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Chroniques d'Irydaë
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 L'inquiétude est la faucille de l'âme

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L'inquiétude est la faucille de l'âme EmptyLun 4 Déc - 15:39

“Trouver d'abord, chercher après.”
- Jean Cocteau


Son regard se perd un instant dans le thé ambré en face d'elle. Ses pensées l'éloignent de l'instant présent pendant de longues secondes jusqu'à ce qu'un léger toussotement la ramène à la réalité. Elle sursaute à moitié avant de reprendre la contenance qu'elle est sensée avoir en toutes circonstances. Puis elle saisit le courrier que le majordome lui tend sur un petit plateau argenté et parcourt rapidement les différentes enveloppes à la recherche d'une écriture qu'elle pourrait reconnaître parmi des centaines.
"Comment vous portez-vous aujourd'hui, Mademoiselle?"
"Très bien Henry, merci!" ment-elle. "Et vous-même?"
"Parfaitement bien, Mademoiselle! Je vous remercie!"
Un échange de bons procédés, comme il se doit. Même si normalement elle n'aurait pas besoin de lui retourner la politesse et de s'inquiéter de son état. La réciprocité n'a guère sa place dans les rapports entre les puissants et ceux qui les servent. Henry s'est d'ailleurs chargé de le lui faire remarquer pendant les premiers temps. L'adolescente, quant à elle, à continuer à se soucier de la forme de cet homme qu'elle croise chaque jour. Et ce faisant, le majordome semble avoir oublié l'idée de contester cette façon de faire.

Katharina achève son inventaire du courrier et lâche un soupire de déception. La plupart des lettres ont un rapport direct avec sa fondation, d'autres sont de bêtes invitations à une quelconque soirée placée sous le signe d'une richesse ostentatoire. Mais aucune des lettres ne porte la marque de son père. L'inquiétude qu'elle ressent depuis de nombreux jours s'accentue encore un peu plus. Et l'homme à côté d'elle semble la remarquer.
"Je suis certain que Monsieur votre père se porte bien, Mademoiselle!" tente-t-il de la rassurer.
"J'aimerais pouvoir en dire autant, Henry." soupire-t-elle à nouveau. "J'aimerais pouvoir en dire autant..."
L'adolescente lui adresse un pauvre sourire. Où peut bien être son père? Pourquoi ne lui donne-t-il plus de nouvelles depuis quelques temps? Elle n'arrive pas à faire abstraction de la possibilité qu'il soit mort. Une idée qui lui vrille les tripes. Elle a encore tant de choses à apprendre de son vrai père. Et ils ont déjà été séparées si longtemps que chaque jour sans lui est une véritable épreuve. En est-il de même pour lui? S'il est encore vivant, pense-t-il à elle?
"La journée s'annonce merveilleuse, Mademoiselle!" reprend Henry, changeant volontairement de sujet. "Peut-être voudriez-vous en profiter pour prendre l'air dans le jardin?"
"C'est une bonne idée mais je dois encore me pencher sur quelques affaires de la fondation en suspens. Et j'ai pris également un peu de retard dans mes études!"
Une balade lui semble de toute façon bien insipide au vue des circonstances. Henry n'insiste pas et se contente d'un hochement de la tête pour lui signifier qu'il a pris bonne note de sa remarque. Après quoi il tourne les talons avec une discipline qui étonnera toujours l'adolescente. Il est presque arrivé vers la sortie du spacieux salon dans lequel elle déjeune quand il marque un temps d'arrêt, visiblement hésitant:
"Mademoiselle? J'ai pensé que vous auriez aimé savoir que Laura Greyson est revenue de My'trä?" ajoute-t-il sur le ton de la confidence. "En tant qu'associée de Monsieur votre père, elle sera peut-être à même de vous informer sur sa situation?"
"Henry, vous êtes un génie!" clame-t-elle.
"Mademoiselle me fait trop d'honneur!"
"Auriez-vous la gentillesse de prévenir le commandant du Karysta que nous partirons dans l'heure pour Alexandria?"
"Évidemment!"
Il dévoile un sourire parfait et incline poliment la tête une seconde fois avant de quitter les lieux. Katharina, quant à elle, se hâte de terminer son copieux repas avec l'impatience qui caractérise encore les adultes en devenir...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le voyage fut bien trop long à son goût. Même les longues heures passées à observer l'océan et sa faune bondissant de temps à autre à l'air libre n'aura pas réussi à contenir son impatience. Le Karysta fut poussé dans ses derniers retranchements pour gagner de précieuses heures sur un trajet néanmoins conséquent. Mais à présent qu'elle se trouve face à la porte de la demeure de Laura, Katharina a enfin l'agréable sensation de toucher au but. Elle espère de tout coeur que l'associée de son père pourra lui apporter les réponses qui lui font tant défaut.

Fredrik, son garde du corps, vient docilement prendre place à ses côtés et lui offre sa main pour l'aider à descendre de l'élégant véhicule débarqué de Krizner. Elle l'a toujours perçu comme tape-à-l'oeil, digne de flatter la fierté bien mal-acquise des Vanhausen. Mais force est de constater qu'il ne dépareille pas vraiment dans ce quartier luxueux. Ce qui n'est pas plus mal. Katharina n'aime guère se faire remarquer. Ici au moins, elle se fond aisément dans la masse.
"Inutile de m'accompagner, Fredrik!"
"Votre père a insisté sur le fait que je devais constamment garder un oeil sur vous, Mademoiselle!" lui rappelle-t-il.
"Que voulez-vous qu'il m'arrive dans un quartier comme celui-ci?" s'amuse-t-elle, espiègle. "Et puis... Ce sera notre petit secret!"
Elle appuie sa remarque d'un clin d'oeil avant de monter gracieusement les quelques marches qui la séparent de l'entrée. Katharina n'a jamais eu l'occasion d'échanger avec Laura. Son père lui a déjà parlé d'elle mais elle n'a jamais eu l'occasion de la rencontrer en personne. Tout ce que l'adolescente peut espérer, c'est que son aînée soit autant intéressée par le sort de Ludwig que par les profits qu'il est susceptible de l'aider à faire. Elle ne tardera de toute façon pas à avoir la réponse...

Elle utilise le heurtoir et prend son mal à patience jusqu'à ce que la porte décide finalement de s'ouvrir en dévoilant un homme qui aurait sûrement pu s'entendre à merveille avec Henry. Est-ce que tous les majordomes ont en commun cette rigidité corporelle acquise grâce à des années de discipline? La fille de Ludwig se fend d'une légère révérence qui fait hausser un sourcil à son vis-à-vis et semble le pousser à sortir de son silence.
"Qui dois-je annoncer?" s'enquit-il sobrement.
"Bonjour Monsieur!" commence-t-elle, notant au passage le tique de son interlocuteur. "Je suis Katharina, la fille de Monsieur Strauss. Je souhaiterais voir Mademoiselle Greyson! Aurait-elle un peu de temps à m'accorder s'il-vous-plaît?"
"Si vous voulez bien vous donner la peine d'entrer, Mademoiselle Strauss!" lui indique-t-il en s'effaçant. "Je vais voir si Mademoiselle Greyson peut vous recevoir!"
Elle pénètre alors dans un hall tout aussi spacieux que celui de sa demeure du Tyorum. L'adolescente ne tarde ensuite pas à dévorer les décorations du regard, s'attardant un instant sur un tableau représentant un coucher de soleil sur l'océan. Le tout en tripotant nerveusement ses doigts...

Laura L. Greyson
Laura L. Greyson
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L'inquiétude est la faucille de l'âme EmptyMer 6 Déc - 8:01
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Profession : Ingénieure aéronautique
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ϑϑϑϑ La tête penchée sur un plan de deux mètres sur un qui recouvrait tout son bureau, Laura crayonna à nouveau un papier avant de le prendre et de le jeter pour rejoindre une dizaine de feuilles déjà chiffonnées et roulées en boule dans un coin de la pièce. Quelle heure était il déjà ? Elle avait perdu la notion du temps alors que l'horloge sonnait quelques coups. Elle n'avait pas déjeuner d'ailleurs. Peut être qu'elle aurait dû s'arrêter pour recharger un peu ses batteries ? Mais elle était bien trop absorber par son travail. L'aéronef qu'on avait déposer dans son hangar avec un soucis moteur et qu'elle devait refaire décoller avant la fin de la semaine prochaine, sans qu'aucun de ces imbéciles n'ait bien sûr prévu de pièce de rechange.
ϑϑϑϑ Mademoiselle ?
ϑϑϑϑ Elle fronça les sourcils avec impatience sans bouger avant de prendre à nouveau une feuille et de recommencer un croquis. Oui, elle devait faire avec les pièces qu'elle avait et en dédoublant, le conduit d'apport de vapeur cela devrait marcher. Tant qu'elle arivait à avoir deux tuyaux de cuir identiques... Cela alourdirait évidemment le poids, mais avec des tuyaux un peu plus fins, et puis personne n'était sencé s'approcher de cette partie brûlante du moteur à magilithe, d'autant que la pression serait elle aussi diminuée..
ϑϑϑϑ Mademoiselle ?
ϑϑϑϑ Je vous ai entendu la première fois... Garett. Qu'y -a-til ?
ϑϑϑϑ Mademoiselle Strauss est ici et demande à vous voir.
ϑϑϑϑ Strauss? Katharina Strauss ?
ϑϑϑϑ Cette fois, les mèches chocolatées qui se sont échappées de son chignon au fur et à mesures'agitent autour du visage maquillée qui se relève pour porter toute son attention sur le majordome. Ses sourcils se sont soulevés et sa bouche s'est ouverte sur la surprise qu'elle n'arrive pour une fois pas à cacher. Qu'est ce que la fille de Ludwig peut être venue faire chez elle ? De prime abord, il faut avouer que Laura n'est pas une fan de la jeune génération. Souvent des petits êtres trop gâtés sans aucun esprit scientifique, trop concentré sur leur hormones en ébullition et leur envolé romantiques pour se concentrer quelques instants sur les besoins des autres ou leur avenir.

ϑϑϑϑ Et pourtant malgré ce total manque d'intérêt potentiel, elle ne pouvait nier que ces petits êtres étaient souvent la prunelle des yeux de leur parent. Autrement dit, il était hors de question de ne pas recevoir son hôte avec toute la dignité et la politesse d'un membre de la société daénar.
ϑϑϑϑ Faites entrer Mademoiselle Strauss dans le salon d'hiver. Et servez nous du chocolat chaud et du thé... ainsi que les gâteaux que j'ai fait ce matin, cela ira très bien. Merci beaucoup.
ϑϑϑϑ Tout de suite.
ϑϑϑϑ Laura ne soupire même pas en laissant son travail en plan. Au moins la jeune Strauss a-t-elle eu le bon goût d'attendre juste assez longtemps pour qu'elle trouve la solution à son problème avant de se présenter. Et connaissant son père... elle a tout de même quelques espoirs sur la conversation de la jeune femme. Rapidement, L'ingénieure passe devant un miroir et remet en ordre sa coiffure et sa chemise serrée. Elle prend également un châle qu'elle jette sur ses épaules, le premier étage étant mécaniquement mieux chauffé que le rez de chaussé si on oubliait le salon qu'elle venait de désigner. La grosse cheminée qui prenait  la moitié du mur attenant à la salle à manger y étant pour beaucoup.
ϑϑϑϑ Mademoiselle, je vous en prie entrer, il fait meilleur au salon, et Mademoiselle Greyson vous y rejoint tout de suite. entend-elle en arrivant en haut de l'escalier.
ϑϑϑϑ Elle sait que Garett a ouvert la porte à la jeune fille avec sa déférence et son calme habituel. La chaleur qui doit se dégager du feu sur le mur de gauche doit inviter à entrer. Le feu est toujours maintenu assez fort. Cette pièce est agréable, réchauffer par des tons chauds comme le rouge sombre et l'orange pour contraster avec les couleurs souvent glaciales de l'hiver qu'on apperçoit sur le jardin entre les épais rideaux autour de deux grandes fenêtre. La décoration aussi est chaude et les meubles arrangés pou donner cette impression de cocooning dont on a besoin pour se réchauffer.
ϑϑϑϑ Mademoiselle, je suis surprise et ravie de votre visiste. Votre père m'avait dit que vous habitiez au Tyorum, je ne savais pas que je pouvais vous croiser dans la capitale...
ϑϑϑϑ Laura arrive avec un grand sourire entourée de ce châle de laine épaisse aux mailles larges qui va à la fois laisser passer la chaleur de la pièce et la retenir autour d'elle. Derrière elle, on referme la porte du salon d'une quinzaine de mètres carrés le temps d'aller chercher de quoi servir les deux femmes. Garett a déjà débarassé miss Strauss de son manteau comme attendu, et la maîtresse de maison lui indique un des fauteuil qui se trouve près du feu pour aller s'asseoir à la fois face à face et tournée vers le feu en un triangle presque parfait.
ϑϑϑϑ Je vous en prie, prenez place. Dites moi quel est le motif de votre visite ?
ϑϑϑϑ Cette fois, elle a le temps d'observer l'adolescente... Elle décèle quelques traits physiques de son père, mais ce qui l'intéresse seront bien plus les traits de son caractère.

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L'inquiétude est la faucille de l'âme EmptyJeu 7 Déc - 6:11

“Petite aide fait grand bien.”
-  Germaine Guèvremont


C'est un curieux mélange d'appréhension et d'impatience qui l'anime lorsque le majordome revient et lui annonce que Mademoiselle Greyson va la recevoir dans le salon. Katharina lui adresse un sourire accompagné d'un regard reconnaissant avant de lui tendre le manteau dont il souhaite la débarrasser. Elle résiste à la tentation de le remercier. Non parce qu'elle juge que ce n'est pas mérité mais plutôt parce qu'elle sait qu'il ne comprendrait pas réellement pourquoi elle s'abaisse à une telle chose. Si cet homme est semblable à Henry alors il n'y a pas le moindre doute à avoir là-dessus...

L'adolescente suit docilement l'employé de son hôte jusqu'à l'endroit où cette dernière souhaite la recevoir et observe à nouveau la décoration raffinée des lieux. Elle ne peut toutefois s'empêcher de le faire avec un semblant de discrétion, comme si elle avait peur qu'on la surprenne à admirer des objets pourtant voués au plaisir des yeux. Et elle sursaute presque lorsque une voix douce annonce l'arrivée de la maîtresse des lieux.

L'étudiante se retourne et découvre alors pour la première fois la fameuse Laura Greyson. L'élégance certaine qui la caractérise immédiatement pousse Katharina au silence. Elle note cependant avec un certain ravissement que l'associée de son père ne semble pas dérangée par sa présence. Même si, évidemment, il faut toujours se méfier des phrases prononcées par des membres de la haute-société: il est rare qu'elles soient teintées de vérités lorsqu'elles se limitent aux exigences de la bienséance...
"Je suis également ravie de pouvoir enfin faire connaissance, Mademoiselle Greyson. Mon père m'a beaucoup parlé de vous!" ment-elle à moitié, se contentant d'accentuer une vérité. "Et je vous prie de bien vouloir m'excuser pour cette visite que je n'ai pas eu la courtoisie de vous annoncer..."
Une erreur... Il est vrai qu'elle aurait pu prendre la peine d'avertir la maîtresse des lieux de son arrivée. L'inquiétude qui l'habite depuis de trop nombreux jours altèrent l'importance d'un protocole qu'elle a toujours suivi par obligation. Toujours est-il qu'elle s'installe sur le fauteuil désigné par son hôte en prenant bien soin de ne pas froisser les plis de la robe dont elle est affublée. Elle a beau chercher, elle ne trouvera probablement jamais un aspect pratique à ces vêtements...

Le fait est que la vraie discussion commence lorsque Mademoiselle Greyson s'enquiert de la présence de sa visite. Là encore, l'adolescente hésite. Que peut-elle dire? Que doit-elle garder pour elle? Elle observe un instant son interlocutrice comme si elle cherchait la réponse sur son visage harmonieux. Puis elle décide de faire preuve d'honnêteté. La prudence est un luxe qu'elle ne désire pas se permettre alors même que son père est peut-être en danger.
"J'irai droit au but, Mademoiselle Greyson: je m'inquiète pour mon père!" avoue-t-elle donc. "Cela fait maintenant plus d'un mois qu'il a rallié My'trä et je n'ai toujours pas reçu de ses nouvelles. Jusqu'à présent il s'est toujours arrangé pour m'en donner, quels que soient les endroits où il se trouvait. Et ce silence est donc suffisamment inhabituel pour que j'en vienne à imaginer le pire... "
Elle est bien sûr consciente que l'acheminement du courrier entre le continent des dragonniers et Daënastre est soumis à de nombreux aléas. Mais elle ne peut se départir de la sensation désagréable que quelque chose ne tourne pas rond. Katharina sait qu'elle sera peut-être perçue comme une gamine qui, privée de son père, perd pied. Sans être parfaitement exacte, cette considération n'est pas pour autant fausse. Mais l'image qu'elle donne lui importe peu au vue des circonstances...
"Je sais que vous êtes associés, vous et lui. Alors je me suis dit que vous sauriez peut-être quelque chose à ce sujet?" demande-t-elle avec espoir. "Vous a-t-il contactée? La moindre information - fusse-t-elle anodine - pourrait m'être d'une grande aide!"
Elle sent sa gorge se nouer lorsqu'elle évoque cette possibilité. Se pourrait-il que Ludwig la laisse dans l’expectative volontairement? Lui en veut-il pour ce qu'il s'est passé à Cerka lors du passage à la nouvelle année? Est-ce une forme de... vengeance? Elle ne peut se résoudre à envisager cette option. Mais s'il s'avère que Laura Greyson en sait plus qu'elle à ce sujet, elle sera bien forcée de la considérer...

Anxieuse, tentant malgré tout de garder ce masque d'impassibilité si cher aux coeurs des natins, l'adolescente est accrochée aux lèvres de son hôte. Apaisera-t-elle ses craintes? Ou les renforcera-t-elle? Là encore, c'est un mélange d'appréhension et d'impatience qui prédomine.


Dernière édition par Katharina Strauss le Ven 15 Déc - 13:25, édité 1 fois

Laura L. Greyson
Laura L. Greyson
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L'inquiétude est la faucille de l'âme EmptyDim 10 Déc - 7:31
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ϑϑϑϑ Laura est un peu perdue dans le détail de cette jeune fille. Elle se demande si elle retrouve Ludwig dans ses traits angéliques, et cette gêne polie si innocente. La vérité c'est qu'elle espère que l'échange de banalités n'est pas un exercice auquel l'adolescente est trop habité, elle l'exècre et le voit comme une perte de temps, aussi ne réagit elle pas non plus quand Katharina lui dit que son père lui a beaucoup parlé d'elle. Un mensonge ou une demi-vérité ? Aucune importance.
ϑϑϑϑ Je suis également ravie de pouvoir enfin faire connaissance, Mademoiselle Greyson. Mon père m'a beaucoup parlé de vous! Et je vous prie de bien vouloir m'excuser pour cette visite que je n'ai pas eu la courtoisie de vous annoncer..."
ϑϑϑϑ L'ingénieure balaye l'excuse d'un geste bienveillant de la main. Au diable le fait d'être annoncé, si elle n'avait pas pu la recevoir, elle ne l'aurait simplement pas fait. Après tout, elle n'avait aucune obligation réelle compte tenue de l'âge de Katharina. et elle ne pouvait s’empêcher de penser que puisqu'elle avait trouver la solution à son problème là-haut, une pause est bienvenue, surtout dans ce salon où l'on est bien au chaud. Et puis elle a testé les herbes aromatiques qu'on lui a offert à Cerka dans les muffins de ce matin, il est temps de savoir si elle a dosé correctement et si ces nouvelles saveurs sont véritablement indiquée.
ϑϑϑϑ J'irai droit au but, Mademoiselle Greyson: je m'inquiète pour mon père! Cela fait maintenant plus d'un mois qu'il a rallié Nislegiin et je n'ai toujours pas reçu de ses nouvelles. Jusqu'à présent il s'est toujours arrangé pour m'en donner, quels que soient les endroits où il se trouvait. Et ce silence est donc suffisamment inhabituel pour que j'en vienne à imaginer le pire...
ϑϑϑϑ Un sourcil curieux se lève sur le visage de porcelaine de la femme de science. Elle même n'a pas de nouvelles régulière de Lydwig, elle n'en a quasiment pas eu entre la nuit qui a scellé leur partenariat et le départ pour My'trä. Est-ce que Ludwig est du genre à prendre des nouvelles de ses employés ? Probablement assez peu, même si la nouvelle de la tentative d'assassinat a forcément dû lui être répporté à l'époque. Cependant, elle même ne suit pas les traces des autres. Elle s'occupe de ses affaires comme elle l'a toujours fait, tout en sachant exactement, à qui elle pouvait demander pour retrouver la trace de quelqu'un dont elle aurait besoin rapidement. Cependant, c'est plus al détresse del l'enfant qui l'interpelle. Elle ne cherche qu'à demi à la cacher, une sorte de piège où elle se sent malgré elle tomber lentement.
ϑϑϑϑ Je sais que vous êtes associés, vous et lui. Alors je me suis dit que vous sauriez peut-être quelque chose à ce sujet? Vous a-t-il contactée? La moindre information - fusse-t-elle anodine - pourrait m'être d'une grande aide!
ϑϑϑϑ Pour être tout à fait honnête...
ϑϑϑϑ La scientifique aux cehveux de miel sombre est interrompue par l'ouverture de la porte qui amène dans la pièce un léger courant d'air. Sur un plateau qu'on amène à leur hauteur sont disposé deux théières deux tasses, et une assiette de gâteau comme demandé. Le majordome propose thé et chocolat à l'invitée de sa maîtresse avant de servir celle-ci qui s'installe plus à son aise une fois la tasse blanche entre ses mains. L'homme repart aussi discrètement qu'il est venue tout en laissant le plateau à disposition des deux femmes. Laura souffle avec douceur sur la vapeur qui s'échappe de sa tasse avant de reprendre la parole.
ϑϑϑϑ Je disais donc... que j'ai vu votre père pour al dernière fois à l'occasion de l'exposition de Gustave Wilson à Zochlom. Je ne savais pas qu'il devait se rendre spécifiquement à Niislegin ensuite, seulement qu'il retourner vers les continent de l'Ouest. J'ai peur de ne vous être donc d'aucune utilité, particulière...
ϑϑϑϑ Au moins dans l'instant. Mais elle céda à l'inquiétude de cette enfant pas encore totalement femme. Une faiblesse pour laquelle elle se fustigea mentalement instantanément sans pouvoir pourtant y résister.
ϑϑϑϑ Cependant... je connais du monde à Alexandria, et c'est quand même la capitale. Je vais essayer de me renseigner pour savoir s'il est au moins bien arrivé à destination au début de l'année. Et savoir s'il ne manque pas un bateau qui pourrait avoir engloutit votre lettre au fond des océans. Mais si l'on y réfléchit, il n'a pas disparu depuis plus de trois semaines... j'avoue que cela ne me parait pas si grave... à moins qu'il vous donne des nouvelles réellement plus régulièrement ?
ϑϑϑϑ Voilà, la promesse était faite. Irréversible. Un serment de protection, d'intérêt et d'inquiétude à deux plutôt que de rejeter dans sa quête solitaire. Tant pis pour la tranquillité et le travail aéronautique, jusqu'au retour de l'industriel, il n'était plus question de violer sa parole. Alors maintenant, il fallait connaître les projets de la jeune Strauss, un moyen de communication, une vision commune que la scientifique s'empressa de construire pour expédier la logistique et ce sujet désagréable qui ne méritait pas de se ronger l'âme toute la journée malgré tout.
ϑϑϑϑ Avez vous la possibilité de rester à Alexandria quelques jour pour que j'ai des informations ? Il me semble que votre père à mentionner des études en... océanologie de votre part ? Il existe quelques musées à la capitale qui pourrait vous intéresser et vous aider à penser à autre chose. Sinon bien sur, je peux vous offrir l'hsopitalité, au moins le temps d'être en mesure de vous rassurer ?
ϑϑϑϑ Elle attend la réponse de Katharina avant de pousser vers elle l'assiette de gateaux comme pour accentuer l'offre d'hospitalité qu'elle vient de faire. Les muffins mélange les fruits confits, plus facile à trouver en cette saison et les herbes qu'on lui a offert il y a peu à Cerka, réduites en poudre pour casser un peu le sucre. Elle même en prend un, l'explosion des cerises contre son palais la détend, dans une sensation agréable.
ϑϑϑϑ Je suis désolée, mais je suis obligée de demander : vous aimer ? Soignez honnête, c'est moi qui les ai fait, mais c'est un test et j'ai besoin d'une étude impartiale pour des résultats fiables...
ϑϑϑϑ Le sourire renouvelé de Laura cache le piège de la question. Elle veut connaître Katharina, voir si elle décèle l'intérêt scientifique de la question, voir si elle est capable de changer de sujet, de jongler entre le moment de convenance et celui ou une opinion honnête est demander. Savoir en gros, si elle n'est que l'ange des industries Strauss avec une fondation pour façade ou si la volonté se trouve derrière ce visage de poupée sage.

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L'inquiétude est la faucille de l'âme EmptyLun 11 Déc - 7:02

“A raconter ses maux, souvent on les soulage.”
-  Pierre Corneille


Elle est suspendue à ces lèvres susceptibles de lui apporter l'espoir dont elle a tant besoin. Mais l'arrivée du majordome brise l'élan de la maîtresse des lieux et rallonge une attente qui semblait déjà bien trop longue à Katharina. Elle remercie poliment l'homme lorsqu'il lui tend la tasse de thé sur laquelle elle a jeté son dévolu, ne portant cependant au breuvage qu'une attention tout à fait anodine. L'adolescente suit ensuite l'intervenant du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse en fermant la porte derrière lui.

Elle reporte alors tout son intérêt sur son aînée mais déchante bien vite lorsqu'elle comprend qu'elle en sait tout autant sinon moins qu'elle au sujet de son père. Ses épaules s'affaissent en même temps que son regard et elle ne peut réprimer un soupire de désarroi. Les quelques jours qu'a duré le voyage jusqu'à Alexandria étaient semblables à un sursis. L'inquiétude, bien que présente, était tributaire des réponses que Mademoiselle Greyson serait en mesure de lui apporter lors de cette rencontre. Mais elle revient désormais à la charge et rend le spectre de la solitude plus tangible qu'il ne l'a jamais été jusque-là...

Pourtant Laura ranime bien vite l'espoir lorsqu'elle lui explique qu'elle fera jouer ses contacts pour obtenir des informations probantes. Katharina se sent immédiatement reconnaissante envers cette femme qui semble décidée à lui apporter du soutien dans sa quête de réponses. Peut-être qu'elle le fait par intérêt, pour le bien des affaires qu'elle mène avec son géniteur. Ou encore parce qu'elle espère obtenir une faveur en retour. Quelles que soient les raisons qui la poussent à agir en ce sens, l'adolescente s'en moque. La gratitude qu'elle ressent pour Laura les éclipses aisément.
"Je vous remercie infiniment pour votre aide, Mademoiselle Greyson!" souffle-t-elle, touchée par le geste. "Ça représente beaucoup pour moi. Bien plus que vous ne pouvez l'imaginer..."
La solitude la terrorise, à vrai dire. Elle y a goûtée à Aildor l'espace de quelques jours et ne veut plus jamais revivre une sensation comme celle-ci. L'absence de Ludwig est pesante mais la présence de Laura est devenue réconfortante. Rien que pour cela, elle se sent son obligée. Et cette impression ne va qu'en s'accentuant lorsque son hôte lui propose de rester quelques jours et lui parle des musées susceptibles de l'intéresser. Pourtant elle hésite. Elle se sent coupable de pouvoir profiter de telles attentions alors que son géniteur est peut-être en train de souffrir quelque part. Voir pire encore.

Peut-elle décemment vouloir se changer les idées dans de telles conditions? Elle se rassure en se disant que son père n'aimerait probablement pas qu'elle se morfonde ainsi. Ou encore qu'elle doit continuer à vivre, quel que soit les circonstances. Mais peut-elle pour autant accepter l'offre de Laura et rester vivre chez elle quelques jours? Sa fondation a des affaires en souffrance et puis ses études prendront du retard. D'un autre côté elle brûle désormais d'envie de connaître davantage cette femme...
"J'accepte volontiers votre offre!" finit-elle par répondre. "Et puis nous pourrions en profiter pour faire plus ample connaissance? En ce qui concerne mon père, oui, il m'écrit très régulièrement. Trois semaines peuvent sembler bien anodines mais c'est beaucoup si on les compare à notre rythme épistolaire habituel. "
Elle se sent néanmoins stupide en cet instant. Elle aurait pu penser elle-même à se renseigner sur les perturbations dans le trafic maritime. D'autant plus que la perte d'un navire aurait pu être aisément vérifiable. Elle espère presque que l'explication ne soit pas aussi... stupide. Pour quoi passerait-elle alors aux yeux de Laura? Une enfant à prompte à l'inquiétude mais lente à la jugeote?

Elle observe alors les gâteaux qu'on lui présente, relevant de temps à autre le regard vers son hôte lorsqu'elle lui explique les raisons de cette proposition. Katharina est un brin surprise par la tournure des événements mais obtempère et saisit l'un des muffins qu'elle goûte avec précaution. Elle fait ensuite rapidement de son mieux pour ne pas faire une grimace qui serait sans doute mal perçue.
"Je... Pardonnez-moi mais je n'ai jamais vraiment apprécié le goût des cerises..." s'excuse-t-elle. "J'ai bien peur de ne pas pouvoir vous fournir l'impartialité dont vous avez besoin..."
Elle lui décoche un petit sourire gêné et espère simplement que son aînée ne sera pas offensée. Ne lui a-t-elle pas demandé de l'honnêteté? Elle se force malgré tout à terminer le gâteau qu'elle tient entre les mains. Ne serait-ce que parce qu'elle n'oublie pas que certaines personnes meurent de faim dans les nations qui se disent pourtant évoluées.
"Vous êtes actives dans l'aéronautique, je crois?" reprend-t-elle pour changer de sujet. "Lorsque je suis arrivée, la présence de ce hangar attenant à votre demeure ne m'a pas échappée. Je reconnais que je serais curieuse d'en apprendre plus à ce sujet. Élaborez-vous un prototype ou quelque chose de ce genre-là?"
La curiosité inhérente à la découverte de l'inconnu chasse quelques instants les craintes qui l'habitent au sujet de son moustachu de père. Et ça lui fait un bien fou! Mais elle ne peut s'empêcher de se demander: s'il semble incontestable que le travail de Mademoiselle Greyson contribue au futur de Daënastre, relève-t-il également du domaine de l'armement. Est-elle également une vendeuse de mort, tout comme son géniteur?

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L'inquiétude est la faucille de l'âme EmptyMer 13 Déc - 18:05
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Profession : Ingénieure aéronautique
Daënar +3 ~ Ünellia (femme)
ϑϑϑϑ Laura remarqua la déception que la petite Strauss n'eut pas le coeur de caché. Ah n'en pas douter, cela faisait partie intégrante de son manège de manipulation sur l'ingénieure mais par les rouages de l'UNE c'était parfaitement efficace. Laura s'empressa de proposer son aide d'une autre manière. Une façon de se racheter un peu que la jeune fille ait pu croire à une relation étroite en elle et son géniteur. Leur travail ne nécéssitait pas une relation épistolaire suivit, et de toute façon, Laura était persuadé que Ludwig serait totalement contre mettre toutes ces choses par écrit.
ϑϑϑϑ Je vous remercie infiniment pour votre aide, Mademoiselle Greyson! Ça représente beaucoup pour moi. Bien plus que vous ne pouvez l'imaginer...
ϑϑϑϑ C'est stupide mais elle est soulagée de la réponse. Que cela soit suffisant ou non, Laura n'avait pas vraiment l'hbaitude d'être un support pour les autres, mais elle était contente de constater qu'elle pouvait toujours le feindre. Feindre se besoin d'aider et de soulager les peines des autres .... ou était-ce une devenue plus que cela ?
ϑϑϑϑ J'accepte volontiers votre offre! Et puis nous pourrions en profiter pour faire plus ample connaissance? En ce qui concerne mon père, oui, il m'écrit très régulièrement. Trois semaines peuvent sembler bien anodines mais c'est beaucoup si on les compare à notre rythme épistolaire habituel
ϑϑϑϑ Laura se contente d'hocher de la tête et de changer de sujet. Quelque part, cela confirme que la jeune fille ne fait pas un cinéma. Et c'est tant mieux, elle n'aurait pas aimait qu'il en soit autrement, toujours est-il que Laura en vient à ses gateau avant que le visage de l'adolescente ne trahisse un léger... dégout ? Laura ne peut s'empêcher d'éclater de rire quand elle lui répond.
ϑϑϑϑ Je... Pardonnez-moi mais je n'ai jamais vraiment apprécié le goût des cerises... J'ai bien peur de ne pas pouvoir vous fournir l'impartialité dont vous avez besoin...
ϑϑϑϑ Dommage... Je devrais me venger sur quelqu'un d'autre. Mais dans ce cas, n'oubliez pas de donner vos goûts à la cuisinière pour qu'elle puisse s'adapter durant votre séjour. Si vous préfèrez ceux-ci sont à la pomme.dit-elle en tournant l'assiette dans l'autre sens.
ϑϑϑϑ Ceux-ci étaient tout à fait traditionnels si la jolie poupée aimait un fruit à un moment ou un autre. A vrai dire, Laura était très calme, et apprécié le moment sans se prendre la tête sur ses talents de cuisinière. Il ne s'agissait que d'un hobbie pour lequel elle ne prenait jamais ombrage des remarques. Ce n'était pas comem si l'on critiquait l'und e ses moteurs ou de ses mécanismes d'atterrissage, c'était un art qui était différent pour chaque palais qu'elle tentait de conquérir. Et le nombre de tentative pouvaient simplement varier d'une personne à l'autre. Tant qu'elle finissait pas y arriver... tout allait bien, et elle ne raccrocherait pas son tablier.
ϑϑϑϑ Vous êtes actives dans l'aéronautique, je crois? Lorsque je suis arrivée, la présence de ce hangar attenant à votre demeure ne m'a pas échappée. Je reconnais que je serais curieuse d'en apprendre plus à ce sujet. Élaborez-vous un prototype ou quelque chose de ce genre-là?
ϑϑϑϑ C'est exact. Je suis ingénieure dans ce domaine. Mais je dois avouer que l'atelier a été construit ici par mon grand-père. Il a fait partie de l'équipe qui a inventé les trains dans sa jeunesse.
ϑϑϑϑ L'explication de Laura était assez personnelle et passionnée. Il était rare qu'on lui parle de son grand-père ou de sa maison. Une sorte de fierté émanait d'elle quand elle parlait de cet homme... le seul qu'elle avait réellement appréicé dans toute sa famille...
ϑϑϑϑ Aujourd'hui, je travaille comme drectrice de l'aérogare 1 d'Alexandria. Si vous êtes passé à côté du port, il s'agit des quatres hangars imposants plus loin sur la gauche de la rive. Tous les aéronefs sont censés s'y arrêter pour desservir la ville. Je fais un peu plus de gestion que de véritable travaux d'ingénieur. C'est pour ça que j'ai gardé le hangar quand je veux me dégourdir l'esprit si l'on peu dire. Je vous montrerai si ca vous intéresse, mais c'est surtout plein de rouages, de plan et de mécanismes en tout genre...
ϑϑϑϑ Pour elle, c'était le meilleure terrain de jeu dont elle avait jamais profité. Petite, elle venait s'amuser avec les choses dont le vieux scientifiques ne voulait plus avant de prendre de plus en plus de place. Si la mécanique et l'ingénierie n'était pas la tasse de thé de la jeune fille, elle restait tout de même persuadée que ce temple de la technologie restait une curiosité au moins amusante... sinon qu'elle pouvait susciter une certaine curiosité intellectuelle inespérée pour celle qui avait choisie une discipline pour laquelle Laura n'avait... soyons totalement honnête, absolument aucune affection.
ϑϑϑϑ Tant que nous y sommes avez-vous besoin de choses en particulier pour vos études ? S'il n'y a pas ce qu'il faut ici, je pourrais vous emmener faire des achats... ou alors je vous proposerai des livres sur d'autres sujets, au moins il ne s'agira pas de perdre votre temps durant votre séjour.

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L'inquiétude est la faucille de l'âme EmptyVen 15 Déc - 13:03

Oui, décidément, elle la trouve fort sympathique. Le fait que Laura lui propose de faire part de ses goûts à la cuisinière pour avoir droit à des repas qu'elle apprécie tend à lui prouver que la demoiselle ne se contente pas de jouer un rôle. Elle fait preuve d'une réelle courtoisie. Et c'est pourquoi l'adolescente n'hésite pas une seconde avant de lui décocher un signe de tête positif. Une proposition faite de bon coeur doit obtenir une réponse spontanée, sincère. Et dire qu'elle appréhendait cette rencontre. Laura est peut-être la personne qui lui plaît le plus parmi tout l'entourage de son père. Et même si elle ne la connaît que depuis quelques minutes, elle est pratiquement certaine qu'elle a raison au sujet de son aînée.

Mademoiselle Greyson lui explique ensuite la nature de son travail et elle se rappelle effectivement des hangars auxquels elle fait référence. Elle les a trouvés impressionnants. Même pour une ville comme Alexandria. Et lorsque son hôte lui propose de lui montrer ses travaux, son visage s'illumine. Elle n'osait pas demander. Et voilà qu'elle n'en a pas besoin. Katharina espère simplement qu'elle sera en mesure de comprendre exactement la nature de la passion de l'associée de son père. La mécanique, la physique et toutes ces choses barbares ne sont pas des matières dans lesquelles elle exerce, après tout...
"J'aimerais beaucoup, oui!" avoue-t-elle. "J'ai rarement l'occasion de fréquenter des ateliers. Ce qui peut paraître bizarre considérant le nombre d'usines que mon père possède, j'imagine. En tout cas si vous avez des conseils à me donner sur la façon de rénover mon navire, je suis preneuse. Il ne vole pas mais... peut-être que vous trouveriez amusant de le visiter?
Une offre bien maigre, elle en est consciente. Mais si la passion de Laura réside dans le fait de bricoler des choses, elle pourrait peut-être apprécier de se balader sur le Karysta. Sa conception est unique même s'il découle des krizners militaires. Et cette unicité le rend peut-être précieux aux yeux d'une ingénieure?
"En ce qui concerne mes études, ne vous inquiétez pas! J'ai emporté avec moi tout ce qu'il faut et je pense faire venir mon précepteur de Skingrad. Il sera sans doute ravi de pouvoir séjourner à Alexandria. D'autant plus que cette ville est merveilleuse!" explique-t-elle. "Néanmoins si votre emploi du temps vous accorde un peu de temps alors j'apprécierais de pouvoir visiter la ville en votre compagnie. "
L'adolescente saisit alors l'un des biscuits à la pomme et le goûte avec moins de retenue que tout à l'heure. Elle exprime ainsi l'assurance qu'elle gagne peu à peu en compagnie de son aînée. Elle n'est plus mal à l'aise. En réalité elle se sent même assez bien en cet instant. L'ombre de la disparation de son père reste toujours présente. Inquiétante. Mais maintenant qu'elle sait pouvoir compter sur l'aide de Laura, elle devient plus acceptable. À supposer que ce mot puisse décemment convenir, évidemment.
"Ils sont délicieux! Vraiment!" souffle-t-elle. "Je crois que je pourrais me nourrir uniquement de vos biscuits pendant mon séjour chez vous! Mais je devrais alors faire agrandir mes robes, j'en ai bien peur!"
Elle lui décoche un sourire amusé avant de se laisser dériver parmi les possibilités qui s'offriront à elle durant son séjour. Elle ne doute pas qu'elle aura de quoi se changer les idées à Alexandria. Mais pour ce faire, il faut qu'elle règle les petits problèmes de logistiques. Ensuite elle sera entièrement libre d'agir comme elle le souhaite. Et puis Laura aura sûrement besoin d'un peu de temps pour prendre les dispositions nécessaires à l'arrivée d'une invitée?
"Si vous n'y voyez pas d'inconvénients je vais retourner au Karysta et prendre mes dispositions pour un séjour prolongé." propose-t-elle. "Je ne serai pas longue!"
Après s'être assurée que son aînée n'y voit effectivement rien à redire, l'adolescente joint le geste à la parole. Et dans le véhicule qui la ramène au port, c'est cette fois-ci avec un léger sourire qu'elle observe les bâtisses défiler à travers la vitre...

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