Bonjour, et bienvenue sur les Chroniques d'Irydaë. Déjà inscrit ? N'attends plus, et connecte-toi dès maintenant en cliquant sur le bouton "Connexion" ci-dessous !
Vous êtes nouveaux, que ce soit sur ce forum ou dans le monde du RPG ? Le choix d'un forum sur lequel vous pourrez vous épanouir n'est pas anodin, et il vaut mieux pour cela connaître l'univers dans lequel vous vous trouvez ! Nous avons pensé à vous, en vous préparant un guide qui vous permettra de découvrir pas à pas le monde des Chroniques d'Irydaë.
Si malgré cela, des doutes subsistent, n'hésitez pas à adresser vos questions aux Administrateurs.
En vous souhaitant une agréable visite !
Chroniques d'Irydaë
Bonjour, et bienvenue sur les Chroniques d'Irydaë. Déjà inscrit ? N'attends plus, et connecte-toi dès maintenant en cliquant sur le bouton "Connexion" ci-dessous !
Vous êtes nouveaux, que ce soit sur ce forum ou dans le monde du RPG ? Le choix d'un forum sur lequel vous pourrez vous épanouir n'est pas anodin, et il vaut mieux pour cela connaître l'univers dans lequel vous vous trouvez ! Nous avons pensé à vous, en vous préparant un guide qui vous permettra de découvrir pas à pas le monde des Chroniques d'Irydaë.
Si malgré cela, des doutes subsistent, n'hésitez pas à adresser vos questions aux Administrateurs.
L'ivresse d'une soirée, le mirage de jours meilleurs [PV: Allys]
Hex Hekmatyar
Sam 11 Jan - 0:11
Irys : 376547 Profession : Soldat de fer
L'ivresse d'une soirée, le mirage de jours meilleurs
Ce n'était pas la meilleure situation pour se soigner, ivre de chagrin comme d'alcool, l'ex-soldat était bien incapable de répondre aux termes les plus simples, que ce soit de bouger ou bien même d'exécuter une action aussi simple soit elle. Il était de toute façon bien trop amoché, aussi bien physiquement que psychologiquement pour être conscient de tout. Mais il réussit tout de même à hausser les épaules, l'effort lui tirant une grimace de douleur alors que sa tête tournait.
-Bien... pire la bas... mais.... ça valait le coup.
Dit il en essayant de fixer un point fixe, sa vue embuée de larme devenant troubler par moment. L'alcool et la perte de sang ne faisaient pas bon ménage et telle une poupée cassée, il se laissa faire, reléguant ses questions d'avant au rang de détails tant la douleur et l'ivresse le faisaient chavirer. A vrai dire il ne vit même sa fiancé nettoyer ses plais, et eut tout de même suffisamment de conscience pour lui répondre.
-Ah... au moins ce sera avec toi
Il oscillait entre humour et rage, son système déjà dégradé rendant de toute façon toute notion de cohérence aussi bien illusoire qu'impossible. Hex aurait très bien pu sauter au cou de son amante, autant que se tirer une balle dans la tête de dépit. Fort heureusement dans un cas comme dans l'autre, il en aurait été incapable. Ses mains peinant à trouver la poignée tachée de sang de son arme, ses doigts engourdi ne sentant même pas la texture du bois alors que ses bras étaient bien incapable de réaliser un mouvement aussi complexe.
Puis entre deux pertes de connaissances, il entendit Allys partir en courant, et un bruit bien trop reconnaissable. Et quand elle revint, la seule vraie chose qu'il pensa à faire fut de saisir mollement son poignet, affichant un sourire triomphale bien qu'épuisé, sa voix brisée faisant remonter une promesse faite il n'y a pas si longtemps -J'ai gagné mon amour, te voilà condamnée à rester dans l'avion avec moi.
Dit il avant de reperdre brièvement conscience pour ensuite se réveiller de nouveau, ses yeux rendus piquant par les larmes. C'était comme combattre deux ennemis à la fois, l'un voulant lui faire perdre connaissance alors que l'autre voulait le rendre malade, mais au contraire d'Allys, le manque de sang, surtout alcoolisé comme le sien le dessoûlait plus vite qu'une nuit de sommeil
-Je savais que malgré le temps... tu ne tenais pas l'alcool....
Un petit rire presque muet plus tard, il poussa un petit râle de douleur avant de reprendre.
-Même a moitié mort... je sers encore de challenger.... tu as de la chance tu sais....
Toujours trouver du positif malgré la catastrophe, même si c'était un effet de l’ébriété... Oh sans doute sobre il aurait été plus imaginatif, ou plus hargneux, mais actuellement, son seul réconfort fut la main qu'il tenait faiblement dans la sienne, sans doute plus efficace qu'un millier de rhum
Débarrassée de ce qui lui retournait les entrailles, Allys se laissa chuter au sol, respirant fortement. Ce n'était pas tant l'abus d'alcool qui en était la cause mais bien le tout complet de la situation. Le choc émotionnel qui lui avait compressé l'estomac, sa nervosité, et la plaie suintante mal cousue qu'elle venait de nettoyer… Parti de là, il n'était pas difficile de comprendre pourquoi elle venait de craquer.
Pourtant, cela eut l'avantage de lui faire reprendre ses esprits. Est-ce une bonne chose ? Ca, elle l'ignorait. Prenant une grande inspiration pour se donner du courage, elle se redressa afin de se passer un coup d'eau sur le visage. Et puis elle revint dans la chambre.
Hex se saisit de son poignet tandis qu'elle revenait à son chevet. Interdite, elle se figea. Malgré son état il affichait un sourire vainqueur, évoquant d'ailleurs sa réussite et le fait qu'elle soit condamnée à rester dans l'avion à ses côtés.
"Nous ne sommes pas dans l'avion." Répondit-elle avec douceur. "Je ne sais pas si c'est l'alcool ou tes blessures qui te font délirer mais…" "Je savais que malgré le temps... tu ne tenais pas l'alcool...." "C'est plutôt ta plaie ficelée comme du gigot pas frais qui m'a rendue malade. Et puis parles pour toi, tu es à deux doigts du coma éthylique. Gardes tes forces au lieu de dire des bêtises."
Hex se a rire avant de grogner de douleur. La jeune femme roula des yeux en soupirant. Des deux, c'était clairement elle la plus éveillée. Et il y avait plus urgent que de mettre les choses au clair entre eux pour l'instant.
"Tu veux bien me rendre ma main que je puisse te recoudre correctement ?"
Lui demanda-t-elle avec douceur mais fermeté. Une fois sa main rendue, la jeune femme put passer aux choses sérieuses. Entre le fait de retirer les points grossiers qui manquaient de finir en infection et de lui recoudre proprement à son tour, il n'allait pas manquer de grogner de douleur. Heureusement en un sens qu'il était imbibé d'alcool.
"Tiens, mords ce tissu et surtout, restes conscient."
l'ingénieure se mit aussitôt au travail malgré les contraintes du lieu, de son matériel à peine suffisant et sa perception légèrement vacillante. C'est donc avec une certaine fierté et surtout un immense soulagement qu'elle acheva ses soins. Les doigts tremblants, elle reposa fil et aiguille et se mit à essuyer le sang restant.
Hex Hekmatyar
Sam 11 Jan - 17:35
Irys : 376547 Profession : Soldat de fer
L'ivresse d'une soirée, le mirage de jours meilleurs
Les soins étaient plutôt sommaire, mais le soldat en avait vu d'autre et survivrait, cela laisserait de belles cicatrices, surement les premières en plus de vingt ans, mais il se relèverait comme il l'avait toujours fait. Et si l'alcool lui permettait de moins ressentir la douleur, cela ne l'empêcha pas de sombrer dans l’inconscience, venant finalement à bout de lui.
Le reste de la nuit, il ne la vit pas, rouvrant les yeux aux matins, sur le lit et seul. Et pendant quelques instants, il eut un soulagement... Celui d'avoir rêvé tout cela et qu'il avait simplement perdu son paris. Mais en tentant de se relever, il décela un morceau de papier glissé sur la table de nuit et machinalement se mit à le lire, son cœur se remettant à battre un peu plus fort "Retrouves-moi 5 allée du Mer-né quand tu en auras fini avec ta gueule de bois. Au cas où tu aurais un trou noir ou les idées embrumées, saches que tu n'as pas rêvé. PS : Si je vois que tu t'es rouvert cette saleté de blessure, je t'en colle une et je te traîne à la clinique la plus proche. Lys"
Se relevant un peu trop vite, il eut une crispation de douleur, au torse, découvrant le travail de la jeune femme. Il lui devait surement la vie... encore une fois... Sortant doucement du lit, il se remit sur ses pieds, se relevant difficilement, mais découvrant que par miracle, le mal de tête attendu était bien moindre qu'escompté, à croire que son organisme s'habituait à se faire maltraiter Descendant lentement les escaliers, il croisa le tavernier qui lui signifia que tout avait été payé et qu'il pouvait partir comme bon lui semblait, chose qu'il fit s'en discuter, regagnant son aéronef pour se laver et s'habiller convenablement. Enfin surtout enfiler son armure qui le soutiendrait et l'aiderait à marcher avec ses sutures.
Il lui fallut la matinée pour retrouver l'atelier en question, découvrant un atelier comme elle seule savait le personnalisé, et n'eut pas non plus de difficultés à la retrouver, endormie sur son bureau. Aussi discrètement que le permettait une armure abîmé, il trouva une couverture et lui posa sur les épaules, s'asseyant en face d'elle en attendant qu'elle se réveille posant le casque à ses pieds. Et ce ne fut que lorsque que les cils de la belle se mirent à papillonner qu'il dit doucement -Bonjour belle endormie
Avec un petit sourire fatigué, ne sachant trop comment aborder les choses ce matin. L'alcool ayant rendu les choses bien plus simple. Il se tourna vers l'immense Erch en construction, n'osant pas l'embrasser
Malgré les recommandations de l'ingénieure, le soldat ne put empêcher ses yeux de se fermer, sombrant dans l'inconscience. Allys eut le réflexe de prendre son pouls mais il respirait profondément. Après tout, il en avait plus que besoin… Mais la jeune femme ne pouvait pas le laisser choir ainsi à même le sol. Passant les bras autour de lui elle le hissa sur le lit, l'allongeant confortablement dans la douceur des couvertures.
S'asseyant près de lui, Allys resta le contempler un moment. Elle leva la main, indécise, et puis finalement osa laisser sa paume effleurer la joue de son fiancé, s'autorisant un geste tendre à son égard. Le reste suivit car sans qu'elle s'en rende compte, elle se retrouva couchée contre son fiancé.
"Qu'est-ce que je suis sensée faire maintenant ?"
À regret, elle se releva. Elle n'avait rien à lui offrir si ce n'est les miettes qui lui restaient. Et quand bien même, il avait raison, elle avait rencontré quelqu'un depuis… Pourtant elle ne pouvait se résoudre à le laisser. Pas après l'atroce et vive douleur qui avait laissé une plaie béante dans son cœur.
Finalement, elle attrapa une feuille et lui écrivit une note. Elle lui devait au moins des explications. Fuir était si tentant mais ce jeu elle lui avait déjà tant de fois fait subir. Il méritait mieux.
Déposant le mot sur la table de chevet, Allys redescendit à la taverne. Elle se dirigea vers le comptoir, déposant une lourde de bourse au tenancier en guise de paiement pour la chambre et pour s'excuser du désagrément qu'ils avaient causé un peu plus tôt. Une fois fait elle se rendit à son atelier. Loin d'elle l'idée d'aller se coucher, son esprit était bien trop agité et elle souffrait depuis plus d'un an d'insomnies.
Les premières heures de la nuit elle les passa à travailler sur ce projet incongru de Erch mouvant. Ce n'est qu'au bout de plusieurs heures que l'ingénieure fini par s'endormir, la figure posée sur un plan, à même son bureau.
Au matin, elle eut la troublante surprise d'apercevoir un visage familier. Battant doucement des cils, elle mit un moment à comprendre que la tête blonde n'était pas le fruit de son imagination.
"Hex…?" Bredouilla-t-elle la voix engourdi. "Bonjour belle endormie." "Bonjour."
La jeune femme se redressa, s'étirant tel un chat.
"Sacré bestiole. " "Mh, ça ? Un Erch mécanique taille géante, rien que ça." Elle poussa un soupire désabusée, c'est dire à quel point ce projet là passionnait. "Je vais me faire un café, t'en veux ?"
Pour l'instant Allys faisait comme si de rien n'était. C'était pour elle autant une échappatoire qu'un réel besoin de se réveiller. Elle sortit deux tasses et après avoir fait chauffé le café elle les servit tous les deux. À ceci près qu'elle rajouta une lampée de rhum dans le sien. Chose qui dû surprendre Hex. Il ne l'avait jamais vue boire une goutte d'alcool, hormis à leur rencontre, et non seulement elle venait de boire à outrance la veille mais en plus c'était un geste ancré dans ses habitudes. Allys fit comme si elle n'avait rien remarqué et se contenta de boire son café corsé. Après un silence gêné, elle prit la parole.
"Je… Je ne sais pas quoi te dire. En toute honnêteté je me sens perdue."
Ce n'était pas nouveau, la jeune femme avait toujours été une catastrophe en ce qui concerne les relations humaines, et cette situation ne l'aidait pas.
Hex Hekmatyar
Sam 11 Jan - 23:08
Irys : 376547 Profession : Soldat de fer
L'ivresse d'une soirée, le mirage de jours meilleurs
Hex écoutait à moitié, d'avantage préoccupé par sa fiancé que par tout le reste. Il se fichait bien de ce qu'elle faisait ici à vrai dire. Un erch mécanique, ça aurait pu être un chotgor miniature qu'il n'aurait pas fait plus attention. Il voulait simplement.... lui parler.... s'assurer que tout était réel. Et alors qu'elle se levait, il fit de même retirant la lourde cage de métal qui lui servait de support sentant la lourdeur de ses membres revenir et un petit pic de douleur. Mais il hocha la tête quand il lui fut proposé un café, la suivant au travers de son espace, il l'observa ajouter de l'alcool dans sa boisson, trouvant cela étrange, mais ne relevant pas plus que ça pour le moment. Inutile de tout gâcher, ils venaient de se retrouver et alors qu'elle exprimait ses craintes, Hex s'avança, l'enlaçant tendrement. -Pas besoin de parler pour le moment. Beaucoup de chose ont changées, beaucoup doit être dit mais....
Il la serra légèrement plus fort, s’enivrant du parfum de la jeune femme alors que son cœur battait un peu plus fort. La présence de la jeune femme suffisait toujours à l’apaiser, même après tout ce temps/ Il déposa un petit baiser sur sa joue avant de lui permettre de boire son café, se saisissant du sien avant de se hisser sur la table.
-Merci pour hier... je crois bien que j'aurai fini par y passer... encore une fois tu m'a sauvé.
Sauvé, mais inquiet, car au final il n'avait pas su grand chose sur ces deux ans, mis à part que beaucoup de temps avait passé.
-Je sais que c'est toujours compliqué les retrouvailles, mais bon... Comme d'habitude on va s'en sortir non ? On a déjà échappé plusieurs fois à la mort, deux trois problèmes de relations à distance ne vont pas nous faire peur
Dit il pour détendre l’atmosphère. Ne souhaitant pas relancer une surenchère de souffrance comme la veille, l'alcool n'étant plus là pour tout ruiner
Pourquoi fallait-il qu’il soit si proche tout à coup ? Sans qu’elle n’eut le temps d’esquisser un geste, Allys s’était retrouvée dans ses bras. Incapable de s’en détacher, elle ferma les yeux, ses muscles se tendant un instant avant de se relâcher. Elle pouvait bien lutter, le fait est qu’elle se retrouvait toujours aussi démunie face à lui. Cela avait toujours été le cas… Et c’était d’autant plus fort aujourd’hui. Deux ans. Une éternité pour elle. Hex était passé d’un cercueil vide qu’on enterre à une présence réelle. C’était si surréaliste qu’elle osait à peine le toucher, à peine y croire. Au mieux, elle ne pouvait que se laisser faire. Un instant. Avant de tout gâcher… Parce que c’est exactement ce qu’elle ferait. Il avait raison, tant de choses avaient changé et devraient être dites et cela lui briserait le cœur sans aucun doute.
Hex fini par lâcher la jeune femme, déposant un tendre baiser sur sa joue qui rougit par réflexe bien que l’ingénieure fit comme si de rien n’était. Ne pas céder à ses impulsions se révélait ardu mais son esprit était bien plus vif que la veille et harnachait violemment ses ardeurs. Elle se contenta d’esquisser un pâle sourire à la mention de son sauvetage de la veille.
« Je maintien toujours que tu devrais te faire soigner par des professionnels, je ne suis pas médecin. » Répondit-elle.
Mais Hex était têtu et elle le savait pertinemment, il n’en ferait certainement rien. Comme toujours, il agissait comme bon lui semblait et ce n’était pas pour rien qu’ils avaient toujours entretenu une relation aussi volcanique et tortueuse. Et à l’heure actuelle ils avaient d’autres soucis en tête que le jeune homme aborda avec une légerté malheureusement non partagée. Allys n’était, elle, pas certaine qu’ils ne s’en sortent cette fois-ci. Déviant le regard, elle reprit une gorgée de son breuvage avant de trouver le courage de démentir ses propos.
« Je n’en suis pas certaine. » Avoua-t-elle. « Je ne dis pas que ton retour miraculeux ne me fais rien, si, je… Je n’ai jamais cessé de t’aimer. Mais… Mais je suis terrifiée, Hex, perdue et détruite… Le peu qu’il me reste me rend dingue. Je… Je ne t’avais pas juste perdu, je t’ai enterré. Et Je… Tout est parti en lambeaux, jusqu’à ce qu’il ne me reste plus rien. Plus personne, pas seulement toi. Tout n’est plus que souffrance et ça je ne peux plus le supporter. »
Le visage crispée, la jeune femme se pinça les lèvres, son regard intense fixant son compagnon alors qu’il s’apprêtait à réagir.
« Non, n’ouvre pas la bouche, je sais très bien ce que tu vas dire. Que je ne t’ai pas réellement perdu et que ça ne risque pas d’arriver, que tu seras toujours là pour moi. Je suis navrée mais je suis persuadée du contraire, parce que tout ça était réel et je ne suis pas prête à le surmonter, je… Peut être jamais. Et quand bien même ce serait possible c’est certainement trop tard, tout à changé et je te ferai souffrir parce que je… J’ai… Tu n’étais plus… Et je me sentais si seule… »
Inutile d’aller plus loin, le message était clair. Oui, Allys était allée de l’avant et même si elle ne savait pas où cela la mènerait, cela lui avait perdu de garder la tête hors de l’eau, au moins tant qu’elle se trouvait avec lui, cet autre homme, qui lui faisait se sentir en vie et désirée, et ça sans rien en attendre de plus. Mais maintenant que devrait-elle faire ? Allys était bien trop écorchée pour songer à un happy end.
Hex Hekmatyar
Dim 12 Jan - 14:10
Irys : 376547 Profession : Soldat de fer
L'ivresse d'une soirée, le mirage de jours meilleurs
Se faire soigner ? En quoi en avait il encore besoin ? Ses plaies étaient recouses, et il lui faudrait simplement du temps. Et présentement c'était la seule ressource dont il ne manquait pas. Oublié comme il était personne ne viendrais lui demander de se jeter dans la gueule du loup encore une fois. Il haussa donc les épaules une nouvelles fois. Le message étant plutôt clair "oui bien sur" Mais s'arrêta là, se concentrant plutôt sur la suite
Cela continua bien sur de le torturer, et de tout ce qu'elle dit, il ne sut comment réagir d'abord, la fixant intensément pendant de longues minutes sans rien dire, se contentant de respirer calmement, assimilant et décortiquant les informations. Et si la première chose qui lui vint à l'esprit fut de hurler en tout sens, il se retint, essayant pour une fois de se mettre à la place de sa fiancée. Et finalement au bout de ses longues minutes il descendit de la table, fixant son café avant de délicatement le poser derrière lui avant de soupirer.
-Je sais. Enfin plutôt non je ne sais pas. Et je ne peux même pas t'en vouloir, après tout qui resterai au chevet d'une tombe pendant deux ans sans passer à autre chose.
Un pas encore vers elle et il fut à quelques centimètres, ces deux yeux gris braqués dans les siens -Au final.... Ce n'est pas si grave, c'est bien de regarder derrière, mais....
Il prit une grande inspiration, tentant de se montrer plus raisonnable qu'à l'accoutumée. Deux ans à tuer, ça tempère, surtout quand on risque en plus sa vie. -Si nous essayions de regarder devant, voir ce que nous pouvons faire, ce que nous voulons faire....
Sa main se posa sur le cœur de la jeune femme, bien incertains de ce qu'il faisait. Habitué à d'avantage gueuler sans raison que d'essayer être quelqu'un de raisonné. Mais tout comme elle, il avait changé. En bien ou en mal il ne le savait pas cependant.
-Je ne connais pas le certainement... On m'a dit que j'étais certainement mort, certainement foutu et pourtant je suis là non. Ce qu'il faut savoir c'est ce que toi tu veux. Je ne te parle pas de ce tu veux là
Dit il en tapotant doucement le crane de la jeune femme -Mais bien là
Et cette fois il appuya sur le cœur de la jeune femme, insistant quelques instant avant de se reculer, un peu hésitant, et se mettant à rougir.
-Je ne sais pas comment te présenter les choses, mais voilà... il c'est passé ce qu'il c'est passé, et j'aimerai avancer... Je te veux... Recommencer, ou plutôt commencer quelque chose de nouveau. Je suis toujours amoureux, toujours fou de toi, peu importe ce que tu as fait, ce qu'il t'es arrivé, je ne te jugerai pas, je peux simplement te promettre d'être là.
C'était dur à dire, car il n'était pas du genre à se confier ouvertement, ni même à faire des compromis, mais pour la première fois, il essayait.
-Si tu veux que je disparaisse de ta vie, je le ferais... Avec regret... mais je ne le souhaite pas... je ne peux cependant pas t'offrir moins que ce que je te propose.
Il n'était pas du genre à "rester ami" malgré tout il restait assez binaire, et claquerai la porte sans retour si c'était ce qu'elle voulait. Mais ce serait faire fi de ses propres sentiments.
-Sinon, si tu le désire, je serais là, on pourra repartir de zéro, faire différemment, nous avons un avion tout peut être refais ailleurs. J'ai déjà tout recommencer pour toi une fois, j'ai troqué une vie calme pour toi, et si c'était à refaire, je le referai cent fois. Crois moi... pour une fois je sais ce que tu traverse
Il hésita longuement à la prendre dans ses bras et fini par lui prendre les deux mains à la place, cherchant son regard. Une main chaude et une main froide.... Une dualité qu'il avait toujours aimé chez elle
-Je n'ai jamais dit que ce serait simple, mais si tu veux encore de moi, je ferais ce qu'il faut
Hex resta silencieux. Allait-il s’emporter brusquement ? Cogner du poing contre la table ou se mettre à hurler ? A moins qu’il ne baisse la tête pour cacher ses larmes ou ne s’écroule sous le poids de cette révélation ? La jeune femme restait tétanisée devant le calme olympien dont il fit pourtant preuve. C’était même pire pour l’ingénieure car elle ne l’avait encore jamais vu aussi calme. Saurait-elle gérer sa froideur s’il venait à jauger du regard ? Et allait-il lui faire des reproches maintenant qu’il venait de descendre de table ? Pourtant rien de tout cela ne survint. Hex était… Compréhensif. C’était même la seule chose qu’elle arriva à lire en lui. Il ne lui en voulait pas, il semblait même d’accord avec cet état de fait. Mais Allys aurait préféré qu’il se mette hors de lui, peut être même qu’il la bouscule, lui affirme qu’elle lui appartenait, parce qu’elle le lui avait promis, parce que c’était Elle. Que cela déclenche une vive émotion en elle et que… Qu’elle fasse quelque chose. Autre chose que de baisser si honteusement le regard.
Le soldat fit un pas vers elle, et puis un autre, captant son regard pour ne pas lui laisser le choix que de l’affronter. Ce n’était pas grave ?… Les pupilles élargies, la cendrée resta figée. Il était si près à présent, à porté. Et si réfléchi. Il la questionnait sur ce qu’elle pouvait être en mesure de faire, ce qu’elle désirait… Une main posé sur le cœur battant à tout rompre de la jeune femme. Ce qu’elle voulait ? Son cœur et non sa tête ? Mais ni l’un ni l’autre n’était plus fonctionnel chez elle. Sa tête voulait qu’elle ne s’enfuie, loin de tout, qu’elle reste le plus loin possible des autres, et cela passait notamment par la boisson car justement son cœur savait pertinemment qu’elle ne le voulait pas réellement. Mais son cœur n’avait rien de fiable non plus ! Il était percé de toutes parts et indécis. Son cœur voulait tout alors que c’était impossible. Et aujourd’hui… Elle en savait encore moins sur ce qu’elle désirait.
Enfin… Là, tout de suite, elle voulait poser ses lèvres sur celles qui lui avaient tant manqué. Elle voulait oublier tous des problèmes dans ses bras, se sentir entière à nouveau… Mais ensuite elle prendrait la fuite, comme toujours, parce qu’elle était incapable de se reconstruire et qu’elle ne voulait pas choisir. Elle voulait Hex. Elle voulait Chafouin. Elle voulait sa famille. Et elle n’aurait jamais tout ce qu’elle désire. Et c’était si dur de résister à ses pulsions… Il était là, son soldat, à lui déclamer son amour intacte tout en lui promettant que rien ne pourrait y changer, pas même ce qu’elle pouvait être devenue ou ce qu’elle avait fait.
Mais elle devait choisir. Tout recommencer, tout tenter à nouveau et advienne que pourra ou alors qu’elle ne le jette purement et simplement. Jamais elle ne pourrait se résoudre à le laisser… Pourtant c’était injuste. Lui qui l’avait tant de fois choisie, qui avait abandonné une vie pour rester auprès d’elle et qu’il pourrait le refaire à nouveau, à l’infini s’il le pouvait, alors qu’elle n’était pas en mesure de faire comme lui. Les mains tremblantes, Allys ne recula pas lorsque le jeune homme les attrapa.
« Ce que je veux ? C’est exactement tout le problème… Je ne veux pas que tu t’en ailles. Je ne te le demanderai jamais… Et en même temps je veux m’enfuir, je ne veux plus rien ressentir car quoi qu’il arrive j’en souffre. Je ne veux pas briser ma relation mais je veux t’embrasser. Je ne veux pas choisir… Je t’ai aimé, terriblement, jusqu’à en perdre la tête… Et puis je l’ai rencontré et je l’ai aimé et l’aime encore, aussi passionnément et déraisonnablement… Et maintenant tu es là mais je sais encore moins si au fond j’ai raison d’aimer parce que je… Je… Je ressens toujours des sentiments pour toi et je pense à lui malgré tout... »
Allys rompit le contact brusquement, se tournant dos à lui, incapable de le regarder dans les yeux. Ce qu’elle voulait, là dans son cœur, était injuste, et elle n’avait aucune prise sur celui-ci. Tout était trop soudain d’ailleurs… Elle ne pouvait d’un claquement de doigts changer sa vie et même pour lui.
« J’aurai préféré que tu me détestes, que tu me hurles dessus… Je ne te mérites pas Hex… Et de toute manière peut importe ce que je peux vouloir, avec qui je voudrais être… Je n’ai de toute manière plus rien à offrir si ce n’est des miettes de mon esprit dérangé. J’ai tout perdu… Ma sœur… Et puis Sanaë ensuite… Mon frère est dans un asile de fou, pas même capable de me reconnaître… Et avec cette guerre qui ne demande qu’une étincelle pour se déclencher je perdrai sans doute ma mère aussi… Et tout ça me hante… Alors non, je ne suis pas en mesure de gérer quoi que ce soit… Et surtout pas mes sentiments… La seule chose dont j’ai envie c’est d’oublier tout ce qui m’effraie et d’exister... »
Prenant une inspiration, sentant à nouveau son angoisse remonter en elle, ainsi que ses pulsions, elle ajouta, comme une mise en garde :
« Ce que je sais c’est que si tu t’approches encore de moi je serai incapable de te résister... »
Hex Hekmatyar
Dim 12 Jan - 17:50
Irys : 376547 Profession : Soldat de fer
L'ivresse d'une soirée, le mirage de jours meilleurs
Hex avait déjà vu son amour dans beaucoup d'était, mais rarement dans un aussi catastrophique... et malgré tout... il s'en voulait.... il s'en voulait de ne pas avoir pu l'accompagner dans ces épreuves, d'avoir été si loin pendant si longtemps. Mais... il n'était pas mage, il était soldat et le passé ne pouvait être changé, pas plus qu'il ne devait. Si Allys avait changée, lui aussi, et le soldat comprenait suffisamment de chose pour ne plus éclater comme une grenade dégoupillée.
Patiemment, il l'écouta, sans faire ne serait-ce qu'un geste de reproche. Il avait juré d'être la pour elle, et le soldat n'était de toute façon pas un juge, il avait tué, fait bien pire qu'elle sur un tout autre plan. Les gens fou et malade dont elles parlait.... c'était lui qui les avait crée en Mytra, et le poids de ses fautes étaient bien grand. Et même si cela le déchirait de la savoir tiraillée entre lui et un autre... il y avait de quoi le rendre fou. Mais de tout ses déchirement, rien ne parut. Et malgré le contact rompu, il se permit de poser une main compréhensive sur son épaule.
-Si tu ne veux pas que je m'en aille. Soit. Je ne m'en irait pas. Ma chère Allys... Souffrir est un lot quotidien pour les gens comme nous, nous ne somme pas appelé à ces vies tranquilles et bien rangées que beaucoup connaissent... Mais je te comprend... à une époque pas si lointaine j'ai eu le même dilemme. Et je ne peux te conseiller sur qui choisir, je ne serais pas assez objectif car mes sentiments m'empêcheraient de dire autre chose que ce que je pense.
Faisant le tour, il se remit face à elle la sentant reculer à chaque pas jusqu'à ce qu'elle se retrouve dos au mur, mais sans pour autant la cloisonner entre lui et l'obstacle. Hex tenait simplement à la regarder dans les yeux. A voir ce qu'elle ne pouvait dire par la parole mais hurler avec son regard.
-J'aurai aimé. Te détester, avoir envie de te tuer... Mais je ne peux pas. Je t'aime Allys, peu importe ce que je pourrai faire, c'est un fait, aussi immuable que les architectes.
Il prit une courte pause, rassemblant ses idées avant de poursuivre
-Je ne te demande pas de m'offrir quelque chose, je veux juste pouvoir être à tes côtés, que tu me laisse gérer les choses, ne serait-ce que pour te laisser le temps de reconstruire.
Simplement être là pour elle, parce que c'était son devoir tout autant que son envie. Parce qu'il avait sans doute été mis au monde pour cette tache précise. Hex était un puzzle dont Allys était la pièce manquante, le lien infime qui lui donnait encore une raison d'être là.
-Alors pour un moment, un court moment, arrête de penser à tout ça, pour une fuis met ça de côté, laisse moi le fardeau que tu as porté pendant trop longtemps. Un fardeau que nous aurions du porter tout les deux.
Après quelques de plus, il se retrouva face à elle, plus proche que ces dernières heure, déposant tendrement ses lèvres sur les siennes, dans un baiser amoureux qu'il avait attendus pendant bien trop longtemps Et malgré son calme apparent, son cœur se mit à battre bien plus fort
Malgré la mise en garde, Hex mit tout en œuvre pour garder le contacte avec la jeune femme. D'abord une main compréhensive sur son épaule et des paroles que bien trop sensées, bien loin des éclats possessifs du passé. Il comprenait, c'est vrai, et dans le sens inverse la crise de jalousie d'Allys avait bien failli leur coûter la vie. Pourtant… Il n'en faisait pas de même et cela renforçait le sentiment de mal être de l'ingénieure. Elle n'était pas juste envers lui. C'était tellement égoïste de lui imposer tout ça.
Et puis il lui fit face. N'avait-il rien entendu ? Usant de ses dernières forces, elle recula à chaque pas qu'il effectuait mais ce fut un échec cuisant. Sans qu'elle ne l'ai vu venir, elle s'était retrouvée dos au mur. Oh, elle aurait put s'enfuir à toutes jambes ou lui faire barrage d'une quelconque manière mais comme elle le lui avait dit, si son esprit désirait qu'elle ne garde la tête froide, loin de la tentation, son corps, lui, brûlait d'envie du contraire. Et ça, elle ne pouvait de toute manière pas le cacher.
« Hex… Ce n'est pas une bonne idée… Je suis trop brisée... Défaillante... »
Avait-elle tenté de le dissuader une dernière fois. Mais même elle n'y arrivait pas. Qui était-elle en train de convaincre au juste ? Quand bien même était-ce vrai, cela ne l'empêchait pas de le dévisager avec intensité.
« … Je te ferai souffrir… Je ne peux pas… Je… Je... »
Mais à quoi bon ? Elle en mourrait d'envie depuis l'instant où elle avait comprit qu'elle ne l'avait pas imaginé. Qu'importe les conséquences, elle ne le repoussera pas. C'était Hex. Son Hex. Son fiancé. L'amour de sa vie. Et même si elle était certaine de ne plus le mériter, même si elle décidait de prendre ses jambes à son cou ensuite, non, elle ne pouvait pas, ne voulait pas le repousser.
Inéluctablement, son fiancé réduisit la distance entre eux. Incapable de dévier le regard ou ne serait-ce que bouger le moindre muscle, Allys ne pouvait plus que bredouiller des mots qui n’avaient pas plus de sens pour elle que d’impact sur lui. Alors qu’il était à présent à porté de souffle, la jeune femme rendit totalement les armes, démunie par ce baiser qui provoqua en elle une véritable tornade. Pourtant, alors qu’elle s’était arrêtée de respirer, ce fut comme si elle reprenait soudain une bouffée d’oxygène. Chaque parcelle de son corps qui cherchait à fuir cette confrontation se mit à agir en sens inverse. De prostrée contre la paroi fraiche du mur, elle s’était immédiatement arc-boutée en avant, ses bras enserrant cet être qui lui avait si cruellement manqué. Le baiser qu’elle lui rendit était aussi passionné que désespérément éperdu. Jamais encore l’ingénieure ne l’avait ainsi étreignit, comme s’il pouvait disparaître à nouveau et qu’elle craignait que ce soit la dernière fois.
Elle ne rompit le baiser qu’une fraction de secondes, le temps seulement de laisser son regard brûlant contempler l’homme qu’elle avait perdu, imprégnant un peu plus qu’il était là, bien vivant, et qu’elle le désirait bien plus qu’elle ne l’avait jamais désiré. Ses lèvres se posèrent à nouveau sur leurs homologues avec une passion qui en disait aussi long sur ses intentions que ses mains qui se saisissaient d’instinct du haut superflu du jeune homme pour le retirer sans sommation. Et qui pourrait l’en blâmer ? Il lui avait dit de cesser de penser, de se laisser aller, d’écouter son cœur… C’était exactement ce qu’elle faisait. Se laisser dicter uniquement par ce que son corps lui hurlait de faire. Elle le voulait. Rien d’autre n’avait d’importance.
Accueil
![L'ivresse d'une soirée, le mirage de jours meilleurs [PV: Allys] - Page 2 Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
Sam 11 Jan - 0:11
