite la question suivante : Quant-est-il de ma situation, et de celle du capitaine Solar ?

Freidrich grimaça :

- C’est … compliqué … D’un côté le conseil aurait aimé vous crucifier pour calmer le jeu, cependant vos deux noms auront probablement fait le tour du continent d’ici l’aube. S’il l’UNE devait se servir de vous comme bouc émissaire pour apaiser les My’Trans, c’est le peuple Daënastre qui se révolterait, et nos élites savent que leur carrière politique est finie s’ils se mettent à dos une large partie du peuple. De plus, ils ne peuvent même pas vous mettre en procès de façon légale : Tu n’étais techniquement qu’une prisonnière, sans aucun mot à dire sur le déroulement de l’opération, et le capitaine Solar n’a fait que suivre un ordre écrit, ce qu’il peut prouver, et qui a été vérifié de toute façon. La seule démarche logique serait donc de vous interdire à vie de mettre le pied sur le continent My’Tran, et je suppose de vous garder occuper loin des yeux du publique le temps que cette histoire retombe.

Kerrah soupira :

- En gros plus de boulot.


- Oui. Cependant cela ne devrait être que de courte durée, le publique n’a pas une mémoire très longue, quelques semaines tout au plus et cette histoire sera oubliée. Ses conséquences cependant … nettement moins. Cet évènement n’est pas encore dramatique au niveau de la nation, cependant les suivants, qui arriveront sans aucun doute, doivent être évités à tout prix.






* Idiome représentant le fait que faire la paix demande une poignée de main entre deux adversaires tandis que démarrer une guerre ne requiert qu’une attaque à main armée.

Note:

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