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 Alter Venandi

Althéa Ley Ka'Ori
Althéa Ley Ka'Ori
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Alter Venandi EmptyVen 13 Mar - 0:51
Irys : 507592
Profession : Guérisseuse du Troisième Cercle
My'trän +3 ~ Suhury (femme)
Alter Venandi Nz2q


Le tintement dissonant de leurs épées assourdissait ses oreilles sensibles. Un pas, un souffle. Sous les rares rayons d’un soleil hivernal, Althéa transpirait de vigueur et d’effort. Un pas, un coup non paré, le souffle coupé. La guérisseuse savait mieux manier les mots que les armes, mais ses trois ans d’activisme hostile l’avaient convaincue de troquer son éloquence pour des compétences plus terre-à-terre. Un souffle, en garde. Vingt ans de carence ne se comblaient guère en une poignée d’années durant lesquelles son entraînement avait été franchement sommaire, et volontiers irrégulier. Encore un souffle. L’arc lui offrait des possibilités considérables pour mener à bien ses offensives, mais une fois au corps à corps, la jeune femme perdait ses moyens et son souffle.

D’ailleurs la patience de sa préceptrice était mise à aussi rude épreuve que le fil de leurs épées longues. Plusieurs semaines durant, elle s’était évertuée à lui inculquer un tant soit peu d’agilité et de maîtrise, mais elle frappait encore avec la force brute propre aux disciples de Möchlog, et se laissait entraîner par l’inertie de ses mouvements plutôt qu’elle ne les engendrait. Réda para le coup brutal, et impulsé d’énergie arcanique, qu’Althéa tenta de lui asséner. Cette dernière ne dévia sa contre-attaque que par l’aide d’un bouclier matérialisé à la dernière seconde. Il eût été difficile d’avancer laquelle pantelait le plus, mais il l’était moins de déterminer laquelle trichait pour maintenir l’effort physique. Une bonne dose de magie savait compenser les pires manquements à l’art de l’épée. Par ailleurs, Réda la dépassait d’un bon pied, et possédait probablement le double de sa masse musculaire.

    « Tu dépends trop de ta magie. Tu t’en sers pour éviter de perfectionner les techniques du combat à l’épée, alors qu’il ne s’agit que d’un bonus, pas de la fondation de ton entraînement. Si ta magie te lâche, ta tête tombe dans la minute. »


Il n’y avait pas de méchanceté dans sa voix. Réda l’avait vue grandir, et elle menait les Alter Venandi en faisant preuve d’une loyauté exemplaire auprès de Quevven. En tant que bras droit, elle n’était pas la stratège, mais le visage de la guilde, et certains lui croyaient un cœur trop grand pour le rôle qu’elle endossait. Pourtant, contre toute attente, elle avait tenu ce poste sans faillir, et les membres de la guilde lui devait une grande part de leur renommée. Et pour certains, ils leurs devaient la liberté ou la vie.

Pour Althéa, cette généreuse intransigeance, cette magnanimité impitoyable avait le goût amer du supplice et de l’injustice. Elle aurait adoré que son frère la garde près de lui cinq ans auparavant, mais il avait choisi de fonder la guilde des Alter Venandi sans requérir son aide. Pire, il avait élu une inconnue au bataillon comme son bras droit. En conséquence, la guérisseuse vouait une haine muette contre Réda qui avait pris la place lui revenant de droit. Maintenant que Quevven semblait plus enclin à lui faire une place à ses côtés, elle s’écorchait corps et âme à se montrer digne de son intérêt, mais se perdait sans arrêt dans sa jalousie à l’égard de Réda.

En son for intérieur, elle bouillait de rage et l’incompréhension tordait son cœur. A l’extérieur, son expression impassible ne trahissait rien d’autre que sa fatigue. Empoignant la garde son épée à deux mains, elle la brandit bien haut, pointe vers le sol, et l’enfonça de deux bons pieds dans la terre sèche, faisant preuve d’une démonstration de force bien dispensable.

    « Peut-être qu’il n’y a pas qu’une seule façon de manier l’épée. Peut-être que lors de la prochaine guerre, la force brute écrasera les serpents qui se faufilent de partout sans jamais frapper fort. »


La guérisseuse se retint de cracher sa salive pâteuse aux pieds de la préceptrice, de peur de briser l’effet de son petit éclat. Ces instants d’irascibilité étaient rares et ponctuels pour la Suhur, et elle ne souhaitait guère les gâcher par trop de zèle. Réda devait se douter de son animosité, mais ignorait tout de la profondeur de sa haine. De toute évidence, la guérisseuse préférait la laisser croire qu’elle jalousait ses talents martiaux, et se montrait donc récalcitrante à ses préceptes, plutôt que de révéler ne serait-ce qu’une once de la vérité vraie.

Sans attendre son reste, elle s’éloigna de la cour où se déroulait les entraînements pour retourner vers les quartiers généraux. Là, essuyant d’un geste rageur la pellicule de sueur qui lui couvrait le front, elle entreprit en vain de défaire l’armure en cuir qui la protégeait. Elle abandonna la tâche, mais redoubla d’allure, ne ralentissant que lorsqu’elle franchit la porte intérieure du hall principal. Habituellement déserté à cette heure, elle tomba pourtant nez-à-nez avec une énième rousse, qui lui était inconnue toutefois. Son sang vibrait encore de colère, mais elle étouffa comme elle put son émotion. Offrant à la nouvelle venue un regard bienveillant, elle s’enquit avec une intonation presque ironique :

    « Puis-je vous aider ? »


Les quartiers de la guilde se situaient en bordure de Losos, et les inconnus avaient mieux à faire que de s’y perdre. Lorsqu’on entrait par la porte d’entrée, c’était soit pour embaucher du traqueur, soit pour devenir traqueur. Sans gêne, Althéa reluqua Dawn avec minutie, prenant chaque information qui venait comme un prédateur arrache chaque parcelle de viande sur sa proie. Puis contre toute attente, elle lui offrit un sourire franc. Elle venait de trouver l’opportunité parfaite de se montrer à la hauteur des attentes de Quevven, et d’éclipser Réda : s’occuper d’une potentielle recrue.

    « Où sont mes manières, asseyez-vous je vous prie, vous avez l’air épuisée. Avez-vous soif, ou faim ? »

Invité
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Alter Venandi EmptySam 14 Mar - 10:47
Le regard de Dawn était fixé sur le feu mourant du foyer principal, les braises rougeoyantes combattaient vaillamment le froid ambiant de l'hiver. Après 4 jours passé seule dans les chemins sauvages séparant Eoril de Zolos, Dawn s'accordait enfin quelques minutes de repos à côté du brasier.

Pendant 4 jours, elle s'était imaginée à quoi le quartier général d'Alter Venandi ressemblerait, un énorme bâtiment de plusieurs étages dans lequel chaque membre dispose de sa propre chambre, cuisine et salle d'entraînement. Ou bien un village privatif réservé aux membres d'Alter Venandi.
Au final, elle était tombée sur une simple bâtisse ressemblant à une auberge isolé bien que décemment entretenu. Si la fatigue de la marche ne l'avait pas rendu enjouée d'enfin arriver à destination, elle se serait sans doute senti déçue.

Alors qu'elle entra dans le quartier général, elle s'attendait a ce que les regards des membres émérites se tournent vers elle dans un lourd silence alors qu'elle effectuerait sa grande entrée. Encore une fois, la désillusion fut forte quand elle découvrit le bâtiment totalement vide. Seul un foyer mourant indiquait un signe de vie dans la grande salle principale dans laquelle de nombreuses tables et chaises se serraient devant un grand tableau affichant de nombreuses missives, rapports et autres quêtes concernant sans aucun doute les diverses cas d'anomalies repérés dans le pays.
Dawn s'était donc assit sur l'un des deux seuls fauteuils de la salle avoisinant la cheminée, sans doute que ce fauteuil était réservé à un membre aguerri et meritant d'Alter Venandi, mais pour l'instant, il n'y avait personne et Dawn avait besoin de s'assoir confortablement pour la première fois de la semaine. Entre le confort du fauteuil, la chaleur du foyer et le spectacle envoûtant qu'il lui apportait, Dawn tomba dans un demi-sommeil.

« Puis-je vous aider ? »

Une voix douce mais légèrement cassée coupa Dawn de sa contemplation léthargique, Dawn tourna sa tête pour évaluer la première personne l'accueillant enfin. Une jeune femme brune aux traits doux la regardait d'un sourire radieux, ses yeux néanmoins racontaient une tout autre histoire. Dawn connaissait ce regard, elle en avait été la cible pendant ses années de formation dans la milice d'Eoril. Cette personne tentait de l'appréhender, de franchir sa face pour comprendre ce qu’elle était. “ Tu ne vas pas avoir à chercher loin l’inconnue” pensa t’elle.

Les prochaines secondes seraient très importantes, elles seront sa première interaction avec un membre d’Alter Venandi, chacune d’entre elles devait être maîtrisée pour que cette élégante inconnue comprenne que Dawn n’allait pas s’écraser devant la première venue.
Elle retourna sa tête vers le feu pendant quelques secondes, puis enfin se leva et se retourna entièrement vers la jeune femme. “La faire patienter, tu maîtrises le tempo”

" Où sont mes manières, asseyez-vous, je vous prie, vous avez l’air épuisée. Avez-vous soif, ou faim ?"

Un nouveau sourire, Dawn ne savait pas quoi en tirer, elle avait espéré en arrivant a Zolios rencontrer des gens lui ressemblant.
Dawn savait qu'elle était parfois difficile à vivre, mais elle ne se dissimulait jamais, il n'y a aucun mensonge dans ses paroles, sa gestuel ou ses expressions. Ce que la jeune inconnue voyait quand elle regardait Dawn, c'était authentique, sans compromis ni tromperie.
En revanche la brune semblait à présent beaucoup plus enjouée de lui parler qu'il y a quelques secondes.
"Peu importe... Tu feras l'affaire pour le moment."

" Enchantée" Répondit Dawn d'un ton neutre en se rasseyant volontiers sur le fauteuil.
" Un thé ne serait pas de refus"

Dawn esperait seulement ne pas avoir affaire à une godiche incompétente, la dernière chose dont elle avait besoin après ce long voyage était quelqu'un qui lui ferait perdre son temps, elle décida donc d'aller droit au but.

Je me nomme Dawn Ignisias, recrue mandatée par la milice d’Eoril, j’ai reçu il y a déjà plus d’un an une invitation ouverte d’un dénommé Quevven pour rejoindre Alter Venandi. Je viens ici pour déterminer si ce groupe a réellement besoin de mes capacités et juger si ma présence serai bénéfique pour moi et pour votre organisation."

Dawn en profita pour analyser Althéa, son armure de cuir était à moitié défaite et elle suait légèrement, elle venait de s'entraîner.
Elle put voir de plus prés la grâce et l'harmonie physique d'Althéa combiné aux nombreux fils, ornements et plumes attachés méticuleusement à ses cheveux bruns. Une pointe de jalousie envahit Dawn qui n'avait si ce n'est pour sa chevelure rousse qu'un visage et un corps assez banal et sans histoire. "Ce n'est pas comme si cela te rendrait heureuse, autant donner de l'esthétique à ceux qui souhaitent s'en servir" pesta t'elle dans sa tête comme pour se rappeler à l'ordre.

" Je souhaiterais beaucoup revoir Quevven, le connais tu ?"

Althéa Ley Ka'Ori
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Alter Venandi EmptyDim 22 Mar - 14:55
Irys : 507592
Profession : Guérisseuse du Troisième Cercle
My'trän +3 ~ Suhury (femme)
La jeune inconnue paraissait proche de son âge, et tout aussi forte de caractère ; elle prit une pause mesurée avant de se lever et de faire face à la Suhur, glacée dans le silence. Lorsqu’elle prit finalement la parole, Althéa ne put rien tirer de son ton de voix ni de son expression, et cela eut le mérite d’éveiller sa curiosité latente. Serviable, la guérisseuse s’exécuta, sans se presser ni s’attarder. Elle versa de l’eau claire dans une bouilloire qu’elle plaça dans l’âtre avant de s’installer sur le siège encore vacant. La rouquine se présenta alors sous le nom de Dawn, et l’attention de la cadette des Ley Ka’Ori redoubla à la mention de son aîné. Le hasard se délectait souvent de ces coïncidences, et elle-même s’y complaisait. Elle laissa couler un silence calculé, et désigna la salle commune d’un geste ample et accueillant.

    « Dans ce cas, bienvenue aux quartiers d’Alter Venandi, Dawn. Je suis Althéa, précisa-t-elle, se gardant bien de révéler son nom de famille trop vite. »


Notant son état peu présentable, elle se leva en douceur, en quête d’un linge humide pour nettoyer son visage et ses mains. Elle trouva son bonheur derrière le comptoir. Par souci de bienséance, elle prit également le temps de complètement défaire son armure et de la placer sur le comptoir pour l’heure. Ensuite, elle disposa deux tasses et une théière sur un plateau, et effrita les feuilles séchées de thé noir. Ce faisant, elle n’avait pas cessé de parler à la nouvelle venue.

    « A vrai dire, tous les membres d’Alter Venandi connaissent Quevven. C’est le meneur des traqueurs depuis plusieurs années maintenant. La guilde lui doit une grande part de sa renommée. Peut-être est-ce dû à la montée des tensions avec Daënastre autant qu’à son travail, difficile de faire la part des choses. Quoi qu’il en soit, ces temps-ci, les My’träns souffrent trop pour se permettre de laisser une anomalie rajouter à leurs ennuis. Entre autres. Ils règlent aussi leurs comptes aux Daënars qui ne respectent pas le traité en place, mais j’imagine que tu n’es pas sans savoir cela puisque tu comptes t’enrôler ? »


Elle choisissait ses mots soigneusement, pour ne pas mentir, mais ne pas révéler la pleine vérité. Nul besoin de lui révéler qui était son frère, et que la seule guilde à laquelle elle appartenait était celle des guérisseurs de Zochlom. Elle aurait tout le temps de le découvrir. La bouilloire sifflait déjà, aussi elle alla la pêcher pour servir le thé. Elle l’apporta vers la petite table, et s’assit de nouveau, penchée en avant comme pour montrer son investissement dans la conversation.

    « Malheureusement la majeure partie des Alters sont partis ce matin-même, Quevven y compris. Ils se sont rendus en Suhury où une présence anormale d’anomalies a été détectée. »


L’information n’était pas bénigne. Elle espérait une réaction, de la fougue, un soupçon de hargne et de dédication à la cause. Qu’était un tueur d’anomalies sans le frisson qui le parcourt à l’évocation d’une de ses proies ? Certains membres de la guilde évitaient soigneusement de rendre leur compte aux Daënars, par manque de convictions, mais s’il y avait bien une sollicitude qu’on ne pardonnait pas ici, c’était l’empathie pour la cause des anomalies.

    « Si je puis me permettre, comment avez-vous rencontré Quevven ? Vous pardonnerez mon indiscrétion, mais beaucoup de personnes le cherchent, et toutes ne lui souhaitent pas une bonne santé. Je suis étonnée par ailleurs étonnée que vous quittiez le confort de la milice pour la vie plus instable d’un mercenaire. »

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