Il était une fois en Alexandria

Arf pourquoi il me manques toujours des pièces décoratives pour mes armures. Il est vraie que porter une armures n'est pas forcément gage d'esprit rustre et j'ai beaucoup de client et cliente qui ne font que de me demander des ornements supplémentaires à mes ouvrages déjà fortement décorés. Enfin, je vais pas commencer à hurler pour quelques irys supplémentaires, ni une ni deux je cherche dans ma liste de contact, aucun bijoutier. Bon, je vais faire la meilleurs technique possible pour trouvée un bijoutier dans les alentours. C'est parti pour des heures de recherche dans les rues d'Alexandria. Alors que je cherchais dans tout les coins et recoins de la ville un papillon me surpris. Je me mis à hurler de manière ridicule heureusement personne n'était dans cette rue mais ce sursaut me fît entrer dans une petite boutique.

L'intérieur était assez petit. La devanture est faite de grandes fenêtres qui laissent passer beaucoup de lumière. On ne se sentais pas à l’étroit même si c'est une petite boutique car l'agencement était bien pensé. Les objets à vendre sont sur les côtés de la pièce, mais les plus chers et les plus beaux sont mis en valeur en étant au centre. Il y a un petit choix d'articles, ni trop ni pas assez la boutique doit faire surtout sur demande. On arrive à circuler correctement et librement dans la pièce qui est bien aéré.

Il y a un comptoir qui se situait sur le côté gauche quand on rentre et est fait d'un beau bois massif mais bien décoré. Deux lustres, un avant et un arrière s'occupe d'éclairer la pièce mais ils sont presque inutiles tellement les fenêtres laissent entrer la lumière. A la droite du magasin, au fond, on trouve un escalier en colimaçon pour accéder sans doute à l'étage.

Cette mésaventure m'avait permis de trouvée mon nouveau bijoutier officiel j'espère qu'il sera prêt j'ai une grosse commande à lui passée. Je vis une sonnette et je me suis empressée tel la grande enfant que je suis d'appuyer dessus.

Mes lunettes loupes sur le nez, j'étais occupée à tailler le plus délicatement possible un saphir pour lui donner une belle forme ronde. Depuis un peu plus de deux heures, je m'attelais à cette tache minutieuse. La patience dont je faisais preuve pour sculpter mes précieuses pierres me surprenait à chaque fois. C'était surement le fait qu'elles ne parlaient pas, à contrario des humains, qui m'apaisait autant. Quand je manipulais mes outils, aucun sujet susceptible de m'énerver ne venait m'assombrir l'esprit.

Il ne me restait plus grand chose à faire lorsque j'entendis la sonnette retentir et briser le silence studieux qui régnait dans la boutique. Je ne bougeais pas, c'était toujours mon oncle qui s'occupait de l'accueil des clients depuis le jour où j'avais insulté d'ignorant prétentieux un riche bourgeois ignare venu commander un collier pour sa femme. L'irrespectueux nous avait traité de faignant sous prétexte que les délais qu'on lui fournissait était trop longs. J'avais bien cru sauter par dessus le comptoir pour lui faire ravaler sa morgue ! Heureusement pour lui, mon oncle avait pris la suite et avait réussi à limiter la casse. Il possédait un ton doucereux de vendeur professionnel qui me faisait défaut. Le problème, m’aperçus-je soudain, c'était qu'il n'était pas là aujourd'hui. Ah il avait bien choisi son jour, le maudissais-je. J'allais devoir m'occuper de la personne qui avait, on ne sait pas comment, atterri dans notre simple échoppe. Qui était venu se perdre jusqu'ici ? D'habitude, nous avions les mêmes clients qui revenaient, sûrs de notre qualité infaillible et irréprochable mais aujourd'hui, personne n'aurait du venir.

Je passais la porte me permettant de me rendre dans la boutique et préparais mon petit sourire de vendeuse, qui ressemblait plus à une grimace de dégoût qu'autre chose mais je me devais d'être professionnelle, une vente signifiait du travail en plus et ça ne se refusait pas ! Au premier regard, je sus que je connaissais déjà la cliente. Son visage me disait quelque chose et ses cheveux roux me rappelaient des souvenirs. Pourtant, impossible de me rappeler où, quand et qui était-elle. En attendant que la mémoire me revienne, je m'adressais poliment à elle :

" Bonjour, puis-je vous aider ? "

C'était la première fois que je la voyais ici, ce n'était donc par une précédente cliente. Je ne connaissais presque personne dans cette ville non plus, ce n'était donc pas une connaissance. Pourtant, je sentais l'impression diffuse que j'aurais dû me souvenir de son nom. Mais je ne me concentrais jamais sur les visages éphémères et les noms que j'allais de toute façon oublier.