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 Quand obligation ne rime pas avec devoir...

Invité
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Quand obligation ne rime pas avec devoir...  EmptyJeu 31 Aoû - 3:32

Le séjour à Busad s'est prolongé plus qu'elle ne le souhaitait. La faute à une commande particulièrement longue à arriver. Ainsi donc à défaut de pouvoir compter sur un nécessaire d'herboristerie complet, Zora laisse les heures s'écouler en choyant les instruments qu'elle a encore sous la main. Ce qu'elle s'emploie donc à faire à cette table de la petite auberge des faubourgs de la cité où elle a dormi ces derniers jours. Le tout en espérant qu'elle pourra bientôt reprendre son voyage et distiller la pureté en Myt'rä.

Si sa dévotion envers Möchlog souffrait d'une quelconque faiblesse, cela ferait sans doute longtemps qu'elle aurait abandonné cette longue et fastidieuse mission. Une mission que certains pourraient même qualifier d'interminable tant les insultes à l'Architecte sont nombreuses sur ce continent. Mais Zora sait qu'un jour elle trouvera le moyen de réunir la Vie et la Mort grâce à son dieu. Elle en a l'intime conviction. Et cette simple évidence suffit à la conforter dans l'idée qu'elle ne lutte pas en vain.

Perdue dans ses pensées, son doigt quitte le chiffon qu'elle utilise pour nettoyer une serpette. Il glisse sur la lame de l'instrument et un frisson de douleur mêlé à de la surprise traverse son être. La jeune femme observe le liquide carmin qui commence à couler le long de ses phalanges et lâche un soupire d'irritation. Möchlog lui pardonne ses imperfections car elle est sa favorite. Mais elle ne peut s'empêcher de se sentir coupable. Ce soir, elle priera longuement la Chouette.

Mais pour l'heure il s'agit de corriger cette erreur. La rousse appose sa paume opposée sur la plaie qu'une douce lumière ne tarde pas à envelopper. Quelques instants plus tard, la blessure semble n'avoir jamais existé. Seul le sang qui macule sa peau témoigne encore de sa rapide présence. Elle se lève donc pour aller chercher de l'eau et le nettoyer. Mais en chemin la porte s'ouvre en fracas et trois adultes suivis de deux enfants - et deux volatiles qu'elle ne cherche pas à identifier - font leur apparition dans une précipitation suffisante pour troubler la relative quiétude des lieux.

Elle reconnait immédiatement l'homme soutenu par les deux autres. Et il semble sérieusement blessé. Une mauvaise rencontre? De l'imprudence? Pour peu qu'elle souhaite l'examiner la réponse deviendrait sûrement évidente. Mais Zora se contente de laisser son regard glisser avec indifférence sur l'individu avant de reprendre sa quête d'eau. Et lorsque que les gardes s'enquièrent de la présence d'un éventuel guérisseur, elle se contente de les ignorer. Du moins jusqu'à ce qu'une voix résonne dans son dos.
"Elle!"
La jeune femme se retourne et découvre un doigt pointé dans sa direction, comme elle le redoutait. Au bout de ce dernier, l'aubergiste. L'intéressée tente bien de se disculper en hochant la tête de gauche à droite, encore sous l'effet de la surprise.
"Je l'ai vue! Elle s'est coupée il y a à peine quelques instants et elle s'est soignée presque immédiatement. C'est une disciple de Möchlog!"
Ce n'est pas une accusation qu'il profère à son encontre. Au contraire, elle perçoit une forme d'admiration ou de respect dans les paroles du tenancier. Pourtant l'envie de lui sauter à la gorge est bien présente! À défaut, scrutée par une foule de regards inquisiteurs, elle ne peut rien faire d'autres que bafouiller:
"C'est que... Je... "
Le fou! Il ne se rend sans doute pas compte de ce que cela implique pour elle et la mission divine confiée par Möchlog? Comment pourrait-il comprendre qu'il est en train de lui forcer la main en lui demandant d'accomplir un acte de bonté? Du moins si l'on se fie aux standards moraux de la plupart des gens. Des gens qui, ironiquement, sont dans le faux.

La rousse cherche bien une excuse susceptible d'être acceptable mais n'y parvient pas. Et lorsque son regard vagabonde en retour sur les personnes présentes avant de se perdre un instant dans celui des enfants qu'elle a rencontré quelques jours plus tôt, elle ne peut que lâcher un vague soupire de résignation.
"Déposez-le sur cette table!" indique-t'elle aux gardes. "Et déshabillez-le!"
Elle leur indique ladite table et fait de son mieux pour contenir le profond malaise qui l'envahit. Souiller son propre corps puis soigner une personne promise à la mort en l'espace de quelques instants! Et une personne qu'elle a déjà aidé quelques jours plus tôt qui plus est. Il faudra plus que des prières pour laver cet affront envers Möchlog. Puisse-t-il la pardonner...

Mais l'heure n'est pas à la pénitence. Pas encore. Car si elle ne sauve pas cet homme, on risque bien de le lui reprocher. Combien de temps faudrait-il avant que les gardes fassent le lien entre une guérisseuse dont ils s'étonnent et celle que l'on surnomme la Faucheuse? N'a-t'elle pas failli se faire reconnaître en arrivant à Busad quelques jours plus tôt?

Bien que la simple idée de soustraire une nouvelle fois Adalwen aux griffes de la mort l'irrite, elle ne peut faire autrement. Car un refus pourrait avoir des conséquences graves. Parmi elles, la possibilité qu'elle ne puisse plus poursuivre la purification du continent. Comment le pourrait-elle entre les murs d'un cachot?
"Que lui est-il arrivé cette fois?" demande-t'elle en croisant le regard des gardes puis celui de la victime. "Alors?"
En attendant une réponse, elle commence à analyser les blessures et les probables organes touchés. Le tout en résistant à ses plus noires pulsions qui lui commandent malgré tout d'achever cet animal mourant...

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