De belle retrouvaille

Je suis content d’avoir bien choisis pour les pierres et rassuré que la mère de George aille bien, même si comme d’habitude je n'ai compris rien aux termes médicaux de l’ostéopathe. Le plus important c’est que si la thérapeute dis qu’elle peut la soigner, j’ai entièrement confiance dans ses capacités.

Lorsqu’elle évoque le petit garçon, m’indiquant qu’elle peut le ramener, je suis un peu triste et je me tourne vers le petit bonhomme, toujours en train de contemplé l’Entreprise. Je me mets à sa hauteur comme j’ai vu Gojo le faire, en faisant attention à ma blessure et je lui dis gentiment :

La gentille dame a soigné ta maman et tu peux revenir vers elle en sa compagnie, tu verras, elle est très forte à la course, et je suis sûr que si tu demandes poliment, elle pourra te montrer son animal volant, il s’appelle Gustave et il a les plumes les plus douces du monde.

L’enfant me regarde avec de grands yeux et me fais un câlin, avant de me demander :

Tu reviendras ? Je pourrais alors monter dans le grand bateau ?

Je lui mets la main sur l’épaule, et je le dis d’une voix calme :

Je ne sais pas si je vais revenir mais si quand tu seras grand, tu veux toujours monter dans un navire volant, tu pourras toujours m’écrire.

J’inscris sur un bout de papier mon nom et l’adresse de mes parents, car je suis logé dans une caserne, puis je le donne en lui précisant :

Si ta mère est d’accord, je viendrais te chercher et je te ferais faire un grand tour de cette île volante dans mon navire, c’est une promesse.

Je me suis beaucoup attaché à ce gamin en quelques minutes, et cela me renforce dans l’idée d’en avoir plus tard.

Lorsque je reviens vers les trois femmes, j’entends Gojo qui demande aux deux mousses de prendre soin de moi ! Jasmine avec son aplomb habituel lui répond d’une manière fort peu militaire, mais je n’ai pas le temps de faire la moindre remarque car la soigneuse s’approche de moi pour me donner ses dernières directives et je ne peux m’empêcher de la prendre dans mes bras avant de lui dire :

Ne t’inquiète pas, tout va bien aller, après que pourrais-t-il m’arriver ? Je reviendrais te voir bientôt, pour te montrer que je suis dans une forme éblouissante.

Je remonte la rampe avec le reste de mon équipage, remerciant encore une fois le destin qui m’a permis de faire la connaissance de cette personne, qui a toujours le cœur sur la main. L'Entreprise s'arrache du sol dans un bruit de tonnerre et je fais un signe à mon amie, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un point à l'horizon avant de disparaitre totalement.