| | Reiko Sakane [JM]
| Dim 12 Juil - 17:25 | | | - Au sujet de Reiko:
Je suis une jeune femme de 20 ans que la vie a confronté aux malheurs. Je suis devenue orpheline à l'âge de 7 ans, quand dans un incendie domestique j'ai perdu toute ma famille. Ceux qui m'étaient le plus cher ne sont plus et c'est l'État japonais qui a hérité de ma personne au sein de l'orphelinat national de Kyôto. Il me reste des souvenirs brûlant de ce drame, des cicatrices sur le corps bien que les chirurgiens aient enrayé une bonne partie. Actuellement, je suis en école de cuisine et je tente d'avancer contre ma timidité qui me freine dans mes liens sociaux. J'accepte l'incontestable, car j'ai peur de m'attacher. Un choix imposé m'est plus facile à accepter. Je suis une solitaire qui s'anime au rythme de sa passion qu'est la cuisine.
- Lettre à Sona de Reiko:
Chère Sona Buvelle, Je me permet de vous écrire cette lettre, car comme moi vous devez avoir reçu celle de « L'incontestable ». Je ne peux imaginer votre surprise, vous qui ne connaissez rien de nos us et coutumes. La timidité qui m'habite, est bien plus simple à gérer pour moi au travers d'une première lettre que je vous rédige la main tremblante d'angoisse. Je redoute votre réaction face à ce faire part de mariage concernant votre propre personne. Soyez sans craintes, « L'incontestable » uni des hommes et des femmes compatibles d'après un algorithme très élaboré, nous devons dépasser un certain seuil pour qu'il décide de nous unir. Oui, actuellement par la présente lettre que nous avons reçu toutes les deux, nous sommes unis par les liens du mariage. Notre nouvelle adresse nous a été communiqué dans le courrier de « L'incontestable », ainsi que les droits et les devoirs auxquels nous devons nous plier... Bientôt, nous allons vivre ensemble et apprendre à faire l'une avec l'autre, si vous refusez c'est la prison qui attend notre couple... Pire encore, la mort si vous ne revenez pas à la raison au bout d'un mois ! Je ne souhaite pas mourir, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour être à la hauteur en tant que conjointe. J'aimerais tant croiser votre regard pour pouvoir vous rassurer, frôler votre main pour vous prouver que je resterais à vos côtés quoi qu'il advienne, quoi que vous me demandiez bien que mes joues s'entêtent à s'empourprer. Désormais, nous devons vivre sous le même toit, partager notre lit, partager les tâches quotidiennes, partager les frais proportionnellement à nos revenus et être mutuellement fidèle, pour ce qui est de la partie la plus classique. Pensez bien que si cela vous dérange, la suite ne sera guère plus agréable pour vous. Parmi les obligations d'un couple, il y a avoir une activité en commun et partager un repas, par jour. Je fermes les yeux un instant pour trouver le courage de coucher sur ce papier la suite, car il faudra qu'au minimum une fois par jour nos lèvres se caressent... je l'espère avec tendresse. Sachez que je prie au plus profond de mon être pour que la relation intime imposée tous les quinze jours, ne soit pas pour vous un fardeau. Je vous promets d'être aimante, discrète et pleine d'amour pour vous au point d'obéir à vos moindre désir, si vous acceptez de nous épargner les cellules et la mort pour refus d'obtempérer. Je n'ai pas la prétention de me vendre comme un excellent parti, il y a sûrement bien mieux que moi en ce monde, néanmoins, pour vous je m'efforcerais d'être à la hauteur de vos espérances. J'aspire à vous plaire, à vous combler de bonheur malgré mes défauts. Je m'excuse d'avance pour les brûlures disgracieuse qui marquent mon corps en certains endroits et pour ma timidité maladive. Je ne suis pas la plus douée pour m'attacher aux autres, je fais preuve d'une grande maladresse et cette lettre en est assurément une, je pense. Pardonnez mon intrusion, je suis dans l'impatience de vous rencontrer la peur au ventre me tenaillant par toutes ces incertitudes. Ces questions que vous vous posez et poserez, m'assiègent aussi malgré que le concept me soit familier. Je vous laisse à regret sur cette note en proie à l'inquiétude, mais déjà emplie d'un amour sincère. Affectueusement, votre femme Sakane Reiko.
Quelques jours plus tard une enveloppe m'est adressée. Le papier est fin et doux, comme venu d'ailleurs. J'ouvre. Mon épouse a trouvé le temps de me répondre une jolie lettre aussi émotive que la mienne. Quel délice! Je me sens à la fois si proche et pourtant si lointaine d'elle, de son monde, de son univers. Oui, j'ai un extrait de journal pour m'aider à comprendre qui elle est. Une Championne d'après le journal de Justice. Elle doit combattre auprès d'alliés pour montrer le soutient de sa nation à celle qui requière leur aide. Je suis avide de ma lecture. La bouche entre-ouverte. J'aimerais tant pouvoir faire en sorte de la soutenir moi aussi dans cette arène, être parmi le public si il y en a un. Son monde me parait tout droit sorti d'un livre, pourtant j'aimerais avoir sa force couplé à sa douceur. Elle est douce. J'en suis certaine. Il suffit de regarder le troisième papier composant cette lettre, une partition. Je ne sais pas les lire. Je crois connaître quelqu'un qui pourra m'aider. Une mélodie rien que pour moi, même immonde serait belle à mes yeux tout de même. Je serre tendrement contre mon cœur ce premier cadeau qui me vient de mon inconnue. Je ne sais peut-être pas à quoi elle ressemble, mais je peux d’ors et déjà affirmer que je suis amoureuse de sa personnalité. Elle qui a su en une simple réponse alléger mon esprit, me montrer tout la loyauté et fidélité qui l'anime et qui a fait naître des papillons dans mon ventre. C'est toute émoustillée et pleine d'espoir que je m'impatiente de la rencontrer. Bien que son extrait de journal m'annonce clairement les règlements de comptes géopolitiques au milieu d'une arène, je pense pouvoir accepter son mode de vie pour le bien-être de notre couple. Qui sait, peut-être qu'un jour je serais moi aussi une grande championne... ou simplement sa partenaire de combat... Le Combat de la Vie! C'est amoureusement que je replie cette missive qui m'est chère. Bien décidée à tout accepter pour celle qui malgré l'inconnu m'évite la prison et la mort. Jamais, je ne la remercierais assez pour ce geste si altruiste. |
| | | Sona Buvelle
| Lun 13 Juil - 12:19 | | | - Explications:
Sona est une musicienne célèbre mais aussi une Championne à l'Institut de la Guerre. Son métier est de défendre sa nation dans une arène à l'aide de ses pouvoirs magiques. En effet, elle est capable de soigner ses alliés, de blesser ses adversaires mais aussi et surtout de transmettre n'importe quelle émotion à l'aide de son instrument : "Etwahl". Toutefois, la demoiselle est atteinte de mutisme depuis sa naissance.
Récemment, Sona a échappé à un mariage arrangé et cela a été une épreuve bien difficile pour notre petite muse.
Voici une petite aide pour comprendre l’article du Journal de Justice.
Champs de Justice : Arènes dans laquelle les conflits mondiaux sont réglés plutôt que de faire de grandes batailles
Faille de l’Invocateur : La plus célèbre et la plus importante des arènes.
Démacia : la cité des Justes. Nation au sein de laquelle Sona a été adoptée et pour laquelle elle se bat à présent.
Champion : Quelqu’un qui se battent dans les arènes pour défendre ses valeurs, son pays…
Institut de la Guerre/Ligue des Légendes : Organisme qui régit les combats et leurs enjeux.
Freljord : Territoire gelé, voisin à Démacia
Avarosan : Tribu de Freljord
Ashe : Reine des Avarosans
Griffe hivernale : Tribu de Freljord, ennemie des Avarosans
Des enveloppes, j’en recevais régulièrement. Des enveloppes comme celle-là, c’était la première fois. J’avais reçu deux courriers étranges ; le premier venant d’une inconnue, le second de “l’inconstesté”. J’aurais pu les ignorer, peut-être que cela aurait été plus facile après réflexion. Cependant, sans me douter de ce qu’elle pouvait contenir, j’ouvris la première enveloppe pour y découvrir un surprenant message. La nouvelle m’avait assommée. Le cauchemar recommençait. À peine m’étais-je libérée d’un mariage arrangé avec un nobliau que je n’avais jamais rencontré, j’étais déjà promise à nouveau à quelqu’un que je ne connaissais pas. Une femme. Venant d’un endroit étrange. Et nous étions fiancées. Les larmes qui tâchèrent le papier à lettre, diluant ces mots d’amour n’étaient pas des larmes de joie. À peine avais-je finis le premier paragraphe que je me précipitai sur la seconde enveloppe, espérant observer que tout cela n’était qu’une blague. Non … Cette autre lettre confirmait bien les dires de « Reiko ». Nous étions unies. Je poursuivis ma lecture, les main tremblantes et les yeux humides. Si je refusais, non seulement j’allais être châtiée, punie par l’emprisonnement ou la mort, mais cette innocente le serait aussi. Elle non plus n’avait aucune idée de celle que j’étais, elle non plus n’avait pas eu son mot à dire. Pire encore, nous serions tenue à remplir régulièrement le devoir conjugal. Comment était-ce possible ? Qui allait surveiller cela ?! Reiko était charmante. Celle que j’allais désormais devoir nommer mon épouse me témoignait son affection, me promettait une belle histoire d’amour alors qu’elle ne me connaissait pas encore. Elle avait accepté son destin, se montrait prête à m’aimer qui que je sois, allant même jusqu’à s’excuser pour ses défauts avant même que je ne les aperçoive. J’avais de l’empathie pour cette femme avec qui nous devrons passer ce calvaire. Finalement, le comploteur derrière cette machination réussissait son coup : je finissait par vouloir rendre cette inconnue heureuse, je me refusais à faire du mal à qui que ce soit et visiblement, la seule façon que j’avais de préserver la vie de Reiko était d’être une femme parfaite. Je fermais les yeux, serrant Etwahl contre moi pour me réconforter. Qu’allait-il se passer maintenant ? Je n’en savais rien… Alors j’ai transformé mes doutes en musique et mes peurs en silence. De mes émotions et de la bienveillance que j’avais pour ma future partenaire naquit une sérénade lancinante. Je l’ai jouée, jouée encore, de tout mon saoul, jusqu’à l’ivresse. J’ai joué jusqu’à tomber de fatigue, jusqu’à accepter mon destin. Je tâchais d’encre mon papier à lettre, y déposant les mots que je devais donner à ma nouvelle femme. Je voulais la rassurer, je ne voulais pas qu’elle partage ma peine. J’espérais l’aimer, je devais tout faire pour y parvenir. - Lettre de Sona à Reiko:
Chère Reiko Sakane, J’ai bien reçu votre lettre, ainsi que celle de celui que vous nommez « l’Incontestable ». Si l’idée d’une union avec une pure inconnue m’inquiète et m’effraie, je ne peux me résoudre à causer la mort d’une innocente. Je ne peux me permettre d’échapper une seconde fois à mon devoir conjugal et, tout comme vous, je ne peux que me contenter d’espérer que cette union sera heureuse. Nous aurons probablement beaucoup de choses à nous expliquer l’une à l’autre lors de notre première rencontre. Vos mots me touchent et je ferais de mon mieux pour correspondre aux attentes que vous pourriez avoir envers moi. Si je ne connais rien ou presque de vous, je suppose qu’il en va de même dans le sens contraire. Je me sens bien incapable de me présenter à vous en une seule lettre, et je sens déjà que ma plume tremble entre mes doigts. Que puis-je vous dire à vous, qui semblez déjà m’aimez sans m’avoir encore jamais vu ? Je me sens bien incapable de trouver les mots qui me décriraient le mieux, et bien moins encore de vous témoigner avec justesse les émotions que j’ai ressenti en lisant votre lettre. Sachez que je suis très touchée par votre attention, je joins à ce courrier un extrait des Journaux de Justice en guise de portrait ainsi que mon premier cadeau à votre égard. Affectueusement, Votre promise, Sona Buvelle
Je glissais le dernier article des journaux de Justice à mon sujet dans l’enveloppe. Je n’avais pas l’envie de me décrire moi-même. Comme lui annoncer que notre union allait attirer sur elle les regards indiscrets ? Comment lui expliquer que la seule personne à me connaître réellement était un instrument de musique ? Comment lui dire qu’elle n’entendrait jamais le moindre « Je t’aime » ? J’en étais bien incapable. Je préférais les tableaux épiques que dépeignait la presse de l’Institut de la Guerre. - Extrait des Journaux de Justice:
La légendaire musicienne Sona Buvelle a fait son grand retour sur les Champs de Justice. Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas entendu résonner ses musiques enchanteresses au sein de Faille de l’Invocateur. La démacienne n’avait pas défendu les couleurs bleues et or de la Cité des Justes depuis de nombreux mois, si bien que de nombreuses rumeurs se propageaient à son sujet.
Entre ses voyages, ses tournées et ses présumées fiançailles, la célèbre muse semblait avoir délaissé son rôle de Championne au sein de l’Institut. Surprenant venant de la part d’une femme pourtant loyale et avec un si grand sens du devoir. Nous tenons désormais à rassurer ses nombreux fans : Sona Buvelle est bel et bien de retour et toujours loyale à sa nation, consciente de l’importance de son devoir.
Présente le mois dernier pour reprendre son entraînement auprès des Invocateurs, elle a été désignée comme représentante de Démacia pour faire face aux champions de Freljord. En effet, le Prince démacien souhaite symboliser son soutien envers la Reine des Avarosans en lui envoyant une émissaire en renfort pour la prochaine bataille dans la Faille de l’Invocateur qui opposera Ashe et ses alliés face aux Champions de la Griffe Hivernale.
Le combat promet d’être particulièrement violent : la tension entre les deux tribus ne cesse de croître et les guerriers freljordiens sont loins de suivre les tactiques et la discipline démacienne à laquelle Sona est habituée. Sera-t-elle capable de s’adapter au style de combat brutal des habitants des terres glacées ? Il lui faudra interpréter ses mélodies les plus complexes et puissante pour soutenir la Reine Ashe. L’équipe qui emportera la victoire rapportera à son camp le contrôle du Col du Croc Blanc, point de passage stratégique au sein des montagnes escarpées de Freljord.
Alors que j'ajoutais une ligne à mon message, une dernière idée me vint : si je n'avais pas les mots, je pouvais lui offrir tout de même mes sentiments. Alors je tâchais d’encre une partition. Dessus, j’avais transcrit la mélodie que j’avais joué toute la nuit, celle qui avait finit par sécher mes larmes, celle qui signifiait réellement ce que j’avais ressenti en lisant sa lettre. Alors que je traçais les deux barres de mesure finales, je songeais qu’il ne me restait plus qu’une chose à calligraphier. Au-dessus de la première portée, je traçais avec soin ces lettres : « Main dans la main – Ballade par Sona Sakane »
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