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 Le jour où tout a basculé

Invité
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Le jour où tout a basculé EmptyLun 23 Déc - 14:37
11 octobre 934

Après avoir passé la matinée avec Allys Terasu, l’ingénieure qui va créer pour moi, une véritable œuvre d’art, un oiseau mécanique, capable de chanter des mélodies, je pars le ventre bien rempli chez le fleuriste du coin de la rue. Je me retrouve ainsi devant la vitrine et d’un coup, je suis pris d’un doute à la vue des nombreux bouquets que je peux apercevoir, tous plus magnifique les uns que les autres.

Ma dernière discussion avec la femme de mes pensées c’est fini de manière plutôt abrupte, cette dernière ayant refusé de continuer à me voir, même en temps que simple ami. Nous nous étions donc dit au revoir et maintenant que je ne suis plus qu’à quelques instants de la rencontrer à nouveau, je commence légèrement à paniquer, avec plein de questions qui dansent dans ma tête, et si elle refusait de prendre le bouquet, ou bien si elle le prenait, mais sans faire aucun commentaire ?

Je lui avais dit que lors de notre prochaine rencontre, je viendrais avec un bouquet de fleurs et que si elle m’aimait, elle respirerait leurs parfums, et que dans le cas contraire, cela indiquerai que l’on reste ami. La vie est difficile, et alors que je suis normalement d’un tempérament fonceur, prenant mes décisions très rapidement, je suis comme paralysé. C’est la fleuriste qui me sort de cet état, en me demandant :

Puis-je vous aider monsieur ?

Ses simples paroles me réveillent, et je lui réponds, concentré :

Oui, j’aimerais un bouquet, un des plus beau que vous ayez ?


Le sourire de la vendeuse s’élargit devant les Irys qui lui tendent les bras et continu à m’interroger :

C’est pour quel occasion, un anniversaire, une naissance ?

Je rougis un peu et je lui dis d’une petite voix :

C’est plutôt comme une demande en fiançailles :

C’est vrai que c’est exactement ça, si nous aimons tous les deux, nous pourrons continuer à nous fréquenter, nous fiancer et un jour nous marier. L’enchainement des évènements semble allé de source pour moi, mais le serait-il également pour Katelyna ? C’est la question à dix mille Irys à laquelle je suis incapable de répondre. Pendant que je réfléchis, la fleuriste me propose différents bouquets, et j’en remarque un parmi sa sélection, il est tout simplement magnifique avec son mélange de dizaines de roses rouge vif et rose pâle. En plus la jeune femme pourra réaliser des boutures, comme elle aime bien s'occuper des plantes.

Je paye donc, très satisfais de mon achat et dès que je sors, je hèle un cab pour m’emmener devant la demeure des Wild où vis l’élu de mon cœur. Je passe d’abord devant les hommes qui gardent les grandes grilles, puis après quelques minutes de marche, arrive enfin devant le perron. Je vérifie une dernière fois mon uniforme d’apparat qui est impeccable, mes cheveux soigneusement brossé, mes bottes luisantes, mon haleine fraiche et je frappe à la porte d’entrée.

Je ne sais pas qui va m’ouvrir, est-ce que ce sera un domestique ou celle qui deviendra peut-être ma future femme ? Mon cœur dans tous les cas bat la chamade. Lorsque la porte s’ouvre, avant même de savoir qui c’est, je fais mon plus beau sourire et tends mon bouquet, l’instant de vérité est arrivé.

Katelyna Drossel
Katelyna Drossel
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Le jour où tout a basculé EmptyDim 5 Jan - 12:23
Irys : 181319
Profession : Rédactrice / Violoniste
Daënar +1
Il y a environ deux semaines Katelyna avait dit au revoir à Fabius. La séparation était été abrupte et c’était entièrement la faute de la jeune femme. Cependant, ce fut la meilleure décision qu’elle ait prise depuis ces étranges retrouvailles. L’omniprésence du jeune homme n’avait au final fait que la troubler davantage bien que ce n’ai jamais été le but. Comment pouvait-elle se montrer sincère avec lui ? Tout était parfait, trop sans doute. La jeune femme avait l’habitude d’être courtisée mais jamais encore ses propres sentiments n’avaient été questionnés ainsi. Devait-elle accepter l’amour de Fabuis parce que c’était là où ils s’étaient arrêtés il y a quelques années ? Parce que des bribes de souvenirs lui imposaient cette relation ? Non, cela ne devait pas se faire pour des raisons aussi superficielles. Cela devait venir d’elle. Réellement. Ou alors pas du tout.

Katelyna avait profité de ses derniers jours de repos forcé pour monter au grenier. Là-bas se trouvait tout un trésors de souvenirs, restes de son ancienne maison que son oncle avait rapatrié juste avant les vente de celle-ci. La jeune femme n’avait jusqu’alors jamais osé y mettre les pieds. Outre la poussière omniprésente dans ce lieu de recueillement, l'amoncellement d’objet était tel que Katelyna ne savait plus où donner de la tête. Après un long soupire, elle décida pourtant de s’y aventurer. Peut être que se confronter à sa vie passée lui permettrait de tirer un trait et de repartir sur de nouvelles bases solides ? Ou bien aurait-elle enfin le déclencheur nécessaire pour débloquer sa mémoire ? Cela serait si simple ainsi…

C’était comme retracer sa propre histoire, l’imaginant plutôt que d’en raviver les souvenirs. La jeune femme trouva une immense malle contenant ses vieux jouets d’enfants, elle s’y assit, tenant un tableau entre ses mains tremblantes. Un portrait de famille. Glissant les doigts sur la toile elle en chassa la poussière et laissa son regard se perdre sur le dessin qui lui serra le cœur. Katelyna était au centre, elle ne devait pas avoir plus de dix ans. Sa mère se tenait assise à ses côtés et lui tenait la main en l’observant avec amour. Quant à son père, il se tenait debout derrière elles, ses mains protectrices apposées sur les épaules des deux femmes de sa vie. L’image était belle et forte à la fois et Katelyna ne put s’empêcher d’essuyer une larme tombée sur sa joue.


« Pourquoi ne puis-je pas me rappeler de vous ? » Murmura-t-elle la voix chargée de regrets.

Elle déposa le tableau devant l’escalier et reprit ses recherches. En passant devant une coiffeuse, elle s’y arrêta, déposant sa paume sur la boiserie. Elle se figea, saisit par une image de sa mère brossant sa longue chevelure tandis que Katelyna, la moue pincée se plaignait de sa tignasse indisciplinée. Et puis c’était tout. Encore une bribe de souvenir bien trop fugace pour ressembler à quelque chose… Katelyna souffla d’agacement et secoua la tête avant de reprendre son exploration.

Cela dura bien une heure, peut être deux. La jeune femme passait de déceptions à tristesse devant cet amoncellement de souvenirs innaccessibles. Et puis dans un grand carton elle tomba sur une petite boite scellée à la peinture fleurie. Il semblait manquer une clé pour l’ouvrir. Katelyna se mit à fouiller avec détermination dans le carton, sortant tout ce qui passait sous ses paumes jusqu’à le vider presque entièrement. Tout au fond se trouvait la coupable. La violoniste s’en saisit et se précipita pour ouvrir la jolie boite qui l’intriguait tant. A l’intérieur elle trouva une pile de lettres soigneusement pliées qu’elle s’empressa de déplier avec une curiosité dévorante. Il s’agissait de lettres d’amours ! Exactement ce dont Fabius avait évoqué à son oncle l’autre jour. Sans attendre elle se mit à les lire, son coeur se mettant à battre fortement dans sa poitrine à mesure qu’elle parcourait les mots de son ancien amant. A défaut de souvenirs réels, c’était comme de retracer les péripéties de sa propre histoire d’amour. Leurs hauts et leurs bas, leurs disputes et regrets, leurs espoirs et projets pour l’avenir. Ils s’étaient tout confiés et même s’il manquait les lettres de Katelyna, elle pouvait d’instinct s’imaginer ses réponses. Au fond elle n’avait pas besoin de souvenirs pour se rendre compte qu’elle lui avait toujours tout confié. Elle le faisait toujours après tout, comme si c’était naturel. Et cela l’était sans doute réellement.  

La jeune femme replia les lettres, les rangeant à nouveau dans la boite et décida qu’il était temps de redescendre. Elle emmena avec elle la boite, le portrait et une peluche en forme de lapin qui lui évoquait étrangement un sentiment de réconfort. Une fois descendue elle déposa la boite et le lapin sur son lit puis alla accrocher le tableau dans le salon.


« Kat ? »

L’interpella doucement son oncle. Appuyé contre la porte, les bras croisés, il scrutait sa protégée avec inquiétude. Il n’était pas idiot, il savait pertinament où elle avait passé les dernières heures et où elle avait trouvé le tableau et s’inquiétait de son état émotionnel.

« Je vais bien Oscar. Je te le promet. Ça m’a… J’aurais dû le faire depuis longtemps. »
« Est-ce que ça t’as ravivé des souvenirs ? »
« Oui et non… Pas vraiment. Mais ce n’est pas grave. Il fallait que je m’y confronte une fois pour toute. Et… Je ne sais pas… Je me sens mieux maintenant. Ça reviendra quand je serai prête. Il faut que j’arrête de regarder derrière moi. Peut être que ce n’est pas si grave que j’ai changé ou que tout ne soit pas comme avant. » Elle tourna la tête vers son oncle, lui adressant un sourire ému. « Si je n’étais pas devenue amnésique on n’aurait jamais été si proche. »

Oscar se redressa et avança vers la jeune femme afin de la prendre dans ses bras. Comme toujours elle faisait celle que rien n’atteint mais ses paroles étaient bien trop lourdes de sens pour être anodines.

« Mais enfin qu’est-ce que tu racontes ? Amnésie ou pas ça ne change rien pour moi... Mais tu abandonnes après tout tes efforts ? »
« Je sais bien que ce n’est pas la vérité, mais je t’aime comme un père, et je crois qu’au fond ma vie telle quelle me convient. Ce que je ressens pour toi, je ne veux pas l’échanger. Pour rien au monde. »

Et c’est tout justement grâce à cela qu’elle savait quoi faire concernant Fabius.



***



« Mademoiselle, on frappe à la porte. »
« N’ouvres surtout pas, j’arrive ! »

Au pas de course, la jeune femme dévala les marches. Le fait qu’elle ne glisse pas ou ne tombe était un miracle avec sa manie de toujours porter des talons hauts et son oncle s’était échiné nombre de fois à lui dire de ne pas courir sur les marches mais il était bien trop tard à présent pour arrêter sa tornade de nièce. C’est le souffle rapide qu’elle arriva dans l’entrée et ouvrit la porte, se recevant un bouquet tendu en pleins visage. Elle recula d’un pas, apercevant alors le visage du porteur de fleurs. Il s’agissait évidemment de Fabius, souriant à pleines dents.

« Wooh, c’est bien la première fois que je me fais agressée aussi adorablement. » S’amusa-t-elle avant de reprendre avec plus de sérieux. « Elles sont magnifique. »

Les joues empourprées, elle attrapa le bouquet, ce qui le rendit d’autant plus volumineux du fait du petit gabarit de la jeune femme. Elle resta quelques secondes à l’observer. Des roses, rouge et rose, il n’avait pas fait les choses à moitié, rien d’étonnant cependant, Fabius est un homme entier dans tout ce qu’il entreprend. Il lui avait promis et il tenait toujours ses promesses à n’en pas douter.

« Entres, je vais les mettre à l’eau. »

Elle alla immédiatement chercher un vase et le rempli au point d’eau avant de retrouver Fabius au salon et de l’y déposer sur la table. Jusqu’ici, elle avait fait le plus facile, mais il n’était pas là simplement pour être galant et pour la première fois de sa vie, d’amnésique tout du moins, elle allait devoir mettre carte sur table à propos de ses sentiments. Et c’était maintenant ou jamais. Bien qu’elle soit certaine de sa décision et qu’elle avait retourné dans sa tête nombre de fois ce qu’elle allait lui dire et la manière, elle espérait toutefois ne pas bafouiller bêtement.

« J’ai quelque chose pour toi, moi aussi. »

Elle s’avança vers lui et sortit de ses poches la petite boite ornée de fleurs qu’elle déposa entre ses mains. Il devait l’avoir reconnue, très certainement, c’était même sans doute lui-même qui la lui avait offerte par le passé, mais il était certain aussi que cela dût le rendre confus.

« Ce sont les lettres que tu m’as écrites lorsque nous étions ensembles. Je te les rends. Je… J’ai bien réfléchis pendant ces deux semaines, je me suis confrontée à mon passé et j’ai pris une décision. Le passé reste le passé. Je ne m’en souviendrais peut être-même jamais, c’est une possibilité, et je ne veux pas rester bloquée toute ma vie avec cet espoir de tout remettre en ordre, que tout me revienne comme si rien n’avait changé. »

Dis de cette manière, cela ressemblait fort à des adieux définitifs mais Katelyna n’avait pas terminé. Elle ne laissa pas à Fabius l’occasion de détourner le regard, le sien, bleu lagon était rivé sur lui et ne le quittait que l’instant de battre des cils.

« Tout es différent. Toi comme moi, et c’est très bien ainsi après tout. Tenter de retrouver ce qui s’est perdu entre nous était une erreur, une stupide et infaisable idée. Je vais être honnête avec toi, si tu as toujours des sentiments pour moi, je ne veux pas non plus que ce soit à cause de tes souvenirs, tu comprends ? Oublies celle que j’étais parce que je ne suis tout à fait la même et je ne veux pas que tu me compares à ce que j’étais mais que ce soit celle que je suis maintenant qui t’importe… Parce que moi je… Je suis juste bêtement tombée amoureuse de toi, ce toi, de maintenant. Celui qui a débarqué à mon travail avec des espoirs fous et qui depuis ne quitte plus mes pensées. Alors non, je ne veux pas continuer quelque chose qui pour moi n’a jamais existé, ce que je souhaite c’est… C’est… Je ne sais pas comment te le dire... »

Et voilà, des heures t’entrainement pour finalement ne faire que s’embrouiller. Un nouveau départ, faire comme si c’était la première fois, que s’ils choisissent de s’aimer ce ne soit que pour ce qu’ils étaient aujourd’hui. Oui, elle l’aimait, elle l’aimait pour une raison qu’elle ne voulait même pas savoir, c’était comme ça, c’est tout, et ça ne devait pas aller plus loin. Pas dans des souvenirs d’une autre vie, juste… Juste celle-ci, c’était bien suffisant. Elle ne savait même pas par où commencer. Aimer, c’était nouveau pour elle.

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