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 Le plus dur ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage!

Invité
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Le plus dur ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage! EmptyVen 8 Mar - 7:27

Elle va mourir! C'est désormais une certitude qui ne cesse de se renforcer. Va-t-elle souffrir?  Charline jette un regard craintif en direction du moteur en feu sous l'aile droite du Frelon. La toile a déjà commencé à lui emboîter le pas et les vibrations qui s'accentue dans la carlingue témoignent des troubles que cela engendre. La portance de l'air s'amenuise et l'altitude, évidemment, s'en retrouve altérée. Elle frôle l'extrémité d'un éperon rocheux et lâche un juron: ce n'est pas passé loin cette fois-ci!

Et dire que tout avait si bien commencé: une journée ensoleillée accompagnée d'une bonne humeur héritée d'un réveil agréable. Au cours des derniers mois l'archéologue a pris confiance en ses aptitudes à piloter. Peut-être un peu trop? Auquel cas elle n'aurait probablement pas décidé de s'aventurer dans les montagnes enneigées d'Hinaus. Une manière d'éprouver ses talents. Le test final, en somme, avant le départ pour My'trä. Et concrètement elle ne s'en est pas si mal tirée. Mais c'était sans compter sur l'aptitude de la frégate à faire preuve de mauvaise volonté.

L'ennui, cette fois, c'est qu'il a fallu qu'elle l'abandonne en plein milieu des sommets enneigés. Une baisse de la pression d'huile aussitôt suivie d'une petite explosion aura suffit à stopper net les battements réguliers de l'hélice. Le reste s'est résumé à une longue chute plus ou moins contrôlée. On ne peut échapper à la gravité. Et le sol se rapproche de plus en plus. Et de plus en plus vite. Son seul espoir, désormais, relève du miracle: trouver un endroit pour atterrir au milieu de ces pitons rocheux. Ou tout du moins s'écraser en limitant les pertes...

Charline n'a jamais prié les dieux my'träns. Pour elle, les Hommes ont pris leur destin en main et se sont affranchis il y a fort longtemps de la domination divine. Pourtant elle n'a jamais été aussi tentée de s'adresser à l'un de ces êtres du passé qu'aujourd'hui. Mais... l'écouteraient-ils? Et puis quitte à mourir, autant que ce soit avec dignité!

Son regard se balade alors nerveusement au-delà la vitre du cockpit recouverte de cristaux de glace. Est-ce bien une piste d'atterrissage? Elle plisse les yeux comme pour dissiper un mirage né de l'espoir ou un autre tour de son esprit. Et pourtant... Elle devine des tentes et certaines formes qui se meuvent. Des êtres humains? L'archéologue n'hésite pas un seul instant avant d'incliner le manche pour se rapprocher de ce qui semble incarner le salut.
"Allez ma belle! Encore un petit effort!" supplie-t-elle l'appareil. "Juste un petit effort!"
Un craquement sinistre retentit lorsque la toile s'arrache de son armature de bois. Le train d'atterrissage de la frégate absorbe le premier choc mais qui succombe au second. Elle glisse alors sur sa carlingue avant de pivoter sur elle-même, hors de contrôle. Charline n'a que vaguement conscience des tentes arrachées par la queue de l'appareil ou du mur de glace vers lequel l'appareil l'entraîne. Le choc est brutal, sans concessions. La tête de l'archéologue heurte le panneau de bord et le néant s'installe en même temps que le silence...

Elle ne sait pas exactement combien de temps elle est restée inconsciente. Tout au plus comprend-t-elle que la chaleur sur le flanc de son visage provient du sang qui s'écoule à la surface de ce dernier. Les picotements se transforme peu à peu en douleur lorsque l'adrénaline se retrouve surpassée par les assauts de la blessure. Et les coups qui frappent contre la carlingue du Frelon résonnent comme le chant d'une centaines de cloches. Elle plisse les yeux lorsque un flot de lumière pénètre dans l'habitacle.

Et son premier réflexe, guidé par le plus pur des instincts de survie et la plus élémentaire incompréhension, se résume à chercher son arme puis à la dégainer en direction de la silhouette qui fait irruption à bord. La balle fuse, répondant docilement à l'injonction de l'archéologue sur la gâchette de l'arme. Le projectile rebondit contre le métal de la frégate sans toucher sa cible.

La vision de Charline s'affine un court instant. Le temps de reconnaître un uniforme militaire et un visage qui semble peut-être plus étonné que menaçant. Elle parvient à reconstituer une part du contexte l'ayant menée jusqu'ici et les raisons de sa présence. Ces tentes en pleine montagnes... Est-elle tombée sur un bataillon de l'armée?
"Et merde..."
Une remarque qui vise avant tout à exprimer une forme de regret mais qui pourrait laisser supposer à cet inconnu qu'elle n'est pas particulièrement ravie de tomber sur des représentants de l'UNE. Mais elle est bien loin de se soucier de ces considérations pour l'instant. Son bras tombe, ballant, et relâche l'arme qui s'écrase à côté de son siège. Et la jeune femme chute à nouveau dans les ténèbres de l'inconscience...

Joachim
Joachim
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Le plus dur ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage! EmptyVen 8 Mar - 18:22
Irys : 94982
Daënar +2 ~ Änkar (homme)
Elle avait pourtant bien commencée cette journée. Tôt, le matin, Jochen s'était réveillé et levé avant que le clairon ne sonne, ses ablutions matinales n'avaient rencontré aucun obstacle et il avait aussi pu expédier rapidement son petit déjeuner. Il aurait très bien pu rester dormir car ce jour était un jour de repos pour lui et ses hommes, ils venaient de rentrer d'une patrouille en montagne de cinq jours et leur Colonel, à la fin de leur rapport de mission, leur avait signifié trois jours de repos, accueillis par un sourire général sur tout les visages mal rasés et fatigués qui se trouvaient dans la salle en cet instant. Au sortir de la tente de leur chef, tout les hommes parlaient déjà de ce qu'ils feraient de ces trois jours de repos, certains parlaient d'aller pêcher dans quelque rivières qui coulaient à proximité, d'autres envisageaient tout simplement de ne rien faire d'autre que lire ou écrire à leurs familles... le jeune capitaine, pour sa part, avait décidé qu'il se consacrerait à son passe-temps favori : la joaillerie.

Et c'est ce à quoi il était occupé, une création sur laquelle il travaillait depuis quelques temps maintenant, l'effigie d'un serpent en or serti de jade vert sur le corps, de lapis lazuli et d'obsidienne pour les yeux. Joachim avait trouvé le jade par hasard lord d'une patrouille, sans doute tombé d'un chargement précieux, et avait acheté ou échangé tout le reste. Les pierres qu'avait utilisé le jeune officier lui avait donné énormément de fil à retordre pour les tailler à la taille souhaitée, surtout l'obsidienne, les nombreuses coupures qu'il avait sur les doigts prouvaient que l'expérience avait fait couler pas mal de sang déjà... mais toutes les pierres avaient les tailles et les dimensions requises, elles étaient prêtes à sertir, et Joachim avait été enchanté d'enfin commencer la phase de sertissage de l’ensemble.

Un des avantages, ou des inconvénients, tout dépend de comment on se pose, de la montagne, est que certains bruits portent très loin... ainsi le hurlement d'un moteur qui s'approchait toujours plus surpris le géant blond, alors qu'il l'entendant en fond sonore depuis plusieurs minutes. Levant un sourcil dubitatif, il posa son œuvre et se leva pour trouver Léa, sa Maine Coon, le poil ébouriffé et feulant. L'animal n'avait jamais supporté le bruit de ces imposants oiseaux... Calmant son chat, Jochen prit quelques minutes pour sortir, mais déjà des cris retentissaient. Il poussa enfin les volants de toile et de fourrure de sa tente... pour tomber sur le spectacle d'un atterrissage de fortune virant à la catastrophe, tes tentes volant, des cris, la fuite, la panique et la fumée.

Reprenant rapidement ses esprits, il couru à contre courant de nombreux fuyards, en ralliant quelques uns, envoyant les autres aider le doc à se préparer ou a aller cherche les équipement de lute contre les incendies, et se précipita vers l’amas de tôles, de toile et de bois qui, il y a quelques minutes encore, pouvait voler. En voyant des flammes monter d'un moteur, il accéléra sa course et sauta sur la carcasse fumante.

- OOOOOOOOOHHHH !!!! YA DES SURVIVANTS ??!!!!!!!, hurla-t-il, attendant une réponse qui ne vint pas.
- Chef !! J'connais s'modèle, s't'une frégate !! L'poste d'pilotage l'est par là, indiqua un des soldats l'ayant accompagné.

Jochen regarda dans la direction indiquée : beaucoup de tôle froissée, entrer par là n'allait pas être simple. Il s'y précipita après avoir enjoint à ses hommes de tenter de luter contre les flammes en éloignant tout ce qui pouvait bruler du foyer qui progressait. Il arriva à une cloison qui semblait pouvoir s'ouvrir et s'arcbouta dessus pour la faire bouger. Peine perdu. De rage, il frappa plusieurs fois dessus avant de recommencer, mettant tout son poids dans l'effort. La paroi commença à bouger, s’avérant en fait être une espèce de porte tordue. L'ayant complètement ouvert, il s'avança dans le poste de pilotage et se retrouva accueilli pas une munition qui produisit un tintement métallique lors de sa rencontre avec la paroi. Curieusement, le Géant entendit surtout le tintement du métal s'écrasant contre le métal, et sa première pensée fut *mais 'sait pas viser ou quoi celle là ?* avant de se dire qu'il valait mieux pour lui qu'elle ne le sache pas. Elle car il avait reconnu un corps féminin au moment ou le coup partait.

Et merde... prononça la silhouette avant de sombrer dans l'inconscience.

Ne s'interrogeant pas tout de suite sur le pourquoi de cette remarque, Joachim pris la jeune femme dans ses bras et sorti du poste de pilotage. Une fois dehors, il avisa un de ses hommes et lui enjoignit d'aller voir s'il n'y avait personne d'autre à bord si le feu le permettait, mais le feu avait dores et déjà été maîtrisé. Rassuré, il déposa la jeune femme sur le sol, la débarrassant de la ceinture et du holster de cuisse, le révolver étant resté dans le poste de pilotage. Il achevait tout juste cette tâche quand il fut poussé par les membres du corps médical qui se penchèrent aussitôt sur le cas de la victime.

- Qui est-elle ?
- Je dirais la responsable de tout ça, mais je ne pourrais pas être plus précis doc, elle n'est resté consciente que le temps de me tirer dessus.
- Vous êtes blessé ?
- Non, heureusement pour moi, elle est une bien piètre tireuse ! Savez vous quels sont les dégâts ?
- Légers heureusement, nous avons quelques cas sérieux à l'hôpital de campagne, mais vu l'heure, les tentes fauchées n'étaient pas ou très peu occupées... je vous fait part de mon rapport avant de le faire au colonel ?
- Ne vous fatiguez pas en paperasse pour moi doc, z'allez être bien occupés je crois... avertissez moi quand elle reprendra connaissance !
- Bien.

Le médecin s'en fut après un hochement de tête, suivant les infirmiers qui portaient l'inconnue sur un brancard. Joachim lui s'en retourna vers la carcasse de l'engin, pour récupérer le révolver de l'inconnue. Le prenant en main, il se demanda si la jeune femme n'avait pas fait exprès de le manquer... peut être y avait-il des choses à cacher dans cet engin ?

- Chef !! 'Pouvez pas rester là, on a maîtrisé le feu mais tout danger n'est pas encore écarté !!
- Je peux me rendre utile ?
- En nous laissant faire notre boulot, chef ! Z'inquiétez pas, si on a b'soin de bras supplémentaires, on viendra vous chercher en priorité, mais pour le moment on doit encore sécuriser l'endroit...

Joachim retourna donc dans sa tente en attendant des nouvelles de la jeune femme blessée. Presque machinalement il démonta l'arme de l'inconnue et le nettoya, en pestant par moment. Une fois l'arme remontée et nettoyée, il regretta son geste, il l'avait fait comme si l'arme avait été la sienne... il posa les affaires de la jeune femme sur son établi, occupé par un étrange mélange de métaux précieux ou non, de pierres précieuses ou semi précieuses, d'outils, d'un chat et d'une effigie de serpent pas encore terminée...

- Elle avait pourtant bien commencé cette journée !!

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