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 Epreuve 3 : Damned Town - Lacrimosa

Orshin
Orshin
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Epreuve 3 : Damned Town - Lacrimosa EmptySam 11 Juil - 0:03
Irys : 120177
Profession : Passeur de balai
Chronique

RAPPEL : Soyez imaginatifs, ne restez pas accroché sur des acquis que le sujet semble vous délivrer, vous n’êtes pas obligé d’être amical avec votre contrepartie, la réciproque est vraie, on ne peut que vous conseiller de ne pas prendre les épreuves trop littéralement, mais de tout de même respecter les consignes pour ne pas faire un hors-sujet

Description :

Les chroniques, on en croise encore au quotidien. Les critiques que l’on lit, les avis que l’on entend, les histoires que l’on nous raconte … l’un de vous devra faire découvrir quelque chose de votre univers à votre partenaire, quelque chose ou quelqu’un. Votre partenaire lui, devra réagir face à cette découverte de la manière qui lui semblera la plus appropriée. Veillez à bien choisir ce que vous souhaitez montrer à votre ami inconnu, qui sait comment il pourrait le prendre, après tout, il y a des mœurs qui sont bien écartées des vôtres.

Celtil
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Epreuve 3 : Damned Town - Lacrimosa EmptyDim 12 Juil - 0:16
Celtil

Présentation rapide de Celtil et du l'univers de Lacrimosa:

Chronique
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Une fois n'était pas coutume, Celtil avait accepté de parler et raconter une partie de son histoire à quelqu'un. Il avait fallu toute la persuasion de Kiev, l'ange déchu qui n'était autre que son père, pour y parvenir. L'askalonien, aveugle, s'était préparé pour l'occasion : il avait laissé son vieux manteau élimé à son bras et avait même enlevé le bandeau qui dissimulait ses yeux d'or, rendus fixe par sa cécité. Il portait un pantalon sombre et une chemise blanche, un peu de poussière était présente dessus mais bon, en même temps, difficile de ne pas en soulever avec les ailes immenses d'une blancheur  immaculée qu'il possédait dans son dos. Il était loin d'être à l'aise avec ce genre d'exercice, parler aux gens, se montrer aimable au mieux et, surtout,  maîtriser la peur viscérale que lui inspiraient les étrangers.

Il n'avait absolument aucune envie d'aller en ville pour cela et avait donné rendez-vous à son interlocuteur non loin de Dezertulo, la tour qui lui servait de domicile en plein milieu des ruines. En dehors de quelques groupes de malandrins qui s'amusaient à détrousser les imprudents qui voulaient visiter ce lieu et essayer de se faire peur, il était totalement désert. Il y avait longtemps que l'askalonien avait passé un accord avec un chef de bande des environs, un vampire un peu fou du nom d'Obeda. Il avait donc la possibilité de vivre tranquillement au milieu de nulle part en faisant pousser ses plantes à l'abri des regards et des pillards en ayant l'assurance qu'aucun mal ne lui serait fait. Se postant sur le rebord de la fenêtre qui lui servait de porte d'entrée, ayant totalement condamnée celle du rez de chaussée, il s'accroupit et se laissa tomber sur le sol, ne déployant ses ailes qu'au dernier moment pour éviter de se fracasser au sol. Il avait appris à calculer le temps de chute alors qu'il était encore voyant et aimait toujours autant sentir l'air fouetter son visage lors de la chute contrôlée qu'il effectuait. Ce fut lorsqu'il aperçut un flux vital  démoniaque légèrement différent de ceux qu'il avait vu jusqu'ici qu'il sut qu'il devait se poser là. Dans un battement d'ailes vif, soulevant la poussière de cet endroit désolé, il se posa non loin.


Il devrait y avoir un endroit pour vous asseoir quelque part.

Son regard semblait passer à travers la personne à qui il parlait, mais il suivit tout de même sa progression alors qu'ils allaient vers un endroit plus confortable, si tant est que ce soit possible vu le lieu.

Je préfère vous le dire tout de suite, c'est parce qu'on a insisté lourdement que je suis là pour vous parler. J'aime pas me remémorer ces choses.

Tandis qu'il parlait, il se déplaça avec lenteur pour essayer de ne pas buter sur un morceau de mur ou quelque chose du genre... sans succès. Sa jambe frappa violemment une aspérité qui manqua de le faire tomber. Lâchant un juron, il étira ses ailes par réflexe avant de les rabattre dans son dos et se pencher pour prendre place et s'asseoir, histoire de ne pas se ridiculiser davantage. Il expliqua tout de même :

Je suis bel et bien aveugle, mais si je peux distinguer les êtres vivants par leur flux vital, je n'ai aucune capacité à le faire pour des objets... ou des morceaux de murs.

Se taisant un instant en cherchant par où commencer, il haussa finalement les épaules pour lui-même et reprit :

Mon nom actuel est Celtil, mais ce n'est pas mon nom de naissance. Ma mère m'a prénommé Mseto et j'ai décidé à mes quinze ans d'en changer, lorsque j'ai pu m'échapper du centre où j'étais maintenu prisonnier à cause de la particularité de ma naissance. Je suis le fils d'un ange déchu, Kiev, et d'une femme cadutie possédant des pouvoirs de guérison, une creaturae. Il n'y a pas tous les humains qui en ont et ils sont particulièrement différents les uns des autres. Ma mère est issue d'une famille secondaire de caduties. C'est-à-dire qu'elle n'a aucune aparentée avec les Cavaleri, les Vacaresco et les Merkelovà qui sont les trois principales familles régnantes de Pandemonium. Bâtard de naissance, il y a cent dix-huit ans, on cherchait à provoquer la reproduction des sang-mélés comme les Askaloniens et certains autres. Aujourd'hui ce  n'est plus le cas, ou en tout cas pas de manière aussi violente. Ils ont une politique stricte concernant la  protection de leur progéniture, même si elle est inutile à leurs yeux. Avec la consanguinité, il leur est compliqué de se reproduire sans conséquence direct sur leur santé. Leur espérance de vie est aussi très courte, sauf pour les soigneurs comme l'était ma génitrice. Leur pouvoir a un prix : celui du nombre de leurs années. La ville, qui est protégée par un bouclier appelé Gaia et nous permet de vivre, est, avec les ruines tout ce qu'il reste de la Terre d'avant. Il n'y a que peu de temps qu'un soleil artificiel se lève à nouveau sur Pandémonium qui était plongé dans le noir quasi absolu en dehors de lampes étudiée pour fournir aux habitants les uv dont ils ont besoin pour vivre sans faire de mal aux vampires qui vivent à nos côtés. Il y a aussi des anges, des démons, des manticores et des sang-mêlés d'autres origines. La plupart des femmes caduties vivent en autarcies pour les protéger et leur permettre de se reproduire quand l'heure est venu avec les leurs... La plupart du temps les mariages se passent dans le cadre familiale pour garder la pureté du pouvoir qu'ils possèdent tous.

Il prit un instant le temps de la réflexion, ne sachant pas vraiment quoi dire puis décida de parler de son propre vécu et ce qu'il savait des autres hybrides. Levant le bras, il balaya le paysage qui l'entourait en reprenant :

Ce que vous voyez là est ce qui reste de l'humanité d'avant les guerres et l'explosion du soleil -le vrai. Sans Gaia, nous ne serions pas là à échanger. D'après mon père, Kiev, il n'y avait pas autant de ruines et le monde était bien plus vaste mais tout aussi fou. De ce que je me souviens de cet endroit avant de perdre la vue il y a soixante huit ans, ce champ de ruines représente parfaitement la vie sous ce dôme technologique. Chaotique et dangereux...

Celtil, par un mouvement léger de tête pour tendre l'oreille, perçut un bruit insolite au loin et leva de nouveau la main pour désigner un point au loin, probablement invisible mais audible pour son interlocuteur. Il percevait le flux vital de personnes qui semblaient se battre.

Comme je vous le disais, cet endroit est dangereux pour les humains si j'en crois ce que ce qui se passe là-bas. Je ne suis moi même pas à l'abri, surtout si un vampire décide de venir. Je ne peux pas les voir du tout à moins qu'ils viennent de se nourrir. Pour en revenir à ce que je disais avant, les sang-mélés ne sont, sauf cas exceptionnel, pas considéré comme des personnes mais comme du bétail, au même titre que les manticores. La plupart vivent un enfer au sein de leur famille, excepté que ces mêmes manticores. A l'époque où je suis né, lorsqu'un sang-mélé atteignait l'âge adulte, il n'était qu'une enveloppe charnelle abritant un champ de ruines à l'intérieur, cassés par ceux qui auraient du le protéger. Les personnes comme moi ne peuvent pas se reproduire et meurent sans laisser de descendance, leur pouvoir de naissance disparaît donc avec eux. J'ignore ce qu'il en est aujourd'hui exactement, mais certaines expériences ont été menées pour permettre la reproduction des sang-mélés, sans succès. Suivant leur don, c'est possiblement la même chose aujourd'hui. Les caduties tiennent à posséder et contrôler ce qui pourra leur permettre de garder un minimum de contrôle sur les autres sans risquer de se faire renverser. Et ils sont très forts, vraiment. Personne sain d'esprit ne s'en prendrait Aux Trois.

Celtil se tut. Il n'avait pas vraiment dis ce qu'il pensait dire mais peu lui importait. Il avait rempli sa part du marché en dévoilant ce qu'il savait sur Pandemonium. Il ne parla pas de la drogue de ce monde, le Lacrimosa, n'en connaissant que peu sur le sujet mais savait que certains êtres développaient une forte accoutumance à celle ci.
Codage par Libella sur Graphiorum

Alec Hamilton
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Epreuve 3 : Damned Town - Lacrimosa EmptyDim 12 Juil - 19:50
Alec Hamilton

Présentation de Damned Town:


Présentation d'Alec:

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Alec Hamilton – Journaliste d’investigation.



Son badge miroita sommairement dans la lumière tamisée. A pas de loups, le suédois avançait dans une ruelle étroite et sombre, les sens aux aguets. Au-dessus de lui, quelques rares lampadaires, l’empêchaient de trébucher sur les aspérités de la route, salement amochée. En observant les trous qui la maculaient, la perçant de toute part et lui donnant l’aspect d’infâme patchwork, le démon ne put s’empêcher de penser :

Pandémonium, la ville de tous les excès.

Ayant délaissé Damned Town pour retourner sur Terre et se ressourcer, le suédois avait eu vent du mal singulier qui ravageait l’endroit. Curieusement, il n’avait jamais entendu parler de ce lieu et pourtant les rumeurs qui lui étaient liées coulaient à flot. Quelle aubaine alors qu’il s’emparait d’un poste de journaliste d’investigation ! Ni une, ni deux, il avait réservé son ticket pour s’y rendre et s’emparer du sujet. Il fallait se remuer, les bonnes affaires de ce type, il ne fallait pas les rater !
Au sein de la forêt, il avait chassé de très longues heures, écumant les bosquets à la recherche de gibier frais. Mais ces temps anciens étaient résolus et c’était désormais sur le terrain qu’Alec prenait son pied, traquant la moindre histoire sordide à grands renforts d’interview, de lectures et d’exploration. Du bout de son ouïe, il attrapait les dossiers croustillants et de là, se dépatouillait pour décortiquer ce que le sujet cachait. Son ego surdimensionné lui avait dès le début imposé de ne pas se pencher sur les scandales alimentaires ou sanitaires. Très peu pour lui. Ses racines démoniaques suintaient encore en lui, le rongeant d’un mal dont il ne pouvait guérir : la curiosité morbide. Avoir l’opportunité de se glisser dans les réseaux mafieux, ou de s’emparer d’une histoire d’enlèvement. Enquêter sur des faits flirtant avec la réalité, titillant l’imagination et réveillant les angoisses, tout ce symbiotique mélange le tenait éveillé, jour après jour. Chaque matin, le blondinet se levait les cheveux tout ébouriffés pour donner un sens à sa vie : trouver sa vérité parmi celles racontées.

Jetant un coup d’œil à la montre qui s’agitait sur son poignet, le démon jura. Il était une fois de plus en retard. Le bougre qu’il était censé rencontrer – la seule personne ayant accepté de le recevoir pour son projet en fait – lui avait donné rendez-vous hors de la ville, décrivant volontiers un endroit mal fâmé. Il n’en avait pas fallu plus pour émoustiller le suédois. Tout feu tout flamme, il ne ralentissait la cadence que pour brandir son téléphone et agrémenter sa mémoire de clichés. Il aurait besoin de se remémorer les lieux et ce qu’il avait ressenti s’il voulait parvenir à une description de qualité. A ses côtés cheminait son fidèle acolyte : Attila. Le petit beagle, malgré ses courtes pattes, suivait admirablement le rythme, la truffe constamment agitée. Tout ce plein de nouvelles odeurs le fascinaient et il ne passait que très peu de temps sans qu’il ne lâche un jappement, la queue frétillante. Mais derrière ce tableau touristique attendrissant se dissimulaient quelques éléments très déroutant :

Depuis le début de leur itinéraires, les deux êtres avaient croisé la route de plusieurs demeurés. Teint pâle, yeux rougeoyants.

De vrais cinglés ! Ils s’étaient respectivement jetés sur les deux êtres, qui n’avaient rien demandé. La première fois, le duo s’était laissé surprendre et avait failli en payer le prix fort. Fort heureusement le héroïsme triompha à chaque fois. Attila mit les prédateurs en déroute grâce aux fréquences aiguës de ses aboiements. N’ayant pas un seul instant pris la mesure de la nature de leurs « agresseurs », Alec n’avait pas bien compris pourquoi ils avaient fini par fuir aussi rapidement, en deux cris. Les petites bêtes ne mangeaient pas les grandes dites vous ? Effectivement. Mais leur casser les oreilles – à défaut des pieds – ça oui ! Tous fiers, le duo avait repris sa route et était finalement arrivé à bon port.

Les fesses posées sur un agglo à demi-écroulé, les yeux d’un azur tranchant, le reporter avait désormais le regard rivé sur son interlocuteur. Au-delà de son récit, la couleur atypique de ses yeux aveugles le plongeait dans une réflexion sans fin formant un marais vaseux qui la retenait. Et un je ne sais quoi dans sa personnalité le dérangeait profondément. Le démon mit du temps avant de comprendre ce qui provoquait en lui des frissons de dégoûts. Et… au bout de dizaines de minutes de questionnement, il finit par trouver. Le sang de la personne face à lui était teinté de parts angéliques. Evinçant un rictus à demi dégoûté, le suédois reprit le fil de ce que le bougre racontait. Son visage impassible écoutait le moindre mot qui s’échappait de la bouche de son interlocuteur, mais beaucoup d’informations firent un trajet rapide au sein de son encéphale avant de prendre le chemin direct de la corbeille. De toute façon, il avait enclenché en début d’interview son dictaphone. Il aurait dès lors tout le loisir d’écouter à nouveau cette sopo.. passionnante biographie.

Le rendez-vous, prévu pour une durée d’une trentaine de minutes se déroula sans accroc, Celtil se livrant sans ménagement, peu avare en détails personnels. Toutefois, le reporter demeura sur sa faim avec ce récit. Certes il en apprit énormément sur l’histoire de la ville. Mais il sentait – sûrement la faute de ce sang de damné – que son interlocuteur n’était pas tout à fait franc, lui dissimulant une part éhontée de vérité. Dans le courrier qu’Alec lui avait adressé, il avait spécifié se déplacer pour en apprendre plus sur le Lacrimosa, cette drogue uniquement retrouvée dans l’enceinte de la ville. Loin de lui l’envie de s’en procurer pour lancer un commerce prolifique à Damned Town. Cela dit cela pourrait mettre sacrément en pétard le Dragon, chose qui pourrait s’avérer très stimulante.

Non, la volonté première du suédois en ce moment précis était de comprendre d’où venait cette fameuse drogue. S’il n’en avait pas parlé à Celtil, cet énergumène aveugle, les intentions du démon n’en demeuraient pas moins limpides : comprendre ce qu’était cette substance, l’analyser en s’en procurant, puis sortir la chronique à ce sujet qu’il avait promis à son éditeur.

El Lacrimoso, le début de tout fléau – Une chronique d’Alec Hamilton pour le DramaTurge.

Son titre était déjà tout trouvé, et cet article de chronique ferait sensation dans la petite bourgade où il résidait. Dieu, qu’il avait hâte de concocter un ensemble aux petits oignons ! Mais son interlocuteur le fit vite redescendre sur Terre : il ne paraissait pas déterminé à lui livrer les ingrédients nécessaires à réaliser la recette de son choix. Vous vouliez un bœuf bourguignon mon cher Hamilton ? Et bien prenez plutôt des huîtres à la crème brûlée ! Nah, vous n’apprendrez rien sur le Lacrimosa ! Frustré, mais poli, le blondinet ne pipa mot, se contentant de noter de temps à autres ce que Celtil lui racontait. L’existence de vampires – bien que moins intéressante que le Lacrimosa – représentait toujours une bouée de secours à laquelle il pourrait potentiellement se raccrocher si son enquête n’apportait aucun débouché. En son fort intérieur pourtant, le moteur était enclenché, et turbinait à plein régime. Entre deux phrases, il jeta un regard circulaire à la « pièce » qui les entourait, seulement sertie de murs décrépis et moisis. Y’avait-il un jour eu un atelier ici même, en ces lieux ? Discrètement, Alec laissant couler ses doigts le long de son veston pour tâter sa poche droite. Très sourdement, il perçut le bruit de quelques tubes à essais qui s’entrechoquaient, atténué par les gants entreposés entre eux.

Très bien. Son matériel d’analyse était là. Le cœur battant, n’ayant qu’une hâte, étoffer sa chronique de preuves probantes et d’éléments exclusifs, il ne put s’empêcher de s’adresser à son aîné, avec toute l’ardeur que sa jeunesse lui procurait.

« Merci infiniment du temps que vous m’avez accordé. Je crains néanmoins que malgré les trente minutes qui se sont écoulées, nous n’ayons eu le temps d’aborder le fameux sujet dont je voulais vous entretenir. »


Un sourire enjôleur sur les lèvres, le démon se pencha vers l’avant, reprenant son dictaphone entre les doigts. Mais face à l’air buté de son interlocuteur, muré dans le silence, Alec sut qu’il ne pourrait rien en tirer de plus. La jolie courbure de ses commissures prit une teinte orageuse, désabusée. Déçu de ce qu’il avait réussi à glaner, le reporter prit congé de son invité.

Rabattant les pans de son veston, il quitta les ruines pour s’aventurer dans une nouvelle ruelle.

Lacrimosa, je n’en ai pas fini avec toi.

Les petites précisions :3:

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