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 Livre Premier

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Livre Premier EmptyMar 13 Aoû - 9:55
Sommaire





Dans ce livre est racontée l'histoire de Elizabeth et William à Cerka.






Livre I





Chapitre 1 (jusqu'à ce poste)

Lise est recueilli par William suite à l'attentat de Cerka. Lorsqu'elle se réveille, elle n'a plus de bras.

Chapitre 2

Chapitre 3






















Pour le staff : je suis consciente que ce post ne respecte pas les règles en nombre de mots mais comme nous voulons regrouper ici toutes nos aventures, nous pensions que pour plus de clarté, tant pour nous que pour les autres joueurs/staff, il serait plus simple de faire un sommaire en début de ce rp. Merci beaucoup pour votre compréhension et votre gentillesse. Lise


Dernière édition par Lise Fliech le Ven 6 Sep - 12:52, édité 1 fois

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Livre Premier EmptyMar 13 Aoû - 23:41
Comment je peux d’écrire la scène, ou plutôt, ce bordel. Un bruit horrible, suivit d’un immense flash puis un silence. Un long silence, presque religieux et mémoriel, un calme précédent une avalanche de cri. Un homme, une femme, une rue entière qui hurle et cela à cent mètre de moi. Je me lance vers ce spectacle de mort qui aller changer ma vie à jamais.

Du sang et des décombres est éparpillée partout autour de moi, une lourde fumée noire s’étale sur sol, rampant sur les dalles et semble dévorer la vie dans ce lieu, étouffant la rue. Je suis comme pétrifié devant cette image, une panique qui se répand dans mon corps mais que je calme rapidement. Je me lance sur les débris à la recherche de survivants, aidé par quelques personnes se trouvant ici comme moi, impuissant.

Un puis deux personnes, mais au souffle éteint depuis peu sortes des décombres mais pas un seul vivant. Une nuit de mort s’abat sur cet endroit, mais non silencieuse, une femme vient de retrouver son mari, mais lui est parti depuis un moment déjà. J’entends soudainement un souffle, il est faible mais existant. Une personne vit encore dans ce charnier. J’utilise toutes mes forces pour soulever les dernier gravats pour tomber nez à nez, si on peut le dire, sur une paire de bras, une paire sans maitre. Leur maitre se trouver à une dizaine de centimètre de là. Une jeune femme, presque frêle se trouver là, dans ce carnage et sans bras, ces cheveux couverts de sang encore coulant. Je m’approche d’elle et sent un souffle sortir de sa bouche, elle vie. J’arrache aussi tôt des morceaux de mes affaires pour lui bloquer le flot de ces bras et celui du visage.

-Il y a une personne vivante, il faut la soigner maintenant où elle va me lâcher dans les bras là, me suis-je m’y à hurler.

Mais personne ne me répond, je le brouhaha qui continue. Je ne suis peut-être pas très malin mais ce fut pour moi une bonne idée là. Je la pris dans mes bras en l’emmena chez moi, si je la dépose à un médecin, il va surement la laisser mourir mais moi je peux la sauver, je peux la réparer. Et me voilà en train de courir dans les rues avec une fille sans bras en train de mourir, j’adore ma vie des fois.

J’arrive rapidement chez moi, vire tout le merdier de ma table et la dépose dessus. Le sang continue de couler sur le sol pendant que je la soigne de manière rudimentaire. Plusieurs fois, quand j’étais à l’usine, je pouvais voir les ce soigner ainsi, un garrot bien séré, un torchon, un charbon bien brulant et beaucoup d’alcool. Je mis un morceau de bois dans la bouche de la jeune femme, juste au cas où et commença ma…comment dire… ma médecine traditionnelle. Elle se mit à hurler mais s’évanouie juste après, elle n’a pas tenu à la douleur mais cela voulait dire qu’elle vit.

Cela dura un moment mais les plaies se sont finalement cautérisé, je verse ensuite l’alcool sur ces moignon et fini la bouteille de mon côté. Je l’installe dans mon lit pour qu’elle se repose, après tout, elle est encore inconsciente. Une bonne couverture et au lit, comme on dit.

Je passe les jours suivant à m’occuper d’elle, elle gémit beaucoup mais ne se réveille pas. Je n’ose pas la déshabiller, je suis peux être mécano mais pas pervers, donc je me limite au visage et ces moignons qui cicatrise déjà, signe que je suis un bon médecin.

A l’aube du sixième jour, alors que je dors sur le vieux canapé, j’entends un bruit venant de derrière, dans la chambre. Je déboule alors et remarque avec stupeur que la jeune femme était enfin réveiller….

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Livre Premier EmptyMer 14 Aoû - 15:56
La rue est charmante, brillante, chatoyante. Elle est l'écho de mon humeur. Combien de sacrifice pour arriver ici ? Beaucoup. Plus que ce qu'une jeune fille à peine majeure sortie d'une riche famille ne peut imaginer. Ne serait-ce que se nourrir avait était un vrai défi pour moi à l'époque ! Mais aujourd'hui, je sais que cela n'a pas été en vain. Je traverse cette rue...cette rue et mon destin...oui, cette rue est mon destin et il est temps de l'atteindre.

Un bruit violent stoppe mes pas. Je n'ai jamais entendu quelque chose d'aussi violent. Un grand boum suivi par un fracas de vitres, de portes et de cris. Pétrifiée, je me retrouve soudainement à terre, le souffle coupé, une vive sensation de chaleur sur mon visage et mes bras.

Lorsque je rouvre les yeux, je sais qu'ils sont mi-clos, je me vois sur une table et je sens un morceau de bois dans mes dents. Une vive douleur, plus forte que tout ce que je pouvais imaginer, atteint tout mon corps. Je hurle si fort que je pense mourir de douleur. Puis, le silence et je sais tout en ne sachant pas que je suis emportée malgré moi dans un rêve éveillée.

L'eau est douce sur ma peau, elle glisse, elle chatouille. C'est un rafraichissement en cet été. Ma tante est auprès de moi, un livre à la main et elle me lit un ouvrage de musique sur le piano. C'est d'un ennui mortel !

- Ma tante, pourquoi me lire un tel ouvrage quand c'est par la pratique qu'une personne se doit d'apprendre l'art musical ?

- Ma douce Lizzy, c'est tout un art que de savoir jouer mais il en est un autre bien plus complexe que de savoir en parler. Pour vous le prouvez, souvenez-vous du dernier air que nous avons appris.

- La lettre à mon amie ? Oui, je m'en souviens. Mon amie, s'il vous plait, ayez la tendresse d'entendre ma parole/Je souffre depuis mille jours et mille nuits de ce silence imposé/Je souffre si fort que point la vérole/Il me faut donc à présent vous apprivoiser

- Suffit ! Que voilà une jeune fille impertinente ! Cet air donc pourriez vous me l'expliquer ?

- Il s'agit d'une aria de l'acte 2 de la pièce La lointaine Myträ du compositeur Glauss. Cette aria est chanté par un ténor. Elle débute a capella et deux violons et un piano l'accompagne. Les violons soulignent la tonalité sous un rythme adagio. Le piano, en clé de fa avec armure, joue des arpèges pour guider le ténor dans la rythmique.

- Elizabeth, vous avez lu le livre n'est-ce pas ?

- Je lis toujours le livret de la pièce que nous jouons. C'est le premier devoir de toute jeune fille bien née que de savoir ce qu'elle joue.

- Pour votre impertinence, je vous ferais chanter La vengeance de l'enfer bouillonne dans mon coeur jusqu'à ce qu'il ne contienne plus aucune faute


Je lui obéis sitôt que nous sommes rentrées. L'air demande un grand travail sur soi car il faut une grande agilité pour chanter les contre fa et les si. L'exercice se répète en boucle. A la moindre erreur, je recommence depuis le début. C'est ainsi que la perfection s'attend, au péril de ma voix.

Au réveil, je suis aphone et je ne peux parler à ma tante. Elle s'en inquiète pas comme à son habitude. Mon mutisme lui permet de me faire travailler le piano. J'adore tellement cet instrument. Quel plaisir que de sentir les touches s'affaissaient lorsque je les touche. Elles glissent, me résistent mais jamais elles n'accomplissent pas ma volonté. Seul le piano permet autant d'émotions sans accompagnement. La voix humaine est la seule à le dépasser en capacité.

L'après-midi, je dois écrire une lettre pour exercer ma plume. C'est un travail très complexe car je n'ai jamais eu une belle écriture. Certes, plus belle que celle de ma domestique, mais moins belle que celle escomptée par ma famille. Pourtant, cette fois, rien ne se passe comme dans mon souvenir.

Vis. Vis car tu le peux.

Pourquoi ma main inscrit cela sur le papier. Normalement, je dois écrire "Chère mère, L'amour que vous me portez ne peut que m'encourager encore et toujours dans le travail que j'accomplis pour atteindre la perfection si chère à votre coeur". Pourquoi ? Pourquoi je parle de vie ? Je poursuis l'exercice d'écriture.

Ta vie ne s'achève pas à 25 ans. Ta vie doit se poursuivre encore un peu.

Serais-je morte ou mourante ? Je sens alors des larmes coulées le long de mes joues. Un bruit de deux violons lancinants suivi de voix d'un choeur de femme m'envahit. Puis soudain, le mouvement s'accélère comme si un orchestre se joignait à cette musique. C'est la musique d'un appel à la vie.

Le bruit d'éclat, le bruit d'un transport et d'une douleur. Tout semble me revenir comme si c'était un lointain souvenir. Oui, je suis en vie et il serait temps peut-être de sortir de ce sommeil.

J'ouvre les yeux. Un plafond, je sens des draps sur moi mais je ne peux dire avec précision où je suis installée. Je tourne un peu la tête et j'aperçois en coin un bout d'une tunique ou d'un pantalon. Mes sens visuels ne sont pas encore très clairs mais j'entends avec clarté une respiration qui s'accélère et des pas lourds, ceux d'un homme. Je sens mon visage s'humidifié et je remercie d'une voix plus faible et plus tremblante que d'habitude :

- Merci beaucoup, sans vous...

Ma voix s'éteint et je laisse mes pleurs de joie prendre le dessus. Tellement d'émotions me submerge que je ne prends pas le temps de les analyser. Je vide ce trop plein et ensuite, je pourrais discuter en personne civilisée avec cet homme.

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Livre Premier EmptyJeu 15 Aoû - 8:39
Elle pleurs. Je ne peux pas dire si cela est de joie ou de tristesse, ou même de douleur. Je m’approche d’un pas plus lent d’elle et m’installe à ces cotés. Elle peut bouger la tête mais pas le reste de son corps, et encore moins ces bras, après cela semble évident.

J’attrape un torchon qui semble plus propre que les autres et me met à essuyé les larmes qui coulent de son visage. Maintenant que je l’observe un peu plus, on dirait une poupée vivante taille réelle et malgré l’énorme bleu sur le haut de son visage, elle semble pas du tout venir des bas fond de la ville, plutôt de la très haute. Un visage d’une blancheur presque pur, de grands yeux bleus et un blond sans tache, avec deux bras en plus, elle serait parfaite. Je vais éviter de lui dire ça, je crois.

-Content que tu te sois enfin réveiller, mon nom est William, mais tu peux m’appeler Will, lui dis-je ne reposant le torchon sur le côté, avant que tu lèves, je vais te chercher quelques choses à manger, tu dois avoir faim après plusieurs jour dans les vapes.

Je commence à repartir en cuisinant avant de m’arrêter et de rajouter :

-Je sais que cela peut con, mais je ne t’ai rien fais et je ne ferais rien d’étrange.

Je fouille dans les placards pour trouver un truc potable et mangeable. Un vieux quignon de pain de juge dans un coin de table. J’attrape une pomme qui semble faire tache dans le décor, la coupe en quartier et j’ajoute à cela un verre ainsi qu’une carafe d’eau. Cela me semble être un bon repas même si je dois comme même faire deux trois courses, le niveau de qualité culinaire de mes stocks.

Je remonte finalement dans la chambre où je la retrouve dans la même position qu’il y a quelques minute, elle étendu sur le lit, la couverture toujours sur son corps.

-Je sais que cela est peu mais bon, je n’ai que ça de potable pour toi.

Je pose le tout sur le chevet et tire un tabouret pour m’installer près d’elle. Je pique un morceau de pomme à la fourchette et lui tend.

-Aller Lady, il faut manger un peu pour prendre des forces.

Et dire que déteste les gosses car il faut les nourrir de la même façon. Je lui fais rapidement manger toute la pomme et finir le pichet, après plusieurs jours sans manger, cela me semble parfaitement normal. Je reprends le torchon et lui essuie la bouche et, en restant assis, je lui demande :

-Bon, je me suis présenté mais toi, Lady, quelle est ton nom ?

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Livre Premier EmptyJeu 15 Aoû - 15:20
Il sèche mes larmes avec douceur et délicatesse. Je me calme assez rapidement et parvient à lui décrocher un sourire. Avant même que je n'ai le temps d'articuler le moindre son, il déclare :

-Content que tu te sois enfin réveiller, mon nom est William, mais tu peux m’appeler Will avant que tu lèves, je vais te chercher quelques choses à manger, tu dois avoir faim après plusieurs jour dans les vapes.


Le langage est assez familier, presque vulgaire. En d'autres occasions, je serais choquée de tout cela mais il est mon sauveur et je dois donc passer outre ses manières. Sa voix est celle d'un bon baryton, grave, profonde. A en juger par cela, il est plus vieux que moi et a une plus grande expérience de la vie. Il reprend alors qu'il s'éloigne de moi :

-Je sais que cela peut con, mais je ne t’ai rien fais et je ne ferais rien d’étrange.

J'observe alors les alentours. La pièce est sale, très sale et ne semble guère grande. Je lui ferais le ménage une fois rétablie pour payer ma dette. Pendant qu'il part me chercher de la nourriture, je fais le bilan de mes douleurs. Les plus vives sont celles de mes bras, ils sont surement brisées, non la douleur est plus profonde...une entaille profonde dans le muscle. Mon espoir est que mes mains n'ont rien car je ne sens cette douleur que sur le bras. Le reste de la douleur est sur mon visage, comme si j'avais un poids dessus. Je sens également ma peau tirée comme si je n'avais pas bu depuis des jours.

L'odorat me revient et ça pue. Je sais qu'une dame ne dit pas ses choses là mais là on dirait...de l'urine mélanger à des défections. Oh ! Quelle horreur ! Cela me donne presque le tournis. C'est vraiment insupportable ! Je tourne la tête dans l'espoir de m'enlever à cette odeur et je le vois qui arrive avec un pichet d'eau, un verre, une pomme et du pain.

-Je sais que cela est peu mais bon, je n’ai que ça de potable pour toi.

Je l'observe s'installer près de moi et me tendre un morceau de pomme. C'est alors qu'il sort une remarque vexante :


-Aller Lady, il faut manger un peu pour prendre des forces.

Mais qui est donc ce William pour oser me parler comme à une enfant. Ses yeux bleus ont beau être forgé par l'expérience, sa chevelure châtaigne si impeccablement vissé et son teint travaillé comme du cuir, cela ne lui donne aucun droit de me traiter comme une enfant. Même si jusqu'à présent je reste assez passive.

Cependant, je mange. La faim ne s'était pas encore faite sentir jusqu'à présent mais la saveur de cette pomme, de cette eau sont succulentes. Je le regarde et le laisse m'essuie la bouche.  

-Bon, je me suis présenté mais toi, Lady, quelle est ton nom ?

Il est vrai que je n'ai toujours pas accompli mon devoir de dame. Je ravale un peu de salive et je déclare avec sourire :

- Elisabeth Fliech, enchantée monsieur William.

Je lui tends la main, mon bras sort de la couverture...il est bien léger. Mon regard se tourne alors vers mon bras. C'est une illusion d'optique ! Ce n'est pas possible ! Je n'ai plus de bras ! Je n'ai plus de main ! Et de l'autre côté ! Mais que vais-je devenir ? Je hurle alors devant cette horreur:

- MES BRAS ! MES MAINS ! CE N'EST PAS POSSIBLE !

Le choc est si grand ! Plus de possibilité de jouer ou même ne serait-ce que de se lever ! Je suis condamnée à passer le restant de mes jours ici, allongée avec un... Non, c'est un rêve, c'est un mauvais rêve ! Je vais me réveiller et me retrouver dans mon appartement en train de me préparer. Je vais me réveiller. Pourquoi je ne me réveille pas !

Peu à peu, mon cerveau se calme et se tourne vers le seul être humain présent sur auprès de moi :

- Veuillez m'excuser, je suis d'un naturel plus calme et plus mesurée. Il ne sied guère à une da...qui que ce soit, je m'étais corrigée pour éviter de froisser monsieur William, de se laisser s'emporter de la sorte. Pourriez-vous néanmoins revenir sur les jours qui viennent de s'écouler ? Je souhaiterais comprendre, monsieur William, comment je suis arrivée ici et ce qui s'est passé. La seule chose dont je me souviens c'est d'un grand bruit et d'avoir le souffle coupé la seconde d'après.

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Livre Premier EmptyVen 16 Aoû - 8:05
Et merde…elle l’a remarqué, j’ai pourtant tout fais pour pas qu’elle le remarque. Bon, je vais devoir lui raconter comment on en est arrivé là. Mais je fus comme même surpris de la situation, elle perd ces bras et en cinq secondes, elle se calme. Forte la lady. Elle se mit à me fixer en attendant mes explications, bon après je comprends, tu marches, tu es heureux, tu as deux bras et paf, a pu bras et un mec étrange te regarde.
Je pris une grande inspiration et commença le récit.

-Une bombe a explosé non loin de toi et tu t’es retrouvé sous les décombres, tu es peut être la seule survivante. Je t’ai extirpé de là mais tes bras était déjà arraché, je t’ai ramené ici et soigné pour arrêter l’hémorragie. Je peux dire que tu es officiellement sauvé même si tu n’as pu de bras enfin…pour l’instant.

Je pris une petite pause pour elle, pour quelle encaisse cela puis je continue.

-Cela va te sembler con, mais je peux te rendre tes bras, pas de manière organique, car là c’est cuit…bref, je vais te faire des prothèses, tu auras de nouveaux bras mais cela prendra du temps, je ne suis pas spécialisé dedans donc je vais tenter des choses, on va voir. Pendant ce temps-là, si tu n’as nulle part où aller, tu peux rester ici mais à une condition Lady, je ne sais pas comment cela marche dans la haute, mais cela est lit et non une latrine. Car là, même moi, je trouve cela horrible.

J’attrape la Lady par la taille et l’installe sur un fauteuil non loin et change rapidement les draps en plus d’aéré la chambre. L’odeur ce fit moins agressive au fur et à mesure que les minutes passe. Une fois les draps fini, je me tourne vers la Lady et lui dit :

-Bon, si tu veux rester, je vais faire deux trois courses pour nous deux, car je te confirme, les copeaux de bois reste un peu sur l’estomac, j’en ai pas pour longtemps, je reviens et évite de te tourner les pouces…

Je descendis dans la rue où se trouver les quelques boutiques alimentaires du secteur. Un grand sac de riz, quelques légumes et fruits, des œufs et du pain frais ainsi que de la pâte à pain. Cela devais suffire pour nous deux et en plus, je reste dans mon budget, c’est parfait. Je me m’y en route vers mon atelier, en pensant à une chose, comment on fait une prothèse de bras ?...

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Livre Premier EmptyVen 16 Aoû - 11:06
-Une bombe a explosé non loin de toi et tu t’es retrouvé sous les décombres, tu es peut-être la seule survivante. Je t’ai extirpé de là, mais tes bras étaient déjà arrachés, je t’ai ramené ici et soigné pour arrêter l’hémorragie. Je peux dire que tu es officiellement sauvé même si tu n’as pu de bras enfin…pour l’instant.

Une bombe ! En pleine Cerka ! Attaquer la capitale aurait fait sens, mais ici, cette région est connue pour son pacifisme et sa médecine.

-Cela va te sembler con, mais je peux te rendre tes bras, pas de manière organique, car là, c’est cuit…bref, je vais te faire des prothèses, tu auras de nouveaux bras mais cela prendra du temps, je ne suis pas spécialisé dedans donc je vais tenter des choses, on va voir.

Je lui souris, car il fait preuve d'une grande bonté en m'accueillant dans sa misérable maisonnée. Je n'ai pas le temps d'articuler un merci qu'il poursuit sur le même ton calme :

- Pendant ce temps-là, si tu n’as nulle part où aller, tu peux rester ici mais à une condition Lady, je ne sais pas comment cela marche dans la haute, mais cela est lit et non une latrine. Car là, même moi, je trouve cela horrible.

Je le regarde d'abord rouge d'indignation avant de réaliser que l'odeur nauséabonde qui a envahi la pièce vient de ma personne. Il est hélas des choses que la nature se doit de faire. Au bout de plusieurs jours, mon système digestif a eu le temps de digérer et, devant l'absence de tonus musculaire, n'a rien retenu. Je détourne les yeux et je me sens honteuse d'avoir était la cause de ce dérangement.

- Je tiens à vous exprimer mes plus profonds et sincères regrets. Veuillez me pardonner, je vous en prie monsieur William. Je vous promets de tous  faire pour que vous n'ayez pas à le regretter.

Il m'installe sur une chaise et m'annonce :

-Bon, si tu veux rester, je vais faire deux trois courses pour nous deux, car je te confirme, les copeaux de bois reste un peu sur l’estomac, j’en ai pas pour longtemps, je reviens et évite de te tourner les pouces…

Sa dernière réflexion m'arrache un sourire et je l'attends tranquillement. J'observe les lieux avec attention et surtout, je les écoute. Le silence règne à la différence de la propreté. Il a beau me critiquer, son appartement est couvert de poussière, de suie et de rouille. J'ose alors émettre un son, un simple la. Je l'écoute résonner dans la pièce. L'acoustique est bonne et m'invite à chanter. Je teste alors ma voix sur la première comptine que l'on m'a chanté

- Leur volonté est douce mais pas moins cruelle,Leurs vies dépendent de ces Architectes, Réunissez-vous contre cet idéel, Car ces infectes ne sont que des insectes. N'ayez point de crainte, un jour arrivera, Où nous serons victorieux à jamais, Mais si d'avenir vous n'étiez qu'un agglomérat, Pestilentiel, nous serions inquiets. *

Je m'interromps en l'entendant arriver. Je lui souris et je peux enfin lui poser les quelques questions et remarques qui occupent alors mon esprit :

- Monsieur William, je ne sais pas comment vous remercier de votre gentillesse pour avoir fait ces quelques courses pour ma personne. Je dois, au vu de mon état, abuser encore de votre bonté d'âme. Pourriez-vous me laver ?

Je rougis et ajoute très rapidement :

- Je sais que vous êtes un homme d'honneur, vous ne m'avez rien fait alors que vous auriez pu faire de moi votre épouse pendant que j'étais inconsciente. C'est pour cela que je vous le demande.

Je m'arrête un instant. Dois-je lui dire à présent qu'il me reste encore quelques irys de côté...il n'a pas l'air bien riche. L'aider alors que je suis un poids mort pour lui ne serait que la moindre des choses :

- Je possède un appartement dans lequel je n'ai que peu de possessions, mais suffisamment pour vous aider financièrement à me nourrir pendant quelques semaines. Dès que je serais rétablie, je vous y emmènerais. Ma propriétaire ne doit venir qu'en mai, je suppose que nous avons le temps d'ici là de sortir.

Cependant, le mot sortir me paralyse. Je sens ma respiration se bloquer. Ma vision se trouble et je sens mon corps se vider de nouveau. Je hurle de toutes mes forces, je hurle, je hurle et j'essaie de me sortir des décombres, mais je n'ai plus de bras. Je n'ai plus de bras ! Je n'ai plus de bras ! Je n'ai plus rien ! Mais laissez-moi sortir ! A l'aide ! Au secours ! Je veux sortir de là ! Je veux sortir de là !

- MAIS LAISSEZ MOI SORTIR ! A L'AIDE ! AU SECOURS ! JE VEUX SORTIR DE LA ! JE VEUX SORTIR DE LA ! A L' AIAIAIAIAIAIAIAIAIAIDE !


Je sens des larmes, je sens ma voix crier si fort que je pourrais devenir aphone. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi !!!!!!!!!!!!!!!



* Pour la mélodie cf. ici

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Livre Premier EmptySam 17 Aoû - 8:15
Alors…la laver passe encore, après tout, sans bras, c’est difficile de la nettoyer le dos mais en faire mon épouse durant qu’elle était inconsciente, elle me prend qui cette Lady ? Avant que je puisse dire quoi que soit, je la vis trembler et hurler d’un coup.

- - MAIS LAISSEZ-MOI SORTIR ! A L'AIDE ! AU SECOURS ! JE VEUX SORTIR DE LA ! JE VEUX SORTIR DE LA ! A L' AIAIAIAIAIAIAIAIAIAIDE !

- Calme-toi ! Tu es en sécurité ici !

Je l’attrape par les épaules et me met face à elle pour quelle se calme mais rien à faire, elle continue d’hurler. Pas le choix, après la solution calme, on passe à la forte. Je l’attrape et la met sur mon épaule comme un bon vieux sac à patate et l’emmené de force à la salle de bain. Je remplis la baignoire d’eau chaude. Elle continue d’hurler et de ce débattre, heureusement que les murs ici son épais sinon, la garde aurait été déjà là et bon, expliqué pourquoi une femme sans bras hurle serait un peu compliqué.

Je prends une grande inspiration et retire les habits souillés de sang et d’autres choses de la lady. J’évite au maximum de regarder son corps pour me concentrer sur elle. Elle semble si frêle, si fragile et pourtant elle peut tellement gueuler et être insupportable. Je fini de déshabiller non sans mal et je la plonge dans l’eau chaude jusqu’au cou et je commence à frotter son dos pour la calmer.

-Désolé Lady, mais ici, pas de sel de bain ni d’huile, juste du savon alors on va se contenter de cela, lui dis-je en la frottant de toute part.

Je remarque alors ces moignons, ils ont l’air propre et sans rougeur, la cicatrice semble parfaite. Cela est bon signe, elle devrait se rétablir rapidement, enfin sur le plan physique, psychologique, c’est plus tendu.  Je remplis un pichet d’eau chaude et lui verse sur la tête, mouillant tous ces cheveux et la forçant à arrêter de crié.

-Je vais tenter une chose pour te calmer, si cela ne te plait pas, tu peux toujours me gifler.

Je masse de mon pause l’espace entre ces deux yeux, une vieille technique que ma mère me faisant que j’étais trop excité pour me calmer rapidement. Je continue de la masser durant de longues minutes toute continuant de nettoyer son corps, je continue tant que je sens de la tension dans son corps

-J’arrête quand tu me le diras, tu es en sécurité ici, je vais te réparer, je vais te rendre tes bras et t’aider à aller mieux, je t’en fais la promesse Lady.

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Livre Premier EmptySam 17 Aoû - 10:49
Je n'entendis rien, ni ne réalisais ce qui se passait pendant plusieurs minutes. La peur ! La peur soudaine et immense qui m'envahit. J'ai peur ! J'ai peur ! Voilà tout ce que je ressent pendant ce qui me semble être des siècles.  Ce n'est que lorsqu'il pose son doigt entre mes deux yeux. Instantanément, toute peur, toute frayeur disparait et je me sens apaisée et je ne hurle plus. Je me laisse bercer tant par le geste que par les paroles qu'il prononce :

-J’arrête quand tu me le diras, tu es en sécurité ici, je vais te réparer, je vais te rendre tes bras et t’aider à aller mieux, je t’en fais la promesse Lady.[/quote]

J'apprécie alors ce calme nouveau et je pose ma tête contre son bras. Je suis enfin en paix. Je reste ainsi pendant un long instant, fredonnant l'air que j'ai chanté avant son retour. Je lève la tête vers lui, ne pouvant me redresser et le regarde en essayant de transmettre toute ma reconnaissance et toute la douceur qu'il vient de m'apporter.

- Je suis désolée d'être un tel poids pour vous. J'aimerais être moins fragile, je suppose que je redeviendrais forte comme avant plus tard. J'espère un jour pouvoir vous rendre tout ce que vous avez fait pour moi.

Je souris et sans vraiment réfléchir, j'embrasse son bras en signe de reconnaissance. Ce n'est qu'une fois le geste fait que je me rends compte de ce que je viens de faire et je rougis violemment. Essayant de me ressaisir, j'aperçois en coin mes vêtements et leur état.

Lors de mon éducation, se ressaisir face à une émotion vive et soudaine avait été un entrainement quotidien. Ma tante m'avait offert des cadeaux, gifler, fait des frayeurs, des surprises et je devais à chaque instant ne montrer qu'une à deux secondes d'émotions et me ressaisir aussitôt.

- En société, tes émotions sont des faiblesses, répétait-elle doctement comme s'il s'agissait d'une sagesse millénaire.

Pour y parvenir, porter son attention sur un autre objet et réfléchir rationnellement dessus était ma botte secrète, selon les termes de ma femme de chambre...quand j'en avais eu une.

Mais à présent, ces vêtements souillées n'étaient plus portables en l'état et je n'allais pas rester entièrement nue. Ma pudeur se sentait déjà offenser d'être si près d'un homme. Malheureusement sans bras, même si je peine encore à le réaliser, je ne peux me redresser, mes hanches ne sont pas assez musclées pour ça.

- Mes vêtements ne sont plus portables... en auriez vous à me prêter en attendant ?

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Livre Premier EmptyDim 18 Aoû - 10:48
Elle s’est enfin calmer, cela fait un bien fou aux oreilles mais bon, je suis content qu’elle enfin mieux. Je reste un moment comme cela, lui laissant le temps de reprendre complétement ces esprits et pour qu’elle se repose un peu plus longtemps. Elle décide finalement de se redresser, enfin, tente plutôt mais s’écroule de nouveau dans le bain.

-Mes vêtements ne sont plus portables... en auriez-vous à me prêter en attendant ?

-Je te confirme que là, vu l’état, ils ne sont pas utilisable. Reste là deux minutes, je reviens des nouvelles affaires. J’irai laver les tiens plus tard.

Je la laisse alors dans le bain et avance vers ma chambre. L’odeur c’est totalement volatilisé, au moins une autre bonne nouvelle, je me dirige vers ce qui me sert de d’armoire, j’en tire une vieille chemise qui m’aller quand j’étais plus petit ainsi qu’une salopette, un petite paire de botte et un sous vêtement. Je prends aussi quelques bandes de tissu pour couvrir ces restes de bras. Je retourne finalement dans la salle de bain. Lady était toujours dans le bain, je l’attrape comme toute à l’heure et je la sèche avec une serviette. A ce moment, je me rends compte qu’elle n’aura plus d’intimité, plus jamais de moment à elle. Je prends sur moi cette réflexion et fini de la sécher.

Je commence à l’habiller en évitant de regarder son corps, non par honte mais plus par respect, si on peut m’accorder un avantage, c’est que je respecte les autres.  Je commence par les sous vêtement, la salopette, puis la chemise. Pendant ce moment, elle ne bougea pas, ce laissant faire. De mon côté, je peux sentir un pointe de fatigue, comme si un point énorme vient de tomber

-Je sais que je te demande un effort surhumain pour une noble, mais tu peux t’assoir ?  

Je fini alors par les bottes et les bandages. Pour cela, j’y avec précaution, la zone est encore douloureuse et Lady est encore fragile. Je recouvre entièrement ces moignons d’un tissu blanc qui semble se confondre avec sa peau. Une fois fini, je me relève, craque un peu mon dos et me tourne vers elle, toujours assise sur le rebord du bain, ou l’eau s’évacué dans les canalisations.  

-Maintenant que tu es propre et toute pimpante, un repas un peu plus consistant qu’une pomme et de l’eau, cela te tente ?

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Livre Premier EmptyDim 18 Aoû - 11:24
-Je te confirme que là, vu l’état, ils ne sont pas utilisable. Reste là deux minutes, je reviens des nouvelles affaires. J’irai laver les tiens plus tard.

Je reste là en lui souriant :

- Je crois que, de toute façon que je ne pourrais pas m'enfuir très loin.

J'attends tranquillement qu'il revienne avec plusieurs vêtements masculins. J'essaie au maximum d'adoucir mon poids pendant qu'il me porte et me pose sur le rebord.


-Je sais que je te demande un effort surhumain pour une noble, mais tu peux t’asseoir ?  

- Je devrai y arriver, si je ne fatigue pas trop.

Je me souviens alors des exercices d'équitation et de maintien. Je lève également les yeux pour éviter de croiser son regard pendant qu'il m'habille. Je sens une pointe de gêne entre nous à cet instant. Il a compris ce que j'avais déjà compris au moment du bain : désormais, jusqu'à ce que j'ai de nouveaux bras, je n'aurais plus une minute d'intimité pure. Il me lavera, m'habillera et me nourrira. Je suis de nouveau une enfant mais avec la maturité et la conscience d'une adulte. C'était ainsi et je ne voulais pas m'apitoyer sur mon sort. Il fallait que je m'y fasse, que je m'adapte à cette nouvelle situation.

Une fois habillée et propre, il déclare :
 
-Maintenant que tu es propre et toute pimpante, un repas un peu plus consistant qu’une pomme et de l’eau, cela te tente ?

- Oui, cela me plairait beaucoup.

Je lui me penche vers l'avant pour lui permettre de me transporter dans l'autre pièce. Une fois que je suis installée, assise, je murmure :

- Merci d'essayer de m'accorder de l'intimité tout à l'heure.

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Livre Premier EmptyLun 19 Aoû - 8:53
Je l’installe sur une des deux chaises hautes en face de la cuisine et une fois vérifié qu’elle n’allait pas tomber, je me lance en cuisine. Bon pas un plat en s’en faire fondre les papilles et tourner des têtes, juste en plat qui se mange. J’ai l’habitude de préparer des plats rapides et surtout, pas trop chère.Un plat de riz et une tomate cuite pour chacun, cela doit suffire.

-Je sais que cela peut paraître évident, mais je ne marche pas sur l’or, plutôt sur un sol boueux mais on va réussir, je vais juste reprendre le boulot et on aura suffisamment pour tenir.

Entre deux bouchées, j’en tends une vers la Lady et lui essuie le coin des lèvres. Et ainsi s’installe une petite habitude dans cette maison. J’ai laissé le lit à la Lady et moi le canapé, je la lave, l’habille et prépare le petit déjeuner pour nous deux. Je passe ensuite le reste la journée à travailler, ce n’est pas ce qui manque en ce moment. Une horloge, une table et ces quatre chaises, on aurait dit qu’une bombe à exploser dans la pièce...nan cela n’a pas de lien, enfin je crois … Quelques planches, quelques vis, beaucoup de montage et en deux jour, elles seront fini.
Puis le soir je prépare le repas et couche la Lady. Mais pour moi, la journée n’est pas fini, je commence les plans des bras. J’en ai jamais conçu donc cela sera une première, par chance, j’ai suffisamment de pièces pour faire des tests. Je la trouve forte cette Lady, deux bras en moins mais elle veut vivre. J’en connais des gars à l’usine qui, un doigt en moins, aurait tout arrêté et fini leurs vies au bar. Je dois lui donner une nouvelle vie, l’aider comme je peux. Si je peux aider quelqu’un….Bref, il commence à se faire tard et pourquoi je dis cela à chaque fois que le jour se lève ? Bon, je dois lever la Lady, trois nuits blanches ne vont pas me tuer.

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Livre Premier EmptyLun 19 Aoû - 12:25
Il me nourrit et comme le soir commence à tomber, il me recouche sur le lit, se contentant du canapé.

Le lendemain et les jours suivants se ressemble. Après avoir passé presque deux heures à s'occuper de moi : me lever, me nourrir, m'emmener aux toilettes, me laver et me recoucher. Ensuite, il retourne à son atelier qui est attenant à son appartement. Il me laisse ainsi seule pendant de longues heures.

Dans un premier temps, je reprends des forces car je tiens à peine allonger. Je dors beaucoup et me réveille souvent en attaque de panique. C'est épuisant et je dors presque autant qu'un bébé.

Puis, une journée, alors que je ne trouve pas le sommeil, je me décide à m'exercer à me lever. C'est assez compliqué comme exercice. Les bras sont vraiment tout un centre d'équilibre, de propulsion et traction. J'essaie avec mon torse...les échecs sont multiples et répétitifs. Mais une Fliech ne se laisse pas abattre si facilement. Si je ne peux lever que la tête en bougeant le torse, alors on va essayer en bougeant les jambes. Il me faut plusieurs jours d'entrainements constants et répétés pour parvenir ne serait-ce qu'à m'asseoir.

Je ne préviens pas William de mes progrès tant qu'ils ne sont pas plus significatifs. Mais un matin, je l'appelle :

- William, venez voir !

J'étais debout, lorsque je l'aperçois, je décide de me mettre à marcher mais je tombe dès le premier pas. Je ne crie pas ni ne pleure, je suis juste souriante. Il avait encore travaillé toute la nuit, comme je faisais également des efforts dès que je ne pouvais pas dormir.

Une certaine complicité c'était créé entre cet homme et moi. J'avais abandonné le "monsieur" pour l'appeler par son simple prénom. Je n'en suis pas encore à le tutoyer, comme lui le fait depuis le début, mais c'est déjà un progrès immense. Il faut dire qu'appeler "monsieur" quelqu'un qui vous a vu nue à plusieurs reprises et qui littéralement s'occupe de vous comme d'une enfant, cela est assez étrange.

- J'ai encore des progrès à faire, mais je peux au moins me lever. Bientôt, je pourrais marcher par moi-même.

De la persévérance pour atteindre la perfection. Il faut s'entraîner encore et toujours. Ce que je n'avoue pas c'est que je veux pouvoir de nouveau danser, courir et aussi chanter. Je sais qu'il m'a promis des bras mais cela viendra beaucoup plus tard, une fois que je pourrais faire tout cela.


Pour le moment, je suis à terre et je peux me redresser. Je sautille pour me remettre sur la pointe de mes pieds, j'inspire et j'utilise l'expiration comme propulsion pour me relever seule. Estimant mérité une récompense, je demande poliment :

- Quand nous aurons fini, pourriez-vous m'installer dans votre atelier ? Cet appartement est bien mais je pense finir par le connaitre par coeur.

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Livre Premier EmptyMer 21 Aoû - 8:26
La voire se tenir debout me fait énormément plaisir. Il y a quelques jours, elle était entendue sur le lit, incapable de bouger mais maintenant, elle peut faire tenir droite. Bon, elle tombe quand elle marche, mais cela est une grande progression. D’ici quelques semaines, je pense qu’elle pourra marcher comme avant, soit avec mes prothèses, soit sans grâces à sa maitrise.
Une fois sur ces jambes, elle me demande avec un grand sourire

-Quand nous aurons fini, pourriez-vous m'installer dans votre atelier ? Cet appartement est bien mais je pense finir par le connaitre par cœur.

Voilà une demande étrange. Pourquoi autant d’intérêt sur mon atelier, puis je remarque une chose, elle doit se faire chier ici et puis je ne vois pas de problème.

-Avec plaisir Lady, mais l’endroit un plus bruyant qu’ici.

Je l’attrape comme à notre habitude et la dépose sur une chaise de l’atelier et fait comme à mon habitude. Je m’approche d’un vieux tourne disque, prend un disque au hasard, tourne la manivelle et la musique se lance, d’abord grisonnante puis de plus en plus claire. Un violoncelle accompagne parfaitement le travail d’aujourd’hui, celui de réassembler complétement une horloge. Cela va prendre énormément de temps, peut-être la journée entière mais je vais la finir aujourd’hui.

-Si jamais tu veux te reposer, préviens moi, cela va prendre un moment, si tu te fais chier, dis le moi.

Le mécanisme de l’horloge était plutôt simple, une pendule suivit d’un petit réseau d’engrenage mais beaucoup était couvert de rouille, comme s’ils étaient sous l’eau pendant des mois. Après une heure de frottage, j’arrive enfin à faire briller l’ensemble du mécanisme. Je me relève pour faire craquer mon dos et commencer l’assemblage ainsi que de changer de disque. Engrenage par engrenage, l’horloge semble prendre vie sous mes doigts. Un peu avant le début de la soirée, je fini enfin le mécanisme de l’horloge, pour la fin de l’habillage, je le ferais demain, de toute façon, mon client ne vient que dans trois jours, j’ai tous mon temps.

Je me tourne alors vers la Lady et lui demande :

-Tu t’es pas trop fait chier alors ?

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Livre Premier EmptyMer 21 Aoû - 12:40
Comme convenu, il m'installe sur une chaise. J'observe alors l'atelier d'un œil curieux. Il y a beaucoup d'objets tous plus exotique les uns que les autres. Certains me sont même totalement inconnus.

Très rapidement mon regard se porte sur William qui est en train de réparer une horloge à pendule. C'est la première fois que je le vois faire autre chose que de s'occuper de moi. Juste avant de se mettre à travailler il émet une remarque :

- Si jamais tu veux te reposer, préviens moi, cela va prendre un moment, si tu te fais chier, dis le moi

"Se faire chier" ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Je sais qu'en langage vulgaire "chier" signifie le fait d'aller à la selle. Cependant l'ensemble de cet expression m'est étrangère et pendant son travail j'essaie de détailler le sens pour la comprendre en vain.

L'observer travailler est une chose assez fascinante. J'ai rarement vu une personne aussi concentrer sur son travail. Il nettoie rouage par rouage cet horloge qui n'est guère joli mais doit être utile à son propriétaire. Pendant ce temps, le violoncelle résonne dans la pièce. Je reconnais ce morceau :

- Aimé Rieur a cherché à populariser la musique à des sphères populaires. Aussi créa-t-il divers airs que tu te dois de connaître mais traiter avec mépris. Ils sont utiles pour faire des vocalises., m'apprenait ma tante.

Cependant, comment pouvais-je maipriser une musique pareil alors qu'elle s'accordait parfaitement avec l'ambiance générale ? J'accompagne ce moment par quelques vocalises discrètes. Mon amplitude est parfaite et je ne fais que quelques fautes d'accords.

Quand il finit le travail, il se tourne vers moi et me repose la question fatidique avec cette expression qui m'est inconnue.

- N'admets jamais devant quiconque ton ignorance. Si tu connais pas une expression ou un terme, essaie d'en comprendre le sens général. Sinon, réponds toujours avec le sourire que "tout va bien".

- J'ai trouvé très intéressant de vous voir travailler surtout sur du Aimé Rieur. Cela s'accordait parfaitement à votre rythme de travail.

J'espère ne pas m'être trompée dans le sens de la question. J'ajoute ensuite :

- Je pense que dès demain, nous pouvons intégrer dans notre routine le fait de me faire venir ici. Je pourrais m'entrainer à marcher ainsi et vous ne seriez pas loin si je tombe et que je viens à me faire mal. Qu'en pensez-vous William ?


Dernière édition par Lise Fliech le Dim 1 Sep - 10:41, édité 1 fois

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Livre Premier EmptyJeu 22 Aoû - 8:42
Aimé Rieur ? Qui ? La musique ? J’ai juste eu ces disques comme paiement d’un travail, un buffet en très mauvaise état qu’un client m’avait apporté un jour. Je préfère me taire et hocher la tête quand elle m’en parle.

- Je pense que dès demain, nous pouvons intégrer dans notre routine le fait de me faire venir ici. Je pourrais m'entrainer à marcher ainsi et vous ne seriez pas loin si je tombe et que je viens à me faire mal. Qu'en pensez-vous William ?

-Si cela te convient alors cela me va, évite juste de tomber sur un clou, deux bras, c’est déjà pas mal, un œil en moins, se serai trop, lui dis-je avec un sourire.

La journée du lendemain fut en tous point pareil, j’aide la Lady à marcher en lui servant de point d’équilibre en tenant ces épaules. On arrive dans mon atelier après une bonne dizaine de minutes de marche et deux chutes rattrapé à la dernière seconde. On arrive enfin en bas et je l’aide à monter sur son siège non sans mal. Je remets ensuite de la musique, une autre que celle d’hier pour changer un peu.

Aujourd’hui, ma seule boulot est de restaurer les pieds ainsi que le caisson. Quelques coups de lime à bois et plusieurs couches de vernis et de cire à bois suffisent pour rendre vie à cette horloge en piteuse état en un objet à la fois sublime et en état de fonctionnement parfait. Cette horloge ma prit tellement de temps pour être réparé mais cela en valais la peine de puis deux eris ne sont pas à jeter par la fenêtre, surtout depuis l’arrivée de la Lady.

Voyant qui me reste un peu de temps, je me lance dans le projet des bras. J’ai déjà fini les premiers plans, celui de l’articulation du coude. Par chance, un client m’avait laissé, ou plutôt oublié des fragments de magilithe. Ils n’ont aucunes valeurs mais cela reste de la magilithe et pour des bras, cela suffit amplement. Je me lance dans la conception des bras en commençant par le mécanisme du coude. Juste pour le faire plier et tourner, cela est déjà une galère et ce n’est que le plus simple. Je sens que je vais m’amuser…

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Livre Premier EmptyJeu 22 Aoû - 11:33
Le lendemain, je marche grâce à son aide jusqu'à l'atelier. Pendant qu'il travaille, je décide de m'entrainer encore et encore à marcher. Cela ne semble rien mais réussir à faire deux pas à la suite sans chuter est une réussite. J'ai l'impression d'être de nouveau un enfant.

Je marche et tombe en boucle. Je marche le long d'une "ruelle" dans son atelier. Le seul coin a peu près propre où je peux marcher sans crainte de tomber sur un bout de ferraille qui dépasserait inopinément. Mes chutes sont déjà assez nombreuses pour ne pas risquer d'y perdre un œil comme me l'a dit William.

Peu à peu, je commence à comprendre la mécanique de l'équilibre sans les bras et je parviens à faire quelques pas plus nombreux. Avant la fin de la journée, je peux faire une dizaine de pas sans accrocs. Fière de ce progrès, je m'avance fièrement vers William sans chuter. Je regarde ce qu'il fait. Cela ressemble à deux morceaux de ferrailles articuler mais le choc émotionnel est là. Il me fait des bras ! Des bras à moi ! Je l'observe travailler un temps et je me rassoie sans lui avoir dit que je pouvais marcher.

Pourquoi ne m'a-t-il rien dit ? Pourquoi ce silence alors que je commençais à ne plus y croire ? Aussi soudainement que ces questions déferlent dans mon esprit, des réponses apparaissent. Je me suis tue aussi sur mes progrès quotidiens et il ne voulait probablement rien me dire en cas d'échec dans sa fabrication. C'est un homme persévérant et je le vois travailler parfois des nuits entières, c'est surement dans le but de la fabrication de mes bras. Au lieu de le critiquer, je devrais le remercier d'être aussi bon avec moi. Qui de nos jours peut se montrer aussi gentil ?

Le lendemain, il m'emmène à l'atelier à la même heure. Il reste à l'arrière et m'aide pour les quelques pas finaux. Il m'installe et un client arrive et demande une horloge. Son regard me glace et me paralyse. Des sueurs froides coulent le long de mon dos. William ne m'a jamais regardé tel un monstre ou une victime à prendre en pitié. A ses yeux, je suis juste une femme sans bras. Mais aux yeux de cet homme. Je me lève de mon siège et je marche en direction de l'appartement sans dire un mot. Une fois la porte de la chambre fermée, par un coup de pied, je me laisse alors m'effondrer et pleurer tout mon saoul. Tellement de souvenirs reviennent ! Je sens ma respiration se bloquer. Ma vision se trouble et je sens mon corps se vider de son sang. J'essaie de me sortir des décombres, mais je n'ai plus de bras. Je n'ai plus de bras ! Je n'ai plus de bras ! Je n'ai plus rien ! Mais laissez-moi sortir ! A l'aide ! Au secours ! Je veux sortir de là ! Je veux sortir de là ! Pourquoi ce cauchemar recommence encore et toujours ! Je ne peux plus vivre en paix depuis ce....cette...chose. Depuis cette bombe ! Je veux sortir de ce cauchemar ! Il y a quelqu'un pour m'aider ? Pourquoi personne n'est là ? Je suis si seule, si seule, si seule. Je dois être au seuil de la mort, au seuil de la mort, au seuil de la mort.

Soudain, une mélodie me revient en tête :

Leur volonté est douce mais pas moins cruelle, Leurs vies dépendent de ces Architectes, Réunissez-vous contre cet idéel, Car ces infectes ne sont que des insectes. N'ayez point de crainte, un jour arrivera, Où nous serons victorieux à jamais, Mais si d'avenir vous n'étiez qu'un agglomérat, Pestilentiel, nous serions inquiets.

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Livre Premier EmptyDim 1 Sep - 9:26
Enfin ! Enfin un peu d’argent qui rentre, la vie ici n’est pas de rayon de miel et de soleil. Elle est plus sur du piécettes et charbon ici-bas. Le client pour l’horloge, Adrien Osborn, était un client habituel, il possède plusieurs appartement dans un des immeubles de la basse ville, qu’il loue à certaine famille qui, des fois, abiment les meubles, et c’est à moi de m’en charger quand cela arrive. C’est un homme petit, aux cheveux blond court et aux yeux verts.

-Mon cher Willy, un plaisir de te voir, comment vas-tu ?

-Un plaisir de te voir toi et surtout ta bourse. Ton horloge est comme neuve et en bonne état. Je ne veux même pas savoir ce qu’il lui on fait.

-Une histoire de voir si elle pouvait voler, bref, voilà ta somme, me dit-il en posant la bourse sur le comptoir. Le compte y est, tu peux en être sûr.

Je prends la bourse et l’ouvre pour compter le contenu.

-Tu peux me faire confiance tu sais, je ne vais pas t’arnaqué.

-Que ce soit toi, un seigneur ou n’importe qui, quand on me donne de l’argent, je compte.

Je fini de compter mon salaire et pas une seule pièce manquante.

-Tout est bon pour moi Adrien.

-Attend, je n’ai pas fini, je te rapporte d’autres meubles.

Je sors et je vois une charriote avec un buffet où les portes sont tombé et un cabinet où l’ouverture de façade reste bloqué.

-Encore un fameux buffet volant ?

-On va dire cela, je te laisse ça là et je le récupère dans deux semaines, au plaisir Willy.

Je ramène le tout dans l’atelier et je remarque que la Lady n’est plus là. Je l’appelle mais pas de réponse, mon sang ne fait qu’un tour, je cours partout pour finalement la retrouver dans la chambre en boule dans un coin.

-Lady, tu vas bien ?

Mais elle ne me répond pas. Je me mets à genoux à côté d’elle et la prend dans mes bras. Je reste quelques secondes comme cela, pour quelle s’habitue puis je la porte jusqu’au lit pour l’allonger et lui masser le visage pour la calmer.

-N’est pas peur Lady, je suis là et tant que je suis là, rien ne t’arrivera.

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Livre Premier EmptyDim 1 Sep - 10:39
-Lady, tu vas bien ?

Je crois entendre cette phrase venir me chercher comme une lumière au bout du tunnel. Elle me fait du bien cette voix. Elle ne me juge pas et elle ne me critique pas plus. Et elle ne m'abandonne pas. Cette voix se transforme en une sensation de chaleur et d'amour.

-N’est pas peur Lady, je suis là et tant que je suis là, rien ne t’arrivera.


William...

Le silence s'installe pendant plusieurs longues minutes et je finis par pouvoir articuler quelques mots :

- Vous ne me regardez pas comme ça. J'avais oublié que je pouvais être une sorte de monstre aux yeux des autres.

Je me relève avec une plus grande agilité qu'au début de ma convalescence.

- Je ne vous l'ai peut-être jamais dit mais je vous remercie pour tout ce que vous faites pour moi et surtout de ne jamais avoir un regard aussi cruel que celui de cet homme.

Un bruit lointain de pas me rappelle alors qu'il a du travail. Je souris doucement :

- Je crois qu'une autre bourse pleine vient d'entrer.

Je me lève et je sors de la chambre en me servant de mes moignons pour abaisser la poignée. Je dois me préparer à assumer le regard extérieur. Finalement, une seule valise nous attend avec un mot dessus : "Pour mademoiselle Fliech, votre appartement a été redonné, voici toutes les affaires vous appartenant. Ne vous inquiétez pas, votre bas de soie est à l'intérieur".

Je tourne mes yeux en direction de William et je ris aux éclats. Mes affaires, mes précieuses robes sont là et sont à l'intérieur de cette valise. Je sauterais de joie si je le pouvais mais au vu de mes capacités physiques, je rejoins en quelques pas rapides William et je m'appuie sur son épaule :

- Ce sont mes vêtements et mes 30 irys que j'avais mis de côté ! Merci William !! Merci mille fois !!

Dans cette joie si immense, je l'embrasse et recul pour retourner près de la valise. Je l'observe attentivement pour voir comment l'ouvrir mais cela me demanderais des heures. Un visage avec une moue d'enfant, joyeuse mais déçue de ne pouvoir accéder à ce qu'il y a à l'intérieur, est tout ce dont je suis capable. Je veux ma valise.

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Livre Premier EmptyMar 3 Sep - 16:03
Cela me vraiment plaisir à chaque fois qu’elle se calme, la voir dans cette état me fait vraiment mal mais je ne dois surtout pas lui montrer, je dois rester fort face à elle. Je dois être une épaule pour la Lady. Je suis lui souris juste quant-elle me remercie.
J’entends en bas le bruit de la porte qui claque puis se referme. Je descends accompagner de la Lady, qui a fait d’énorme progrès pour marcher sans ces bras, elle arrive maintenant à se déplacer dans l’atelier et l’appartement sans aucune aide. Encore un autre succès et une progression pour elle.
Ce qui nous attend en bas n’est pas une bourse remplis de pièces sonnante mais une valise. Une simple valise mais propulse la Lady dans un autre niveau de joie

- Ce sont mes vêtements et mes 30 irys que j'avais mis de côté ! Merci William !! Merci mille fois !!

Je n’eus pas cinq seconde pour dire un mot qui se jette sur moi pour sauter sur moi, m’embrasser et repartir sur sa valise. Pourquoi m’a telle embrassé ? Surement plus pas joie. Je vire rapidement cette idée de ma tête pour remarquer qu’elle regarde sa valise avec un moue. Je m’approche d’elle, me baisse pour arriver à ces épaules et lui dit :

-Si tu veux que j’ouvre la valise et te donne un coup de main, une demande suffit, pas un baiser, avec un petit clin d’œil

J’embarque la valise et l’amène dans la chambre, pour éviter une pièce pleine de poussière. Je la pose sur le lit et commence à l’ouvrir, ainsi que de déposer le contenu sur les draps. Plusieurs robes, deux ou trois, deux paire de chaussures dont une à talon aussi qu’une de gant, plusieurs chapeaux et d’autres petites babioles et produits de beautés. Je m’attendais à beaucoup plus pour une Lady mais cela est déjà plus que mes affaires personnelles.

Je me tourne vers la Lady et lui demande simplement en lui montrant les robes:

-Tu veux en effiler une ?

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