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 Des retrouvailles inattendues

Invité
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Des retrouvailles inattendues EmptySam 14 Sep - 0:52
Cerka le 10 août 934

Je déteste les soldes, je déteste les magasins et je déteste encore plus les soldes dans les magasins, alors pourquoi est-ce que je suis là ? C’est une question que je me pose depuis maintenant deux heures, mais je n’arrive toujours pas à trouver de réponse.

Pourtant la matinée avait bien commencé, j’ai d’abord fait mon rapport sur notre patrouille entre Laurgal et Cerka puis j’ai passé plusieurs heures sur le stand de tir à m’entrainer avec mon pistolet modèle crotale, résistant au froid que l'on peut trouver en altitude, avec un barillet de sept balles et non six, afin de surprendre un ennemi qui me penserais à court de munitions. Sa poignée est parfaitement adapté à ma main, je l’ai d'ailleurs acquis le 21 mai 934 et depuis je ne cesse pas de m’entrainer encore et encore jusqu’à devenir un très bon tireur.

Je ne doute pas qu’avec la guerre qui s’annonce ce type de talent me sera particulièrement utile et je ne relâche pas mes efforts. Mais j’ai dû arrêter ma séance car je commence à avoir mal au bras et j’ai mis mon arme comme d’habitude dans son holster sous mon épaule, ce qui fais que sous ma chemise spécialement taillée, elle se remarque à peine. Je m’apprêtais donc à rejoindre mes quartiers pour manger un bon repas au mess des officiers, quand je suis arrêté par une véritable bande constituée de trois charmantes jeunes filles, que j’identifie comme faisant partit de mon équipage, le fameux trio infernal ; Jasmine, Florence et Ramona.

Après çà je me souviens vaguement d’avoir essayé de refuser de les suivre, puis ce fut une espèce de trou noir, où il me semble avoir entendu des phrases comme « qui va nous protéger si vous n’êtes pas là, capitaine ? » ou encore « nous risquons de nous perdre sans vous, capitaine ». Le résultat est que je suis dans une espèce de galerie marchande, avenue du Point du Jour et que j’ai dans les bras une dizaine de paquet.

Je ne comprends pas comment elles peuvent gagner autant d’argent pour dépenser de telle somme et surtout pourquoi avoir besoin de dizaines de paires de chaussures ? C’est là un grand mystère mais j’ai tellement mal aux bras que je suis incapable de penser. En plus çà n’en finit pas, il y a des boutiques à perte de vue et heureusement que c’est bientôt la fermeture car le nombre de visiteurs à diminué drastiquement par rapport à notre arrivé.

Je crois même que j’ai quelques côtes cassées avec le nombre de coup de coude que je me suis pris et je vais bientôt m’écrouler dans mon propre sang. J’en étais là à mes réflexions quand je vois que les rideaux de fer de la grande surface qui occupe tout un immeuble de quatre étages et qui s’appelle « A l’Automne » sont en train d’être fermés.

Je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué et le reste des clients se précipite, mais une chose inquiétante arrive alors, des coups de feu éclatent ! Je vois des hommes masqués braquer les quelques vigiles présents et prendre possession du hall d’accueil, forçant les visiteurs qui voulaient sortir à s'assoir par terre. J’en dénombre une vingtaine, mais il y a en a surement plus.

Je me dépêche de faire rentrer les trois demoiselles dans la première boutique à proximité qui se trouve être une pharmacie et je tombe nez à nez avec une personne que je reconnais, même si cela fait deux mois jour pour jour que l’on ne s’était pas vu. Je ne peux m’empêcher d’avoir un large sourire et je prononce à voix basse son nom pour ne pas être entendu :

Sween, qu’est-ce que tu fais là ?

Florence qui le connait déjà, lui présente les deux autres jeunes femmes qui nous accompagnent, Jasmine la brune et Ramona la Rousse. Je la coupe d’ailleurs assez vite, car le moment n’est pas aux salutations, mais à l’action, et c’est pourquoi je m’adresse directement au marchand d’arme qui m’a déjà fourni en grenade :

Si ma mémoire est bonne, tu habites prêt d’ici, tu connais bien les lieux ? Nous ne pouvons pas les laisser faire !

En effet, je ne connais pas leur plan, ce sont peut-être de dangereux voleurs, voir des terroristes complètement fous mais une chose est sûr, je ne vais pas rester ici sans réagir pendant que des innocents sont pris en otage.

Swenn Milazzo
Swenn Milazzo
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Des retrouvailles inattendues EmptyDim 15 Sep - 20:13
Irys : 961390
Profession : Chimiste le jour - Dealer la nuit - Toubib de secours à toute heure
Daënar +1
Depuis son retour de My'Trä, les choses bougent un peu trop vite. Les tensions se font plus importantes, tout le monde sent bien ces changements approcher. A Cerka, ce n'est pas le boulot qui manque. De plus en plus de demandes pour des prothèses en vue de possibles affrontements à venir. Des besoins de stocks de médicaments toujours plus importants. Au moins, ce n'est pas le travail qui manque et heureusement. Ces derniers temps Swenn a besoin de ne penser à rien d'autre qu'au boulot. Son récent voyage à Hinaus n'a pas ravivé des souvenirs qu'il aurait souhaité revoir.

C'est donc des projets plein la tête, qui réussissent à l'occuper aussi bien la journée que la nuit, que le chimiste a décidé de profiter de cette journée, non pas pour refaire sa garde robe (qui en aurait pourtant bien besoin avec le nombre de tenues qu'il réussi à bousiller...) mais pour donner un coup de main à ses collègues en échange de quelques produits. Après tout, avec ces journées à prix cassé, l'apothicaire du centre est débordé ces temps-ci, les clients préférant faire tous les achats groupés.

Une blouse blanche d'enfilée, Swenn est donc parti dans l'optique de perdre son après midi. De quoi le rendre encore plus exécrable qu'à son habitude. Vendre des médicaments à une clientèle guindée... Ce n'est pas franchement la place qui lui correspond le mieux. Au moins, son regard blasé et son ton peu engageants sont contrebalancés par les conseils avisés qu'il réussi malgré tout à fournir à chaque personne passant par ce comptoir, comptant les minutes que le séparent de ce moment où il pourra rentrer chez lui, les bras chargés de produits en tous genres. Enfin ça, c'était le plan initial.

Parce que si tout se passait bien, ça ce saurait. Déjà, il y a cette impossibilité de boire autant de cafés qu'il le souhaiterait. Trop de monde. Mais ça, le jeune homme pouvait faire avec. Ces détonations en revanche lui glacent subitement le sang. Alors que tout le monde se met à hurler et courir sans aucune logique, Swenn reste parfaitement stoïque, réfléchissant déjà au motif qui pousserait des gens armés à attaquer Cerka en ces temps pourtant critiques. L'attrait des caisses pleines, évidemment.

- "Ah, heu... Bonsoir."

Nan, il ne s'attendait sûrement pas à voir ces visages connus (pour la moitié) se précipiter dans la boutique. La blonde qu'ils avaient sorti d'une maison close accompagnée de deux autres femmes et de Fabius... Vsiblement en mode accompagnateur, les bras chargés d'achats a priori issus de magasins à destination de ces demoiselles. Eh bah, il y en qui ne se font pas chier. Mais ce n'est sûrement pas Swenn qui risque de faire la moindre remarque sur cette compagnie (même s'il n'en pense pas moins !).

La petite boutique s'est remplie en quelques secondes de personnes effrayées, qui pour certaines sont à peu près aussi chargées que le militaire accompagnateur. Le propriétaire des lieux se hâte de fermer les portes d'accès pendant que Fabius fait déjà part de sa volonté d'intervenir. Bah voyons, à quoi il s'attendait aussi... ? Cela dit, sous ses airs nonchalants et franchement pas emballé, Swenn n'est pas si mécontent de la présence de Fabius. Déjà parce qu'il a pu voir qu'il est plutôt efficace lorsqu'il s'agit de se battre, mais aussi parce que ça lui donne une très bonne excuse pour aller voir d'un peu plus près qui sont ces Daenars qui osent s'en prendre à leurs compatriotes en ces temps troubles. Bien sûr que sa curiosité ne va pas le laisser tranquille si facilement.

- "Il doit y avoir des miliciens aux alentours, mais si les attaquants ne sont pas complètement stupides ils doivent être préparés en conséquence. Ils doivent être occupés à gérer les forces armés qui sont localisées à l'entrée du bâtiment ou juste à l'extérieur, ils ne devraient pas s'attendre à être attaqués par l'intérieur. Peu de personnes disposent d'armes ici, cette partie de Cerka n'est pas habituée à gérer la violence."

Réfléchissant à voix haute, Swenn expose les quelques informations dont il dispose à son coéquipier qui parait un peu trop attirer les situations à risque (à moins que ça ne vienne de lui....).

- "Il faudrait d'abord pouvoir avoir un aperçu du nombre d'assaillants et de leur équipement... Si je me souviens bien, les arrières boutiques de tous les magasins de ce côté du bâtiment sont reliées entre elles, on devrait pouvoir s'approcher plus discrètement de ces gens. Les filles devraient pouvoir se fondre facilement dans la masse de clients prisonniers avec leurs paquets."

Ah bah en cas d'extrême urgence, ce garçon peut d'un coup devenir bien plus bavard qu'il ne l'est habituellement. Il faut dire qu'il a appris à faire confiance à Fabius, ce qui l'incite davantage à mettre de côté son indolence habituelle. Les cris qui continuent de retentir dans les couloirs et les coups de feu qui ne s'arrêtent pas n'y sont pas totalement étrangers non plus.

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Des retrouvailles inattendues EmptyLun 16 Sep - 17:27
Sween fais très classe en blouse blanche et je suis d’ailleurs surpris par sa réaction, je pensais qu’il ne voudrait à aucun moment s’occuper de cette affaire et qu’il allait rester en retrait, mais ce n’est pas le cas et il émet même une très bonne idée en indiquant que nous pouvons nous déplacer via les arrière-boutiques des magasins.

Avant de commencer notre plan, j’essaye de rassurer les civils qui sont maintenant emprisonné à l’intérieur de la pharmacie afin d'éviter toute crise de panique:

Mesdames, Messieurs, je me nomme Fabius Solar, capitaine dans les forces Céleste. Nous sommes confrontés à une situation de crise, mais je vous demanderai de rester calme et de rester ici, à l’abri pendant que nous réglons la situation.

Je vois que mon discours à fait de l’effet aux personnes présentes, car elles se sont toutes calmées, et je peux donc passer de l’autre côté du comptoir, accompagnés des trois jeunes filles. Je leur donne des consignes claires :

Nous allons nous séparer, les objectifs à atteindre sont au nombre de deux, récupérations d’arme, au moins des armes blanches et collecte d’information, je veux le nombre de bandits, leur localisation et leur armement. Pour ma part, je vais essayer de m’approcher le plus possible pour connaître leurs intentions.

Je vois que les demoiselles me regardent d’un air inquiet, mais je me contente de leur sourire avant de finir mes instructions :

Tout va bien se passer, je vous le promets, de tout façon, ce ne sera pas pire que faire du shopping.


Je redeviens ensuite sérieux :

Soyez prudentes, le lieu de rendez-vous est cette même boutique, dans une heure.

Je les vois partir chacun de leur côté et je me dirige vers l’entrée principale. Maintenant que je suis de nouveau en mode militaire et plus simple accompagnateur plus ou moins volontaire, j’inspecte soigneusement les lieux. Il y a en tout une centaine de magasin répartie sur quatre étages et une vaste ouverture en son centre qui permet de voir tout en bas. Les étages sont desservis par quatre très grand escaliers, un à chaque côté et par deux ascenseurs, qui semble ne pas fonctionner pour le moment.

Je peux voir en me penchant un peu, tout en restant caché derrière un des piliers, étant au dernier étage, le rez-de-chaussée avec des centaines de civils allongées, les mains sur la tête qui semble être menacé par un groupe d’homme armée et que des groupes sont dans les escaliers et remontent lentement, emmenant toutes les personnes qu’ils croisent vers le bas. C’est un de ces groupe qui tire en l’air pour faire accélérer le mouvement.

J’estime qu’ils auront entièrement occupé le bâtiment dans deux heures. Dehors ce doit être la panique et la police a dut boucler tout le quartier. Alors que je me demandais quels étaient les intentions des ravisseurs, j’entends une voix puissante amplifié grâce à un porte-voix qui résonne dans tout le bâtiment et qui doit s’entendre de dehors :

Nous sommes des My’trans, depuis trop longtemps nos terres sont pillées par des Daenars, nos dieux sont courroucés et réclament vengeance, c’est pourquoi nous, les magiciens du continent originel demandons à ce que toutes les mines ouvertes sur My’tra soient fermées. Tant que ce n’est pas le cas, nous garderons les personnes présentes dans ce magasin en otage !

Je suis dubitatif face à cette annonce, car pour moi, ce sont des carabistouilles, les hommes que je vois ne sont pas des mages, mais des Daenars, des voleurs bien organisés qui avec leur bluff vont faire reculer les forces locales. Les consignes étant en effet d’attendre les forces spéciales en cas d'assaut de sorciers, ce qui leur laissera tout le temps d’exécuter leur plan, quel qu’il soit. Je prends alors le temps de compter plus attentivement les otages allongés au sol, tout en bas, et je dénombre par moins d’un millier d’individus ! Muni de ces précieuses informations, je retourne à la boutique, qui devrait être fouillé dans maintenant trente minutes afin d’échafaudé un plan avec Sween.


Swenn Milazzo
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Des retrouvailles inattendues EmptyVen 20 Sep - 15:10
Irys : 961390
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Daënar +1
Toujours aussi à l'aise lorsqu'il s'agit de contrôler les foules, Fabius prend bien vite les choses en main. Rien qui n'étonne Swenn. Pour l'avoir déjà vu à l’œuvre, il est même plutôt soulagé de cette intervention. Au moins, il n'a pas à se soucier de la question des badauds. Et comme il est déjà dans son rôle de chef, le chimiste en profite pour se rapprocher de l'apothicaire a qui appartient cette boutique.

- "Je t'emprunte quelques outils, juste au cas où."

Parce qu'il n'a clairement pas l'intention de rester bien tranquille entre quatre murs (même bien remplis) pendant que d'autres idiots foutent la pagaille. Et quand il pense à des idiots, il n'imaginait pas qu'ils le soient à ce point. Depuis quand des My'Träns sont en capacité de se servir d'armes Daenars sans pâilr ou vomir sous l'effet d'un tel contact avec un haut concentré de technologie ? D'autant plus dans un tel endroit si loin de ce qu'autorisent les Architectes ? Ou alors ils s'imaginent que les personnes ici présentes sont suffisamment stupides pour y croire. Ce qui serait carrément insultant.

- "Bah voyons, allez raconter vos conneries ailleurs."

Plutôt vexé de la voie choisie par ces apprentis preneurs d'otages, le dealer récupère un scalpel et abandonne finalement l'idée de s'équiper en seringues face au bazar qui règne dans le rayon où se trouvaient les tranquillisants, totalement renversé sous la vague de panique humaine. Bon, il suffit de rester discret et tout devrait bien se passer n'est-ce pas ? Dommage que la discrétion ne fasse pas partie de ses compétences de base.

Enfin, pour le moment, ce n'est pas dans les priorités, puisque Fabius revient à l'intérieur. S'il n'est pas déjà parti régler leur compte à ces fouteurs de merde, c'est qu'il doit juger la situation bien trop complexe pour se jeter seul face à ces brigands. Ce qui n'est pas peu dire connaissant les circonstances de leur rencontre.

- "Les seuls sorts que ces enfoirés peuvent balancer le seront à partir de magilithes. Il ne doit pas y en avoir pas un seul qui soit réellement capable d'utiliser la magie comme le font les my'trans. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne sont pas dangereux pour autant, mais leur plus grande puissance repose dans ces armes dont ils disposent."

Réfléchissant toujours à voix haute, Swenn n'a jamais reçu la moindre formation militaire et toute sa vie il s'est davantage tourné vers les techniques de soin que vers celles de combat (ce qui n'est pas toujours évident, mais ça c'est parce que son insolence a toujours tendance à le foutre dans les pires situations qui soient). Pourtant, il n'est pas dénué d'une capacité de réflexion poussée et d'un instinct de survie bien développé (oui, là non plus ce n'est pas toujours évident...).

- "Ça va être difficile de les avoir de l'intérieur, du moins sans prendre le risque de faire nombreuses victimes collatérales. Il faut inciter la milice à intervenir au plus vite. Avec les détonations, la plupart des forces armées de la ville doit être sur place ou pas très loin. Je devrais pouvoir sortir par l'une de ces fenêtres. Si j'arrive à les convaincre, il faudra que vous les preniez à revers depuis l'intérieur pour les empêcher de tirer dans le tas."

S'il visualise bien la phase finale d'un tel plan, imaginant parfaitement les malfrats pris en sandwich par une intervention beaucoup plus rapide que ce à quoi ils devaient s'attendre ainsi qu'à une résistance importante à l'intérieure, cela signifie également devoir sortir d'ici... Et l'escalade n'a jamais été parmi ses activités préférées...

- "Si je peux aider, je peux faire le tour de mes voisins. Si les rathras sont peu portés sur les armes et la violence en générale, beaucoup des travailleurs ici ne sont pas issus de cette région et possèdent de quoi se défendre. Je suis sûr qu'ils seront prêts à vous donner un coup de main face à ces malotrus."


Ivan, le gérant de cet endroit était resté à proximité, bien décidé à ne pas laisser le fruit de son labeur se faire si facilement détruire par d'inopportuns opportunistes. Comme pour tout commerçant, cet endroit représente tout pour lui et il n'a pas l'intention de rester les bras croisés pendant que ces bandits cherchent à piller les caisses.

- "Qu'est-ce que t'en penses ?"

Se tournant vers Fabius, Swenn en sait largement assez sur le militaire pour savoir qu'il peut lui faire confiance dans ce type de situation.

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Des retrouvailles inattendues EmptySam 21 Sep - 14:28
Je vois que Sween partage mon avis sur ces prétendues My’trans et il s’est même équipé d’une arme blanche pour combattre, il semble en effet assez remonté. J’acquiesce aux paroles qu’il prononce car je suis d’accord avec son plan, mais ils me semblent toutefois dangereux de sortir d’ici pour avertir les autorités, mais il connait mieux les lieux que moi et il a surement un plan pour que tout se déroule sans accroc.

Je suis surpris par l’intervention du gérant, qui semble vouloir en découdre et je me dis qu’il y a peut-être quelque chose à faire avec ses troupes improvisées, mais après réflexion, je ne peux accepter son aide et je lui dis :

Ivan, c’est très courageux de votre part, mais je dois décliner, vous n’êtes pas entrainé pour combattre ce genre d’individu, et vous allez risquer votre vie alors que c’est mon travail de vous protégez.

Je vois bien, que le boutiquier est déçu, mais je dois rester ferme dans ma décision. Je vois également que les trois membres de mon équipage sont revenus et que chacune porte une dague ou un poignard. Alors que je m’apprêtais à les féliciter, des malfrats frappent contre le rideau métallique abaissée :

Ouvrez et sortez, il ne vous fera fais aucun mal ! Dans le cas contraire, nous tuons tout le monde à l'intérieur !

De toute évidence, j’ai sous-estimé leurs vitesses de progression et les gens de la boutique commencent à paniquer. Je dois donc agir très vite, avant que la situation ne dégénère et je prends la parole, d’une voix assez forte pour être entendu par les bandits :

Nous allons débloquer l’accès, ne nous frappez pas !

J’indique ensuite d’une voix plus basse :

Que tout le monde, se couche sur le sol, à plat ventre et les yeux fermés. Hans, montrez moi comment ouvrir le volet. Ramona, Florence et Jasmine, vous savez ce qu’il vous reste à faire, nous avons eu un entrainement de ce type. Sween, nous allons les abattre avant qu’ils puissent prévenir qui que ce soit, et silencieusement.

Je parle d’un exercice que l’on a réalisé à de nombreuses reprises où notre vaisseau est abordé par un navire ennemi plus important, nous nous rendons alors et nous mettons tous à plat ventre. Le but est de rendre l’adversaire confiant et de l’attaquer par surprise. C’est ce que les jeunes femmes s’apprêtent à faire lorsqu’elles s’allongent près de l’entrée.

J'ouvre alors le volet grâce aux explications du gérant et vois rentré cinq agresseurs, tous armés de pistolets et habillés comme des Daenars de classe moyenne. Je suis pour ma part resté debout, et les truands rendus surement confiants par leur victoire facile, s’avancent vers moi, au milieu des corps allongé. Celui que je pense être le chef prend alors la parole pour me dire :

Vous avez fait le bon choix, maintenant vous allez tous vous relevez et prendre la direction du rez-de-chaussée par les escaliers !

Il exulte comme s’il avait déjà remporté la victoire et commence par lorgner la caisse enregistreuse, pour ma part, j’ai suivi l’exemple de Sween et j’ai pris un petit scalpel, même si j’ai toujours mon pistolet en cas de besoin. Je m’approche du chef, comme pour lui dire quelque chose, mais à la place, je lui tranche la gorge d’un coup net, tout en disant d’une voix tout à fait normale :

Quatre.


C’est le nombre d’assaillant et également le signal de l’attaque. Aussitôt, avant même que les pillards ne puissent faire quoi que ce soient, les trois jeunes femmes prennent chacun une cible et les égorgent par surprise. Encore une fois l’entrainement a particulièrement été efficace, et je suis fier de mes troupes. Il reste encore un assaillant et je me tourne vers lui, espérant que Sween l’a maintenu suffisamment occupé pour que je puisse le mettre définitivement hors d’état de nuire sans qu'il puisse faire usage de son revolver.

Swenn Milazzo
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Des retrouvailles inattendues EmptyVen 27 Sep - 11:35
Irys : 961390
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Daënar +1
Pour une fois qu'il n'est pas dans le coup, il faut encore que le chimiste se retrouve embarqué dans une situation qui pue. Et c'est encore plus frustrant de savoir qu'il n'a rien fait pour mériter un tel débarquement cette fois. L'avantage, c'est qu'il commence à être habitué à ces montées d'adrénaline et l'hypothèse d'y laisser sa peau ne prend pas le dessus sur le besoin de se barrer. En plus, Fabius et sa troupe de girls est dans la place, aucune raison de paniquer donc ! Il n'a qu'à se faufiler jusqu'à l'extérieur comme prévu et tout sera régler.

Sauf que. Sauf que rien ne se passe jamais comme prévu ! D'où est-ce que ces malotrus se pointent pile ici ? Comme quoi, être au dernier étage n'épargne pas davantage que se trouver au rez de chaussé. Et en plus les ravisseurs ne font pas dans la dentelle. Ce qui a évidemment pour effet immédiat de faire paniquer tout le monde à l'intérieur et donc, d'irriter Swenn qui a toujours autant de mal avec ces décibels produits par la foule.

Heureusement, Fabius arrive toujours à la rescousse. Et si la situation n'est toujours pas maîtrisée, au moins les cris s'arrêtent pendant que le théorique chef des lieux apporte la clé activant le mécanisme au militaire qui a pris la suite des opérations en main. Et il ne faut pas être maniaque, parce qu'en fin de journée avec en plus tout ce monde qui s'est agité ces dernières minutes, le sol est recouvert d'une bonne couche de crasse. Pas de quoi rebuter le dealer qui suit donc les instructions. S'il peut éviter de faire une cible de choix pour l'entrainement au tir des débutants, c'est toujours préférable. Des cicatrices dues à des balles, il en a déjà bien assez comme ça.

En silence donc, il prend place parmi les copeaux de terre et autres déchets indéterminés, écoutant Fabius donner ses instructions. Il a quelque chose en tête, évidemment. Le connaissant, il ne va pas sagement se rendre. Et si ce qu'il vient de dire à ses femmes (ouais c'est bizarre dit comme ça, mais là on ne peut pas les qualifier d'hommes alors bon... De toute façon ce n'est clairement pas le moment le plus adapté à un tel débat !) ne trouve pas un parfait échos dans l'esprit de Swenn, il reste prêt à se saisir de la première opportunité. Faire le mouton, même pour sauver ses fesses, très peu pour lui.

Et l'opportunité en question ressemble à des gargouillis immondes provoqués par une carotide qui n'assure plus le transfert du sang entre la tête et le reste du corps. Si le spectacle en dégouterait plus d'un (d'ailleurs heureusement que tout le monde se trouve déjà au sol, ça limite les risques de blessure par chute suite à un malaise vagal), il y a bien longtemps que la vue du sang n'a plus le moindre effet sur le chimiste. Encore moins lorsqu'il appartient à un truand qui n'aurait probablement eu aucun scrupule à lui trouer le crane !

- "Putain, mais qu'est-ce que... ?!"

Quoi qu'il en soit, c'est le moment où jamais pour réagir. La surprise dans les rangs ennemis leur donne immédiatement l'avantage. Les filles ne perdent pas une seconde pour partir à l'assaut du reste de la troupe. Avec un très léger temps de décalage, Swenn se lève à son tour (ne serait-ce que pour mettre plus de distance entre ses oreilles et les cris de panique qui ont repris de plus belle suite à ce déversement hémoglobine sur le sol). Sauf que s'il y avait une flèche au dessus de la cible adéquat, ce serait vachement plus simple. Parce que là, tout va beaucoup trop vite. Au lieu de ça, les quelques personnes en position bipède se déplacent sans aucun ordre logique et des coups de feu retentissent déjà. Rien qui ne permettent à l'esprit du chimiste de réussir à se focaliser sur l'essentiel. Ah, le voilà son rythme cardiaque qui recommence à s'emballer ! Comme quoi, il manque encore peut-être un peu d'entrainement.

- "Vous êtes complètement cons !!"

Toujours plus de sang, une partie de ceux qui avaient trouvé refuge au sol préfèrent sortir à toute jambe, ne tenant plus face à la violence qu'abrite désormais cette pièce. Armant sa main équipée de la lame récupérée plus tôt, Swenn s'apprête à l'abattre sur l'un des hommes toujours debout. Pas assez vite visiblement, puisque se dernier, a priori beaucoup mieux entrainé au combat que lui fait volet face, réussi à contre cette attaque que le chimiste espérait pourtant surprise, et d'un coup de pied puissant réussit à se défaire de Swenn qui ne peut que reculer sous l'impact violent entre un talon et son estomac.

Il a seulement le temps de comprendre que l'intérieur de la pièce est quasi sous contrôle avant de glisser sur le sol désormais poisseux, de heurter l'un des corps (vivant) resté bien sagement aplati au sol, pour se rattraper à l'une des étagère de l'entrée qui s'écroule. Ok, s'il veut pouvoir partir à la recherche de renforts par la voie aérienne, c'est le moment. La douleur au niveau du point d'impact est toujours présente mais pas encore trop importante.

- "Qu'est c'qui s'passe là haut ?!"

Une voix forte qui s'élève depuis le hall, forcément avertie par les échanges de coup de feu. Combien sont-ils exactement, difficile à dire. Sûrement beaucoup trop. Tournant la tête en direction de Fabius, Swenn s'adresse directement à lui avant de se diriger vers la porte de l'arrière boutique.

- "Contrôle les comme tu peux, je ramène les miliciens au plus vite !"

Ils doivent déjà se trouver à l'entrée du bâtiment, près à intervenir, attendant seulement les ordres. Des ordres que le chimiste compte bien leur filer si ça peut les obliger à bouger leurs culs ! Il lui suffit juste d'atteindre la terrasse du restaurant qui se trouve juste à quelques boutiques sur la droite de celle dans laquelle ils se trouvent actuellement. Et ensuite... Faire avec ce qu'il y a.

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Des retrouvailles inattendues EmptySam 28 Sep - 0:53
Damned, ces civils sont vraiment des incapables, ils ne sont même pas fichus de suivre deux ordres simples, s’allonger et fermer les yeux. Même un Norsh est plus discipliné, bon j’exagère peut-être un petit peu, mais je suis énervé par cette cohue qui met aux oubliettes mon plan soigneusement conçu. Pourtant être militaire, c’est également s’adapté vite aux nouvelles situations.

De plus l’opération n’est pas un total échec et quatre ennemis sur cinq ont bien été éliminés. Le cinquième, lui est en train de s’échapper après avoir tirer plusieurs coups de feu en l’air pour se dégager, ce qui ne fais qu’ajouter à la confusion. Il réussit à se débarrasser de Sween et à atteindre la sortie avant que je puisse l’intercepter.

Le marchand d’arme après quelques acrobaties reste debout et m’indique qu’il va chercher les secours. Je ne peux que hocher la tête devant cette décision et je rejoins très vite les jeunes femmes qui elles sont complètement sur le choc. Cet état ne me surprend pas, car suivre un ordre pour lequel on a été entrainé un grand nombre de fois est facile, mais voir les résultats en vrais est beaucoup plus difficile.
Normalement j’aurais pris le temps de leur expliquer le traumatisme qu’elles ont subis, et on aurait beaucoup parlé pour surmonter cette épreuve, mais je n’ai clairement pas le temps pour cela. J’utilise donc la manière forte que mes professeurs m'ont apprit à l’académie, et je me mets à les secoués. L’autre méthode est de leur mettre des claques mais je n’ai pas envie de leur faire des marques, j’ai un autre plan.

J’arrive finalement à les sortir de leur torpeur, et pour que je puisse leur donner de nouvelle consigne, je dois les rassurer un minimum avant :

Vous avez exécuté mes ordres et tout ce qui est arrivé, est entièrement ma faute, vous avez bien comprise ?


Les trois membres de l’équipage, acquiescent les unes après les autres et je continu dans ma lancé :

Vous allez maintenant laisser vos armes ici, et partir dans une autre boutique, en suivant le chemin de Sween. Je veux que vous vous cachiez et que si vous êtes prise, vous passiez pour de simple jeunes touristes.

Jasmine s’est manifestement reprise avant les autres et arrive à comprendre la situation, car elle me demande, en me regardant de ses yeux de biche :

Mais vous, qu’allez-vous faire ?


Je lui réponds avec un grand sourire en dégainant mon arme :

Je vais faire du ménage.


Sur ces dernières paroles, je sors de la boutique et je peux apercevoir un groupe de trois hommes dont celui qui s’est échappé tout à l’heure qui semble être en pleine discussion à seulement cinquante mètres de moi, accroupis et se pensant à l’abri. De toute évidence, ils ne comprennent pas la situation et le survivant essaye de leur expliquer ce qu’il s’est passé.

Je prends le temps de viser soigneusement, me rappelant tout ce que j’ai appris au cours de mes nombreuses heures d’entrainement à m’exercer sur le stand de tir. Je commence par me relâcher entièrement, car toutes causes de tensions provoqueront des tremblements qui seront transmis au crotale. Je ferme ensuite les yeux, respire profondément et relâche complètement mon corps. Le pistolet doit arriver naturellement au point de visée. Je rouvre ensuite les yeux et j’ajuste ma position afin que les organes de visée s’alignent sur la cible à l’endroit exact où le tir doit arriver.

Je n’ai plus qu’à appuyer doucement sur la détente et j’entends le coup partir, pendant que mon épaule absorbe facilement le recul. J’ai visé la tête du bandit, mais je touche finalement plus bas, à la base du cou, ce qui me convient, car l’homme s’écroule. Les deux autres malfaiteurs semblent tétanisés, et j’en profite pour courir vers leurs positions. Il ne me reste plus que six balles.

Les deux hommes mettent un peu de temps à reprendre leurs esprits et j’exploite ce flottement dans les rangs ennemis pour tirer en pleine course alors que je ne suis plus qu’à trente mètres, mais la balle s’écrase à quelques centimètres de ma cible. Plus que cinq balles. Ces derniers m’ont repéré et partent en courant, ne pensant même pas à faire usage de leurs armes. Je tire à nouveau et atteint le plus proche dans le dos, il s’écroule. Plus que quatre balles.

Le survivant du groupe, se rendant compte de ce qui est arrivé à son complice, tire en arrière, sans même regarder, pensant sans doute que je vais me mettre à couvert et ainsi pouvoir s’échapper. Mais je sais très bien qu’il est impossible de viser correctement dans ces conditions et je fais feu à nouveau, la première balle atteint sa jambe, et la deuxième derrière l’épaule, le faisant tomber de manière définitive. Plus que trois balles.

Je ne sais pas combien de malfrats il reste, mais certainement plus que je n’ai de munition dans mon barillet, et je m’apprête à donner le plus de temps possible pour que le chimiste puisse réaliser son projet et convaincre les forces de police à l'extérieur d'intervenir. J’entends alors un grand nombre de personne courrir dans l’escalier, pendant que l’ascenseur s’arrête à mon étage. Je me précipite dès que les portes sont ouvertes, mais je tombe nez à nez avec deux preneurs d’otage, aussi surpris que moi, de cette rencontre.

Pourtant, je reprends mes esprit le premier, sans doute grâce à l'habitude et utilise le révolver à bout pourtant sur le premier et une tache rouge apparait très vite sur son ventre, il a l’air surpris, et fais quelques pas en arrière, en mettant ses deux mains sur sa blessure. Le second riposte et me touche à la cuisse, mais je reste debout et je sers les dents pour ne pas tomber. Bien sûr je ne reste pas inactif et appuie sur la gâchette à deux reprises, touchant mon adversaire mortellement. Plus qu’une balle.
Je peux ainsi rentrer sans autre résistance dans l’ascenseur et j’appuie frénétiquement sur les boutons. La porte se referme juste au moment où un autre groupe apparait à l’étage et je sens que je descends. Le blessé quant à lui, me fixe avec de grands yeux et respire de plus en plus vite avant de s’arrêter pour toujours.

Je regarde le toit de l’ascenseur espérant y voir une trappe où j’aurais pu me glisser, car le projectile n’a fait que m’érafler la cuisse et je peux encore grimper, mais ma chance m’a abandonné et je ne vois rien. J’envisage pendant un moment de tirer une dernière fois sur un ennemi quand les portes vont s’ouvrir, sur de toute évidence le rez-de-chaussée, mais ce serait un suicide déguisé et le but est en plus de gagner du temps.

C’est pourquoi je me mets à genoux, grimaçant de douleur à cause de ma blessure, puis je lâche mon arme et met mes deux mains derrière la tête, comme un prisonnier inoffensif. Je vois les portes s’ouvrir à nouveau, et je crie d’une voie forte et claire :

Pourparlers !

Swenn Milazzo
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Des retrouvailles inattendues EmptyMer 9 Oct - 9:50
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Fabius approuve. Parfait. En théorie en tout cas, tout est parfait. Parce qu'il est désormais temps de passer à la pratique et alors là, c'est tout autre chose. Swenn passe donc derrière le comptoir, s'engouffre dans l'arrière-boutique et d'une démarche étrangement rapide pour lui, traverse les différents stocks des magasins attenants.

Et du bazar, il y en a. Heureusement qu'il n'y a que quelques dizaines de mètres à parcourir, parce que l'exercice prend des allures de parcours du combattant. Enjambant les différents cartons au sol tout en faisant attention à ne pas se cogner dans certains objets qui dépassent des étagères, le dealer manque même de se prendre les pieds dans un patron peu courageux qui a trouvé refuge dans cet endroit sombre. Tout juste un regard de mépris et Swenn poursuit son chemin, jusqu'à atteindre le restaurant visé.

Un restaurant qui n'a pas été épargné par la panique des clients. Des tables et des chaises renversées de toutes parts, de la vaisselle cassée au sol. Un sol rendu glissant par tout ce qui s'y est déversé. Il n'y a plus personne à l'intérieur. Si la même scène que chez l'apothicaire s'est répétée, alors tout le monde a dû descendre bien gentiment. Ce qui n'est pas plus mal, au moins a-t-il le champ libre pour se diriger vers la terrasse. Elle non plus n'a pas été épargnée. Avec le soleil qui brille encore en cette fin d'après midi, ce n'est pas le monde qui devait manquer. Une chance que la pluie ne soit pas de la partie. Au moins la probabilité de ne pas se casser une jambe à l'arrivée reste correcte.

La voie est libre, il progresse sans encombre et peut jeter un œil à ce qui se passe en dehors du complexe. Des hommes en uniforme sont effectivement postés non loin des différentes entrées. Crier pour se faire entendre n'est malheureusement pas dans les options de disponibles. Ses compétences sportives ne sont clairement pas les plus développées (ouais bah il bosse dans un laboratoire la plupart du temps, il ne faut pas s'attendre à des miracles !) mais au moins n'a-t-il pas le vertige.

Alors après avoir repéré un passage vers le bas qui semble praticable (comprendre par là qu'il y a autre chose qu'une paroi parfaitement lisse ne laissant leur chance qu'aux araignées et lézards), Swenn saute dans le grand bain. Non, il ne saute pas au sens premier du terme, c'est une façon de dire que malgré son instinct de survie qui lui crie de rester bien sagement sur cette terrasse, le chimiste enjambe la barrière et entame sa descente.

Tout se passe relativement bien. Le chemin imprimé dans son esprit se retrouve bien, il trouve de quoi s'accrocher tant bien que mal. Sa grande taille étant plutôt bienvenue pour un tel exercice, l'espacement entre les prises l'obligeant parfois à s'étendre de toute sa longueur. Il ne progresse pas à une allure folle, mais le sol se rapproche tranquillement.

Il arrive tout juste au niveau du premier étage lorsque des coups de feu retentissent à l'intérieur, le surprenant suffisamment pour qu'il lâche malencontreusement prise, lui faisant effectuer la fin du trajet beaucoup plus rapidement. Un atterrissage lourd, heureusement qu'il avait déjà effectué une bonne partie du voyage. Quoi qu'il en soit, Swenn n'a pas le temps de se remettre de cette montée d'adrénaline soudaine, puisque les détonations continuent à retentir. Sans plus attendre, il se dirige vers l'un des groupes armés qui se tient à hauteur de la porte d'entrée, en pleine discussion, hésitant visiblement sur la marche à suivre.

- "Qu'est ce que vous attendez ? Vous ne les entendez pas ces tirs ? C'est pas le moment de réfléchir !"

Armé de son seul tact légendaire, le chimiste entre en scène sous les yeux étonnés de ces gens qui ne doivent pas s'attendre à recevoir d'ordres d'un badaud au mauvais caractère.

- "Nous ne pouvons intervenir immédiatement. S'il s'agit de mages nous ne sommes..."

- "Je peux vous assurer qu'ils sont aussi mages que vous et moi. Ils ont des armes à feu et beaucoup trop d'otages. Si vous attendez davantage, ce sera un vrai bain de sang là dedans ! Vous trouverez de l'aide à l'intérieur."

Il coupe net aux excuses que voulait lui livrer son interlocuteur. Le temps ne joue pas en leur faveur, il faut agir et vite. Mais le rideaux métallique en place l'empêche d'ouvrir l'accès. Seul, il ne peut rien faire.

- "Allez ! C'est le moment, ils sont occupés là !"

Ces coups de feu le laissent facilement imaginer que Fabius est entré en action, occupant probablement toute l'attention des assaillants. Mais aussi doué soit-il, le chimiste ne peut occulter le risque qu'il le retrouve transpercé de trop nombreuses balles. Probabilité qui augmentent à mesure que les secondes défilent. L'urgence dans sa voix a dû réussir à convaincre les miliciens sur place, puisqu'après s'être bien assurés qu'ils n'auront affaire qu'à des Daenars, ils se mettent enfin à l'action, au grand soulagement du dealer. Il ne manquerait plus qu'il ait pris le risque de finir paralysé à vie pour rien !

Tout le monde se met subitement en mouvement, avec l'efficacité due à la discipline propre à ce corps de métier. Ils éliminent la barrière de fer qui maintenaient l'ouverture principale encore fermée sans beaucoup de difficultés et s'engouffrent dans le bâtiment, pistolets en avant.

- "Police ! Posez vos armes à terre !"


Une voix qui porte, il y a au moins besoin de ça pour percer au travers du brouhaha ambiant qui règne. Swenn les suit effectivement de très près. Il ne manquerait plus qu'ils prennent Fabius pour l'un des assaillants et ce serait un échec total.

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Des retrouvailles inattendues EmptyMer 9 Oct - 21:08
Je fais face à près d’une dizaine de gueules de pistolets qui semblent me fixer comme leur future proie. Pourtant les personnes qui tiennent les armes derrières sont bien moins assurés, ce sont vraiment des amateurs qui ont dût penser qu’ils n’allaient rencontrer aucune résistance lors de leurs cambriolages.

Ils ont l’air très surpris de me voir ainsi à genoux, désarmé, et demandant des négociations. Finalement ce que j’espérais arrive et sans qu’un seuls des voyous baissent son arme, je les vois s’écarter et je découvre ainsi leur chef. Un homme d’âge mûr, avec une cicatrice qui lui barre le visage en deux et des dents pourries, bref, pas vraiment une tête de porte-bonheur.
En plus, je trouve qu’il a des yeux de sadique t j’ai malheureusement raison, quand, après s’être approché de moi, sans dire un mot, il me frappe à la tête, me faisant voir trente-six chandelles. Grâce à l’adrénaline qui parcourt mes veines, je réussis à rester conscient mais je pense que si je m’en prends une deuxième de cet acabit, je vais rester au sol et pour longtemps. Pourtant, il faut que je continu à les occuper, le temps que Sween entre en action, à condition bien sûr qu’il n’est pas chuté et que son cadavre désarticulé n'encombre pas le sol.

Mais j’ai confiance en lui, il a déjà montré à de nombreuses reprises qu’il a de la ressource et de toute façon, ma survie est liée à la sienne. Je réussis à force de volonté à ouvrir la bouche, pour leur dire à tous :

Je suis Fabius Solar, des forces expérimentales ! Vous devez nous connaître de réputation, car nous sommes spécialisés dans la traque des My’trans. Nous les abattons avant même qu’ils puissent bouger les mains, vous avez donc commis une erreur fatale en vous faisant passer pour eux. Dans quelques secondes des commandos équipés de la toute dernière technologie militaire de notre nation vont entrer et tous vous tuer sans aucune sommation comme on leur a appris.

Je vois les sbires de l’homme qui m’a frappé, qui se regardent tous d’un air inquiet, de toute évidence personne n’avait réfléchis à cette éventualité. Le seul intelligent semble être leur boss qui comprenant que si je continu à parler, les choses risquent de mal finir pour son autorité, me colle le canon de son révolver sur le front afin de m’intimer :

Ferme ta grande gueule ou je vais t’abattre ici comme un chien ! Personne ne va entrer ici !

Le voir paniqué semble me donner raison et je commence à voir de la peur dans les yeux des malfrats. Et c’est pile à ce moment-là, que j’entends les portes qui s’ouvrent avec fracas et qu’une voix retentit, leur demandant de se rendre. Bon ce n’est pas exactement ce que j’avais dit qu’il se passerai mais la différence est minime et ils sont tous tournées vers moi, la plupart étant même rentré dans l’ascenseur, les empêchant ainsi d'observer le type de troupes qui sont entrée.

Il ne reste plus grand monde autour des otages et j’espère qu’ils auront le bon réflexe de lâcher leurs armes. Le caïd, lui, a d’autres plans en tête car il appuie frénétiquement sur le bouton du dernier étage. Comprenant ce que leur chef de bande essaye de faire, c’est bientôt un sauve qui peut général, où je suis emporté au fond de l’ascenseur, manquant de périr étouffé, mais finalement la cabine monte, avec difficulté car la limite de poids doit être atteint.

C’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Les petites frappes viennent de voir leur patron s’enfuir, emportant avec lui de nombreux complices ce qui devrait les inciter à se rendre à la police. Mais cela me met dans une fâcheuse position, car je suis maintenant entouré de huit hommes qui n’ont rien à perdre et semblent prêt à prendre tous les risques.

Déjà, à mon grand soulagement nous arrivons à destination et que je peux enfin reprendre mon souffle. Leur meneur me prend par le bras et me fais sortir de l’engin qui a failli devenir mon tombeau et me fais avancer droit devant lui, son arme touchant mes côtes, pendant que je boîte un peu à cause de ma jambe blessée. Mais ce n’est pas le moment de me plaindre car il m’indique d’une voix remplis de haine :

Je te préviens, si un seul de tes camarades nous tirent dessus, tu y passes immédiatement. Ta seule chance est de nous suivre bien gentiment.


Je ne sais pas où ils m’emmènent, mais je suppose qu’ils devaient avoir un plan de secours pour s’échapper après leur forfais. Le problème est que je ne vois pas comment ils vont faire, nous sommes à plus d’une dizaine de mètres du sol…


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Des retrouvailles inattendues EmptyJeu 10 Oct - 16:49
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Les représentants de l'ordre de Cerka s'engouffrent dans le bâtiment une fois l'entrée libérée. Une organisation qui ne concurrence sûrement pas celle des militaires suivant un entrainement plus rude, mais qui fait malgré tout un certain effet. Même vu de derrière. Laissant ces hommes faire leur travail comme il a dû leur être enseigné, Swenn analyse immédiatement la situation actuelle dans le complexe.

Dans le hall des dizaines, peut-être même des centaines de personnes apeurées, au sol, qui voient dans cette intervention leur salut. Tous ces gens ne se privent ainsi pas pour se relever et courir, ne pouvant parfois pas s'empêcher de crier ou de pleurer en même temps, direction la seule porte de sortie actuellement dégagée. Bousculant le chimiste au passage, qui doit faire attention à ne pas se faire emporter par cette vague humaine à contre courant.

Étrange, il n'y a plus aucun malfrat au rez de chaussée. Il aurait pourtant juré que la plupart d'entre eux étaient regroupés à cet endroit lorsqu'il est parti. Mais évidemment entre temps, Fabius est intervenu. Ce qui a dû redistribuer totalement la répartition des assaillants. Et avec une bonne partie des otages qui ont réussi à sortir, il commence à y voir un peu plus clair. Tout est étrangement très calme. Il y a bien des éclaboussures de sang dans l'escalier principal, probablement le résultat des détonations précédentes.

C'est avec un très léger temps de retard que Swenn repère cet ascenseur qui se met en marche. Difficile de ne pas l'entendre avec le bruit qu'il fait. Si tout le monde comprend en même temps ce qui est en train de passer, c'est trop tard. Les quelques brigands qui n'ont pas réussi à avoir leur ticket d'entrée pour les hauteurs ont au moins la présence d'esprit de braquer immédiatement leurs armes en direction des quelques otages encore sur place. Faisant passer un message très clair.

- "N'approchez pas ! Restez ou vous êtes. Si l'un de vous fait un pas de plus, on leur explose la cervelle !"

La voix tremble. Ce type qui doit s'improviser en chef de file (ce n'est pas très difficile de comprendre que le vrai chef est en train d'essayer de se faire la malle en abandonnant une partie de ses troupes sur place) ne parait pas bien assuré. Mais personne ne semble prêt à miser sur leur incapacité à tirer sur un être humain. C'est déjà une chance que personne n'ait tiré jusqu'ici.

- "Très bien, nous ne bougeons pas. Que voulez-vous en échange de la liberté de ces otages ?"

Le chef des miliciens prend les négociations en charge. Des négociations... Beaucoup trop lent au goût de Swenn. Quoi qu'il se passe dans cet ascenseur, ils n'ont pas le temps de taper la causette avec ces connards. Il profite donc que l'attention des quatre opposants encore sur place (s'il compte correctement) soit focalisée sur celui qui prend la parole, pour se décaler lentement, s'écartant au maximum de cet homme sur qui tous les regards sont braqués. Le chimiste en profite pour essayer de gagner quelques coéquipiers au passage en les personnes d'autres miliciens également restés à l'écart, sûrement là pour surveiller les différents accès.

- "Ce n'est pas en négociant avec ces sous fifres que vous rattraperez la tête pensante de cette prise d'otage. Il faut se dépêcher d'atteindre le dernier étage. L'escalier de service se trouve juste de l'autre côté de ces portes. Si on l'atteint, on pourra se déplacer sans craindre d'être vus."

Chuchotant ces quelques recommandations à l'attention des oreilles les plus proches, Swenn a bien l'intention de retrouver Fabius. Étant donné qu'il ne s'est pas manifesté suite à cette entrée en matière, il n'y a que deux solutions. La première serait qu'il se soit fait descendre lors de cette fusillade. La seconde, qu'il se retrouve à la merci de l'un de ces gangsters. Dans le premier cas, il n'y a pas grand chose à faire. Mais le chimiste préfère se concentrer sur la seconde.

Après quelques échanges à voix basse nécessaires à convaincre que son plan est le meilleur, trois hommes finissent par accepter, finalement suivis par deux renforts supplémentaires. Profitant des nombreuses décorations (mises à mal suite à cet évènement certes) présentes dans le hall d'entrée, ils peuvent se déplacer discrètement et finalement atteindre l'escalier indiqué par Swenn. Un escalier peu engageant, seulement utilisé par le personnel de ce grand complexe, notamment le personnel de nettoyage, pour se déplacer à l'abri de la foule.

- "Bien alors, vous quatre vous vous arrêtez au premier pour prendre par surprise les assaillants qui menacent les otages. Nous deux, on poursuit vers le haut pour tenter de les ralentir. Assurez vous que le reste de la troupe nous rejoigne au plus vite une fois ceux-là neutralisés."

Le plan très clair dans l'esprit du dealer ainsi exposé n'est étrangement pas remis en doute. Il doit les satisfaire. Bien sûr, Swenn est toujours persuadé d'avoir les meilleurs plans, mais il ne s'attendait en revanche pas à ce qu'il soit écouté aussi facilement. Mais il ne va pas s'en plaindre.

Arrivé au premier étage, ils se séparent donc d'une partie du groupe. Seulement accompagné d'un unique homme, le chimiste poursuit son ascension, montant deux à deux les marches. Le bruit de l'ascenseur s'est arrêté. Le reste de la troupe de brigands doit déjà être arrivé au sommet du bâtiment. Il leur faut accélérer le pas.

code couleur parce qu'il commence à y avoir du monde...:

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Des retrouvailles inattendues EmptyJeu 10 Oct - 21:13
Depuis que je suis sortit de la cabine d’ascenseur, je n’ai entendu aucun coup de feu, j’imagine donc que les bandits se sont rendus, ce qui fais que je vais bientôt voir des renforts, et Sween. Tout ce que j’ai à faire est de rester en vie jusqu’à ce que les flics déboulent et embarquent tout ce petit monde.
Je suis donc docilement le reste des troupes et nous arrivons devant une boutique d’horloger, qui ne paye vraiment pas de mine, je remarque que la moitié des affaires exposés en vitrine sont démontés ou couverts de poussière. Je ne comprends pas pourquoi nous entrons dans ce magasin, mais leur chef semble connaître parfaitement les lieux, car il se dirige droit vers le comptoir, me laissant sous la surveillance de deux de ses hommes.

De là, il ouvre une boite que rien ne distingue des autres et actionne ainsi un quelconque mécanisme car un panneau dissimulé s’ouvre très silencieusement au fond de la boutique. Je peux voir un homme très âgé qui s’était caché dans une espèce de réduit très petit, et derrière lui, une porte qui ressemble beaucoup à celle d’un coffre-fort comme on peut le voir dans une banque.

Décidément cet endroit est plein de surprise et leur chef empoigne la personne âgée et le prenant par le coup, le jette à terre vers ma position. Je serre les points, indigné de voir à nouveau ce sadique faire souffrir les autres, mais je ne peux pas bouger, étant toujours tenus en joue par le couple de sbire. J’assiste ainsi, frustré et serrant les dents, à leur échange, et c’est le chef de bande qui commence en lui disant d’une voix triomphante :

Alors Takagi, çà fais longtemps, tu n’es pas contenant de me revoir ?

Je vois l’ancien ouvrir grand ses yeux avant de lui répondre, manifestement estomaqué par la situation :

C’est toi Hans Gruber ? Je croyais que tu étais mort ?

Ce dernier, dont je connais maintenant le nom lui réponds, manifestement ravi de la situation, en pointant du doigt la cicatrice qui lui barre le visage en deux :

Non, les tueurs de John Mac Lane ont essayé et m’ont laissé ce charmant cadeau. Maintenant, je viens ramasser la monnaie et tu vas m’ouvrir ce coffre-fort !

Takagi, toujours à terre se prend la tête entre les mains et lui indique d’une voix geignarde :

Je ne peux pas, il va me tuer !


Hans s’approche de lui, à pas mesuré et lui colle son pistolet derrière la tête, le menaçant :

C’est moi qui vais le faire ici et maintenant, si tu ne me m’obéis pas sur le champ.

Je peux comprendre aux intonations de sa voix qu’il ne plaisante et qu’il va vraiment appuyer sur la gâchette. Le vieil homme a dû avoir la même analyse que moi, car il se lève et en trainant les pieds s’approche du réduit. Il manipule plusieurs boutons et au bout de quelques secondes, la porte s’ouvre, Dévoilant une simple armoire métallique, je dois dire que je suis assez déçu, je m'attendais à des montagnes de billets ou à des œuvres d'arts, bref, quelque chose qui vaille la peine pour toute cette affaire.

Mais le cerveau de cette opération ne se démonte pas et ouvre un des casiers, et je peux voir en même temps que ses hommes, une émeraude de la taille d’un poing ! Je ne suis pas joaillier mais j’imagine la valeur que cet objet doit avoir et c’est donc particulièrement impressionné par ce que je viens de voir, que je suis mes deux gardiens en dehors de la boutique, laissant là Takagi, se morfondant et pleurant devant son infortune.

Nous reprenons la route et j’ai de plus en plus en mal à la jambe, mais je ne montre rien, car j’ai peur que l’on m’exécute s’ils pensent que je vais les ralentir. Nous arrivons ainsi dans une grande salle de restaurant, avec une grande verrière, permettant de contempler une très belle vue sur la capitale du Rathram. Une passerelle extérieure fais le tour, sans doute pour l’entretien des vitres et je commence à comprendre quelle est leur plan de sortie. Mon intuition se révèle juste quand je vois une petite montgolfière avec quelques hélices qui ayant décollé d’un immeuble immédiatement à proximité, s’approche de nous.

C’était donc le plan depuis le début, engagé des brigands de pacotille pour prendre le contrôle de la galerie commerciale, faire descendre tout le monde et cambrioler l’horlogerie qui dois servir de banque privée à un baron du crime local. Il ne lui reste plus qu’à s’enfuir avec l’aide de cet aéronef. J’en étais là de mes réflexions, quand je me rends compte, grâce à mes études sur les différents types de bâtiment volants, que la nacelle ne peut accueillir que cinq hommes, conducteur compris, or, en m’excluant, il reste huit personnes, de toute évidence, des hommes de mains sont montés dans l’ascenseur qui n’étais pas prévus dans le projet de leur chef.

J’ai peur de leurs réactions quand ils vont découvrir çà, et je ne peux pas m’enfuir car je suis toujours surveillé de près. Ma seule chance est de tomber au sol dès qu’ils arrêteront de pointer leurs armes sur moi, car dans quelques secondes, cette magnifique pièce va être le spectacle d’une véritable fusillade à bout portant.

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Des retrouvailles inattendues EmptyMer 23 Oct - 13:41
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Les marches défilent sous ses pieds, faisant en même temps remarquer au chimiste son manque cruel d'endurance. Depuis combien de temps se fait-il la réflexion qu'il lui faudrait se mettre au sport pour palier à ce problème récurent ? Ses poumons le font souffrir et seule l'urgence de la situation le pousse à ne pas se laisser distancer par l'autre homme l'accompagnant. L'urgence de la situation et peut-être aussi sa fierté, c'est vrai.

A peine arrivés en haut du dernier étage que comporte cette cage d'escaliers beaucoup trop haute au goût du chimiste que son comparse ouvre la porte à la volée. Retour à la case départ. Un goût amer en bouche suite au ridicule de la situation (c'est qu'il vient de risquer sa peau pour retrouver la terre ferme après avoir été coincé ici, pour remonter aussi vite, les poumons en feu), Swenn n'en reste pas moins concentré sur l'objectif principal. Réussir à retrouver les cerveaux de l'opération qui ont pris la fuite précédemment et, espère-t-il, Fabius. Connaissant le jeune homme, il y a peu de chances qu'il les ai laissés s'en sortir sans avoir tenté une intervention. A condition qu'il ne se soit pas fait descendre entre temps... D'ailleurs, où sont donc passées les nanas qui l'accompagnaient ? Plus il réfléchit et plus il sent cette boule désagréable se former dans le creux de son ventre.

- "Ici."

Un simple mot à voix basse suffit à reporter toute l'attention du dealer sur la direction pointée par son comparse. Juste assez vite pour apercevoir une silhouette disparaitre dans l'embrasure de la porte du restaurant. Il va vraiment devoir retourner dans cette pièce en particulier... ? Il semblerait que oui. Un soupire de résignation, le duo se presse en direction du lieu de toutes les attentions. Passant devant une boutique d'où leur parviennent quelques sanglots étouffés, c'est tout juste si Swenn y jette un coup d’œil pour capter l'image d'un vieillard pleurnichant. Rien d'intéressant.

- "Reste là et fait signe aux autres de nous rejoindre au plus vite. Ça peut être dangereux là-dedans."

Bah voyons, bien sûr que ça l'est ! Voilà bien une donnée que le chimiste ne risque pas d'ignorer. Mais il doit bien reconnaitre que ce milicien n'a pas complètement tort. Il ne se voyait de toute façon pas débouler dans la pièce, armé de son seul scalpel... Cette répartition des rôles lui va donc parfaitement. Pas même de quoi râler. Encore moins en entendant des éclats de voix s'échapper du restaurant.

Swenn s'écarte de la rangée de boutiques alignées pour se rapprocher de la balustrade qui offre une bonne visibilité sur le reste du complexe et notamment sur le hall d'accueil. Pas trop près tout de même pour commencer, c'est qu'il ne s'agirait pas de faire office de cible idéale. Les négociations quittées précédemment semblent stoppées. Il ne capte pas les discussions qui ont cours plusieurs étages plus bas mais le brouhaha ambiant prouve bien qu'une action se prépare. De là où il se trouve, impossible de voir l'endroit où les preneurs d'otages se trouvaient précédemment, mais compte tenu de l'agitation en bas, ils doivent avoir été neutralisés par l'équipe dont ils se sont séparés précédemment.

Une fois la situation jugée relativement peu risquée, Swenn s'approche davantage et agite les bras amplement pour attirer l'attention de ceux rester au rez de chaussée, sans éveiller les soupçons de ceux qui se trouvent encore dans le restaurant avec des cris qui seraient mal venus. Et il prend sur lui, parce que gesticulant de la sorte, il est persuadé avoir l'air particulièrement ridicule. Ce qui n'est pas totalement faux.

Une préoccupation qu'il laisse bien vite derrière lui au moment où une première détonation retentit. Très vite suivie par d'autres. Le restaurant. Une nouvelle montée d'adrénaline, il n'y a pas besoin de plus pour que tous les gardes encore au niveau zéro lèvent les yeux avant de se ruer dans l'escalier principal.

Luttant contre cette curiosité qui finira par avoir sa peau, le chimiste s'éloigne du bord pour revenir à hauteur de la boutique la plus proche. Il a tout juste le temps d'apercevoir son comparse précédemment posté près de la porte du restaurant, probablement pour garder un œil sur la scène principale de ce théâtre, pointer son arme par l'ouverture pour tirer à son tour. De nouveau, des cris provenant d'en bas raisonnent dans le bâtiment, accompagnant le bruit des bottes des miliciens martelant les marches qu'ils montent désormais deux à deux.

Ayant bien conscience de ne pas être d'une grande utilité pour l'heure, Swenn s'engouffre dans la première boutique qu'il croise. Une épicerie. Génial... Ce n'est pas ici qu'il trouvera quoi que ce soit d'intéressant pour se défendre. A part à envoyer du poivre dans les yeux des agresseurs, rien de particulièrement efficace dans les quelques rares étagères, pour la plupart déjà renversées sous le coup du premier mouvement de panique qui a dû toucher les derniers clients.

Mais ce n'était de toute façon pas l'intention du chimiste, qui se faufile à l'arrière, pour retrouver exactement le même chemin qui celui qu'il a emprunté précédemment. Un chemin qui lui permet de débarquer dans le restaurant par le biais de la réserve, soit à l'opposé de l'entrée principale, attirant actuellement l'intégralité de l'attention des quelques occupants. Le chaos qui règne actuellement dans cette pièce aurait de quoi faire tourner de l’œil la plupart des citoyens de la capitale rathra. Mais ce que retient le jeune homme, ce n'est pas l'agitation ni les nombreuses éclaboussures de sang qui côtoient le verre brisé, mais bien l'image de Fabius, embarqué au beau milieu de cette folie meurtrière.

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Des retrouvailles inattendues EmptyMer 23 Oct - 21:37
Je vois leur chef, Hans Gruber, jeter des regards à certains de ses hommes, que j’imagine être au courant du plan d’origine. J’ai un peu de mal à tout comprendre, n’ayant pas fais de longues études de psychologie, mais je pense qu’il pense pouvoir compter sur ces deux hommes. C’est lorsque la montgolfière s’approche doucement du restaurant que tout le monde partage la même information, elle sera trop petite pour accueillir toutes les personnes présentes !

Comme je le pensais, leur leader ne va pas jouer à la courte paille pour savoir qui pourra s’enfuir, et décide de prendre les devants, c’est là ma chance et alors que je le vois dégainer, je m‘écroule à terre, ce qui, vu l’état de ma jambe, n’est pas bien difficile. Les deux hommes qui m’encadrent me regardent surpris, pensant que je me suis évanoui ou que je simule. Ils n’ont de toute façon pas de temps à perdre en pure spéculation car l’homme situé à leurs gauches, vient d’être abattus froidement par leur commandant !

Personne ne bouge, comme si le temps s’était arrêté mais finalement les deux hommes que je soupçonnais d’être les complices de la première heure, abatte les deux hommes qui m’encadrent, et aussitôt les deux survivants qui ne font pas partie du cercle des privilégiés et qui seront les prochaines cibles, se mettent à reculer tout en tirant dans tous les sens. C’est aussitôt un balai mortel qui se joue, chacun essaye de se planquer du mieux qu’il peut, tout en tirant sur les autres.

Quant à moi, je récupère l’arme d’un de mes anciens gardiens et en rampant je vais jusqu’à la baie vitrée, essayant de me faire tout petit, mais restant à proximité de la porte que devra forcément emprunter les bandits qui voudront s’enfuir. J’avoue que je n’en mène pas large pendant que les balles fusent dans tous les sens, car je crois ma dernière heure venue. Pourtant, je continu à observer la bataille, et je peux voir ainsi, les deux derniers opposants à Gruber, se faire prendre en tenaille et abattre sans pitié par les hommes de la garde rapprochée de leur ancien patron.

Ils ont l’air tous très content d’eux, alors qu’ils n’ont fait qu’assassiner sans pitié leurs anciens camarades. J’entends alors des nouvelles détonations, et un des sbires tombe, foudroyé par un homme que je ne connais pas mais qui possède un costume de milicien. C’est alors un sauve qui peut général de la part du cerveau de l’opération et de son unique homme de main, je prends alors tout mon temps pour viser et je tire à plusieurs reprises, en direction de Hans, espérant ainsi mettre fin à toute cette boucherie.

Mais une fois de plus, ce dernier déjoue le destin, car il m’a vu au dernier moment, et se sert du bandit loyaliste comme bouclier et c’est lui qui reçoit en plein dans le buffet, ma rafale vengeresse. J’enrage de voir ma cible s’enfuir, car maintenant que j’ai vidé mon chargeur, je me retrouve impuissant et c’est avec un grand sourire triomphant qu’il ouvre la porte, vers le dirigeable, vers la liberté !

Swenn Milazzo
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Des retrouvailles inattendues EmptyDim 27 Oct - 1:56
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Les détonations se calment au moment où Swenn passe un bout de tête, prudent, par l'ouverture du fond du restaurant. De nombreux hommes gisent à terre, dans des flaques de sang. Les odeurs qui vont avec cette scène ne sont pas particulièrement plus agréables que ce qui s'offre à sa vue. Mais il n'en est pas à son premier cadavre et l'urgence de la situation pousse le dealer à vite détourner le regard de ces silhouettes désormais inutiles.

Au moins Fabius est encore en vie. Dans quel état exactement, difficile à dire. D'autant que la situation ne parait absolument pas à son avantage. Le rathra n'a pas le temps d'essayer de comprendre quoi que ce soit. Les quelques hommes encore debout se précipitent vers le seul accès à l'extérieur qui soit disponible, à savoir la terrasse. Oui, celle-là même que Swenn a visité peu de temps auparavant... Mais à un moment, il faut bien se faire une raison.

La suite se passe vite. Toujours, oui. Et le chimiste a toujours aussi peu de maîtrise sur les actions. Du coin de sa porte, il ne peut qu'observer la bande de malfrats prendre la poudre d'escampette. De sa position actuelle, le jeune homme ne peut voir la masse volante s'approcher. Mais même dans le cas contraire, la fuite de ces hommes est le dernier de ses soucis. Tout ce qu'il voulait, c'était sortir de toute cette histoire en vie. Et faire en sorte que toute la population impliquée dans cette prise d'otage puisse également sortir de cet endroit en marchant. A partir de cet instant, que ces brigands s'en sortent ou non, ce n'est pas son problème. Désolé, mais pour le rôle de héros il va falloir vous trouver quelqu'un d'autre.

Alors quand les forces armées débarquent avec fracas dans le restaurant, au moment où les derniers survivants parmi les méchants passent sur la terrasse, Swenn s'introduit à son tour dans la pièce, faisant tout de même attention à ne pas se trouver dans la trajectoire qui pourrait lui valoir une balle perdue. Parce que des balles, il y en a de nouvelles qui quittent leurs barillets. De nouvelles qui viennent vriller les tympans du chimiste. Ce dernier se concentrant sur l'une des silhouettes au sol qui remue encore un peu trop pour être bien morte.

Un flot armé lui passe sous le nez, fonçant à toute allure en direction de la terrasse, suivant l'exemple de Fabius quelques secondes plus tôt, essayant d'immobiliser les fuyards, ne se souciant visiblement que peu des corps jonchant le sol qu'ils piétinent.

- "Empêchez-les de monter à bord. Quels que soient les moyens !"

Un coup d’œil en direction de l'extérieur, Swenn aperçoit enfin l'engin volant qui effectue une manœuvre de haut vol, amorçant un demi tour à quelques centimètres de la balustrade pendant que les hommes utilisent des grappins afin de rejoindre leur carte de sortie. Chaque personne faisant partie de l'opération parait parfaitement entrainée pour ce type d’acrobatie. Mais les miliciens ne sont pas en reste et ne comptent pas se laisser avoir si facilement.

Pendant qu'ils disparaissent à l'extérieur, le chimiste se rapproche du "malheureux" à l'agonie, qui doit s'attendre à ce qu'on vienne abréger ses souffrances s'il en croit ce regard horrifié qui se pose sur lui. Récupérant bien vite l'arme à feu qui s'est retrouvée éjectée deux mètres plus loin (on n'est jamais trop prudent avec ce genre de crapule), Swenn s'accroupit non sans vérifier que plus aucune arme ne peut être retournée contre lui.

- "Toi, tu n'vas pas mourir tout de suite. Si tes p'tits copains s'en sortent, il se pourrait bien que tu sois utile."

Un ton parfaitement détaché, comme s'il n'avait strictement rien à faire de la survie ou non d'un bandit de cette espèce, la raison avancée au geste qui va suivre n'est sûrement pas celle qui est le plus proche de la vérité. Pour cet homme, issu de cette région de Daenastre, la vie humaine a bien plus de valeur que n'importe quoi d'autre. Qui que soient ces humains. Il y a bien assez de morts (ou de très futurs morts) dans cette pièce pour laisser une nouvelle âme quitter son enveloppe corporelle sans réagir.

Pendant que de nouveaux ordres son braillés à l'extérieur, Swenn s'occupe de son patient réfractaire. Parce que monsieur ne parait avoir très envie de se laisser soigner. Par chance, il n'a pas réellement les moyens d'empêcher le dealer de réaliser ces gestes qu'il a répété un trop grand nombre de fois au cours de sa vie. Repérer la zone d'impact. Un trou sur le côté gauche de l'abdomen. Suffisamment proche de l'extrémité pour avoir transpercé le corps de part et d'autre. Un regard professionnel laisse facilement espérer qu'aucun organe vital ne se trouvait sur le chemin. Le risque principal vient de cet écoulement sanguin trop important pour être supporté encore plusieurs minutes.

Une nouvelle veste sacrifiée sur l'autel du garrot. Ajouté au tissu que portait déjà la victime, Swenn réussit rapidement à maîtriser le débit de liquide vital malgré les protestations de son patient et ses multiples tentatives pour échapper à ces soins aussi rapides que sommaires. Compte tenu de son teint livide et de ses pulsations cardiaques, il lui faudra de vrais soins pour être réellement tiré d'affaires, mais ses chances de survie ont tout de même augmenté.

Ce n'est qu'après ces quelques gestes de premier secours effectués que le chimiste relève le nez de cette tâche intermédiaire pour reporter son attention sur la scène principale et voir l'aeronef s'éloigner péniblement, ne s'en étant a priori par sorti totalement indemne.

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Des retrouvailles inattendues EmptyDim 27 Oct - 11:42
Non seulement Hans Gruber passe la porte indemne mais un autre de ses hommes, celui que je pensais abattu par le tireur mystérieux, se relève d’un bond et cours rejoindre son chef. Je remarque alors que ce dernier est indemne et se déplace comme un Salkhi sauvage ! Il passe donc devant moi, et ils sont maintenant deux sur la passerelle, sortant des grappins pour s’accrocher à la montgolfière qui n'est plus qu'à quelques mètres.

Les forces de police arrivent à ce moment là et commencent à tirer dans tous les sens, ce qui n’est guère efficace car la vitre est épaisse, mais pour plus de sécurité, je m’écarte de l’entrée. Bien m’en prends car les représentant de la maréchaussée chargent, sans tenir compte des gens au sol, qu’ils soient simplement blessés ou morts pour passer par la porte vitrée, mais ils se gênent mutuellement et les bandits ont le temps de monter à bord de leur aéronef.

Je vois alors Sween rentré et je lui fais signe que tout va bien, même si j’ai un trou dans la jambe, je perds assez peu de sang, le seul problème est que je ne peux plus me mettre debout. L’armurier a dut trouver une personne qui a besoin de ses services bien plus que moi, car il s’approche d’un de mes anciens gardiens, celui qui a abattu par son propre chef et qui semblent avoir survécu, même s’il est mal en point. Le jeune homme récupère un pistolet pour sa propre sécurité, et je ne peux qu’être d’accord avec son geste.

Mais mon attention est vite reportée vers l’extérieur, sur la passerelle, car c’est un véritable déluge de feu qui s’abat sur l’engin volant, de toute évidence, les policiers ne veulent pas laisser s’échapper leur proie. Les tirs de petit calibre ne sont pas en mesure de l’abattre, mais l’enveloppe trouée en de nombreux endroits laisse échapper de l’air chaud et bientôt le ballon perd de l’altitude, mais je pense qu’il pourra se poser en douceur sur le sol.

De toute façon, ce n’est plus mon problème, je suis militaire, pas inspecteur et je ne pense pas que je croiserais le chef de cette bande un jour, car maintenant qu’il a récupéré le diamant de John Mac Lane, il va disparaitre dans le paysage, aussi surement que deux et deux font quatre. Je peux donc ramper vers Sween qui a fini de s’occuper de son blessé et je lui demande d’un ton un peu moqueur :

Si tu as un peu de temps, je serai ravi de bénéficier de tes compétences.

J’ai à peine terminé ma phrase qu’un membre des forces de police me voit et aussitôt hurle un seul mot :

Contact !

Aussitôt j’ai droit à plusieurs pistolets me menaçant, me rappelant la scène de l’ascenseur. J’hésite d’ailleurs à leur dire le mot « pourparlers » comme je l'ai fais devant les malfaiteurs, mais il sera plus efficace de me présenter et je leur indique donc :

Je suis le capitaine Fabius Solar, des forces célestes, commandant de l’Entreprise. C’est moi qui ai fais la diversion, mais ils m’ont fait prisonniers. Vous m’avez sauvé et je vous remercie.

Bon, ils ne m’ont pas vraiment aidé sur ce coup-là, mais c’est un détail que personne n’a besoin de savoir et çà leur fera plaisir. Je vois leurs armes s’abaisser et je peux enfin soupirer, content que cette aventure soit enfin terminée.

Swenn Milazzo
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Des retrouvailles inattendues EmptyMer 6 Nov - 20:10
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Après s'être assuré que l'homme toujours à terre ne risque plus de décéder des suites d'une perte de sang trop importante, Swenn se redresse. Il ne peut rien faire de plus pour lui dans l'immédiat. Il n'y a qu'à espérer que les secours ont été prévenus rapidement et qu'ils sont prêts, en bas, attendant seulement que le bâtiment soit sécurisé pour entrer et s'occuper des blessés. D'ailleurs en parlant de blessés, la façon dont Fabius se déplace actuellement laisse très clairement voir qu'il ne se porte pas aussi bien que ce dont il paraissait lorsque le regard du chimiste s'était posé sur lui quelques instants auparavant. Non, ce n'est pas pour lui plaire. Mais comme à son habitude, il n'en montre rien.

D'autant que le militaire vient déjà lui demander de l'aide. A sa façon certes, mais c'est bien suffisant pour que le rathra baisse instinctivement les yeux à l'endroit touché. Ah, pas le temps de faire quoi que ce soit que de nouvelles armes se braquent dans la direction du jeune capitaine. Quelle belle brochette d'andouilles ! Ouais, la paix avec ces ramollos du cerveau ne dure que le temps d'éloigner le danger. Ce qui semble être le cas actuellement, c'est donc reparti pour les excès de mauvaise foi. Heureusement, Fabius est beaucoup plus subtile que lui et réussi à apaiser la situation rapidement.

- "Assied-toi et laisse moi regarder ça."

A peine les miliciens ont-ils baissé leurs armes pour repartir dans leurs discussions sur ce qui vient de se passer et ce qu'il convient de donner comme suite, que Swenn les oublie immédiatement pour se focaliser de nouveau sur ce qui lui parait le plus important actuellement. L'état de la jambe du jeune capitaine. Tirant une chaise épargnée par le chaos qui s'est abattu dans cette pièce, le chimiste la laisse à disposition de son comparse avant de passer directement en cuisine. Dont il revient très rapidement après avoir attrapé une pile de serviettes propres, l'une imbibée d'eau.

- "L'artère n'a pas été touchée, tu devrais pouvoir t'en remettre pas trop mal."

Moui, si elle avait été touchée, il y a bien longtemps qu'il se serait vidé de son sang. C'est aussi pour cette raison que le dealer n'a pas l'air inquiet. D'ailleurs, il ne l'est pas. Il est seulement agacé. Comment une telle scène peut-elle se produire ? Ils sont censés être en période tendue, les conflits avec les mages sont imminents si ce n'est déjà en cours et pourtant, ils réussissent quand même à se faire attaquer, par des membres de leur propre nation qui plus est ! Mais il ne peut malheureusement pas faire grand chose contre le bêtise liée à la cupidité.

- "Ça va un peu piquer, mais j'imagine que t'as déjà enduré pire. Et que ça ne t'empêche pas d'aller chercher de vrais soins par la suite !"

Après avoir nettoyé la plaie à l'aide de son linge désormais bien rouge, déchirant au passage le tissu du pantalon du militaire plus qu'il ne l'était initialement, Swenn passe derrière le bar pour en attraper une bouteille de vodka, qu'il utilise en guise de désinfectant. Ce n'est sûrement pas ce qu'il y a de mieux comme antiseptique, mais à défaut de mieux sous la main, il faudra s'en satisfaire. Et tant pis pour la douleur associée.

- "Tu n'as pas l'intention de les poursuivre ?"

Parce que oui, ça ne paraitrait pas totalement improbable au chimiste. Pourtant, dans l'état actuel des choses, ce serait assurément une bien mauvaise idée. Un nouveau coup d’œil à la plaie toujours rouge mais bien plus "jolie" que ce qu'elle n'était alors, le rathra va chercher une nappe propre à découper pour servir de garrot. Les restaurants présentent un lieu plutôt intéressant pour venir en aide à un blessé !

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Des retrouvailles inattendues EmptyMer 6 Nov - 22:13
Enfin ! Swenn regarde ma blessure et m’aide à m’assoir sur une chaise, avant de partir je ne sais où. Pour le moment je me contente de bouger le moins possible et d’être le patient modèle, d’ailleurs le docteur improvisé reviens rapidement avec du matériel et là, au milieu d’un abattoir d’une dizaine de cadavres, commence à faire ses trucs de docteur en m’indiquant que je ne vais pas mourir, ce qui est une bonne nouvelle, mais également que je vais souffrir ce qu’il est moins.

Il commence par nettoyer la plaie et arracher mon pantalon, j’ai mal, mais la douleur est supportable et alors que je croyais avoir subi le plus dur, mon compagnon d’aventure revient avec une bouteille de vodka, surement pour que l’on puisse trinquer ensemble à notre survie, mais à la place, il commence à la renverser sur ma jambe ! Je serre les dents pour ne pas hurler, tellement j’ai mal ! A ce moment, si j’avais un pistolet à portée de main, je pense que j’aurais vider tout le barillet sur mon bourreau pour me soulager, au moins mentalement.

Finalement la torture prend fin, et Swenn, tout en me faisant un garrot avec une nappe me demande tranquillement si je compte les rattraper ! Je lui réponds alors d’une voix d’où l’on percevoir mon agacement :

Mais bien sûr, je compte sauter par la fenêtre et voler, puis rattraper le cerveau de cette opération, lui dire que c’est un vilain pas beau et le ramener à la police, à temps pour le goûter.

Je regrette ces paroles dès que je les ai prononcées, le médecin m’a sauvé la vie et je me défoule sur lui. Je m’en excuse aussitôt, le regardant droit dans les yeux :

Désolé pour ce mouvement d’humeur, la douleur et la frustration sont mauvaises conseillères. Je veux te remercier pour tout ce que tu as fait, car si tu n’avais pas risqué ta vie en ramenant les policiers ici, ils m’auraient sans aucun doute abattu avant de s’enfuir. Je t’en dois une.

Je suis sincère dans mes paroles, et je ne sais pas comment m’acquitter de ma dette. Je hausse les épaules car je trouverai bien un moyen et j’indique à Swenn :

Je te propose que l’on parte d’ici et que je puisse enfin m’allonger un peu, je commence à être bien fatigué là.


Je me relève difficilement, puis prenants appuie sur un balai qui trainais par-là, je marche doucement vers la sortie du restaurant, essayant de ne pas trébucher sur les cadavres. Je croise alors une équipe d’infirmier avec un brancards et je pense que c’est pour moi, mais à la place ils prennent le voleur qui a également été sauvé par mon ami avant de repartir dans l’autre sens, le tout sans me jeter un seul coup d’œil !

Un policier bloque la sortie mais je lui montre mes papiers militaires que j’ai toujours sur moi et je lui indique, en montrant l’homme qui m’a soignée :

Il est avec moi.

Le garde reconnait de toute façon la personne qui leur a dit d’attaquer et nous laisse passer sans aucun problème. La scène se répète à de nombreuses reprises jusqu’à la sortie où je vois au loin les trois jeunes filles faisant partie de mon équipage qui semble aller bien, du moins physiquement, car je sais qu’elles vont avoir besoin de temps afin d’encaisser tout ce qui s’est passé. Je suis dans tous les cas soulagés qu’elles soient indemnes et que les brigands se soient rendus sans trop de difficultés, car je vois que tous les otages sont sains et saufs. Je me tourne avec Swenn pour lui dire :

Je suis désolé pour ta boutique, j’espère que tu trouveras un autre travail en attendant qu'elle soit remise en état.

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Des retrouvailles inattendues EmptyVen 15 Nov - 16:34
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Oh, mais Fabius serait bien humain finalement ? Bien sûr qu'il faut plus que quelques mots sarcastiques baragouinés sous le coup de l'énervement pour faire réagir Swenn. Les insultes suite à des premiers soins apportés dans des conditions déplorables, il en a déjà encaissé. Il va lui en falloir davantage pour s'émouvoir. Pourtant, le militaire fait une fois de plus preuve d'un self control exemplaire, puisqu'il ne lui faut que quelques secondes pour s'excuser. Un haussement d'épaules en amorce de réponse, il faut reconnaitre que le chimiste n'est pas franchement habitué aux remerciements.

- "C'est pas uniquement pour toi que je l'ai fait, mais aussi pour tous ces gens."

Une voix toujours aussi platonique, non, il ne sait décidément pas comment il est censé réagir face à ces mots. Mais les effusions de sentimentalisme, ce n'est clairement pas son genre, alors autant passer là-dessus le plus rapidement possible. Voilà, au moins c'est dit, passons vite à la suite. Partir d'ici. Oui, voilà une très bonne idée ! Si Swenn ne montre pas grand signe de gêne face à la présence de nombreux corps sans vie dans la pièce, retrouver l'air extérieur, loin de ces murs n'est pas pour lui déplaire.

Les autorités ont bien vite repris le contrôle des lieux. Forcément, sans élément perturbateur extérieur, c'est bien plus simple. Le bâtiment est méconnaissable. Les dommages sont nombreux. Particulièrement au dernier étage qui a vu le plus gros des affrontements. Des balles logées dans les murs et du sang recouvre le sol en de nombreux endroits. Quant au rez de chaussée, on dirait désormais qu'une tempête s'est abattue en cet endroit, dévastant tout ce qui se trouvait sur son passage. Mais le bilan humain reste léger. Du moins du côté des otages. Otages qui ont d'ailleurs bien vite quitté les lieux. Les deux hommes sont bien les derniers encore présents dans le lieu. Mis à part ceux qui y effectuent leur travail.

Ils arrivent même à retrouver les coéquipières de Fabius. Si les principaux malfrats n'ont pas pu être interceptés, il faut admettre qu'ils s'en sortent plutôt bien. A l'exception de Fabius peut-être... Même si un trou dans la cuisse peut faire bien plus de dégâts que ce qu'il a subit. Il est d'ailleurs étonnant que Swenn s'en soit si bien tiré cette fois-ci. D'autant plus avec son petit numéro d'équilibriste par le balcon. Finalement, cet entrainement avec Chafouin sur les toits de Skingrad, de nuit, n'aura peut-être pas été totalement inutile.

- "Oh, ce n'est pas ma boutique. Enfin, je n'y travaille pas et elle ne m'appartient pas."

Tient c'est vrai ça, il n'a toujours pas expliqué au militaire ce qu'il faisait réellement. Officiellement. Non, il n'est pas le genre d'homme à qui il est bon d'avouer ses activités borderline. Ah bah oui, mais les présentations en bonne et due forme ne sont pas le point fort de ce garçon. Non, en matière de relations sociales, il n'y a pas grand chose pour quoi il soit bien doué. Mais c'est peut-être l'occasion de régler ce détail.

- "Je travaille au laboratoire de chimie expérimentale de Cerka. Je divise mon temps entre le labo et l’hôpital, où je suis notamment en charge de développer certains médicaments et autres solutions complexes pour venir à bout de diverses pathologies. Mais, comme tu as pu le voir, beaucoup de choses sont faisables lorsqu'on maîtrise les bases de la chimie."

Il faut surtout une grande curiosité, certaines facilités avec cette science en particulier et allouer une très grande partie de son temps à son apprentissage tout en réalisant de nombreuses manipulations. Mais ce n'est pas comme si Swenn avait grand chose d'autre à faire de ses journées que de rester penché au dessus de ses livres et autres solutions chimiques. Raison pour lesquelles ses compétences en la matière sont largement étendues. En plus de la source de revenus annexe que ces activités peuvent représenter.

- "Où est-ce que tu crèches dans cette ville ? Je n'habite pas très loin si ton navire a été arrêté en périphérie, tu peux toujours t'y reposer quelques temps, en attendant que le plus gros de la douleur soit passé. Et j'y ai de quoi arranger ce bandage de fortune. Il va aussi falloir que t'évites de te trop te déplacer pour quelques jours."

Quelques principes qui tiennent seulement du bon sens, mais le chimiste sait aussi à quel point les militaires ont tendance à surévaluer les capacités de leur propre corps. Et à toujours repousser les limites. Pas que les militaires, certes, on ne peut pas dire que Swenn soit beaucoup plus raisonnable sur ce dernier point. Quoi qu'il en soit, il n'a pas l'intention de laisser Fabius tant qu'il ne l'a pas vu étalé sur une couche quelconque, bien que les risques majeurs soient désormais écartés. Ils laissent l'agitation qui règne toujours au sein du bâtiment principal du centre de la capitale régionale pour l'agitation plus typique qui monte quotidiennement dans les rues, aux abords des différents lieux de boisson et de fête en chaque début de soirée.

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Des retrouvailles inattendues EmptyVen 15 Nov - 19:02
Sween se confie un peu sur sa vie, ce qui ne m’étonne pas, car lorsqu’on a risqué sa vie, certaines personnes ont tendance à considérer css compagnons d’arme comme des amis, j’apprends ainsi que le jeune homme qui me fais face à une vie bien remplie, car je l’ai connu en tant qu’armurier, mais c’est en plus un chimiste doublé d’une personne qui s’y connais en médicament, bref, un véritable touche à tout. Ce qui est assez impressionnant, je dois dire, car nous devons à peu après avoir le même âge et j'ai à peine la moitié de ses connaissances.

Il me demande ensuite où est-ce je dors à Rathram, me proposant gentiment de m’héberger. Je réfléchis un moment à sa proposition, car mon brick est actuellement en cours de réapprovisionnement avant de partir en patrouille vers Alexandria, le 17 août, j’ai donc une semaine où je dispose de temps libre, ce qui expliquais la raison de ma venue ici. J’avoue que sa proposition me tente beaucoup, car je me vois mal revenir dans cet état à la caserne, je risque d’être assaillis de questions, auxquelles je n’ai aucune envie de répondre.

Je lui réponds donc d’une voix où l’on peut voir mon soulagement :

C’est avec grand plaisir que j’accepte ton offre, je n’ai qu’une seule envie, c’est de me coucher, je dois juste prévenir les membres de mon équipage pour qu’elles ne s’inquiètent pas.

Je fends donc la foule, et j’arrive devant les trois jeunes filles qui discutent avec animation, mais lorsque j’approche, elles se tournent vers moi et Jasmine me dit alors, prenant à témoins ses deux amies :

J’étais sûre que vous alliez vous en sortir, commandant !


Je ne peux qu’acquiescer de la tête à ses paroles, puis c’est Ramona, la plus jeune et surement la plus sensible, qui se jette littéralement sur moi, me faisant par la même occasion très mal, et commence à pleurer :

Toute cette affaire a été si horrible !

C’est Florence qui vient à mon aide, et qui me débarrasse de la jeune femme, de manière un peu brusque d’ailleurs et qui me dit :

Je suis également soulagé de vous revoir, mon capitaine, nous savions que ces sales bandits ne vous auraient pas. Nous sommes prêts à vous suivre jusqu’à l’astroport et nous pourrons prendre soin de vous.


Je fronce les sourcils devant ces derniers mots, car aucune de ces personnes n’a de formation médicale, or c’est de soin prodigué par un docteur dont j’ai besoin, je leur réponds donc :

Mesdemoiselles, je suis désolé, mais Sween, la personne qui a prévenu les secours et qui habite proche d’ici, me propose de m’accueillir le temps que j’aille mieux, et j’ai accepté. Vous devrez donc rentrer seules et nous réaliserons des courses une autre fois, c’est promis.

Je n’ajoute pas que je suis sur le point de m’évanouir de fatigue, le combat m’a littéralement vidé, sans compter la perte de sang et le fameux soin du mon hôte qui m’a littéralement achevé. Je vois dans leurs regards, beaucoup de déception, alors que je leur ai simplement dit que je revenais plus tard, je suppose que c’est la perte de tous leurs achats qui les rends aussi triste.

Pour ma part, je reviens vers Sween, un peu en trainant des pieds, et je lui dis :

Je suis prêt à partir, j’espère que ce n’est pas trop loin, car je n’ai qu’une seule envie, c’est de m’allonger et de dormir vingt heures d’affilées.

Swenn Milazzo
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Des retrouvailles inattendues EmptyMer 20 Nov - 23:01
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Swenn acquiesce lorsque Fabius accepte son offre. Il y en a eu du monde qui est passé par cet appartement qu'il occupe toujours, au centre de Cerka. Si on ne peut pas dire que ce garçon soit le plus accueillant au premier abord, héberger tout type de personnes pour diverses raisons ne lui a jamais posé problème. Et puis il aura de quoi s'occuper un peu mieux de cette blessure une fois sur place. Parce que si ces soins rapides sont corrects pour du court terme, ce n'est pas avec ça que le militaire va récupérer suffisamment pour se déplacer sans son balai...

Toujours aussi peu à l'aise lorsqu'il s'agit d'élans émotionnels, Swenn préfère largement regarder les badauds un peu trop curieux se faire refouler par les forces de l'ordre qui ne sont sûrement pas prêts de terminer leur service. La zone commence à être balisée, les secours continuent à entre et sortir du bâtiment gérant aussi bien les quelques blessés que les clients encore traumatisés par cette prise d'otage de grande envergure. Est-ce que Fabius s'inquiète vraiment pour ses courses... ? Remarque que le rathra préfère mettre sur le compte de la douleur qu'il doit inévitable ressentir actuellement.

- "Non, ce n'est pas loin. A peine dix minutes, peut-être douze si vraiment tu as du mal à avancer."

Sans perdre davantage de temps, le jeune homme laisse toute cette effervescence autour du drame qui ferait probablement la une des journaux locaux pour les quelques jours à venir, montrant la voie au blessé. Swenn n'est pas du genre à proposer une épaule de soutien spontanément, ne sachant que trop bien à quel point il exècre que qui que ce soit le prenne en pitié, ou veuille simplement s'assurer qu'il ne s'écroule pas deux mètres plus loin, mais en voyant Fabius peiner avec cette jambe inutilisable, il fait finalement un effort pour le soutenir le temps que dure ce trajet. D'autant qu'il y a les deux étages à monter une fois arrivé sur place. Ce qu'il se garde bien d'annoncer au boiteux... Chaque épreuve en son temps, pas la peine de lui saper le moral à l'avance.

Toujours aussi peu bavard qu'à son habitude, le trajet se fait sans encombre supplémentaire, les rues adjacentes étant relativement peu fréquentées compte tenu de l'animation créée par la prise d'otages. Ils ne tardent d'ailleurs pas à retrouver Din, le Novsch à moitié apprivoisé, qui a bien eu le temps de retrouver ses marques dans le quartier, son propriétaire n'ayant qu'un temps très largement limité à lui accorder compte tenu de son emploi du temps surchargé. Cela n'empêche pas le volatile de foncer dans leur direction à grand renforts de couinements fort disgracieux. Non, Swenn ne sait toujours pas pourquoi il s’encombre d'une telle tête de piaf. Mais ce dernier a visiblement bien retenu où est-ce qu'il logeait.

- "Hum, si jamais tu avais eu la chance de l'oublier depuis notre dernière rencontre, voici Din, un Novsch qui a pris l'habitude de m'accompagner un peu partout. Il est toujours un peu bruyant au début, mais il devrait vite se calmer."

Et si ce n'est pas le cas, le chimiste ne se prive jamais de le virer de l'appart le temps qu'il aille user ses vocalises ailleurs. Les derniers mètres qui les séparent de l'immeuble au sein duquel Swenn passe les quelques heures de son temps libre effectués en compagnie de la bête à plumes, il ne reste plus que l'étape délicate des escaliers à franchir avant que le jeune homme ne puisse enfin ouvrir la porte donnant accès une pièce relativement spacieuse, mais noyées sous un bazar qui laisse aisément voir le peu de soin que porte ce garçon à cet endroit.

- "La chambre est juste à côté, tu peux aller t'y reposer. On verra quand tu te réveillera pour faire quelque chose de mieux de ta jambe."

Pas gêné le moins du monde par l'état de la pièce, où des livres et nombreuses feuilles annotées s'entassent en chaque coin, côtoyant tasses de café parfois renversées et mégots n'ayant pas toujours atterri dans le cendrier prévu à cet effet, Swenn a tout de même l'amabilité d'ouvrir une fenêtre. S'il n'a que faire de l'air ambiant saturé suite aux nombreuses manipulations chimiques qu'il effectue régulièrement dans la cuisine réagencée en laboratoire, il a tout de même conscience qu'ajouter un mal de crâne à Fabius n'est pas forcément du meilleur goût qui soit. Au moins, la chambre est relativement épargnée, seuls quelques tas de vêtement parsèment le sol en certains endroits. Il faut dire que la plupart du temps, Swenn fini seulement par s'endormir sur le canapé, épuisé.

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