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Chroniques d'Irydaë
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 Quand on trouve un trésor... [Terminé]

Mary E. Burrowes
Mary E. Burrowes
Quand on trouve un trésor... [Terminé] Empty
Quand on trouve un trésor... [Terminé] EmptySam 22 Juil - 8:22
Irys : 696109
Profession : Messagère
My'trän +2 ~ Chimères


It's my life
My heart is like an open highway
Like Frankie said I did it my way
I just want to live while I'm alive


HRP:

Je revenai une nouvelle fois dans mon corps en soupirant de bien être. Les entraînements avec mes deux oiseaux étaient en train de payer, j'arrivais à rester bien plus longtemps et à plus grande distance dans leur corps. Et surtout j'étais bien moins fatiguée ! Pilm fit demi tour et revint vers moi alors qu'il s'était éloigné d'une bonne centaines de mètres cette fois avant que je perde le contrôle. C'était mieux... beaucoup mieux surtout que j'avais réussi à lui faire prendre la direction que je souhaitais cette fois. Inverse de celle que je lui avais demandé au départ, ce qui n'était pas sans contrarié mon petit ami un peu vexé de la supercherie. Son fère se moquant de lui comme s'il s'était s'agit d'une chose si facile à faire que de me résister. Je ne savais plus qui était le plus vexée des deux...

L'oiseau vint se percher sur mon épaule, malgré tout fier d'avoir accompli sa mission! Et de m'avoir aidé dans mon entrainement. Je caressais l'avant de sa gorge et de sa poitrine, en prenant bien soin de ne pas déranger l'arrangement de ses plumes pour que ce soit plus agréable pour lui. Il devait être un peu fatigué lui aussi. Nous nous étions levés tôt pour ne pas avoir trop chaud, mais maintenant qu'il était presque midi, j'entendai moi aussi mon ventre gargouiller et la température était vraiment chaude pour cette époque de l'année. Bien sur, j'avais pris ce qu'il fallait pour tout le monde. Mais pour la chaleur... Je ne pouvais malheureusement pas faire grand chose.

Je prenais l'oiseau avec moi, pour rejoindre le sac de provision que j'avais amené. Posé contre un arbre un peu plus loin sur la plaine pour guarantir un minimum de fraîcheur à notre déjeuner. Je prenais un bout de tissus sur lequel je déposais le mélange de graine que j'avais acheté pour les oiseaux. Je savais que c'était un peu stupide, mais j'avais toujours eu cette habitude de leur mettre leur nourriture à par du sol. Depuis toute petite quand je les avais vu tout faible en haut de ce mur quand j'avais une dizaine d'année. La toute première fois, je n'avais pas voulu les laisser manger sur ce mur. Et petit à petit, je les avais emmené avec moi. Mais jamais il n'vais mangé par terre, parce qu'on me l'avait toujours interdit.

Assise contre l'arbre, je fermais les yeux pour me détendre un peu. J'avais beau être contente de mes entrainements, je ne pouvais pas nier qu'ils me prenaient vraiment une quantité de concentration J'avais déjà de la chance qu'Orshin soit si clément et me transmette l'énergie qui me permettait d'utiliser son pouvoir si longtemps et si souvent. Je laissais ma perception flottée autour de moi. Je sentais presque tout, les chamailleries de Pilm et Pom, les petits animaux terrés dans leur terrier un peu plus loin. Les pensées des oiseaux qui passaient par hasard au dessus de nous. Le cerf passant encore plus loin rapidement, sur ses gardes dans la plaines.

Rien de tout cela ne semblait sortir du fond sonore que j'entendais à chaque fois que je laissais mon don me guidait comme cela. Ou plutôt... presque rien. D'un coup, je sentis le désespoir m'envahir. Un sentiment que je ne connaissais quasiment pas. Une vague puissante qui fit basculer tout le reste au second plan, comme si un rideau était tombé sur tout ce qui était calme et innocent autour de moi. La seule chose qui comptait, c'était d'aller consoler cet être qui devait avoir perdu quelque chose de si précieux qu'il ne s'en remettait pas. J'avais beau savoir qu'il faudrait faudrait à peine quelques heures pour oublier tout cela. Peut-être une seule, mais l'émotion était d'une telle force que je n'arrivais pas à me résoudre à juste fermer les yeux.

Pilm et Pom manquèrent tout juste de s'envoler tant je m'étais levée si brusquement. Cela m'arracha un sourire malgré ma tristesse, cela faisait tellement longtemps que cette paire de peureux n'avaient pas eu peur de moi. Pourtant le repos fut de courte durée, je ne pouvais pas retenir ce besoin viscéral de retrouver cet être perdu. Sans savoir pourquoi, je sentais que je ne pouvais pas me projeter pour voir où il se trouvait et je mis du coup presque une demi-heure à réussir à trouver le sens qui me permettrait de me rapprocher.

Tu tournes en rond Melly !
J'pense qu'elle a vu.
C'est pas sûr ! Moi je l'aide !
Moi aussi je pourrais l'aider ! C'est juste que je sais pas où elle va.
C'est quand même pas une raison pour pas l'aider.
Hein !?
Et si vous m'aidiez en silence tous les deux ! ralai-je en souriant.

Impossible de me concentrer, s'ils n'étaient pas en train de manger ces deux-là. Pourtant leurs bavardages m'avaient permis de m'isoler un peu. Et de me rapprocher de la source des gémissements de plus en plus distincts en occultants le reste. Une petite rivière sillonnée dans la plaine, comme un petit fossé creusée par Dalaï juste pour piéger ceux qui ne ferait pas attention sur leur passage.

Comment il était arrivé là, je n'en avais aucune idée. Il n'avait pas pu rouler emporté par le courant, il n'avait pas pu tombé de son nid, il se serait brisé en milles morceaux. Mais il était bien là. Un gros oeuf ovale, trop gros pour tenir dans ma petite main, mais qu'un homme comme Adramus aurait surement tenu sans mal. La coque semblait encore un peu fragile, très légèrement enfoncé sur la pierre qui l'empêchait de partir plus loin. Je sautais dans le fossé les pieds agréablement rafraîchie par la source pour récupérer avec précaution le trésor que je venais de découvrir.

Tout va bien... ne t'inquiète pas tu n'es plus tout seul. Je vais m'occuper de toi c'est promis. Je sens que tu as froid mais je vais vite arranger ça...


Comment pouvait-on laisser une chose si fragile et vulnérable ? Je ne voulais même pas imaginer ce qui était arrivé au parent de cette créature à venir. Je prenais ma ceinture, une longue bande de tissus rouge pour entouré l'oeuf comme il l'aurait était dans un nid et le ramener vers mon sac où je le déposais avec précaution. Au moins il serait protégé le temps de rentrer à Darga. J'étais sûre de pouvoir trouver une tribu d'Orshin ou du monde à la biliothèque qui serait m'en donner l'espèce et m'expliquer comment m'en occuper.

Tu crois que c'est un oiseau comme nous ?
Non.
Ah bon ?
Bah oui c'est évident.
Non ça l'est pas !
Bien sur que si. Mary l'aurait pas pris sinon, elle nous a déjà nous !
T'as rien compris ! Mary elle le prend pour s'en occuper parce qu'elle est gentille.
Mais bien sur qu'elle est gentille c'est ce qu'elle a fait avec nous !
Donc, elle le fait parce qu'elle est gentille et qu'elle pense que c'est un autre oiseau ?
Je ... Mary c'est un oiseau ?
Je ne sais pas. Mais il n'y a pas que les oiseaux qui font des oeufs.
Ah ouais... mais on va faire quoi si c'est pas un oiseau.
T'inquiète on lui apprendra à voler quand même pour qu'ils soient en voyage avec nous !
Ca se trouve il pourra pas voler.
Bah moi j'pense que si !
Mais tu peux pas savoir...

Bonjour, excusez moi de vous déranger... Je cherche un adepte d'Orshin ? Il n'y aurait pas eu une nouvelle arrivée de tribu nomade par hasard ?

Ma voix était claire et souriante ce qui m'attira sûrement le soutien du garde à la porte. Fallait bien avouer que les miliciens se faisaient plutôt harcelé d'injures et de raleries toute la journée, par les marchands qui n'arrivaient pas à rentrer assez rapidement dans la capitale, alors je ne me gènais pas pour accentuer mon côté "jeune fille innoncente et un peu perdue", pour avoir des réponses à mes questions. Tant que j'arrivais à mes fins sans me faire trop bousculer par la foule, ça me convenait très bien.

Et je tombais fort bien, puisqu'une nouvelle tribu était entrée. J'aimais tellement quand un plan -comment ça ma première idée ?- se déroulait sans accros. Il ne me fallut pas longtemps pour retrouver la tribu indiquée et demander humblement à voir le Khorog. C'était plutôt une requête facile, et heureusement elle n'était pas encore occupée par les tâches inhérantes à sa position. Oui, elle. Une femme d'un âge plutôt avancée que je venais dérangée alors qu'elle prenait soin des chevaux de la tribu. Après m'être proposée pour la renseigner sur la ville -que je connaissais après tout comme ma poche- et sur les choses à faire et les démarches à avoir pour pouvoir rester quelques jours, je lui montrais finalement ma découverte.

J'étais définitivement heureuse de l'avoir rencontrée. Cette femme était tellement gentille et compréhensive. Je sentais sa joie pour moi, la curiosité, la jalousie douce. Légèrement salée, une petite pointe qui vous donne juste envie d'aider encore plus, de faire partie de l'histoire. Un pincement de regret que vous effacez facilement pour le sourire de la personne à qui l'hisoire arrive.

Un dragon. Ces deux mots résonnaient dans ma tête, comme le son d'une cloche qui annonce la venue des architectes. Elle m'avait dit que c'était peut être un signe d'Amisgal vers une croyante d'Orshin. Peut-être une petite inclinaison de la superbe dragonne vers son frère arachnide. La comparaison ne pouvait que me faire sourire au vue de ma situation actuelle. Mon fiancé était il encore plus exceptionnel que je ne l'avais déjà crupour que son architecte s'occupe ainsi de lui ? Un pied se nez de Khugaatsa qui s'amusait de nos sentiments ? Et de la distance qui nous séparait momentannément ?

En réalité quelque soit l'explication je m'en fichais. J'avais déjà en tête les possibilités, les voyages, le fait de retrouver qui je voulais en quelques jours à peine plutôt que quelques mois. Je serai plus rapide et plus en sécurité. C'était un don des architectes, j'en étais persuadée ! Et il falalit que je m'en montre digne avant tout. Alors seulement j'irais dans le temple d'Orshin et d'en celui d'Amisgal pour les remercier de ce cadeau incroyable et inattendu.

Sur les conseils et en compagnie de la Khorog, nous passons au marché du quartier de Süns. Heureusement qu'elle est là. J'ai placé la magilithe mineure de magie du feu contre l'oeuf pour lui tenir un peu plus chaud. Mais je suis la première consciente que cela ne suffira pas. Un grand chaudron pour le tenir au chaud avec un couvercle au cas où, plusieurs couvertures ignifugées et BEAUCOUP de bois plus tard j'ai terminé. Heureusement que j'avais mis de l'argent de côté et que le marchand de bois a accepter de me livrer en plusieurs fois. Mais c'était vraiment plus simple de tout acheter d'un coup. Les couvertures serviront surtout après l'éclosion. La chose n'est pas facile à prévoir. Quelques mois surement ?

Et nous voilà de retour chez moi, nous utilisons toutes les deux notre don, pour être certaine que le bébé va bien. Il semble s'être rendormi. Elle m'explique que si les animaux ont toujours des psychées relativement plus simple que les nôtres, un petit être comme lui n'a surement pas beaucoup d'autre préoccupation que de dormir et d'être au chaud.


N'oublie pas non plus que quand il naîtra, il sera bien plus lié à toi que n'importe quel animal, tu seras un peu sa maman après tout...
Sa .... ? Je suis trop jeune pour ça !
Bien sur que non. Tu serais sur les routes Melly, tu serais surement déjà mariée depuis longtemps... Il y a surement des hommes de la tribu qui serait ravi de te connaître si tu voulais partir avec nous...
Je... suis déjà fiancée.

Ses yeux remontent dans les miens avec un sourire. Je sais qu'elle est en train de me sonder, mais elle ne dit rien. Mon amour est sincère je n'en doute pas. Mais le fait qu'elle partage cette impression me rassure malgré tout. D'un coup de magilithe, le feu est allumé. Je sers du thé et nous discuterons tout le reste de l'après-midi. Du bébé, de mon don, de mes entraînements... Je la raccompagnerais ce soir à travers le quartier agité qui est le mien.

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