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Chroniques d'Irydaë
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 :: Les terres d'Irydaë :: Zochlom
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 [Terminé] [Event mondial] La salle du bal

Allys Terasu
Allys Terasu
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptySam 16 Déc - 14:59
Irys : 1596854
Profession : Ingénieur mécanique
Daënar +1
Althéa:

~ Au bal, début de soirée, dans le hall avec Aamu et Hex ~

Face à tant de gentillesse, la jeune fille sécha ses larmes et un large sourire envahit ses lèvres délicates. La voix de la petite était tout comme son apparence légère et délicate bien qu'elle n'arriva qu'à bafouiller quelques mots. Mots qui tirèrent un sourire à Allys. Sans le savoir elle avait vu juste en pensant qu'il s'agissait bien d'un couple... Et ce, même si le concerné lui-même ne s'en était pas encore aperçut. Cela n'avait rien d'étonnant cependant, le jeune homme n'avait encore jamais vu l'ingénieure avec une tenue aussi somptueuse toute droit venue de Zochlom si bien qu'elle ne démontrait aucunement son appartenance à l'une des factions, bien que son masque dissimulant une bonne partie de son visage pouvait en être un indice. C'est pourquoi le soldat répondit immédiatement à la négative à la question naïve de la jeune fille.

« Enfin ça c'est qu'il dit, mais ça viendra. » Chuchota alors Allys mais seule Aamu entendit ses paroles.

La jeune fille s'inclina maladroitement, geste conditionné par une éducation protocolaire, ce qui tira un léger froncement de sourcils à l'ingénieure mais rapidement envolé par son attitude enfantine.


« Pardon, ma foi j’ai fait une entrée dans le monde des plus fracassantes, je vous remercie pour votre aide, je m’appelle Aamu. J’accepte volontiers de changer de robe, l’hôtel n’est pas à côté je ne sais ce qui pourrait advenir de moi et de ma maladresse ! »

« Je vous accompagne sur au moins une partie du chemin si cela ne vous dérange pas je suis resté bien trop longtemps ici à mon goût. »

Soudain, Allys se prit la tête, assaillie par un mal de tête insoutenable apparut là comme par magie. Elle se crispa, dans l'incapacité de rebondir face à cet étrange assaut qui lui tenaillait le crâne mais les mains secourables de son amants la poussèrent vers l'extérieur de la bâtisse. Là, elle put reprendre contenance, la douleur se dissipa jusqu'à disparaître totalement. Allys se redressa tout en reprenant ses esprits mais le visage de la fillette se décomposa, sans doute percevant la réaction de la blonde comme un refus.

« Enfin.. Je ne veux surtout pas vous importuner, pardon….  »

« Arrête donc de t'excuser, il faut bien s'entraider non ? »

« Non. » Intervint alors Allys. « Ce n'est pas de ta faute. Ce doit être la m'ytran qui n'a pas dû apprécier de se faire bousculer. Ce que je peux comprendre même si elle aurait pu avoir le courage de m'affronter de face plutôt que de m'envoyer ses dons psychiques en pleine figure ! »

Secouant la tête, elle tenta de chasser ses noires pensées et se laissa entraînée à l'étage. Finalement elle prit les devants en guidant ses deux comparses jusqu'à l’alcôve où elle avait fait demandé ses bagages. Elle ouvrit alors la porte à Aamu, la laissant passer devant mais avant de l'y rejoindre elle plongea son regard ambré dans celui bleu-gris du soldat.

« Je sais que tu ne souhaites pas t'attarder ici mais cela me ferait de la peine que tu t'en ailles déjà... »

Sur ces quelques mots elle déposa un furtif baiser sur les lèvres du soldat avant de refermer la porte derrière elle, la dissimulant des yeux probablement éberlués du garçon. Il devait se demander qui dont devait être cette femme aux paroles et aux actes aussi familiers envers lui. Avec un peu de jugeote cependant, il pourrait le deviner. En tout cas il était certain qu'elle avait capté son attention.

A présent, elle se tourna vers la pauvre jeune fille frigorifiée et remplie de vase. Avec douceur, elle la guida vers un tabouret sur lequel elle la fit asseoir.


« Surtout ne bouge pas je m'occupe de tout. » La rassura-t-elle. « Je n'ai pas eu l'occasion de te répondre tout à l'heure, je m'appelle Allys et le blondinet dehors c'est Hex. »

La jeune femme se dirigea vers sa valise qu'elle ouvrit afin d'en sortir une robe originale. Le haut rose pâle richement décorée de fleurs se transformant vers le bas en violet sombre sobre mais dont le jupon court et volumineux laisserait apparaître les jambes délicates de la jeune femme. Elle sortit également quelques accessoires : Des chaussures et bas aux couleurs assorties à la robe et quelques accessoires en forme de fleur. Ravie de son choix, elle revint vers Aamu afin de la débarbouiller avec un linge humide.

« Je t'ai trouvé une merveille, mais en attendant laisse-moi te débarrasser de toute cette saleté. »

Sur ces mots, Allys commença à nettoyer la jeune fille, la débarrassant de la vase, puis elle lui donna quelques serviettes afin qu'elle puisse se sécher. Pendant ce temps elle récupéra les affaires de rechange qu'elle lui avait préparées. Le jeune âge de la damoiselle éveillait en Allys des attitudes maternelles et c'est avec tendresse qu'elle aida la jeune fille à se vêtir de la robe, lui peigna les cheveux et ajouta les derniers accessoires.

« Tu es splendide Aamu. Une vraie princesse. »

Apparence de Aaamu:

Invité
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptySam 16 Déc - 18:55

«Non ne t'en fais pas, tu n’interromps rien du tout, danser n'est de toute façon pas ma spécialité encore plus entouré de ces sauvages »


J'avais donc fait une erreur en supposant qu'ils étaient ensemble, bien que leur intervention conjointe et si naturel m'avait fait penser le contraire. Cependant, la réponse dérober de la ravissante femme, me compliquant la tâche, était il ou n'était-il pas ensemble ?


Quand je m'apprêtais à m'adresser à la femme pour savoir si je me méprenais, je n'eu pas le loisirs de le faire, quelque chose se passer, que je ne compris pas toute suite.


Le commandant - du moins le supposais-je n'ayant que de connaissance maigre dans l'armée- regarda la foule avec un sourir, quand la femme tressaillit. Je regarda rapidement autour d'elle, essayant de comprendre. Allez-t-elle bien, avais-je fait quelque chose de mal ?


Le commandant, nous poussa alors gentiment dans un escalier, afin de nous soustraire à une menace que je ne souspecenner pas.


 


Quand la jeune femme, comprenant mon désaroie explicat :


 


« Ce n'est pas de ta faute. Ce doit être la m'ytran qui n'a pas dû apprécier de se faire bousculer. Ce que je peux comprendre même si elle aurait pu avoir le courage de m'affronter de face plutôt que de m'envoyer ses dons psychiques en pleine figure ! »


 


«Je crois que ce soir, je me rends compte qu'ils sont comme ils sont décrits, des sauvages ! Il est normal qu'une paix soit si fragile, s'ils ne sont pas capables de bienséance.»


Dis-je avec une amertume palpable, je pensais que les histoires racontaient aux enfants était là pour nous rendre méfiant à l'encontre d'eux, mais il ne s'agissait pas de fabulation. Je regrette ainsi de ne peut avoir été plus attentive aux cours que l'on m'avais administré à l'époque sur leurs pouvoirs et leur histoire. Peut-être aurais-je crée un procédé chimique nous protégeant de leur pouvoir. Je notai dans un coin de tête quelques formules possibles, me laissant diriger par mes bienfaiteurs.


Nous arrivâmes devant une porte, je passai la 1er pousser par la femme, qui s'éclipsa quelque seconde, je les laissai ne voulant pas faire mon indiscrète. Elle vint alors m'asseoir sur un tabouret,


 


« Surtout ne bouge pas je m'occupe de tout. » me rassura -t’elle « Je n'ai pas eu l'occasion de te répondre tout à l'heure, je m'appelle Allys et le blondinet dehors c'est Hex. »


 


«Ravie de faire votre connaissance, c'est très beau comme prénom Allys…  quel origine est-ce ?»


 


Je n'arrivais pas estimer de quels régions, ni quel “camps” elle provenait. J'eus un élément supplémentaire de croire qu'il se connaissait, elle m'avait donné le nom du commandant. Tandis qu'elle partit chercher de quoi me changer, je la questionnai :


«Vous êtes bien ensemble alors ? Je n'ai pas compris la réaction de… Hex, il ne semblait pas vous connaître»


Elle revint vers moins :


 


« Je t'ai trouvé une merveille, mais en attendant laisse-moi te débarrasser de toute cette saleté. »


Je n'eus pas le temps de me préoccuper de ce qu'elle rapportait, que sa main vint me nettoyer avec douceur la vase sécher. Je tressaillis, le contact, bien qu'avec douceur, m'était difficile. Mon cerveau commença à tourbillonner et je gigotait sur le tabouret mal à l'aise. Quand elle me tendit une serviette, je me contorsionnai pour essayer d'enlever ma robe humide, en essayant de ne pas révéler mes cicatrices.


 


Mon corps en était recouvert, bien sûr il ne s'agissait pas d'affreuse balafre, mais de très fine coupures blanche et quelques bleus tâcher ma peau, seul mon dos était épargné.


 


Il s'agissait de sanction administrée par l'un de mes précepteurs en charge de mon éducation sous l'ordre de mon “père/mécène” lorsque je ne remplissais pas ses attentes. La dernière en date, avait été de rentrer trop tard pour le souper. J'avais reçu à l'accoutumée, un coup de bâton fin sur le ventre égratignant ma peau. Il n'en restait aujourd'hui, quelque trace de bleu  vert/jaune et deux fines lignes sur le ventre.


 


Pendant qu'Allys m'habiller je les cachai avec les bras, qu'il était bon de se laisser faire et choyer. Elle prit le temps de me coiffer également. Je n'espérai plus qu'une chose rester avec elle pour la vie !


 


« Tu es splendide Aamu. Une vraie princesse. »


Je me regardai alors dans un miroir et était-ce le fait d'être mise en beauté par quelqu'un de bienveillant, je sautai au cou d'Allys me sentant effectivement comme une princesse, pleine de privilège et d'insouciance.



 

Je sortis de la pièce, prenant par la main Allys, afin de rejoindre Hex, qui était dehors :


 


«Merci Hex pour votre aide, Allys aussi» fis-je un grand sourire sur le visage «Pour le désagrément je vous ferais envoyer des irys pour la robe ainsi que la veste» Je tendis la dît veste en question à Hex «Elle a malheureusement subi quelque dégât des eaux !» 


Je me retournai vers Allys,


 


«J'espère que tu me rendras visite à Rathram, j'habite dans la plus haute des tours aux derniers étages, rue des engrenages, mon nom est Ylimäki»


Faisant un cleins d'oeil à Allys j'ajoutai,


«Je dois prendre congé, j'ai quelqu'un à trouver ici»


Je lui fis un bisous tendre sur la joue, ainsi qu'à Hex et partis sans attendre de réponse, les laissant seul dans le corridor.


Zaël
Zaël
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptySam 16 Déc - 20:51
Irys : 962209
Profession : Gharyn de Busad
My'trän +3 ~ Kharaal Gazar (homme)
Avec Tashinär


Si sa présence au bal était prévue depuis qu’il avait connaissance de cette exposition, le fait d’être accompagné par quelqu’un d’autre que ses quatre Protecteurs ne l’était pas. À aucun moment avait-il envisagé d’emmener quelqu’un ; il aurait pour cela fallu qu’il ait des amis et, depuis Adela, il se sentait bien seul. Bien sûr, il avait croisé Mary et d’autres my’trans fort sympathiques qu’il appréciait mais ce n’était guère plus que des connaissances amicales. Ce n’était donc clairement pas de son fait s’il venait à cet événement accompagné d’une forte charmante jeune femme, daënar qui plus est. Cela causerait peut-être une polémique : mais si lui n’était pas près à montrer l’exemple, comment pouvait-il demander à son peuple d’effectuer un rapprochement avec ces hommes et femmes ayant perdu la foi ?

Habillé comme à l’accoutumé, les fêtes ou vêtements festifs n’étaient pas courant dans sa région natale, et à l’heure, il attendait sa cavalière de la soirée. Quand il la vit arriver, il eut presque l’impression d’avoir à faire à une autre femme, bien qu’il n’aurait su dire d’où lui venait ce sentiment.

« Bonsoir mademoiselle. Bien, malgré les tensions des deux derniers jours. Et vous-même ? »

Il n’était pas homme à apprécier les fioritures ni à se montrer galant, bien trop tête en l’air pour ça. De même, il ne se demanda pas si sa réponse était claire. La demoiselle en question ignorait peut-être à quel point la présence de technologie était éprouvante pour un maître tel que Zaël.

« J’espère que la foule ne vous rebute pas, il y a déjà beaucoup de monde au bal. »

D’ailleurs, en y pensant, elle s’attendait peut-être à ce qu’il danse ? Il n’y connaissait rien, pas plus celles my’tranes que les étrangères. Il n’avait peut-être pas été si aimable que ça d’accepter la requête de Tashïnar. Enfin, maintenant, qu’ils étaient tous les deux, ou tous les six, autant se jeter dans la foule ! Tout en se dirigeant vers l’intérieur et en invitant sa compagne du geste, il la questionna :

« Vous voulez commencer par prendre un verre ? »

Meylan Lyrétoile
Meylan Lyrétoile
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyDim 17 Déc - 14:32
Irys : 960453
Profession : Ménestrelle
My'trän +2 ~ Khurmag
Le long de la piste de danse

Volonté de diversité oblige, les musiciens daënars cédèrent bientôt la place à des alter ego my’träns non moins talentueux.  Après les premières mesures, le regard de la ménestrelle dériva vers la piste de danse.  Il y en avait de toutes les couleurs, de toutes les tailles, de toutes les formes.  My’träns et Daënars se croisaient, se mêlaient.  Certains couples planaient avec grâce sur les notes d’un premier air bien connu, tandis que d’autres tentaient tant bien que mal de s’y adapter.  Vu d’ici, c’était un tableau prometteur malgré le lourd passif des deux nations ennemies.

Dans la foule, Meylan aperçut son amie, Mary et son fiancé.  Elle aurait bien été les saluer, mais le couple se mit presqu’immédiatement en place pour danser.  Bien qu’elle soit ravie de voir son amie aussi heureuse, elle ne put s’empêcher de ressentir une petite pointe de jalousie.  Pas parce que la jeune femme était sur le point de se marier, mais pour la raison bien plus futile qu’elle avait un cavalier avec qui danser.  

Meylan, quand à elle, ne danserait probablement pas à moins de prendre elle-même l’initiative, et elle n’avait aucune idée comment faire.  Elle était d’habitude de l’autre côté du tableau, à la place des musiciens qui en ce moment remplissaient l’immense salle de leur art.  Elle insufflait le rythme à ces couples qui virevoltaient joyeusement.  Son âme vibrait alors en même temps que les cordes de sa lyre, l’emplissant d’une joie aussi pure que complète.  Il était facile, dans ces conditions, de s’attendre à ce que la musicienne soit hors de son élément sur une piste de danse.  Cependant, rien n’était moins vrai.  Même en tant que simple auditrice, Meylan ne manquait jamais de se laisser emporter par la musique.  Elle aimait danser presque autant qu’elle aimait jouer et, bien qu’elle ne se qualifie jamais ouvertement comme telle, elle était une excellente danseuse.

Le pas léger, elle s’éloigna petit à petit de l’estrade des musiciens tout en longeant la piste de danse.  Elle en profitait pour graver chaque détail dans sa mémoire, allant de la réverbération de la flute sous l’immense plafond à la couleur extravagante d’une coiffure daënastre (qu’elle soupçonnait fort être une perruque).  Cette observation détaillée jetait un voile sur l’illusion d’unité qu’une vue d’ensemble donnait. Ici et là, des couples des deux nations faisaient des accrocs dans leur parcours pour éviter de passer trop près de leurs rivaux.  Des bribes de conversation, pas franchement sympathiques, lui parvenaient malgré la musique.  Meylan réprima un soupir.  Même les Architectes n’avaient pas créé Irydaë en un jour, après tout.

Ludwig Strauss
Ludwig Strauss
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyDim 17 Déc - 17:30
Irys : 1073433
Profession : [Officielle] Propriétaire d'industries de l'armement [Officieusement] Baron du crime
Daënar -2
Sombre esprit, froid désir
Regarde la scène avec un fourbe plaisir
L’alcool, l’amour, l’amusement
Ne sont point la source de son divertissement
Tel un corps dans la neige prit de roideur
Immobile, il sourit avec froideur
Qu’ils s’amusent, dans les musiques de cuivre et de flûtes !
Le Baron, lui, vous emportera dans sa chute


L’ambiance était bondée, il fallait bien le reconnaître. My’träns et Daënars, technologistes et mages, ennemis d’autan se rencontrant timidement, comme deux bêtes craintives se flairant du bout du museau, se demandant encore si elles pouvaient cohabiter et partager un bout de leur terrain ou si son voisins représentait un rival qu’il devait immédiatement détruire pour assurer sa propre survie. Certains se prêtaient agréablement bien au jeu, échangeant plaisanteries et belles paroles avec les étrangers dans une relative sympathie. D’autres, par contre, étaient encapuchonnés sous l’aura de l’indifférence méprisante, le visage dédaigneux et le regard moqueur ou brûlant de la pâle flamme de la haine raciale qui avait creusé un gouffre sans fond entre les deux nations depuis des centaines d’années.

Le gentleman caressa lentement une des mèches de sa moustache, pensif. Ses prunelles de saphir glacés embrassent du regard cette foule de lucioles colorées, de paons aux plumes éblouissantes courtisant les dames toute aussi sublimes les unes que les autres. Chaque personne semblait rivaliser d’ingéniosité pour attirer l’attention de ce beau monde sur elle et rares étaient les Irydars qui préféraient se camoufler dans une modeste tenue pour se fendre dans la foule.  Ludwig, quant à lui, ne s’était guère privé de se vêtir de ce qu’il y’avait de plus noble, chic et royal en matière d’accoutrement daënar, se parant d’une cape digne des anciens seigneurs d’avant l’air de la technologie accentuée par les couleurs royales de l’or et du bleu rappelant le lapis-lazuli le plus scintillant et prestigieux.

Détrompez-vos, lecteurs. L’homme n’est point de ceux qui se complaisent dans les apparences pompeuses afin de faire jalouser les plus riches de ses adversaires et faire monter la haine chez les plus modestes des citoyens. Si le quarantenaire avisé s’était affublé de pareils vêtements qui auraient fait pâlir d’envie un seigneur vampire, c’était dans une froide logique. Son apparence laissait penser qu’il souhaitait attirer les regards, rivaliser avec les plus voyants des danseurs de l’exposition internationale, dévoiler sa puissance et rayonner comme l’astre resplendissant qu’était le soleil. Ainsi, personne de sensé ne se doutera qu’un homme qui se donnait autant de mal à s’illustrer dans la classe sociale la plus aisée ne se risquera à quelques sombres complots dont lui seul avait le secret, sans compter quelques rares complices qui se comptaient sur les doigts de la main d’un vétéran estropié.

Un hibou parmi les paons et les faisans. Et tout comme l’oiseau au regard scrutateur, il visionnait ce spectacle, mémorisait les visages. Informations, cumul d’informations, trop d’informations. C’était son don, c’était son fardeau. Il ne pouvait s’en empêcher, il ne pouvait ignorer les plus infimes détails comme le ferait le commun des mortels. Ludwig était obligé de se rappeler du mélange envoutant des mille et un parfums, des paroles les plus banales qui arrivaient à portée de son oreille, des verres colorés que transportaient les serveurs aussi affairés que des fourmis ouvrières dans une ruche de bourdons royaux. Rien ne lui échappait et cela le fatiguait mentalement. Pourtant certains détails l’avaient … troublé.

Parmi l’infinité de fragrances et de pétales qui composaient l’œuvre d’art qu’était le bal et ses invités, certaines scènes avaient eut le don d’attirer son attention pourtant si vivement écartelée de part et d’autres.

Premier détail et sans doute celui qui l’avait le plus troublé était une petite boule de feu qui courait entre les invités tel un chat fuyant quelques marchands de poissons en colère. Rapide, il ne put distinguer son visage mais sa taille et sa physionomie lui rappelait trop bien quelqu’un. Quand il vit qui la poursuivait, il comprit qu’il s’agissait de sa fille et un de ses sourcils fut prit d’un spasme incontrôlable. Heureusement qu’elle quittait la salle, sinon elle aurait eut droit à un sermon furieux et passionné de la part d’un père bien trop zélé en ce qui concernait le bien de sa fille. Surtout quand il ourdissait un coup particulier. Soupirant longuement, il secoua la tête avec désespoir. Quant au gamin qui semblait avoir un regard bien trop insistant envers Katharina … non, ce ne serait pas très correct qu’il plonge le canon de son revolver entre les lèvres de cet effronté un peu trop prétentieux. Qu’il vive ! De toute façon il devait déjà chercher quelques autres jeunes coqueluches pour satisfaire sa passion de jeunesse.  Autre détail, c’était un prénom qu’il avait entendu à plusieurs reprises de la part de personnes différentes. Curieux de par sa nature dérangée, il avait suivit la trajectoire des regards de ces mêmes personnes et fut surprit de voir la dénommée Cunégonde que cette chère Zora lui avait présenté devant son stand, il y’a deux jours. Comprenant donc que la rousse aux pulsions meurtrières lui avait caché le réel prénom de son amie, il sourit d’un air espiègle. La confiance, décidément, était une denrée bien rare.

Mais ce qui avait finalement accaparé tout son esprit, c’était une jeune ingénieure qui s’était approchée de la statue de la paix au moment même où une charmante demoiselle s’effondra de fatigue, tout-de-suite aidée par les miliciens fougueux, véritables chevaliers servants qui laissèrent volontiers leur surveillance cruciale pour veiller sur cette colombe fragile. Quand l’ingénieure s’était éclipsée, le propriétaire des industries Strauss dégaina d’entre les plis de son sur-mesure une montre à gousset et y inspecta brièvement l’heure. À présent, seul le temps imperturbable allait déterminer si, oui ou non, ce bal allait signer le début d’une ère de paix et de prospérité ou, au contraire, sonner le glas du malheur et de la haine. Un cercle vicieux pour lequel Ludwig serait le spectateur privilégié tel Noé témoignant du colossal déluge qui ravagea le monde.

Tapotant doucement du pied contre le dallage lisse de la salle de bal, il huma entre la commissure de ses lèvres couleur de corail un air dont lui seul avait le refrain, ignorant l’agitation fiévreuse qui l’environnait. D’un pas emprunt d’une naturelle prestance, il avançait parmi les convives, échangeant de temps en temps quelques salutations aux nombreuses personnes qu’il connaissait, que ce soit dans le cadre professionnel ou lors d’une rencontre récente au sein de cet événement historique. Il arriva ainsi jusqu’au lieu où sa progéniture trop éprise d’histoires de romances sous le clair de lune avait eut droit à un petit rafraîchissement surprise. Le my’trän du même âge avait quitté les lieux, ce qui lui évita quelques sordides représailles pensées par l’industriel mafieux. Dommage, il comptait s’amuser un peu à traumatiser verbalement ce petit sir avant le discours tant attendu de monsieur Wilson.

Mais le destin, espiègle et capricieux, lui donnait une toute autre opportunité. Une jeune femme à la chevelure de braises et au regard d’émeraude, pétillante de vitalité et qui sut attirer le regard du mafieux. Et à ses côtés se trouvait justement la fameuse colombe qu’il ne connaissait que trop bien, à savoir cette chère pirate des airs. S’approchant discrètement, il souffla avec son ton mielleux et galant :

« Mademoiselle, vous allez mieux j’espère ? Je n’ai put m’empêcher de m’inquiéter en vous voyant inconsciente tout à l’heure. »

Retirant lentement son haut-de-forme, il pencha légèrement la tête devant les deux demoiselles.


« J’en oublie la politesse, pardonnez-moi. Bien le bonsoir à vous. C’est une agréable soirée, vous ne trouvez pas ? »

Tashinär Vélacen Malphà
Tashinär Vélacen Malphà
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyDim 17 Déc - 18:04
Irys : 169971
Profession : Courtisane
Daënar +1
- Bonsoir mademoiselle. Bien, malgré les tensions des deux derniers jours. Et vous-même ?

Je n'avais pas hérité d'un cavalier connaissant ces devoirs mais je ne l'avais pas choisi pour me complimenter. Contrairement à son innocence, je savais que mon apparence, en tant que cavalière de Zaël serait scrutée par la majorité des gens. Et il valait mieux que les futurs clients me voient sur mon 31.

- Heureuse d'être un tel bal en votre compagnie.

- J’espère que la foule ne vous rebute pas, il y a déjà beaucoup de monde au bal.

La réponse la plus spontanée aurait été qu'il n'y avait pas assez de monde pour m'admirer. Mais j'étais dans un rôle et il fallait jouer ma composition jusqu'au bout :

- Je dois avouer que si je n'avais pas eu la chance de vous avoir comme cavalier, je n'aurais osé venir ici. Tellement de monde !

La foule était dense et je veillais à ma robe, à ma démarche, à mon intention sur ce noble cavalier. Je remarquais plusieurs regards étonnés de ma présence ici et encore plus au côté de Zaël qui aurait mérité des cours de bienséance mais bon, on ne pouvait trop en demander à un my'trans. Déjà qu'ils aient des hommes puissants étaient une preuve que ce n'était pas que des sauvageons.

- Vous voulez commencer par prendre un verre ?

- Volontiers. Si nous y parvenons.

Un rire nerveux et un sourire complice tandis que nous nous dirigeons vers le bar. Enfin, je commande une liqueur de Rathram, puissante boisson alcoolisé. J'avais toujours été réputée pour ma capacité à boire des alcools fort, trop fort pour une dame. Nous étions parvenus à trouver deux places assises.

Il fallait que je danse, que je sois vue mais peut-être d'abord papoter avec lui et comme tout homme qui fait de la politique, il serait agacé d'en parler mais il fallait bien que je trouve un angle d'attaque pour le mettre à l'aise et parvenir qui sait à le faire danser, car ce n'était clairement pas son genre, ou obtenir un geste prouvant son attirance, si tant est qu'un my'tran puisse avoir des classifications de beauté similaires à ceux de chez nous.

- J'avouerais que je craignais que vous n'acceptiez pas. Après tout, bon nombre de vos concitoyens ne nous apprécie guère. Pourtant, malgré nos différences, à l'origine nous étions tous des my'trans.

Heureusement que j'avais passé ma vie dans les milieux politiques, sans quoi, je n'aurais su que dire à cet homme !

Eskarina Hellaraxë
Eskarina Hellaraxë
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyMar 19 Déc - 21:50
Irys : 322600
Profession : Assassin
Guilde +1 (femme)
C'était le grand soir. Eskarina avait eu son contrat juste quand elle allait partir de Variel. Elle ne savait comment son employeur l'avait trouvée, mais le soir précédant son départ, lorsqu'elle était rentrée dans sa chambre de la chaleureuse auberge, elle avait trouvé sur son lit une somme conséquente d'argent, ainsi qu'un nom et tout un dossier sur la cible, photo comprise. Une note disait : "Vous aurez plus une fois le travail fait." Cliché me direz-vous. C'était aussi l'avis d'Eskarina, mais sa bourse commençait à se faire dangereusement légère, et si son employeur était suffisamment riche pour verser un premier salaire aussi important, elle avait hâte de voir le reste. De plus, en parcourant le dossier - on lui avait mâché le travail ! - elle appris que sa victime se trouverait à l'Exposition universelle, à laquelle elle avait déjà prévu d'aller. Elle ne voyait donc aucune raison de refuser.

A Darga, elle acheta avec une partie de l'argent une somptueuse robe rouge rubis qui lui tombait élégamment jusqu'aux chevilles. La jupe pourvue d'un jupon plissé possédait une certaine amplitude et tournait de façon charmante. Surtout, elle était raccrochée au bustier par deux pinces, ce qui permettait de l'ôter ou de l'enfiler rapidement. En haut, ses épaules étaient découvertes, laissant apparaître la blancheur de sa peau. Elle fit avec cela l'acquisition d'une paire de talons, et de quelques bijoux, notamment un magnifique collier en argent, dont le pendentif formant comme une cage enfermait une perle d'un rouge éclatant. Pour les cheveux, elle avait prévu de les relever en un chignon laissant échapper une longue mèche ivoire et bouclée. Sa coiffure serait soutenue par une baguette en argent, pourvue à une extrémité d'une enfilade de perles rouge sang, qui tombaient délicatement dans ses cheveux.

C'est ainsi qu'elle se présenta à la grande porte du hall, le visage cependant en grand partie masqué par le capuchon d'une cape assortie à sa robe. Depuis l'entrée, elle parcourut la foule du regard. Où se cachait-il ? Enfin, elle le vit. Ouf, il n'était toujours pas accompagné. Eskarina avait peur qu'une dispute avec une rivale ne révèle sa jeunesse et son ignorance. En effet, ses expériences en matière de séduction n'avaient pas été très concluantes lors de ses entraînements.  Elle fendit la foule en direction de sa cible. Elle se tenait dans un coin de la salle, entourée de peu de monde. Arrivée devant elle, Esk ôta son capuchon, révélant son visage. Sa toilette la vieillissait considérablement - de nos jours, les gamines paraissent presque adultes. Sa victime, âgée d'à peine 25 ans - hélas pour elle, elle n'aurait pas eu le temps de beaucoup profiter de la vie - était un garçon de la haute, l'aîné de la famille, et Esk, qui ne s'était pas contentée du dossier fourni, trop subjectif, supposait qu'un de ses cadets cherchait à prendre sa place. Le pauvre garçon n'avait pas l'air méchant, mais cela ne faisait ni chaud ni froid à Esk.

Lorsque le jeune homme posa son regard sur Esk, une vague d'appréhension l'envahit : et si son physique atypique l'indisposait ? La mission échouerait… Mais la cible sourit en l'apercevant, visiblement fasciné. Rassurée, Esk lui sourit en retour. Le plus dur était fait. Il lui tendit sa main droite :

" M'accorderiez-vous cette danse ? demanda-t-il avec un petit sourire en coin.
- Avec plaisir."

Il la mena jusqu'à la piste de danse. Les talons étaient juste à la bonne hauteur : elle ne semblait pas trop petite pour l'âge qu'elle prétendait avoir, mais son cavalier était tout de même bien plus grand, et dissimulait son visage auprès des autres danseurs. Esk se félicita de son assiduité aux cours de danse qu'elle avait reçus à Aildor, car son cavalier possédait une technique irréprochable. Normal pour l'héritier d'une grande famille. Ils dansèrent longtemps, lui la fixant, toujours aussi fasciné par sa beauté particulière, elle, détournant le regard, comme gênée par tant d'attention. Lorsque le souffle vint à manquer et que le rose fut monté aux joues, Eskarina entraîna le jeune homme vers un des escaliers montant aux balcons, et le naïf la suivit. En haut, Esk le poussa dans une alcôve dont elle tira le rideau. Ils étaient enfin à l'abris des regards. Elle se débarrassa de sa jupe qui commençait à devenir gênante. Alors que le jeune homme s'avançait vers elle, avec un air de conquérant, la jeune fille sortit une dague de son jupon, et la lui enfonça dans le coeur, en lui pressant une main sur la bouche pour éviter tout cri de panique  ou de souffrance qui pourrait attirer des indésirables.

Mary E. Burrowes
Mary E. Burrowes
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyMer 20 Déc - 5:08
Irys : 696109
Profession : Messagère
My'trän +2 ~ Chimères
robe de Mary pour le bal:



Le bal de l'exposition universelle, une occasion de se montrer, de se mélanger en un lieu encore plus confiné que le reste de l'exposition. Autant dire que j'espérai que tout avait été préparé avec soin pour que les plus puissants mages ne soient pas malades, et que l'on puisse s'amuser réellement, incapable d'imaginer ce qui aurait pu être requis par nos cousins technophiles. Est-ce que les coutumes daénars étaient les mêmes que les nôtres ? Est-ce qu'eux aussi s'amuser, danser, buver sans se prendre la tête, ou avaient-ils un cérémonial plus alambiqué, emprunt de machines et de réflexions trop compliquées pour que nous puissions trouver cela amusant ? J'avouais sans mal que si à l'annonce de l'évènement toutes ces questions m'étaient passées par l'esprit, je les avais bien volontiers abandonnées dans notre chambre avec mes familiers une fois prête pour le bal.

Si j'avais vu certains my'trans abandonner leur tenues traditionnelles pour certaines plus proches de celles des Daénars ce n'était clairment ni mon cas, ni celui d'Adramus. Nous partagions cette fierté de notre patrie qui nous avait décidé tous les deux à porter haut ses couleurs, et puis après tout, nous étions bien sensés faire découvrir nos culture. Et sans mentir, je trouvais que la tenue d'Adramus lui allait parfaitement, et que j'avais de la chance d'être à son bras. En fait, ça me faisais même un peu oublié où nous nous trouvions. Toutes les réflexions que nous entretenions, le mariage, ma fatigue, l'avenir pour My'trä, pour nous deux... tout cela s'était envolé comme si Amisgal elle-même étaientvenus soufflé dans nos têtes pour enlever nos soucis, tandis que Khugaatsa serait venu les remplacer par des sentiments de bien-être et d'euphorie. Oui, j'étais définitivement dans mon élément, et rien ne pourrait m'enlever de la tête que cette soirée de paix, serait avant tout la mienne.

Pénétrant enfin dans la salle de bal, j'eus les yeux brillants devant le faste mis en place par les organisateurs. Si j'avais passé d'excellentes soirée, nuits, et plus dans le quartier de Süns... je ne pouvais pas comparé la richesse de la plupart des maisons de Darga avec celui d'ici. Peut être un peu trop même, ce qui me fit serrer doucement le bras de mon fiancé contre moi comme pour me rassurer. Dans les yeux d'Adramus, je voyais que je lui plaisais. Ma robe bleu  était accrochée à mon cou par des pans de tissus qui se perdait dans mes cheveux réuini en queue de cheval assez simple. Le haut de mon dos et mes épaules laissé libres de tissus. Une ceinture de plaque était posée sur mes hanches empêchant les deux pans de ma robe de remonter plus haut que de raison, dévoilant à mon avis suffisamment mes jambes et mes cuisses. Alors à son bras, je me laissais cnduire entre les invités, dont je connaissais quelques visages que je saluai à peine, trop heureuse pour laisser quelqu'un d'autre m'approcher.

Dis voir, est-ce que cela te plairait que l’on se joigne à eux ? Je ne t’ai encore jamais fait danser, je suis un bien mauvais fiancé.
Quoi tu ne gardais pas le mystère pour notre mariage alors ? me mouqai-je en répondant à son sourire.

Je savais que malgré qu'il ne m'ai encore jamais accompagné, Adramus m'avait déjà vu danser à Darga. Et ce que je pouvais être flattée et fière qu'il vienne avec moi au milieu de tout ce monde. Je n'avais jamais fait très attention à l'avais des gens pour lesquels je n'avais aucune considération. Surement trop indépendante pour m'y intéresser. Mais cette fois, j'avais l'impression que de toute façon, on ne pourrait pas me critiquer. Il me donnait une confiance, ou plutôt il la renforçait à un point inmaginable.

En place, face à celui qui serait mon mari dans quelques jours à peine, je lançais le premier pas de la danse. Si je ne connaissais pas les danses daénars, celles de My'trä était très rythmée, tribale, sensuelle à ne pas douter. A distance l'un de l'autre, les mouvements, et les pas de danse nous rapprochaient et nous réespassaient tout à tour, nous mélangeant parfois avec les autres couples de danceur, sans pour autant perdre le contact de ses yeux noirs dans les miens. J'avais perdu toute notion du temps en me mouvant sur le rythme des percutions. Mes hanches et mes jambes jouant à chaque fois que la peau étaient percutée tandis que mes bras se faisaient plus maléables qu'à l'accoutumée pour capturer le son des cordes et de la flûte.

Tournant à nouveau sur moi même je me retrouvais dos à Adramus, sentant avec amusement le torse nu du guerrier contre mon dos, avant d'à nouveau lui échapper au rythme d'une flûte aigue et insaisissable. On ne trouve pas de sourire sur les lèvres des danseurs malgré l'amusement. En réalité, c'est plus profond que cela, je sens parfois autour de moi une langue de feu ou une gerbe d'eau filer pour lécher le corps d'un partenaire. Parce qu'il aurait été fou de ne pas se servir de toute notre âme et donc de nos dons pour animer notre danse, et si le mien ne le permettait pas, je doutais que mon futur époux résiste longtemps à faire de même ...

La musique se tut à un moment alors que nous finissions presque l'un contre l'autre. Je reprenais mon souffle sans savoir combien de temps s'était écoulé, alors qu'à nouveau mes yeux gris se glissaient dans ceux de mon guerrier.

Est-ce qu'on ne devrait pas aller boire quelque chose ? lui proposai-je avec un sourire calme.

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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyMer 20 Déc - 9:47
~ Dans la salle du Bal, avec Lizzie et Ludwig ~

Aurore avisait longuement la jeune femme et son partenaire, se pinçant les lèvres de manières imperceptibles, signe de son agacement vis-à-vis de sa maladresse. Petit à petit, son regard faisait tour à tour des allers entre le récipient qu’elle tenait dans ses mains, qui était à présent vide, puis la tenue du jeune homme et de la jeune femme. Décidément, elle devait réellement apprendre à faire attention. Confuses, ses joues avaient fini par virer légèrement vers le rose. Elle n’avait ni la prestance de toutes ses femmes en magnifiques robes, perchées sur des talons particulièrement hauts, ni la confiance des hommes se tenant parfaitement droits. Silencieuse, elle ne savait pas réellement quoi rajouter de plus, hormis les excuses qu’elle venait de formuler précédemment, elle attendait sagement la sentence des deux concernés, consciente qu’elle ne risquait pas d’être tendre. Au fond, avec cette chaleur et les hormones, peut-être avaient-ils eu besoin de ce petit rafraîchissement surprise ? Sa pensée lui avait tiré un sourire un peu moqueur, qu’elle tentait de camoufler autant que possible. Les apparences, toujours les apparences. Une nouvelle jeune femme ne tarde pas à faire son apparition, la rouquine étire un sourire discret. Il ne manquait plus que la mère d’une des deux personnes ce charmant petit duo pour terminer d’achever mentalement Aurore.

- « Excusez-moi mademoiselle, je pensais avoir affaire à une amie. Pour votre mésaventure, je crois savoir que le personnel a à sa disposition des serviettes... Il faudrait demander à quelqu'un... »

Un éclair de lucidité traverse alors l’expression de la rousse, qui finit par se détendre en comprenant que la nouvelle venue n’est d’autre qu’une invitée qui ne sait pas très bien ce qu’elle fait ici non plus. Aurore avait fini par lui offrir un sourire plus sincère, moins crispé. Son attention s’était par la suite immédiatement reportée sur les deux jeunes gens, qui échangèrent un rire amusé par la situation avant de se taquiner. Difficile pour Aure de comprendre ce flirt encore enfantin, elle qui n’avait pas reçu une éducation permettant ce genre de relation, à moins que ce soit le travail à la ferme et dans les champs qui avait accablé toute son temps de petite fille, puis de jeune fille. La nouvelle arrivante avait quant à elle, interpellé un serveur, l’agrippant par l’épaule avant de le relâcher brusquement, certainement à cause du regard sévère qu’il lui avait lancé. Lui tendant un mouchoir, l’homme avait fini par disparaître, non pas dans sans échanger le verre vide d’Aure, contre un verre plein, lui glissant à l’oreille de faire attention de ne pas le renverser sur quelqu’un cette fois.  Provoquant un nouveau malaise chez la rouquine dont les joues s’étaient une nouvelle fois empourprées de façon bien visible. Imbécile de serveur, avait-elle pensé, néanmoins soulagée par le comportement de l’arrivante, qui lui avait permis de réaliser qu’elle n’était pas la seule à agir de façon particulièrement spontanée.  

- «  Je crains que le mouchoir ne suffise pas pour rattraper les dégâts… » souffla la jeune femme d’une voix un peu dépitée.

Elle n’eut cependant pas le temps de rajouter quoi que ce soit, puisque les deux garnements avaient fini par disparaître, prétextant un changement de tenue. C’était étrange, très étrange de voir deux enfants plus à l’aise socialement qu’une jeune femme qui n’avait de cesse d’être au contact des autres. Coulant un regard vers l’individu restant, Aurore lui adressa un sourire un peu gêné, un peu timide. Que pouvait-elle bien raconter à une personne qu’elle ne connaissait pas. Tapotant les doigts autour de son verre, elle avait fini par prendre une inspiration pour se donner du courage, afin de prendre la parole :

- « Merci pour votre aide… Un peu involontaire, je suppose… Je ne suis pas très douée pour les déplacements dans la foule, du moins, je pense que c’est la conclusion évidente de cette maladresse. » Ne sachant pas réellement quoi rajouter, elle laissa sa spontanéité faire le reste « Je suis Aurore, Aurore Seraphon, enchantée de vous connaître, malgré la situation quelque peu…étrange. »

La politesse, toujours, surtout vis-à-vis de celle qui venait de lui rendre un grand service. La conversation n’eut heureusement pas le temps d’évoluer, puisqu’un nouvel acteur venait de s’introduire dans le duo. L’homme devait avoir la quarantaine, une tenue devant très certaine coûter un rein ou peut-être même deux. Il avait l’air de connaître la ‘sauveuse’ de moment gênant. Aurore n’avait à présent plus qu’une seule envie, disparaître. D’autant plus quand l’homme s’adressait avec cette tonalité mielleuse, qui lui donnait la désagréable sensation d’être une proie, ou d’être devant un être peu honnête. Qui irait s’adresser à tout le monde avec cette tonalité de voix, si ce n’était pas pour obtenir quelque chose ? La rouquine ne lui avait adressé aucun sourire, un froncement de sourcil avait même dû être visible l’espace de quelques secondes. Définitivement, Aurore pouvait affirmer ne pas être une personne très chaleureuse.  

- « Si vous vous êtes réellement inquiété, peut-être auriez-vous dû aller lui demander sur l’instant, comment elle se sentait, plutôt de perdre votre temps ailleurs, non ? » dit-elle en portant son verre à ses lèvres, retenant une grimace en avalant le nectar pétillant.

Aurore n’était pas une femme particulièrement délicate, ou féminine, elle n’aimait nullement passer par quatre chemins non plus. Ainsi, ne pouvait-elle se maudire en constatant qu’elle avait encore parlé trop vite. Par tous les architectes, ne pouvait-elle pas réussir une fois dans sa vie à passer pour une jeune femme bien éduquée et courtoise. Avisant celle à qui les délicieuses excuses étaient adressées, elle ne put s’empêcher de détourner un instant le regard, consciente que sa propre réflexion pouvait la mettre mal à l’aise.

- «  C’est une soirée fort agréable, en effet. Quoi que certains parents semblent faire quelque peu de zèle. Si je n’avais pas malencontreuse renversé mon verre sur le petit couple de tout à l’heure, nul doute qu’ils auraient terminés derrière un rideau, ou peut-être même dans les jardins à l’abri des regards. Mhh, les jeunes sont de plus en plus malins pour sortir des règles de bonnes conduites, vous ne trouvez pas ? »

Avec ce petit changement de sujet, Aurore espérait secrètement se sortir de sa maladresse précédente. Il ne fallait plus qu’espérer que son plan fonctionne sans faire trop de vague.


Spoiler:

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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyMer 20 Déc - 16:25

Elle reste interdite un bref instant lorsqu'elle se retrouve aspergée d'alcool. Son regard passe de l'homme qui l'a percutée à ses vêtements avant de chercher du regard celui ou celle à l'origine de cette bousculade. Personne n'a eu le courage de s'arrêter pour faire face à ses responsabilités. Un comportement que la fausse noiraude n'estime comme rien de plus que de la lâcheté. Est-ce si difficile d'en accepter la responsabilité? Mais elle se console comme elle le peut en observant l'androgyne qui, de son côté, lui a décoché une phrase laissant suggérer qu'elle est fautive d'une quelconque manière.
"C'est congénital chez les daënars, la bêtise?" siffle-t-elle.
Elle lève machinalement la main pour dresser un bouclier autours du cou de l'homme qui s'éloigne déjà, considérant sans doute que le fait de renverser le verre d'une femme n'appelle pas la moindre excuse. Zora doit se faire patience pour ne pas l'étouffer sur place mais l'agitation autours d'elle la fait considérer la futilité d'un tel acte. Elle lâche alors un râle d'exaspération et tourne les talons, furieuse. Même si elle sait qu'elle aura bien d'autres occasions de purifier des hérétiques, elle n'accepte pas pour autant la retenue dont elle est obligée de faire preuve. La retenue... Un mot si cher à Althéa!

La feue rouquine fait donc ce qu'elle souhaitait faire à l'origine et se retrouve au sommet des escaliers. De là, elle a un point de vue imprenable sur les personnes présentes. Elle découvre alors sa camarade en compagnie de ces charlatans du Cercle de l'Aube, aisément identifiables à leurs brassards. Si elle est agacée de savoir son alliée préférer la compagnie d'autres qu'elle, elle ressent toutefois une forme d'estime à son égard. Frayer avec les gens est un exercice dont elle s'acquitte merveilleuse bien. Zora, quant à elle, n'a jamais réussi à s'accommoder de la compagnie des autres. Il faut d'ailleurs dire qu'elle n'a jamais réellement voulu se plier à cet exercice. Quelle perte de temps...

Pourtant elle ressent une forme de jalousie. Pourquoi Althéa ne l'a-t-elle pas rejointe? Est-ce simplement pour sauver les apparences en se pliant aux exigences d'une discussion avec les membres de sa secte? Souhaite-elle simplement profiter de ce bal pour échanger avec d'autres personnes qu'elle? Est-ce une forme de... désaveu? On dit que les couples ont besoin d'espace de temps à autre pour préserver l'équilibre de leur union. En est-il de même pour l'étrange duo que Zora forme avec la noiraude?

Le regard ambré de la disciple de Möchlog trouve ensuite la gamine qu'elle a poussée quelques instants plus tôt. Elle est en compagnie du crétin et d'une autre femme qui ne lui évoque rien. Un sourire carnassier se dessine sur ses lèvres lorsqu'elle prend conscience de la faiblesse de ces gens. Il suffit d'une gamine mouillée pour susciter la compassion et l'entraide. Où est-ce seulement le besoin que certains éprouvent à l'idée de se poser en sauveurs? La psychologie de ces inférieurs lui échappe. Le fait est qu'elle considère maintenant la possibilité qu'elle n'a pas été bousculée par hasard. Une vengeance? Ou, du moins, une pitoyable tentative de vengeance? Quel manque d'imagination...

C'est alors qu'elle remarque deux silhouettes dansant dos à dos. Elle écarquille les yeux et se fend cette fois-ci d'un sourire absent. Ne serait-ce pas...? Il lui faut quelques instants pour prendre acte de ce que sa vision pose en évidence. Et lorsqu'elle est certaine de connaître les deux individus, Zora s'empresse de descendre les escaliers pour aller à leur rencontre. Elle arrive au moment où la musique s'achève auprès de l'homme et de la femme qu'elle gratifie d'un regard amusé.
"Mary! Je ne m'attendais pas à te revoir ici!" s'étonne-t-elle faussement. "Et en charmante compagnie qui plus est..."
La disciple de Möchlog pose un instant le regard sur Adramus. Il a eu l'occasion d'évoquer la femme à laquelle il souhaitait offrir la demeure qu'ils ont purifiée ensemble. Mais elle était loin d'imaginer que cette fameuse élue de son coeur soit cette messagère rencontrée dans cette auberge. Quelle soirée mémorable! Un constat qui vaut également pour celle passée en compagnie du noiraud. Ce faisant, elle se rappelle la promesse qu'elle s'était faite alors.
"Tu ne fais pas les présentations?" ajoute-t-elle sur le ton de la curiosité. "Qui est donc ton cavalier?"
Il est probable qu'elle gêne quelque peu le moment que ce couple partage. Un petit plaisir qui efface d'ailleurs l'affront qu'elle vient de subir. Zora observe ainsi Adramus sans se départir du sourire à vocation innocente installé sur ses lèvres. Oui, quelle surprise!

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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyMer 20 Déc - 21:29
Tout en partant dans ma nouvelle robe, laissant mes deux sauveurs dans le couloir, j’avais une mission à accomplir ! Je devais trouver quelqu’un, mais qui était-ce toute la question ? Mon « père » connait le moindre de mes faits et gestes, il doit certainement avoir un sbire qui m’espionne.

Quelques indices me font penser que depuis mon départ de Rathram et après ma mésaventure je suis constamment surveiller, et même plus que d’habitude. A chaque fois que retourner dans ma chambre, une nouvelle robe, un cahier de cours si trouver. J’avais questionné les employés de l’hôtel pour connaitre qui les y avait déposés, cependant aucun d’eux n’était entre ma chambre.
Lors de mes déplacements dans l’exposition, surtout du côté des My’trans, j’avais senti le regard persistant de quelqu’un, et même furtivement du coin de l’œil, je suis persuadé d’avoir vu la silhouette de l’homme de mon « père », avec sa canne…

Alors que je bifurquer en courant, j’aperçus un mouvement de rideaux qu’on venait de tiré rapidement, est-ce lui ? M’ayant vu détaler à toute vitesse il n’a pas eu le temps de prendre les escaliers et c’est caché au plus rapide.
Je m’approchai doucement du rideau, en essayant de ne pas faire le moindre bruit, de peur tout de même de surprendre un couple dans un moment d’intimité j’écouter quelque instant.

Ne percevant aucun mouvement, je me faufilai derrière le rideau, et ce que j’y vis me pétrifia, me laissant là telle une statue. Une femme dans une robe couleur rubis, se tenait au-dessus d’un jeune homme, une dague à la main plantée dans le cœur.
Le mien se mis à résonner dans mes oreilles, que devais-je faire, alerter des soldats certainement, mes aucuns des membres de mon corps ne répondais à ma volonté.

Hex Hekmatyar
Hex Hekmatyar
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyMer 20 Déc - 22:14
Irys : 376547
Profession : Soldat de fer
Daënar +3 ~ Vereist (homme)
Je restais uniquement par politesse, refusant de laisser les deux jeunes femmes sans même un au-revoir digne de ce nom. Je ne les connaissaient pas vraiment mais la plus jeune m'avait tout de suite plu, quand à la femme aux cheveux blancs, je ne pouvais pas mettre un nom dessus tant son masque brouillait ma perception
Et alors qu'elle déposait un furtif baiser, le gout de ces lèvre n'indiqua qu'une seule personne: Allys
Mes yeux surpris se remplirent de joie ainsi que d'une certaine déception de la voir s'absenter si tôt. J'aurai voulu rester avec elle...
Mais la bienséance supposait d'attendre qu'Aamu se change et je pris mon mal en patience tournant comme un félin en cage devant la salle, finissant par sortir une cigarette qui finit de se consumer au même moment que la porte s'ouvrait.

Je vis la jeune fille sortir me tendant ma veste quelque peu mouillée. Ce n'était pas vraiment un problème, elle sécherait très bien et ce n'était de toute façon une tenue que je mettais beaucoup, et probablement qui resterait dans les placards pour encore quelques temps.
Je me contentais de lui ébouriffer les cheveux en ajoutant avec un sourire


-Ne t'en fait donc pas ce n'est qu'une veste, tache juste d'éviter le bassin central maintenant.

Je fis une pause pour détailler sa nouvelle tenue hochant la tête avec approbation.



-Je vois qu'Allys à fait des merveilles avec toi, ça ne m'étonne pas. Et garde donc tes Irys, ce n'était pas fait pour.

Je lui fis un petit signe de la main en la regardant partir me retournant vers la jeune femme que j'avais cette fois reconnus. Je la pris doucement par la taille pour l'embrasser longuement profitant de cet instant volé à toute cette foule.
Je pris le temps de l'admirer encore une fois, me remémorant la dernière fois que je l'avais vu.


J'ai comme l'impression que tu as gardé les plus belles merveilles pour toi. Tu es ravissante ce soir.



Je ne pu que m'extasier devant la beauté nouvelle de la jeune femme qui c'était une fois de plus dépassée pour être encore plus ravissante qu'auparavant. Je lui fis un petit clin d'oeil avant de lui demander:


-Devrions nous retourner au bal mademoiselle ?

Eskarina Hellaraxë
Eskarina Hellaraxë
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyJeu 21 Déc - 0:09
Irys : 322600
Profession : Assassin
Guilde +1 (femme)
Premier étage, avec Aamu


Le rayon de lumière qui pénétra soudainement la pénombre de l'alcôve surprit Esk. Sa victime venait d'expirer dans ses bras, son contrat était accompli. Mais l'argent qu'elle allait bientôt récupérer lui serait inutile si elle était capturée. Un mort ou deux, peu de différence tant qu'Eskarina pouvait s'échapper saine et sauve. Et surtout discrètement. Son plan d'évasion n'était pas bien compliqué mais tenait surtout dans la rapidité d'exécution. Elle devait tuer le jeune homme expéditivement - c'était fait - puis, en remettant sa cape et son capuchon, se faufiler hâtivement dans la foule. Si des personnes s'étonnaient de sa tenue un peu légère, ils pourraient toujours penser à des ébats qui auraient mal tournés. Mais dans les quelques secondes de battement entre son crime et sa sortie de l'alcôve, elle avait réussit à se faire surprendre. Quelle poisse ! Pas moyen d'avoir un peu d'intimité ! C'est vrai ça ! On n'a pas idée de pousser un rideau fermé d'une alcôve dont le but clairement d'offrir quelques moments intimes aux couples ! L'intruse venait, en quelques secondes de mettre à mal le plan d'évasion d'Eskarina. Ce n'était certes qu'un contre-temps, mais dans un plan qui devait être exécuté rapidement, c'était très contrariant.

La jeune fille claqua la langue d'agacement et tira brutalement l'intruse dans l'alcôve. Elle lui passa le couteau sous la gorge. La jeune fille, qu'elle regardait dans les yeux, était clairement terrorisée. Elle tremblait de tout son être et semblait manifestement regretter sa maladresse. Elle n'avait rien fait et Esk ne tirerait aucun profit de sa mort, mais elle avait vu son visage. Elle ne pouvait pas s'en sortir comme ça.

Pendant les quelques secondes d'hésitation qui s'ensuivirent, Esk entendit un couple passer juste devant le rideau en pouffant. Elle ne pouvait pas rester ici, c'était trop risqué et elle avait déjà suffisamment perdu de temps. Tuer la fille ici ne ferait qu'augmenter les chances de se faire découvrir. Elle avait pourtant pensé pouvoir être tranquille dans ces alcôves ! Tant bien que mal, en maintenant toujours la jeune fille sous la menace de sa dague, Esk remis sa jupe. Elle ne pouvait pas quitter l'endroit sans son bas, car elle n'avait clairement pas fini de régler ses affaires ici, et le temps que cela se fasse, le corps risquait d'être découvert avant qu'elle n'ait pu quitter les lieux. Un indice aussi énorme qu'une jupe ne la rendrait que trop facilement identifiable.

Une fois rhabillée, Esk attrapa la fille fermement pas le poignet et la tirant vers elle, siffla :

"Pas un cri, sinon je te laisse dans cette alcôve, et dans le même état que lui."

Pour appuyer ses propos, Esk appuya un peu sa dague contre le ventre de la jeune femme. D'un regard féroce, elle s'assura qu'elle s'était bien faite comprendre, puis tira la fille hors de l'alcôve et l'entraîna d'un pas rapide vers un des balcons du premier étage. Elle en trouva un vide, et les deux jeunes filles se retrouvèrent à nouveau dans l'obscurité. Il était temps. Esk avait à peine eut le temps de replacer sa dague sous la gorge de la malheureuse qu'un cri se fit entendre. Décidément, cette salle semblait remplie de personnes à la curiosité maladive.

Adramus
Adramus
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyJeu 21 Déc - 22:12
Irys : 304179
Profession : Aventurier, maître d'armes
My'trän +2 ~ Mistral
Et la danse commença. Et par danse, n’entendez pas ce qui se fait d’habitude à Daënastre. Cette sorte d’immonde ronde, dans laquelle chaque pas et un nombre, et chaque mouvement une opération. Une danse millimétrée, sans passion, sans âme. Pour les accrocs de la géométrie, des mathématiques, c’était la perfection, mais pour ceux qui privilégiaient la vie et la passion il y avait bien mieux à se mettre sous la dent. C’est là qu’Adramus et Mary entraient en scène, littéralement.

Les danses de My’trä étaient innombrables, endémiques à chaque région, à chaque tribu même. C’était peut-être ça qui faisaient le plus fortement l’identité d’une communauté sur ce continent : Comment elle dansait et pourquoi. Là où la jeune femme, fidèle à ses idéaux de Zolios, se mouvait avec la grâce et la légèreté d’une flamme voltigeant, tout en demeurant au moins aussi imprévisible, son fiancé avait pour habitude de danser d’une façon plus… acrobatique. Mary avait pour elle la beauté et la légèreté de sa robe –qu’Adramus ne manquait de faire se soulever plus que de raison par de subtils courants d’air- pour faire vibrer le cœur des spectateurs. L’adepte d’Amisgal, lui, profitait de chaque pirouette pour s’élancer en l’air et ébahir les yeux des plus jeunes comme des plus anciens par divers saltos, roulades vives, figures des jambes, tout en n’oubliant jamais de rejoindre de nouveau sa dulcinée pour faire quelques figures en duo, unissant ainsi force et grâce, vent et feu, dans un ballet des plus somptueux.

Mais chaque chose devait se terminer, tôt ou tard, et lorsque Mary et Adramus s’arrêtèrent, face à face, ils s’échangèrent un regard aussi intense qu’amusé, aussi épuisé que ravi. Les applaudissements furent timides, mais gageons que la surprise y était pour beaucoup. Mais alors que le guerrier s’apprêtait à enlacer sa compagne pour clore cette ode à la vie qu’ils avaient esquissé, un regard se pose sur Adramus qui ne peut s’empêcher de le remarquer.

Ses cheveux d’ébène ne pouvaient masquer ses yeux vivaces, son sourire espiègle ne pouvait faire oublier au jeune homme à quel point l’esprit caché derrière était adepte des plus vils stratagèmes et des plus lourdes horreurs. Son visage n’exprima aucune surprise lorsque Zora reconnut sa fiancée, bien qu’il en soit pétri en réalité. Le monde était décidemment bien petit, et Möchlog bien joueur à faire ainsi se recroiser deux fils qui avaient déjà tentés de se séparer un peu plus tôt. Alors que Zora s’amuse à arborer une moue que le guerrier juge bien trop innocente pour en avoir ne serait-ce qu’une goutte, de son côté il ne cache pas un mépris profond, flirtant avec l’indifférence, via un regard plus qu’éloquent.

- Je vais chercher de quoi boire, mon amour. J’en ramène aussi pour la demoiselle.

Tournant les talons, il laissa les deux femmes en paix, seules. C’est là qu’il allait pouvoir constater si l’adepte de Möchlog avait poursuivi le chemin de la perfidie, ou essayait tout de même de suivre une autre voie. Qu’elle avoue, fière et suffisante, la relation qu’ils eurent par le passé à sa fiancé lui importait peu. Il savait Mary suffisamment aimante et réfléchie pour lui pardonner, au moins en apparence. Il observerait bien plus adroitement le comportement de l’Impure. Elle demeurait dangereuse, surtout dans la rancune, il s’en doutait.

Malgré tout, il tint sa parole et revint de ses pérégrinations avec trois verres d’un alcool sur lequel il tomba aléatoirement, servi dans des coupes de verre, donc il n’était pas si difficile non plus d’en savoir l’origine. Mais qu’il vienne des bas-fonds ou du cœur de Dalai, un alcool restait un alcool. Adramus tendit d’abord le verre à sa fiancée avant de donner le sien à Zora, sans le moindre sourire. Lui au moins assumait ne pas apprécier la jeune femme et estimait que le cacher ne servirait pas à grand-chose. Mais son cerveau cogitait, surtout, et il devrait vite trouver la réponse à cette simple question : Que faisait-elle là ?

Ingrid & Sigurd
Ingrid & Sigurd
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyVen 22 Déc - 9:47
Irys : 754856
Le cri s’évanouit vite, tout comme la propriétaire de ce son strident. Mais pas assez pour qu’il passa inaperçu dans ce lieu où la sécurité était sur les dents, même dans des endroits isolés comme cette alcôve d’apparence inusitée. Ainsi, moins d’une minute après le cri, il y avait déjà deux gardes sur place. Réactifs, l’un deux resta sur place pour s’assurer que personne ne pénétra ici, tandis que l’autre allait chercher le chef de la sécurité pour l’informer et prendre ses ordres quand à cet événement.

Bien sûr, ils ne se répartirent les tâches qu’après s’être assurés de l’état des deux corps au sol : un jeune bien sur lui mort d’un coup de dague au corps et une dame moins jeune tout aussi bien apprêtée mais bien vivante. Il ne faisait aucun doute que l’assassin, qui qu’il fut, ne reviendrait pas ici et chercherait à prendre la poudre d’escampette : le temps était compté. Malheureusement, ce n’était pas le seul enjeu : le garde resté sur place, Liam, avait bien conscience qu’un tel acte pouvait annuler le bal. Trop de hauts responsables de tous bords étaient présents. Les risques étaient élevés : à la fin le chef de sécurité aurait à répondre de sa négligence. Ce ne fut guère étonnant qu’il se déplaça lui-même pour donner la ligne de conduite aux hommes et aux femmes sous ses ordres. Après un moment à examiner les traits du jeune décédé, il commença à parler d’un ton ferme et pressant au sept personnes présentes avec lui, toutes revêtues de l’uniforme sobre de la sécurité.

« Liam, amène cette dame dans une des salles de repos seule, sous aucun prétexte elle ne doit parler à quelqu’un avant que j’ai pu m’entretenir avec elle. Un garde doit rester en permanence avec elle. Ald tu emmènes le mort dans une de nos salles ; pareil, absolument personne ne doit le voir ! Emmène Eadric avec toi : il fera en sorte que personne ne vous voit. Les autres répandez le mot : nous cherchons un ou une meurtrière munie d’une dague, nous ne la laisserons pas sortir ! Nous installons une semi-quarantaine, les entrées aussi doivent être surveillées. Quiconque ne montre pas une patte plus que blanche doit être dérouté. Bien sûr pas un mot de ce meurtre au public, nous ne voulons pas une panique ! Prétexter qu’il y a plus de monde que prévu, que nous devons augmenter la vigilance, à quiconque demanderais, ou quelque chose du genre. Inutile de le dire : au moindre incident, je veux être informé ou informez ma seconde ! Et augmentez la sécurité autour des grands ponts, la liste est toujours la même, vous savez de qui je parle ! Et fouillez moi tous ces balcons ! Au boulot ! »

« Heureusement que ce n’était pas quelqu’un de connu », seul Asaël, la dite seconde, put entendre le commentaire de son chef. Elle ne lui lança qu’un regard de biais, il n’avait pas tord. Pour eux, la situation était déjà bien assez compliqué avec ce type, peut-être aisé, mais somme toute assez lambda. À ce moment là, elle était bien contente de n’être pas à la tête du service ; enfin, pas le temps pour les petites réjouissances, comme les autres elle avait du pain sur la planche. Elle devait informer discrètement les différents pôles de surveillance tandis que le chef allait avoir une petite conversation avec l’organisateur. Bientôt le balcon fut vide.

Laura L. Greyson
Laura L. Greyson
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyVen 22 Déc - 13:31
Irys : 564119
Profession : Ingénieure aéronautique
Daënar +3 ~ Ünellia (femme)
Tenue de Laura:

ϑϑϑϑ Dépourvue de ses bagages, Laura avait longuement hésité avant de se rendre au bal organisé par Mr Wilson point culminant de l’exposition. Il fallait dire que la tenue choisie par l’infortunée dont elle avait hérité de la garde robe, n’aurait jamais été parmi ses choix au départ. Comme tout ce qu’elle avait porté à l’exposition jusqu’ici d’ailleurs. Les tenues suggestives si elles n’étaient pas carrément provocantes pour la gente masculine, n’était d’habitude pas du tout sa marque de fabrique. Mais après tout… jusqu’ici elle lui avait plutôt porté chance dans ses rencontres. Sans oublier les sourires et les compliments qui malgré tout l’orgueil dont une femme de son rang devait faire preuve était une douce musique qu’elle n’entendait pas si souvent. Loin de son poste et de ses obligations, elle avait fini par jeter les convenances aux oubliettes. Quand elle rentrerait à Daénastre, à nouveau, elle serait être l’ingénieur qu’on respecte pour son intellect, allant jusqu’à en dissimuler la femme. Mais pas ce soir.

ϑϑϑϑ Alors elle avait proposé à l’un des hommes qu’elle avait rejoint au stand de monsieur Strauss de l’accompagner en remarquant l’absence de son épouse officielle d’ailleurs. Une femme qui s’était sûrement venue uniquement pour se plaindre de la chaleur et qui était très avantageux qu’elle soit restée en retrait pour Laura ce soir. La robe enfilée et ajustée, elle ne pouvait que s’amuser, surtout qu’elle n’avait à son avis pas passé assez de temps au stand de rafraîchissement durant les premiers jours. Elle ne pouvait quand même pas se permettre d’attirer l’attention de toutes les façons possibles d’un coup.

ϑϑϑϑ Elle quitta donc son foyer provisoire après avoir donner une dernière touche à son maquillage. Yeux charbonneux, bouche d’un rouge éclatant. Il était au moins heureux que la valise ait contenu du maquillage descend ou vert fois elle aurait probablement perdu patience. Ses cheveux étaient relevés en un chignon assez simple mais laissant suffisamment de mèche livre pour ne pas faire stricte ou trop serré ce qui aurait été beaucoup trop si l’on considérait déjà le reste de sa tenue. Aucun bijoux n’avait trouvé grâce aux yeux de la jeune femme qui n’en portait déjà qu’assez rarement.

ϑϑϑϑ Laura, si j’avais su que vous seriez aussi magnifique…
ϑϑϑϑ Vous me flattez François. C’est une erreur. Vous n’obtiendrez rien de moi.
ϑϑϑϑ Vraiment ? J’ai déjà votre compagnie pour la soirée. C’est plus que les autres.

ϑϑϑϑ La complimenta l’homme qui l’attendait devant la salle de bal en lui offrant son bras pour la mener à l’intérieur.  Sa réaction était agréablement à la hauteur de ce qu’avait espérait Laura, accrochant à sa bouche vermeille un sourire satisfait avant même d’avoir pénétré au cœur des festivités. Elle n’était pas venue spécialement tôt et le monde se pressait déjà dans les grandes salles à la décoration à la fois luxueuse et naturelle sûrement supposée prouver le mélange des cultures présentes. En tout cas, la musique était pour le moment my‘ tranne et sans mauvaise fois assez agréable. Le rythme était entraînant et les danseurs sur la piste… très plaisant à l’œil. Quitte à apprécier un pan de cette culture, autant que ce soit celle là.

ϑϑϑϑ Cependant profiter du spectacle trop longtemps aurait pu vexer son cavalier qu’elle suivit donc jusqu’à trouver un serveur avec un plateau de deux coupes de vin pétillant. Ils trinquaient avec un sourire amusé et complice d’un couple d’amis en train de partager une soirée avantageuse. Après tout il ne s'agissait que de ça et de croiser les gens qu'il connaissait tous les deux.

Mary E. Burrowes
Mary E. Burrowes
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyVen 22 Déc - 14:39
Irys : 696109
Profession : Messagère
My'trän +2 ~ Chimères


Le son des instruments s'éteint en même temps que la danse se calme sur la piste. Encore seule sur mon nuage, je me rends à peine compte des quelques applaudissements qui retentissent du moins que je suis avec mon furtur mari. Est-ce qu'ils sont vraiment pour nous ? C'est vrai qu'il m'a surprise par la façon dont il danse. J'avais déjà pu admiré les enfants de la dragonne dans leur virtuosité, mais comme tout ce qu'il fait, j'ai l'impression que c'est un peu différent. Ou plutôt juste un peu mieux que les autres, parce que ça vient de lui. Je pense que toute l'assistance a vu mes jambes, et cela m'amuse tandis que je me rapproche de lui pour sceller la danse d'un baiser que nous n'avons aucune raison de retenir. Après tout, contrairement à beaucoup de monde, nous sommes un couple tout ce qu'il y a de plus légitime. Et si nous avons pu observé que les daénars avaient du mal avec les démonstrations d'affection en publique -du moins quand il ne s'agissait pas de deux enfants prêts à arracher leur vêtement avec encore plus de violence que deux enfants deux Süns à minuit-, nous étions quand même un peu moins réservé sur le sujet.

Mais d'un coup, Adramus arrête son geste, et je ne peux que me retourner pour découvrir qui m'a interpellée. J'ai carrément du mal à faire le lien entre la brune au sourire espiègle et la rouquine fanatique à l'air si concentré sur sa missive pour l'ordre de Möchlog. Les circonstances sont tellement différentes qu'elles me retiennent quelques secondes. En même temps, c'est le cas de le dire... Zora n'a rien à faire ici. Je n'ai même pas eu besoin de me renseigner pour entendre parler de la jeune femme et de cette lettre qu'elle m'a faite porter malgré moi au conseil. Heureusement que personne ne m'a vu la remettre d'ailleurs. Est-ce que la rouquine m'avait sciemment mise en danger ? J'étais surement encore trop naïve pour le reconnaître, mais la vérité c'était qu'elle devait s'en fiche éperdument.

Tu ne fais pas les présentations? Qui est donc ton cavalier?
Je vais chercher de quoi boire, mon amour. J’en ramène aussi pour la demoiselle.

Pas besoin de mon don pour savoir qu'Adramus est agacé maintenant. C'est tellement rare chez lui que le ton de sa voix me parait bien plus dur que d'habitude. Est-ce parce que Zora s'est imposée ? Ça ne lui ressemble pas vraiment, mais je ne sais pas quoi imaginer d'autres. Je fais signe à la feu rouquine de se décalée avec moi vers le bord de la piste pour ne pas déranger les danseurs qui vont surement reprendre leurs évolutions dès que l'orchestre aura fini de se désaltérer et se rassasier pendant quelques minutes. Ça me permet aussi de recomposer un sourire plus de circonstances pour lui faire face.

Je suis aussi surprise de te voir ici ! Je ne pensais pas que ce serait ton type de soirée, vu la dernière qu'on a passé ensemble...
m'amusai-je de bonne grâce. Pour mon cavalier, il s'appelle Adramus, c'est mon fiancé.


La pointe de fierté dans ma voix ne faisait qu'augmenter à mesure que le mariage approchait et maintenant, je devais vraiment avoir l'air idiote, un grand sourire accroché aux lèvres. Surtout devant cette femme dont l'amour pour son architecte devait être... trop fort pour laisser beaucoup de place aux autres relations. Mais j'étais sûre qu'aucun cynisme au monde ne pourrait remplacer ou même ébranler la joie et l'excitation qui m'emplissaient un peu plus chaque jour. La grande date approchait ! Presque tout était prêt, ou du moins tout ce qui m'importait. Et le reste ne serait que du détail. Parce que j'étais trop enjouée pour être une de ces mariées trop perfectionniste qui ne profitait de sa journée.

Mes yeux pétillants se posèrent à nouveau sur Zora avec une certaine curiosité. Qu'est ce qui avait bien pû la décider à venir plutôt que de continuer sa croisade contre les responsables de My'trä ? Voui, je pouvais quand même lui demander !

Alors qu'est ce que tu penses de l'exposition ? Il y a des choses intéressantes à voir non ? demandai-je avec un sourire.

Bien que je n'avais pas fini de faire le tour des stands loin de là ! Je n'avais même pas réussi à me décider à mettre le pied dans le pavillon Daénars, à cause du malaise que je ressentais à l'entrée. Pourtant... je m'étais promis de le faire ! Tôt ou tard ! Mais il ne fallait pas manquer cette opportunité. Je refusais de croire que les bâtons de feu de toute taille soit la seule chose que leur esprit soit capable d'inventer. Il y avait forcément des "bonnes" choses dans le tas. En tout cas, j'eus le temps d'écouter la réponse de Zora avant de voir mon fiancé revenir avec les boissons.

Oh merci ! dis-je en prenant vite le verre qu'il me tendait. Aux architectes !

Par habitude je déposais un baiser sur sa joue pour le remercier réellement avant de lever mon verre pour célébrer nos créateurs comme nous nous devions de le faire, inconsciente volontaire de la tension qu'il régnait réellement autour de moi.

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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyVen 22 Déc - 18:12
Mes membres qui ne me répondu plus signée ma mort, la femme de feu se retourna contrarier en claquant de la langue, elle me tira violemment dans l’Alcôve, j’avais tellement peur, elle me paraissait bien plus menaçante que l’homme qui m’avait kidnappé. Me menaçant de son couteau, je restais là à la regarder faire ses activités de tueuse. Un couple passa en riant, je vis l’agacement de la femme.
Après qu’elle revêtait son jupon, elle m’agrippa le poignet et dit
« Pas un cri, sinon je te laisse dans cette alcôve, et dans le même état que lui. »

Ayant perdu ma voix de peur, et sentant la lame de son couteau près de mon ventre, je ne pus que bouger la tête en signe d’approbation. Dans la seconde d’après nous nous retrouvions, sur un autre balcon, elle était prête a finir le travail j’en étais certaine, mais un cri de femme se fit entendre ; c’était ma chance, alors que d’autres pas sans doute de garde alerter par les crie se faisait entendre. Je pouvais m’en sortir.

Mais je ne sais pour quelle raison, je songeai à mon kidnapping, la bousculade…. J’en avais assez de me retrouver victime, sans cesse aider et protéger par d’autres que moi-même. J’essaye de réfléchir tant bien que mal rapidement, et une idée me vain, si je l’aider j’avais un moyen de m’en sortir en vie sans demander de l’aide.

Je lui chuchotai alors

Je peux t’aider à sortir de là, à condition que j’aie ta parole de pas atteindre à ma vie.

Je la regardai droit dans les yeux, en essayant de paraitre la moins fébrile possible et sur de moi je continuai sur mon lancer
J’ai un nom un Rathram, je suis de la haute, si tu prétends être ma tutrice venue m’accompagner pour mon entré dans le monde, ils n’auront pas de soupons.

Je regardais sa dague, il fallait s’en débarrasser au plus vite, aussi bien pour ma sécurité, quand cas de fouille
Donne-moi ta dague,

Je lui tendis la main afin de la récupérer, néanmoins pensant qu’elle n’allait certainement pas me la donner facilement j’ajoutai
Je la cacherai sous mon jupon, ainsi si quelqu’un souhaite nous fouiller, tu pourras feindre l’indignation pour moi sachant ma condition, de mon âge, et de ta fonction de protectrice. Nous pourrons nous en débarrasser avant de sortir en la jetant dans l’une des petites rivières.

Je rigolai intérieurement en finissant ma phrase, que penserait mon « pére » de tout cela. Je continuai ainsi mes explications avec un sourire aux lèvres.

J’ai une voiture, nous pourrons partir en prétextant ma mésaventure, me sentant faible, sans doute par un coup de froid, nous rentrons à l’hôtel.

Je regardai la jeune femme en espérant qu’elle accepte mon plan
Je m’appelle Aamu en faite, si jamais tu décides de m’épargner et de suivre mon plan…

Luciole Aldebarra
Luciole Aldebarra
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptySam 23 Déc - 17:10
Irys : 132957
Profession : Flibustier - Croc-Mort - Aventurier
Pérégrins -2
"Ah mais qu'elle belle mélodie que nous avons là ! Jamais je n'aurai imaginé cette petite mascarade intercontinentale aussi distrayante et d'aussi bon goût. Comme quoi, la paix permet bien des choses... Et puis, ces belles dames qui tournoient de gauche à droite tels des pantins désarticulés, c'est d'une poésie ! Hummmmmm... Je m'en délecte à peine arrivé.", disais-je à voix partiellement haute, cette dernière étant dans sa presque totalité masquée par les résonances de quelques instruments à vent.

Le masque de grenouille troqué contre celui d'un clown, je décidai avec une grande détermination de me lancer dans la foule de gens dansants, très certainement dans l'optique de passer un bon moment, et bien évidement de ne pas me faire remarquer en restant sur les bordures de la salle de bal immobile. Il est vrai que je ne voulais pas attirer l'attention, mais mon envie débordante d'amusement ne pouvait qu'en altérer la tenue, c'était plus fort que moi, il fallait que je fasse un mauvais coup ! Une attention qui fît vite détournée quand une voix beaucoup plus puissance que la mienne se fît entendre dans une des alcôves ornant le magnifique Hall principal. Ainsi, c'est avec une délicate et non moins distinguée allure de bourgeois gentilhomme que je me frayais un passage entre les couples bariolés qui composaient le cercle de danseurs imperturbables -si toutefois ils l'avaient entendu-, ne manquant pas d'en bousculer quelques-uns pour déranger le bon déroulement de leurs frénétiques et redondantes danses de salon. Une fois devant l'endroit d'où semblait avoir émané la nuisance sonore, je balançai le regard de tous les côtés afin de capter le moindre indice, le moindre signe de discordance qui profiterait à mon envie de désordre du moment. Et c'est avec déception que je constatais le barrage net que créait la présence de ces deux gardes à l'entrée de l'alcôve. Tirant mes jambes de hauts en bas, basculant la tête dans les angles de la prouesse architecturale, j'essayai tant bien que mal de tromper la carrure des deux hommes en cherchant la faille, sous leurs regards menaçants et à la fois dissuasifs, je compris qu'une chose grave venait d'arriver. Mais un détail ne pouvait tromper la vigilance d'un criminel, et c'est avec une évidence certaine que je reconnus les gouttes de sang abondantes au fond de cette dernière, attisant que plus encore la curiosité de mon être.

"Hey, hey, hey... Est-ce du sang que je vois là mon bon Monsieur ? Quelqu'un est mort ? Blessé ? Est-ce que c'est grave ? Je peux voir, s'il vous plait ! La coloration est tellement parfaite, ce sérum doit provenir d'une personne de jeune age à n'en point douter ! Allez, soyez gentils, je veux tout savoir ! Et puis... Quoi de mieux que l'avis d'un Croc-mort pour dissiper les doutes ?", criais-je alors tel une enfant capricieux désireux de refaire l’attraction tournante du manège du coins.

Mais il n'était point question de jeux, et ça, Luciole n'en avait plus conscience. Avait-il simplement éveillé la curiosité des autres passants avec sa voix stridente, ou c'était-il attiré les foudres des gardes aux regards pesants, seul l'avenir nous le dira.


Dernière édition par Luciole Aldebarra le Mer 27 Déc - 21:37, édité 1 fois

Eskarina Hellaraxë
Eskarina Hellaraxë
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[Terminé] [Event mondial] La salle du bal - Page 2 EmptyDim 24 Déc - 11:36
Irys : 322600
Profession : Assassin
Guilde +1 (femme)
Avec Aamu, premier étage, sur un balcon

Sur le balcon, adossée au mur et donc invisible pour les convives à l’intérieur de la salle, tenant toujours en otage la jeune femme, Eskarina se pencha légèrement pour observer l’évolution de la situation à l’intérieur. Plusieurs agents de la sécurité s’étaient rassemblés autour de la scène de crime. Elle vit une femme, sûrement celle qui avait poussé le cri, être évacuée, inconsciente. Quelques badauds accoururent, leur curiosité malsaine éveillée par le remue-ménage. Cependant, des agents commencèrent à fouiller systématiquement les balcons. Eskarina était coincée. Le balcon était trop haut pour sauter, elle risquait de se blesser voire de se tuer, et dans tous les cas, sa chute serait remarquée et elle serait attrapée. Eskarina était en train de prier pour que son otage soit quelqu’un d’important, pour qu’il puisse lui servir à quelque chose, lorsque celui-ci prit la parole. La jeune femme prétendait vouloir l’aider. Une prédisposition au syndrome de Stockholm particulièrement importante ? Sûrement que non. La jeune femme avait certainement besoin des services de quelqu’un comme elle. C’était un marché honnête - enfin, façon de parler. Esk desserra un peu son étreinte.

Le plan de la jeune femme faillit arracher un rire à Eskarina. Elle, sa tutrice ? Elle n’avait pas du bien observer son visage ou bien son maquillage était décidément très réussi : Esk devait être plus jeune qu’elle ! Mais Esk attendit qu’elle ait fini de lui exposer son plan. Si le début de son plan laissait encore à désirer, le fait qu’elle soit de la haute était effectivement un avantage majeur.

Toujours interdite, mais ayant lâché son otage, Esk réfléchit rapidement : sa main qui tenait la dague était encore couverte des éclaboussures de sang de sa victime. Elle sortit un mouchoir de son corset et s’essuya consciencieusement la main, sans pour autant lâcher Aamu du regard. Une fois toute trace de sang disparue, Esk se débarrassa du mouchoir souillé en le jetant par dessus la rambarde, dans le jardin. Elle prit enfin la parole :

« Je ne pourrai jamais passer pour ta tutrice. Je suis beaucoup trop jeune. Présente-moi plutôt comme ta soeur de lait, ou ta confidente. Le lien devrait paraître encore plus fort que celui que tu entretiendrais avec une tutrice. »

Esk lui tendit ensuite la dague, qu’elle avait un instant envisagé de jeter avec le mouchoir, mais elle craignait qu’elle n’atterrisse sur un promeneur dans le jardin. De toute façon, l’autre, qui avait tout à fait l’air d’une jeune fille de bonne famille élevée dans un cocon, était probablement incapable de s’en servir. Mais Esk restait quand même sur ses gardes : sa nouvelle complice pouvait très bien jouer un rôle, elle était loin de lui faire confiance. Cependant, le temps commençait à presser, elle entendait les pas des gardes se rapprocher. Affichant un grand sourire, et passant le bras sous celui d’Aamu, elle lança :

« Je te suis ! »

C’est ainsi qu’elle passèrent devant les gardes, bras dessus, bras dessous, avec l’air de deux amies de longue date qui passaient une merveilleuse soirée, et redescendirent vers la salle de danse. En descendant les escaliers principaux, Esk parcourut l’ensemble de la salle du regard, afin de se faire une meilleure idée des conséquences qu’avait eu la découverte du cadavre. Il lui semblait que l’ambiance était plus pesante, même si les danseurs virevoltant sur la piste ne semblaient pas en avoir conscience. Eskarina repéra plusieurs agents de la sécurité, qui observaient la salle d’un oeil perçant. Les contrôles à la porte s’étaient beaucoup renforcés, et il était clair qu’elles n’allaient pas pouvoir sortir immédiatement.

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