Une aide charitable

Lady Marlbek c'était dévoilée telle une fauve cherchant à protéger son antre. Incisive, elle avait donné du fils à retordre au Capitaine de Sousa qui s'était introduit chez elle pour la prendre en otage. Mais finalement, les pistolets qu'il afficha d'un revers de veston eurent raison de la rébellion de l'épouse de sa cible. Après sa réaction à chaud et les propos tenus par le pirate, elle semblait retrouver raison, cessant toute véléïté à son encontre en proposant un marché équitable à son agresseur.

Une chose semblait transpirer d'évidence dans sa réaction. Pedro nota que rien n'était plus important pour Lady Marlbek que sa progéniture, là était sa faiblesse et nul doute que de Sousa allait exploiter cette faille. Dans leurs échanges une autre conclusion fut tirée, celle que Deylan ne fréquentait pas l'établissement de la "Duchesse" pour profiter de leur atouts physique mais semble t il pour leur faire regretter leur condition de femme.

La femme semblait à présent coopérative si le Vieux Loup était enclin à respecter sa proposition. Seulement Pedro était loin d'accorder une confiance réciproque et s'il se montrait d'extérieur enclin à accepter ce deal, il était bien décidé à assurer ses arrières.

- Hmmm... c''t'un bon compromis.

En alerte même s'il chercher à se montrer détendu, le forban s'avança pour tendre une main en direction de la lady. Seulement, au moment où cette dernière daigna sceller le pacte, Pedro la retourna séance tenante avant de l'assommer d'un coup de crosse. Laissant alors la propriétaire des lieux giser sur le sol du salon, il prit la direction de l'étage. Prudent, Pedro en avait conclu qu'une domestique devait élire domicile dans la bâtisse, sinon la Lady n'aurait jamais proposer de s'absenter en la laissant seule.

En vieux briscard, il étudia les moindres bruits émanant de l'étage avant de débusquer la jeune femme. Se ruant sur elle, blotti dans un coin de sa chambre de bonne, il déchira ses vêtements pour en faire des liens solide qu'il passa autour de ses chevilles, ses poignets et bâillona sa bouche avant de la poser sur sa couche. S'époustant ses mains, pas peu fier du travail accompli, pas le temps pour de Sousa de venir violer l'employer, il devait encore se charger de l'enfant qu'il dénicha sans mal dans sa chambre.

Maîtrisant sans mal l'enfant, il se muni d'un long sac qu'il trouva dans une réserve avant de l'y enfermer. Quittant alors provisoirement le domicile de sa victime, il déposa l'enfant en lieu sûre, qui représentait sa garanti d'échapper à toute fourberie de la part de la Lady. Retournant alors sur les lieux de ses méfaits, il réveilla d'une pair de gifle la mère de famille, l'attrapant par les cheveux pour la traîner jusque dans sa chambre. La balançant une fois de plus au sol, il lui ordronnant.

- Fais-toi présentable !

L'arme braquée sur elle, il la rabaissa, prenant un malin plaisir à dévorer la femme du regard dans son plus simple apparat tandis qu'elle se changeait, prenant de court les inquiétudes qui allaient naturellement mûrir dans son esprit.

- J'crois en ta bonne fois mais tu vois, j'fais pas confiance à une inconnue. Alors... disons que ta fille est en lieu sûr et considère là comme monnaie d'échange. Aide moi et je te la rendrais en un seul morceau, promis. Après t'as pas trop l'choix d'me croire.

S'offrant quelques palpés sur les courbes de la Lady, il rajouta.

- Comme ton mari peut il préférer une queue à une belle paire de seins qu'on a envie d'pétrir comme ma tienne? Rassure moi, t'as bien quelqu'amants qui assouvissent tes b'soins primaire ahah ! Oh... m'dit pas qu't'as dégoûter Deylan au point qu'il ait décidé d'virer d'bord? Hu Hu !

Même si la situation ne s'y prêtait pas, de Sousa offrait à nouveau sa verbe graveleuse avant de reprendre son sérieux.

- Allons-y et pas d'embrouille, sinon ta fille bouff'ra les pissenlits par les racines!

Il l'attrapa pas le menton et fixa la Lady.

- Pour ta gouverne, c'que j'veux ? T'rendre veuve. J'en dirais pas plus, à part qu't'on mari est pas correct avec les femmes. Mais, d'avis qu'ça t'importe peu vu l'tableau qu'tu fais d'ce type.

L'entraînant vers la sortie, il savait avoir prit la femme psychologiquement en otage. Nul besoin de la contraindre à avancer et la menacer d'une arme, il tenait sa fille et c'était plus que suffisant. Non loin des mines, il l'arrêta, lui soufflant.

- Fait moi rentrer sans qu'il ne se doute de ma présence. Tu tient à ta fille? J'gage que tu s'ra inventif, hein ? Entre amant et cocu, vous avez bien quelqu'raisons d'vous voir, ah ah !

Lorsque l'accès lui serait donné, Pedro se ferait un malin plaisir à maîtriser l'amant de Deylan et à viserer ensuite de le contraindre à venir se fourrer dans la gueule du Loup.