Epreuve 3 : SNK - Open World

Orshin
Orshin

Sam 11 Juil - 0:02
Irys : 120177 Profession : Passeur de balai
Chronique RAPPEL : Soyez imaginatifs, ne restez pas accroché sur des acquis que le sujet semble vous délivrer, vous n’êtes pas obligé d’être amical avec votre contrepartie, la réciproque est vraie, on ne peut que vous conseiller de ne pas prendre les épreuves trop littéralement, mais de tout de même respecter les consignes pour ne pas faire un hors-sujet Description : Les chroniques, on en croise encore au quotidien. Les critiques que l’on lit, les avis que l’on entend, les histoires que l’on nous raconte … l’un de vous devra faire découvrir quelque chose de votre univers à votre partenaire, quelque chose ou quelqu’un. Votre partenaire lui, devra réagir face à cette découverte de la manière qui lui semblera la plus appropriée. Veillez à bien choisir ce que vous souhaitez montrer à votre ami inconnu, qui sait comment il pourrait le prendre, après tout, il y a des mœurs qui sont bien écartées des vôtres.

Kalendre
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Dim 12 Juil - 2:09

Mon monde et mon personnage: En cet après-midi de chaud soleil se cachant parfois derrière un nuage de passage, tu t’étais réfugié à l’ombre d’un saule pleureur pour tenter quelque chose que tu n’avais jamais vraiment essayé auparavant : Écrire. Certes, tu avais écrit plein de notes sur la magie ou de lettres que tu devais envoyer à quelqu’un, mais là, tu avais eut envie de suivre le conseil d’Eryn, ton ancienne tutrice de magie. Elle t’avais confié qu’elle aimait écrire dans un journal ce qu’elle ressentait, faute de ne pas toujours pouvoir l’exprimer. Pourquoi ne pas essayer toi aussi? Tu en étais venu à cette réflexion suite à ta rencontre avec une jolie jeune elfe. Tu en avais rencontré souvent des filles, mais tu avais réalisé que celle-ci hantait particulièrement tes pensées dernièrement. Tu pris donc ta plume et commença à écrire sur le bout de parchemin, utilisant un gros bouquin sur les enchantements d’objets en guise de table. Tu commença alors en écrivant simplement “Tinùviel”. Tu te mis ensuite à la décrire physiquement, ne lésinant aucunement sur chaque détail que tu avais pu noter sur elle, avec une plume que tu n’aurais jamais cru aussi poétique. Tu terminas en faisant la comparaison entre ses oreilles atypiques pour une elfe et tes ailes trop fragiles pour une fée. De ce fait, elle était comme toi, exclue des normes pour des raisons génétiquement inconnues. Tu notas ensuite sur une nouvelle ligne quelques traits de caractère que tu avais remarqué chez elle. Cette fois, tu avais simplement noté à la suite, sans description, sans fioriture. Tu avais mis, sans ordre précis, autant les traits que tu appréciais beaucoup que ceux qui pouvaient être considérés comme des défauts. Tu sautas de nouveau une ligne et pris une petite pause pour relire et réfléchir à cela, à ce que ton coeur te dictait maintenant de faire, d’écrire. Que ressentais-tu? Laisse-toi aller Kalendre, dis-le nous! Tu te laissas donc guider par ton coeur et te mis à écrire tes réflexions. Elles passaient par plein de chemins sinueux, mais on pouvait sentir leur sincérité, leur profondeur. Tu te demandais d’abord pourquoi elle hantait autant tes pensées. Était-ce simplement à cause de sa beauté sublime? Ses longs cheveux noirs épousant parfois ses formes enivrantes, ses yeux émeraudes qui t'avaient envoûtés chaque fois que son regard avait croisé le tien, sa peau délicate, ses oreilles, son parfum… Ou encore son sourire, son rire délicat qui résonnait encore dans tes oreilles, le toucher de ses mains délicates sur ta peau… Cela pourrait être perçu comme un euphémisme que de dire qu’elle ne te laissait pas de glace, puisque tu dégageais naturellement le froid par faute de ta magie natale, mais ton coeur de glace ressentait une douce chaleur en repensant à ces détails. Était-ce donc purement physique? Ou était-ce aussi dû à sa gentillesse communicative? Elle ne te connaissait même pas et elle avait recueilli ton corps inerte, t’accueillant chez elle en faisant de son mieux pour te soigner. Tu lui seras éternellement reconnaissant de cet accueil. N’importe qui aurait pu simplement te laisser dormir à l’orée des bois, en proie à toute créature charognarde passant par là. Au final, il y avait plus qu’une attirance physique. Tu te trouvais charmé par vos échanges bien que tu ne savais utiliser que peu de mots. Elle te plaisait. Plus tu écrivais tes réflexions, plus tu ne pouvais le nier. Serait-ce donc ça, un coup de foudre? Tu t’étais déjà surpris à aimer d’autre personnes, mais c’était à force de fréquentations. Ta plume se mit à alors à écrire comment tu te sentais vis-à-vis cette situation. Tu ne l’avais vu qu’une seule fois. Tu savais qu’elle travaillait pour le joaillier, mais même en te pointant devant la boutique, tu n’avais pas osé passer la porte. Tu en voulais à ta timidité de ne pas lui avoir dit un simple “bonjour” pour établir à nouveau le contact. L’histoire se répétait. Les dernières fois que tu t’étais entiché d’une personne, ça n’avait jamais rien donné parce que les signes que tu avais eu le courage de donner faisaient trop dans la subtilité. Alors comment faire comprendre à l’elfe qu’elle te plaisait, que tu voudrais au moins être son ami? Avant de réfléchir plus loin, tu te mit à griffonner maladroitement un poème... Il ne ressemblait à rien. Même pour écrire un poème que tu aurais pu offrir, tu n’étais pas doué… Écrire pour offrir… OUI! C’est ça! Tu pourrais lui offrir ce que tu viens d’écrire! Elle te trouvera probablement idiot et se moquera, mais elle saura et tu n’aura pas à dire un seul mot. Tu pourrais même ne pas être présent quand elle le lira. Un très léger sourire se dessine sur tes lèvres, accompagné d’un regard attendri, en écrivant ces derniers mots : “C’est décidé, je vais lui faire lire ce parchemin puisqu’il contient ce que je ressens.” Oubliant de signer, tu te lève finalement en ramassant tes choses. Tu ne savais pas pourquoi tu te sentais épuisé d’avoir écrit. Peut-être parce que tu n’était simplement pas habitué à coucher tes sentiments sur le papier? En fait, tu ignorais complètement qu’écrire avec ton coeur avait imprégné ta plume et ton encre de ta magie glaciale, qui s'était ainsi logée dans les écrits de ton texte. La plume et l’encrier dans ta bourse, le bouquin dans le creux de ton bras gauche et le parchemin dans ta main droite, afin que l’encre encore humide ne tâche rien, tu te mis en route. En direction de la demeure des amis de tes parents, qui vous hébergeaient quelques jours, tu choisis de passer par la plage. Alors que tu marchais au bord de l’eau, une violente bourrasque de vent te surpris, emportant avec elle le parchemin que tu n’avais su tenir plus fermement. Laissant l’énorme livre tomber au sol, tu te lanças à la poursuite du bout de papier, faisant apparaître des plaques de glace temporaires sous tes pieds pour réussir à courir sur l’eau. Cependant l’océan n’était visiblement pas calme aujourd’hui et tu te retrouvas vite en déséquilibre et la tête sous l’eau. Le temps de remonter à la surface, tes sentiments écrits n’étaient plus qu'un point inatteignable dans le ciel. Tu ne pouvais plus rien pour eux. Ils étaient perdus à jamais, par delà l’océan. C’est donc penaud que tu nageas jusqu’à la rive. Une fois de nouveau sur la terre ferme et tes vêtements légèrement essorés, tu contempla l’horizon en soupirant. Ton coeur se serrait en songeant que ce sera encore un amour perdu. Tu en avais perdu tout courage

Arndt [SnKR]
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Dim 12 Juil - 18:37

Infos:

Demander une permission n'était pas vraiment une chose habituelle de sa part. Néanmoins, cette fois, Arndt avait décidé de sauter le pas. Par envie, par fatigue ou sans réel raison, nous ne le saurons jamais. La seule chose chose qui était sûre, c'est qu'on lui a accordé ce petit break sans trop de difficultés. Faut dire aussi qu'il était un de rares à n'en avoir jamais demandé lors des deux dernières années. Disons que ça aide. Bon, si on voulait être honnête à 100%, depuis que le gouvernement avait interdit les sorties en dehors des murs pour le Bataillon suite à l'arrestation de son commandant, il y avait beaucoup moins de travail. La même charge de travail pour deux fois plus de soldats. Pas étonnant.

Tant mieux pour lui, non ? Profitant du coup de cette journée de libre, il avait tant à faire... à voir. Qu'allait-il choisir ? La question, elle est vite répondue. C'est pour cela qu'il décida... de passer la journée entière à se reposer au bord de la rivière. Eh ouais.

Ni une ni deux, il poussa Livaï dans les orties et parti dès le levé du jour vers son petit coin de paradis (Ahah, Paradis. Parce que l’île s'appelle Paradis. Et du coup, un coin de paradis c'est aussi un coin de Paradis.. Ahahah... Hm. On vous a jamais dis que vous n'aviez pas d'humour ?).
Bref. Il se rendit dans un petit coin à l'écart. Parce qu'il n"aimait ni le bruit, ni les gens ni une bonne centaine d'autres trucs.

Allongé sur la berge, il regardait le ciel. Les nuages défilaient devant ses yeux, créant au passage de nombreuses formes abstraites. Le temps semblait défilé lentement, ici. Peut être à cause du calme relatif de ces derniers mois. Peut-être. La chose étant, le jeune soldat fini par sombrer au bout d'un moment. La quiétude du petit val et le léger bruit de l'eau l'accompagnaient dans ses songes.

Alors qu'il était perdu dans un quelconque rêve où il combattait des singes portant des chapeaux, il senti quelque chose de froid sur son visage. De la neige ?! Beh oui Arndt, de la neige au mois de juillet. Pourquoi pas des titans au printemps, aussi ?

Forcément, ne pouvant s'y attendre, il fût un peu -beaucoup- surpris de cette nouvelle information et se réveilla en sursaut. Se redressant alors, il ne voyait rien.. que du noir autour de lui.

"Je suis... aveugle ?" Pensa t'il une fraction de seconde.

Qu'est ce que..

"Ah.. beh non." Il porta une main sur son visage et en retira une feuille qui était venue s'y coller.

Il jeta alors un rapide coup d’œil autour de lui. Qu'est ce que cette feuille faisait là, d'où venait-elle et surtout.. pourquoi elle était toute mouillée ? Et surtout.. Elle était complètement froide. Vraiment froide. Comme si on touchait un bloc de glace. Le brun l'attrapa alors par les deux coins supérieurs pour ne pas avoir à la toucher beaucoup et ainsi il pouvait regardait plus en détail de quoi il s'agissait.

Hm. Une lettre ?
... Une lettre d'amour même ?

Arndt s'arrêta alors de lire dès qu'il s'en rendit compte. Est-ce que continuer à lire était une bonne chose ? Après tout, cet objet était plus que personnel. Personnel et super bizarre. Du papier glacé ? Une lettre mystérieuse ? Pourquoi le caporal Livaï faisait 1m60... pourquoi ce moment comptait-il tant de mystères ?

Pour la science, le soldat décida de continuer la lecture. Qui lui semblait bizarre ? Pourquoi ça parlait d'oreille et d'aile ? La personne qui avait écrit ça devait un peu trop forcer sur les champignons.. D'ailleurs ça lui rappelait une de ses connaissances. Enfin, en ce moment, elle a dit qu'elle ne lui parlait plus. Mais ce n'est pas important.

Malgré ça.. Il la trouva belle et sincère. Bien qu'il était un véritable glaçon (comme la lettre), il n'était pas dénué de sentiments, loin de là. Il avait juste du mal à les exprimer.
Peut-être qu'il pourrait faire de même ? Peut-être que Kate apprécierait. Non, non. Pas besoin de mettre le titan avant le mur. Il aurait l'air de quoi. Lui, le soldat qui avait sa mine austère et son comportement d’asocial. Autant dire que ça ne lui ressemblait pas. Et puis, se serait bizarre.

De toute façon, il n'avait jamais été bon pour écrire quoi que ce soit...

Alors qu'Arndt examinait sous toutes les coutures le fameux parchemin, une chose étonnante se produisit alors.
Le support commença alors à fondre. Mais.. ce n'était que du papier. Alors, pourquoi ? Eh bien. Il semblerait qu'aussi beau soient ces écrits, ils n'avaient pas leur place ici, pas dans ce monde, en tout cas. Chaque chose à sa place... et chaque place à sa chose. Quelques secondes plus tard à peine, le parchemin se transforma en un amas d'eau, glissant entre les mains du soldat, assez incrédule devant ce spectacle.

Pendant un long instant, il resta là, sans bouger, à regarder ses mains. De nombreuses perles aqueuses roulaient le long de celles-ci. Son côté terre-à-terre et son imagination, tempérée par la raison... essayaient de trouver une explication logique à tout cela. Ne voulant pas accepter une explication farfelue, il passait toutes ses options en stock.

"Peut-être que je rêve..."
"Non.. Impossible.. Je rêve pas.. Ahahah..Ahah."
"Oui.. Impossible..."

Le brun glissa doucement sa main gauche sur son avant-bas et pinça de toutes ses forces.
Lui arrachant alors une grimace de douleur.

"J'suis trop con..."

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