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Chroniques d'Irydaë
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 [PI] Henry Farstadt, Colonel en chef de Rathram

Bolgokh
Bolgokh
[PI] Henry Farstadt, Colonel en chef de Rathram Empty
[PI] Henry Farstadt, Colonel en chef de Rathram EmptyVen 20 Oct - 14:18
Irys : 929949
Profession : Créateur de monde à temps partiel
Administrateur
Henry Farstadt



Passeport


Nom : Farstadt
Prénom : Henry
Surnom : /
Sexe : Masculin
Âge : 61 ans
Métier : Colonel en chef de Rathram / Homme politique
Communauté : Daënastre - Rathram
Lieu de naissance : Cerka



Aptitudes & possessions
  • Armes et habiletés :- Une épée de cérémonie qu'il porte toujours quand il est en fonction.
    - Un petit pistolet à deux coups finement ouvragé à sa ceinture.
    - Une prothèse de bras gauche chargée en pyro-magilithe, peut faire lance-flammes.
    - Une prothèse dynamique à la jambe gauche.
  • Familiers/montures :-Messire Ossun II, un cheval pur-sang qu'il utilise pour ses promenades dans les bois.
    -Süns et Möchlög, deux chiens (un berger allemand et un mastiff) qui sont la prunelle de ses yeux.
  • Autres possessions :-Une grande chambre assez luxueuse dans les quartiers des officiers à Cerka.
    -Un hôtel particulier à Cerka, qui appartient pour moitié à son épouse. Grand bâtiment situé dans un quartier très côté.
    -Une voiture à la pointe de la technologie, ce qui ne vaut pas grand-chose, mais il l'aime bien quand même.
    -Une demi-douzaine de domestiques qui sont chargés d'entretenir la maison, de préparer les repas, de sortir les chiens, etc...




Profil psychologique-Homme dur avec ses hommes et ses subordonnés en général.
-Très autoritaire, n'hésite pas à donner du poing sur la table quand une situation ne lui convient pas.
-A des idées politiques assez autoritaristes, il voit en bien des aspects la République Daënastre comme un pays décadent qui aurait bien besoin d'une reprise en main martiale.
-Très fidèle à l'armée, se méfie bien plus des politiques.
-Éprouve une très forte antipathie et une puissante envie de revanche contre les my'träns.
-Favorable à une nouvelle guerre.
-Essaie de toujours se garder en mouvement pour ne pas se laisser vieillir.
-Étonnamment tendre avec son épouse, sans doute parce qu'elle a un caractère aussi trempé que le sien.



Physiologie-Physiquement grand (1m80).
-Imposant et assez lourd.
-Fait plus jeune que son âge en public, quand il se maintient droit, il se laisse plus volontiers aller en privé.
-Il lui manque l'avant bras gauche, perdu à la guerre.
-De belles moustaches qu'il teint en noir, même s'il ne peut éviter le gris qui s'installe un peu partout.
-Des restes de musculature issus de son entraînement régulier, même si le temps fait son œuvre.
-Quasiment toujours habillé de ses habits militaires quand il travaille.
-Un style très bourgeois en privé.



Biographie


-Né deuxième enfant et premier fils dans une famille de médecins de Cerka.
-A une enfance de bourgeoisie moyenne.
-Entre à l'université à 17 ans mais part au front au début de la guerre contre les mages.
-Il est formé en temps qu'infirmier de terrain et obtient le grade de sergent, il accompagne des groupes de reconnaissance.
-Il obtient son premier succès en 890 où sa section permet l'élimination d'une troupe de mages de Süns.
-Seul survivant de son groupe après la rencontre d'un maître de Möchlög ennemi, il parvient à l'abattre d'une balle dans le dos après avoir fait le mort. Cet acte le propulse directement au grade de commandant d'infanterie et lui offre une médaille et la reconnaissance de la nation.
-Henry dirige les années suivantes les opérations de certaines troupes de Rathram sur le continent magique.
-En 893, un adepte de Süns s'introduit dans ses quartiers et tente de l'assassiner. Henry sera sauvé par les soldats de garde mais perdra son bras et sa jambe gauches.
-Suite à cet incident, il est rapatrié à Cerka où les médecins lui greffent des prothèses rudimentaires.
-En 894 il souffre d'apprendre la défaite des daënars et jure de venger ses compagnons disparus.
-En 896, il a un mariage arrangé par ses parents avec Séverine Philin, petite-fille du gouverneur d'Onaël.
-Jusqu'en 928 il poursuit sa carrière militaire, auréolé de sa réputation de pourfendeur d'un maître-mage. Il arrive finalement au grade de Colonel en chef de Rathram. Il se plaint souvent du manque d'organisation de la politique, même si elle est favorable à la chose militaire.
Dans le même temps il observe avec beaucoup d'intérêt l'évolution technologique du continent et de la magilithe. Il montre l'exemple en améliorant constamment ses prothèses aux dernières avancées.
-Poussé par son épouse et par leurs quatre enfants (Michaël, Solange, Anastasia et Ludivine) il se lance dans le grand jeu en politique en se présentant à l'élection du gouverneur de Cerka. Il est battu mais sa popularité, son grade et sa bonne réputation lui permettent d'obtenir un poste de haut-fonctionnaire à la surveillance de l'industrie l'armement, civile ou militaire.
-Il tient ses fonctions militaires ET d'administration publique, malgré que ses pairs apprécient peu le mélange. Il a toutefois réussi jusque là à marier les deux sans réelle difficulté.
-En 932, il a fait preuve d'une certaine efficacité et probité à son rôle, même si certains déplorent ses sorties publiques trop favorables à l'armée et à l'intervention militaire rapide contre My'trä.





Dans la vraie vie ?


Quel âge avez-vous ? /
Comment avez-vous découvert le forum ? /
La création de votre fiche a-t-elle été fastidieuse ? /
Avez-vous des suggestions pour rendre la validation plus facile ? /
Code du règlement : /


Code:
<span class="titre1">Henry Farstadt</span>


<div class="presentation_pass" style="background-image: url(http://img15.hostingpics.net/pics/498473passdaenar.png);">
<span class="titre_pres_pass">Passeport</span>
<br/>
[b]Nom :[/b] Farstadt
[b]Prénom :[/b] Henry
[b]Surnom :[/b] /
[b]Sexe :[/b] Masculin
[b]Âge :[/b] 61 ans
[b]Métier :[/b] Colonel en chef de Rathram / Homme politique
[b]Communauté :[/b] Daënastre - Rathram
[b]Lieu de naissance :[/b] Cerka
</div>

<div class="presentation_apt">
<span class="titre_pres_pass">Aptitudes & possessions</span>
[list][*][b]Armes et habiletés :[/b]- Une épée de cérémonie qu'il porte toujours quand il est en fonction.
- Un petit pistolet à deux coups finement ouvragé à sa ceinture.
- Une prothèse de bras gauche chargée en pyro-magilithe, peut faire lance-flammes.
- Une prothèse dynamique à la jambe gauche.
[*][b]Familiers/montures :[/b]-Messire Ossun II, un cheval pur-sang qu'il utilise pour ses promenades dans les bois.
-Süns et Möchlög, deux chiens (un berger allemand et un mastiff) qui sont la prunelle de ses yeux.
[*][b]Autres possessions :[/b]-Une grande chambre assez luxueuse dans les quartiers des officiers à Cerka.
-Un hôtel particulier à Cerka, qui appartient pour moitié à son épouse. Grand bâtiment situé dans un quartier très côté.
-Une voiture à la pointe de la technologie, ce qui ne vaut pas grand-chose, mais il l'aime bien quand même.
-Une demi-douzaine de domestiques qui sont chargés d'entretenir la maison, de préparer les repas, de sortir les chiens, etc...[/list]
</div>

<div class="presentation">
<span class="titre_pres">Profil psychologique</span>-Homme dur avec ses hommes et ses subordonnés en général.
-Très autoritaire, n'hésite pas à donner du poing sur la table quand une situation ne lui convient pas.
-A des idées politiques assez autoritaristes, il voit en bien des aspects la République Daënastre comme un pays décadent qui aurait bien besoin d'une reprise en main martiale.
-Très fidèle à l'armée, se méfie bien plus des politiques.
-Éprouve une très forte antipathie et une puissante envie de revanche contre les my'träns.
-Favorable à une nouvelle guerre.
-Essaie de toujours se garder en mouvement pour ne pas se laisser vieillir.
-Étonnamment tendre avec son épouse, sans doute parce qu'elle a un caractère aussi trempé que le sien.</div>

<div class="presentation">
<span class="titre_pres">Physiologie</span>-Physiquement grand (1m80).
-Imposant et assez lourd.
-Fait plus jeune que son âge en public, quand il se maintient droit, il se laisse plus volontiers aller en privé.
-Il lui manque l'avant bras gauche, perdu à la guerre.
-De belles moustaches qu'il teint en noir, même s'il ne peut éviter le gris qui s'installe un peu partout.
-Des restes de musculature issus de son entraînement régulier, même si le temps fait son œuvre.
-Quasiment toujours habillé de ses habits militaires quand il travaille.
-Un style très bourgeois en privé.</div>

<fieldset class="biographie">
<legend style="font-size:25px; color:#ccae50; font-family: Cinzel; text-shadow: 0 0 5px;">Biographie</legend>
<p style="font-style: italic; font-family: Raleway, sans-serif;
text-align: justify;">
-Né deuxième enfant et premier fils dans une famille de médecins de Cerka.
-A une enfance de bourgeoisie moyenne.
-Entre à l'université à 17 ans mais part au front au début de la guerre contre les mages.
-Il est formé en temps qu'infirmier de terrain et obtient le grade de sergent, il accompagne des groupes de reconnaissance.
-Il obtient son premier succès en 890 où sa section permet l'élimination d'une troupe de mages de Süns.
-Seul survivant de son groupe après la rencontre d'un maître de Möchlög ennemi, il parvient à l'abattre d'une balle dans le dos après avoir fait le mort. Cet acte le propulse directement au grade de commandant d'infanterie et lui offre une médaille et la reconnaissance de la nation.
-Henry dirige les années suivantes les opérations de certaines troupes de Rathram sur le continent magique.
-En 893, un adepte de Süns s'introduit dans ses quartiers et tente de l'assassiner. Henry sera sauvé par les soldats de garde mais perdra son bras et sa jambe gauches.
-Suite à cet incident, il est rapatrié à Cerka où les médecins lui greffent des prothèses rudimentaires.
-En 894 il souffre d'apprendre la défaite des daënars et jure de venger ses compagnons disparus.
-En 896, il a un mariage arrangé par ses parents avec Séverine Philin, petite-fille du gouverneur d'Onaël.
-Jusqu'en 928 il poursuit sa carrière militaire, auréolé de sa réputation de pourfendeur d'un maître-mage. Il arrive finalement au grade de Colonel en chef de Rathram. Il se plaint souvent du manque d'organisation de la politique, même si elle est favorable à la chose militaire.
Dans le même temps il observe avec beaucoup d'intérêt l'évolution technologique du continent et de la magilithe. Il montre l'exemple en améliorant constamment ses prothèses aux dernières avancées.
-Poussé par son épouse et par leurs quatre enfants (Michaël, Solange, Anastasia et Ludivine) il se lance dans le grand jeu en politique en se présentant à l'élection du gouverneur de Cerka. Il est battu mais sa popularité, son grade et sa bonne réputation lui permettent d'obtenir un poste de haut-fonctionnaire à la surveillance de l'industrie l'armement, civile ou militaire.
-Il tient ses fonctions militaires ET d'administration publique, malgré que ses pairs apprécient peu le mélange. Il a toutefois réussi jusque là à marier les deux sans réelle difficulté.
-En 932, il a fait preuve d'une certaine efficacité et probité à son rôle, même si certains déplorent ses sorties publiques trop favorables à l'armée et à l'intervention militaire rapide contre My'trä.</p>
</fieldset>

<div class="presentation_irl">
<span class="titre_pres_pass">Dans la vraie vie ?</span>
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[b]Quel âge avez-vous ? [/b] /
[b]Comment avez-vous découvert le forum ?[/b] /
[b]La création de votre fiche a-t-elle été fastidieuse ?[/b] /
[b]Avez-vous des suggestions pour rendre la validation plus facile ?[/b] /
[b]Code du règlement :[/b] /
</div>

Henry Farstadt
Henry Farstadt
[PI] Henry Farstadt, Colonel en chef de Rathram Empty
[PI] Henry Farstadt, Colonel en chef de Rathram EmptyLun 6 Nov - 22:18
Irys : 165975
Profession : Colonel en chef de Rathram / Haut-fonctionnaire
Daënar +3 ~ Rathram (homme)
A noter : Vous trouverez ci-dessous la fiche validée du précédent joueur de cette IV, récupérable si le personnage vous intéresse. Vous devrez néanmoins tenir compte des informations qui y sont données ainsi que des RPs précédemment effectués par son ancien propriétaire. Ce compte joueur sera alors mis à votre entière disposition.



Henry Farstadt



Passeport


Nom : Farstadt
Prénom : Henry
Surnom : /
Sexe : Masculin
Âge : 60 ans
Métier : Colonel en chef de Rathram / Homme politique
Communauté : Daënastre - Rathram
Lieu de naissance : Cerka



Aptitudes & possessions
  • Armes et habiletés :- Une épée de cérémonie qu'il porte toujours quand il est en fonction.
    - Un petit pistolet à deux coups finement ouvragé à sa ceinture.
    - Une prothèse de bras gauche chargée en pyro-magilithe, peut faire lance-flammes.
    - Une prothèse dynamique à la jambe gauche.
  • Familiers/montures :-Messire Ossun II, un cheval pur-sang qu'il utilise pour ses promenades dans les bois.
    -Süns et Möchlög, deux chiens (un berger allemand et un mastiff) qui sont la prunelle de ses yeux.
  • Autres possessions :-Une grande chambre assez luxueuse dans les quartiers des officiers à Cerka.
    -Un hôtel particulier à Cerka, qui appartient pour moitié à son épouse. Grand bâtiment situé dans un quartier très côté.
    -Une voiture à la pointe de la technologie, ce qui ne vaut pas grand-chose, mais il l'aime bien quand même.
    -Une demi-douzaine de domestiques qui sont chargés d'entretenir la maison, de préparer les repas, de sortir les chiens, etc...




Profil psychologique

Après tant d'années passées dans le milieu guerrier, on ne s'étonnera pas des tendances très autoritaires du colonel. Homme connu pour être dur et exigeant autant avec lui-même qu'avec les autres, il ne supporte pas qu'on désobéisse à l'un de ses ordres. De même, il n'approuve pas les prises de décisions importantes hors de sa consultation, même s'il a plus d'une fois félicité un soldat ou un officier pour une prise de risque finalement avantageuse.

Ce trait de caractère qui le définit si bien se retrouve aussi dans ses idées politiques. Il regarde avec une certaine aversion la République qu'il considère comme un ramassis de fonctionnaires planqués et de politiciens frileux plus occupés à récolter des voix qu'à mener une politique réellement efficace. Il rêve d'ailleurs d'un pays plus rationalisé, plus clair, plus planifié dans lequel les négociations inter-partis n'auraient plus lieu d'être.
Plus d'une fois, d'ailleurs, lors de diners arrosés, des témoins l'ont entendu déclarer que l'UNE avait bien besoin d'une bonne reprise en mains. De fait, l'aspect parfois rébarbatif et carriériste de la démocratie däenarse avait tout pour le rebuter. En public, il parle plus volontiers de la nécessité de s'unir face à la menace de My'trä, déclarant un jour que "tant qu'un croyant vivra, les fils et filles de Daënastre seront menacés".

Aimant son pays, il souhaiterait voir les foules se soulever pour exiger l'attaque préventive sur le continent magique, mais en attendant que ce rêve se produise il se contente de prêcher ses idées en croisant les doigts. Il pense que l'armée est le seul réel rempart de la civilisation et on lui a parfois reproché son favoritisme militaire en temps que haut-fonctionnaire civil.

En privé, il est connu pour sa politesse froide envers tout et tout le monde, à part ses supérieurs qu'il traite avec déférence et sa famille (ainsi que ses chiens) qu'il aime plus que tout. Certains disent même qu'après l'apéritif, le terrible Colonel Farstadt serait bon enfant!



Physiologie


Il ne serait pas exagéré de dire qu'Henry est plus grand que ses contemporains. Atteignant sans peine le mètre quatre-vingt à soixante ans, à la carrure entraînée et lourde, même si tombante avec son âge, il a une figure d'autorité. Sa grande force vitale donne d'ailleurs souvent l'impression qu'il est plus jeune que son âge et plus d'un interlocuteur ne lui donne pas plus de cinquante ans.

Pour autant, son âge le rattrape constamment et tous les bons soins de la médecine de Rathram n'y changent rien sur le long terme. Sa silhouette virile commence à s'affaisser, ses muscles qui faisaient sa fierté commencent à fondre sous le poids du manque d'exercice et de la fatigue du corps, ses cheveux et ses moustaches (qui font sa fierté), qu'il aime à teindre, virent au blanc. Les vieilles cicatrices qu'on pensait enterrées refont surface et s'ajoutent à quelques douleurs d'âge qu'il avait réussi à esquiver jusque là.

En public et lorsqu'il officie, que ça soit à son secrétariat civil ou militaire, Henry est constamment vêtu de ses habits d'officier supérieur. Stricts, gris et moulant, il le porte toujours garnis de ses médailles et décorations pour rappeler à n'importe quel interlocuteur qu'il ne s'adresse pas à un simple officier, mais à un héros de guerre.
En privé, il se laisse bien plus volontiers aller et on le voit souvent en tenue de bourgeois très sobre et classique, voire en peignoir et pantoufle si c'est trop tôt le matin. Un observateur attentif constatera que ses chaussons sont d'ailleurs mâchonnés, sans doute l'œuvre de Möchlög ou de Süns...





Biographie



L'histoire du colonel Farstadt débute dans une maison bourgeoise de Cerka. Fort attendu après sa grande sœur, le premier fils de cette famille de paisible médecin devait bientôt faire la fierté de ses parents. Déjà fort et robuste à son jeune âge, il montrait déjà les prémisses d'une grande intelligence et d'une forte envie d'action, ce qui ne manquait pas d'amuser sa famille. Il vécut une enfance tranquille, presque dorée, bercé dans la quiétude des beaux quartiers et des précepteurs talentueux, aidés par deux parents présents.

Brillant dans ses études et doué d'un physique sportif, tout prédestinait Henry à une formation supérieure exceptionnelle. Ainsi, lorsqu'il entra à la faculté de médecine de Cerka, il n'était déjà pas loin d'être une petite célébrité dans le monde étudiant. La guerre éclata moins d'un an plus tard. A la surprise générale, surtout de son père qui ne lui pardonnera jamais vraiment, Henry abandonne ses études pour s'engager dans la Grande Muette. En réalité, ses études scientifiques et sa grande confiance dans le progrès l'ont amenés à considérer les my'träns comme les ennemis naturels de l'avenir, des idiots coincés dans leurs superstitions et qui seraient une menace permanente pour l'avenir du continent technologiste s'ils étaient laissés seuls.

Les premiers mois de formation furent les plus éprouvants. Sa condition physique exceptionnelle et ses connaissances médicales théoriques amenèrent le commandement à le placer en temps qu'infirmier de bataille en première ligne. La période d'apprentissage fût éprouvante pour le jeune homme de 18 ans à peine qui brûlait de l'envie de voyager et d'en découdre.
Il arriva finalement peu après les premières prises de position des daënars sur le continent magique. L'assaut surprise lancé sous l'égide de Lenora Boëlyn avait été une victoire totale: les catapultes, les flèches, les épées et les armures d'acier des technologistes avaient balayés les tribus magiques totalement prises au dépourvu. Aux premières loges, assigné à une équipe de reconnaissance, Henry assista à l'explosion technologique de son continent et aux pouvoirs terrifiants des mages.

Assigné à un terrain dangereux du côté de Suhury suite au débarquement d'une armée de cinq mille hommes dont la quasi-totalité était armée d'armes modernes sur lequel les assaillants misaient tout: les "armes à feu", jamais vues jusqu'alors par les mages mais que les usines naissantes des envahisseurs crachaient en masse et dans des versions chaque mois plus améliorées. Ils eurent à peine posés le camp qu'une forte trouve de défenseurs surgit de nulle part, comme protégés par une magie d'invisibilité. Ils déversèrent dans un premier temps des nuages de flammes sur les soldats désorganisés de la première ligne qui peinèrent à se protéger. Les crosses de fusil brûlaient dans les mains des soldats et les armures chauffaient à blanc, tuant leurs occupants. Henry réussit à s'échapper vers la mer et à rejoindre le bateau, juste à temps pour observer le calme avec lequel les fusiliers restés en réserve se mettaient en rang. Leur tactique était particulière: ils se plaçaient en trois rang, le premier tirant puis s'abaissant pour recharger pendant que le second tirait, puis il s'abaissait à son tour et ainsi de suite.

Le bruit des armes était terrifiant et la fumée grise satura bientôt l'air. Les mages essayèrent bien de brûler les projectiles, mais ils ne les voyaient même pas arriver et les murs de flammes semblaient être traversés comme s'il n'y avait rien. Au bout d'une heure à peine, les disciples de Süns durent se replier avec de grosses pertes, incapables d'opposer une réelle résistance.
C'est à ce moment que le jeune Farstadt compris l'importance que ces armes auraient dans la guerre.

Les grands frères de ces armes terribles ne tardèrent pas à arriver. De puissants canons mirent à mal les barques des mages. Bien vite, d'ailleurs, on en débarqua des centaines sur les côtes. Leur puissance brute se révéla pourtant un atout de taille considérable contre les mages de la terre, de l'eau et de la vie. En effet, il était difficile de survivre à un de leurs tirs et leurs boulets défonçaient murs et boucliers avec une facilité déconcertante.
Leur arrivée fût suivie des premiers modèles militaires d'armures mécaniques. Ces machines étranges étaient semblables à des armures d'acier mais bien plus massives et alimentées par du carburant. Leur allure grotesque était compensée par les augmentations de performances physiques s'elles permettaient aux soldats d'élite qui les portaient.

A partir de ce point, Henry perçut un tournant dans le conflit, comme il l'écrivit à sa famille:


-"Il me semble que cette guerre en est réduite à un enchaînement de tours de force. Nous créons une nouvelle technologie, les my'träns cherchent puis trouvent une parade, alors nous créons une technologie pour vaincre cette parade et ainsi de suite."

Seulement, l'armée technologiste n'avait pas pris en compte la puissance des plus puissants mages du continent, ceux que l'ont appelaient "les avatars" ou plus couramment dans l'armée "les maîtres". Henry en vit un à ce qui devait s'appeler plus tard Le Massacre de la Colonne Rouge. Une petite troupe de mage était sortie de derrière une colline et pendant qu'un faisait des gestes étranges, les autres le protégeaient comme ils pouvaient. Au bout d'une grosse poignée de secondes, une gigantesque colonne de feu jaillit du ciel et s'écrase sur les troupes daënarses. Cinq cent hommes périrent sur le coup et autant durent être réformés pour blessures graves. Il semblât alors à Henry que les anciennes recettes de guerre étaient révolues. Devant une telle puissance, seul des méthodes brutales et directes basées sur l'assassinat pouvaient fonctionner. Aucun mage de ce type ne devait survivre sinon la guerre serait écourtée.

Et, de fait, son escouade fût bientôt assermentée d'une nouvelle mission: l'élimination de cibles. Ils devaient repérer les mages les plus puissants (en se débrouillant) et les éliminer si possible ou, au moins, avertir de leur présence. Les trouver ne fût au départ pas très difficile, souvent dans les campements, les my'träns semblaient montrer plus de déférences à certains des leurs qu'à d'autres, sans doute les plus forts. Cela étant, ils durent se rendre compte de cette faiblesse car, bientôt, leur organisation ne montra plus le moindre signe de hiérarchie. Comme quoi, il semblait que les sauvages aussi pouvaient s'organiser.

Un an passa et la guerre continuait sans faiblir. Les mages reculaient peu à peu alors que les envahisseurs subissaient de terribles pertes et ramenaient sur le champ de bataille des armes de plus en plus terrifiantes.
Ce fût lors d'une mission de routine que l'avenir du caporal Farstadt se joua. Lui et ses cinq coéquipiers observaient une plaine, cachés dans le couvert de la végétation, dans l'attente d'un convoi. Ils avaient appris d'un prisonnier qu'une personnalité d'un dieu nommé Möchlog devait y passer avec une petite escorte et un ordre d'élimination avait été émis.

La mission tourna au fiasco en l'espace de quelques minutes. Un à un, les membres de l'escouade se sentirent mal, puis souffrants, certains vomissaient, d'autres se tordaient de douleur. Henry tomba au sol et serra les dents devant une sensation infernale de brûlure au ventre, tel qu'il crût un instant que ses tripes désiraient sortir de ses chairs. On entendit bientôt les pas lourds d'un homme très proprement vêtu, qui semblait prendre un malin plaisir à la situation. La conclusion s'afficha très vite dans l'esprit de l'infirmier du groupe: c'était lui la personnalité, la cause de tout ça. Ne pouvant pas lutter contre la douleur, le jeune soldat se retourna sur le dos et regarda au ciel, tentant de rassembler sa conscience. Il entendit un soupir près de lui et constata que son sergent avait poussé son dernier souffle.
Réfléchissant à toute vitesse, tentant de ne pas se laisser submerger par la peur de la mort et le dégoût de la perte de son camarade, il cessa de respirer et ferma les yeux. Il se retint tant qu'il put. Il fallut une longue minute d'apnée pour qu'il entende les pas du mage s'éloigner et la douleur diminuer dans son corps. Dans un mouvement aussi rapide que désespéré, Henry releva son torse, saisit son pistolet à la ceinture et tira dans la direction du mage, qui s'effondra, tué sur le coup par une bille d'acier.

Il revint au campement avec les nouvelles et la tête du mage ainsi que les plaques de ses camarades. Quand la nouvelle fût retransmise au commandement, elle anima une grande discussion. Les daënars enchainaient les défaites ou les statut quo depuis quelques semaines et il faudrait un coup d'éclat pour remonter le moral de l'opinion public et la Troupe. Ainsi il fût décidé de faire du jeune Henry Farstadt un héros.

On inonda les premières pages de son portrait, on multiplia les interviews, on décrypta dans les moindres détails (passés à la censure) son parcours militaire afin d'en faire le soldat le plus brave et déterminé de tous les temps, mû uniquement par l'amour de la patrie et la haine de l'ennemi. Sur ce dernier point, les faiseurs de propagande n'avaient pas entièrement tort, d'ailleurs... Pour enfoncer le clou, il fût promu à une vitesse éclair au rang de commandant d'infanterie, remplaçant fort opportunément l'ancien, assassiné juste avant.
Voilà Henry, à même pas vingt-cinq ans, propulsé à la gestion d'une portion de l'armée de Rathram. Dans un premier temps ses supérieurs refusèrent de le laisser commander, ne l'estimant pas prêt en réalité pour un tel changement de charge, mais il mit un tel aplomb et un tel effort dans son apprentissage de la stratégie que le colonel lui autorisa de participer aux réunions et aux plans de batailles, comme à tout commandant qui se respecte.

Si ses débuts furent difficiles et amenèrent à la stagnation des deux milles soldats qu'il commandait, il prouva finalement sa valeur à ce que l'Histoire nommerait "La Bataille de Col Uriguen".
Aux alentours d'Esarim, dans les montagnes, une troupe de mages, dont la majorité semblait composée de pyrologues et le reste d'un mélange des autres ethnies devait traverser un col de montagnes pour faire la jonction avec une autre armée située en contrebas, quelques kilomètres plus loin. Un manque de communication semblait empêcher aux deux grands groupes de cinq-cents hommes chacun de se réunir rapidement et Farstadt, dans son QG non-loin, comptait profiter des indications de ses éclaireurs pour frapper un grand coup.

On lui avait récemment confié des armures dynamiques d'Hinaus de dernière génération, encore chaudes de leur forge, afin de disposer d'une force de bélier efficace, comme les stratèges de l'Etat-Major Général le préconisait. Prenant les ordres à rebrousse-poil, Henry se décida à en faire la ligne de défense ultime, un bouclier impassable.
La tactique était simple: quelques heures plus tard la petite armée my'tränne devait passer par un étroit passage de montagne où elle serait très vulnérable, seulement la puissance de feu bien connue des mages de Süns risquait de démolir l'infanterie, surtout s'ils profitaient de l'effet de couloir. Après observation le haut du col, où les tireurs auraient pu prendre position, était inatteignable par les soldats, insuffisamment équipés.
C'est alors qu'un capitaine émis l'idée d'utiliser les armures, aux capacités améliorées, pour se propulser et faire tomber des échelles de cordes. Aussitôt dit, aussitôt fait et après quelques essais infructueux, un armuré parvint à planter son piolet et sa corde dans la paroi, laissant à l'infanterie la possibilité de grimper. Seulement, les mages étaient presque là et à ce rythme, ils seraient passés avant que les daënars soient en haut. Alors Farstadt donna l'ordre aux armures dynamiques (les Costauds, comme on les appelait): saisir ce qu'ils pouvaient de tôle et de bois pour se protéger et d'aller se poster à la sortie. Ils devraient surprendre les mages en leur coupant la route.

C'était un pari risqué, mais Henry avait fini par comprendre après des mois de combat que les fidèles des Architectes méprisaient les technologistes au moins autant que ces derniers le leur renvoyaient. De plus, le réflexe premier d'un homme devant un obstacle est de le contourner et, s'il ne le peut pas, de l'enfoncer... Le commandant comptait sur un mélange des deux comportements pour donner du temps à ses soldats.
Et de fait, la suite sembla lui donner raison, quand, arrivés à la moitié du passage, les mages virent apparaître à l'autre bout les silhouettes puissantes des Costauds, protégés par des boucliers improvisés, les pyromages s'avancèrent, aidés par les terramages, pour bombarder les daënars de tout ce qu'ils pouvaient.

Le manège ne dura que trente minutes, mais pour les hommes qui subissaient les assauts, il sembla interminable. Quelques uns périrent sous l'effort ou tués net par la magie, mais enfin les fusiliers furent assez nombreux du haut de leur montagne pour déverser leur haine et leurs armes sur les insouciants.
Les ordres étaient simples: tirer, encore et encore, jusqu'à ce que plus rien ne puisse bouger en bas. A partir de là, tirer encore une dizaine de rafales, pour que personne n'ait pu se cacher sous les corps.
Peu de my'träns revinrent pour raconter ce qu'il s'était passé et Henry n'eut qu'à contacter le commandement pour s'accorder avec le commandant Nostin, du 5ème bataillon de Vereist, pour aller éliminer la seconde armée. Le coup porté aux forces magiques de la région fût dur et la presse en fit tant que le haut-commandement attribua à Farstadt sa première médaille pour sa victoire éclatante.

A partir de là, la guerre sembla s'enliser. Les envahisseurs avançaient de plus en plus dans les terres, les poches de résistance my'träns ne parvenant que peu à s'unifier en une seule et même armée. La victoire semblait proche pour les daënars qui, malgré les pertes, s'apprêtaient à attaquer et détruire Darga, annihilant ainsi les espoirs des mages. Un retournement de situation désastreux manqua bien de réduire ces plans à néants. Des tribus jusque là neutres dans le conflit attaquèrent le dos des armées daënarses, forçant l'état-major à créer une ligne défensive forte à l'arrière, délaissant l'attaque avant. Les morts furent nombreux pour les utilisateurs de poudre et on manqua de peu le cataclysme.
Henry, lui, s'était reculé avec ses troupes au niveau du littoral d'Aseoru. Dans un campement fortifié improvisé, retranché dans sa tente de commandement, il étudiait sans relâche les cartes de la région dans l'espoir de contrecarrer la contre-attaque my'tränne qui couvait.

Un soir, alors qu'il allait se coucher, il éteignit sa lampe à gaz et rangea quelques bureaux à la lumière lunaire qui traversait la toile. Par chance, il vit un pan bas de sa tente se soulever légèrement. Intrigué, il ralluma sa lampe pour se rapprocher et observa avec étonnement la présence d'une main. Sans crier gare, une boule de flammes surgit de la paume et le propulsa sur le côté. Il hurla, les gardes accoururent et on vit une forme tenter de s'échapper pendant que la tente prenait feu. Des bruits de tir retentirent dans tout le camp alors qu'on donnait la chasse à l'assassin, des soldats foncèrent dans la tente pour en extirper un Henry salement amoché et qui respirait avec peine ainsi que les rares documents intouchés par les flammes.
Quelques minutes plus tard, on ramenait le corps troué de balles du fuyard, à ses possessions et de ce que les daënars avaient pu voir de ses pouvoirs, c'était un disciple de Süns. Joueurs, les guerriers décidèrent de le balance dans la tente et de laisser le bois et la toile se consumer.

Après les soins d'urgences, il apparut que l'état du commandant ne pouvait être amélioré que par les meilleurs chirurgiens de Rathram, sa patrie d'origine. Transporté vers un Q.G. entre la vie et la mort et confié aux soins des médecins militaires, sa santé pu être stabilisée temporairement mais on le renvoya sans tarder vers Cerka pour le sortir de là.
La presse, subventionnée par la propagande, s'empara de l'événement. On fit de Farstadt un martyr de la cause, le héros que les maudits my'träns avaient tentés d'abattre, non pas sur un champ de bataille, comme de vrais guerriers, mais lâchement, à la faveur de la nuit. Pendant ses deux semaines d'hospitalisation, les journaux donnaient de ses nouvelles à l'opinion public une à deux fois par jour, les appels à la vengeance se multipliaient et la chambre d'Henry se retrouva bientôt envahie de fleurs.

Les médecins, par contre, étaient moins positifs que la plupart des journaux. Sa jambe et son bras gauches, les parties les plus touchées par l'attaque, ne semblaient pas guérir et à ce rythme la nécrose était à craindre. Ils durent informer Henry qu'ils allaient devoir amputer et remplacer par des prothèses dynamiques, le dernier cri lui assurèrent-ils. Il serait exagéré de dire que le commandant ne vécu pas très mal cette transition. D'abord il y eut un refus catégorique de la réalité, ensuite des cris, des menaces, puis le marchandage, la dépression, l'acceptation.
Et une après-midi, après avoir été assommé de somnifères, Farstadt se réveilla avec un bras et une jambe mécaniques.

Il n'eut même pas le temps de se remettre de sa nouvelle condition, qui le blessait au plus haut point, qu'il apprenait le retrait des daënars du continent magique. Sur le papier, les technologistes sortaient grands vainqueurs de la guerre, les clauses étaient à leur avantage et ils auraient presque un monopole sur l'exploitation de la magilithe, cette pierre rare et dotée de terribles pouvoirs qu'on découvrait à peine.
Pourtant, contrairement à nombre de ses camarades, il n'appréciait pas du tout la nouvelle de l'arrêt des hostilités. Des dizaines de milliers de morts, des sommes colossales perdues dans l'effort de guerre et on en sortait avec si peu, avec la menace magique toujours présente. Comme il le dirait plus tard:


-"Nous nous sommes battus pour des cailloux et une fête nationale."

Très amère d'avoir vu que le sacrifice de ses compagnons n'avait pas permis d'éliminer définitivement la magie du monde, il se jura de terminer le travail, il se jura qu'un jour il poserait le pied sur un continent purifié de toute présence my'tränne et sur lequel les daënars pourraient prospérer.
Quand sa famille le récupéra, il était devenu aigre, amer. Les journaux contaient encore ses louanges et venaient prendre de ses nouvelles régulièrement, l'armée lui avait proposé de garder son grade, ce qu'il avait accepté, mais rien ne le satisfaisait vraiment...
Ironiquement, ce fût son père qui le sortit de son état. En 896, deux ans après la fin de la guerre, le patriarche Farstadt arrangea un mariage entre son fils et Séverine Philin, la petite-fille du gouverneur de la ville d'Onaël et dotée d'une fort belle dot. La réputation de héros d'Henry ainsi que la fortune familiale conclurent l'accord et les deux jeunes gens convolèrent juste noces. Ils ne devaient pas tarder à s'installer dans un grand appartement à Cerka. Au fur et à mesure qu'Henry monterait en grade, ils devaient racheter les étages un à un, pour finir par l'habiter avec leurs domestiques...

Année 896:

Henry Farstadt s'inscrit définitivement dans l'armée professionnelle alors que le reste des conscrits est réformé. Il est gardé à son grade de commandant, mais son ascension sur le terrain le relègue malgré tout à des métiers de seconde zone comme la supervision d'un régiment ou la paperasserie. Ses hommes l'admirent plus que de raison à cause de sa réputation de héros, il se jette dans son travail pour ne pas les décevoir.

Année 900:

Après avoir un peu de galon, Henry se voit confier la supervision d'un projet d'importance moyenne: des scientifiques de Rathram espèrent pouvoir mélanger la magilithe à la technologie des prothèses pour créer un résultat bien plus efficace que les prothèses dynamiques simples. Le projet le passionne et il le supervise de très près, allant jusqu'à demander qu'on lui pose un prototype.

Année 902:

Le commandement de Rathram prend confiance dans les capacités réelles du jeune Farstadt alors que le projet aboutit. Henry reçoit donc une prothèse dynamique améliorée de la part de sa hiérarchie. L'homme appréciera fortement le cadeau et redoublera d'effort.

Année 906:

Début de son premier grand projet: Oracle. Le concept étant de créer des verres à lunettes fusionnés avec des magilithes spécifiques qui permettent de "filtrer" les illusions des mages de Khugatsaa. Le projet va durer trois ans et être au centre des préoccupations d'Henry pendant toute cette période, allant jusqu'à l'empêcher de dormir. En 909 les premières lunettes effectives sont créées, même si elles ne cachent pas les illusions de haut niveau. Un an plus tard, leur création en nombre et leur utilisation sur le terrain est possible. Depuis, le concept a été fortement amélioré et démocratisé. Pour une forte somme on peut trouver des modèles corrects de ces verres chez certains maîtres-lunetiers, les modèles les plus efficaces sont interdits à la vente et réservés à l'armée.

Année 910

Suite au succès des lunettes Oracle, Henry est commissionné dans un autre camp de recherche sur le projet Réarmement d'importance équivalente au précédent. Il s'agit de créer des prothèses à magilithe capables d'utiliser de façon efficiente et immédiate les capacités de la ou des magilithes à l'intérieur. Différentes combinaisons sont testées et les expériences durent quatre ans. Au terme de ces quatre ans les premiers prototypes sortent. Parmi les plus grandes réussites on peut compter:

-Le bras lance-flammes: Henry en récupèrera un modèle perfectionné, il s'agit d'un bras d'apparence banale à l'intérieur duquel se trouve une magilithe de feu sous pression. Un simple bouton permet de libérer un jet de flammes terribles sur un adversaire.

-Le bras bouclier: Invention novatrice issue de l'expérience militaire d'Henry, ce bras contient deux vitae-magilithes qui, combinées, peuvent créer un bouclier d'énergie correspond à un mage de Möchlög de niveau adepte. Le projet a connu un franc-succès à Hinaus et il est envisagé d'en équiper certaines armures.

-Les jambes-tremblements: Curiosité de la science, ces jambes en acier trempé sont équipées d'une terra-magilithe de bonne taille. Leurs possesseurs peuvent créer de petits séismes autour d'eux en frappant du talon sur le sol. Peu précises et assez dangereuses, son utilisation militaire est encore en étude.

-Les jambes-tornades: Bien qu'il soit difficile de les classer dans les réussites absolues, ce modèle a assurément un futur prometteur. Les aéro-magilithes à l'intérieur des jambes permettent à l'utilisateur de se déplacer par "sauts" au lieu de marcher ou de courir. Leur puissance permet un déplacement bien plus rapide que celui d'un humain normal et quelques professionnels sont devenus impossibles à suivre des yeux après quelques dizaines d'heures d'entraînement. Hélas, sa dangerosité, la fragilité du matériel et la concentration qu'elles requièrent  empêchent à l'heure actuelle une application militaire.

-Les canons à pression: Il s'agit sans doute de la prothèse la plus onéreuse à fabriquer et à garder en état de tout Rathram. Composée d'une aqua-magilithe et d'une aéro-magilithe, le bras-canon repose sur le principe de la pression pour devenir un outil de travail et une arme mortelle. La magilithe d'eau crée du liquide qui sera immédiatement mis sous une pression titanesque via la magilithe d'air de haute-puissance, l'eau sortira donc de la bouche du bras (un peu au dessus du poignet) à une force incroyable, découpant chair et acier avec une facilité égale. L'utilité d'un tel procédé dans le domaine industriel est remarquable et le concept sera sans doute généralisé, mais au corps à corps il s'agit d'une arme mortelle qu'aucun être ne peut prévoir.

La plupart de ces armes ont ensuite été adaptées dans des objets portatifs pour éviter l'utilisation constante des prothèses, mais Henry n'a pas travaillé là-dessus.

Année 912

Il s'agira du troisième et projet d'envergure qu'Henry supervisera dans le cadre de ses activités de commandement. Le projet Renaissance visait à créer des magi-guerriers équipés uniquement de prothèses magithèques en lieu et place de leurs membres. La sélection des hommes fût difficile, elle ne consistait qu'en personnes fortement handicapées, notamment par la guerre quinze ans plus tôt et qui n'avaient plus rien à perdre, ou bien de volontaires fanatiques, mais il n'y eut jamais plus de dix personnes comme cobayes.

La première étape qui visait à la mise en place des prothèses sans activer les magilithes fût un succès. Après quelques mois d'adaptation, les cobayes furent capables de se mouvoir correctement, même si l'armature restait trop lourde pour leur permettre de bouger aisément. Un des sujets, borgne, reçoit une prothèse visuelle lui donnant un œil possédant la technologie Oracle. L'intervention est une réussite partielle mais le protocole ne suffit pas à maintenir l'œil efficient, les scientifiques et médecins en apprennent toutefois beaucoup grâce à cette expérience.

La seconde étape fût bien plus délicate. La puissance des jambes-tornades et de bras à aéro-magilithe capables de réduire le poids en diminuant un peu la gravité donnent certes d'excellents résultats, mais pour les jambes le déplacement est plus complexe que pour des jambes normales et les magilithes des bras consomment énormément de puissance pour réussir à maintenant leur effet plus de quelques minutes et sont donc remplacées par un bras lance-flammes et un autre en canon à pression. Dans le même temps, des alliages plus légers sont développés pour rendre la vie des cobayes plus supportable mais au prix de prothèses plus fragiles.

Le projet s'arrête en 919 et avec des résultats mitigés. Seuls deux des participants n'ont pas fait de dépression pendant la période d'essai et la longue durée n'a pas permis de prouver que la création de magi-soldats complets était possible dans l'état actuel des connaissances.
Toutefois, et c'est que qu'Henry mettra en avant dans son rapport et qui lui vaudra sa montée en grade, la science médicale en a appris énormément au cours de ces sept ans, peut-être autant si ce n'est plus que durant toute la guerre. De plus, même si globalement les applications militaires étaient en-dessous des attentes, les tests ont prouvés que dans le futur ces guerriers améliorés seraient possibles. Avec tout ça, les expériences ont permis de mettre en évidence des propriétés particulières des magilithes et des combinaisons avantageuses que l'on pourrait tirer des prothèses.

En présentant son semi-échec comme un succès, Farstadt réussit à s'attirer la sympathie de ses collègues et de l'Etat-Major. Les révélations au public de certaines applications civiles des découvertes le ramènent sur le devant de la scène et son nom fait à nouveau la une des journaux. Ainsi, au départ en retraite du Colonel Merrin, son supérieur direct, Henry Farstadt est appelé pour prendre sa place.

En 922, il devient le Colonel en Chef de la région.

Arrivé à ce sésame, il n'était plus en charge d'un projet en particulier. En réalité, tout ce qu'il lui restait à faire était la paperasse ainsi que les ennuis politiques avec les gouverneurs et le haut-commandement. Rationnel, il réorganisa son cabinet, devenu anarchique sous son prédécesseur, afin de simplifier la somme des données qui arrivaient jusqu'à lui. Il put d'ailleurs découvrir les joies de la comptabilité de très haut niveau et constater que ses projets avaient souvent plombés les finances, notamment via l'arrivée importante de magilithes de haute puissance. Plus d'une fois, d'ailleurs, Farstadt eut envie de tout laisser tomber, mais les comptes bien tenus étant le fondement de la puissance d'une armée, il dût se résoudre à les faire bien plus souvent que lorsqu'il n'était que commandant.

Durant les années qui suivirent, Henry s'attela donc à étudier sérieusement les projets qu'on lui soumettait, à donner la priorité aux idées à caractère offensif. Les généraux lui tapèrent d'ailleurs plus d'un fois sur les doigts car Rathram risquait de délaisser la puissance médicale, aussi le nouveau Colonel dût-il parfois faire quelques entorses à ses idéaux. Il se consola bien vite en pensant que plus les soldats seraient aisément soignés, plus certains pourraient retourner au front défendre leur foyer.
Voulant capitaliser sur l'efficacité des prothèses et leurs différentes applications, Henry s'est souvent acoquiné avec les ingénieurs et chercheurs d'Hinaux afin d'adapter certaines trouvailles sur des armures magithèques, les rendant encore plus dangereuses.

Dans le même temps, devenu une personnalité publique d'importance et sur laquelle les médias braquaient à nouveau les projecteurs, Henry put enfin prêcher pour ses idéaux dans les journaux. Certains journalistes et patrons de presse rénovaient d'ailleurs -souvent avec de l'argent à la clé- son image de héros de la dernière guerre, ceci dans le but calculé d'en faire un nouvel étendard de rassemblement au milieu des tensions montantes.
Pour autant, le peuple de Rathram reste relativement neutre, voire froid, face aux appels à la "défense de la nation" du Colonel en chef et certains gouverneurs ont publiquement dénoncés ses idées. Assez pacifiste, les différents accidents qui émaillent parfois le territoire, notamment avec des mercenaires et criminels pérégrins et my'träns, ne parviennent pas à créer un véritable élan populaire en faveur de la guerre.

D'ailleurs, en 928 devait avoir lieu l'élection du nouveau gouverneur de Cerka, un événement somme toute commun dans la vie politique de Daënastre. Poussé par sa famille, qui voyait bien que la lenteur administrative et la frilosité des politiciens agaçait Henry, ce dernier se décida à créer un petit parti politique destiné aux militaristes. Bien qu'il n'eut pas énormément de succès, du fait de sa nouveauté, le colonel fit suffisamment parler de lui pour que ses paroles eurent un impact sur l'élection. Obtenant 3.1% des voix à la fin et ayant l'armée en majorité de son côté, le gouverneur qui se fit élire lui offrit un poste de haut-fonctionnaire délégué à l'industrie, espérant par là calmer les ardeurs politiques du Colonel.

Henry hésita et finit par accepter. Son cabinet était suffisamment bien organisé pour qu'il puisse gérer deux charges à la fois, surtout qu'il se rendit rapidement compte que la deuxième était davantage symbolique que pratique.

C'est ainsi qu'en 932, le Colonel en chef Farstadt dirige toujours l'armée de Rathram de sa poigne, investissant sur l'évolution technologique et les partenariats avec Hinaus afin de créer les armes de demain dès aujourd'hui. Il envisage d'ailleurs un grand défilé militaire à Cerka, à l'anniversaire de l'armistice de la dernière guerre, afin de rallumer la flamme patriote chez ses concitoyens, une bonne fois pour toute...






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