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 Voler les traitres [PV Oskar Medcalfer]

Invité
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Voler les traitres [PV Oskar Medcalfer] EmptyMar 6 Fév - 20:49
Ce soir-là, le vent était absent des rues de Reoni. Un fait suffisamment rare pour être souligné, qui plus est en plein hiver. D’épais flocons de neige tombaient par contre sur la grande cité médiévale, déposant des couches de pellicules d’un blanc immaculé absolument partout. C’était bien sûr chose courante ici, à Reoni. Des travailleurs s’attelaient à déblayer les voies de passages, munis de leurs pelles métalliques, bien que la circulation dans les rues soit amoindrie une fois la nuit tombée. Cette tâche était indispensable pour éviter de se retrouver, en seulement quelques heures, avec de la neige jusqu’aux cuisses.

    Thydus portait très brièvement son regard sur ces gens qui s’adonnaient à ce travail tout sauf plaisant, alors qu’il arpentait les rues de la capitale de Khurmag. Il le portait encore moins sur les gardes de la cité, vêtus de leur équipement couteux et soigné. Ceux-là donnaient l’impression d’être plus nombreux que les autres habitants de Reoni, si bien que le jeune homme commençait sérieusement à se demander si c’était seulement une « impression ». Toutefois, cela faisait des années qu’il avait appris à vivre et à se faufiler parmi ces gardes, ses ennemis n°1. Ils ne seraient pas capables de comprendre les motivations de Thydus pour ses…boulots nocturnes, alors il valait mieux les éviter. Ou les berner avec de la bonne vieille magie.

    Emmitouflé dans un large manteau d’hiver et la capuche relevé, l’adepte de Khurmag avait l’esprit embrumé ce soir. Jetant un œil au ciel dégagé qui dévoilait des centaines d’étoiles magnifiques, il libéra un souffle qui décrivit une petite volute de fumée dans l’air, sous cette basse température sûrement négative.

    Khugatsaa, je te promets que ces hérétiques vont payer.

    Plus tôt dans la journée, alors qu’il écoutait aux portes – comme bien souvent – Thydus avait perçu une conversation qui l’avait dégouté dès les premiers mots. Selon les rumeurs, une petite mine de magilithe avait été découverte à quelques dizaines de kilomètres de Reoni, et il avait suffit de quelques semaines seulement pour que l’exploitation par ces traitres de Daënars commence. Déjà là, l’information était assez grande pour que Thydus décide d’intervenir à sa manière. Mais son dégoût avait pris une autre ampleur dès lors qu’il avait entendu quelqu’un proposer au coin d’une rue un travail dans cette mine de magilithe.

    Du recrutement ! Les hérétiques osaient faire du recrutement au sein même de Reoni ! Oh, la démarche était ingénieuse, il fallait l’admettre. Les gens de passage étaient monnaie courante dans la capitale de Khurmag. Ainsi, toute personne en besoin soudain d’argent pourrait être tentée d’aller aider ces…traitres à exploiter les filons de magilithe. Un sacrilège que le jeune homme ne pouvait tout simplement pas pardonner.

    Il fallait agir, et au plus vite. C’est pourquoi, depuis plus d’une heure maintenant, Thydus faisait le tour des auberges malfamées de la ville, celles où les voleurs et mercenaires se rendaient souvent. Il y déposait une affiche toute particulière : un recrutement pour une opération d’envergure. Sans en dire trop mais promettant une récompense alléchante, Thydus espérait ainsi attirer un maximum de recrues potentielles.

    Car l’opération allait être grandiose, forcément, et surtout sur plusieurs fronts. Beaucoup trop de fronts pour que Thydus puisse tous les gérer seul. C’était à contrecœur, mais le jeune homme allait se résigner à côtoyer des gens dont les intentions étaient sûrement très mauvaises. Pas comme les siennes... Tant pis, Khugatsaa lui pardonnerait après avoir vu les… « résultats ». Toute personne impliquée dans le travail de la mine de magilithe et retrouvée dans Reoni allait être volée et dissuadée à jamais de vouloir retenter telle entreprise.

    - Nous y voilà.

    Thydus bifurqua au bout d’une ruelle pas du tout fréquentée et rejoignit un établi bien à l’abri des regards mais pourtant assez grand.  Les fenêtres fermées laissaient apercevoir de vives lumières à l’intérieur. Prenant une grande inspiration, l’adepte de Khurmag entra dans la taverne qu’il avait choisie comme lieu de rencontre avec les…recrues potentielles. Les affiches qu’il avait déposées indiquaient de se rendre ici, à vingt-deux heures.

    Le calme insaisissable qui accompagnait toujours les paysages neigeux laissa place à un vacarme assourdissant de rires, d’injures, de poings sur les tables et de chopes de bière en train de s’entrechoquer. Pour couronner le tout, une odeur nauséabonde due en grande partie aux odeurs corporelles des clients de la taverne agressa les narines de Thydus.

    Il grimaça et s’avança jusqu’au comptoir, ignorant les regards intrigués mais vite désintéréssés des clients. Une épaisse brute bien plus grande que le jeune homme et à la barbe impressionnante abattit un regard mauvais sur lui. Un barman tristement célèbre dans le milieu. On racontait qu’il servait plus de coups de poings que de bières. Voilà qui ne donnait pas envie de se le mettre à dos.

    - Je te sers quoi ?  maugréa-t-il d’une voix rocailleuse.

    Pour première réponse, Thydus sortit une petite bourse d’Irys de sa poche et la déposa sur le comptoir en bois.

    - L’arrière salle pendant 1 heure. Des gens viendront vous demander précisément, mot pour mot, « une bière et demie ». Absurde, n’est-ce pas ? C’est là tout l’intérêt. Guidez ces personnes dans l’arrière salle, et pas un mot de plus. On m’a dit que vous étiez doué pour garder le silence.

    Le barman sembla grogner mais empocha sans tarder la petite bourse d’Irys qui lui était si gentiment offerte, sans manquer bien sûr de compter le pot-de-vin. Puis, sans un mot, il indiqua d’un signe de la tête l’arrière salle de la taverne.

    Thydus gratifia l’épaisse brute d’un sourire en coin et se dirigea vers le lieu indiqué. Il tira le rideau noir qui servait de « porte très économique », et alla s’installer en tête d’une table ronde entourée d’une dizaine de tabourets de piètre qualité. Les  invités ne devraient plus tarder, à présent. Le jeune adepte se mit à tapoter du doigt la table en patientant. Qui allait se présenter, et puis surtout combien répondraient à son appel ? Une multitude de questions défilaient dans sa tête, lui faisant réaliser encore et encore qu'il allait se lançait dans quelque chose de plus grand que d'habitude.

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