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 Kazushi Ito

Kazushi Ito
Kazushi Ito
Kazushi Ito Empty
Kazushi Ito EmptyMer 12 Avr - 14:22
Irys : 130128
Profession : Mercenaire / Vendeur de plantes et de croquis
Pérégrin 0
Kazushi Ito



Passeport


Nom : Ito (signifie « fil »)
Prénom : Kazushi (signifie « désir d'harmonie »)
Surnom : Kazu (se prononce "kazou")
Sexe : Masculin (apparemment hétérosexuel)
Âge : Né en l'an 900, Kazushi a 32 ans.

Métier : Autrefois paysan (champs de chanvre), Kazushi est rapidement devenu un guerrier protecteur de son village natal. A partir de ses 21 ans, il a voyagé entre Dyen et Darga pour vendre des couvertures (tissées par sa mère et les femmes de son village), mais aussi pour vendre des croquis de plantes et d'animaux.
Depuis qu'il a repris la route, Kazushi vit de ses talents de guerrier qu'il met à contribution pour aider les villageois qu'il rencontre au cours de ses voyages. C'est un mercenaire nomade qui prête volontiers main forte pour garantir la protection d'un enclos, la surveillance d'une porte ou la traque d'un animal agressif. Il vend toujours des plantes et des croquis aux botanistes, soigneurs et érudits qui croisent son chemin. Parfois, lorsque les temps sont durs et qu'il n'a plus grand chose pour survivre, il se fait chasseur de prime et s'engage dans quelques missions payées par les autorités locales. Cela lui déplaît cependant, car il tient à sa liberté et refuse de jouer à la chasse à l'homme, surtout lorsqu'elle est justifiée à grand-peine.

Communauté : Les Pérégrins - (sans guilde, Kazushi tient à sa liberté)
Lieu de naissance : Koulem Yalänn, petit village au Nord-Est de Dyen, sur Nislegiin.



Aptitudes & possessions

  • Magies affiliées : Aucune pour le moment. Kazushi est proche de la nature (faune et flore) et de la terre. Il admire et envie, sans l'avouer, les My'träns qui possèdent les magies de Kharaal Gazar (terre) et de Orshin (animaux).

  • Armes et habiletés : Kazushi est, à la base, un non violent. S'il peut éviter le conflit physique, il l'évitera. Le Pérégrin est cependant particulièrement doué à mains nues, notamment pour ce qui est des étreintes et des étranglements. Il saura par exemples vous sauver la vie si vous vous étouffez avec un morceau de pomme ou vous mettre les bras dans le dos en quelques minutes si vous tentez de lui voler sa bourse. Il tient cela de son amour des arts martiaux et de ses nombreux entraînements.

    Kazushi connaît les dangers de la faune et de la flore d'Irydae. Ainsi, s'il est doué à mains nues, il est surtout dangereux lorsqu'il sort ses lames.

    Kazushi Ito Daisho10

    Kazushi possède en effet un daisho, c'est-à-dire un duo de lames composé d'un katana (lame longue), fait pour le combat, et d'un wakizashi (lame courte), plutôt destiné à la parade.

    Kazushi Ito Kusari10

    Il porte également à sa ceinture un kusarigama, une faux paysanne à la lame courbe et effilée, relié à son poignet par une chaîne. Son manche a été raccourci de moitié, par soucis de maniabilité et de poids. Kazushi sait très bien s'en servir, mais il préfère son katana quand il s'agit de se battre. Le kusarigama lui sert surtout à décrocher des fruits dans les arbres et à dégager son chemin des plantes retorses, cela lui évite d'user la lame de son précieux katana.

  • Familiers/montures : Aucun(e) pour le moment, même s'il y pense souvent. Kazushi est nomade mais il n'a jamais eu les moyens de se payer une monture. Il a l'habitude de traverser les terres à pied. C'est un grand marcheur, même s'il devrait sans doute se payer une nouvelle paire de bottes...

  • Autres possessions : En tant que nomade, Kazushi doit faire attention à ce qu'il transporte en terme de poids. C'est pourquoi ses possessions sont maigres. De plus, sa nature simple et généreuse le détourne des besoins matériels. Les quelques objets qu'il conserve lui tiennent cependant à coeur.

    - Kazushi conserve une petite couverture de voyage qu'il enroule sous son paquetage. Elle lui vient de sa mère. Ocre et brune, ses motifs sont plutôt géométriques et simples. Elle est chaude et lui est très utile pour ses voyages.

    Kazushi Ito Pipe10

    - Notre Pérégrin fume et possède pour cela deux pipes: une à manche court, en porcelaine peinte, et une à manche long, en métal laqué (héritage de son père). Elles lui sont très utiles et peuvent valoir cher.

    Kazushi Ito Flyte10

    - Appréciant la musique et la paix, Kazushi garde précieusement une petite flûte de bois léger (bambou) dont il joue parfois autour du feu, lorsqu'il se trouve dans des zones où les animaux dangereux se font rares. Il ne connaît que deux petites mélodies, mais cela lui suffit. Il la tient d'une amie d'enfance (Azami Iko) qui a rendu l'âme trop tôt à son goût (maladie des poumons).

    Kazushi Ito Carnet10

    - Peintre occasionnel, croqueur de paysages, de plantes et d'animaux, le Pérégrin s'est fabriqué un petit carnet de croquis en assemblant des feuilles [achetées dans les marchés, échangées (troc) ou trouvées sur des lieux de pillages]. A l'aide d'une tige de carbone, il y dessine ce qu'il voit, ce qui attire son œil et le fascine. Il utilise de temps en temps des pigments qu'il obtient de plantes ou de poudre de roches, mais cela lui demande beaucoup de travail. Notons au passage que même s'il lui arrive parfois de croquer une bâtisse, ce qu'il préfère, ce sont les animaux et les plantes. Jusque là, il n'a jamais dessiné d'être humain: cela semble le rendre indifférent.

    Voir le carnet de croquis: ICI



    Kazushi Ito Sugega11

    - Kazushi porte un sugegasa (chapeau du type chinois), qu'il a confectionné lui-même en tressant des tiges et des feuilles de joncs. Il y tient beaucoup car il le protège du soleil que sa peau a du mal à supporter, et parce qu'il lui permet de dissimuler une partie de son visage dans une foule et à lui assurer un genre d'espace vital. On le voit de loin, lorsqu'il n'est pas abandonné au bout de sa ficelle dans son dos, et oblige les passants à s'écarter de son chemin. Malheureusement, cela fait presque dix ans qu'il le possède et son état se dégrade de jour en jour.




Profil psychologique

Caractère général

- Non-violent, Kazushi est un homme paisible qui préfère le dialogue au combat. On ne peut pas dire qu'il soit diplomate, mais sa bienveillance est réelle et son détachement des guerres le rend impartial dans ses jugements.
- Droit et soucieux de son honneur, le Pérégrin ne supporte pas l'injustice et toute forme de violence gratuite. Il respecte les lois lorsqu'il se trouve en ville, même lorsqu'il ne les approuve pas totalement, car il a conscience que l'être humain en a la nécessité. Il ne veut pas se faire remarquer.
- Neutre, Kazushi ne prend pas part aux conflits entre les nations. Son coeur reste plutôt tourné vers My'trä, mais il sait apprécier certaines facettes de Daënastre. Il ne confie jamais ses opinions, surtout en public.
- Respectueux de la nature (faune et flore), il adore le silence et préfère se tenir loin des activités humaines.
- Amer et suspicieux face aux progrès technologiques des Daënars, il reste fasciné par une caraque qu'il a vue passer au-dessus de lui un jour.
- Prudent, surtout face aux animaux, à la magie et aux armes à feu, il ne prend jamais de risques sans bonne raison. C'est un homme courageux mais non pas téméraire.
- Franc, il déteste mentir. Malheureusement, comme tout le monde, il est parfois obligé de dissimuler ses opinions, ses goûts ou ses envies. Il omet volontiers de parler de son passé ou de ses aspirations profondes quand cela risque de le desservir ou de le mettre en danger.

En voyage ou au travail

- Pragmatique, Kazushi ne parle par pour ne rien dire, ne fait rien sans aucun but et ne part jamais en exploration sans s'y être préparé...C'est un guerrier qui ne manque pas de matière grise et qui refuse de foncer tête baissée ou de laisser sa langue babiller dans le vent. Tout, chez lui, est mûrement réfléchi, calculé, pesé et organisé. Il ne laisse rien au hasard, pas même ses destinations, et prend bien soin de vérifier son paquetage avant de parcourir les chemins. Ses mots sont aussi choisis que les routes qu'il emprunte. La seule liberté qu'il se laisse est celle du temps: Kazushi préfère paresser quelques heures dans une clairière souriante plutôt que de presser le pas pour arriver en ville. Il se laisse volontiers aller à la contemplation des paysages ou au dessin, sans se soucier des heures et des minutes.

- Diligent dans l'exécution de ses tâches, c'est un être particulièrement efficace dans ce qu'il entreprend. S'il dessine, il le fait avec le coeur, s'il prend la route, son pas est assuré et rapide, s'il parle, il va droit au but sans prendre de détours inutiles, s'il combat, il s'assure que son ennemi tombe vite et bien. Kazushi est carré dans ses démarches, énergique et compétent.

Sentiments et émotions

- Nous l'avons dit, Kazushi dissimule ses émotions. Il préfère passer pour une roche indomptable que pour un faible. C'est une carapace qui le protège des agressions extérieures et qui lui permet de rester efficace dans ses activités sans risquer d'en être détourné par quelques émotions malvenues.

- Cependant, notre guerrier reste humain. Capable de sourire et de rire comme tout le monde, le Pérégrin fait preuve d'une grande empathie envers les animaux et ses semblables. Il ne pourra jamais rester insensible à la misère ou à la douleur d'autrui et se portera volontiers au secours des nécessiteux. C'est un coeur noble, une âme généreuse, qui préférera donner son pain à un crève-la-faim plutôt que d'assouvir ses propres besoins.

- La colère est une émotion qu'il ne ressent pas souvent car il arrive toujours à se contrôler et à analyser les situations avec un certain recul. Mature et juste, il ne se laisse pas facilement aller à la violence, qu'elle soit verbale ou physique, et va exécuter ses sentences avec froideur. Évitons tout de même de toucher à son katana, à son chapeau, à sa flûte ou à ses pipes...

- En termes d'amour et de sentiments, Kazushi est un coeur à prendre, un grand sentimental qui s'ignore totalement. En vérité, c'est parce qu'il n'a jamais eu l'occasion de nouer des liens forts avec qui que ce soit qu'il reste si solitaire, que ce soit en termes d'amitié ou de relations amoureuses. Fidèle, bourré de principes et fier, il ne lui manque que la foi en l'humanité pour déverrouiller son coeur.
[Il faut noter que Kazushi a déjà eu des relations sexuelles, uniquement avec des femmes, dans sa jeunesse et auprès de quelques prostituées. Il n'en a pas gardé une grande expérience, ni une réelle passion pour ce genre de chose, mais il reste humain, doté d'indéniables capacités à donner plaisir et de besoins à satisfaire de temps en temps. Il n'est pas insensible au charme des demoiselles, surtout lorsqu'elles savent danser et chanter.]

- Kazushi aime les enfants, même s'il ne prévoit pas d'en avoir. Pour lui, ils sont le symbole de l'innocence, de l'avenir et de la nature dans son état brut. Il sera toujours serviable et agréable avec eux, quelle que soit leur attitude, car il les considère comme irresponsables de leurs actes ou de leurs mots. Le Pérégrin est connu dans certains petits villages pour sa grande patience les concernant, ainsi que pour sa générosité à leur égard. Il a tendance à appliquer ces manières aux femmes.



Physiologie

Description physique

Taille : 1m79 Kazushi est plutôt grand et sa carrure en impose.
Poids : 78 kg Le Pérégrin est lourd de muscles mais sa silhouette reste sportive et élancée.
Yeux : Bruns, ils ne sont guère extraordinaires mais comme l'homme s'exprime beaucoup par le regard, ils peuvent paraître particulièrement vifs et brillants.
Cheveux : Longs jusqu'à un tiers de son dos, ses cheveux sont noirs, dégradés en fourches. Ils paraissent ainsi sauvages et parfois indisciplinés. Il faut dire que Kazushi ne s'en préoccupe pas beaucoup.

Carrure et généralités

Notre Pérégrin est un homme plutôt imposant de par sa stature. Même s'il n'est pas immense et s'il ne présente aucun embonpoint, sa carrure d'athlète et son assurance lui confèrent une certaine présence. Lorsqu'il se profile derrière vous, son ombre vous donne un frisson...d'angoisse? d'admiration? Kazushi n'en a cure. Son but n'est pas d'impressionner les gens, mais la nature l'a bien pourvu et ses entraînements au coeur des arts martiaux ont sculpté sa silhouette. Ainsi, il peut être aussi rassurant qu'effrayant selon le contexte, mais son calme apparent renvoie l'image d'un guerrier protecteur plutôt que d'un meurtrier.
Il faut noter qu'en tant qu'ancien paysan Kazushi possède des mains robustes et fermes. Ses doigts restent allongés mais également massifs. On sent qu'une certaine puissance y réside: sa dextérité paraît évidente.

Visage
D'un naturel calme et paisible, Kazushi ne cherche cependant ni l'amitié, ni l'affection générale de ses semblables. Son visage, reste jeune et beau dans ses traits, mais également très fermé et sans saveur. Ses sourcils foncés lui donnent un profil sévère que sa bouche, souvent quelque peu ironique, allège un peu. Il est difficile de lire sur sa face ses attentions ou ses sentiments. C'est un homme très secret et mystérieux qui n'aime pas laisser paraître ses émotions. Il n'a pas l'air antipathique, mais il ne donne pas non plus envie de s'en approcher.

Vêtements habituels

- Kazushi porte un kimono à deux couches dont les manches sont très courtes.
La première couche, simple, est d'un gris ardoisé, en coton très fin. Lorsqu'il dort à l'auberge, c'est cette couche qu'il conserve en tant qu'habit de nuit. Son obi (ceinture), on ne peut plus simple, est du même tissu.
La seconde couche est plus épaisse, faite dans un coton plus grossier mais aussi plus résistant. Autrefois d'un rouge éclatant, il est désormais d'un brun rouille qui lui permet d'être plus discret. L'obi (ceinture) qui le ferme est large et fait deux tours de taille.
Par-dessus ce kimono, Kazushi porte une dernière couche: plus épaisse encore, plus ample, avec de longues manches, cette couche est elle aussi en coton brun-rouille et lui sert de "manteau". Ce manteau reste toujours ouvert, sauf en cas de pluie intense ou de froid, et si Kazushi désire cacher ses armes...
Il faut noter que le Pérégrin utilise les deux couches de manches courtes de son kimono pour stocker parchemins, pipes et autres petits objets de peu de poids ou plutôt plats.

- Notre Pérégrin revêt également des chaussettes épaisses, sur deux couches, qui lui montent jusqu'à mi-mollet. En coton très épais, elles lui permettent de ne pas souffrir lors de ses nombreuses marches.
Il faut dire que ses chaussures ne sont pas très adaptées: anciennes, ses bottes de cuir sont usées et leur semelle ne tient plus que par miracle. Lorsque le temps est clément, Kazushi les échange avec une paire de sandales en paille de riz.

- Afin de manier ses armes avec adresse, quelle que soit le temps, Kazushi a pris l'habitude d'enrouler ses mains et poignets dans des bandelettes de cuir qui lui permettent d'avoir une meilleure préhension sur la poignée de ses lames et de ne pas souffrir d'éventuelles cloques. Ainsi, il protège sa peau et renforce ses protections.

- Enfin, comme indiqué plus haut dans les possessions, Kazushi porte un chapeau de joncs, très abîmé, sur la tête ou dans son dos (attaché avec une ficelle à son cou). Lorsqu'il passe dans les villages habituels, les enfants le reconnaissent de loin grâce à cet objet.


Famille et relations de background

Kazushi a encore de la famille à Koulem Yalänn, son village natal.

- Sa mère, Taïki Ito, grande tisseuse, est morte au printemps de cette année 932. Nul ne sait réellement à quoi elle a succombé, mais elle s'était mise à tousser, tout comme l'amie d'enfance de notre héros...

- Son père, Masamune Ito, est toujours en vie. Il continue de gérer ses champs (chanvre, riz) et attend le retour de son fils avec impatience. Parfois, Kazuhsi lui envoie une lettre, mais comme il ne peut guère recevoir de réponse, il ignore si le vieil homme les reçoit et se les fait lire.

Certaines personnes ont marqué la vit du Pérégrin et continuent de l'inspirer encore aujourd'hui.

- Nazoshi Katugawa, le chef de son village, a toujours été un exemple de droiture et de respect. Il a su donner à Kazushi la preuve que l'on peut gouverner sans avidité et prendre soin de son clan.

- Ikeda Tadoshi, son maître d'arme, a fait de lui un grand guerrier, à la fois fort physiquement et mentalement. C'est lui qui a dompté son caractère et qui lui a insufflé sa philosophie de vie.

- Mihime Iko, le neveu d'Iketa, a été pour Kazushi un ami, un rival et un véritable modèle. Âgé de quelques années de plus que lui, il a quitté le village avant lui et a disparu. Le Pérégrin ne désespère pas de le retrouver.

- Azami Iko, sœur de Mihime, était la bien-aimée de Kazushi lorsqu'il était encore très jeune. Il comptait la demander en mariage et s'installer avec elle. Malheureusement, elle est morte d'une maladie en 917.

- Takeo Utö, la greffière du chef, a été sa tutrice durant de longues années. C'est elle qui lui a appris à lire, à écrire et à compter. Elle a fait du petit paysan qu'il était un érudit, avide de connaissances. Il lui doit une grande partie de son éducation.

- Amizo Ukomi, l'herboriste du village, lui a appris à discerner les plantes et les animaux, à les aimer, à les respecter, à les craindre et à les dessiner.




Biographie


Résumé et généralités

Passé :
- Issu de paysans presque totalement sédentarisés (d'où sa faux et la robustesse de ses mains), Kazushi a été un enfant unique mis très tôt au travail des champs.
- Il s'est cependant rapidement détaché des tâches qu'on lui confiait et est devenu l'élève d'un maître en art martial (un genre d'aikido-iaido). C'est sa longue pratique, sa patience et sa persévérance qui lui ont permis de devenir le guerrier qu'il est aujourd'hui et de récupérer un daisho (katana + wakizashi). Il a partagé sa jeunesse et sa vie de jeune homme entre cet art et ses voyages entre Dyen et Darga.
- Fait marquant pour lui: Azami Iko, son amie d'enfance, est morte très jeune d'une maladie des poumons (type tuberculose). Elle lui a offert sa flûte de bambou.
- Dès ses 21 ans, il a décidé de parcourir le monde et il a lancé ses sandales sur les routes. Il a ainsi vécu de nombreuses aventures, seul ou en compagnie de quelques camarades, et en garde quelques séquelles (cicatrices dans le dos, méfiance envers les technologues...) Mais il en a également conservé des amis - désormais relégués au rang de "connaissances" ou de "contacts utiles" - ainsi qu'une expérience du terrain importante pour ses nouvelles expéditions.

Présent :
- Sa mère est morte au printemps de cette année 932. Il a assisté à ses funérailles et a décidé de quitter son village natal pour poursuivre son rêve : voyager vers Alexandria sur Daënastre.
- Pérégrin, libre, assoiffé de découverte, Kazushi reste neutre dans les conflits entre My'Trä et Daënastre, même si son coeur a tendance à pencher du côté des mages...
- Fasciné par les animaux et les plantes. Il s'est fait herboriste et il lui arrive de vendre ce qu'il a ramassé dans la forêt ou des croquis des créatures qu'il a rencontrées durant ses voyages.
- Obligé de vendre ses compétences pour vivre, Kazushi est un mercenaire qui gagne sa croûte en effectuant de petits contrats dans les villes et villages qu'il traverse. Animaux agressifs à chasser, enclos à surveiller, personne à retrouver, informations à glaner...le Pérégrin tâche de ne jamais accepter un travail qui va contre ses principes fondamentaux et choisit ainsi avec soin ses quêtes. Malheureusement, tout ne se passe pas toujours comme il le souhaiterait.
- De plus, il lui arrive de se faire chasseur de prime lorsque sa gorge s'assèche et que ses Yris ne lui permettent plus de vivre décemment. Mais flirter avec les autorités ne lui plaît guère. Il veut rester indépendant jusqu'au bout...
- L'homme d'arme est un voyageur, explorateur dans l'âme, défenseur des faibles, dont le rêve est de se visiter Daënastre et particulièrement la région d'Ünellia. Il pense trouver des Caraques à Alexandria, sa capitale.

Buts :
- Kazushi cherche à survivre, comme beaucoup. Il se met au service du plus offrant en tâchant de suivre sa propre ligne de conduite.
- Le Pérégrin est doué en dessin. Pour lui, croquer les plantes et les animaux servira à développer le savoir général de l'humanité. La faune et la flore d'Irydaë le fascinent et il compte bien partager ses études, pour la science et l'argent.
- Au fin fond de lui, Kazushi rêve de voguer sur une Caraque, ne serait-ce qu'une fois. Depuis qu'il en a aperçu une lorsqu'il était enfant, il désire se rendre sur Daënastre afin d'en revoir et, peut être, d'y monter.
- Voyager, explorer et découvrir de nouvelles choses sont ses principaux buts. Le Pérégrin a soif de conquêtes visuelles.
- Expert en art martial (mains nues et sabre), il cherche également à atteindre une forme d'harmonie intérieure. Il tente de toucher du doigt la perfection dans ses mouvements et son souffle, à embrasser le sommet de son art et à le transmettre, un jour, à des disciples en créant son propre dojo.
- Il compte revenir un jour dans son village pour revoir son père et les personnes qui ont marqué sa jeunesse.

Histoire rédigée

Ô combien l'histoire des hommes peut être chargée de passion ou d'ennui.
Je prends le premier parchemin et le déroule avec soin.
Que vais-je trouver là ? Mes écrits de jeunesse, à l'époque où je consignais tout, mes ambitions premières, ce qui m'a fait...

Je jette un coup d'oeil à l'âtre qui réchauffe la pièce. Le feu crépite sur le bois encore mouillé que je viens d'y jeter. La fumée s'en échappe avec peine, mais les braises rougeoient déjà en dessous. Un petit coup de tisonnier et bientôt j'aurai de quoi brûler tout ça. Ne dit-on pas que l'avenir s'écrit mieux sur des bases saines ? Je vais faire peau neuve.
Avec un soupir, je saisis une chaise miteuse et m'assied avec un peu de lourdeur. Le trajet depuis Dyen a été long, je souffre légèrement des jambes. Il serait temps que je me trouve une monture. J'abandonne mon chapeau sur le dossier. Ses fibres craquent dans mon dos. Il tombe en miette...il faut que je le rafistole. Mon regard glisse sur les vieux parchemins étalés sur la table. Ils me donnent l'impression de crouler sous les ans. Quand diable ais-je pu trouver le temps de rédiger tout ça ?
Mes doigts se saisissent du premier vestige de ma vie passé et, ma longue pipe entre les dents, je commence ce drôle de périple à la recherche de mon innocence perdue...

An 909
13 Juin


Je commence ce journal, pour laisser derrière moi une trace de ma vie. Mes enfants et leurs enfants pourrons s'en servir plus tard. Je serai content que mes descendants me gardent dans leur mémoire. Père m'a dit hier : « C'est le passé qui forme l'avenir. Le présent n'est qu'un pont entre les deux. » J'ai donc décidé d'écrire tout ce que je pourrai dans ce journal pour garantir mon avenir et laisser mon expérience en héritage.

Quelle douce naïveté ! Cela n'a guère de sens. Mes pensées de jeune garçon avaient été secouées par les quelques mots de mon père. J'en rougis presque tant c'est ridicule. J'étais bien loin de connaître quoi que ce soit de la vie. En plus, la graphie est hésitante, difficile à lire, même si les mots sont étrangement mature pour un gamin de 9 ans...
Je suis né à Koulem Yalänn, un petit village des montagnes, situé au Nord-Est de la cité-état de Dyen, sur Nislegiin. Mon nom est Kazushi Ito, qui signifie « Le fil qui cherche l'harmonie ». Cela n'a pas trop de sens, mais ma mère ne cesse de me répéter que je suis né pour poser sur le monde un regard plein de sagesse. Je ne sais pas trop ce qu'elle veut dire par là.
J'étais trop jeune pour le comprendre. Maintenant je sais que mon nom et la volonté de mes parents m'ont poussé à devenir celui que je suis devenu. Je n'irais pas jusqu'à me qualifier de « sage », mais il est vrai que je reste bienveillant et droit.
Je suis paysan. Mon père cultive des céréales pour le village, avec quelques voisins, ainsi que du chanvre. Ma mère s'occupe de tisser les fibres obtenues et confectionne des couvertures colorées. Moi, j'ai évidemment beaucoup aidé mon père dans les champs. J'ai retourné la terre de mes mains, goûté au labeur et à tout ce que la nature peut nous apporter. J'ai arrosé la poussière, observé la croissance des semis, caressé les fruits de mon travail acharné. Mon père a toujours été fier de moi. Depuis que je suis en âge de marcher jusqu'à aujourd'hui, je l'ai accompagné dans nos cultures.
Je tâte sur ma hanche la chaîne de mon kusarigama. Ma vieille faux témoigne de cette époque bénie où la vie était simple, simple au sens littéral du terme, c'est-à-dire dénuée d'intérêt réel, aride de spiritualité. Cette lame tout droit sortie de mon enfance me sert encore, lorsque je dois couper du petit bois ou décrocher des fruits pour me nourrir. C'est un souvenir auquel je tiens plus que je ne le croyais. J'ai bien fait de la conserver.

La suite du parchemin ne fait que mentionner mes jeux d'enfants et mes amis. Il s'étale un peu sur mes parents et grands-parents, sur le voisin qui fait office d'oncle et sur les animaux qui viennent perturber les récoltes. Rien de bien passionnant. Je l'écarte.

An 910
09 Octobre


Demain commence pour moi une nouvelle vie. Le vieux Ikeda a accepté de me prendre comme disciple. Il considère que je suis trop vieux, mais cela fait déjà des années que je viens le voir dans son dojo et que je m'entraîne dans sa cour avec son neveu, Mihime. Il me dit que je ne lui laisse pas le choix que de me former, histoire que je ne dévie pas de « la voie ». Mes parents ont eu du mal à me laisser quitter les champs, d'autant que nos courges sont belles à cette période de l'année, mais ils pensent que c'est pour moi une opportunité qui ne se refuse pas.
J'ai eu beaucoup de chance, je m'en rends compte aujourd'hui. Fils de paysans, je n'aurais même pas dû savoir lire et écrire à 10 ans, mais j'ai été entouré des meilleurs parents qu'un enfant de Nislegiin puisse avoir. Compréhensifs, peu exigeants et aimants, ils m'ont laissé du temps libre en compagnie des grandes figures de notre village.
Par exemple, la vieille Takeo Utö, la greffière de Nazoshi Katugawa, notre chef - certains My'träns l’appelaient « gharyn » mais ce n'est pas tout à fait la même chose - m'a appris à tracer et à déchiffrer lettres et mots. Elle m'a enseigné les techniques destinées à fabriquer du papier, à coudre, à cuire le riz et à tailler une plume.
Le grand herboriste, Amizo Ukomi, a lui aussi joué un grand rôle dans mon histoire. C'est lui qui a parfait mes connaissances en terme de botanique et de dessin. Il m'a appris à reconnaître les plantes toxiques, celles qui donnent des démangeaisons, celles qui soignent un maux de tête ou évitent les infections. C'est lui qui m'a fait goûter au thé et qui a éveillé chez moi cet amour de ce qui vit sur Irydaë. Il est étrange que je ne les cite pas dans ce parchemin. Prenons-en un autre...

An 912
16 Septembre


Maître Ikeda est rude. Je ne peux plus supporter ses remarques. Je manque de sommeil et mes mains me font mal. Mihime est toujours plus fort que moi. Je ne comprends pas pourquoi je n'arrive pas à pivoter sur mon pied gauche. En plus, il commence à faire froid et je me dis que le sabre ne nourrira personne.
Des plaintes de gamin. Inintéressant.

An 914
23 Janvier


Azami est belle. Son sourire nous aide à tenir, Mihime et moi, lorsque le maître nous punit pour notre manque de discipline. C'est elle qui nous apporte nos collations. Elle est douée pour cuire le riz. J'aimerais lui offrir des fleurs mais je ne sais quelles couleurs elle préfère et ce n'est pas la saison.
Des amourettes de gosse. Inutile.

Je commence à faire une pile de parchemins que je juge niais ou sans intérêt. Ce seront les premiers que je brûlerai. A quoi bon conserver ces écrits d'enfant mal dégrossi ? Je ne peux tout transporter. Il faut bien faire des choix.

An 917
12 Août


Azami est morte. Elle toussait beaucoup ces dernières semaines et le médecin n'a pas réussi à la sauver. Amizo m'a dit que les plantes ne pouvaient pas tout faire et que son cas était trop avancé pour que l'on puisse y changer quoi que ce soit. Je n'y croyais pas. Je ne voulais pas y croire. Mais maintenant qu'elle est partie, je me sens seul. Mihime a déjà rejoint le groupe des Uzumachi, les plus forts d'entre-nous, et n'a plus le temps de traîner avec moi. Azami était la dernière personne que je voyais réellement me tenir compagnie pendant mes entraînements solitaires.
Je fronce les sourcils et jette avec tristesse le parchemin sur la pile destinée au feu. C'est le genre de souvenir que l'on aimerais effacer pour toujours de sa mémoire. Azami était une gentille fille, musicienne de talent, fine cuisinière, souriante, aimante à souhait. Elle était mon unique désir, mon unique avenir à l'époque. Ce jour-là, j'avais perdu la foi en ma destinée. Il ne me restait que mes parents et leurs champs, mes maîtres référents - depuis l'herboriste jusqu'à la greffière en passant par Ikeda – mais ils vieillissaient tous : je ne savais plus où mes pas pouvaient bien mener ma jeunesse. Cette période, particulièrement difficile, avait été le carrefour de ma vie.
Mes doigts se referment sur le tube qui dort dans ma manche gauche : la flûte d'Azami y repose, paisible, souvenir lointain d'une compagne partie trop jeune. Je soupire. Le temps ne peut-il donc jamais s'arrêter de couler pour les mortels ?

Les années passent et se ressemblent. Mes écrits sont d'un ennui affligeant. Ils s'espacent, s'illustrent de croquis maladroits et deviennent répétitifs. Je me souviens cependant de quelques uns et l'atmosphère de leur rédaction revient me caresser les sens. Je continue mon tri avec cette pointe de nostalgie que j'aurais aimé éviter. Je reste humain, malgré tout.

An 921
19 Mai


Cette fois, je pars. La route qui me mènera à Darga est longue mais je m'y suis bien préparé. Mihime étant déjà parti, mon maître m'a offert son ancien daisho. C'est un honneur auquel je ne m'attendais pas. Nos onze ans d'entraînement ont transformé mon corps et mon esprit. Je resterai son disciple, pour toujours, et mes lames tinterons pour lui dans les immensités qu'Irydaë m'ouvre.
Je reviendrai. Je le promets. Mes parents ont peur de me perdre mais ils m'encouragent à aller au bout de mes ambitions. Mon maître me salue solennellement et notre chef m'accorde une audience pour me souhaiter bonne chance.
Je pars vers midi. J'ai la foi. Le petit cheval qui m'accompagne porte de nombreuses couvertures tissées par ma mère et les jeunes femmes de notre village. Je vais colporter un peu de notre culture. Couleurs, chaleur...c'est ce qui nous représente. Je reviendrai avec l'argent et quelques souvenirs pour tout le monde.


Mon départ avait été déchirant la première fois et mon retour, trois ans plus tard, avait été un véritable phénomène. Tout Koulem Yalänn s'était mis en fête. Je m'en souviens comme si c'était hier. Mes parents, éplorés, s'étaient jetés à mon cou fatigué et mon maître m'avait souri avec malice avant de me donner une grande tape dans le dos, familiarité à laquelle il ne m'avait pas habitué. Les enfants ne m'avaient pas reconnu tant j'avais changé, ils me fuyaient en ouvrant de grands yeux, à la fois curieux et effrayés par mon aspect martial. Les jeunes filles de ma génération m'avaient trouvé particulièrement beau et quelques unes d'entre-elles m'avaient fait d'étranges propositions durant les festivités. Je me souviens avoir rougi lorsque je leur avouai à tous que je n'avais pas pu garder ni le cheval, ni l'argent des couvertures. Ma mère avait beaucoup ri et les hommes du village avaient fait semblant de me gronder.
Les années suivantes, mes allers et retours entre notre village, Dyen, Reoni, Eorie et Darga furent nombreux. Nombreux et difficiles. J'y laissais ma jeunesse et mon innocence, les dernières traces d'irresponsabilité et de naïveté. J'y gagnais beaucoup d'expérience et m'y fis quelques connaissances utiles. Les parchemins qui relatent de ces années d'exploration et de commerce me font sourire. Mes croquis s'étaient nettement améliorés et j'avais découvert quelques plantes efficaces contre le rhume ou la colique. Les couvertures de ma mère se vendaient bien, surtout à Dyen et à Reonie, et mes talents au sabre me permirent de gagner mon pain quotidien entre chacune de mes étapes. J'avais beaucoup aimé cette vie, même si j'en avais également retiré quelques cruelles cicatrices.

Je soupire et mets de côté mes meilleurs croquis. Feuilles de comptes, descriptions des villes et villages, ainsi que carnets de recherches sur les différents minéraux qui recouvrent Nislegiin et My'Trä finissent dans l'âtre. Tout ce savoir est en moi. Inutile de les conserver. Mon père ne sait toujours pas lire et je ne vois pas à qui les léguer.
Debout devant le feu qui lèche ainsi mes laborieux écrits, je médite sur le chemin à prendre pour me rendre au plus vite à Darga. J'ai beau avoir fait plusieurs fois le voyage, aucun ne s'est jamais ressemblé. Je me dois d'être prudent. Trop de précipitation mènerait mes projets à leur perte. J'ai besoin d'Irys et d'équipement. Il faut que je travaille chemin-faisant si je veux pouvoir embarquer sur un navire digne de ce nom et espérer traverser l'océan.
Des pas sur le seuil me tirent de ma réflexion. La porte pivote sur ses gonds rouillés et le visage familier de mon père émerge de l'obscurité qui règne au dehors.

- T'as fini de trier tes papiers ? Me demande-t-il en jetant un coup d'oeil à l'âtre qui dévore les dernières feuilles que je viens d'y jeter.

- Oui. Mais je n'ai pas retrouvé le parchemin qui parle de la caraque.

Mon père grimace, coupable, vient près de moi et s'appuie sur le linteau de pierre qui encadre la cheminée.

- Alors...tu vas vraiment partir pour de bon ? me fait-il d'un ton qui peine à rester neutre.

- Comme je te l'ai dit, oui.

- Tu sais, sans ta mère ici, je vais me sentir seul...

Je soupire, fatigué d'argumenter depuis ce matin.

- Père...

- Mais ne t'en fais pas, la vieille Takeo m'a dit qu'elle avait besoin de quelqu'un pour son bois. Avec elle, je ne risque pas de m'ennuyer.

Face à l'embarra de mon père et à sa tentative de se rattraper, je ne peux que sourire. Il est terriblement affecté par la mort de ma mère et il se sent abandonné. C'est bien légitime. Malheureusement, je ne peux rester indéfiniment à Koulem et il le sait bien. Quoi qu'il me dise, ma décision est prise : je partirai dès l'aube pour retourner à Darga. Je dois y quérir le matériel nécessaire pour me rendre sur Daënastre et enfin espérer revoir une de ces machines, une caraque...
Mon regard fait le tour de la pièce. Le bois usé des meubles et les tentures colorées qui recouvrent les murs me rendent plus nostalgique que jamais. Reviendrais-je jamais ici ? Seul l'avenir le dirait.
Je me rassieds et mon père me fait face. Nous partageons un verre de vin en tâchant de sourire. Les séparations n'ont jamais été difficiles jusqu'à présent, mais le décès de ma mère a quelque peu bouleversé nos habitudes. Nous parlons de son enterrement qui a été d'une grande beauté. Les filles portaient toutes des fleurs dans les cheveux, comme pour célébrer le printemps, et leurs tenues étaient irisées de couleurs. Ma mère tissait les plus belles couvertures du village et ses motifs joyeux ne pouvaient manquer d'être célébrés. Moi-même ais-je conservé une petite couverture ocre et brune pour mes nuits. Je l'ai enroulée pour la caler sous mon paquetage.

Doucement, ma main trouve ma plume et, pendant que mon père vérifie le potage dans la gamelle qui bouillonne au-dessus du feu, je trace les premières lignes de ce qui sera ma troisième histoire.

An 932
24 Mars


Mon nom est Kazhusi Ito. Je suis fils de Taïki Ito et de Masamune Ito. J'ai grandi dans les champs de Koulem Yalänn en compagnie des plus braves. Mon maître, Ikeda Tadoshi, a fait de moi un véritable guerrier. Amizo Ukomi, l'herboriste, m'a appris combien les plantes et les animaux vivent à l'unisson et nous sont nécessaires. Takeo Utö, mon amie, m'a offert l'érudition dont peut rêver tout homme. Je suis un être complet, fier de mes racines, porteur d'un fabuleux héritage.

Aujourd'hui, ma mère est morte. Elle a rejoint Azami Iko, ma bien-aimée, et je porterai leurs couleurs et leurs sourires dans mon cœur, pour toujours et à jamais.
J'ai rencontré notre chef, Nazoshi Katugawa, et lui ai expliqué mon désir de quitter le village. Il m'accorde sa bénédiction et me promet de me garder une place parmi ceux que je pourrais toujours appeler « les miens ».
Demain, mes pas reprendrons le chemin de Darga, sur My'Trä, où j'ai déjà voyagé pendant près de neuf ans pour vendre les couvertures de ma mère. J'irai jusque Busad, région que je ne connais pas encore, et prendrai la mer pour me rendre sur Daënastre et gagner Alexandria.
Demain, je reprendrai goût à la liberté et partirai à la rencontre de mes rêves.





Dans la vraie vie ?


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Réputation auprès de Daënastre

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Le Tyorum--------
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Khurmag--------
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Les Danseurs du Crépuscule--------
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Les rencontres de Kazushi Ito


RPs en commun


11 avril 927
- Le Prix du silence

Spoiler:



Adramus


Grand et costaud, cet homme-là n'a pas l'air commode. Il s'est présenté encapuchonné et blessé, apparemment honteux d'un acte qu'il aurait commis et pour lequel il aurait été puni. Impossible d'en tirer quoi que ce soit. Sa voix est rocailleuse et je n'ai aperçu qu'un bout de tatouage. Rien qui me renseigne. Je m'en suis tout de suite méfié...Il a accepté mon vin puis il s'est lentement confié. Lorsqu'il a provoqué en duel le dragonier et qu'il l'a décapité, il a fait preuve d'une terrifiante sauvagerie. Adramus est violent. De plus, il utilise la magie du vent...Je ne sais si je l'apprécie pour son courage ou si je le trouve affreusement repoussant pour sa bestialité. Cet homme-là demeure un mystère. Il a été envoyé en exil dans les montagnes sauvages, où les dragons doivent s'occuper de lui, mais au fond j'espère qu'il survivra. Ses pêchés ne seront expiés qu'une fois qu'il aura mis son sabre au service des autres, et non pas au service de ses impulsions.





RPs en commun


21 mai 932
- Geste imprévu



Croyance C. M.


A venir




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Résumés des aventures de Kazushi Ito

Flash-back


- Le Prix du silence
Participants: Kazushi - Adramus / Date: 11 avril 927 / Lieu: Cité-Etat de Dyen, forêt
Résumé : Kazushi vient d'arriver à Dyen, de passer le portique des douaniers et de remonter la longue route qui mène au plateau. Il se repose à l'orée de la forêt avant d'entrer dans la ville pour vendre ses couvertures. Lui qui aspirait à la paix tombe sur un homme, Adramus, qui semble mal en point. Kazushi lui offre à boire et tente de converser avec lui. Il finit par apprendre qu'Adramus vient de menacer le Roi-Père de la cité et d'assassiner un garde. Les dragoniers arrivent alors pour capturer le meurtrier, Kazushi assiste à un duel à la fin duquel Adramus décapite son adversaire. Dégoûté par cette aventure, le ronin retourne à son commerce de couverture.

Le voyage de Kazushi en l'an 932

Kazushi quitte son village natal pour se rendre à Darga où il espère s'équiper en vue de partir pour Daënastre.

Kazushi Ito Carte_10

Étapes du trajet et durées:

- Geste imprévu
Participants: Kazushi - Croyance / Date: 19 mai 932 / Lieu: aux abords de la Cité-Etat d'Eoril, forêt
Résumé : Kazushi arrive enfin en vue d'Eoril. Fatigué de ses nombreuses péripéties, il se repose un instant avant de pénétrer dans la dernière forêt qui le sépare de la ville. C'est là qu'il rencontre Croyance, un homme bien mystérieux et peu bavard. Les deux hommes ont à peine le temps d'échanger qu'ils se séparent. Etrange cette rencontre...

- Dans un décor chatoyant et chatmaré
Participants: Odard - Zora - Zaël - Kazushi / Date: 31 juillet 932 / Lieu: l'auberge du Chat Volant, Busad.
Résumé : Kazushi se repose dans une auberge en dessinant une nouvelle baie qu'il vient de découvrir. La paix règne dans les lieux jusqu'à ce qu'un ménestrel, Odard Coursang, ne créé des flammes artificielles sur le dos du chat de la maison et qu'une certaine Zora n'élimine le pauvre félin en panique. Le tavernier réclame justice, le ménestrel et la guerrière s'opposent, et ce n'est que grâce à la présence salutaire du Primo-Gharyn, Zaël, et de Kazushi que l'affaire est résolue avec un minimum de sang-froid et de raison. Le ronin doit surveiller les deux imbéciles au nom de Zaël pendant qu'il érigent une tombe pour le félin. La mission est un succès, même si tenir ces deux larcars a été plus rude que prévu.

- Dans la poisse de la tête aux pieds
Participants : Zaël - Kazushi / Date: 6 août 932 / Lieu : Bureau de Zaël, Busad
Résumé :Peu de temps après l'affaire de l'auberge du Chat Volant, Kazushi reçoit une convocation de Zaël. Il se rend dans son bureau pour l'écouter. Apparemment, Zora est en réalité une dangereuse criminelle qui a tué des Daënars et qu'il faudrait mettre sous les barreaux (ou pire). Zaël demande à Kazushi de la retrouver. Le ronin accepte.

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