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Chroniques d'Irydaë
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Soumettre sans Combattre EmptyMar 6 Nov - 17:33
Depuis sa rencontre avec Swenn a Cerka, la jeune mange-rouille avait eu une révélation, personne ne peut avancer et évoluer en restant attacher a quelque chose, rester a Cerka, cette ville dont les habitants complètement déphasée par ce complot My'trän et leurs maudits gaz n'auront jamais la clarté d'esprit pour se soulever ! Tout le monde considérant la jeune chimiste comme une folle au point de faire blocus a ses découvertes ne pouvait pas l'aider a changé le monde ! C'est pourquoi Azercyn pris cette décision de voyager ! Mais pas n'importe où ! Il faut se montrer imprévisible ! Attaquer là ou personne ne peut se douter et gagner sans combattre ! Voilà pourquoi la Marche-cuivre se prépara et prit le premier bateau a destination de My'trän, plus précisément vers une ville nommée Eoril !


Depuis sa rencontre avec Swenn, la jeune femme avait eu un comportement pour le moins étrange venant d'elle, sa haine était grande envers le peuple qu'elle s'apprêtait a découvrir pour la première fois, pourtant elle ne sentait rien monter en elle, au contraire même elle était presque impatiente de découvrir ces personnes qu'elle avait tant hais ! Ou était donc passé toute son hostilité ? Elle faisait même preuve de sociabilité sur le bateau ! Saluant et discutant avec quelque passager alors qu'elle était connue pour sa froideur et son asociabilité ! Heureusement il y a des choses qui ne changèrent jamais et la première chose fut ce masque en forme de corbeau qu'elle continuait de porter. Pourtant, la ou elle allais elle n'avait pas a craindre une éventuelle attaque au gaz comme a Cerka, pourtant cela lui procurait un sentiment de sécurité qui lui faisait plaisir.


Le voyage durant plus d'une semaine, et lors-qu’enfin la jeune chimiste posa le pied sur la terre d'Eoril, son regard s’éclaira ! Ce lieu était si différent de ce qu'elle avait put connaitre ! On était loins des architecture en hauteur et des ville étroite, pourtant malgré cette émerveillement, la Mange-rouille avait garder sa grande méfiance, ainsi elle avait disposée a l’intérieur de sa tunique noir plusieurs fiole remplis de ses trois substance fétiches, remplaçant ainsi ce qu'elle avait habituellement dans sa sacoche par des plante et des pierre semblant sans intérêt mais étant de précieux ingrédient pour permettre a sa propriétaire de continuer a synthétiser des substance a l'aide d'outils cacher dans le double fond de sa sacoche.


Bien sûr elle ne passa pas inaperçue, son masque de corbeau et sa longue tenue noir dérangea les my'trän qui la croisaient, tous la voyait d'un mauvais œil comme si elle était une sorcière, au moins l'avantage c'est que grâce a cette idée reçut elle passait encore plus facilement pour une adoratrice des architectes ! Néanmoins il ne fallait pas aller dans des trop grande ville, elle avait réussi a berner ceux qui avait exiger de savoir la raison de porter ce masque en leurs expliquant qu'elle était atteinte d'une horrible maladie contagieuse, mais ce subterfuge ne pourrait pas marcher éternellement ! C'est pourquoi la jeune chimiste ce tourna vers des lieux moins peuplé, ainsi pendant plusieurs jours elle marcha un peu à l'aveuglette jusqu'à arriver à un petit village non loin de Tarluru.


Saloperie de vers...saloperie d'organe pourrissant ! A peine arrivée dans ce lieu qu'elle entendait grouiller les vers dans son crane, elle les sentait dans sa gorge, dans son bras et dans son ventre, cela devenait insoutenable ! Elle se retenait de trop se soigner, car elle n'avait pas énormément de Fort-Esprit, sa dernière dose remontait à une semaine, mais la c'était trop ! Elle avait même commencé a ce gratter le bras a sang sans s'en rendre compte ! Filant dans un bar quelconque elle prétexta avoir un besoin urgent pour se rendre dans les toilettes, tremblant comme une folle, elle vint se saisir d'une seringue dans sa tenue et plaça l'aiguille directement dans sa carotide, sentant le liquide glissait dans ses veines, à peine quelques minutes après les effets se faisaient déjà ressentir, se sentant entrée dans une spiral infinie de sensation et d'émotions diverses, retrouvant ce maelström de sensation, elle retourna rapidement a l'intérieur du bar et vint s'asseoir pour laisser les premiers effets se dissiper, la elle sentait néanmoins un regard la transperçait, quelqu'un qui la fixait avec bien plus d'insistance.


Dernière édition par Azercyn Gwendelia le Ven 29 Mar - 19:44, édité 1 fois

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Soumettre sans Combattre EmptyMer 7 Nov - 14:18

La porte s'ouvre à nouveau et percute la clochette qui souligne ce que tout le monde savait déjà: une personne vient de faire son entrée dans la taverne. La vague de froid et le relatif éclat qui dispute un instant le droit d'éclairer la pièce aux lampes à huile et autres chandelles avaient déjà emporté le moindre doute. Assise dans le coin le plus reculé de l'établissement, celui qui semble constamment réservé aux personnes les moins fréquentables, Zora porte le bol à ses lèvres et en prélève quelques gorgées de soupe encore chaude. Mais son regard ambré est résolument ancré sur la silhouette sombre qui se hâte désormais de rejoindre le lieu d'aisance.

Son masque intrigue davantage la fanatique que son identité. Après tout, ici, elle ne connaît personne. Et personne ne semble la connaître. L'un des avantages offerts par les petits villages reculés. Les rumeurs ou les nouvelles prennent davantage de temps à leur parvenir. Et c'est probablement ce qui explique pourquoi la nécromancienne en formation peut savourer son repas chaud sans être importunée par les mercenaires, les soldats ou même les habituels idiots qui hantent les endroits où l'alcool a pris pour habitude de couler à flot. Un constat dont elle ne peut que se réjouir. Car elle n'est pas venue pour combattre ou pour satisfaire un quelconque désir de sa sombre maîtresse. Simplement pour varier quelque peu le cadre austère dans lequel elle évolue depuis plusieurs semaines maintenant. Si l'odeur de la mort est agréable, celle de la vie l'est tout autant...

La fanatique attire l'attention de l'aubergiste d'un mouvement de la main. Il débarrasse le plat qu'elle a copieusement consommé et prend sa nouvelle commande: un thé infusé d'une herbe que l'on trouve uniquement à une certaine période de l'année dans la région couplé à une dose d'eau-de-vie. À entendre les locaux, il s'agit du meilleur remède contre le froid. Ces gens-là ayant davantage d'expérience qu'elle lorsqu'il s'agit du rude climat imposé par le Khoral, elle suppose qu'elle ne prend guère de risques en s'y fiant.

Elle attend alors que sa commande arrive tout en observant à nouveau l'objet de sa curiosité. Ce masque lui rappelle Leynar. Et, donc, de bien désagréables souvenirs. Il semble évident que les gens qui masquent leurs visages ont quelque chose à cacher. La question qui lui semble pertinente, donc, se résume aisément: quel est le secret de cette femme qui lui semblait si nerveuse et qui semble à présent détendue? Est-elle semblable à ces drogués qui hantent les ruelles crasses de Daënastre et fondent leur existence sur les éphémères plaisirs des substances qu'ils consomment? Ce qui est certain, c'est qu'elle n'a jamais vu un pareil accoutrement! Et que ce dernier n'évoque pas réellement la joie de vivre...

Sa curiosité l'emporte. Sa consommation servie, elle se lève et ajuste son manteau avant de récupérer son arme. Et elle rejoint alors la table qu'a choisie l'inconnue avant de s'y installer sans songer à demander la permission ou s'assurer qu'une telle invasion ne la dérange pas. Les envies des autres n'ont que rarement eut de la valeur à ses yeux.
"Dites, à tout hasard... Vous ne connaîtriez pas un certain Leynar Gale?" s'enquit-elle, un léger sourire en appui. "Un homme mesquin, probablement originaire de la région si je me fie à ses croyances douteuses et qui semble partager votre étrange amour pour les masques?"
Ce cloporte appartient-il à une bande? Ou s'agit-il d'un simple hasard? D'un phénomène de mode à côté duquel elle serait passée, peut-être? La rouquine trempe ses lèvres dans son breuvage et affiche un air satisfait. C'est bon, en effet. Et un peu fort également. Mais le rude climat de ces contrées exige des sacrifices. Et il y en a qui sont bien plus durs à consentir que celui-là...
"Puis-je vous demander d'où vous venez?" ajoute-t-elle sous le couvert d'une mesquine politesse. "Et ce que vous cherchez à cacher?"
Pourquoi tourner autours du pot? Elle n'a jamais aimé prendre des gants et sa curiosité continue à la consommer. Elle se fait plus pressante, attisée par le mystère qui entoure encore l'inconnue. Elle trempe à nouveau ses lèvres dans son thé alcoolisé et savoure comme il se doit la vague de chaleur qui coule le long de son œsophage avant d'ajouter, un sourire se voulant rassurant à l'appui:
"Vous n'avez pas à avoir honte! Je suis une fille de Möchlog, vous savez! Et je peux probablement vous... aider!"
Un argument qu'elle a bien souvent utilisé dans le passé pour pousser ses proies à lui accorder sa confiance. Combien de vies a-t-elle ôtées sans avoir eu à combattre grâce à la faiblesse d'un tel sentiment? Aujourd'hui, les choses sont différentes. Quoique...

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Soumettre sans Combattre EmptyMer 7 Nov - 15:10
La douceur des psychotrope tournait dans l'esprit de la mange-rouille, le temps s'arrêtait en cycle, chaque seconde elle se sentait aspirer dans cet éternel maelström, cette sensation omniprésente d'être à la seconde précédent l'explosion, son corps s'enroulait au rythme de ses flashs si bien qu'elle eut cette sensation d'avoir les pieds aux dessus de sa tête, oh psychotrope insaisissable ta venue annonce l'absolution ! La pluie avant le zenith ! Une grande inspiration, un regard dans les airs et voilà que déjà la puissance du fort-esprit s'éveillait ! Le cerveau de la chimiste se mettait a surchauffer et rapidement ses fonctions cérébrales se mirent à travailler a 200%. Soudainement l'observatrice qui s'amusait à planter son regard dans le corps de la jeune masquée vint se décider a se révéler, elle ne prit même pas la peine de s'excuser ou de se présenter, elle vint simplement s'asseoir en commençant par poser des questions.

Elle ne pouvait le voir, mais Azercyn vint avoir un rictus, elle aimait bien cela, cette personne ne perdait pas son temps et cela plaisait à la chimiste, pourtant son cerveau en surchauffe venait lui donner cette sensation de supériorité absolue, cette sensation d'être un dieu vivant capable d'avoir dix coups d'avance sur tout le monde, c'est pourquoi elle vint simplement se pencher légèrement en direction de son interlocutrice sans répondre, montrant qu'elle se contentait juste de l'écouter. La jeune rousse repris la parole, posant de nouvelles questions qui amusait la mange-rouille. Néanmoins, une fois de plus elle ne répondit pas, laissait faire la tyrannie du silence, un nouveau blanc servi de réponse a l'intruse, Zora pouvait simplement voir à travers les troue de son masque qu'elle était profondément observer, complètement mise a nue par ce regard inquisiteur au reflet de glace, ces yeux aussi bleu que l'océan infinie et aussi pâle que les glaces du bout du monde. Une nouvelle fois elle prit la parole, comme une insistance, comme un mouvement désespéré d'avoir des réponses, cette fois-çi Azercyn vint se repositionner contre son siège venant lui répondre avec douceur.

-"Je ne connais pas votre fameux Leynar, ce masque me préserve tout simplement du monde extérieur, il me protège moi mais également le monde qui m'entoure... d'où je viens ? D'aprés vous d'où je peux venir ? Suis-je une simple My'trän ? Ou une ennemie Daënastre ? Suis-je un résident ou un vagabond ? Peut-être que mes yeux vous rappelles les terres glacés d'Als'kholyn ou ma tunique vous suggérerais que je viens de Nislegiin...peut importe d'où je viens, seul ce que vous pouvez croire compte..."

Doucement ce serpent commençait à coulisser le long du bras de Zora, s'entortillant le long de sa main avant de glisser sur la table sans qu'elle ne le voit, ce serpent noir et blanc que seul la marche-cuivre pouvait apercevoir, cette chimère cynique fixait la femme masquée de ses yeux écarlates. Il n'avait pas besoin de parler qu'Azercyn le sentait ce moqué d'elle, étant constamment la pour la rabaisser, il profitait des effets du fort-esprit pour s'insinuer dans sa vie comme un cancer ! La mange-rouille avait remarqué que son interlocutrice avait parlé d'un architecte, elle voulait utiliser cette ferveur comme une preuve de confiance ? Raté pour le coup, elle n'exprima ni haine ni adoration pour ce qu'elle avait révélé, en temps normal elle aurait été crispé, elle aurait fait ressentir sa haine et cela l'aurait trahi, mais depuis son changement étrange d'attitude elle ne ressentait ni haine ni amour pour les architecte.

-"C'est curieux tout de même...une si belle femme que vous qui émane un réel charisme venant se perdre dans une taverne perdue au cœur d'une ville isolée...vous chercher à trouver ce que je peux bien cacher comme si que vous étiez vous même dans cette situation...vouloir m'aider en me parlant de Möchlog ne serait pas révélateur de votre trop grande confiance en vous ?"


Dernière édition par Azercyn Gwendelia le Ven 29 Mar - 19:45, édité 1 fois

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Soumettre sans Combattre EmptyJeu 8 Nov - 14:14

C'est bien sa veine... Cette femme n'est pas aussi avare en mots qu'elle l'avait espéré. Et, pire que tout: elle répond aux questions par d'autres questions. Le genre de choses qui a foncièrement tendance à irriter une rouquine qui n'a que rarement besoin d'être incitée à la violence. Elle observe d'ailleurs les environs comme pour vérifier qu'une tentative de meurtre serait bel et bien préjudiciable pour sa liberté. Mais l'endroit est peuplé. Et elle ne pourrait affronter autant de locaux s'ils venaient à se retourner contre elle...

Elle se contente donc tout d'abord d'un vague soupir pour marquer une lassitude déjà présente. La seule chose concrète qu'elle sache, désormais, c'est que l'inconnue ne connait pas Leynar. Un bon pointpour elle. Et une déception pour Zora. Cet insolent ne perd rien pour attendre même s'il n'entre guère dans ses priorités. Le destin le placera à nouveau sur sa route, elle le sait. Tout ce qu'il faut faire, c'est laisser le temps au temps!

Le silence constituant la seule réponse que la rouquine souhaite fournir pour l'instant, la femme masquée reprend en la gratifiant d'un compliment et d'une remarque plutôt pertinente. Une esquisse de  sourire assombrit le visage de la disciple de Möchlog. Sa tasse vient le masquer quelques instants plus tard. Puis l'élève de Vithis opine vaguement du chef pour signifier à son interlocutrice qu'elle accepte l'étrange tournure de cette conversation. Ou presque...
"Franchement?" souffle-t-elle. "J'en ai un peu marre de tomber constamment sur des originaux! J'en viens même à rêver d'un monde où les questions obtiennent de vraies réponses..."
Elle termine son thé et le lève pour signifier au tavernier qu'elle en souhaite un autre. Dans l'intervalle elle dépose le sien lentement sur la table avant de joindre ses mots et reporter son entière attention sur l'inconnue. Son regard s'ancre sur le masque comme s'il cherchait à en percer le mystère puis sur les ouvertures qui laissent deviner la présence d'un regard.
"Voici ce qu'on va faire! Je vais entrer dans votre petit jeu et contenter votre propre curiosité! Suite à quoi vous me fournirez les informations que je vous ai demandées! Gentiment demandées!" souligne-t-elle. "Je vous prie de noter cette subtile nuance dans un coin de votre esprit et de laisser votre imagination en tirer les conclusions qui s'imposent!"
Elle obtiendra ce qu'elle souhaite d'une manière ou d'une autre. Elle y arrive toujours... Mais pour l'heure elle opte pour la diplomatie. De quoi rendre Althéa fière et contenter le sens du secret de Vithis. Elle n'a guère apprécié les troubles causés en compagnie d'Ophélia. Ou peut-être était-ce simplement à cause de la perte d'un Éveillé? Le fait est qu'elle risque de ne pas apprécier que sa tumultueuse apprentie verse le sang dans une taverne...
"Très bien! Alors pour ce qui est de votre provenance... Je n'ai rien contre les devinettes, bien au contraire! Et j'abonde dans votre sens lorsque vous affirmez que seul ce que je pense importe!" reprend-t-elle. " Mais voyez-vous, en l'occurrence, il se trouve que ce que je peux penser influe directement sur votre espérance de vie! En conséquence de quoi - et pour peu que vous cachiez un quelconque instinct de survie sous votre masque - je vous encourage donc à jouer la carte de la précision la prochaine fois que nous aborderons le sujet de vos origines!"
Elle lui décoche un regard lourd de sens histoire d'être certaine que le message sera bien reçu. Elle n'a pas fait l'effort de se déplacer à cette table pour que sa curiosité soit déjouée par des artifices comme la dialectique ou la malice. Et pourtant, dans le fond, cette femme ne se trompe pas réellement. Elle l'a plutôt bien cernée. Et c'est tout à son honneur.
"Et oui, il se trouve que j'ai une inébranlable confiance en moi!" avoue-t-elle sans la moindre trace de modestie. "Pourquoi n'en aurais-je pas alors que je suis bénie par un dieu? Vous y verrez peut-être de l'arrogance ou encore la sombre trace d'une quelconque folie. Vous n'auriez pas totalement tort! Mais il se trouve que j'ai les moyens de me montrer confiante, n'en doutez pas! Pourquoi n'agirais-je pas en adéquation avec cette évidence?"
La fausse-modestie est méprisable. Et l'arrogance ne sied tout simplement pas à ceux qui n'ont pas les moyens de la manier. Elle, c'est différent! Ça l'a toujours été! Et cette inconnue s'en rendra compte bien assez vite. Mais pour l'heure l'ambiance est encore détendue. Ce qui va permettre à la rouquine de savourer le nouveau breuvage que l'on vient de déposer devant elle.
"Et pour finir je n'ai rien à cacher! Si je suis ici ce n'est pas pour fuir quelque chose mais parce que j'ai à faire dans la région!" affirme-t-elle. "Mais soyez-en sûre: dès que j'en aurai terminé, je rejoindrai des contrées plus hospitalières! La neige et le froid n'ont décidément rien de séduisant. Et mes instincts... sociaux ne peuvent guère s'exprimer à leur juste mesure dans un coin si reculé!"
Elle se fend d'un légère grimace et entame la dégustation de son second thé avant d'inviter la femme à prendre une nouvelle fois la parole d'un signe évocateur de la tête. D'où est-elle? Que vient-elle faire ici? Pourquoi Möchlog a placé cette curiosité sur sa route? Comme toujours, il n'y a pas de place pour le hasard. Mais le destin doit sans cesse être décrypté...

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Soumettre sans Combattre EmptyJeu 8 Nov - 17:51
-"Kufufu...Vous en avez marre de tomber sur des originaux ? Pardonnez mon impolitesse mais c'est le mensonge le plus aberrant qu'il m'est étais donné d'entendre ! Je veux dire...Comment pouvez-vous annoncer cela alors que vous étes vous même venue voir une femme vêtue d'un masque de corbeau ? De toutes les personnes dans cette taverne je suis la moins commune alors comment pouvez-vous prétexter être lassé de tomber sur des originaux ?"

Pourquoi la mange-rouille faisait preuve d'autant d'impolitesse ? Une tension semblait présente, comme si qu'elle était agacée de devoir parler avec Zora, comme si elle n'avait aucun intérêt pour elle et qu'elle préférait rester seul, et pourtant la réalité était complètement différente ! Azercy s'amusait, cela faisait très longtemps qu'elle n'avait pas ressenti ça ! Elle jouait au jeu de la danse, le gagnant étant celui ayant réussi a imposer sa danse à l'autre ! D'ailleurs sa partenaire de jeu avait posé une carte plutôt intéressante ! Celui du grand méchant loup ! Elle voulait montrer qu'elle était dangereuse et qu'elle pouvait s'en prendre à la chimiste au moindre faux pas ! Cet pensée se confirma quand la fille de Möchlog expliqua que selon la réponse d'Azercyn son espérance de vie pourrait s'en trouver altérer. Une menace de mort en soit.

-"Fufufuuuu...cette jeune femme pensssent vraiment que tu a un insssstinct de sssurvis derrière ton masssque ? Dur de le penssser quand on sssait que tu t'est aventurer toute ssseul dans un pays qui veut la mort de tout ceux de ton essspece !"

Misérable serpent...néanmoins il fallait le concéder, Azercyn faisait clairement partie de ces personnes capable de jouer à la roulette russe simplement pour le défi ! Un esprit de conservation mutilé qui venait réveiller chez sa propriétaire des penchants masochistes. Zora aborda ensuite la question de son arrogance, se ventant d'être bénis par un dieu, alors qu'elle s'expliquait la jeune chimiste était hilare derrière son masque, oh tendre psychotrope toi qui rend le plus faible des hommes aussi puissant que les dieux ! Le liquide lui montait surement à la tête car à mesure que le temps passait elle se sentait toute puissante. Zora se sentait supérieur, car bénies des dieux ? Azercyn elle se pensait supérieur aux dieux de par son statut d'humain. Persuader que les hommes ont le potentiel latent de surpasser les architectes simplement par leurs intelligences ! Tapant de sa main sur la table elle vint reprendre tout son sérieux en se penchant vers son interlocutrice qui venait tout juste de terminer son monologue.

-"Bien ! Puisque vous semblait jouer carte sur table je vais vous faire le plaisir d'être précis sur mon origine ! Je viens de Daënar, je suis venue jusqu'ici pour détruire le peuple My'Trän de l'intérieur en empoisonnant tout le monde avec des gaz de ma propre composition"

Un blanc s'installa pendant l'espace de quelques secondes, mais avant même que Zora ne puisse réagir, la chimiste vint littéralement exploser de rire attirant l'attention des autres personnes par le bruit qu'elle faisait. Etait-elle franche en annonçant une telle vérité ? Le Serpent illusoire lui-même semblait rire aux yeux d'Azercyn qui re-disposait son masque fébrile suite à ses éclats de rire. Reprenant doucement la parole elle ne fit pas attention à sa manche gauche qui c'était relever laissant légèrement apercevoir la chair de son bras noirâtre partiellement nécroser.

-"Vous m'avez demandé d'être précise, je l'ai été, néanmoins à vous de déduire ce que vous voulez, suis-je folle de révéler une tel chose ? Est-ce la vérité ou une autre malice ? Vous pouvez très bien m'égorger en quelque seconde, mais soyons sérieux quelque seconde, si mon origine me met en périls qu'est ce qui m'empêche de mentir ? Et si dans le cas contraire mes origines n'ont rien de spécial, qu'est ce qui vous empêchera de penser que je mens ? Je vous le répète cela ne sert à rien de discuter de cela plus longtemps, cela ne fait que rendre la discution ennuyeuse ! Posez donc des questions plus pertinentes et je vous fairais le plaisir d'y répondre sincèrement !"


Dernière édition par Azercyn Gwendelia le Ven 29 Mar - 19:47, édité 1 fois

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Soumettre sans Combattre EmptyVen 9 Nov - 15:33

Et ainsi elle lui avoue avec abnégation appartenir au méprisable daënar et être venue sur My'trä dans le seul but de détruire son peuple. Zora est prise au dépourvu et exprime sa stupeur en écarquillant à nouveau les yeux. Elle s'attendait à beaucoup de choses, son imagination étant plutôt fertile. Mais certainement pas à ce que cette femme masquée lui avoue sans détour ses dangereuses intentions. La rouquine a l'impression de rencontrer un semblant d'alter ego de l'Est. Et elle hésite maintenant d'écouter la voix de la raison qui lui commande d'exécuter dans le seconde cette ennemie ou celle, plus vicieuse, qui lui souffle de la laisser semer la mort sur le continent. Ses compatriotes ne pourraient ignorer la menace incarnée par Daënastre, cette fois! Et ils prendraient enfin les armes...

La fanatique considère à présent son interlocutrice sous un nouvel angle. Elle incarne une nouvelle forme de distraction. Peut-être même un défi! Et tandis que l'intéressée s'obstine à opposer ses questions aux siennes, Zora se projette déjà dans le futur tandis qu'elle s'enfonce dans le silence. Elle ponctue ce dernier de quelques gorgées supplémentaires. Décidément, elle raffole de ce breuvage!
"Je ne soumettrai pas mes questions à votre jugement! La pertinence est simplement une question de point de vue! Et les nôtres ne semblent pas destinés à s'accorder..." glisse-t-elle sur le ton de l'évidence. "Donc à défaut de vous interroger pour obtenir les informations qu'il me manque encore, je vais simplement vous exposer celles que je possède déjà!"
Si l'inconnue ne souhaite pas lui répondre par le dialogue, elle pourrait le faire à travers sa gestuelle. Difficile de deviner les expressions qui défilent sous le couvert de son masque. Mais puisque l'autre souhaite se poser en énigme, Zora se fait un devoir d'en percer le secret. Ce n'est pas comme s'il y avait mieux à faire en ces lieux, de toute façon! Elle n'est pas de celles qui dansent au coin du feu ou qui noient l'ennui dans les chants du passé.
"Votre accent n'est pas my'trän, pour commencer! J'ai de la peine à en deviner la provenance mais je sais qu'il n'est pas non plus d'Als'kholyn! Dans tous les cas vous êtes, au mieux, une infidèle!" reprend-t-elle. "Une infidèle cultivée, d'ailleurs! Ce qui vous pousse, dans la foulée, à insulter mon intelligence. Un comportement qui ne trahit pas un quelconque désir de mourir mais plutôt une bonne analyse de la situation. Vous savez que je ne m'en prendrai pas directement à vous dans un endroit aussi peuplé que celui-ci! Une stratégie sensée mais néanmoins bancale dans la mesure où elle repose entièrement sur le bon sens..."
Et le bon sens, lui aussi, est bien relatif. Un autre sourire, fugace, assombrit le visage de la rouquine. Elle désigne alors le groupe de locaux les plus proches. Avinés, certes, mais sculptés par le climat ingrat de cette région. De solides hommes et femmes qui puisent leur fierté dans cette terre marquée par le malheur.
"Je ne crois pas que ces gens-là gardent de très bon souvenirs des étrangers!" s'amuse-t-elle. "Et je suppose que vos petites plaisanteries et votre sens de la répartie ne vous sauveront guère de leurs griffes s'ils en venaient aux mêmes conclusions que moi! Le petit peuple n'est pas bien malin, j'en ai bien peur. Et il déteste par-dessus tout qu'on le lui rappelle..."
C'est très tentant, à vrai dire. La fanatique pourrait alors se délecter d'un spectacle aussi agréable que mouvementé. À vrai dire elle pourrait accuser cette étrangère d'à peu près n'importe quel crime tout en se réfugiant derrière son appartenance à My'trä. D'une mage ou d'une infidèle, qui croira-t-on? Pourquoi une innocente cacherait son identité derrière un masque?
"Maintenant il se trouve que vous représentez effectivement la seule réelle source de distraction dans cet endroit. Avec l'alcool, éventuellement!" concède-t-elle. "Et je ne compte pas abîmer mon jouet trop vite! Alors vous pouvez continuer à jouer la pathétique carte du secret ou abattre celle de la vérité, c'est à vous de voir! Mais quelque chose me dit que vous aurez tôt ou tard besoin de rejoindre les lieux d'aisance pour retrouver le... calme qui vous faisait tant défaut en arrivant! Votre comportement, je le crains, est plus révélateur que vos mots"
Elle lui décoche un regard ennuyé et, évidemment, parfaitement artificiel. Oui, elle connaît les symptômes du manque. Et elle les a vu s'exprimer à plusieurs reprise lors de sa croisade sur Daënastre ou même ici, sur My'trä. La rouquine sait que le temps joue en sa faveur! Il n'y a donc qu'à attendre que cette femme masquée revienne à de meilleurs sentiments...

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Soumettre sans Combattre EmptySam 10 Nov - 14:53
C'etait merveilleux ! Parfait ! Fantastique ! Zora était dans un mélange de haine et de curiosité, de frustration et d'intérêt mais la chose la plus sublime était sa réaction, elle n'avait pas été dupe, elle avait compris que la chimiste ne mentait pas, en général annoncer une vérité surprenante avait pour effet de faire penser à un mensonge, hors la rouquine n'était pas tombé dans la panneau...Bien ! Mais alors pourquoi elle n'agissait pas ? Qu'est ce qui l'empêchait de tuer Azercyn instantanément ? Oh quel frisson ! La mange-rouille eu un frisson si intense qu'elle en lâcha un gémissement, se sentir sur la corde raide était excitant ! Et les propos de son interlocutrice renforçait cette extase ! A n'importe quel instant elle pouvait se faire égorger et cela la faisait trembler de plaisir, un plaisir purement masochiste et dérangée.

-"Vous...Vous n'avez qu'un mot à dire au milieu de cette taverne, une seule phrase a prononcé pour déchaîner la colère des personnes alentours, un simple claquement de doigts et je peux me retrouver égorgée, poignarder et tabasser à mort ! Ou peut être attendré vous que je sorte des lieux pour doucement me planter une lame dans la gorge ? Et vous me dites que la seule corde raide qui me tient au-dessus du gouffre de la vie c'est ma capacité à être distrayante ?"

La voix tremblante et le souffle lourd, la rouquine pouvait apercevoir les pupilles désormais dilaté de son interlocutrice qui peinait à retenir son excitation morbide, ses mains tremblaient légèrement alors qu'elle essayait de garder son calme, prenant une grande respiration le sourire aux lèvres, elle se décida enfin à répondre aux questions de Zora tant bien que mal.

"Puisque la présence de mon masque semble réellement t'intriguer je vais te répondre, mais tu risques d'être déçue, car je ne le porte pas pour cacher quoi que ce soit au contraire c'est pour ma santé ! Je...Haa...je suis malade ! Gravement malade ! Mon corps il...il pourrit, mes organes sont en pleine putréfaction, je dois m'injecter un produit de ma conception pour faire fuir les vers qui veulent me ronger la cervelle, c'est pour cela que j'étais instable en arrivant ! Néanmoins, ils sont en moi, au creux de ma chair, dans mon corps et je les entends constamment, ils s'amusent a me narguer, à me fuir quand j'essaye de les attraper, il dévore les parties de mon corps a petit feux et s'assure que je n'en meurs pas ! Ils me maintiennent en vie pour satisfaire leurs insatiables appétit ! Je porte donc ce masque, car je n'ai pas confiance en l'air que je respire, il est peut-être pourrie, peut-être infectée ! Chez moi ils diffusaient bien du gaz dans la ville pour rendre les habitants dociles mais heureusement je m'en suis rendu compte et j'ai sus m'en protéger ! Alors voilà es-tu satisfaite par ta réponse ?"

-"Petite conne tsssss...tout cela a toujours été dans ta tête ! Tsss...tu est folle et maintenant elle le sssait ! Elle vas t'égorger ! Te tuer ! T'éventrer fufufu....je vais pouvoir voir ta tête rouler sssur le sssol ! J'ai hate de la voir sss'occuper de toi petite sssotte !"

Ce serpent ne la fermeront donc jamais ? Agacer la chimiste lui lança un regard noir alors que Zora la voyait regarder quelque chose dans le vide, la mange-rouille reporta ensuite son regard vers la jeune rouquine en attendant sa réaction, et comme pour lui prouver sa sincérité pour cette fois, elle vint retenir sa respiration et retira le masque durant l'espace de vingt secondes avant de le replacer sur son visage.


Dernière édition par Azercyn Gwendelia le Ven 29 Mar - 19:49, édité 1 fois

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Soumettre sans Combattre EmptyJeu 15 Nov - 8:17

Elle décoche un regard amusé à l'inconnue lorsque cette dernière résume sa situation avant de nuancer la menace qu'elle lui a adressée quelques instants plus tôt. Et pourtant elle observe encore le silence, pressentant que cette femme va enfin lui offrir les moyens de calmer sa curiosité. Ce qu'elle fait quelques instants plus tard en lui avouant la nature du mal dont elle souffre. Ou plutôt le mal dont elle croit souffrir... Des vers, vraiment? Et qui s'amusent à la narguer? Le diagnostique semble déjà évident pour la rouquine: la folie! Et le traitement ne saurait être distillé autrement que par la mort...

Elle hoche donc la tête avec condescendance tandis qu'elle recommande un nouveau thé. L'alcool commence déjà à répandre ses effets néfastes dans son organisme. Elle peut le sentir se répandre dans ses veines et son esprit. Zora a l'esprit allégé. Et par Möchlog, que cela fait du bien! La rouquine suit le regard noir de l'étarangère et ne perçoit pas la moindre source d'intérêt au bout de ce dernier. Que voit-elle? Qu'entend-t-elle? La réponse serait probablement intéressante. Mais ce qui l'ennuie réellement en cet instant, ce ne sont pas les mirages que l'autre peut considérer comme la réalité...
"Je ne crois pas vous avoir autorisée à me tutoyer..." lui fait-elle remarquer. "Votre... état n'excuse en rien l'absence de politesse!"
Elle agrémente sa remarque d'un haussement de sourcil réprobateur avant de laisser un peu de place au tenancier pour lui permettre de déposer sa commande. Elle fait tourner un bref instant le cuillère de bois dans le liquide ambré avant de reporter son attention sur son interlocutrice. Pourquoi Khugaatsa a-t-il faussé ses pensées? Qu'a-t-elle bien pu faire?
"Pour le reste, je n'ai pas pour habitude de quémander l'aide des autres ou de faire preuve de patience lorsque je souhaite purger le monde de ses erreurs! Si je dois vous tuer, je ne le ferai pas par derrière mais en vous regardant droit dans les yeux! " glisse-t-elle. "Mais soyez rassurée: pour l'heure vous restez suffisamment distrayante!"
Elle lui décoche un vague sourire avant de lâcher un vague soupire. La folie dont cette femme souffre lui est inconnue. Elle a vu les ravages causés par le sadisme du Gryffon Blanc s'exprimer de bien des manières mais jamais de celle-ci. Cherche-t-Il à se venger pour l'outrage dont Il a été victime lors de cette hérésie de bal? S'Il s'est mis à frapper les ennemis de My'trä de ses malédictions, elle a toutes les raisons d'être heureuse aujourd'hui.
"En réalité c'est votre jour de chance! Je me suis fait un devoir d'aider ceux qui souffrent des affres de la vie, voyez-vous?" lui explique-t-elle avec le plus grand sérieux. "Je crois connaître le... traitement qui serait le plus adapté à votre situation!"
Même si elle avait la drôle d'idée de lui venir en aide, Zora ne pourrait probablement rien pour cette femme. Le corps est à la merci de sa magie mais l'esprit, lui, s'y soustrait aisément. Le fait est qu'une mort rapide est probablement préférable à une lente dégénérescence. La folie ne se soigne pas: elle s'amplifie. C'est un chemin à sens unique duquel on ne peut espérer revenir... La rouquine tend alors sa main, paume ouverte vers le haut, à son interlocutrice.
"Vous permettez que je sonde votre corps à la recherche de ces fameux vers?" demande-t-elle pour la forme. "Et parlez-moi un peu d'eux, vous voulez bien? Lorsqu'ils ne s'amusent pas à vous dévorer le cerveau ou à vous narguer leur arrive-t-il, par exemple, d'organiser des fêtes? Ou peut-être préfèrent-ils vous narrer des histoires? Je crois savoir que les rampants adorent également la musique! Est-ce vrai?"
Elle ne prend guère le soin de cacher ses moqueries. Et pourtant elle reste la main ainsi, la main tendue, en attendant que l'autre veuille bien la saisir. Ou la repousser!

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Soumettre sans Combattre EmptyVen 16 Nov - 18:45
Les propos de la jeune rousse vinrent frapper la mange-rouille en plein dans son point faible, elle sentait sa moquerie remué en elle tel un couteau planté en plein cœur, sa main tendue apparaissait comme une éternelle provocation vicieuse, non seulement Zora se moquait d'elle mais en plus elle la prenait pour une démente irrécupérable, une folle, une taré, elle re-entendais toutes ses personnes se moquaient d'elle et l'insulter, "Pauvre folle","Mange-rouille !","Tarée !". Cela la faisait trembler, baissant le visage son masque cachait les larmes qui dégringolaient le long de ses joues à travers son masque. Peut-être était-elle réellement folle, peut Etre tout cela n'était qu'une maladie mentale qui dérangeait le monde. Mais ce que personne ne comprenait c'est que peu importe le tourment d'Azercyn, elle en souffrait énormément et ne demandait que ça d'en être libéré.

-"Pardonne moi...Je ne voulait pas te vexé. Vous me trouvez distrayante, car vous me voyez comme une folle c'est ça ? Vous aussi vous vous moquer de moi, vous aussi vous êtes persuadé que ma vie n'a aucun sens...je le sent a vos mots...a votre voix..."

Venant lentement poser sa main dans celle de Zora, elle retira son masque lentement, très lentement, elle était tétanisée, tremblait, était profondément paniqué. Elle avait peur, ce masque était une véritable protection pour sa psyché, elle se sentait bien quand elle le portait et c'était la première fois qu'elle le retirait dans un lieu où elle ne se sentait pas pleinement en sécurité. Montrant un visage fin et naturellement blafard, ses yeux d'un bleu glacial montrait toute la peur et la tristesse qu'elle ressentait, elle se sentait comme nue et sans arme face à une armée prête à la tuer a n'importe quel moment, les traces de ses larmes étaient visible sur ses joue.

-"Vous...vous voyez...je..je ne suis...je ne suis pas folle ! Je...je...personne ne me comprend...tout le monde a peur de moi...mais...je ne cache rien...vous voyez ?"

Sans s'en rendre compte elle serrait la main de Zora de toutes ses force, tremblant comme une feuille, son corps la tirait en arrière, mais sa main l'attachait à Zora, elle était au bord des larmes, terrifié par ce monde qu'elle ne voyait plus sans son masque, elle se sentait si seule, si fragile, si faible ! Tout son corps était crispé et voulait partir en courant, mais sa mains s'accrocher comme mue par une conscience, par une force du désespoir de vouloir se raccrocher a quelque chose. Pourquoi faisait-elle cela ? Paraître saine d'esprit était un désir si profond et intense qu'elle était prête à se plonger dans un tel état pour le prouver.


Dernière édition par Azercyn Gwendelia le Ven 29 Mar - 19:53, édité 1 fois

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Soumettre sans Combattre EmptyMar 8 Jan - 23:57

Le changement d'attitude est aussi évident qu'impromptu. Zora baisse le regard sur la main qui s'est saisie de la sienne. Il se teinte peu à peu d'un mélange de dégoût et de surprise qui la plonge dans un silence peu inhabituel. Ce contact la dérange, évidemment. Il la... souille! Mais ce qui l'ennuie profondément, c'est avant tout d'être plongée ainsi dans la réalité dérangeante de cette femme masquée. Les confidences l'irritent au plus haut point. Ne serait-ce que parce qu'elles supposent une certaine forme de confiance dont elle ne souhaite pas être gratifiée. Qui que soit cette inconnue, elle est son ennemie par nature. Comment peut-elle décemment lui confier ainsi ses peines et ses peurs?

Le dégoût s'immisce à présent sur le visage aux traits finement ciselés de la fanatique. Elle tente alors de retirer sa main prise dans un étau de fer. Son regard s'illuminent brièvement tandis qu'elle fait appel à la magie pour amplifier sa force et ainsi retrouver sa liberté. Elle détourne alors les yeux comme pour s'assurer que personne n'aura surpris cette scène gênante. Mais la relative tension régnant autours de la table n'aura évidemment pas manquer d'attirer l'attention des plus curieux. De quoi arracher un soupir agacé à la rouquine qui reporte à présent son attention sur l'impure.
"Un peu de tenue, je te prie!" siffle-t-elle. "Ton impureté ne justifie en rien un comportement aussi... déplacé!"
Elle appuie sa remarque d'un regard d'avertissement. Il est vrai que cette étrangère l'amuse, oui. Mais cela ne l'autorise pas pour autant à se comporter de manière si familière à son égard. Et encore moins à lui confier ses peines comme si elle était en mesure de l'aider à s'en débarrasser. Elle l'aidera, oui. Mais certainement pas de la façon qu'elle escompte. La rouquine n'effacera pas le passé de cette femme. Elle l'en délestera, lui permettant ainsi de vivre une nouvelle existence libérée du pêché!
"Et oui, tu es probablement folle! Que tu en aies conscience ou non ne change rien à cette réalité! Car tes fameux serpents ne sont rien d'autre qu'un tour de ton imagination. Une imagination fort fertile, il semblerait. Ou alors, peut-être, un simple mensonge pour t'attirer la sympathie des gens..." suppose-t-elle. "Mais je dois bien reconnaître que je m'en fiche! Car ce qui compte à mes yeux, bien plus que ta folie ou tes maux, c'est avant tout ton impureté! La façon dont elle s'exprime m'importe peu!"
La fanatique hausse les épaules avant de tremper ses lèvres dans le breuvage chaud qui réchauffe son corps mais épargne la glace qui ceinture son coeur. Il convient maintenant de choisir ce qu'il convient de faire. Car si la plupart du temps les impurs tentent d'ignorer leur condition de parias, cette inconnue semble l'assumer. Et en souffrir. Les personnes de ce calibre sont extrêmement rares. Et Zora se sent alors obligée d'envisager une option moins... cruelle que celle qu'elle réserve d'ordinaire aux pêcheurs qui vivent dans le déni.
"Quoi qu'il en soit j'imagine fort bien que ta situation n'est pas aisée. Le mal dont tu souffres, personne ne peut le guérir!" ment-elle. "Il est peut-être temps que tout ceci... s'arrête? Pourquoi s'obstiner? Tes souffrances s'accentueront. Il en va de même pour la haine et les moqueries dont tu es la cible. Je suppose que tu le sais déjà, n'est-ce pas? Cette existence-là ne te réserve rien de bon!"
Le ton sérieux qu'elle emploie tant à confirmer qu'elle ne plaisante pas le moins du monde. La rouquine lâche un nouveau soupire et joint ses mains autours de la tasse chaude tandis qu'elle envisage la méthode qu'elle pourrait employer pour libérer la femme masquée.
"Je connais des méthodes parfaitement indolores pour t'aider à transiter vers ta prochaine existence. Une existence qui sera probablement plus agréable et, si Möchlog le souhaite, délestée d'une quelconque forme d'impureté! Ne serait-ce pas plus simple pour tout le monde? Tu trouverais le repos et Irydaë serait ainsi débarrassée de la honte que tu lui infliges!" souffle-t-elle doucement. "N'est-il pas temps de mettre un terme à tout ceci?"
Elle hausse un sourcil alliant espoir et évidence comme pour convaincre davantage l'étrangère d'opter pour la bonne décision. Zora frissonne: aurait-elle, pour une fois, la chance d'aider une personne consentante?

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Soumettre sans Combattre EmptyDim 20 Jan - 16:15
Tout devenait de plus en plus absurde au yeux de la Chimiste, elle tournoyait dans une spiral, un maelstrom de pensée absurde et contradictoire ! Volonté masochiste de se mettre a nue en terrain ennemie elle prenait son pied dans cette infamie, la mange-rouille dont l'etreinte se porter sur la main de la femme a la chevelure de feu vint se briser par la force de cette dernière, alors qu'elle vérifiait que personne n'assistait a cette scène, la jeune femme vint doucement remettre son masque dans un soupire de soulagement, retrouvant son monde de sécurité au travers son masque de corbeau elle en venait a finalement accepter la vérité sortant de la bouche de Zora.

-"Je me moque complètement de la sympathie des gens, ton obsession pour l'impureté rivalise avec ma démence, oui je l'accepte, j'accepte de n’être qu'une folle dans un monde dérangé, la folie n'est qu'une norme différente du monde dans lequel on vit n'est ce pas ?"

Levant les yeux au ciel, regardant le plafond de cette taverne, la jeune chimiste semblait tout comprendre, ses propos paradoxal bondissait d'avant en arrière comme une balle de tennis durant un match important, elle allais et venait entre mélancolie et assurance, joie et dépression, arrogance et modestie. A mesure qu'elle écoutait son interlocutrice dont la dangerosité n'était plus a prouver, tout venait s'éclairer dans son esprit défectueux, écoutant d'une seule oreille cette nécromancienne, elle vint réagir en tapant dans ses mains alors même qu'elle finissait de parler, attendant une certaine réaction de sa part qu'elle n'obtiendrais visiblement pas.

-"Mais oui ! Tu a parfaitement raison ! Je suis impure et mon existence est un fléau pour ce monde ! Je n'apporte que la corruption autour de moi et ma douleur sera éternel ! Il était stupide de penser que je pourrais changer cela et guérir mes milles maux ! Il est temps de mettre un terme a tout cette abbération...en me plongeant une bonne fois pour toute dans ce magma noir d'impureté ! Il m'est hors de question de me laisser mourir ! Même si tu connais de magnifique méthode pour cela, ce serais perdre cette bataille que je mène depuis mon existence !"


Toute excitée, la jeune femme vint lâcher un magnifique sourire a son interlocutrice avant de se lever soudainement, bien déterminé a changer sa vie dans une voie qui n'arrangerait pas la My'tran. L'instabilité de sa psyché ne faisait que resplendir au yeux de la rousse, comment une tel femme pouvait jongler entre profond malheur et joie extrême ? Comme en étant perturbé de la sorte pouvait on subir une sorte de clairvoyance divine ? La Mange-rouille n'était donc qu'un condensée de folie brut sans aucune chance de pouvoir se libérer de ses chaines rouillée.

-"Je vais noyer ce monde dans cette noirceur dont je baigne depuis si longtemps ! Mon existence impure me dévoue a faire plonger tout le monde ! Haha encore merci Zora ! Graçe a toi j'ai trouver comment mieux vivre ! La mort ne m'attrapera pas de si tôt et c'est entièrement grâce a toi ! Je pense rester a My'trä encore un petit moment, votre vision du monde si différente me sera bien utile pour apprendre a me surpasser !"


Dernière édition par Azercyn Gwendelia le Ven 29 Mar - 19:54, édité 1 fois

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Soumettre sans Combattre EmptyLun 21 Jan - 22:23

Ce qui la dérange réellement en cet instant? Ce n'est pas la maladie aussi silencieuse que perverse qui semble hanter cette femme à l'allure étrange mais bien le fait qu'elle accepte sa condition avec ce que la rouquine perçoit comme de la fierté. Une manière de se distinguer d'une masse qui devrait resplendir d'unité. Zora ne peut tolérer que l'impureté puisse être élevée ainsi sur un piédestal de dignité. Et encore moins que cette étrangère ose imaginer un quelconque point commun entre la malédiction qui la consume et la mission divine que Möchlog lui a attribuée. Il ne saurait y avoir de rivalité entre le jour et la nuit...

L'élève de Vithis lâche un soupir désapprobateur animé par la plus pure arrogance tandis qu'elle hoche la tête négativement. Par où commencer? Comment lui faire comprendre l'étendue de son erreur autrement qu'à travers la violence. Les muscles de son corps se tendent, implorant leur maîtresse de bien vouloir succomber aux pulsions qui la dévoraient encore quelques mois plus tôt. Sa main, elle, semble vouloir broyer la tasse de terre cuite qui contient encore le thé alcoolisé qu'elle réussissait encore à apprécier quelques instants plus tôt. Sans succès!

Et puis il y a ces remerciements que son interlocutrice lui a adressés. A-t-elle compris un traître mot de la philosophie de la rouquine? Peut-elle seulement concevoir l'idée que sa vie, désormais, ne lui appartient plus? Les lèvres de la fanatique restent résolument pincée. Son regard, rivé sur les fentes du masque de la daënar. Rester à My'trä? Comme si elle pouvait débarquer sur le continent, arpenter son sol sacré au gré de ses envies et employer les enfants des Architectes pour obtenir la confiance ou la motivation qui lui font encore défaut... C'est probablement ce dernier point qui achève de consumer le peu de patience dont était encore dotée la disciple de Möchlog.
"Mais la mort t'a déjà rattrapée! N'es-tu pas capable de la reconnaître alors même qu'elle se tient devant toi?"
Les mots qu'elle prononce ont au moins le mérite de souligner l'absurdité qui règne en maîtresse absolue sur l'esprit de l'étrangère. Sans qu'elle puisse réellement l'expliquer, Zora lâche un rire cristallin mais le sourire qui finit par y succéder est peut-être aussi froid que la neige qui entend engloutir la région. Le fait est que la discussion s'est terminée alors même qu'elle n'avait pas réellement commencé. Un dialogue de sourdes. Un de plus...

La servante de la Chouette se lève doucement avant de se diriger vers le comptoir. Elle y cherche du regard le sablier rythmant certains jeux d'adresse, de cartes ou de stratégie. Elle s'en saisit après un vague regard à l'aubergiste puis revient prendre place face à la femme vêtue de noir. Les doigts de la rouquine glissent un instant sur le verre qui renferme le sable fin.
"La bataille que tu espères pouvoir mener contre ton destin n'existe que dans tes pensées! Quant au monde que tu espères pouvoir noyer sous ta noirceur..." murmure-t-elle, marquant une pause avant de se fendre d'un sourire: "Et bien disons qu'il est déjà destiné à baigner dans ma lumière!"
L'étrangère arrive trop tard. Ou peut-être trop tôt, qui sait? Ce qui est sûr, en revanche, c'est que ses pas l'ont menée ici pour une seul raison. En a-t-elle conscience? Möchlog souhaitait la mort de cette femme, c'est évident. Sa folie représente une esquisse de danger qui doit d'être éradiquée. Qui sait ce dont elle serait véritablement capable? Zora est bien placée pour savoir qu'un esprit dérangé peut réellement causer du tort...
"Tu disposes du temps que ce sablier voudra bien t'accorder!" explique-t-elle en retournant l'objet en question. "Disposes-en à ta guise! Mais lorsque le dernier grain de sable aura chuté, tu tomberas avec lui!"
Voilà qui met un terme à cette discussion évoquant davantage la mascarade qu'un réel échange. La rouquine, attentive à une éventuelle réaction dangereuse de l'étrangère, se redresse. Son regard oscille ensuite entre le regard empli de folie qui se cache derrière le masque et le silicium qui s'écoule avec une grâce particulière, évoquant tant le temps qui s'écoule que celui que Möchlog accorde encore à la femme vêtue de noir.

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Soumettre sans Combattre EmptyMar 22 Jan - 14:48
L'alarme venait de se mettre en route, l'adrénaline était administré, la situation était désormais critique, le danger potentiel que représentait Zora était devenue un danger conséquent et prêt a s'abattre n'importe quand, la mange-rouille avait vue que sa révélation ne plaisait pas a la rouquine, pire encore cela avait éveiller sa colère et désormais seuls les grains de sable d'un sablier l'éloigner de la mort réserver par la My'trän. Cet aura de mort qu'elle dégageait était maintenant plus grande, la chimiste avait la sensation qu'une véritable faucheuse se baladait derrière elle, un vent froid venait confirmer cette sensation alors que le regard brûlant de la rouquine venait contraster avec l'ambiance glaçant qu'elle dégageait. Alors pourquoi Azercyn était excitée ? A cet instant précis ou Zora c'était annoncer comme étant la faux qui viendrait s’abattre sur la démente elle avait ressentie comme un inconditionnel amour masochiste ?

Cette colère voir cette haine dans le regard de la rousse venait éveiller des passions interdite chez Azercyn, ce n'était plus un doute ou un soupire malsain prononcer par un vils serpent imaginaire, c'était désormais une certitude, Azercyn était follement amoureuse de cette My'trän, son désir de mort et ce danger inégaler venait rafraîchir ses cuisses sous le regard autoritaire du temps qui se manifestait sous la forme d'un sablier. Ainsi Discrètement, la marche-cuivre vint se saisir d'une fiole dans sa poche intérieur et vint s'approche de son interlocutrice qui attendais le grain de sable final.

-"J'ai encore un secret a t'avouer...vois tu Zora, je pisse allègrement sur le visage de ton architecte. Mochlog n'est qu'un pantin désarticulé n'ayant aucune chance de surpasser l'humanité ! C'est plutôt ma science que tu devrais vénéré"

Et sur ces mots ayant pour but de déchaîner une haine infernal sur le dos de la mange-rouille, cette dernière vint claquer sa main sur la table, brisant la fiole qu'elle avait en main entraînant une puissante réaction en chaîne qui causa une explosion certe inoffensive, mais dont le but véritable était de libérer une fumée noir épaisse et irritante, préparer a cette réaction, Azercyn qui était hilare jeta deux autre fiole dans la taverne avant de prendre ses jambes a son cou, sortant de l'auberge comme une balle en laissant volontairement des traces de pas dans la neige, toujours animé par cette excitation masochiste de se faire poursuivre par Zora, rougissant a l'idée d’être confronté a sa rage et d'etre sur le fil du rasoir elle n'en ralentissait pas pour autant, les rires déments de la mange-rouille se perdait en dehors du hameau qu'elle quitta bien rapidement pour atterrir dans une foret peu rassurante.


Dernière édition par Azercyn Gwendelia le Ven 29 Mar - 20:31, édité 1 fois

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Soumettre sans Combattre EmptyMar 29 Jan - 8:04

Ho, elle est déjà familière des doutes ou de la haine que les daënars peuvent éprouver à l'égard des dieux. Peut-être aurait-elle eu les arguments nécessaires pour les convaincre de leurs erreurs et redonner la vue à ces aveugles privés de la lumière des divinités. Avec le temps, la pitié s'est juxtaposée à la colère. Les gens de l'Est ne sont que des enfants livrés à eux-mêmes, tentant de trouver un sens à leurs vies dans les jupons de leur fausse déesse. Quelle ironie... Prétendre se libérer des Architectes pour ensuite remettre leur survie entre les mains d'une idole née de leurs fantasmes, est-ce là l'idée qu'ils se font de la Liberté?

Zora a appris sur Daënastre, parfois douloureusement, à se taire et à serrer les dents lorsque les circonstances l'exigeaient. Là-bas, la vérité dérange. Elle éclabousse les serviteurs de Technologie et leur rappelle leurs propres errances spirituelles. Mais aujourd'hui elle ne se trouve plus sur ce continent perverti. Aujourd'hui, elle foule la terre qui, à défaut de l'avoir vue naître, l'a imprégnée d'une foi vivace et sauvée des tourments dévolus à ceux qui se sont détournés de leurs racines. Et sur My'trä, la rouquine n'est guère encline à tolérer qu'une étrangère puisse s'en prendre ouvertement à son dieu. Pas avec cette insolence. Pas avec cette désinvolture. Et certainement pas avec cette assurance nauséabonde...

Le sable qui s'écoule ne représente soudain plus grand chose aux yeux de la fanatiques. Elle écarte d'ailleurs d'un revers de la main le réceptacle de verre qui a su capturer une part de l'essence du temps. Mais les créatures les plus dangereuses ont tendance à considérer avec dédain les proies qu'ils surplombent depuis le sommet de la chaîne alimentaire. Quel tort cette femme pouvait-elle lui causer si ce n'est celui de sa présence? Elle n'a ainsi guère anticipé l'éclat sonore du verre brisé et encore moins celui de l'explosion. Quant à l'épaisse fumée noire qui ne tarde pas à envahir l'espace et  sa gorge, elle relevait tout simplement de l'impossible.

Et pourtant, une fois encore, une daënare aura su la surprendre. Elle qui pensait connaître l'ennemi se retrouve à nouveau face à l'une de ses ruses dont il a le secret. Son imagination dépravée ne semble souffrir d'aucune limite. Le trait doré fend l'air mais ne rencontre que le bois flanquant la porte ouverte. Le froid qui s'engouffre à l'intérieur de l'auberge arrache un frisson à Zora tandis qu'elle fait de son mieux pour quitter cette zone infestée de volutes sombres. La pâle lumière qui filtre à travers l'entrée de la bâtisse incarne alors un véritable phare qu'elle tente maladroitement de suivre.

Arrivée à l'extérieur, elle se penche en avant et tousse violemment. Les échos de ceux qui la rejoignent viennent sublimer cette cacophonie gutturale. La fanatique a besoin de plusieurs longues secondes pour retrouver entièrement l'usage de ses yeux et chasser les perles lacrymales qui en glissent. Elle se redresse alors lentement en toisant d'un regard mauvais les nimbes du Khoral. Et elle découvre alors les traces de pas encore fraîches. Et alors elle hésite: son désir de faire payer cette femme vaut-il le risque imposé par une traque dans le blizzard?
"La peste soit de ce corbeau!"
Elle se retourne à moitié et découvre un homme barbu, marqué par le temps peut-être autant que les épreuves. Le regard de la rouquine glisse sur la barbe sombre qui se déploie sur une bonne partie de son torse puis sur les autres personnes présentes. Elle découvre de la peur et de la rancœur dans les regards. Et constate que cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas aussi sentie proche de ce peuple. De son peuple. Un mécanisme malsain commence alors à animer les rouages des pensées de la fanatique. En tant que future impératrice, ne doit-elle pas guider ces gens?
"C'est une daënare!" indique-t-elle à la petite foule. "Une daënare qui entend répandre le mal et ses idées nauséabondes sur nos terres. Et qui insulte ouvertement les Architectes, qui plus est..."
Elle se retourne alors entièrement et croise les bras tout en toisant ses compatriotes. Le concept de frontières n'existe plus depuis longtemps dans l'esprit de la fanatique. Les my'träns sont un même et seul peuple. Les nations et les nomades qui les arpentent ont les mêmes racines. Les mêmes craintes et les mêmes espoirs. Et à ce titre, ils méritent également de jouir de l'honneur d'éviscérer cette étrangère.
"Le Khoral aura sa peau, c'est certain!"
"Oui, il n'y a qu'à attendre..."
"Attendre..." relève la rouquine, agacée. "Vous n'êtes pas fatigués d'attendre? De laisser constamment l'initiative aux ennemis de l'Est? Hier, ils tentaient de nous exterminer. Aujourd'hui, ils se baladent sur ce sol sacré comme s'ils étaient déjà chez eux. Et demain? Que feront-ils pendant que vous attendez?"
Des regards gênés sont échangés. Peut-être ont-ils conscience que parfois il ne faut pas entièrement s'en remettre à la volonté des dieux. Et que même le plus insignifiant des outils peut avoir son rôle à jouer dans l'élaboration du renouveau. Zora observe à nouveau les traces que la neige, implacable, menace déjà d'engloutir dans le néant de son désert glacé. Elle les désigne alors d'un signe de la tête comme pour rappeler à ces gens que les alternatives existent.
"Les Architectes nous observent!" leur rappelle-t-elle. "Que comptez-vous faire pour laver leur honneur?"
"Et toi?"
"Je vais traquer cette femme!" glisse-t-elle sur le ton de l'évidence. "Et la tuer!"
"Tuer..." relève un vieillard jusque-là resté en retrait. "Est-ce donc la seule chose que tu sois capable de faire, Viz'Herei?"
Les iris ambrés de la fanatique se posent sur le nouvel intervenant. Quelques murmures parcourent la petite assemblée. Une paire de femmes font un pas en arrière tandis que d'autres échangent des regards curieux. Des gens ignorent encore qui elle est, visiblement. Loin de s'en offusquer, la disciple de Möchlog répond par un sourire. Elle sait ce qu'on lui reproche et la réputation dont elle jouit. Et elle compose avec cette réalité comme le khurmis compose avec la neige...
"Je suis telle que Möchlog l'a souhaité, vieillard!" souffle-t-elle doucement. "Et pendant que tu te soucies de la forme, je me focalise sur le fond. Nous discuterons moralité lorsque les terres de Delkhii, les flots de Dalaï et les cieux d'Amisgal auront été purgés des hérésies daënars. Et de tous ceux qui persistent à sacrifier l'avenir de notre peuple au bénéfices de leurs propres consciences!"
"J'ai vu la guerre, gamine!" rétorque-t-il. "Et crois-moi: tu ne veux pas revivre ce que nous, les anciens, avons vécu!"
"Ho, détrompes-toi..." s'amuse-t-elle. "Je sacrifierais ma vie et mes prochaines existences avec joie pour avoir ne serait-ce que l'opportunité de venger My'trä!"
"Et ainsi parle la jeunesse, dénuée de sagesse!"
"Mais pas de courage! Ni de fierté..."
Un silence pesant s'installe. Les deux avis divergent tellement qu'un débat serait probablement stérile. D'autant plus que les traces ne tarderont plus à disparaître. Ce constat pousse ainsi Zora à s'avancer à travers la foule pour suivre ce fil d'Ariane bien éphémère. La barbu décide alors de s'interposer avant de tirer la hache qui pendait jusque-là docilement sur son flanc. La fanatique lui décoche un regard blasé. Elle n'a pas le temps pour ces bêtises. Et encore moins les moyens de faire face à autant d'adversaires potentiels.
"Une ennemie des dieux s'enfuit et toi, tu choisis de te dresser face à l'une des tiennes?"
"Tu n'es pas des nôtres! J'ai entendu parler de tes crimes à Khurmag!"
"Et ainsi donc tu entends faire justice..." soupire-t-elle. "Ton sens des priorités est quelque peu douteux, mon ami!"
"Y'a-t-il une hiérarchie de l'ignominie?"
"À toi de me le dire!"
Elle patiente alors de longues secondes pendant lesquelles elle ne peut qu'espérer. Puis l'homme finit par s'écarter du chemin de Zora. Cette dernière lui adresse alors un signe de tête qui incarne probablement une forme de remerciement. Elle passe à travers le petit groupe et poursuit sa route. Elle devine presque la hache pointée dans sa direction lorsque l'homme reprend la parole.
"Un jour tu paieras pour tes crimes, sache-le!"
"Qui sait?"
Elle s'arrête et se retourne à moitié avant de hausser les épaules. Elle accompagne ce geste désinvolte d'un vague sourire avant de poursuivre sa route. Après quelques mètres elle remarque alors que son dernier interlocuteur et un jeune homme lui ont emboîté le pas. Regrettent-ils de l'avoir laissée partir? Entendent-ils s'allier à elle pour châtier cette étrangère qui a insulté les dieux en usant d'une arme octroyée par Technologie en plein coeur de Khurmag? Elle suppose que ces deux options peuvent s'accorder. Et elle s'en satisfait.

Elle marque une nouvelle pause pour les attendre à l'orée de la forêt où mènent les traces de pas. Ils la dépassent en lui décochant un regard haineux. Elle, elle sourit à nouveau. Son regard se pose sur une chouette blanche comme la neige qui l'observe depuis le relatif confort de sa branche. La rouquine s'incline respectueusement devant l'incarnation de Möchlog. Puis elle suit les deux hommes dans le labyrinthe boisé...

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Soumettre sans Combattre EmptyMar 29 Jan - 14:07
Quelle merveilleuse sensation ! Quelle était ce frisson d'extase qui venait la prendre au tripe ? La femme corbeau était en train de courir dans la neige, hilare et tremblotante, elle savait pertinemment que Zora ne la lacherais pas d'une semelle, peut être serait-elle accompagnée, peut être non. Néanmoins elle était dorénavant dans le rôle de la proie fuyant la fatalité du prédateur qui finirais tôt ou tard par l'attraper. Cela l'excitait, les tremblement d'excitation avait même finit par la faire tomber dans la neige. Se relevant lentement le visage tordue par une étrangement expression mêlant peur et excitation, elle dut attendre quelque minutes avant de reprendre sa marche frénétique dans la foret.

La mange-rouille était obsédée par Zora, cette femme lui vouait désormais une haine inégalé, sa beauté glacial rivalisait avec l'intensité de ses émotions envers la femme corbeau et cela plaisait énormément a l'esprit dérangée de la chimiste, néanmoins il fallait aller plus loins, il fallait flirter avec le danger et danser avec la mort dans un ballet macabre et funeste. Azercyn n'était pas saine d’esprit c'était un fait avérée, elle n'était pas non plus une guerrière et ne savait nullement se battre, nul doute que face a la Myträn au cheveux de feu elle ne tiendrais pas une minute avant de se faire égorgée, cette femme était une artiste de la mort, une virtuose du meurtre. Azercyn l'avait comprise néanmoins il y avait un domaine ou la mange-rouille était la plus forte, malgré ses défauts elle était une véritable génie de la chimie mais aussi de la science, son intelligence et sa capacité d'adaptation était démesurée ! Couplé a son instinct de préservation inexistant cela faisait d'elle une réelle adversaire totalement imprévisible.

Débarquant dans un endroit de la foret dont les arbres était moins espacée, le génie de la chimiste se mit en marche dont le potentiel était décuplée par les effets de sa drogue, rapidement elle vint courir tout autour des arbre créant un véritable labyrinthe de pas, puis elle vint réunir toute ses double fiole responsable des explosions. Ils lui en restait sept...c'était parfait ! Brisant ses dernières en leurs centre afin d’empêcher le mélange des liquides, elle vint remplir deux grand fioles de verres qu'elle attacha a l'aide d'une cordelette, ensuite elle vint sortir de sa sacoche une faucille servant a sa récolte de plante pour venir se couper les veine légèrement et laisser couler le sang sur une pierre qu'elle avait disposée au milieu de la pseudo-clairière, venant ensuite grimper a l'arbre le plus proche, elle vint s'enfouir dans la cime de ces dernier en utilisant sa cordelette pour placer les deux fiole de verre au dessus de la pierre, ainsi elle n'aurait qu'a lâcher la ficelle pour voir les fioles se briser sur la roche. Tout était prêt il ne restait qu'a attendre.

La Femme Corbeau n'attendis qu'une vingtaine de minute avant d’apercevoir entre les feuillage la terrifiante Zora accompagnée de deux hommes, Pourquoi fallait t'il qu'elle soit accompagnée ? C'était son jeu ! Leurs duel ! Elle ressentait du mépris pour ceux venue gâchée la fête, la corde en main et la faucille tachée de sang de l'autre elle ne leurs réservait qu'un seul sort. Pour Zora en revanche elle savait déja quoi faire, le jeu serait plaisant...excitant...orgasmique même ! Elle frissonnait d'extase alors que le froid de la contrée glacée venait rafraîchir ses cuisses désormais humide par ces idée saugrenue.
Comme prévue le sang sur la roche attira l'attention et une fois les trois a portée de son leurre, elle vint lâcher la corde, bruyamment le verre s’éclata contre la pierre et une puissante explosion sortie des deux liquide mélanger, le résultat était dix fois plus puissant que dans l'auberge, un colossal nuage noir vint envahir la clairière et s'éleva a 100 mettre tout autour du point d'impact attira l'attention au loins.

Azercyn n'était que très peu toucher par les effets de son arme grâce a son masque de corbeau et alors que les trois intrus pouvait entendre leurs cibles descendre bruyamment de son arbre, cette dernière ne se retint pas pour venir égorgée furtivement les deux hommes a l'aide d'un coup de faucille précis et mortel. Tel le corbeau funeste qui savait ou agir et quand, la belle Zora put sentir une aiguille transpercer sa nuque, au moment de chasser cette dernière elle ne put qu'attraper une seringue vidée et déjà abandonnée.

-"Hihihi...Promenons nous dans les bois ! Pendant que Zora n'y est pas ! Si Zora y était ! Elle nous truciderais ♥"

Alors que le nuage commençait a disparaître grâce au vent glacée de la foret, la femme au cheveux enflammée pouvait entendre la voix de la Mange-rouille résonner dans le nuage noir.

-"Oh Zora ! ♥ On vas jouer a un jeu ! Ce que je t'ai injecter c'est mon poison préférer ! Ne t’inquiète pas ça ne vas pas te tuer ! Ca va juste bloquer tout tes muscles ! Dans quelque minute tu sera au sol, consciente mais complètement paralyser ! Tu pourra toujours parler et sentir, mais tu sera comme une mouche sur une toile d'araignée ! Ma mouche a moi ♥  Vue la haine que tu ressent pour moi tu dois être toute excitée toi aussi ! Tu le sent n'est ce pas ? Tes membres s'engourdissent déjà ! C'est pas drôle si le jeu est trop simple après tout ma belle assassine ♥"

Le nuage vint alors disparaître, laissant Zora apercevoir sa proie a une dizaine de pas d'elle, cette dernière bien que cacher par son masque semblait au comble de l'extase alors qu'autour d'elle gisait le cadavre des deux homme qu'elle avait égorgée sans aucun remord. Semblant sourire a son interlocutrice elle vint terminer son petit discourt.

-"Aller ! Viens me tuer ma belle ! J'ai laisser ma faucille a tes pieds au cas ou tu n'aurais rien pour m'égorgée ! Essaye donc de me montrer a quelle point tes architectes sont supérieur a ma science ! Mais fait attention ! Plus tout t'agitera et plus ton sang circulera vite dans ton corps accélérant la fin du jeu ♥"

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Soumettre sans Combattre EmptyJeu 31 Jan - 12:18

Elle écrase la seringue entre ses mains dans un bris de verre presque aussitôt suivi d'un filet de sang. La douleur, bien qu'elle l'irrite, reste parfaitement supportable et aurait même tendance à calmer la sourde colère qui habite la rouquine. Elle lui permet de reprendre ses esprits et de réfléchir avec pragmatisme et, donc, moins instinctivement. Cette fois, elle a su comment réagir face à cette fumée. Un simple bouclier protecteur autours de son visage aura réussi à préserver sa vision et ses poumons. Mais pas sa nuque, permettant ainsi à l'étrangère de lui administrer ce qu'elle imagine déjà être un poison mortel. Et pourtant c'est bel et bien un sourire qui se dessine à présent sur le visage de la rouquine.

Et pendant que l'autre fanfaronne, la disciple de Möchlog s'emploie déjà à chasser de son organisme ce poison grâce à la magie. Un halo arcanique nimbe le regard de la fanatique, signe qu'elle est à pied d'oeuvre. Même si sa magie curative a été atténuée, elle reste parfaitement capable de gérer un poison non mortel. Des années de pratique rendent cet exercice presque indigne de son rang. Mais finir paralysée n'est évidemment pas une option envisageable. Pas face à une telle folle. Une folle, qui, par ailleurs, entend se poser en chasseuse au lieu de se cantonner à son rôle naturel: celui de proie! De quoi accentuer davantage l'ersatz de sourire qui menaçait encore de disparaître.

La my'tränne continue malgré tout d'observer un silence religieux. Déjà parce qu'elle ne voit pas l'intérêt de répondre à la folie de cette femme. Mais également parce qu'elle préfère focaliser sa concentration sur la purge de ce poison qui coule désormais dans ses altères. Il se résorbe trop lentement à son goût. Mais ce qui était sensé représenter une menace - peut-être même le point d'orgue des capacités de cette daënare masquée - ne représentera bientôt plus qu'un vague souvenir. Tout comme l'étrangère, d'ailleurs! Zora devrait sans aucun doute se féliciter de l'assurance qui semble prédominer l'esprit de son adversaire en cet instant. C'est sûrement ce qui la pousse à rester là, en face d'elle, docile face à la mort qui lui est promise.
"Tu parles trop..." finit-elle par soupirer. "Beaucoup trop!"
Le regard de l'apprentie nécromancienne finit par retrouver son éclat habituel et elle penche la tête sur le côté comme pour faire disparaître la gêne encore occasionnée à l'endroit ou la peau a été percée par la fine aiguille. Quant à sa main coupée par le verre, elle n'y prête guère attention. Tout au plus pose-t-elle un instant le regard sur le fluide vital qui s'écoule en gouttes régulières sur le tapis de neige. Elle accorde une attention similaire aux deux corps qui seront bientôt engloutis par le blizzard. Elle escomptait qu'ils arriveraient à attraper le corbeau à sa place. Cela lui aurait évité une dépense d'énergie supplémentaire.
"Quelle genre d'imbécile es-tu pour dévoiler tes cartes cachées à ton adversaire?" s'amuse-t-elle. "Tu pensais peut-être que ton pathétique poison était capable de venir à bout d'une servante de Möchlog? Ta méconnaissance des pouvoirs accordés par la Chouette pourrait être drôle si seulement elle n'était pas aussi insultante... Quoi qu'il en soit tu as crié victoire bien trop tôt! Et ça, c'est une erreur de débutante!"
Et ce genre d'erreurs, en général, se paient comptant. Combien de fois a-t-elle failli perdre la vie lorsqu'elle a embrassé une carrière considérée comme criminelle par ses compatriotes? Aujourd'hui, cela fait plus d'une décennie qu'elle arpente le monde au nom de Möchlog. L'expérience commence à parler.
"Je ne sais pas quel genre de plaisir tu peux ressentir, non! Les gens qui se réjouissaient de leurs morts, je n'en ai croisés que très peu! Et ils étaient souvent bien plus âgés que toi ou marqués par les regrets!" s'étonne-t-elle. "Mais puisque tu aimes souffrir, je me fais un devoir de t'aider à t'épanouir..."
Sa main droite se lève, pointée dans la direction de la femme en noire. Son homologue effectue quelques gestes. Le traditionnel bouclier doré se matérialise autours de la gorge de l'étrangère. Son étreinte, sur les ordres de sa créatrice, se resserre docilement autours de la chair. Pas suffisamment pour mettre déjà un terme à l'existence de cet insecte. Mais bien assez pour provoquer la douleur. Et pour l'instant, Zora s'en satisfait pleinement.
"Et maintenant, l'infidèle? Que comptes-tu faire?" la provoque-t-elle. "Qu'attends-tu pour me prouver que ta... science est supérieure à la magie?"
L'étau se resserre davantage. À cette distance, la rouquine ne pense pas devoir craindre une quelconque riposte de son adversaire. La moindre esquisse de geste donnerait une raison supplémentaire à la fanatique de broyer la nuque de la folle. Peut-être se rend-t-elle compte, à présent, de la grave erreur qu'elle a commise? Rien n'est moins sûr... Ces gens-là ne semblent pas répondre à l'appelle de la logique. Et cette daënare-là, encore moins. C'est peut-être ce qui pousse Zora à relever le pathétique défi qu'elle lui a lancé.

Donner la mort à des infidèles a toujours été une source de profonde satisfaction. Mais leur prouver que leurs croyances sont erronées, c'est encore plus jouissif...

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Soumettre sans Combattre EmptyJeu 31 Jan - 12:58
La situation avait complètement était retournée, au moment de voir Zora se mouvoir comme si le liquide ne la gênait que très peu, la Mange-rouille réalisa l'erreur qui venait de la faire plonger, le produit ne faisait pas effet sur cette femme rousse, sa seule chance de survit aurait été de l'égorger comme les deux autres, néanmoins son étrange affection pour cette femme venait de causer sa perte, sentant l’étreinte magique venir serrer sa gorge, essayant en vint de retirer cette étrange présence la femme corbeau comprend bien vite l'état de sa situation.
Le regard de la femme masqué tourne dans tout les sens, la panique commence a inonder son esprit alors qu'elle vit enfin ce scénario ou son plan parfait s'effondre avant de la pousser au bord du précipice. Son esprit droguée se met a chercher des centaines de subterfuge pour s'en sortir mais tous s'évanouissent un par un dans le regard de la mange-rouille paniqué.

Fuite...Impossible. Contre-attaque...Impossible. Utilisation de la chimie...Impossible. Aide extérieur...Impossible. La seule voie qui s'ouvre a elle est celle de la faucheuse qui se trouve face a elle, une magnifique faucheuse au cheveux de feu qui resserre son étreinte en se gaussant d'elle. Le masque de corbeau vint tomber au sol laissant apercevoir une Azercyn larmoyante au sourire dérangée, comme si elle était heureuse de ce qui l'attendait, ce qui n'était désormais plus qu'une évidence.

-"Qu...Quelle merveille...Je...je crois bien...que je suis tombée amoureuse...de mon bourreau...de mon sublime bourreau...J'ai sous-estimer ta magie...je le reconnais...elle a surpasser ma chimie..."

Venant placer ses bras le long du corps, Azercyn tombe a genoux, le visage relever laissant le loisir a son adversaire de l'achevée, néanmoins le cerveau sur-booster de la Mange-rouille semble décider d'une ultime et unique façon de survivre, ou plutôt dans son esprit malade il s'agit vraisemblablement d'une meilleur façon de mourir, cette lueur encore plus malsaine vint éveiller son regard alors qu'elle se relève difficilement en dirigeant sa main tremblant en direction de Zora comme pour lui dire d'attendre quelque seconde.

-"G...Guerre ! L...Laisse moi t'aider a...faire renaître la guerre ! Tu...Tu pourrais avoir...des cadavres par milliers...pour ta magie et...et moi j'aurais la joie de voir...renaître la guerre entre nos peuples...Epargne moi...retourne aux village et...montre leurs ce que j'ai fait a leurs amis...rallie ton peuple sous ta bannière et...dit leurs que ce que j'ai fait est une déclaration de guerre ! Laisse moi faire renaître la haine de ton peuple envers le miens...Pourchassez moi ! Je ne veux pas mourir maintenant...ce n'est pas assez merveilleux ! Je...Je prefererais que tu me tue sur un champ de bataille devant tout le monde...Qu'en pense tu ?...Je...Je sais que tu n'aime pas la science...mais...avec ma création..le Fort-Esprit...Il te sera aisée de ralliée tout le monde a ta cause !"

Quoi de plus merveilleux aux yeux de cette femme démente que de voir a nouveau son peuple s'entre déchirer avec celui de Zora ? Etre a l'origine même d'une nouvelle guerre excite davantage la jeune femme dont la remarquable sincérité se lit dans ses yeux, son cerveau droguée commence même a lui donner de nouvelle idée encore plus capillotracté.

-"Et puis...urgl...si tu le souhaite...je pourrais t'apporter de nouveau cadavre !...Je tuerais les My'tran que tu souhaite voir mourir...tous me haïrons et ainsi...tu n'aura aucun crime a supporter ! Laisse...Laisse moi t'aider...Laisse moi te servir...Le temps d’éveiller une nouvelle guerre ! Je...T'en Supplie ! Fait de moi ton objet !"

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Soumettre sans Combattre EmptyVen 1 Fév - 14:42

La rouquine lâche un reniflement de dédain en entendant la première phrase prononcée par l'étrangère. La folie que cette dernière exprime avec de plus en plus d’opiniâtreté continuer d'exacerber la haine que lui porte la fanatique. Jetant un vague regard à la femme vêtue de noir et désormais à genoux, elle se penche pour ramasser la faucille déposée face à elle. Le sang dont l'acier est recouvert commence déjà sa cristalliser aussi s'emploie-t-elle à l'essuyer sur l'un des cadavres. Elle ne mêlera pas le sang my'trän à celui d'une daënare...

Elle se rapproche ensuite de ce curieux corbeau d'une démarche nonchalante avant de marquer une pause à un ou deux mètres de lui, méfiante. Un animal pris au piège est de loin plus dangereux qu'un fauve en chasse. Elle le sait bien. Et applique simplement les préceptes les plus élémentaires de sécurité. Elle toise alors le cadavre en puissance avec indifférence, comme pour l'inciter à lâcher des excuses qui pourraient lui assurer une mort rapide. Mais c'est alors une curieuse proposition que l'étrangère lui fait alors.

Une proposition pleine de bonne volonté, certes. Mais tellement indécente que Zora répond tout d'abord par un rire moqueur qui exprime parfaitement ce qu'elle peut penser d'une telle offre. Mais elle ne lève pourtant pas la lame qui pourrait mettre un terme aux jérémiades de l'insecte. En réalité elle se met même peu à peu à considérer les avantages qu'elle pourrait tirer d'une telle soumission. Pour peu, évidemment, qu'elle soit aussi authentique que le froid qui lui arrache des frissons réguliers...
"Ces villageois n'accorderaient aucune valeur à ma parole! Il est même probable qu'ils pensent que je suis à l'origine de la mort de ces deux-là!" glisse-t-elle en désignant d'un regard les cadavres. "Et très honnêtement je me fiche pas mal de leur avis! Un jour, ils seront obligés de se rendre à l'évidence et de se dresser contre la folie des tiens! Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils se rallient à ma vision des choses..."
La rouquine tend alors le bras et glisse sa lame sous la gorge du corbeau, la forçant à redresser la tête pour croiser son regard. Mais avant tout pour s'assurer qu'elle tiendra bien compte des paroles qu'elle s'apprête désormais à prononcer.
"Et il n'appartient pas à ton peuple de déclarer la guerre au mien! Ce privilège revient aux my'träns! Nous porterons la guerre sur vos terres et ce ne sera qu'un juste retour des choses! Et par Möchlog, j'en fais le serment: Daënastre sera frappée avec une telle violence que la dernière guerre passera pour une simple escarmouche!" promet-elle. "Quant à toi, je t'interdis de toucher à un seul cheveux des miens! Tu ne mérites pas de mourir sur un champ de bataille! Et encore moins de faire couler le sang des enfants des Architectes! Cette malédiction me revient! À moi et à moi seule!"
Quant aux cadavres potentiels qu'elle pourrait lui rapporter... Comment sait-elle qu'elle pratique la nécromancie? Ou, du moins, qu'elle commence à peine à effleurer la complexité de cet art? Aurait-elle déjà entendu parler d'elle, elle aussi? Peut-être savait-elle à qui elle s'adressait depuis le début? Peu importe, dans le fond. Zora enfonce doucement la lame de la faucille dans l'épaule de l'étrangère. Une manière de s'assurer que la douleur sera garante des mots qu'elle vient de prononcer. Et que son sang maculera également les terres qu'elle offense de sa présence!

Cela fait, la fanatique va s'asseoir sur la souche d'un arbre mort avant de s'emmitoufler davantage dans la fourrure qui la protège vaillamment du froid. Puis elle garde le silence, le regard dardé sur la daënar. Oui, sa proposition mérite réellement d'être étudiée. Et pourtant la disciple de Möchlog ne peut guère s'assurer que cette femme tiendra promesse. Doit-elle exploiter la folie de cette femme ou y mettre un terme? La première option présente un risque nimbé de possibilités. La seconde débarrasserait le monde d'une adversaire de son peuple et le rendrait probablement meilleur...
"Parle-moi de ce Fort-Esprit!" ordonne-t-elle au bout de longues minutes. "Pourquoi dis-tu qu'il m'assurerait le soutien des miens? Et pourquoi devrais-je te croire? Les gens dans ta position seraient prêt à inventer n'importe quoi pour échapper à l'étreinte de la mort! En quoi es-tu différente de tous ceux qui m'ont déjà suppliée de les épargner?"
L'étrangère ferait mieux de choisir soigneusement les mots qu'elle prononcera. Car si Zora hésite bel et bien à user de cette infidèle, la balance de sa survie penche toujours du mauvais côté. La folie peut-elle être porteuse d'arguments? La réponse, si elle existe, ne devrait pas tarder à prendre forme...

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Soumettre sans Combattre EmptyVen 8 Fév - 10:24
Le Fort-esprit faisait toujours autant d'effet dans le cerveau malade de la chimiste qui tremblait de plaisir face a tant de haine et de mépris, la proposition de la corbeau avait semble t'il fonctionner pour le moment, elle n'étais pas fermer a sa proposition, la chimiste sentait parfaitement que Zora était prête a accepter avec grand plaisir mais sa haine a l'égard de la démente ainsi que ses doutes l’empêchait d’être complètement d'accord avec cette étrange proposition. Les questions fusaient et Azercyn n'en laissait aucune sans réponse, répondant avec vitesse et engouement.

-"Croirons t'il que tu est la meurtrière si je témoigne le contraire ? Aucun d'entre eux n'a vue mon visage, tous ne connaissent que ma tenue et mon masque, tu n'a qu'a me blesser avec ma lame, puis nous rentrerons au hameau ou je me ferais passer pour une pauvre my'trän qui a faillit se faire tuer par la femme corbeau et que tu a sauver ! A tes coter je n'aurais plus peur de retirer mon masque, je me sent tellement en sécurité face a l'incarnation de ma propre mort."

Cotoyer le danger de si prêt était vraiment en train de devenir une paraphilie au yeux de la démente qui tremblait d'excitation a l'idée d’être entourée par des potentiel meurtrier voulant sa mort, néanmoins elle vint froncer les sourcils, comme si elle était vexer par les propos de sa funeste dulcinée, zappant la question sur l'instant pour répondre a son affirmation, elle vint poser ses mains sur la lame qu'elle appuya d’avantage sur sa gorge.

-"En quoi suis-je différente ? Je ne te supplie pas de m'épargné ! Je n'ai pas peur de l’étreinte de la mort ! Tue moi maintenant si tu le souhaite ! Aller vas y ! Tu ne comprend donc pas ? J'aime cette sensation ! Cette perte d'espoir, cette haine dans ton regard, le fait au dessus du gouffre de la mort avec une simple ficelé pour attache a la vie ! Je ne souhaite pas vivre, je souhaite mourir par ta mains dans de bien meilleurs condition ! Et je veux accomplir de nombreuse choses avant cela ! Je veux voir la guerre déchirer nos peuple quand tu m'égorgera ! Ou peut être que tu me noiera car tu en aura marre de moi ? Finir ecorcher par toi et ton peuple après une attaque de mon peuple me plait aussi ! Quoi qu'il en soit je ne cherche pas a vivre ! Je cherche a mourir dans de meilleur condition qu'au milieu d'une foret enneigée, sans spectateur et sans guerre. C'est aussi fade que la couleur de la neige, c'est bien dommage de mourir ainsi quand j'admire a quelle point mon bourreau est exceptionnelle ! C'est pourquoi je refuse que tu meurt avant de m'avoir tuer de manière grandiose !"

Se noyant complètement dans sa folie masochiste et dérangée, Azercyn se noyait dans les yeux de cette femme qu'elle avait élue comme sa dulcinée et son bourreau, doux mélange entre beauté et danger, relâchant sa prise sur la lame contre sa gorge, elle vint enfin répondre a la question de son interlocutrice au sujet de sa petite création que personne a part elle n'avais voulut goûter, retrouvant un sourire radieux, elle vint lâcher en rigolant presque comme-ci ce qu'elle disait était évident.

-"Ce Fort-Esprit est un puissant dopant ! Il décuple tes faculté cérébral te permettant de réfléchir plus vite et de t'adapter plus efficacement ! Avec ça tu devine que ton éloquence est plus grande ! Les idées te viennent plus vite et tu gagne plusieurs coup d'avance sur les sceptique ! Une personne remet en question tes proposition ? En moins d'une seconde tu lui répond avec une rapidité t'elle qu'il s'en retrouve désarçonnée ! Avec ma création tu te retrouve a effectuer une véritable domination psychologique et mental envers les tiens qui ne pourront que se rallier sous la bannière d'une femme plus éloquente et clairvoyante qu'eux ! Ta faculté d'analyse s’accélère et la seul contrepartie est que tu peut avoir d’éventuelle Hallucination, mais ce n'est qu'un bien maigre prix en échange d'une si grande intelligence, l'effet dure 8 heure qui plus est !"

Azercyn voulait réellement que Zora utilise sa création, non seulement pour assurer le bon déroulement du retour de la guerre, mais aussi pour cette satisfaction personnel que sa petite création aura permit quelque chose de si grand ! Masturbation intellectuel en soit, mais dans l'esprit tordue de la chimiste cela était très satisfaisant.

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Soumettre sans Combattre EmptySam 9 Fév - 9:20

Elle observe les nimbes de son souffle être emportées par le Khoral. Cela fait quelques instants qu'elle s'est désintéressée de sa captive. Du moins est-ce ce que son regard vagabondant laisse présager. Mais le silence dans lequel Zora s'est drapée masque simplement les différentes réflexions qui assaillent les pensées de l'intéressée. Les iris ambrés de la fanatique se posent finalement sur les cadavres. Elle renoue alors avec la réalité tandis que le froid semble plus pressant. La rouquine se hâte de faire circuler la magie dans son corps pour le raviver et le fortifier contre ce prédateur inlassable. Elle hoche ensuite la tête à regret, signe qu'elle vient de prendre sa décision. Et qu'elle ne convient guère à ses convictions habituelles.

La servante de la Chouette finit par se relever pour rejoindre les corps déjà engloutis par la neige. Elle grave l'initiale de son prénom sur leurs fronts avec une indifférence acquise aux cours des années passées à servir Möchlog. Elle invoque ensuite les arcanes pour amplifier sa force et empaler les corps sur les branches brisées d'un arbre proche. Les villageois les trouveront plus facilement si tant est qu'ils se lance à la recherche de leurs deux camarades. Zora daigne finalement retourner auprès de sa prisonnière.
"T'ai-je laissée entendre que je cherchais à obtenir les faveurs des miens?" souffle-t-elle. "Leur haine me convient parfaitement! Aujourd'hui, ils me craignent! Et demain, quand la guerre éclatera, ils se réjouiront d'avoir pour alliée une femme susceptible de les affranchir de le menace incarnée par les tiens! Ils plébisciteront ma sauvagerie, crois-moi! Certains ont déjà commencé à le faire, d'ailleurs..."
Ses pensées s'orientent un instant vers Tiha, Nergüi ou encore Zaël. Oui, ce n'est qu'une question de temps avant que les siens se rangent sous la bannière de ses idées. Lorsque la guerre fera rage, ils ne pourront pas ignorer qu'elle avait raison. Les avertissements qu'elle s'acharne à distiller aux siens trouveront enfin écho. Et les crimes qu'on lui reproche seront vite sacrifiés sur l'autel de ses victoires. Un sourire absent, nimbé d'une douce folie, s'installe un instant sur les lèvres de la rouquine. Puis elle semble se rappeler de la présence du corbeau.
"Quant à ton Fort-Esprit...  Son efficacité semble fort relative si je me fie à la situation dans laquelle tu te trouves!" se moque-t-elle. "Quoi qu'il en soit je n'aurai pas recours à un quelconque artifice pour tromper les miens! Ils me suivront de leur plein gré ou ils mourront! Je leur laisse le privilège du choix! Et puis je ne suis de toute façon pas très friande des hallucinations..."
La dernière chose qu'elle souhaite, c'est encore de ressembler à la femme agenouillée à ses pieds. Et le jour où elle aura recours à une invention daënar pour obtenir un quelconque avantage n'est pas prêt d'arriver. Elle luttera en my'tränne digne de ce nom, peu importe la nature de son ennemi. La fierté... Voilà un concept qui semble décidément bien obscur pour le peuple de l'Est. Loud'wig est-il donc une exception? Que penserait-il de sa compatriote en cet instant? Un autre sourire fugace voltige sur les traits délicats de la disciple de Möchlog. Et Althéa? Elle imagine sans peine le dégoût que lui inspirerait cette captive...
"Très bien! Je vais te laisser une chance de me prouver la force des sentiments dont tu me gratifies!" annonce-t-elle. "Quitte My'trä et rejoins ton peuple! Approche ceux que vous appelez journalistes et annonce-leur que tu as pu voir de tes yeux les mages se préparer à la guerre! Attise la peur des tiens! Pousse votre fameuse... opinion publique à réclamer une intervention de vos autorités! Montre-toi inventive et, surtout, convaincante!"
Si un vent de panique submerge Daënastre, la seule réaction que les infidèles réussiront poseront en solution se résumera probablement à une guerre préventive. Ils se jetteront ainsi droit dans les crocs de My'trä. Et les Enfants des Architectes auront leur revanche! Le fait est que si Zora n'entend pas manipuler les siens, elle se fiche pas mal de jouer avec les sentiments des daënars.
"Mais auparavant il faudra me jurer la plus absolue des loyautés et te soumettre à un rituel qui me garantira ton obéissance!" ment-elle. "Si les termes te semblent acceptables alors oui, je daignerai t'offrir la plus grandiose des morts!"
Un sourire mauvais revient s'installer sur les lèvres de la fanatique. Au final, elle ne perd pas grand chose à accorder un semblant de confiance à cette femme. Son échec n'aurait pas la moindre incidence. Mais si elle venait à réussir...

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