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 Epreuve 4 : Yin et Yang - Ostium Tenebris

Orshin
Orshin
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Epreuve 4 : Yin et Yang - Ostium Tenebris  EmptySam 11 Juil - 0:12
Irys : 120177
Profession : Passeur de balai
Face à Face

RAPPEL : Soyez imaginatifs, ne restez pas accroché sur des acquis que le sujet semble vous délivrer, vous n’êtes pas obligé d’être amical avec votre contrepartie, la réciproque est vraie, on ne peut que vous conseiller de ne pas prendre les épreuves trop littéralement, mais de tout de même respecter les consignes pour ne pas faire un hors-sujet

Description :

C’est la guerre. Des tensions ont évolué entre vos deux univers et finalement, à force d’étincelles, la flamme du conflit s’est allumée et désormais, votre monde se prépare à affronter celui de votre partenaire. Dans ce face à face, vous nous décrirez à tour de rôle le déroulement de cet affrontement, sans oublier d’immiscer votre personnage dans cette joute entre forums. Alors faites tonner vos canons, faites trembler le sol et sonner les cors, car vous avez une guerre à mener.

Maximilien Eraël
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Epreuve 4 : Yin et Yang - Ostium Tenebris  EmptySam 11 Juil - 21:41
Maximilien Eraël

HRP:


Les sourcils froncés, Maximilien songeait une nouvelle fois à ce qui les avaient menés à ce jour. Lorsque l'on mettait chaque élément bout à bout, cela paraissait si invraisemblable. Cet autre monde était aussi irréel qu'il était terrifiant. Mais ils ne pouvaient décemment pas laisser les choses comme elles étaient. Ils ne pouvaient laisser ces créatures agir en toute impunités et fermer les yeux sur l'abus dont ils faisaient preuve sur cette humanité si proches de la leur. C'était à croire que l'être Humain n'aurait jamais le droit à aucune considération de qui que ce soit étranger à leur race, qu'importait le monde où il se trouvait. Dire que même les Elfes s'étaient liés avec ces suceurs de sang pour réduire en esclavage ces hommes et parquer comme des bêtes ces femmes. Soit disant étaient-elles à part car rare. Il n'y voyait là qu'une fausse excuse pour les contrôler, elles et leurs progénitures car même les Orines n'étaient pas traitées ainsi, et pourtant elles étaient tout aussi rare et unique. Non, qu'ils l'admettent. La raison était simplement dû à leur problème de natalité. Comme quoi ils n'étaient pas les seuls à devoir gérer une démographie en baisse. Edel ne semblait faire aucun favoritisme.

Alors qu'il creusait le dernier détail de la statuette en bois, le Kaahi la déposa dans un linge fin de coton, aux côtés des six autres. Dire qu'il ne voulait plus s'attacher ainsi à qui que ce soit pour ne jamais revivre la souffrance de la perte. Mais plus le temps passait, plus son cœur tissait ces liens aussi chaleureux et qu'ils étaient douloureux. C'est là qu'il sentit une main se poser en douceur sur son épaule. L'Obstiné tourna le visage vers l'Humaine avant de se lever pour l'embrasser tendrement, elle et Aurel qu'elle tenait dans ses bras protecteurs. « Ne meurs pas. » souffla-t-elle dans une de ses injonctions auxquelles elle ne lui laissait aucun choix. « Je ne veux pas parler à Aurel de son père au passé. ». Il s'écarta de la potière et lui décocha un sourire. « Ne t'inquiète pas. Je n'ai pas prévu de retrouver Ezechyel aujourd'hui. » - « Alors pourquoi les figurines ? » - « C'est justement pour ça. ». Mehreen ne lui offrit qu'un regard inquisiteur. « Ne t'en fais pas. Avec l'Iskendar, ça ne peut que bien se dérouler. Et Yuërell sera là en soutient aussi. » - « Yuërell ? ». Le ton de sa voix s'était fait méfiant. Il comprenait pourquoi. Si la compagnie était présente, Isiode Yuërell le serait évidemment aussi. Toutefois, il n'était plus aussi populaire depuis l'incident d'Orhmior. « Fait attention. » fit-il en posant un baiser sur son front. « C'est à moi de dire ça. » répliqua-t-elle dans un soupir. Mais il n'avait pas tort. Les conditions de vie d'Utopia n'étaient peut-être pas les meilleures et les Humains le peuple le moins appréciés du monde, au moins elle était libre. Libre de ses choix. Libre de circuler. Libre de choisir ses relations ou de voyager. Libre de retrouver l'Obstiné ou de le rejeter s'il se permettait de changer.

Les statuettes enterrées, Del Haftavân rejoint la caserne pour finir les préparatifs auprès des siens. Jamais l'endroit n'avait été si actif depuis les débuts de la Conciliation qui n'aura jamais aussi bien portée son nom. Il se souvenait de la dernière guerre. Le monde s'était déchiré pour soutenir ou se confronter au Sympan et certains avaient été puni pour leur insolence. Ils en avaient fait partie, eux, ceux-là même que l'on nommait Enfants de Sympan. Quelle ironie. Mais aujourd'hui tout cela n'avait plus aucune importance. Aujourd'hui ils rejoindraient les portes du Désert où se trouvait l'une de ces brèches menant vers l'autre monde. Celui nommé Terre. Aujourd'hui, leurs Gardiens reprenaient enfin leur place à leurs côtés. Aujourd'hui, les Déchus mèneraient le combat pour la liberté de ces hommes, celle-là si chère à leur cœur, et les Orishas, trop compréhensifs de ce que ces humains vivaient, se mêleraient de manière inattendue à la bataille tandis que les gardiens des pontons veillaient ces portails dont ils ignoraient les vertus. Un étrange travail de collaboration qui semblait simplement improbable aux premières heures où il fut évoqué, et pourtant parfaitement mit à exécution.

Raa'd se tourna vers son ami. Il avait eu vent de ses projets. Maximilien était quelqu'un de franc, trop pour son propre bien, pourtant il s'était mit en tête d'user de cette reconnaissance qui le gagnait un peu plus chaque jour à travers le monde pour jouer les ambassadeurs. Aussi avait-il profité de ce même statut pour s'intéresser à la façon dont les hauts placés avaient cherchés à gérer la situation lorsque les brèches étaient apparues les unes à la suites des autres, et ces étrangers avec, de façon à éviter le conflit, surtout en découvrant que même les Enfants de Yanna n'avaient pas encore pensés la technologie que ce monde possédait. Ce fut un échec cuisant, évidemment, qui ne résultat qu'à un énième conflit. Comme quoi, ce monde ou un autre, les peuples sont sourds lorsque les intérêts sont plus important que la volonté de concilier besoin, nécessité et paix. Après avoir enfilé l'armure de Melchior, l'Obstiné porta un regard sur le bracelet qu'il portait au poignet. « Dire que je suis sensé porter le Titre de "Conciliateur". » fit-il soudainement alors qu'il sentait le regard du Kaaiji sur lui. « Lorsqu'un peuple ne veut rien écouter, que veux-tu faire d'autres ? » - « Un génocide de plus ou de moins, c'est ça ? » répliqua le rouquin en ancrant ses iris émeraudes dans celles du tailleur de pierre. « J'ignorais que tu soutenais ces être de Kan'Ghar maintenant. » fit ce dernier en jetant un vif regard sur les ailes qui ornaient le dos de Maximilien avant de se séparer de celui-ci. Le Kaahi poussa un soupir. C'aurait été étonnant qu'il ne les évoques pas ne serait-ce qu'une fois.

La brèche leur faisant face, il se mit à songer à quelque chose de soudain étrange. Il y avait un semblant de déjà vu avec ces guerriers réunis qui n'attendaient qu'un ordre, celui de porter secours à cette humanité asservie. La dernière fois, il était mort et s'était retrouvé avec ces ailes. Puis, un mois plus tard, un enfant aux ailes bicolores naissait pour la première fois depuis dix ans. Alors il se prit à se demander si, par hasard, le scénario n'était pas identique. N'était-ce pas également une illusion, un rêve ou un cauchemars ? Et si, une nouvelle fois, ce n'était qu'une épreuve pour mener vers un meilleur renouveau ? Ses lèvres laissèrent échapper un souffle, trois mots. « Yurgaa los Dilon ». Les seuls qu'il connaissait de ce langage depuis que Kyra lui avait donné la traduction approximative. Jusqu'à la mort. Mais il dû se faire à l'évidence. Cette fois, s'il venait à mourir, il ne se relèverai pas. Un mot fut donné. Un ordre. Il était temps. Ce jour serait un jour nouveau pour eux, et pour les habitants de cette Terre.


Mots | 1177 (héhé, merci pour le thème c'était cool à écrire 8D ! )

Rhill Langlois
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Epreuve 4 : Yin et Yang - Ostium Tenebris  EmptyDim 12 Juil - 23:47
Rhill Langlois

HRP:

Il faisait frais dans l'atelier. Le soleil se levait à peine et ses rayons encore timides ne parvenaient pas tout à fait à chasser la pénombre de la pièce. Une brise légère de fin d'été filtrait à travers les persanes descendues. Elles projetaient des tâches de lumière, semblables à autant de petits boucliers blancs soigneusement alignés sur le papier à grain épais de la toile. Le peintre ne s'en préoccupait pas. Il était assis là depuis plusieurs heures. Il s'était levé au milieu de la nuit, quittant les draps tièdes pour s'asseoir devant son chevalet. Rhill Langlois dormait peu et mal depuis des années. Ce qui n'arrangeait pas son humeur, changeante et orageuse. Son visage était celui d'un jeune homme, mais Rhill Langlois allait en réalité fêter ses cent ans. Ce que l'on considérait comme relativement jeune pour un vampire. À son humble avis c'était une belle connerie.

Peu importait que les rides ne marquent jamais son front où qu'il n'ait pas d'arthrite dans les doigts. Cent ans c'était 1200 mois, 36500 jours et pas moins de 5200... lundis. Personne ne pouvait vivre autant de lundis sans devenir grincheux. Et il était irascible de nature, mais depuis quelques semaines ce mauvais caractère s'apaisait.

C'était une période étrange. Le genre que le peintre n'aurait jamais imaginé vivre. Les vampires n'ont pas de prédateurs et, à l'image des autres créatures, ils avaient l'éternité devant eux. Une éternité de lundis à vivre change grandement la façon de voir les choses. Et jusqu'à présent, Rhill Langlois n'avait jamais envisagé sa vie autrement que comme une interminable succession de lundis, plus ou moins désagréables. L'ouverture des portails, sortes de brèches spatio-temporelles dont plus personne n'avait entendu parler depuis des décennies et qui communiquent avec d'autres mondes, avait, pour ainsi dire, largement remis en question sa philosophie de vie.

Ils étaient apparus sans prévenir quelques semaines plus tôt aux quatre coins du monde. De nombreux imbéciles avaient alors crié au canular, à l'expérience gouvernementale foireuse ou encore à une rencontre avec les aliens. Ils en rigolaient dans les bars, une choppe à la main.

Ces anomalies, les anciens les connaissaient bien. C'étaient les mêmes que les Ilmaehadiens avaient utilisés pour fuir la guerre des siècles plus tôt. Rhill était trop jeune pour avoir connu cette époque mais il n’était pas assez stupide pour ne pas faire le lien. De toute façon il était trop pessimiste pour imaginer que quelque chose de bien puisse sortir de ces bouches béantes.

L'excitation naïve des premiers jours avaient rapidement laissé place à de la méfiance. Les discours changèrent de ton. La promesse d'une cohabitation avec cette terre paradisiaque battait de l'aile. Ô surprise. Ces gens venaient d'une autre galaxie, baignée dans un délire de Dieu créateur et d'anges tombés du ciel. La télé parlait de magie, de secte et de démons. De toute évidence ils en avaient eu marre de se taper sur le coin du nez entre eux et la Terre ferait un bon terrain de jeu. Le gouvernement appelait au calme. Les rangées de tanks qu'on alignait chaque jour derrière les portails étaient un signe évident de bonne entente entre ces deux mondes.

Ils auraient mieux fait de barricader ces maudits trous noirs et de fumer le premier type qui aurait tenté d'en sortir. Les Ilmaehadiens avaient assez souffert comme ça. La paix fragile qui existait sur Terre était le résultat de guerres trop longues, de massacres douloureux et de batailles sanglantes.

Aujourd'hui plus personne ne faisait la guerre. Cela n'existait que dans les films et les vieux livres d'histoire. Les flingues et les bombes n'étaient là que pour maintenir les uns et les autres dans les clous. On réglait les conflits à coup de zéros bien alignés et de virements d'un bout à l'autre du globe. L'époque où les créatures tentaient de s'arracher la tête pour gouverner était révolue depuis longtemps. Ce n'était plus que de mauvais souvenirs, marqués dans la chair et la mémoire de ceux qui avaient eu la malchance de les vivre.  

Les Ilmaehadiens n'en étaient même plus vraiment. Ils étaient devenus des terriens comme les autres. Vampires, loups, elfes, la plupart, ne connaissait pas mieux le front que les humains. Rhill Langlois n'était pas un guerrier. Pas même un soldat. D'ailleurs il n'était pas si différent des civils que l'on avait évacués à plusieurs kilomètres à la ronde autour des portails. Il avait juste pris les devants. Un matin il avait fait ses valises, empaqueté ses carnets et ses pinceaux, abandonnant son trois pièces en banlieue de la Nouvelle-Orléans, à deux pas du Mississippi pour prendre la route. Il s'était retranché à la campagne, dans un petit pavillon perdu au milieu des champs de lavandes.

Une manoeuvre que beaucoup qualifieraient de lâche. Cette question le gardait souvent éveillé, tard dans la nuit. Alors, comme aujourd'hui, il se levait pour glisser sa carcasse silencieuse dans son atelier. Il y passait des heures à retourner la même énigme entre les rouages de son cerveau, bercé par le chant des cigales. À l'aube, il arrivait toujours à la même conclusion.

Rhill Langlois avait déjà trop perdu. Une souffrance que peu d'êtres ont déjà enduré et à laquelle il se demandait encore comment lui-même avait survécu. Parfois dans l'obscurité de la pièce il la laissait ressurgir, enfler comme un ballon et éclater à la surface de ses souvenirs. Le poison rampait alors sous sa peau, obstruait sa gorge et ses poumons, étouffant ce qu'il restait de vie dans son corps à demi-mort. Cette douleur là se passait de larmes. Les sanglots s'étaient taris il y a des années. Le vampire restait inerte, le regard voilé, jusqu'à ce que la vague reflue. Les mains tremblantes, il se rappelait alors pourquoi il refusait de revivre une telle peine.

Mais cette nuit elle ne vint pas. Les souvenirs qu'il convoquait d’habitude ne parvinrent pas à rouvrir ses plaies. Le vampire voyagea longuement dans sa mémoire, surpris par cette nouvelle aisance. Il ne restait qu'un vague inconfort, une gêne dans la poitrine qui resterait à jamais, en hommage à cette moitié qu’il avait perdue. Presque trente ans plus tard, il avait enfin fait le deuil. Les yeux émeraudes ne le hanteraient plus de cette façon.

Il tendit la main et fit danser entre ses doigts un pinceau à poils longs, de la martre rouge. On n'en faisait plus des comme ça. Le manche en bois vernis était si usé que la signature du maître artisan s'était effacée, rongée par la sueur et les solvants. Mais calé entre l'index et le pouce, il épousait parfaitement la déformation de sa main. Elle ne s'était pas estompée avec le temps même si Rhill Langlois avait cessé de peindre bien avant l'apparition des portails.

Pour la première fois depuis des années un frisson caractéristique agitait ses doigts. Le papier crème ne le rejetait plus et ce pinceau, si longtemps oublié, semblait faire partie de sa main. Alors, il ne résista pas. Il peignit des heures. Jusqu'à ce que le soleil monte si haut dans le ciel et que son avant-bras projette une ombre disgracieuse sur son portrait.

Il devait être midi. Peut-être treize heures ? Un sourire idiot flottait sur ses lèvres trop pâles. Le vampire se leva d'un bond. Il traversa le pavillon silencieux, survolant les vieux escaliers en chêne. Les marches oublièrent leur habituel grincement sinistre, comme si elles avaient compris qu'aujourd'hui était un jour nouveau. Ignorant ses mains couvertes d'encre, il poussa le battant de la chambre à coucher. Une silhouette informe trônait sur le lit, entortillé dans les couvertures. Le visage était enfoncé dans des coussins si épais qu'ils auraient pu servir de pouf.

Le peintre s'arrêta, une main agrippée à la chambranle de la porte. Son vieu coeur inerte se serra dans sa poitrine. La gorge nouée, il se coula près du lit. Du bout des doigts il effleura l’épaule nue qui émergeait des draps. Les stores créaient sur sa peau brune des zébrures caramels qui tranchaient avec le linge de lit. L’univers tout entier de Rhill Langlois était là, vautré dans ce lit et trop occupé à baver sur son oreiller pour le remarquer. Il voulait passer les prochains 36500 jours aux côtés de cet humain. Même 36500 lundis feraient l’affaire.

Oui. C’était peut-être bien de la lâcheté de s’être enfui ici, loin des portails et des combats qui déchireraient bientôt la Terre. Cela n’avait aucune espèce d’importance. Rien ne compterait jamais plus que ce qui était là, juste sous ses yeux. Il avait fallu des années et une déclaration de guerre venue d’un autre monde pour qu’il en prenne conscience. Et si pour protéger son âme-soeur Rhill Langlois devait fuir, lâchement, des paladins ailés au fin fond de la Provence, il le ferait. Et, si les bombes, les tanks et les mitraillettes ne suffisaient pas à débarrasser la Terre de ses envahisseurs et qu’il devait utiliser son dernier pinceau pour poignarder ces enfoirés… il était prêt à faire face. Puisque désormais chaque jour, chaque heure et surtout chaque lundi était compté.







Nombre de mots : 1504

[ps: je m’excuse par avance pour les paladins, les pinceaux et les lundis potentiellement offensés par ce texte :hearts: Merci pour ce sujet super sympa ! ]

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