Revenir en hautAller en bas
Chroniques d'Irydaë
Bonjour, et bienvenue sur les Chroniques d'Irydaë. Déjà inscrit ? N'attends plus, et connecte-toi dès maintenant en cliquant sur le bouton "Connexion" ci-dessous !

Vous êtes nouveaux, que ce soit sur ce forum ou dans le monde du RPG ? Le choix d'un forum sur lequel vous pourrez vous épanouir n'est pas anodin, et il vaut mieux pour cela connaître l'univers dans lequel vous vous trouvez ! Nous avons pensé à vous, en vous préparant un guide qui vous permettra de découvrir pas à pas le monde des Chroniques d'Irydaë.

Si malgré cela, des doutes subsistent, n'hésitez pas à adresser vos questions aux Administrateurs.

En vous souhaitant une agréable visite !
Chroniques d'Irydaë
Bonjour, et bienvenue sur les Chroniques d'Irydaë. Déjà inscrit ? N'attends plus, et connecte-toi dès maintenant en cliquant sur le bouton "Connexion" ci-dessous !

Vous êtes nouveaux, que ce soit sur ce forum ou dans le monde du RPG ? Le choix d'un forum sur lequel vous pourrez vous épanouir n'est pas anodin, et il vaut mieux pour cela connaître l'univers dans lequel vous vous trouvez ! Nous avons pensé à vous, en vous préparant un guide qui vous permettra de découvrir pas à pas le monde des Chroniques d'Irydaë.

Si malgré cela, des doutes subsistent, n'hésitez pas à adresser vos questions aux Administrateurs.

En vous souhaitant une agréable visite !
Le Deal du moment : -26%
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil ...
Voir le deal
249.99 €




 :: Les terres d'Irydaë :: My'trä :: Zolios
Page 1 sur 1


 Le début d'un long voyage [PV Hüsel]

Jaeven Narcisse
Jaeven Narcisse
Le début d'un long voyage [PV Hüsel] Empty
Le début d'un long voyage [PV Hüsel] EmptyJeu 9 Jan - 0:12
Irys : 29996
Profession : Prophète
My'trän +2 ~ Khurmag
Le clan marchait depuis l’aube à travers les vastes plaines verdoyantes de Zolios. Parfois survolé par l’immense ombre rassurante d’Aevar, le Guide les menaient là où les Architectes désiraient leur présence. Ignorant tout du chemin qu’ils empruntaient, ils suivaient aveuglément le jeune homme. Pourtant, au fur et à mesure de la journée, leur destination parut bientôt évidente : Eoril, resplendissante cité des disciples de Süns. Nul doute que Némésis appréhendait une telle expédition, Dalaï n’avait jamais été bien reçu en ces lieux. Mais en tant que Khorog, elle prit sur elle et ne manifesta pas le moindre signe de désaccord. Pourtant le Guide savait bien quelles pensées tourmentaient son esprit : il la connaissait mieux que quiconque.  

Lorsqu’enfin la cité apparut dans toute sa splendeur au détour d’un chemin, Jaeven cessa d’avancer pour la contempler quelques instants. Il avait vu le temple des Jumeaux suspendu au bord du monde, les gigantesques tours fortifiées de Busad et les rues resplendissantes de vie de Shüren, parsemées de jardins verdoyants. Et pourtant, cette cité paraissait plus belle encore. Le souffle coupé, il vit se dresser devant lui les hautes murailles d’Eoril, véritables chefs d’œuvre à elles seules. Jaeven plaignait les ennemis qui auraient à abattre de telles constructions, lui-même ne pourrait s’y résoudre. A travers cet ouvrage, les hommes avaient rendu hommage à leur Architecte. Aevar lui-même prit place aux côtés de son maître, dans un ouragan de poussière. Puis il se pencha vers le jeune homme ébahit et le dévisagea de ses longues pupilles jaunes. Peut-être ressentait-il sa fascination, ou bien était-ce simplement l’appréhension de le quitter comme toujours à l’approche d’une cité. D’un geste distrait, Jaeven fit courir ses doigts le long des écailles du dragon, sans quitter la cité des yeux.

Une multitude de gens rentraient et sortaient en un va-et-vient incessant. Leur groupe avait déjà été remarqué et, sans s’inquiéter pour autant, certains mages les observaient depuis l’entrée de la ville, quelques centaines de mètres plus bas. Le Guide releva sa capuche pour dévoiler son visage puis il sonda la cité à la recherche de quelqu’un avec un lien plus fort avec l’un des deux jumeaux. Lorsqu’il l’eut enfin trouvé, il s’adressa à elle avec douceur par la pensée :

-Des pèlerins requièrent ton aide, fille de Süns. Nous voilà aux portes de ta cité, là où nous ont guidé les Architectes, et nous cherchons l’hospitalité mon clan et moi-même.


Il n’avait plus qu’à attendre désormais. D’un air satisfait, il se retourna vers le groupe qui attendait sa prise de parole depuis quelques minutes déjà. Il ouvrit les bras vers eux :

-Reposons-nous ici quelques instants, nous l’avons bien mérité.

Des murmures s’élevèrent, surpris par cette annonce. Se reposer ici ? Alors qu’ils n’étaient qu’à quelques minutes de la ville ? Pourtant, nul ne remit en question sa décision, ils étaient habitués à de tels choix. Et le Guide ne se trompait jamais.

Jaeven ne voulait pas pénétrer dans la ville sans obtenir l’autorisation du Primo-Gharyn. Il espérait seulement qu’il ne tarderait pas trop à se montrer. Ils étaient tous exténués par cette longue journée de marche sous un soleil de plomb, même s’il n’en montrait rien. Avec un sourire naturel, il s’assit avec un groupe de pèlerins et partagea un modeste casse-croûte avec eux. De l’eau dans des gobelets cabossés et des biscottes sèches, rations de voyage bien maigres pour un envoyé des Dieux. Assis parmi eux, personne n’aurait pu croire qu’il en était le chef ou même qu’il ait une quelconque importance. Il avait l’apparence de n’importe quel autre vagabond. Son manteau de voyage était tâché de boue et ses bottes usées.

Hüsel Nyaltyn
Hüsel Nyaltyn
Le début d'un long voyage [PV Hüsel] Empty
Le début d'un long voyage [PV Hüsel] EmptyLun 13 Jan - 17:41
Irys : 77986
My'trän +3 ~ Zolios (femme)
- Du noir vous dis-je !
- Mais non, voyons du vert !
- Mais par le néant, qu’allez vous faire avec du vert ? Les arbres des écuries ne sont-ils donc pas assez de verdure pour vos yeux de tarentule ?
- Enfin, de la couleur mon ami ! De la couleur ! Que faire avec du noir si ce n’est déprimer ?

… ils étaient revenus, ces deux damnés décorateurs. Cette fois, et avant de commencer la réunion, Hüsel avait retenu leurs noms à tous les deux, Gaultier et Dééko. Celui qui insistait pour que les tons du palais soient plus orientés vers le sombre état Gaultier, un homme d’âge mûr qui avait un sens critique exacerbé et ne gardait pas sa langue dans poche lorsqu’il s’agit de bon goût. Dééko, elle, était plus raisonnée, plus fantaisiste, elle appréciait beaucoup l’originalité et avait, depuis peu, décidé de jeter son dévolu pour de l’émeraude afin de décorer le palais de la cité du feu. Cette décision avait bien entendu outré Gaultier, amateur du style classique et grand adepte du monochrome. La primo-gharyne se retrouvait donc avec deux fous de la décoration aux idées opposées et qui se servaient de son temps comme d’une excuse à débattre. C’était la deuxième fois maintenant, et ça faisait déjà trente minutes qu’elle arbitrait leurs songes.

- Qu’en pensez-vous, primo-gharyne ?

Dééko tira la dirigeante de ses songes. Elle était partie loin, très loin, et par conséquent, elle avait encore de la patience à revendre. Du moins, juste assez pour ne pas exploser immédiatement. Après un silence qu’elle laissa durer, pendant lequel elle considéra un à un le visage digne du décorateur et la mine impatiente de sa comparse. Avec un soupir, elle se posa contre le dos de sa chaise, démunie face à autant de passion bien fondée. Comment s’énerver devant tant d’innocence ? Oh oui, elle était en colère, mais ils étaient si mignons dans leur implication qu’elle se sentirait mal si elle devait hausser le ton, maintenant. A la place, elle articula simplement en toute simplicité.

- Et pourquoi pas du rouge ?
- Du rouge ?! – s’exclama Dééko – Mais enfin, n’est-ce pas trop … classique.
- Je suis d’accord avec ma semblable, primo-gharyne, c’est affligeant de banalité. Le noir, c’est ambitieux et élégant !
- Mais non, mais le vert vous dis-je !

Et un « ponk » retentit, vibrant sur la table, tandis que le silence revint, comme ordonné par le poing de la primo-gharyne qui esquissait un sourire vraiment impatient. Soufflant du nez, elle ferma les yeux, serrant ses paupières l’une sur l’autre avec de donner des instructions bien claires.

- Mettez-vous d’accord, s’il vous plaît, hm ?
- Bien sûr, primo-gharyne ! – s’excusa Gaultier avant de se retourner vers Dééko. – Je pense, effectivement, chère amie, que –
- AILLEURS !!

Le ton avait été bien moins gentil cette fois et les deux décorateurs disparurent à l’instant où la voix retentit. Ils lui avaient foutu une de ces migraines, ces deux idiots … même une nuit de sommeil ne pourrait pas la rattraper et Hüsel en avait très peu de celles-ci. Alors lorsqu’une voix dans sa tête la fit sursauter pour lui annoncer l’arrivée de pèlerins dans sa ville et qu’elle se devait de les accueillir, la pièce se changea en une chambre électrique où des arcs se mirent à brièvement danser sur les murs de pierres. De la fumée dégageait du bureau, là où beaucoup d’éclairs avaient frappés, tenant sa main sur son œil, elle serra les dents avant de mettre un coup de pied dans son bureau. Elle se leva, empoignant son bouclier et son épée et se redirigea vers les murailles.

En bas du palais, un soldat vint la rejoindre, l’informant sur un ton calme et explicatif.

- Primo-gharyne, nous avons repéré un dragon non-loin de la ville, mais aucun message de Dyen, un clan a l’air de chercher refuge dans nos contrées.
- Oui, on m’en a informé.

Le ton qu’elle employait était sec et extrêmement las, si bien que lorsqu’elle arriva avec son regard noir d’orages à l’entrée des écuries, ce fut le primo-khorog qui la héla.

- Vous n’avez pas l’air en forme, Hüsel.
- Je suis fatiguée, Khyan. J’ai l’impression de ne pas avoir dormi depuis plusieurs jours.
- Oui, ça se voit.
- Je dois aller parler au chef de ce clan, il veut mon autorisation pour rentrer dans Eoril … putain, depuis quand peut-on convoquer un primo-gharyn comme un portier ?!

Le conseiller spirituel sourit et posa sa main sur l’épaule de sa collègue, devenue amie depuis le temps. Avec une voix calme il suggéra.

- Et si vous alliez dormir le temps de quelques heures ? Je m’occupe de nos invités, oui ?
- Tu ferais ça ? – implora-t-elle presque de son regard souligné de cernes.
- Bien sûr, allez donc vous reposer.
- Merci mille fois, Khyan.

Elle le serra en une accolade spontanée qu’elle laissa durer pendant quelques secondes, avant de tourner les talons et de retourner à l’intérieur du palais. Le primo-khorog la suivit du regard jusqu’à ce qu’elle retourne dans ses quartiers. Il adressa alors au soldat.

- Suivez-moi.

Il se présenta donc au-dehors de la ville, accompagné d’une patrouille de gardes, remontant le chemin vers lequel on avait aperçu le clan. Lorsqu’il les trouva à son tour, il les accueillit du même sourire fraternel dont lui seul connaissait la recette.

- Bienvenue à Eoril, mes frères. La primo-gharyne se repose, elle m’a envoyé vous saluer à sa place, comment pouvons-nous vous aider ?

Chroniques d'Irydaë :: Les terres d'Irydaë :: My'trä :: Zolios